Congo : la Croix rouge réaffirme sa collaboration avec les pouvoirs publics

Le président de la Croix-Rouge congolaise, Christian Sédar Ndinga, a réitéré le 8 mai son engagement à œuvrer au côté des pouvoirs publics.

 

C’était lors de la célébration de la Journée internationale de la Croix-Rouge congolaise et du Croissant-Rouge sur le thème « Ensemble, nous sommes inarrêtables ».

Christian Sédar Ndinga a rappelé dans son allocution l’historique du mouvement, l’élan de solidarité des volontaires ainsi que leur capacité d’intervention sur le terrain au quotidien.

« Au-delà de la dimension festive, émotionnelle de cette célébration, il y a toujours une activité réflective à mi-chemin entre l’état des lieux et la prospective qui permet de revisiter la qualité de l’engagement humanitaire afin de permettre d’évaluer les points forts et faibles du mouvement », a-t-il déclaré.

Il a signifié que la Croix-Rouge congolaise organisera plusieurs activités dans le cadre de son programme dénommé « Semaine humanitaire ». Parmi celles-ci figurent les travaux d’hygiène et d’assainissement des lieux publics, les campagnes de collectes de don de sang, les activités sportives, la présentation des troupes théâtrales.

Le chef de la délégation par intérim de la Croix-Rouge française au Congo, Maazou Boukary, a souligné pour sa part l’implication du mouvement auprès des sociétés nationales sœurs par un partenariat opérationnel visant à développer leur potentiel par des actions internationales décentralisées illustrant l’engagement de son réseau national.

« Nous sommes inarrêtables dans notre engagement et notre capacité d’agir. La célébration de cette journée nous rappelle que nous faisons tous partie du plus grand réseau humanitaire mondial. Œuvrons pour prévenir et alléger les souffrances dans autres », a-t-il dit.

Le chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge, Marie-Bonheur Bahande, a assuré le mouvement de son soutien multiforme.

Congo : 39 000 retraités réclament des arriérés de pensions

À l’appel de leur Syndicat ces pensionnaires ont lancé ce lundi 10 mai 2021, un sit-in devant la primature même si celle-ci n’a pas plus de locataire.

 

À l’appel de leur Syndicat au moins 39 000 pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) lancent ce lundi 10 mai 2021 un sit-in illimité devant la primature, même si celle-ci n’a pas plus de locataire puisque le Congo attend la nomination d’un nouveau Premier ministre depuis une semaine. Ces pensionnés demandent le paiement de plus de 33 mois cumulés d’arriérés de pensions. Nombreux vivent une situation sociale difficile.

Tête rasée, une montre sur le bras droit, son pantalon jeans négligemment enfilé, Raymond Kihoulou, un ancien employé de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) est arrivé visiblement en colère à la réunion qui a décidé de l’organisation du sit-in des retraités. Ils disent avoir épuisé toutes les voies pour obtenir le paiement de leurs arriérés de pension.

Quelques jours avant cette réunion, Raymond Kihoulou a simplement demandé aux agents des compagnies d’eau et d’électricité qui lui brandissaient des factures de repasser plus tard. « Nous traversons une situation très difficile. C’est très difficile d’autant plus que je suis incapable de faire face aux factures d’eau et d’électricité. De temps en temps nous faisons appel à l’aide des pays amis parce que les pensions sont payées en dents de scie. Nous avons touché notre pension en décembre. Ça fait plus de quatre mois. C’est difficile de vivre sans pension », clame ce retraité impayé depuis des mois.

Cet homme a travaillé pendant plus de 30 ans. Il ne comprend vraiment pas pourquoi il ne perçoit pas sa pension : « Je ne vois pas la raison parce que l’argent est retiré à la source. Dès qu’on paie les fonctionnaires, il faut automatiquement penser aux retraités. Je crois que c’est un fait exprès, un manque de volonté, une mauvaise gouvernance. »

Raymond Kihoulou et ses collègues retraités pensent qu’ils sont victimes d’un « détournement d’argent des allocations ». Ils ne comprennent surtout pas la précarité dans laquelle ils vivent après une période électorale où l’argent a coulé à flot, notamment pendant la campagne.

Congo : qui de Alain-Giresse et Paul Put sera retenu comme sélectionneur des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a annoncé que les deux hommes ont passé leur audition en vue de devenir le prochain sélectionneur.

 

Alain-Giresse et Paul Put sont les deux retenus de la liste des candidats postulant pour le poste de sélectionneur des Diables rouges en République du Congo. La Fécofoot samedi 08 mai que les deux hommes avaient passé leur audition.

«Ces deux entraineurs font partie de la short-list de la commission. Ils avaient été retenus pour leurs compétences ainsi que leur connaissance du football africain et bien évidement leurs qualifications. A l’issue de ces entretiens, la commission devrait se prononcer sur le nom de l’entraîneur qui dirigera l’équipe nationale congolaise pour les prochaines échéances», a écrit l’instance dans un communiqué.

Il faut dire que les deux hommes sont effectivement des grands habitués du football africain puisque Giresse a dirigé successivement le Gabon, le Mali (deux fois), le Sénégal et la Tunisie qu’il a menée en demi-finales de la CAN 2019. Après ses passages en Gambie, au Burkina Faso et au Kenya, Put avait quant à lui conduit la Guinée jusqu’en 8es de finale de la compétition, où elle avait été étrillée par le futur vainqueur algérien (0-3). L’aventure s’était très mal terminée ensuite puisque le technicien avait été accusé de «corruption» et interdit d’exercer à vie en Guinée.

Les Diables Rouges qui n’ont pas pu se qualifier pour la CAN 2021 devront affronter le Sénégal, la Namibie et le Togo dans leur groupe éliminatoire au Mondial 2022.

Congo-coronavirus : la situation épidémiologique reste sous contrôle

C’est ce qi ressort du communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

 

Au Congo, la situation épidémiologique demeure maîtrisée. Le nombre des contaminations et le taux de positivité ont nettement baissé à Brazzaville. Ils se sont par contre accrus à Pointe-Noire, qui devient désormais l’épicentre de l’épidémie de la Covid-19 dans notre pays, selon le communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, présidée mardi, par visioconférence, par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

La maladie a moins circulé au mois d’avril dernier par rapport à mars 2021. Cependant, le nombre de décès des suites de la Covid-19, faible en valeur absolue, a augmenté en avril.

Il faut noter que Brazzaville, longtemps épicentre de l’épidémie de Covid-19, voit les contaminations et le taux de positivité baisser significativement d’un mois à un autre. Le nombre de nouveaux cas est ainsi passé de 520 au mois de mars à 361 au mois d’avril 2021.

Le taux de positivité en avril est autour de 3% contre 5% en mars. Le nombre de personnes hospitalisées à Brazzaville est passé de 48 en mars à 18 au 28 avril 2021. Les patients suivis à domicile sont 141 contre 240 en mars. La maladie reflue nettement à Brazzaville.

Dans le même temps, l’épidémie progresse à Pointe-Noire. Le nombre de personnes contaminées à Pointe-Noire a été multiplié par quatre (4), en passant de 112 à 424 de février à mars 2021.

Du 1er au 28 avril 2021, on y a enregistré 527 nouvelles contaminations, soit 100 de plus qu’en mars. Le taux de positivité à Pointe-Noire reste autour de 10%.

Depuis deux mois, Pointe-Noire est devenue l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays.

Il convient aussi de noter qu’en testant un peu plus dans la Sangha (220 personnes) et dans la Likouala (151 personnes), pendant la dernière semaine du mois d’avril, on a enregistré 29 cas positifs dans la Likouala (soit un taux de positivité de 19%) et 6 cas positifs dans la Sangha (2,7% de taux de positivité).

Le 30 avril dernier, 41.379 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V ont été administrées pour le compte de la première dose. 11.700 l’ont été au titre de la seconde dose. Notre pays compte donc à ce jour 11.700 personnes vaccinées.

La vaccination a démarré à Pointe-Noire le lundi 19 avril 2021. A ce jour, cinq (5) centres de vaccination y sont en fonctionnement. A Brazzaville, quatre (4) nouveaux centres de vaccination (Madibou, Mfilou, Moukondo et OMS Afrique) se sont ajoutés aux onze (11) centres existants.

Les opérations de vaccination s’étendent désormais à Owando et à Makoua dont les centres ont ouvert respectivement le 26 et le 30 avril 2021.342 personnes au total ont reçu la première dose de vaccin dans ces deux nouveaux centres.

Les opérations de vaccination se déroulent donc de façon permanente à Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo, Owando et Makoua.

Au regard de la situation ainsi décrite, la Coordination Nationale invite les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour assurer la continuité et la pérennité de la campagne nationale de vaccination.

Congo : Clément Mouamba remet sa démission

Le Premier ministre congolais a officiellement présenté sa lettre de démission et celle de son équipe au président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Clément Mouamba vient de démissionner de son poste de Premier ministre en République du Congo. Une démission qui entraîne celle de toute l’équipe gouvernementale. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du directeur du cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba.

«  La démission a été acceptée par le président de la République qui a adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres pour le travail accompli durant les cinq années de collaboration, de 2016 à 2021 » précise le communiqué.

La démission de Clément Mouamba ouvre la voie à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale après la prestation de serment de Denis Sassou N’Guesso le 16 avril 2021.

Congo-coronavirus : l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

C’est une décision émane du Conseil des ministres qui s’est tenu mardi 04 mai, présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

 

Le gouvernement congolais vient une fois de plus de prorogé l’état d’urgence sanitaire de 20 jours. Cette énième prorogation entre en vigueur à partir de ce mercredi 05 mai 2021. C’est une décision qui émane du Conseil des ministres, qui s’est tenu le 04 mai dernier par visioconférence.

Rappelons que comme pour les précédentes prorogations, après avis du comité d’experts et au terme de l’évaluation des mesures prises par le gouvernement, le gouvernement a jugé nécessaire de reconduire une fois de plus l’essentiel des mesures édictées dans le cadre de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Face à la progression de la pandémie, le gouvernement congolais a rappelé que le recours au mécanisme constitutionnel relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire a été mis en œuvre à dix-neuf reprises.

Coopération : la Turquie et le Congo vont signer de nouveaux accords économiques

La troisième session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique entre les deux pays s’est ouverte en mode virtuel le 3 mai 2021.

 

Le Congo et la Turquie veulent accroître leurs échanges commerciaux. Les experts des deux pays planchent sur dix nouveaux projets d’accords essentiellement économiques.

La Turquie est devenue en l’espace de deux décennies l’un des principaux partenaires bilatéraux de la République du Congo. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est passé de 4 millions de dollars, en 2000, à plus de 70 millions de dollars en 2020.

Le secteur de la construction est le véritable fer de lance de cette coopération turco-congolaise, puisque les sociétés turques ont investi environ 595 millions de dollars, soit 323,6 milliards FCFA ces dernières années dans les projets de construction. La Turquie intervient également dans l’énergie, les mines, les transports, l’agriculture et l’élevage, l’urbanisme et la formation des cadres congolais.

Selon le secrétaire général adjoint des Affaires étrangères, Jacques Jean Luc Nyanga, les avancées observées dans le cadre de cette coopération ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. C’est ainsi qu’au cours de la troisième session, les deux parties vont passer en revue leurs relations bilatérales, faire progresser le secteur de la construction et essayer d’améliorer le cadre juridique de la coopération pour avancer sur de nouvelles bases.

« La commission mixte est l’un des mécanismes de coopération par excellence qui permettent à nos pays d’examiner leurs actions communes dans les divers domaines de coopération (…) Les réalisations actuelles ne sont pas à la hauteur de nos ambitions, même si des avancées ont été enregistrées dans certains secteurs tels que les transports, la construction des infrastructures, le commerce, la formation des ressources humaines », a souligné Jacques Jean Luc Nyanga.

Il fait également savoir qu’une dizaine de projets d’accords était en phase de préparation lors de cette commission mixte, notamment dans le domaine la pêche et l’aquaculture, de l’appui aux Petites et moyennes entreprises, de l’enseignement supérieur et de la santé. Les conclusions du segment d’experts seront présentées à la réunion des ministres des deux pays prévue le 5 mai prochain.

Après la deuxième session de la commission qui s’est tenue en 2015 à Ankara (Turquie), la coopération turco-congolaise était au point mort à cause de nombreux reports de la rencontre formelle. Les diplomates attribuent ces retards aux difficultés de calendrier et l’avènement de la pandémie à coronavirus.

Congo : Yolande Motse Akanati sacrée « Reine africaine du luxe »

La styliste, modéliste et parfumeuse congolaise, a été désignée « Reine africaine du luxe » le 15 avril par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo.

 

La congolaise Yolande Motse Akanati a reçu la distinction de « Reine africaine du luxe ». Une distinction qu’elle a reçu le 15 avril dernier par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo. Cette distinction est une récompense à son parcours et son talent.

Ses  créations sont composées de vêtements mixtes, des bijoux colorés, en passant par une marque de parfumerie. Yolande Motse Akanati a cette particularité de proposer au public des articles qui respectent non seulement l’environnement, mais qui prônent l’identité et la valeur de l’Afrique en général et du Congo, en particulier. Designé de façon originale et chic, le raphia arrive en tête des tissus utilisés par la créatrice congolaise.

Qui est Yolande Motse Akanati ?

Née à Brazzaville et élevée en France pendant son adolescence, la créatrice congolaise, également peintre, s’est fait un nom sur la scène artistique de son pays natal, au début des années 1980. Dans son parcours, elle a participé à des événements internationaux de mode et a fait asseoir, peu à peu, une belle réputation pour la qualité de ses produits, alliant tradition et modernité. Un savoir-faire puisé non seulement sur le continent, mais également grâce au parrainage par des grands noms de la mode comme l’Espagnol Paco Rabanne et le regretté costumier américain Donald Cardwell.

En 2010, l’artiste congolaise met en place Motse Akanati Créations Boutique à Brazzaville. Dans la vision de partager son expérience avec la jeune génération, l’artiste lance en 2013 un institut de mode dans la capitale, permettant de livrer des cours de couture à la carte, design de mode, fabrication de bijoux et modelage. Pour la VMB, ses œuvres et sa renommée sur le plan national et international lui valent en partie cette reconnaissance. « C’est pour nous une manière de célébrer le parcours plus qu’élogieux de cette grande dame d’Afrique », a confié Eric Amétsipé, président de la VMB.

En paralèlle, ce titre vient une fois de plus conforter l’implication de la gent féminine à réaliser de grandes choses et à être en mesure d’influencer de grandes foules. Actuellement, Yolande Motse Akanati partage sa vie entre la France et la République du Congo, en investissant son temps dans les affaires et sa famille.

Créée en 2017 à Lomé, au Togo, la Vallée des Métiers de Beauté (VMB) est une résultante du Forum international Afrique et beauté (FIAB). Son objectif est de mettre en place des groupements devant permettre à l’Afrique de développer son propre cosmétique, valoriser les plantes et développer une approche multifactorielle sur la conception de produits cosmétologiques.

Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Climat : Arlette Soudan-Nonault plaide en faveur du bassin du Congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo a pris une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat organisé par les Etats-Unis.

 

Les États-Unis d’Amérique ont organisé, les 21 et 22 avril, une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat. L’intervention de la représentante de la République du Congo, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la CCBC, au cours de ces assises présidées par le secrétaire d’État américain en charge de l’Environnement, John Kerry, a été essentiellement marquée par une plaidoirie en faveur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Dans son adresse, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué que selon les Nations unies, les pays en développement ne produisent que 1% des gaz à effet de serre mondiaux mais en sont les premières victimes directes. La vie de cent-vingt millions de personnes en situation d’extrême pauvreté est à la merci des calamités climatiques, a-t-elle déploré. Elle a pris le cas de la République du Congo, pour laquelle en 2019, 170 000 personnes ont été frappées par les inondations. Elles ont tout perdu. En 2020 les chiffres ont été encore plus critiques. « Les faits sont durs, les faits sont injustes mais ils incarnent notre réalité », a-t-elle déclaré.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé à John Kerry, qu’en 2016, à Marrakech, il était avec eux lors du sommet des chefs d’État africains, lorsque le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, sur proposition de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc, a relevé le défi du troisième millénaire en portant le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

C’est ainsi que seize chefs d’État, soudés par la volonté de prendre leur destin en main, ont décidé de créer le premier mécanisme de financement africain pour l’Afrique en vue d’assurer la préservation du second poumon écologique durable de l’Afrique centrale. « Pour mémoire, nos tourbières représentent avec 30 milliards de tonnes carbone un puit de carbone équivalent à 15  et à 20 ans des émissions des Etats-Unis et à trois années des émissions totales de la planète, selon le GIEC », a rappelé la coordonnatrice technique de la CCBC,

Un portefeuille d’investissement de dix milliards de dollars pour les dix prochaines années a été élaboré par les meilleurs experts internationaux, en liaison étroite avec les pays du bassin du Congo. « Energie, eaux, assainissement, déchets, transports, ces investissements sont une feuille de route pour la mise en œuvre de nos contributions nationales déterminées et le respect de nos engagements pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris », dit-elle. Une gouvernance a été approuvée à l’unanimité décidant de confier la gestion des fonds à un partenaire de confiance, une banque de développement pour en assurer une gestion conforme aux standards fiduciaires internationaux.

Congo : Joachim Christ Mabouna reçoit le prix spécial grand producteur

Le prix lui a été décerné par l’émission Studio 210 trophée panafricain de l’excellence de Télé Congo qu’anime Ed Chevry Diazz.

 

« Le prix remis à Joachim Christ Mabouna est un prix spécial grand producteur pour ce qu’il fait particulièrement pour les deux rives du fleuve Congo bien qu’il soit de la diaspora. Nous avons voulu reconnaître son mérite. Studio 210 a cette particularité de mettre en lumière les talents, les créateurs, les génies qui ne sont pas toujours connus », a expliqué Ed Chevry Diazz.

Le récipiendaire s’est réjoui de ce prix en ces termes : « Le Congo vient de nous encourager et cela nous fortifie à redonner davantage et à travailler encore plus durement pour que le Congo et l’Afrique entière nous reconnaissent ».

« Je la connais aujourd’hui en surface, je ne savais pas que Studio 210 décernait des prix depuis quelques années. Ils ne sont pas à leur coup d’essai, ce sont des expérimentés. Dieu seul sait qu’au travers des contacts que nous avons, nous allons soutenir cette structure pour qu’elle soit pérenne et continue à décerner des prix aux jeunes talents que nous sommes », a indiqué Joachim Christ Mabouna.

En effet, venu spécialement pour ce prix et les reconnaissances au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), l’heureux récipiendaire s’est fait accompagner de l’artiste musicien ténor de son label, Poison Mobutu le roi du Zaïre. Cet artiste musicien d’une trentaine d’années, est une figure cotée en France. Joachim Christ Mabouna lui a consacré un documentaire intitulé « Arnaud 25/05 ». Il lui a produit la chanson « Nzoto » et prépare actuellement un grand projet dans lequel l’artiste a réalisé un enregistrement avec Werrason à Kinshasa, capitale de la RDC. Ils sont également en train de finaliser un album avec plusieurs featuring, le tout accompagné de quelques clips dont certains ont été réalisés à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Qui est Joachim Christ Mabouna ?

Passionné de musique, Joachim Christ Mabouna est détenteur d’un master 2 en commerce international de l’université de Poitiers en France. Il est le patron de CJM Production, label de musique qui a signé une centaine de titres avec une douzaine d’artistes dont les plus connus sont : Nzeté Oussama, Marvy M’Mila, Maalash et Frangos, Gaël Shinobi pour la République du Congo ; Poison Mobutu, Samarino, Popaul Amisi, pour la RDC. Ce dénicheur de talents vient d’engranger plusieurs reconnaissances au Cameroun, en RDC et chez lui-même au Congo-Brazzaville. Altruiste, il est aussi le fondateur de l’association « Le coup de pousse-pousse » qui aide les orphelins et les veuves à retrouver le sourire.

Signalons que la cinquième édition des Awards 2021 aura lieu en février 2022.

Congo : un deuil national en mémoire du président Idriss Déby

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a décrété la journée du vendredi 23 avril, journée de deuil national en hommage à Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier.

 

Vendredi 23 avril 2021, en République du Congo, c’est un jour pas comme les autres. A la demande du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, les drapeaux sont en berne sur l’ensemble du territoire national. Les congolais se joignent aux tchadiens pour rendre un dernier hommage au Président Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays.

A l’occasion des obsèques d’Idriss Déby ce vendredi, le chef d’Etat congolais a décrété ce jour, journée de deuil national en République congolaise. Bien qu’étant une journée de deuil national, ledit décret précise néanmoins que ce vendredi n’est pas une journée chômée.

Le décret signé par le chef de l’Etat congolais interdit aussi la tenue de toutes les manifestations publiques en République du Congo ce vendredi 23 avril 2021.

Une décision qui montre clairement les bons rapports d’amitiés qui lient le Tchad et le Congo

Congo : vers le renforcement des capacités du génie militaire

Le ministère de la Défense nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont signé un accord, le 19 avril à Brazzaville.

 

Lundi 19 avril à Brazzaville, un accord a été signé entre le ministère de la Défense nationale et le Pnud. L’accord vise le renforcement des capacités d’organisation et de gestion du génie ; l’appui à la passation des commandes publiques et l’assistance technique pour accompagner la montée en puissance des unités du génie.

« Nous sommes venus signer un accord de partenariat qui porte essentiellement sur le renforcement des capacités du génie militaire pour bien entendu le permettre de jouer son rôle de développement », a expliqué Maleye Diop, représentant résident du Pnud au Congo.

Maleye Diop a précisé que le ministère de la Défense nationale avait sollicité l’organisation onusienne pour accompagner cette volonté qui s’inscrit autour de trois axes prioritaires notamment la gouvernance, le renforcement du capital humain et le développement économique.

Signalons que cet accord a été signé du côté du gouvernement congolais par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, et du côté du Pnud par son représentant résident au Congo, Maleye Diop.

Congo : un plus de 47% d’hémophiles sont âgés de 15 ans

C’est un chiffre donné par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou à l’occasion de la journée internationale de l’hémophilie.

 

Comme chaque année, la République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée internationale de l’hémophilie, le 17 avril 2021. Cette année, le thème qui a été retenu était « S’adapter au changement : perdurer la prise en charge dans un nouveau monde ».

En République du Congo les  foyers de concentration de la maladie se trouvent à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie et les statistiques se présentent comme suite : Brazzaville 67,01%, Pointe-Noire 22,68%, Dolisie 8,25%. Ces statistiques ont du moins été présentées par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou, le 17 avril 2021.

Il faut dire que les personnes identifiées au niveau national sont dans la tranche d’âge de zéro à 15 ans, soit 47, 42%, quasiment la moitié des patients enregistrés entre 1995 et 2020.

« Les soins administrés à ces patients se sont améliorés grâce aux activités de renforcement des capacités du personnel de santé et par des dons de facteurs du Programme d’aide humanitaire de la Fédération mondiale de l’hémophilie ainsi que à la gratuité du traitement », a dit Jean Paul Léonard Ngoukoulou.

L’hémophilie peut être définie comme étant une maladie héréditaire de la coagulation qui se transmet via le chromosome X. L’anomalie héréditaire portée par le sujet du sexe féminin, poursuit-il, à travers le chromosome X se manifeste chez le garçon qui a une paire XY. En effet, la mère conductrice transmet l’anomalie mais ne l’exprime pas cliniquement, a-t-il ajouté.

Rappelant l’existence du traitement curatif et préventif, la gratuité du traitement prophylactique des enfants de zéro à cinq ans au centre, l’oratrice a émis le souhait d’une prise en charge complète afin de permettre aux patients de se faire contrôler, prévenir les complications et de bénéficier d’une éducation thérapeutique sur la maladie.

Congo : la France apporte son soutien aux PME

Un accord de financement a été signé la République du Congo et la France le 16 avril 2021, à la Case de Gaulle à Brazzaville.

 

En marge de la prestation de serment du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, suite à sa réélection, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a procédé, entre autres, à « la Case de Gaulle », au lancement officiel au Congo de la garantie « Choose Africa Resilience » accordée par le Groupe Proparco/Agence française de développement (AFD) à la Société générale-Congo afin de soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et TPE congolaises affectées par la crise économique.

Cette garantie « Choose Africa Resilience » couvrira l’octroi de prêts au Congo pour un montant de 1,6 milliard de FCFA (2,5M Euros). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement pris à Ouagadougou au Burkina Faso en 2017, par le président de la République française, Emmanuel Macron, afin d’accompagner la « révolution » de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Lancé en novembre 2020 en réponse à la crise, ce volet de résilience d’un milliard d’euros porte à 3,5 milliards d’euros l’initiative Choose Africa de soutien aux start-up, TPE et PME en Afrique.

Cette démonstration de solidarité témoigne tout l’engagement de long terme de la France à soutenir la marche vers le développement de la République du Congo et la diversification de son économie. « Nous avons avec le président de la République de France pris la décision il y a maintenant plusieurs années de mettre un dispositif d’accompagnement des PME africaines, parce que nous sommes convaincus que les PME sont au cœur du tissu économique essentiel aux économies en général et aux économies africaines en particulier. Ces PME avec cette crise sanitaire sont particulièrement impactées par les conséquences de la crise. Donc, nous devons particulièrement les aider. C’est la société générale ici au Congo pour le compte de l’AFD et Proparco pour le compte de l’État français qui accompagnent ces PME avec des prêts garantis par Proparco. Nous avons pris la décision à travers cette signature d’augmenter le volume de garantie pour permettre à la société générale de prêter de l’argent aux PME congolaises qui en ont besoin », a déclaré le ministre Franck Riester à la presse, à l’issue de la cérémonie.

Pour Franck Riester, c’est un soutien fort pour le tissu des PME africaines congolaises qui ont besoin suite à la crise sanitaire du soutien financier des partenaires comme la France. « C’est un geste de soutien à l’économie congolaise, comme nous soutenons l’État congolais à travers la signature que j’ai réalisée peu avant, qui vise à permettre de prolonger la décision qu’a prise l’État français dans le cadre du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette en 2020 jusqu’à fin juin 2021. Donc la France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans la crise sanitaire que nous traversons tous. »

Cette cérémonie s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre du Commerce, Alphonse Claude Nsilou ; de la ministre des PME, Yvonne Adelaïde Moungany ; du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Après la signature, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, a rencontré également les conseillers du Commerce extérieur de la France et l’ensemble des chefs d’entreprise français établis au Congo, afin d’évoquer avec eux, le climat des affaires et les perspectives du développement des relations économiques et commerciales entre la France et le Congo.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Congo : Amnesty international dénonce l’accroissement de la répression du gouvernement

C’est ce qui ressort du rapport publié organisation non gouvernementale internationale ce lundi 19 avril 2021, quelques jours après la prestation de serment de Sassou N’Guesso.

Amnesty International vient de publier son rapport dans lequel cette organisation dénonce l’intensification de la répression du gouvernement congolais.

Depuis 2014 et la chute du prix du pétrole, le pays connait de graves problèmes économiques. Et la crise du coronavirus n’a rien arrangé. Face à cette situation, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement de Denis Sassou-Nguesso, réélu pour un quatrième mandat le 21 mars dernier et qui vient de prêter serment. Et le pouvoir congolais tente de les faire taire, selon Amnesty International.

« La répression est multiforme. On est d’abord dans un pays où, de façon générale, la liberté d’expression, le droit de manifester, ne sont pas respectés…On a eu plusieurs cas de défenseurs des droits humains, tout récemment, avant l’élection présidentielle, qui ont été détenus arbitrairement et qui sont toujours aujourd’hui en prison.

On a eu des syndicalistes étudiants qui ont même été arrêtés en dehors du Congo, pour être ramenés au Congo, et qui auraient, selon toute vraisemblance, subi des tortures.

On a des journalistes, également, qui ont été mis à pied, après avoir posé certaines questions dérangeantes à des ministres concernant la gestion de la crise du Covid-19…

Donc c’est un ensemble de choses qui fait que, non seulement les Congolais se sont retrouvés dans une situation socioéconomique extrêmement compliquée, du fait de la crise, mais aussi du fait du manquement au droit international des autorités congolaises. Et ces mêmes autorités, non seulement n’ont pas forcément pu résoudre ces problèmes, mais ont, en plus, exercé une répression sur ceux qui exprimaient des critiques envers cette situation », explique Fabien Offner, porte-parole de l’ONG et chercheur sur l’Afrique centrale, joint par RFI.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment ce 16 avril

Le chef de l’Etat congolais sera investi en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

 

C’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre en République du Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso prêtera serment ce vendredi 16 avril 2021. Il entame son quatrième mandat qui devra durer 5 ans. Cet évènement se déroulera en présence de plusieurs Chefs d’Etats africains qui pour certains sont arrivés à Brazzaville depuis quelques jours et des représentants des organisations internationales.

C’est ce vendredi au Palais des Congrès, que la cérémonie d’investiture du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans se déroulera. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

Le président Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix, selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki.

Il est important de noter que le taux de participation à la présidentielle en République du Congo était de 67,55 pour cent.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : des chefs d’Etats déjà à Brazzaville

Les présidents du Sénégal, Macky Sall, Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum sont arrivés au Congo.

 

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall s’est rendu à Brazzaville pour assister à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou-Nguesso prévue vendredi 16 avril 2021. En provenance de la capitale Belge, après ses différentes consultations et échanges dans le cadre des coopérations bilatérales et multilatérales, est arrivé mercredi 14 avril à  Brazzaville. En effet, dans la capitale congolaise, le chef de l’État sénégalais fait partie des invités d’honneur de la cérémonie d’investiture de Denis Sassou N’Guesso, fraîchement réélu avec 88, 57% des voix.

À son arrivée, le président Macky Sall a été accueilli par son homologue âgé de 77 ans. Les deux hommes ont eu un entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville à l’issue duquel, le président réélu accompagnera son hôte jusqu’à son lieu de résidence.

Comme lui, Les présidents Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum séjourne à Brazzaville dans le cadre de l’investiture de Denis Sassou N’Guesso.

Congo : la loi sur le volontariat vient d’être promulguée

Placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, elle vise entre autres à promouvoir le volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso vient de promulguer la loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo. L’objectif de cette loi est la promotion du volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne et la valorisation des compétences de toutes les couches sociales, en vue du développement, de l’intégration nationale et de la cohésion sociale ; développer un dispositif fonctionnel et inclusif de promotion et de gestion du volontariat national et, enfin, promouvoir l’autonomisation des jeunes et l’accélération du développement par le volontariat, afin de tirer pleinement profit du dividende démographique au Congo.

A ce titre, il est chargé notamment de mettre un dispositif fonctionnel de coordination et de gestion du volontariat au Congo ; créer un environnement favorable à la promotion, à la valorisation et à la reconnaissance du volontariat au Congo ; explorer les partenaires avec d’autres programmes et projets gouvernementaux dans les domaines d’action de sa mission et assurer le suivi des volontaires tout au long de leur période d’engagement, en assurant leur gestion de façon à atteindre les objectifs de développement visés par le gouvernement.

En définitive, sont concernés par cette loi, les jeunes âgés de 18 à 35 ans, avec ou sans qualification professionnelle, à l’attente ou à la recherche d’un engagement dans une activité de développement ou d’intérêt général.

Congo : Brazzaville voudrait abriter les prochaines assemblées annuelles de la BAD

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), évaluent les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures et autres.

 

La capitale congolaise Brazzaville désire accueillir les prochaines assemblées annuelles de la BAD. Des experts de cette institution financière ont commencé, mercredi 14 avril 2021, une mission technique pour évaluer les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures de conférence, d’hébergement, de technologies de communication, de santé, de transports et logistique.

À la tête d’une forte délégation de la mission d’évaluation des facilités infrastructurelles, André Basse, chef du protocole de la BAD, a été reçu le mercredi 14 avril par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba. Les échanges ont, sans surprise, tourné autour de la capacité de la ville capitale d’accueillir les futures assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine.

« Nous avons eu un bon entretien avec le maire ; c’est dans le cadre d’une mission d’évaluation en vue de l’organisation des assemblées annuelles de la BAD pour le cycle 2022- 2026. Comme vous le savez, la République du Congo a manifesté l’intérêt d’accueillir la BAD, pour le cycle qui commence en 2022 et qui va se terminer en 2026 », a laissé entendre le chef du protocole de la BAD, André Basse.

La capitale congolaise est, en effet, habituée à abriter des rencontres panafricaines et internationales. Pour l’instant, la mission se réserve de tout commentaire à ce propos. Elle continue de travailler avec les autorités congolaises, avec des descentes sur le terrain, avant de dévoiler le contenu de son évaluation. « L’enjeu c’est de rendre compte des évaluations sur le terrain, en vue de permettre la prise de décisions par le conseil de gouverneurs de la BAD au mois de juin prochain », a indiqué André Basse.

Il faut rappeler que la BAD fait partie des principaux partenaires au développement de la République du Congo. Son portefeuille d’interventions étant estimé à 263,2 millions de dollars, soit environ cent cinquante-cinq milliards de FCFA. Par exemple, c’est la BAD qui a financé à hauteur de 232,6 milliards FCFA la construction de la route d’intégration Ketta-Djoum, reliant le Congo et le Cameroun, et devrait financer le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles pour un montant de 87 millions d’euros, soit plus de 57 milliards FCFA. Ce projet agricole est destiné à la diversification de l’économique locale.

Lors de la revue du portefeuille de l’institution en faveur du pays, en avril 2019, les deux parties ont noté une contreperformance du décaissement des financements. Elles se sont engagées, depuis cet exercice, à trouver la meilleure formule afin de réduire la lenteur des avis de la banque, la préparation et l’évaluation des documents…

Congo : les albinos demandent au gouvernement la création des cliniques spécialisées

Ils ont exprimé ce vœu à la clôture d’une campagne sur le traitement du cancer de la peau et des taches noires organisée par l’Association Johny Chancel pour les albinos.

 

Les albinos congolais que le gouvernement congolais mette en place des structures sanitaires spécialisées dans le traitement des pathologies comme le cancer et les taches noirs de la peau. Ils ont lancé cet appel le 10 avril à la clôture d’une campagne sur le traitement des cancers de la peau et des taches noires. C’était une initiative de l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA). Pour eux, la création de ces centres spécialisés va réduire le coût des déplacements des parents des enfants albinos vers Brazzaville et mettre fin aux discriminations dont ils sont très souvent victimes.

Au cours de cette campagne qui a duré trois mois, 376 patients ont été traités du cancer de la peau et des taches noires. Les interventions chirurgicales ont été réalisées par les médecins étrangers. Il faut tout de même relever que le département de Pointe-Noire a présenté plus d’enfants albinos par rapport à d’autres départements. Les patients ont bénéficié également des crèmes de peau, des lunettes de protection contre les rayons ultra-violets du soleil.

Congo : le baccalauréat technique se déroulera désormais en un tour

C’est la note que vient de signer la ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’emploi.

 

C’est officiel, le baccalauréat technique se déroulera désormais en un seul tour en République du Congo. Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes vient de signer une note de service portant cette réforme de cet examen.

Les épreuves écrites, pratiques ainsi que l’éducation physique et sportive du baccalauréat (Bac) technique se passeront en un tour unique.  La note décrit en annexe avec précision le type de baccalauréat, les différentes matières par série et spécialité, affectées à leurs coefficients.

Cette décision du ministère fait suite à la mise en application de l’une des recommandations de la vingt-troisième session ordinaire du conseil national de l’Enseignement technique, professionnel et de la Formation qualifiante.

Congo : 53% de jeunes déscolarisés

C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes.

 

En République du Congo, 53% de jeunes âgés de 15 à 29 ans sont déscolarisés. C’est une affirmation du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes. Il l’a indiqué le 09 avril dernier au Sénat. Il note aussi ces déscolarisés sont des « jeunes vulnérables » n’ayant pas une formation adéquate pour avoir un métier et un revenu.

Pour le ministre, cette vulnérabilité doit être prise en compte à deux niveaux. Le premier, c’est d’abord le taux de déscolarisation de ces jeunes. « L’enquête que nous avions réalisée en 2015 et 2016 chiffre le nombre de ces jeunes à 1 million 600 et lorsque vous avez 53% de ces jeunes qui sont déscolarisés, il faut les amener à devenir employables », a-t-il déclaré.

Le second niveau est puisé du fichier « Lisungi » qui a établi la vulnérabilité par rapport au ménage et dans le cadre de la sélection de ces jeunes, a-t-il renchéri.

Une information qui a été donnée au moment où le Sénat a votait la loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel du Projet de développement des compétences pour l’employabilité(PDCE) conclu entre la République du Congo et l’Association internationale de développement.

Ce projet a pour objet principal de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines et périurbaines de Brazzaville et de Pointe-Noire, pour d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.

Congo : la loi sur la préservation de la dignité des handicapés sur la table des députés

Ce projet de loi sur la préservation de la dignité des handicapés est compté parmi les quatorze affaires votées à la 11ème session ordinaire de l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa onzième session ordinaire du 1er février au 10 avril 2021. Quatorze affaires en cours parmi lesquelles la loi la loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Ladite loi vise à la promotion, la protection des droits et la préservation de la dignité des personnes vivant avec handicap en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains et de toutes leurs libertés fondamentales sur un pied d’égalité avec les personnes valides. Elle incite aussi les Etats de l’Union africaine à prendre les mesures appropriées et efficaces en faveur des personnes vivant avec handicap comme la mise en place des mesures législatives, administratives, constitutionnelles et budgétaires sur le handicap.

La loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique garantit, par ailleurs, l’accès au programme de protection sociale sur la base de l’égalité avec les autres ; la collecte, l’analyse, la conservation et la diffusion systématique des statistiques des données nationales relatives au handicap en vue de faciliter leur protection et la promotion de leurs droits.

Congo : le laboratoire de physique nucléaire et d’applications est à 80% de réalisation

Celui-ci va notamment assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer.

 

La République du Congo aura bientôt son laboratoire de physique nucléaire et d’applications. Les travaux sont déjà réalisés à  80%, il ne manque plus que 20% de la fin. Ce laboratoire est  implanté à la cité scientifique de Brazzaville. Il aura pour rôle d’assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer, fluviaux et importés afin d’assurer la fiabilité des produits consommés par la population.

Le premier de physique nucléaire et d’applications facilitera le contrôle qualité des produits, la surveillance de la pollution environnementale et le second a pour vocation de servir d’hébergement d’une base de données de l’ADN utilisable principalement pour la sécurité grâce à l’utilisation des techniques de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Le 9 avril, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, s’y est rendu pour mettre à disposition les équipements qui feront fonctionner les laboratoires. Il s’agit notamment du spectromètre gamma qui permet de mesurer le taux de radioactivité, le spectromètre d’attraction atomique, le spectromètre de masse ayant pour rôle de mesurer les métaux lourds des échantillons environnementaux. Le matériel a été acquis grâce à l’accord conclu entre le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Ce laboratoire n’est pas une centrale nucléaire mais plutôt un laboratoire de recherche se basant sur les techniques de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a précisé le Dr Guy Blanchard Dallou, chef dudit laboratoire.

Ce laboratoire dont les travaux sont réalisés à 60% permet d’établir un pont entre le milieu académique et le milieu industriel avec la collaboration de l’Unesco à travers le laboratoire du Centre international de physique théorique, avec l’Organisation des femmes et sciences pour les pays en développement et l’AIEA qui apporteront du matériel de pointe.

Congo : la FAO réaffirme son appui dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole

L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.

« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national.  Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.

L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.

Congo : une dizaine ONG s’indignent de la détention d’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui

Ces deux activistes des droits de l’homme ont été présentés devant le tribunal de grande instance de Brazzaville mardi 06 avril 2021.

 

Une dizaine d’organisations de défense des droits de l’homme s’indignent, dans un communiqué publié jeudi 8 avril, de l’inculpation du docteur Alexandre Ibacka Dzabana de la Plateforme des ONG des droits de l’homme et de la démocratie et de Christ Dongui du Mouvement citoyen Ras le bol.

Présentés mardi devant le tribunal de grande instance de Brazzaville, Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui ont été placés sous mandat de dépôt pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Cela fait plusieurs semaines qu’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui, se trouvaient en détention provisoire.

Trésor Nzila, le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, rappelle que cela fait maintenant un certain temps que les deux hommes sont détenus sans aucun contact avec l’extérieur. « Le dossier a été transmis au niveau de la justice il y a à peine deux jours. Je rappelle que le docteur Alexandre Ibacka Dzabana a été arrêté le 11 mars et Christ Dongui le 25 mars, donc ils sont restés complètement coupés de l’extérieur, privés de tout contact, y compris avec leurs avocats. Et c’est le 6 qu’ils ont été transférés au niveau de la justice. »

Trésor Nzila estime par ailleurs que ces détentions sont arbitraires. « Il n’y a aucun élément solide et substantielle qui appuie le motif d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Nous demandons aux autorités de libérer les deux activistes et de mettre fin à cette pratique d’intimidation à l’endroit des acteurs de la société civile. Et que les autorités de Brazzaville au contraire garantissent la jouissance complète des libertés en République du Congo. »

Congo-pêche industrielle : la production du poisson en baisse

Les experts attribuent cette diminution à la rareté de la ressource et à des restrictions administratives.

 

La République du Congo enregistre une baisse de production de poissons. Celle-ci a chuté de -23%, tandis que la pêche aux crevettes connaît une forte hausse de l’activité (106,3%). Cette information ressort de la récente revue de la conjoncture économique sur l’environnement national de l’Institut national de la statistique (INS). L’INS a observé l’évolution de la production des ressources halieutiques, notamment de la réduction de la production en volume du poisson, principal produit de la pêche industrielle.

« Au quatrième trimestre 2020, l’activité dans les industries de la pêche a enregistré une forte hausse de la production des crevettes respectivement de 76,2% et de 106,3%, en variations trimestrielle et annuelle. Cependant, on note une diminution de la production de poissons, tant en glissement annuel (-23,4%) que trimestriel (-19,0%) », peut-on lire dans la note des enquêteurs.

Selon la même source ces tendances baissières résultent, du manque de poissons et des mesures administratives suite à la nouvelle réglementation du secteur de la pêche. Il faut rappeler que la République du Congo a amorcé depuis 2018 la réforme des activités de la mer, en vue de moderniser et mieux encadrer le secteur de la pêche.

Le pays reconnaît désormais quatre types d’activités : la pêche scientifique, la pêche récréative, la pêche artisanale et la pêche industrielle. Une réforme avec le choix de l’approche écosystémique de la pêche que le directeur général de la Pêche et de l’aquaculture, Benoît Claude Atsango, qualifiait d’une avancée en matière de gestion et de conservation des ressources halieutiques.

Contrairement à la pratique ancienne qui ne prenait pas en compte les aspects tels que la destruction des habitats, la pollution, l’aménagement des zones côtières…, la nouvelle approche écosystémique tente d’y remédier, en incluant la question environnementale. Les activités de la pêche ne peuvent plus être considérées isolément mais plutôt, selon Benoît Claude Atsango, dans un ensemble qui tient compte des interactions qu’elles entretiennent avec l’environnement et les autres activités humaines.