Congo : installation du représentant de la Saint-Marin

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines.

 

L’installation de Marcello Della Corte, consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo, a été faite le 1er avril par Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire, en présence de Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines. Une collaboration ponctuée par les accords diplomatiques signés le 28 septembre 2018 au Palais des Nations unies à New York scellant la coopération Congo et Saint-Marin.

L’intronisation du consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo de Marcello Della Corte traduit la cordialité des relations entre les deux pays renforcée par cette représentation diplomatique qui a pour siège Pointe-Noire. Une collaboration qui sera étroite avec toutes les institutions de la République a rassuré le préfet de Pointe-Noire en remettant les attributs de pouvoir au nouveau Consul.

Saint-Marin est l’un des plus petits Etats du monde mais aussi une ancienne République créée en l’an 300 après Jésus Christ, a dit le consul honoraire avant de réaffirmer son engagement à œuvrer auprès du Congo dans la recherche scientifique appliquée à la protection de l’environnement et à l’agriculture biologique dont l’expertise en la matière ne se dément plus. «  En collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, cette coopération s’est traduite par l’implantation dans le district de Tchiamba Nzassi du premier centre  biologique pour le traitement des déchets pétroliers, le premier de la sous-région certifié Iso 9001. La recherche scientifique et l’innovation technologique sont à la base des intérêts réciproques de nos deux Etats. La mise en place de ces relations diplomatiques ne fait que renforcer les échanges », a-t-il ajouté.

Congo : dissolution des staffs techniques des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) s’est prononcée lors de sa dernière réunion du comité exécutif tenue le 3 avril, en faveur de la dissolution de tous les staffs techniques des Diables rouges messieurs.

La session, qui s’est tenue  dans la foulée de l’élimination des Diables rouges seniors à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021, a permis à la Fécofoot d’élaborer une fiche dans laquelle elle a défini le profil du futur sélectionneur, ses missions et les objectifs qui lui seront assignés, entre autres, qualifier le Congo à la phase finale de la CAN 2023.

« Après notre session du 20 mars, le devoir nous interpelle une fois de plus pour jeter un regard sur la vie de notre institution. La conformité nous recommande une session tous les deux mois. En ce moment exceptionnel, nous pouvons organiser une session d’urgence. Mais il n’est pas aisé de tenir une session dans les conditions difficiles marquées par l’élimination de notre équipe nationale à la phase finale de la CAN. Nous venons de passer certes à côté d’une échéance capitale; mais nous avons l’obligation d’assurer l’avenir de notre football », a précisé Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot.

La conséquence de cette déclaration est la dissolution de tous les staffs techniques des équipes nationales des hommes. La coordination technique mise en place pour assurer l’intérim après la fin du contrat de Valdo a vu sa mission être écourtée après l’échec des Diables rouges dans les éliminatoires de la CAN. Les Diables rouges des moins de 17 ans sont restés sans sélectionneur depuis la fin du contrat de Valdo Candido qui était également le responsable technique de cette catégorie.

Les juniors congolais, quant à eux, n’ont pas pu se qualifier  à la phase finale de la CAN des moins de 20 ans lors du tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale. Seules les Diables rouges A’ ont disputé la phase finale du Championnat d’Afrique des nations sans parvenir à se hisser dans le dernier carré.

Congo-Présidentielle 2021 : la Cour constitutionnelle statue sur trois recours en annulation

L’audience relative au contentieux de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers se déroule le 6 avril à Brazzaville, a annoncé un communiqué de la Cour constitutionnelle.

 

Le juge du contentieux électoral va, en effet, statuer sur trois recours dont deux aux fins d’annulation et de report du premier tour de l’élection du président de la République, déposés par le candidat Mathias Dzon et l’allié du feu candidat Guy Brice Parfait Kolelas, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango. Le troisième recours aux fins du report du premier tour du scrutin des 17 et 21 mars émane de Christian Mozoma.

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, prévenait déjà après la réception des résultats provisoires qu’en cas d’irrégularités constatées dans les procès-verbaux, le juge du contentieux électoral appliquera la loi en annulant partiellement ou totalement l’élection.

« La Cour appliquera simplement la loi. Ceci au regard des procès-verbaux, des réclamations que feront les candidats qui contestent l’élection présidentielle », promettait-il.

Notons que selon les résultats provisoires, le président sortant Denis Sassou N’Guesso a remporté le scrutin dès le premier tour avec 1 562 948 voix, soit 88,57% contre 138 433 voix, soit 7,84% pour le défunt Guy Brice Parfait Kolelas, décédé le lendemain du vote. Mathias Dzon qui a déposé un recours en annulation a obtenu 33 496 voix, soit 1,90% ; Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou : 10 607 voix, soit 0,60% ; Dave Uphrem Mafoula : 9 585 voix, soit 0,54% ; Albert Oniangué : 6 908 voix, soit 0,39% ; Anguios Nganguia Engambé : 2 701 voix, soit 0,15.

« Conformément aux textes en vigueur, la Cour constitutionnelle va examiner ces résultats et proclamer élu le candidat qui a gagné l’élection présidentielle », assurait Auguste Iloki.

Congo : la Cnop lance les activités du projet Safe 2020

Le projet vise à répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base dans le cadre de la réponse au coronavirus.

 

C’est dans le but d’atténuer les effets de la pandémie de coronavirus sur la production, l’accès au marché et l’emploi rural des plus vulnérables, que la Concertation nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Congo (Cnop-Congo) a récemment lancé les activités du projet Safe 2020.

Le projet Safe 2020 concerne trois pays notamment le Congo, la République démocratique du Congo et le Cameroun. Il accompagne onze coopératives agricoles à Brazzaville et dix à Pointe-Noire. Son objectif est de répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base, dans le cadre de la réponse à la Covid-19.

Il permettra également aux organisations de producteurs agricoles de soutenir leurs membres les plus vulnérables en adaptant et en rétablissant la production alimentaire à travers l’accès aux informations, aux marchés et aux liquidités.

Aux membres de la Cnop-Congo par ailleurs, le projet Safe 2020 permettra la mise en place d’une action concertée « Covid-19 » qui a été développée par les producteurs agricoles dans les pays ciblés. Ceci, afin de soutenir les organisations de producteurs de base les plus vulnérables pendant la crise sanitaire, faire fonctionner les marchés, ainsi qu’assurer la sécurité alimentaire.

Créée en juin 2004, la Cnop-Congo vise le développement du secteur agricole par l’amélioration de ses exploitations et la promotion de ses acteurs en assainissant leur cadre de vie. C’est un cadre nécessaire pour la mobilisation et l’action des producteurs et paysans du Congo en vue de soutenir l’appropriation du développement agricole par les acteurs du secteur.

Congo : la prise en charge des réfugiés préoccupe

Le sujet était au centre de l’échange entre la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo et la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto.

 

Jeudi 01 avril à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo s’est entretenue avec  la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto. L’un des sujets à l’ordre du jour portait sur la prise en charge des réfugiés en République du Congo.

« C’est une première rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire,  depuis mon arrivée au Congo. Nous avons parlé  des sujets communs liés  à l’accueil des réfugiés en République du Congo, comment renforcer  leur intégration dans la communauté  et en particulier  le nouveau dossier  des réfugiés centrafricains », a laissé entendre la représentante du HCR au Congo.

Autres points évoqués par les deux  personnalités portaient notamment sur le volet développement, en toile de fond le projet Lisungi, qui va bientôt être lancé dans le département de la Likouala. L’opérationnalisation de cette aide sociale a bénéficié de l’appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 22 millions de dollars américain.

Ce prêt vise à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés et des communautés d’accueil dans la Likouala, y compris les populations autochtones. Ce financement couvre les départements de Likouala, Brazzaville et ses environs et Pointe Noire.

Congo : un champ d’expérimentation d’artémesia prometteur

Une approche qui va permettre d’accroître la capacité du Congo de produire cette plante aux propriétés antipaludiques.

 

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, se dit satisfait de l’initiative de l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), relative à l’expérimentation et la domestication de l’artémesia annua.

« Nous avions pensé créer les conditions pour avoir la matière première sur place au Congo. Certes on peut la prendre à l’extérieur mais notre pays a tout ce qu’il faut pour la production de cette matière première », a indiqué le ministre en charge de la Recherche scientifique.

Pour sa part, le chef de département pharmacopée et médecine traditionnelle à l’IRSSA, le Dr Ngouolaly Tsiba, a expliqué  que cet institut a réalisé trois études sur l’artémesia annua concernant notamment la domestication pour se faire une idée des paramètres agronomiques, c’est-à-dire le cycle végétatif de la plante ; l’étude chimique pour voir le profil chromatographique des différents métaboliques primaires et secondaires et une étude pharmacologique visant à déterminer les propriétés anti inflammatoires, antipyrétiques et antalgiques de la plante.

« Avec ce champ de 2000 mètres carrés, nous tenons à réaliser, avec l’apport des autres sachants, un essai clinique pour prouver les propriétés antipaludiques de l’artémesia annua », a-t-il dit.

Par ailleurs, l’institut a présenté au ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou la première formulation de l’essai sous la forme d’un alicament aux propriétés médicinales.

A l’issue de la visite, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a exhorté tous ceux qui ont été recensés comme propriétaires des champs d’artémesia à être en contact avec les instituts de recherche agronomique, forestière et en sciences exactes et naturelles. Après le travail de recensement des champs d’artémesia dans la partie sud du pays, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou fera le même travail dans la zone nord. Il a en outre salué la présence des jeunes congolais en stage  au département de pharmacopée et médecine traditionnelle de l’IRSSA.

Congo : le taux de croissance du PIB devrait se tasser de 0,1% en 2021

Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait se tasser de 0,1% cette année, contre une chute de -7,9% en 2020.

 

La crise sanitaire de coronavirus et les chocs pétroliers associés ont exacerbé une économie congolaise déjà fragile, estime la Banque mondiale dans son rapport semestriel « Africa’s Pulse », publié le 31 mars, consacré à la conjoncture économique africaine. Intitulée « La Covid-19 : l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique », cette édition constate la résilience de nombreuses économies du continent face à la tourmente provoquée par la pandémie.

Les experts attribuent la situation actuelle de l’économie congolaise à la contraction du secteur pétrolier (-7,7%), qui a réduit la croissance du PIB de 3,8 points de pourcentage, et à la baisse des activités du secteur non pétrolier (8,3%) en 2020, ce qui a baissé la croissance du PIB de 3,6 points de pourcentage.

La reprise réelle de la croissance du PIB est attendue pour 2022. « L’économie ne devrait pas se redresser complètement en 2021 et le PIB devrait contracter de 0,1%. L’activité économique devrait rebondir progressivement entre 2022 et 2023, avec une croissance du PIB de 2,7% en moyenne alors que le secteur pétrolier commence à se redresser », précisent les experts, ajoutant que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées en vue de soutenir la création d’emplois, d’encourager les investissements et d’accroître la compétitivité.

Il faut noter qu’en Afrique de l’Ouest et centrale, devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022, après la contraction de l’année 2020. Un rebond de la croissance est également attendu en Afrique de l’Est et australe, avec 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert G. Zeufack, a salué les investissements consentis par les Africains l’an dernier pour maintenir leurs économies. « Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a-t- il lancé.

Comment choisir sa formation en magnétisme au Congo ?

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres.

 

Pour apprendre le magnétisme ou devenir magnétiseur au Congo, de nombreuses solutions sont à votre portée. Cependant, la base pour exceller dans ce corps professionnel que vous désirez intégrer, c’est de recevoir un bon enseignement. Il faudra bien entendu bien choisir votre formation. C’est la raison d’être de cet article. Il vous propose des astuces pour bien choisir votre formation en magnétisme au Congo.

Le mode de déroulement des cours

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres. Parmi ceux-ci se retrouve le mode de déroulement des cours. En effet, il vous faudra déterminer à l’avance si vous comptez assister à une telle formation en présentiel ou en ligne. Ces deux méthodes de cours possèdent chacune leurs faiblesses ainsi que leurs forces. Mais, votre choix dépendra également de votre budget, votre disponibilité et votre position géographique. En optant par exemple pour une formation en ligne, vous pouvez vous faire former, quelle que soit votre position géographique. C’est d’ailleurs l’option la plus adaptée en cette période de crise sanitaire mondiale. Par ailleurs, cette option est financièrement plus accessible et est adaptée à votre disponibilité. Le seul bémol, c’est que vous n’aurez pas l’occasion de pratiquer les cours reçus. C’est tout le contraire avec une formation en présentiel. Mais, avec cette option, vous êtes contraints de vous adapter aux heures de cours et de vous déplacer.

Le professionnalisme et l’expérience du formateur

Dans tout corps de métier, il est possible de tomber sur des personnes qui prétendent être des professionnels, mais qui en réalité ne le sont pas. Une telle chose est d’ailleurs assez fréquente en magnétisme. Or, si votre formateur manque d’expérience et de professionnalisme, il est certain que vous aurez des difficultés à vous faire une renommée auprès du grand public. C’est la raison pour laquelle vous devez bien le choisir. Qu’il délivre une formation en ligne ou en présentiel, assurez-vous de la bonne réputation du formateur. À cet effet, les témoignages et les avis le concernant pourront vous orienter. En outre, veillez à choisir un formateur avec un nombre d’années d’expérience. Si c’est le cas, il pourra vous aider à acquérir toutes les connaissances dont vous aurez besoin. De même, comme vous trouverez sur le site https://www.formation-magnetisme.net, il est important de choisir un professionnel qui pratique réellement le magnétisme. Par ailleurs, sachez que le taux vibratoire de votre formateur est une astuce simple pour identifier sa compétence. Si cet indice possède une valeur en dessous de 300 000 Unités Bovis, sachez que votre choix n’est pas l’idéal.

Le contenu de la formation

Pour sélectionner la formation en magnétisme qui saura parfaitement vous convenir, vous devez prendre en compte le contenu de cette dernière. S’il existe beaucoup d’offres de formations en magnétisme au Congo, elles ne sont jamais pareilles. Selon le type de formateur choisi, le niveau de la formation peut largement varier. Tout dépendra de ce que vous désirez acquérir comme aptitudes. En fonction de vos objectifs, vous pouvez trouver des formations dont le contenu est basé essentiellement sur le métier de magnétiseur. D’autres vous donnent uniquement les clés sur la pratique de la discipline. À noter que certains cours sont destinés à développer vos dons énergétiques pendant que d’autres visent votre perfectionnement.

Une formation en magnétisme vous sera avantageuse sur de nombreux points. Il vous faut alors bien la choisir. Pour ce faire, analysez le contenu des cours et la façon dont ces derniers se déroulent. De plus, ne négligez pas l’expérience ainsi que la réputation de votre formateur. Tous ces détails vous aideront à faire le bon choix.

Congo-présidentielle 2021 : des observateurs déposent leurs rapports préliminaires au maire de Brazzaville

Le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a reçu le 30 mars à Brazzaville, les rapports préliminaires de deux missions d’observation électorale ayant observé le scrutin présidentiel du 21 mars dernier.

 

La mission de l’ONG Afrique Espérance, une institution panafricaine dotée du statut consultatif spécial des Nations unies a déployé, au cours de la présidentielle, des observateurs venus du Benin, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Togo et du Burkina-Faso.

« Nous avons travaillé pendant deux semaines pour superviser l’élection présidentielle. Nous avons constaté la qualité des travaux qui ont été menés ; ce qui a valu les élections apaisées et transparentes. Les recommandations faites en 2016 sont prises en compte. Nous avons apporté notre contribution à l’élan de démocratie au Congo », a indiqué Oyéoussi Charles Balogoun, chef de cette mission.

« Il revient à la Cour constitutionnelle de travailler de manière diligente et professionnelle pour décrisper le climat afin que le pays puisse reprendre avec ses activités », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, le maire de Brazzaville a échangé avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine (Moesca) conduite par son chef, Ben Barri qui s’est félicité du respect du calendrier électoral et de l’organisation en temps de crise financière du scrutin présidentiel au Congo.

« Le Congo a osé d’organiser cette élection dans la transparence et la non-violence. Nous avons remis au maire notre rapport préliminaire assorti des recommandations », a-t-il expliqué.

Congo-Centre national de la drépanocytose : le budget arrêté de 2021 s’élève à 663 millions FCFA

Il faut dire que ce budget est en baisse de 4% par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à 694 700 000 francs CFA.

 

Le centre national de référence de la drépanocytose « Antoinette-Sassou- N’Guesso » a adopté le 30 mars son budget exercice 2021 en recettes et en dépenses à la somme de 663 325 000 francs CFA. C’était au cours de la 4e session ordinaire du comité de direction présidé par le Pr Jean Louis Nkoua.

Ce budget est en baisse de 4% par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à 694 700 000 francs CFA. C’est du moins ce qu’explique le communiqué de presse lu par le directeur général du centre, le Pr Alexis Elira Dokekias. Une baisse, a-t-il souligné, due à la conjoncture actuelle marquée par la pandémie du coronavirus.

Outre l’adoption du budget, l’ordre du jour de cette session a porté sur les points suivants : le procès-verbal de la 3e session, le rapport d’activités 2020, les comptes administratifs et de gestion 2020, le plan d’action et le budget 2021.

Alexis Elira Dokekias a souligné que le débat a été constructif et a permis aux membres du comité d’apporter les amendements au contenu des documents soumis avant son adoption.

A propos des décisions prises, le directeur général du centre national de référence de la drépanocytose « Antoinette-Sassou- N’Guesso » a assuré que leur mission était de démystifier la drépanocytose,  de sensibiliser les populations à cette maladie, d’assurer la prévention et la prise en charge des patients.

Il a  également souligné l’importance du centre parce qu’autrefois les enfants drépanocytaires étaient victimes d’une discrimination dans les familles. Aujourd’hui, insiste-t-il, le centre a permis de ne plus enregistrer les cas de décès de ces patients. « Aujourd’hui au Congo, les femmes drépanocytaires dites totales accouchent normalement et sans problème. L’homme drépanocytaire le plus âgé à 76 ans et la femme la plus âgée 72 ans », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Alexis Elira Dokekias, a assuré que le vaccin contre les infections qui constituent la principale cause de mortalité chez ces patients est disponible au niveau du centre ainsi que de nouveaux médicaments efficaces pour lutter contre la drépanocytose.

Abordant la question des insuffisances du centre, Alexis Elira Dokekias a indiqué que le comité de direction a instruit les membres à plus d’amélioration.

« Les objectifs du centre seront atteints grâce aux promesses des partenaires et la production des recettes du centre. Un seul centre pour tout le pays est insignifiant. Nous allons nous arranger avec le ministère de la Santé et de la Population pour qu’il y ait l’installation d’une unité de prise en charge et de dépistage dans tous les hôpitaux généraux des départements du pays », a-t-il dit.

CAN 2021 : le Congo s’incline devant la Guinée-Bissou

En s’imposant devant le Congo (2-0), la Guinée-Bissau a décroché le deuxième ticket qualificatif pour la CAN 2021 dans le groupe I.

La «finale » du groupe I entre la Guinée-Bissau et le Congo, en lutte pour la deuxième place qualificative pour le Cameroun, a tourné à l’avantage des Lusophones (3-1). Les Congolais avaient besoin d’un match nul pour revenir en Coupe d’Afrique, ils sont repartis de Bissau avec une cinglante défaite qui qualifie du même coup leurs adversaires. La Guinée-Bissau revient de loin, elle qui accusait quatre points de retard sur le Congo à l’entame de la dernière ligne droite de ces qualifications de mars. L’équipe de Baciro Kandé n’a pas raté sa chance de se qualifier pour une troisième CAN d’affilée même si elle a dû attendre les dernières secondes de la première période pour ouvrir le score grâce à Piqueti (45+1).

En seconde période, Fréderic Mendy marque le but du break (73e) avant que Jorge Intima, dit «Jorginho» ne mette définitivement fin aux espoirs des Diables rouges.

Congo-Fitaas : challenge relevé malgré le coronavirus

La quatrième édition du Festival international du théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) s’est tenu u 27 au 28 mars dans un contexte de crise sanitaire.

 

Depuis plus d’une année, la pandémie de coronavirus rythme la tenue des évènements et l’agenda culturel n’est pas en reste. La 4e édition du Fitaas a eu lieu le week-end à Brazzaville. Ouvert à un nombre limité de spectateurs à cause de la covid-19, l’évènement a démarré à l’Institut français du Congo (IFC) avec la Compagnie Autopsie dans la pièce de théatre « Tout ou rien » d’Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah.

Le festival a été clôturé à l’Espace culturel Yaro par les deux sections (gymnastique et théâtre) de la troupe Les argus, la Troupe d’évangélisation théâtrale du CBE Loandjili a présenté la pièce intitulée «Le mort vivant» de Bruno Tsamba mise en scène par le comédien et acteur congolais Guy Basinga, ainsi que quelques individualités.

Pour les organisateurs, la 4e édition du Fitaas était un challenge qu’ils pensent avoir relevés malgré les difficultés.

Rappelons que le Fitaas est organisé dans le cadre de la célébration de la journée internationale du théâtre avec entre autres objectifs, de mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en osmose avec ceux du réseau de l’Institut international du théâtre  et d’ailleurs.

Congo-présidentielle 2021 : un parti allié au camp Kolélas dépose un recours

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), a déposé lundi 29 mars un recours auprès de la Cour constitutionnelle.

 

Lundi 29 mars 2021, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), parti allié qui a battu campagne pour le regretté opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, a déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. L’objectif est d’obtenir l’annulation du scrutin présidentiel du 21 mars dont les résultats provisoires ont donné vainqueur le président Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays.

« Notre recours a été réceptionné par la Cour. Maintenant, nous attendons ce que les juges décideront dans les jours qui viennent », déclare Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, dirigeant du RDD qui a déposé le recours à titre personnel.

Pour cet homme politique, l’élection doit être annulée parce que son partenaire, le regretté candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, n’a pas pris part au processus jusqu’au bout. Un argument qui s’appuie notamment sur l’article 70 de la constitution.

« Nous nous appuyons sur l’aspect de l’article 70, qui dit simplement que si avant le premier tour un des candidats décède ou se trouve définitivement empêché, la Cour constitutionnelle prononce le report de l’élection. Ce qui était le cas parce que nous avons bien vu que le candidat Guy-Brice Parfait Kolélas n’a pas pu venir au meeting de clôture [du 19 mars, à deux jours du vote, NDLR]. Il a donc été empêché. Il est rentré en clinique dès 14 heures et il s’en est suivi son décès », a-t-il argumenté.

Jean-Jacques Serge Yhombi Opango déclare qu’il aurait une autre raison pour demander l’annulation de l’élection, en sus de l’article évoqué, les conditions de son organisation. Pour lui, le scrutin s’est tenu dans le désordre.

Avant lui, le candidat Mathias Dzon a également déposé un recours.

Congo-présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula félicite Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection

Le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires.

 

Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires de l’élection présidentielle et félicite Denis Sassou N’Guesso, Président réélu, « par amour patriotique ».

Le candidat malheureux, Dave Uphrem Mafoula, rappelle en outre que le peuple s’attend à une « gouvernance juste et équitable ».

Dirigeant survivant de l’époque des partis uniques, Denis Sassou N’Guesso a été réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur.

Sassou N’Guesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, distance très largement son principal rival, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%). L’ancien ministre Mathias Dzon obtient 1,90% et les autres candidats sont en dessous de 1% d’après ces mêmes résultats.

La participation au scrutin de dimanche 21 mars 2021 s’est établie à 67,55%.

L’opposant congolais, Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Il pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus, notamment Guy-Brice Parfait Kolélas.

La Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs.

Congo-tuberculose : la sensibilisation de proximité est lancée dans les quartiers

La direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars, la sensibilisation de proximité dans les quartiers à Brazzaville.

 

Pour bâtir plusieurs stratégies devant enfreindre la progression de la tuberculose en République du Congo, la direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars à Brazzaville, la sensibilisation de proximité dans les quartiers.

Au quartier Petit-chose, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, un dispositif mobile a été placé à proximité du rond-point par les équipes du programme national de lutte contre la tuberculose pour maximiser le taux de dépistage contre la tuberculose. La stratégie mise en place a favorisé plusieurs dizaines de personnes à se faire dépister gratuitement. Le jeune Laïs Ondongo qui s’est fait dépister volontairement a souhaité que cette opération soit pérenne.

« Nous allons essayer un peu de rehausser le niveau de la notification en approchant la population active. On a ciblé ce quartier parce qu’il ne bénéficie pas encore d’un centre de dépistage de la tuberculose. Nous lançons un appel à tous les tousseurs et aux cas préventifs de se présenter afin de comprendre l’ampleur de la tuberculose et bâtir plus de stratégies », a indiqué le Dr Franck Hardin Okemba Okombi, directeur du programme national de lutte contre la tuberculose.

Selon la direction de ce programme, entre 2004 et 2021 le taux de la tuberculose décroit car le dépistage et la prise en charge sont gratuits. « Plus nous nous rapprochons de la population, nous rattrapons des malades et nous les traitons davantage », a commenté le Dr Franck Hardin Okemba Okombi.

Outre la ville de Brazzaville, cette campagne de sensibilisation de proximité qui a démarré à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose se poursuivra dans toutes les sous-préfectures des départements du pays. Le Congo fait partie des pays africains à charge élevée de la tuberculose. L’indice de la tuberculose est de 304 pour 100.000 habitants.

Le laborantin Jean Baptiste Biniakounou a précisé : « S’il y a une personne qui a la toux amené-la à l’hôpital. Nous allons le tester gratuitement et s’il est tuberculeux on lui donne des médicaments  pendant six mois. Nous prenons ses coordonnées téléphoniques et son adresse physique au cas où la personne est testée positive. Nos équipes de sensibilisation font une descente sur le terrain ».

Signalons que la tuberculose est une maladie infectieuse d’origine bactérienne potentiellement grave qui touche principalement les poumons. Les bactéries provoquant la tuberculose se propagent lorsque la personne infectée tousse ou éternue. La plupart des personnes infectées par les bactéries provoquant la tuberculose ne présentent pas de symptômes. Lorsque des symptômes existent, ils comprennent une toux (éventuellement avec du sang), une perte de poids, des sueurs nocturnes et de la fièvre. Un traitement n’est pas toujours nécessaire en l’absence de symptômes. En revanche, les patients présentant des symptômes actifs devront suivre un long traitement impliquant la prise de nombreux antibiotiques.

Congo-enquête pour corruption : un accord avec Eni accepté par le juge

Un juge d’instruction milanais a approuvé jeudi la proposition du procureur de demander une amende de 11,8 millions d’euros au géant italien des hydrocarbures Eni pour mettre fin à une enquête sur des soupçons de corruption au Congo-Brazzaville visant la société et l’un de ses dirigeants.

 

Le magistrat « a accepté l’hypothèse d’une sanction concertée avancée par le procureur de la République, à laquelle Eni a adhéré », a annoncé l’entreprise dans un communiqué.

Le tribunal de Milan a également « confirmé l’absence de délits présumés de corruption internationale », ce qui « a permis d’établir l’accord approuvé aujourd’hui », poursuit Eni.

Le procureur avait requalifié le délit présumé de corruption internationale en concussion.

L’enquête entamée en 2017 porte sur des renouvellements de permis pétroliers sollicités en 2015 par Eni au Congo-Brazzaville. Selon la presse italienne, le groupe était soupçonné d’avoir accepté de vendre en contrepartie des parts de sa licence à une société écran détenue par des fonctionnaires de ce pays d’Afrique centrale.

Eni a tenu à préciser que l’accord conclu avec la justice « ne représente pas une reconnaissance de culpabilité » par rapport à « l’infraction présumée », mais « un règlement visant à éviter la poursuite d’une procédure judiciaire qui entraînerait des dépenses supplémentaires importantes ».

Cette annonce intervient une semaine après la décision d’un tribunal de Milan de relaxer les dirigeants d’Eni ainsi que du géant pétrolier Shell, mis en cause dans une vaste affaire de corruption au Nigeria.

Dans ce procès retentissant, le parquet italien soupçonnait les deux groupes d’avoir versé 1,092 milliard de dollars de pots-de-vin, sur un total de 1,3 milliard déboursés en 2011, pour l’acquisition au Nigeria d’une licence d’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245.

Parmi les treize prévenus figuraient le patron d’Eni, Claudio Descalzi, et son prédécesseur Paolo Scaroni, à l’encontre desquels le parquet de Milan avait requis en juillet des peines de huit ans de prison pour corruption.

Descalzi est visé par une autre enquête diligentée en 2019 par le parquet de Milan pour conflit d’intérêt dans le cadre des activités d’Eni au Congo, des soupçons qu’il a qualifiés de « sans fondement ».

Congo-présidentielle 2021 : l’opposition rejette les résultats

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin «calamiteux» avec un dépouillement précipité.

 

La Commission électorale (CENI) a publié les résultats provisoires en République du Congo. Denis Sassou N’Guesso, le président sortant l’emporte dès le premier tour en obtenant 88,57% des suffrages exprimés. Son principal adversaire, l’opposant Guy Parfait Kolelas décédé le jour du vote, arrive en seconde position avec seulement 7,84% des voix.

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin « calamiteux » avec un dépouillement précipité.

«Ce n’est pas en un jour qu’on peut compiler les résultats venus de tout le Congo, et ce n’est pas de cette façon qu’on peut les donner », a relevé Mathias Dzon, arrivé troisième selon ces résultats avec 1,90% des suffrages.

« Il y a quelque chose qui étonne : dans la plupart des résultats, on suit l’ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote. Donc, c’est quelque chose de préconçu », a-t-il accusé.

Le son de cloche est le même chez Jean-Jacques Yhombi-Opango, allié de feu Guy-Brice Parfait Kolelas qui pense que la rapidité avec laquelle ces résultats ont été annoncés est douteuse.

« J’aimerais bien voir avec quel matériel ils ont pu le faire. Je veux bien qu’on évolue. On nous dit ici qu’il n’y a pas de biométrie, qu’il n’y a pas toute cette technologie. Le faire aussi vite ? Je suis assez surpris. Ce n’est pas normal. Toutes les compilations ne sont pas encore arrivées à Brazzaville. C’est vraiment très sale », a-t-il déclaré.

Le vote s’est déroulé le dimanche 21 mars 2021 avec un taux de participation de plus de 60%. Des observateurs disent avoir relevé des dysfonctionnements lors du vote, mais ne remettent pas en cause à validité du scrutin.

Congo-présidentielle 2021 : les rapports préliminaires des observateurs à la cour constitutionnelle

La cour constitutionnelle reçu les rapports préliminaires des observateurs le mercredi 24 mars 2021. Ces rapports pourront servir en cas de contentieux électoral.

 

Les résultats provisoires de la présidentielle ont été publiés en République du Congo. La Diaspora africaine en Europe, l’Observatoire panafricain des missions d’observation et le Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique ont remis le 24 mars au président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, les rapports préliminaires de leur mission relative à la présidentielle du 21 mars dernier.

Pour ces trois missions électorales d’observation, même si les élections se sont passées dans le calme, ils relèvent tout de même quelques irrégularités. Chef de mission de la Diaspora africaine en Europe, Jean K. Amoykon Eba a indiqué que la Cour constitutionnelle a besoin de ces rapports pour se prononcer en cas de contentieux électoral.

Pour le chef de mission du Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, Jean Marie Ngondjibangangte, c’est une nécessité de remettre une copie de leurs rapports à la Cour constitutionnelle.

« L’élection s’est très bien passée en dépit de quelques irrégularités. Nous disons honnêtement que le Congo a encore marqué un pas important dans le processus de la démocratisation. C’est une bonne chose pour le peuple congolais parce que nous avons senti sa maturité. Dans l’ensemble, les résultats reflètent ce qui s’est passé exactement dans les urnes », a-t-il souligné.

Congo-coronavirus : c’est aujourd’hui que doit commencer la vaccination

La vaccination contre la pandémie de coronavirus qui devait débuter le 16 mars dernier a finalement été renvoyée à ce 25 mars à Brazzaville.

 

C’est ce jeudi 25 mars 2021, que doit commencer la vaccination contre la pandémie de coronavirus. « Les doses de vaccin sont suffisantes pour commencer la campagne de vaccination », avait indiqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo,

La République du Congo avait reçu 12.000 doses du vaccin russe que le gouvernement a acquis sur fonds propres le 23 mars à Brazzaville. En plus de ces doses, il faut rappeler que la Chine a fait un don de 100.000 doses du vaccin Sinopharm, il y a quelques jours. L’objectif étant d’atteindre 60% de la population.

En préparation à cette échéance une formation avait été organisée en faveur des agents de santé civils et militaires impliqués dans le processus de vaccination les 15 et 16 mars derniers. Ils ont été formés sur les thèmes tels que la gestion logistique des vaccins, la prise en charge des manifestations adverses post-immunisation et la gestion des déchets.

Des sites ont été retenus à Brazzaville où se déroulera cette vaccination qui sont entre autres l’hôpital central des armées, le site de la direction générale de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) et la clinique de la présidence de la République.

Congo-Pointe-Noire : l’Acodm peaufine son programme de 2021

Le comité de direction de l’Association congolaise du droit maritime (Acodm) s’est récemment réuni à Pointe-Noire, pour parfaire le programme annuel de sa structure.

 

Dans deux mois, l’Acodm va célébrer ses six ans d’existence, mais avant cet événement, les membres du comité directeur ont tenu à se retrouver pour discuter ensemble de l’avenir de leur structure.

Au menu de leur échange : la question des cotisations statutaires, le projet de partenariat avec la direction générale de la marine marchande et l’association des logisticiens du Congo.

D’autres projets ont également émaillé leur échange parmi lesquels la présentation prochaine du livre « L’Ohada en marche » ainsi que l’organisation d’une activité sur les conditions de travail des gens de mer en période de Covid-19.

Au cours de cette réunion, le secrétariat de l’association a présenté son rapport financier et dressé le bilan de l’année écoulée, un bilan impacté par la pandémie de Covid-19, avant de rappeler les grands faits de cette année, notamment l’organisation d’un colloque international dans les deux grandes villes du pays.

Dans son mot de circonstance, le colonel Eric Dibas-Franck a salué la tenue de cette activité qui a permis non seulement aux membres de cette association d’avoir une idée nette sur les finances mais également de donner un nouveau souffle à leur association. « Cette rencontre nous a permis de réaliser un point des états financiers et des partenariats conclus et en cours de conclusion », a-t-il souligné.

Créée le 23 mai 2015 à Pointe-Noire, l’Acodm regroupe en son sein les spécialistes du droit des activités maritimes dans  toutes ses composantes : droit public et droit privé, droit interne et droit international sans oublier l’économie des transports. Son but est d’asseoir son autorité dans le domaine du droit et de l’économie maritime tant au Congo, dans la zone Cemac qu’au niveau international.

Notons que grâce à une campagne menée de concert avec l’Association française de droit maritime (AFDM), l’Acodm fait désormais partie de l’importante structure où s’élaborent les projets de conventions maritimes internationales, le Comité maritime international (CMI).

Congo-présidentielle : l’UDH-Yuki va contester les résultats

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, l’ex-leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) accuse le PCT, d’instituer la fraude.

 

L’UDH-YUKI dénonce des incidents qui, selon le parti, pourraient compromettre la crédibilité et la transparence de la présidentielle du 21 mars. Ces faits engloberaient notamment le bourrage des urnes, les bureaux fictifs et l’ouverture tardive intentionnelle de certains bureaux de vote.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), qui est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, accuse le Parti Congolais du Travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, d’instituer la fraude.

« De tous les rapports qui me parviennent, ce n’est que ça. A Talangaï, [un quartier nord de Brazzaville], sans le siège du MDP, qui appartient à la majorité, il y a un bureau fictif. Il y a des présidents des bureaux de vote qui procèdent à des bourrages des urnes devant les délégués », confiait-il le 21 mars, alors que son leader se battait encore entre la vie et la mort.

Il soutient qu’une de ses délégués avait même interpellé la police sans que celle-ci ne fasse quoi que ce soit. Cyr Rodrique Mayanda a aussi soutenu que de nombreux habitants de la capitale ont été acheminés vers le Pool, dimanche, pour voter.

Quant aux plus d’une dizaine de bureaux de votes qui avaient ouvert en retard, c’est « pour démoraliser les gens », selon lui.

Cyr Christian Rodrigue Mayanda se plaint aussi du fait que dans d’autres bureaux de vote, les délégués de l’UDH-Yuki ont été chassés sous prétexte que leurs accréditations n’étaient pas en bonne et due forme.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda a été reçu samedi 20 mars, par la délégation des observateurs de l’Union africaine, qui ont dit avoir déployé une vingtaine de personnes pour assurer l’observation de l’élection.

« Avec 20 personnes, qu’est-ce que vous voulez surveiller et quel rapport vous allez donner? », s’est insurgé le cadre de l’UDH-Yuki.

La conférence épiscopale, qui s’est vu refuser l’accréditation de ses observateurs, avait émis de « sérieuses réserves » sur la transparence du scrutin. Elle voulait tester une application qui permettrait de télécharger les procès-verbaux de tous les bureaux de vote pour avoir une idée en temps réel de la vérité des urnes. En vain. Une coupure d’internet — comme lors du scrutin de 2016 — a brisé les espoirs.

« Tout ça, c’est pour qu’on n’ait pas les résultats officiels définitifs qui pourront être manipulés par eux et on n’aura aucune preuve. Ils n’ont pas affiché les résultats devant les bureaux de vote comme la loi le dit », a tempêté Mayanda. « Nous ne reconnaitrons pas ce vote », a averti le juriste.

Le président sortant du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est très largement en tête selon les résultats préliminaires présentés lundi par la commission électorale.

« Ce ne sont que des tendances en pourcentage. Sur l’ensemble du pays, les résultats sont majoritairement dans ce sens », a déclaré à la presse le président de la Commission nationale électorale indépendante, Henri Bouka, selon la presse.

« Nous pouvons vous certifier que les résultats qui vont être proclamés demain ou après-demain seront l’expression des suffrages réellement exprimés par les électeurs », a indiqué le chef de la commission électorale.

 

Congo-Présidentielle 2021 : UJ-CEMAC et le Parlement africain note un scrutin crédible

La mission conjointe des organisations africaines, membres de l’Ecosoc des Nations unies, a publié, le 23 mars à Brazzaville, son rapport préliminaire d’inspection.

Pour s’assurer du bon déroulement du vote au Congo, la mission conjointe d’observation est composée du Parlement africain, Afrique Espérance et l’UJ-CEMAC a déployé des délégués à travers le pays. Sur la base des rapports du terrain, la mission conjointe d’observation a relevé que le scrutin s’est tenu globalement dans le calme et la paix. Elle a, par ailleurs, relevé quelques défaillances techniques d’ordre organisationnel, faiblesses qui, selon elle, n’étaient pas de nature à entacher la fiabilité et la crédibilité du vote.

La mission conjointe a émis quelques recommandations. A l’endroit du gouvernement et de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), elle suggère, entre autres, l’implication des femmes dans le processus électoral et encourage les candidatures féminines à l’élection présidentielle.

De même, elle recommande la formation des journalistes sur les questions électorales et sur leur responsabilité sociale et professionnelle en période d’élection. La mission conjointe exige aussi l’implication de la diaspora dans le cheminement politique du pays, en créant les conditions de leur participation au scrutin.

Aux candidats à l’élection et aux formations politiques, cette  mission leur propose l’éducation de leurs militants aux valeurs civiques, à la culture de la tolérance, l’amour de la patrie et à faire recours à des voies légales en cas de contestation des résultats.

A la société civile, par contre, la mission conjointe d’observation recommande la poursuite de la sensibilisation auprès des populations sur le processus électoral. Elle a été co-conduite par l’Ivoirien Jean Claude Dro Kessé, le Béninois Charles Oyéoussi Balogoun et le Camerounais Cyrile N’Tchasep Nguiegang.

Congo-présidentielle 2021 : Denis Sassou N’Guesso obtient 88, 57 % de voix (résultats provisoires)

Le président congolais est sorti vainqueur de la récente élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021. Il va entamer un quatrième mandat.

 

Ce n’est pas vraiment une surprise, dès le premier tour, Denis Sassou N’Guesso a été réélu avec 88,57 % des voix pour un mandat de cinq ans. C’est du moins ce que révèlent les résultats provisoires officiels de la commission électorale. C’est le ministre de l’intérieur qui a annoncé ces résultats.

Sassou-Nguesso, 77 ans, dont trente-six au pouvoir, devance largement son principal rival Guy-Brice Parfait Kolelas, mort lundi (7,84 %) du Covid-19 à l’âge de 60 ans, d’après ces mêmes résultats qui peuvent faire l’objet d’un recours devant la Cour constitutionnelle. La participation s’est établie à 67,55 %.

Lundi 22 mars 2021, l’opposant Mathias Dzon (1,90 % des voix) a annoncé, son intention de déposer un recours pour demander l’annulation du premier tour qu’il qualifie de « calamiteux ».

Senis Sassou N-Guesso entamera un quatrième mandat, après déjà trente-six années au pouvoir.

Congo-mort de Guy-Brice Parfait Kolélas : aucun impact sur le processus électoral

La mort de l’opposant congolais est survenue après que les congolais soient passés devant les urnes dimanche 21 mars 2021.

 

Quel sera l’impact du décès de Guy-Brice Parfait Kolélas sur le processus électoral au Congo-Brazzaville ? Dimanche 21 mars, il faisait partie des sept candidats en lice au scrutin avec pour objectif d’empêcher le président Denis Sassou Nguesso d’obtenir un nouveau mandat. Mais il s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il venait de gagner Paris après une brutale dégradation de son état de santé causée par le Covid-19.

Pour le président de la Commission électorale, le processus continue : l’article 70 de la Constitution prévoit un report en cas de décès ou d’empêchement avant le premier tour. Or, « quand la mort a arraché notre frère (candidat) à notre affection, le choix des Congolaises et des Congolais était déjà dans les urnes » a déclaré Henri Bouka à notre correspondant, Loïcia Martial.

Un nouveau scrutin ?

Les proches du candidat décédé poursuivent leur propre compilation en attendant de comparer leurs chiffres avec ceux de la CENI, et de former leurs recours. Soit, si Guy-Brice Parfait Kolélas est donné qualifié pour le second tour, pour demander un nouveau scrutin en vertu du même article de la Loi fondamentale qui prévoit de  « procéder de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ».

Premier tour « calamiteux »

Soit, dans le cas où Denis Sassou Nguesso est annoncé vainqueur dès le premier tour, pour dénoncer les « irrégularités » dans le vote. Autre candidat d’opposition, Mathias Dzon affirme qu’il saisira de toutes les manières la Cour constitutionnelle pour faire annuler le premier tour, qu’il juge « calamiteux ».

Congo-présidentielle 2021 : plusieurs dysfonctionnements relevés pendant le scrutin

La mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs irrégularités pendant la présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021.

En République du Congo, la mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs dysfonctionnements dans l’organisation du vote.

« Le vote a démarré avec un retard dans 66,7% des bureaux de vote témoin. Le retard, allant de 30 minutes à une heure, est dû à : l’arrivée tardive du personnel électoral : 36,4%, à l’aménagement des lieux devant accueillir le vote : 27,3%, à la livraison tardive du matériel électoral : 18,2% », a expliqué Dileita Mohamed, chef de mission d’observation de l’UA

Les observateurs de l’Union africaine ont aussi constaté que « dans la quasi-totalité des bureaux de vote, les formalités d’ouverture ont été respectées, les urnes ont été montrées, vides, en présence de représentants des candidats, des observateurs et des électeurs présents mais pas systématiquement scellées. »,

« La Commission a constaté des lacunes de la part de certains membres des bureaux de vote qui ne semblaient pas maîtrisé tout à fait les procédures, a poursuivi Dileita Mohamed. Les électeurs se trouvant dans l’impossibilité d’effectuer leur opération de vote ont pu bénéficier d’une assistance adéquate dans 72,22% des bureaux ouverts. »

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a livré lundi 22 mars, les premières tendances qui donnent déjà le président sortant Denis Sassou Nguesso vainqueur quasiment partout.

Congo-présidentielle 2021 : pas d’internet pendant le vote

L’élection présidentielle de dimanche 21 mars dernier en République du Congo, s’est déroulée sans internet comme en 2016.

Les congolais sont passés devant les urnes dimanche, dans le cadre de l’élection présidentielle de 2021. Ils devaient choisir leur prochain président de la République parmi les 7 candidats en lice. C’est sans internet que le vote s’est déroulé le scrutin. Une opération qui rendait la tâche difficile même aux observateurs.

Comme en 2016, le vote a été marqué par la coupure d’internet. Autres dysfonctionnements ont été observés par-ci par-là notamment la non-existence par exemple des noms de certains électeurs sur les listes, alors qu’ils disposaient de leurs cartes.

L’accès à internet, mais également aux SMS a été coupé dans la nuit de samedi à dimanche en amont du vote. Les autorités congolaises nient en être à l’origine. « Le gouvernement a l’habitude d’assumer ses actes. S’il avait décidé d’une coupure, il l’aurait fait à ciel ouvert et n’a aucun commentaire à faire sur d’éventuelles perturbations du réseau », a assuré dimanche soir, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

L’ONG Internet sans frontières qui a constaté « une chute brutale du volume de données échangées sur le réseau congolais » à minuit samedi soir, « condamne fermement » cette coupure. Pour l’ONG, cela porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.

Congo : Guy-Brice Parfait Kolelas est mort

Le principale opposant au pouvoir de Brazzaville est décédé après avoir été évacué vers par Paris après qu’il soit testé positif au coronavirus.

 

Guy-Brice Parfait Kolelas, le principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, est décédé lors de son transfert en France.  L’annoncé a été faite par son porte-parole ce matin du lundi 22 mars 2021. Ce candidat à la présidentielle qui s’est déroulée ce dimanche avait été évacué dans l’après-midi par avion médicalisé vers Paris après avoir contracté le Coronavirus.

« Il est décédé dans l’avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi », a déclaré Christian Cyr Rodrigue Mayanda. « On va continuer à compter les bulletins. Il était en tête dans un certain nombre de localités », a-t-il ajouté. Il a appelé les partisans de l’opposant Kolelas à un rassemblement lundi à 11 h.

L’opposant avait été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, et n’avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville. À quelques heures du scrutin, il avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ».

Guy-Brice Parfait Kolelas, 60 ans, est apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant Denis Sasssou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, qui ne cachait pas sa volonté de se faire réélire dès le premier tour dimanche. Les résultats du scrutin ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

 

Congo-présidentielle : faible mobilisation ce dimanche de vote

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30.

 

Près de 2,5 millions d’électeurs congolais ont commencé timidement à placer leur bulletin dans l’urne ce dimanche 21 mars dans plus de 5 700 bureaux de vote pour élire le chef de l’État. Au total, sept adversaires sont en lice dont le président sortant Denis Sassou-Nguesso, qui cumule 36 ans à la tête du pays. La campagne électorale s’est déroulée sans incident majeur. Un élément notable toutefois : l’un des principaux adversaires du président, Guy-Brice Parfait Kolélas, est hospitalisé, contaminé par le Covid-19.

Ce matin, ce n’est pas l’affluence des grands jours à Brazzaville.

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30. C’est un peu le même décor du côté de Pointe-Noire. « C’est un vote endormi, pas d’engouement », nous a expliqué un confrère de la presse locale, joint au téléphone.

A Gamboma, au centre, le fief de l’opposant Mathias Dzon, un responsable du bureau, également joint au téléphone, nous a laissé entendre que le vote est timide.

Pas d’incident majeur à signaler pour l’instant. Le vote se passe dans le calme. Partout, la circulation est fermée. Les frontières sont également fermées… Pas de connexion Internet non plus. Une coupure totale est intervenue dans la nuit, sans préavis et pour laquelle les autorités n’ont donné aucune explication officielle, même si beaucoup s’y attendaient. L’information de l’intérieur du pays, notamment, remonte donc difficilement, d’autant que l’église catholique qui prévoyait de déployer des milliers d’observateurs sur le terrain s’est vu refuser l’accréditation.

Pas de longues files d’attente comme cela s’était produit en 2016. Il faut dire qu’un climat de « résignation » a régné sur la campagne, selon plusieurs sources diplomatiques alors que l’opposition semble affaiblie et que deux des anciens candidats de 2016 considérés comme de sérieux opposants sont toujours en prison.

Ainsi, c’est le calme qui prévaut mais c’est la timidité devant les bureaux de vote.

Congo: Parfait Kolélas testé positif au coronavirus

Le principal opposant du président sortant Denis Sassou Nguesso a été contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville.

 

Guy-Brice Parfait Kolélas hospitalisé au Congo-Brazzaville, à la veille de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat. Selon son directeur de campagne, il a été diagnostiqué positif au Covid 19, vendredi 19 mars. Il est l’un des principaux adversaires du président Denis Sassou-Nguesso dans cette élection. Il pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

Guy-Brice Parfait Kolélas est apparu affaibli au cours de ses meetings de campagne cette semaine. Son entourage évoquait alors une crise de paludisme aigu.

Vendredi, il était même absent de son meeting de clôture, contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville. Et c’est donc là qu’il a été diagnostiqué vendredi après-midi au Covid-19 selon Cyr Mayanda son directeur de campagne.

Dans une vidéo qui circule ce soir sur les réseaux sociaux, et dont cette même source confirme à RFI l’authenticité, l’opposant apparaît sur son lit d’hôpital. Il est assisté d’un respirateur qu’il éloigne de sa bouche pour dire  quelques mots : « Je suis en difficulté, je me bats contre la mort… », dit-il, avant d’appeler les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, son directeur de campagne, a confié que le candidat pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

« Dans l’après-midi, pendant que nous étions en train de travailler, nous avons appris qu’un avion a quitté ou devrait quitter Paris aux alentours de 18h pour venir le chercher. Et si tout se passe bien, aux alentours de 11h-12h, il devrait gagner Paris pour des soins plus appropriés. » Christian Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas

Aucune confirmation ni réaction officielle des autorités congolaises pour le moment.

Congo-présidentielle 2021 : 2,5 millions d’électeurs doivent élire leur président

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour recevoir les quelques 2,5 millions d’électeurs dans le cadre de l’élection présidentielle.

 

Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, dimanche, au Congo-Brazzaville. L’indétrônable président sortant, Denis Sassou Nguesso, veut s’y faire réélire dès le premier tour face à six adversaires qui mettent déjà en cause la transparence du scrutin.

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville. Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés à voter pour l’un des sept candidats, dont le président sortant Denis Sassou Nguesso qui veut se faire réélire dès le premier tour.

« Un coup, K-O », ont annoncé les affiches de campagne du président-candidat, 77 ans dont 36 au pouvoir, tout à sa volonté de valider dès dimanche un nouveau mandat de cinq ans. L’ancien officier a déjà été réélu trois fois depuis 2002.

Au fil d’une campagne sans incident, il a déroulé ses deux priorités, la jeunesse et le développement de l’agriculture, pour rompre avec l’économie de la rente pétrolière et la dépendance aux importations.