Congo-Bac de l’Enseignement général : début des épreuves ce mardi

Pour cette session de juillet 2021, 93.097 candidats seront répartis dans les 246 centres d’examen à travers tout le pays.

 

Les candidats au Baccalauréat (Bac) de l’Enseignement général affrontent les épreuves dès ce mardi 13 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire. Pour cette année, répartis dans 246 centres d’examen à travers tout le pays, 93.097 candidats affronteront les épreuves du Bac. Rappelons que cet examen donne accès à l’enseignement supérieur.

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, compte plus de centres et de candidats, selon la direction générale des examens.

Comme chaque année, les élèves composeront en français, langues étrangères (russe, chinois … ), philosophie, histoire géographie pour la série A, tandis les séries scientifiques seront face aux épreuves de mathématiques, physique-chimie, biologie…

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.

Congo : un homme décède en sortant d’un hélicoptère

Cet enseignant affecté comme membre du jury du baccalauréat est décédé dimanche, après avoir sauté d’un hélicoptère des Forces Armées congolaises.

 

Un peu plus d’une quinzaine de minutes après le décollage de l’aéroport de Maya-Maya, les pilotes auraient constaté un problème technique sur l’appareil, alors qu’ils survolaient la zone de Maloukou au nord de Brazzaville.

Sentant que les commandes de l’appareil ne répondaient plus, les pilotes ont demandé aux passagers de garder leur calme et qu’ils allaient tout faire pour qu’ils s’en sortent tous, sans le moindre dommage.

Pendant que les pilotes amorçaient la procédure atterrissage d’urgence, tentant de stabiliser l’hélicoptère qui partait en vrille, les passagers à l’arrière, tous des hommes, membres du jury du baccalauréat général, pour la partie septentrionale du pays, sur l’axe Ngabé, Makotipoko et Mossaka, se sont mis en prière.

Malgré les efforts du pilote, l’appareil chutait de tout son poids allait s’écraser au sol, l’enseignant décédé, professeur d’éducation physique et sportive, du nom de Ghislain Kikongo, a paniqué, puis sauté dans le vide, alors que les pilotes l’avaient formellement interdit quelques secondes auparavant.

Quelques instants après dans une ultime manœuvre, les pilotes réussissaient à poser acrobatiquement l’hélicoptère, quasiment sans dommage pour l’appareil que pour ses occupants qui s’en sont tirés avec quelques ecchymoses pour certains, les autres étant quasiment indemnes.

Le cadavre de l’unique passager qui avait préféré s’échapper de l’appareil en détresse, gisait dans la broussaille.

Congo-tronçon ferroviaire : plus de 600 milliards de FCFA investis pour les travaux

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

 

Le groupe congolais SAPRO Mayoko et Thelo DB Proprietary Limited, basée en Afrique du Sud, ont signé vendredi à Brazzaville un accord de plus de 600 milliards de FCFA pour la construction d’un tronçon ferroviaire de 412 km pour l’évacuation du fer dans le sud-ouest du Congo.

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

Les deux PDG se sont félicités de la signature de cet accord qui va « booster » les activités de Sapro Mayoko qui exploite le gisement de fer de Mayoko dans le sud-ouest du Congo.

Outre la construction du nouveau tronçon ferroviaire de 412 km partant de Mayoko au futur port minéralier de Pointe-Noire, une partie de ce financement servira à la réhabilitation de l’ancien tronçon ferroviaire de 182 km de Mayoko au Port autonome de Pointe-Noire (PAPN).

Du fait de nombreux déraillements, cet ancien tronçon ferroviaire rend difficile l’acheminement du fer de Mayoko jusqu’au PAPN. Les travaux de construction du nouveau tronçon vont durer cinq ans et permettront d’évacuer 12 millions de tonnes de fer par an.

SAPRO Mayoko SA est l’unique exploitation de mines de fer du Congo à Mayoko, près de la frontière avec le Gabon.

Il a acquis le gisement de fer de Mayoko en 2016 auprès de la société minière sud-africaine, Exxaro DMC, avec une production initiale de trois millions de tonnes de fer par an. La société congolaise a un objectif de production à long terme de 150 millions de tonnes par an.

Congo-législative : l’idée d’une union de l’opposition progresse

Cette union serait peut-être la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, président de la République.

 

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) répond favorablement à la proposition d’unité lancée par Clothaire Moussa, le président du CAR, le Comité d’action pour le renouveau. Cette union est la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, estime le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty-Mabiala.

« Cela a toujours été mon idée, ce rassemblement de toute l’opposition congolaise. Il y a quoi? Cinq-six ans… Nous nous sommes rassemblés de manière très forte pour défendre le changement de la Constitution en 2015. Et c’est peut-être la première fois que nous avons constitué la meilleure opposition face au président Sassou-Nguesso. Nous avons gardé cette unité jusqu’à l’élection présidentielle de 2016, que nous avons perdue, malheureusement, mais nous sommes allés unis dans la diversité. », affirme Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS.

Congo : le FMI annonce une mission d’évaluation

L’administrateur du Fonds monétaire international (FMI) pour la région d’Afrique, Aivo Andrianarivelo, a annoncé jeudi à Brazzaville, une mission d’évaluation de la situation globale en République du Congo.

 

L’agenda de la mission du FMI dans la capitale congolaise prévoit des échanges du 3 au 8 juillet avec les plus hautes autorités du pays.

« La prochaine étape est une évaluation par le staff de la situation globale du pays. En réalité, les relations ne se limitent pas au déblocage des fonds. Les relations entre le FMI et ses membres, c’est aussi l’accompagnement, l’assistance technique et l’amélioration du renforcement des capacités », a déclaré M. Andrianarivelo, à l’issue d’un échange avec le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.

« Il y aura une mission du staff après pour évaluer le pays. Et, si les conditions sont réunies, on parlera de la suite. En clair, le FMI est ensemble avec ses 190 pays membres ; et nous en tant qu’administrateur nous nous battons à côté de ces pays », a-t-il ajouté.

Le Congo a signé en juillet 2019 un accord triennal de coopération économique avec le FMI.

Selon M. Andrianarivelo, la pandémie de COVID-19 n’a pas permis à l’équipe du fonds d’effectuer des missions au Congo.

« Maintenant, les choses se sont améliorées du côté de la pandémie et nous sommes venus voir le Congo », a-t-il expliqué à la presse. « Nous sommes là pour écouter les autorités du pays, les accompagner et les encourager. Le chemin n’est pas facile, il est difficile. C’est là où on doit reconnaître de vrais leaders. Vous avez de vrais leaders et nos échanges avec eux ont été fructueux », a indiqué M. Andrianarivelo.

Le Congo est appelé à rendre soutenable sa dette publique estimée, selon le gouvernement, à 6.000 milliards de francs CFA soit 98% du produit intérieur brut (PIB).

Congo-Corée du Sud : vers un nouveau partenariat

Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook, a fait part, le 7 juillet à Brazzaville, de la volonté de son pays de collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu un échange avec le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook. La rencontre a eu lieu mercredi 7 juillet 2021 à Brazzaville. A l’issue de cet échange, Ham Sang Wook a exprimé la volonté de son pays à collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

Notons que l’énergie, l’eau et les ressources forestières font partie des secteurs auxquels la Corée du Sud entend approfondir la coopération avec le Congo.  Fort de leurs expériences, en matière de technologie, les compagnies coréennes aimeraient prêter main forte au Congo.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous pouvons développer notre coopération bilatérale ; si nous arrivons à collaborer dans ces domaines, nous mettrons assurément en place une bonne synergie pour les deux pays », a déclaré le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, chargé des affaires multilatérales et mondiales, Ham Sang Wook.

Les discussions plus approfondies concernant ce nouveau partenariat entre les deux pays s’ouvriront certainement très bientôt.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : sortie de la Commission pour la transparence dans la gestion des finances

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis quelques jours au Congo-Brazzaville, un pays à qui il a souvent demandé plus de transparence dans la gestion des fonds publics. Les autorités semblent suivre les recommandations en lançant mardi 7 juillet la Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse, ont prêté serment dans la foulée. Pourquoi fait-elle sa première sortie maintenant. Son président Joseph Mana Fouafoua explique : « Notre pays a des problèmes au plan financier. Il y a un budget certes, mais il y a des tensions de trésorerie. Même s’il y a un budget, il y a du mal à le mobiliser parce que les ressources sont rares. Depuis que nous avons été mis en place, nous n’avons rien reçu. C’est pour cela que cela a tardé. Nous nous sommes fait violence parce que nous avons été créés non pas pour être, mais pour faire. Voilà pourquoi nous avons décidé, en tant que patriotes, de faire quelque chose », s’est-il justifié.

La mission de la Commission est de rappeler aux uns et aux autres la norme établie en matière de gestion des finances publiques. « Nous vérifions si les finances mises à la disposition des fonctionnaires (pour gestion) sont mal gérées. S’ils les gèrent mal, nous redressons. Il y a une norme établie. Les finances publiques, on ne les gère pas n’importe comment », a expliqué le président Mana Fouafoua.

La Commission n’a pas pour mission de traduire les contrevenants devant les tribunaux.  Et si ce rôle est dévolu au ministère de la Justice reste à savoir comment agir puisque la commission n’a reçu aucun document pour produire ses rapports.

Congo : le gouvernement intensifie la lutte contre le coronavirus

Le Congo en la date du 2 juillet 2021 avait à son compteur 12.790 cas confirmés avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

 

Le gouvernement congolais monte au créneau face à la pandémie de coronavirus. La Coordination nationale de gestion de l’épidémie de nouveau coronavirus en République du Congo a annoncé jeudi une série de mesures pour face à cette maladie. Parmi ces mesures, on note la surveillance nationale des variants.

Ces nouvelles mesures ont été prises du fait de la résurgence des cas traduisant l’apparition d’une troisième, voire d’une quatrième vague dans plusieurs pays du monde et d’Afrique.

Selon la coordination nationale, le nombre des cas confirmés au Congo en date du 2 juillet est de 12.790 pour une moyenne journalière de 20 cas, avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

« De manière générale, on observe une baisse du taux de positivité, comparé au mois de mai 2021. Toutefois, cette indication reste limitée au regard du faible taux de dépistage », a-t-elle indiqué dans un communiqué au lendemain de sa réunion.

Notons que les implications épidémiologiques ne sont pas encore déterminées.

Congo-OMS : vers une amélioration de l’accès aux soins de santé de base

L’Organisation mondiale de la santé entend poursuivre son programme d’amélioration de l’accès aux soins de santé de base dans les districts sanitaires.

 

Amélioration de l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires en République du Congo, c’est une mission de l’ l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette organisation s’engage à poursuivre cette mission. Cette annonce a été faite par directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Rebecca Moeti Matshidiso, le 6 juin à Brazzaville.

« L’organisation envisage poursuivre son programme défini en vue d’améliorer l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires au Congo.  Elle compte également appuyer la formation des administrateurs du secteur de la santé, améliorer la capacité de la gestion de la santé publique au niveau des districts et au niveau local pour bénéficier de tous les investissements avec la construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du pays », a-t-elle indiqué à l’issue d’un échange avec le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

En ce qui concerne le coronavirus, Rebecca Moeti Matshidiso annonce que l’OMS se propose d’appuyer les populations à respecter les mesures barrières (la distanciation, le port du masque, les règles d’hygiène élémentaires) et à se faire vacciner.

Pour le ministre Gilbert Mokoki le Congo attend aussi de « l’OMS l’appui dans le domaine de la formation du personnel administratif et de gestion des structures sanitaires. Nous allons développer cette coopération de mécanisme bilatéral de la commission mixte que nous avons avec le ministère des Affaires étrangères pour dynamiser la coopération avec l’OMS. »

Congo : plus de 63 milliards FCFA alloués au gouvernement

En attendant l’adoption du budget rectificatif qui prend en compte les nouveaux ministères, une somme de 63,06 milliards de francs CFA a été allouée au gouvernement pour fonctionner.

 

Le parlement va ouvrir le 15 juillet sa session administrative et devrait examiner en urgence le projet de budget rectificatif pour donner les moyens au gouvernement. Mais en attendant, une cagnotte de plus de 63 milliards est à répartir entre les différents ministères pour faire face aux dépenses de biens et services.

Selon le décret 25-2021, la Primature recevra 1 milliard sur les 3,8 prévus dans le budget normal. Mais, la plus grosse allocation d’urgence revient au ministère des Finances qui va encaisser plus de 9,9 milliards sur les 9,9 prévus, soit la totalité de la somme. C’est le cas également du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé qui recevra 500 millions sur les 500 prévus.

Bénéficient également à 100% de ces crédits d’urgence, les ministères de la Sécurité publique 8,8 milliards, celui des Affaires étrangères 8,01 milliards, de la Santé et population 6,9 milliards, de l’Administration du territoire 4,1 milliards, de la Jeunesse et sports à 1,3 milliard, du Contrôle d’Etat, à 500 millions, ou celui du Tourisme et loisirs à 493 millions de francs CFA.

De nombreux ministères seront servis à environ 50% des crédits prévus dans le budget normal. Il s’agit entre autres des ministères de la Communication, de l’Économie forestière, de l’Énergie et de l’hydraulique, ou des PME, qui recevront chacun 250 millions de francs CFA.

En attendant la normalisation, beaucoup de ministères devront attendre pour rentrer pleinement dans leurs fonds. La Défense nationale, par exemple, recevra 250 millions sur plus de 105 milliards inscrits cette année. Même le ministère de la Justice ne percevra que 100 millions sur les trois (3) milliards qui sont prévus. Le ministère de la Culture prendra 150 millions sur les 494 prévus.

Ainsi, sur les 180 milliards inscrits au titre des dépenses des biens et services dans le budget à adopter, une ouverture de 63 milliards de francs CFA a été faite pour ne pas asphyxier l’Etat et permettre au gouvernement d’aller rapidement sur les dossiers urgents.

Congo : reprise des discussions avec le FMI

Les négociations entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI) viennent d’être relancées lundi 05 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international est l’arrivée à Brazzaville le week-end. L’annonce a été faite par le gouvernement congolais. Les discussions ont été entamées lundi entre le gouvernement et l’institution de Bretton Woods s’inscrivent dans le cadre de l’engagement pris par les autorités congolaises à poursuivre les réformes enclenchées en vue de rétablir les grands équilibres macro-économiques. La mission échangera tour à tour avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire, avent de s’achever par une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

« Il est nécessaire de poursuivre les négociations avec le FMi. A cet égard, nous devons commencer à envoyer des signaux forts à nos partenaires et créanciers, notamment en matière d’amélioration de la gouvernance d’une part et en prenant des engagements pour une stricte application du programme qui résultera des négociations avec le FMI, d’autre part », avait insisté, le 21 juin, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant le Parlement.

Les discussions portent sur des sujets tels que la gestion de la dette que les partenaires souhaitent soutenable ; les réformes des finances de l’Etat à travers l’optimisation des recettes et des dépenses ; l’amélioration de la gouvernance à travers la structure de lutte contre la corruption et l’investissement dans le social. C’est du moins ce qu’a affirmé une source de la représentation u FMI au Congo.

Congo-Matériels électroniques : vers le respect des normes

Le sujet était au centre des échanges des experts du Comité électrotechnique national (CEN) se réunis à Brazzaville le 30 juin 2021.

 

Les experts du CEN au cours de leur rencontre se sont engagés à militer en faveur des normes sur les équipements électrotechniques, dans un pays où les matériels commercialisés échappent à tout contrôle.

Il le dire, le Comité électrotechnique national (CEN), groupement d’experts, a pour mission de s’assurer que les équipements électriques et électroniques destinés à l’usage au Congo soient de qualité, sans risque pour les consommateurs.

Selon Jean Jacques Ngoko Mouyabi, directeur général de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq), le CEN est un comité stratégique, qui aide à identifier des secteurs d’intérêt pour le pays, à formuler des observations à la Commission électrotechnique internationale (IEC) et des besoins de formation des groupes d’experts spécialisés en électrotechnique, y compris à inciter des industries locales à s’engager dans les activités d’élaboration des normes IEC.

Les membres du CEN (créé en 2016 au Congo) ont mis en place un bureau exécutif, pour ainsi exprimer leur volonté de participer à l’édification d’un système national de normalisation et de gestion d’éfficace qualité. Le présidium du CEN est composé de : Renald Ludovic Thierry Goma (président); Gildas Mfouo (Vice-président) et Jean Jacques Ngoko Mouyabi (secrétaire général).

Congo : les changements climatiques ont un impact sur les ressources en eau

Deux organismes ont adopté l’étude sur les impacts des mutations climatiques des ressources en eau en République Congo.

 

Le Partenariat national de l’eau (PNE) du Congo et le Global Water Partership (Gwp) ont validé, le 30 juin à Brazzaville, l’étude sur les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau. Cette étude a été validée selon une perspective genre et identification des bassins versants vulnérables en République du Congo.

L’étude a été financée par le Global Water Partership Afrique centrale. Au cours de la présentation de cette dernière, il a été notifié dans les secteurs géographiques bien ciblés : la modification des lits de fleuve, l’augmentation des bancs de sable, difficultés de navigation des bateaux, érosion des zones littorales, inondations et ensablements des villages littoraux, inondations et destruction des points d’eau, détérioration des terres cultivables.

Plusieurs données sur la gestion des eaux usées et des excrétas dans les villages inondés ont aussi été présentées. L’usage de l’eau contaminée et les mauvaises conditions sanitaires des communautés entraînent une vulnérabilité aux maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, le choléra et la fièvre typhoïde. Cela peut engendrer des coûts humains et économiques importants et potentiellement affecter la paix et la sécurité.

Ladite étude suggère aussi l’impérieuse nécessité de former des techniciens, chercheurs et cadres supérieurs congolais dans l’option des changements climatiques, la gestion des vulnérabilités des bassins versants et une prise en compte de la vulnérabilité des femmes face aux bouleversements écologiques.

Au regard de ces bouleversements dangereux, le président du PNE du Congo, Didas Amboulou, rappelle que : « la décision des ministres africains de l’Eau sur les perspectives d’investissement dans le secteur de l’eau en Afrique, l’unité de coordination africaine du Gwp et ses partenaires ont élaboré le programme africain d’investissement (Aip) pour accélérer la préparation d’investissements résilients au climat dans le secteur de l’eau en Afrique ».

Le programme africain d’investissement a pour objectif de transformer et d’améliorer les perspectives d’investissement pour la sécurité de l’eau et l’assainissement durable pour une société prospère, pacifique et équitable.

Congo : une mission du FMI séjourne à Brazzaville

Arrivée en République le 03 juillet dernier, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en visite de travail jusqu’au 08 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Brazzaville. Celle-ci est conduite par son administrateur désigné pour le Congo. Au cours de son séjour dans la capitale congolaise, elle devra avoir une rencontre avec le Premier ministre le 8 juillet. Elle va aussi avoir des échanges avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire.

La dernière revue du FMI au Congo date du 21 février 2021 à l’issue de laquelle l’agence financière onusienne avait constaté que des progrès significatifs ont été accomplis dans les discussions avec les autorités congolaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient faciliter la conclusion de la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit.

Rappelons que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, au cours de la présentation le 21 juin de son programme gouvernemental, avait relevé la nécessité pour le Congo de relancer les discussions avec le FMI dans le but de négocier le rétablissement des équilibres macroéconomiques.

Congo-indépendance : les Etats-Unis réaffirment leur soutien

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

 

En dépit de la pandémie de Covid-19 ayant causé tant de pertes en vies humaines à toutes les nations du monde, le gouvernement américain entend poursuivre ses engagements d’aider le Congo  dans le cadre de l’amélioration du bien-être de ses  populations et le soutien de ses efforts dans divers domaines.

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de son pays, la chargée d’Affaires à l’Ambassade des Etats Unis au Congo, Ellen B. Thorburn a rappelé les différentes actions menées durant les moments fort de  la crise sanitaire due au Covid-19.

« Malgré tous ces défis, Covid-19 inclus, nous avons pu accomplir beaucoup de choses cette année. Entre autres, je suis très fière du soutien financier du gouvernement américain au programme argent contre nourriture qui a permis d’aider les personnes les plus touchées par la pandémie », a-t-elle indiqué.

Dans le cadre de l’appui de son pays à la République du Congo, le gouvernement américain a également financé le programme de cantines scolaires qui a nourri, pendant cette année scolaire, 75 mille écoliers permettant ainsi à plusieurs enfants issus des familles démunies de poursuivre leurs  études.

Aussi, a poursuivi la chargée d’Affaires, son gouvernement a permis, courant cette année, le lancement d’un projet de grande envergure d’expansion du tourisme au parc national de Nouabalé-Ndoki. « Ce projet créera des emplois, favorisera la formation aux métiers du tourisme et redynamisera l’économie locale pour le bien -être des communautés locales », a rappelé Ellen Thorburn.

Par ailleurs, en vue d’accompagner le gouvernement congolais dans le processus de réconciliation dans le Pool, le gouvernement américain a construit et réhabilité, à travers son agence de développement USAID, les habitations et les points d’eau pour les personnes ayant regagné ce département meurtris par des conflits armés.

Pour soutenir les efforts du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, un accord d’un montant de 1,2 millions de dollars a été récemment signé entre l’Ambassade des Etats-Unis et cette institution. Ce financement vise à soutenir les efforts de relèvements économiques des populations affectées par les conflits armés dans le Pool.

La chargée d’Affaires a salué les efforts du Congo dans la lutte contre la traite des personnes pour laquelle le pays est passé au niveau 2 du rapport sur la traite des personnes. En outre,  Ellen Thorburn a précisé que la volonté du président congolais, Denis Sassou N’Guesso rejoint celle de son homologue américain, Joe Biden à apporter une réponse durable au problème du changement climatique.

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de battre son plein avec l’apparition des variants, la chargée d’Affaires a invité les Congolais à se faire vacciner.  « Je vous exhorte à vous faire vacciner dès que possible. Plus nous serons tous vaccinés, mieux ce sera pour nous tous une manière  de  repartir  plus vite à la vie normale », a-t-elle lancé.

Congo : les artistes peintres font face à la crise économique

De nombreux artistes congolais disent peiner à écouler leurs tableaux en raison de la double crise économique et sanitaire que traverse le pays.

 

Alors que l’école de peinture de Poto-Poto à Brazzaville célèbre ses 70 ans, les artistes, eux, peinent à écouler leurs tableaux en raison de la double crise économique et sanitaire. Ils n’ont pas de subvention. Les dirigeants de l’établissement ambitionnent de créer une galerie virtuelle pour leur ouvrir plus de portes.

Vieille bâtisse en forme d’obélisque recouverte de tôles qui ont remplacé la paille et les tuiles, l’école de peinture de Poto-Poto est un fleuron de la culture congolaise. Pourtant, les œuvres et tableaux proposés à la vente peinent à trouver un marché.

« L’artiste vit toujours de la vente de ses œuvres, mais depuis la crise du pétrole (à partir de 2014), on a de multiples difficultés. À cela il faut ajouter le coronavirus. C’est comme si la crise du pétrole est venue nous tuer et le coronavirus est venu nous enterrer. On ne vend plus. Il faut avoir un nom pour qu’on te demande de faire ceci ou cela. S’il faut attendre sur place, c’est vraiment difficile », se plaint Jacques Iloki, vice-président de l’Association des peintres.

Des toilées prisées à l’étranger

En 70 ans l’établissement a formé de milliers d’artistes. Certains d’entre eux ont préféré s’installer à l’étranger. C’est bien à l’étranger que les œuvres sont mieux appréciées et vendues, selon les explications de Maître Adam Opou. « C’est maintenant que le Congolais lambda commence à avoir le goût d’avoir une toile chez soi. Sinon ce sont les étrangers qui achètent. Le Congolais c’est quand il s’agit des mariages. Comme on a une cuisine pleine de marmites et des assiettes, on est obligés de créer. Il faut avoir une toile, si c’est pas ça, rien », affirme-t-il.

Cyrille Bokotaka évolue dans cette école depuis 40 ans. Il estime que les nouveaux élèves n’ont pas la même vision que les premiers. « Quand nous sommes arrivés dans les années 1980, on voulait juste avoir un métier. On ne savait pas qu’il y avait des ventes et des voyages. Les élèves d’aujourd’hui savent qu’il y a du succès dans la peinture. Ils viennent pour chercher des débouchés et sortir du pays », explique-t-il.

Un financement de l’État qui ne parvient pas jusqu’à l’école

Cyrille Bokotaka ne comprend pas pourquoi une subvention annuelle de 20 millions de francs CFA accordée par l’État n’atterrit jamais dans la tirelire de l’école. « C’est notre propriété, notre bijou. Quand je parle de propriété, c’est pour le Congo. Ce n’est pas le privé ici, ce n’est pas pour un individu. La chose est pour l’État », tempête-t-il.

Grâce à un financement de l’Unesco il va être monté une galerie virtuelle. Parfait Mbon est directeur de l’école. « Aujourd’hui le marché devient tellement étroit. Pour permettre aux artistes de vendre à distance, il faut mettre en place cette galerie virtuelle. C’est une bonne initiative », se félicite M. Mbon

À l’école de peinture de Poto-Poto, on peut trouver des toiles à 50 000 francs CFA. Les tableaux les plus chers reviennent à 3,5 millions de francs CFA.

Congo-Retraite : Pascal Tsaty Mabiala demande la réforme du système

C’était au cours d’une conférence de presse que le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) s’est exprimé.

 

On ne l’avait pas entendu depuis le présidentielle de mars dernier, qu’il a d’ailleurs boycotté. Le chef de file de l’opposition congolaise et premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala, s’est exprimé mercredi 30 juin 2021. Il  demande au gouvernement de reformer le système des retraites.

Ce mercredi au cours d’une conférence de presse, le premier secrétaire de l’UPADS a estimé que le système des retraites est défaillant, basé sur un vieux mécanisme.

« Le gouvernement a tort de croire que ce problème n’est que budgétaire, déplore Pascal Tsaty Mabiala. En vérité, il faut réformer notre système de retraite qui ne s’appuie que sur le vieux mécanisme fondé sur la solidarité et qui ne fonctionne normalement qu’en temps de plein emploi ou lorsque l’Etat providence assure la couverture des déficits par le biais des subventions », a-t-il dit.

« De surcroit, pourquoi cette aberration d’avoir créé et maintenu, voilà 32 ans, un établissement public dénommé la Caisse nationale de retraite des fonctionnaires (CRF) pour gérer les pensions de retraite ? interroge le chef de file de l’opposition. Ce qui n’était qu’une direction au sein du ministère des finances est devenu un mammouth avec de lourdes charges de fonctionnement qui creusent le déficit de la CRF. Une réforme est nécessaire pour relancer cet établissement et lui garantir une pérennité fonctionnelle », a-t-il poursuivi.

Congo : le Venezuela entend offrir des formations en énergie et du pétrole

C’est ce qui ressort de l’échange entre l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Anibal José Manquez Munoz et le ministre de la Coopération internationale Denis Christel Sassou Ngueso.

 

Le Venezuela entend ouvrir les portes de ses universités aux étudiants congolais et offrir des formations dans les domaines de l’énergie et du pétrole, à travers la création d’une faculté spécialisée, au sein de l’université Denis Sassou-N ’Guesso.

L’ambition de renforcer la coopération entre les deux pays, dans les domaines de l’éduction et de la culture a été exprimée au cours d’un échange, tenu le 29 juin, entre l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Anibal José Manquez Munoz et le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou Ngueso.

Le programme de bourses d’études couvre principalement le domaine de la médecine. Cependant, l’on s’attend à ce que les cursus prennent aussi en compte d’autres filières d’études en matière d’économie, des mines et de la culture.

Par ailleurs, l’ambassadeur vénézuélien a émis le vœu de travailler davantage pour raffermir les liens entre le Venezuela et le Congo sur le plan culturel, notamment en apportant son appui au projet de création de la cinémathèque du Congo.

Selon le diplomate, le fait qu’une bonne partie de la population de son pays soit afro-vénézuélienne montre le rattachement du Venezuela à l’Afrique en général et au Congo en particulier. Par conséquent, le Venezuela veut donc consolider sa coopération avec le Congo par l’entremise de la réalisation des projets communs dans le cadre de la coopération sud-sud.

Congo-Ecole de peinture de Poto-poto : 70 ans ça se fête

L’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son anniversaire.

 

Projection de films, expositions et ateliers… L’école de peinture de Poto-Poto, la toute première de Brazzaville, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son 70e anniversaire. Cet établissement n’a pas été épargné par la pandémie de Covid-19.

Bâtie au pied d’un baobab, l’école de peinture de Poto-Poto est bordée par d’autres arbres qui protègent l’édifice tel un nid d’oiseau. Vue de près comme de loin, elle a la forme d’un obélisque.

« J’avais 20 ans (quand je suis arrivé ici). Les jeunes ne s’intéressaient pas à la peinture. Il y avait moi, Mpà, Ngampio et Dimi », témoigne Cyrille Bokotaka, l’un des anciens de cette école qui y évolue depuis 40 ans.

Plusieurs milliers d’artistes formés

En 70 ans, l’école a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres. L’école compte parmi ses anciens des peintres de réputation internationale comme Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Jacques Zigoma, André M’Bon ou encore Michel Hengo. Certains se sont installés à l’étranger.

« Au début c’était le Mickey, le petit personnage est né ici. Il est présent dans toute la diaspora africaine. On continue de le reproduire de façon moderne maintenant », affirme Jacques Iloki, le vice-président de l’association des artistes.

Galerie virtuelle

La pandémie de Covid-19 n’a pas épargné l’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par Pierre Lods. « Le coronavirus a fini avec nous et aujourd’hui il n’y a pas de recettes. Il n’y a rien », se plaint Maître Adam Opou, désespéré.

Heureusement, Parfait Mbon, le directeur de l’école, commence à recevoir une subvention de 15 000 dollars accordée par l’Unesco. Il doit mettre en place une galerie virtuelle pour permettre aux artistes de vendre leurs œuvres dans le monde entier.

Congo-Covid-19 : au moins 100 000 doses de vaccin pourraient être jetés

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus le 24 avril 2021, les congolais sont restés méfiants.

 

La méfiance des congolais à l’égard des vaccins contre le coronavirus pourrait entraîner la perte d’au moins 100 000 doses. Il faut dire que les vaccins ont tous une date de péremption donc ne peuvent être utilisés après celle-ci. On s’achemine droit vers la date de péremption.

La campagne de vaccination lancée le 24 avril 2021, à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin d’être le succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cet état des choses notamment l’hésitation de la population vis-à-vis des vaccins, qui est aussi la conséquence de la désinformation ; le sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives ; beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner…

Les autorités multiplient alors les communications pour éviter tout au moins limiter les dégâts. Elles rappellent l’importance de la vaccination pour permettre une immunité collective et ainsi enrayer la pandémie.

Rappelons qu’en République du Congo, le nombre de cas confirmés au 07 juin 2021 s’élève à 12 121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%.

Congo-Baccalauréat technique : près de 20 mille candidats face aux épreuves

Les candidats, répartis dans 99 centres à travers le pays, sont exemptés cette année du deuxième tour.

 

Au total 19.632 élèves de l’Enseignement technique et professionnel ont été déclarés candidats au baccalauréat technique pour la session 2020-2021, dont les épreuves démarrent mardi sur l’ensemble du territoire national.

Les candidats, répartis dans 99 centres à travers le pays, sont exemptés cette année du deuxième tour, conformément à la décision prise par le gouvernement pour réduire le coût financier de l’organisation des examens en cette période de crise économique et sanitaire.

« La réforme donne des chances égales aux candidats qui avaient pourtant assimilé les pratiques », a indiqué lundi le ministre congolais de l’Enseignement technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebome, s’adressant aux candidats.

Cette année, les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, comptent à elles seules 16.559 candidats, soit 84,34% de l’ensemble des candidats du pays.

En raison de la pandémie de COVID-19, le ministère de l’Education a procédé à la désinfection de tous les centres retenus dans le pays, alors que les élèves candidats sont invités au respect des gestes barrières, notamment le port obligatoire des masques pendant les épreuves.

Congo-diplomatie : décès d’un ambassadeur au Japon

Affecté en juin 2017 comme ambassadeur du Congo au Japon, Félix Ngoma est décédé à Tokyo des suites d’une courte maladie.

 

Décédé le 13 juin dernier, à Tokyo, suite à une courte maladie. La dépouille de Félix Ngoma en partance du Japon par vol régulier est arrivée ce samedi 26 juin à Brazzaville.

En poste depuis 2017, Félix Ngoma a représenté le Congo au Japon. Il aura été de tous les dossiers d’avancement de la coopération entre les deux pays. Durant son exercice, il a rempli sa mission, à savoir, développer les relations bilatérales entre le Congo et le Japon, pays avec lequel, en appui des institutions de coopération technique pour l’assistance multiforme, le Congo a établi des relations diplomatiques en 1960.

En 2018, le centre d’appui à la pêche artisanale de Pointe-Noire a été construit pour améliorer la qualité des produits marins. Dans le domaine de la coopération au développement des ressources humaines, de nombreux étudiants congolais ont été formés au Japon.

C’est sous son mandat que s’est tenue, du 28 au 30 août 2019, la Conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo, une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Sa mort est une perte pour la République du Congo.

 

Congo : les invalidés de Mpila réclament leur indemnité

Ils réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne, qui n’est plus versée depuis le début de l’année.

 

Les invalidés de Mpila entament ce lundi 28 juin leur deuxième semaine de sit-in devant le ministère des Finances. Les sont au moins 115 personnes, devenues invalides en 2012 après qu’un entrepôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise ait explosé dans leur quartier. Ces personnes réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne. Une somme qu’ils n’ont perçu depuis le début de l’année.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait promis de dialoguer récemment pour régler les conflits sociaux. Pour les manifestants, jusqu’ici, le ministère des Finances n’est pas encore entré en contact avec eux.

Rappelons qu’en 2012, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise explose dans le quartier Mpila à Brazzaville.

Genre : la relation se renforce entre le Congo et les nations Unies

La secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi, s’est entretenue le 24 juin avec une délégation des Nations unies au Congo, conduite par la cheffe de bureau du coordonnateur résident, Joanne Pindera.

 

Cette réunion de prise de contact a été une occasion pour cette délégation d’informer la partie congolaise de la mise en place d’une plate-forme onusienne de coordination des différentes actions menées par l’ensemble des agences du système des Nations unies au Congo sur les questions du genre. Ce, conformément au Plan national de développement. Joanne Pindera a aussi annoncé à son interlocutrice que la représentation du système des Nations unies s’est dotée d’un point focal sur la question spécifique du genre au Congo.

Se félicitant de cette visite, la secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme a présenté à ses hôtes le cadre juridique de cette institution constitutionnelle, notamment la loi organique n° 14-2018 du 15 mars 2018. En effet, selon l’article 232 de la Constitution, cette institution a pour missions d’émettre des avis au président de la République sur les questions liées à la condition de la femme ; et de faire des suggestions au gouvernement en matière de promotion et d’intégration de la femme au développement.

Antoinette Kebi a également informé la représentation nationale des Nations unies de l’élaboration par le Secrétariat exécutif permanent d’un plan d’action pour l’année en cours. Le but étant de cadrer son fonctionnement. Un plan d’action qui ne pourrait être exécuté sans l’appui du gouvernement et ou des partenaires au développement, au regard de la conjoncture économique difficile et la pandémie à coronavirus.

Remettant officiellement une copie du plan d’action 2021 à la cheffe de délégation, la secrétaire exécutive a souhaité que cette rencontre ne puisse pas être la dernière.

Congo : dernier hommage rendu au général Joseph Niombella Mambula

L’officier supérieur des Forces armées congolaises (FAC) à la retraite a eu des honneurs religieux de ses frères de l’arme le 23 juin 2021.

 

Par la suite, les hauts officiers du commandement des FAC, des membres du gouvernement et les membres de sa famille se sont inclinés, tour à tour, devant la dépouille du général Joseph Niombella Mambula. L’hymne de Saint-Cyr a été entonné par les militaires parce que l’officier supérieur fut parmi les premières promotions d’élèves congolais finalistes à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM Saint-Cyr).

Le général Joseph Niombella Mambula est né le 09 décembre 1943 à Mossaka, dans le département de la Cuvette. Fils de Niombella Martin et de Saholamoyi Emilie, il s’est intéressé au métier des armes et, est engagé le 21 septembre 1963 dans l’armée populaire nationale. Il a commencé sa carrière au premier bataillon congolais pour le compte de l’unité marine.

Au terme des études supérieures en France et en Russie, il était affecté au premier groupe d’artillerie en qualité d’officier adjoint et prend ses fonctions le 2 mai 1968. Le 1er août 1968, il est nommé chef de corps du 1er groupe d’artillerie tout en bénéficiant son avancement au grade de lieutenant par décret n°068 / 197 du 18 juillet 1968.

En 1972, il est devenu capitaine. En 1969, il est nommé directeur à Mantsimou cumulativement avec ses fonctions de chef de corps du 1ergroupe d’artillerie. En 1973, il est détaché auprès du ministre des Travaux publics et de l’Aviation civile en qualité de responsable permanent de l’organisation de la sécurité du port de Pointe-Noire.

Le général Joseph Niombella Mambula était promu au grade de général de brigade en août 1993 par le président Pascal Lissouba. Durant sa vie, il s’est consacré à l’écosystème à travers l’association des ressortissants du monde d’eau (Arem’Eau).

Congo : l’UE promet 5 millions d’euros pour la police

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, l’a annoncé le 23 juin à Brazzaville.

 

L’Union européenne promet 5 millions d’euro pour appuyer le fonctionnement de la police congolaise. L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula l’a fait cette annonce à l’issue d’un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso en compagnie de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

Ce financement va s’inscrire dans le cadre d’un projet novateur axé sur la professionnalisation et l’amélioration des méthodes de fonctionnement de la police que la France a aidé à faire éclore.

« Ce projet va permettre à nos forces de police de travailler dans de meilleures conditions, d’améliorer leurs capacités d’intervention et d’être à l’écoute de façon plus professionnelle en ce qui concerne les préoccupations liées à leurs fonctions respectives », a expliqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le chef de la délégation de l’UE a indiqué pour sa part indique que « la police est très importante car elle est un axe fondamental de souveraineté d’un Etat. Il faut des infrastructures adéquates et des formations inscrites dans la durabilité, afin d’améliorer l’action de la police.»

Congo : les USA fait un don de 660 millions FCFA pour le Pool

Cette somme vise à accompagner le gouvernement congolais à stabiliser et sécuriser le département du Pool.

 

La République du Congo et les Etats-Unis viennent de signer un protocole d’accord. C’est qui explique la rencontre entre la Chargée d’Affaires des USA au Congo, Ellen Thoburn et le Ministre, Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex-Combattants, Euloge Landry Kolelas. La rencontre a eu lieu dans la capitale congolaise, Brazzaville mardi 22 juin 2021.

Le document paraphé par les deux personnalités porte sur un accord de don du gouvernement Américain de 1,2 millions de dollars soit environ 660 millions de francs FCA. Cette somme est destinée à soutenir les activités de réinsertion dans le Département du Pool. Le premier volet porte sur les districts de Mayama et Kindamba.

« La paix et la sécurité permettent à chacun de rechercher le bonheur, la justice et des moyens de subsistance. La paix et la sécurité permettent aux entreprises de se créer, de se développer et de prospérer. La paix et la sécurité permettent à la prochaine génération de dirigeants d’obtenir une éducation. La paix et la sécurité permettent à ceux qui sont malades de se faire soigner. La paix et la sécurité mènent au dialogue, à la collaboration et à une compréhension commune du progrès. », a relevé Ellen Thoburn

Notons qu’on il s’agit pour les États-Unis d’Amérique, d’accompagner les efforts du gouvernement congolais à promouvoir la paix et la réconciliation, la résilience communautaire, la sécurité alimentaire dans le département du Pool.

Congo : vers la règlementation du droit de grève

C’est ce qui ressort du discours du Premier ministre Anatole Collinet Makosso devant l’Assemblée nationale.

 

Le gouvernement va soumettre un projet de loi au parlement afin d’éviter que les grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation n’empêchent d’assurer la continuité du secteur public, a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso le 21 juin à Brazzaville, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant l’assemblée nationale.

« La grève est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Cependant, le gouvernement réprouve les grèves qui ne respectent pas l’obligation d’assurer la continuité du service public surtout dans le domaine de la santé. L’exercice du droit de grève n’est pas tolérable lorsqu’il porte atteinte aux droits à la santé, à la vie, à l’éducation des citoyens », a-t-il déclaré.

Il y a quelques jours encore, l’atmosphère dans la capitale était rythmée par les concerts de casseroles : revendication d’intégration, réclamation d’arriérés de pensions, de salaires… Le calme est revenu mais les revendications sociales demeurent. Les agents du Centre hospitalier de Brazzaville qui étaient en grève l’ont suspendue le temps de prendre langue avec le ministre de la Santé et de la Population.

A Dolisie, l’hôpital général est en grève. Par ailleurs, les enseignants volontaires, finalistes des écoles professionnelles d’enseignement font valoir de temps en temps le droit de grève à cause des arriérés impayés.

Selon le Premier ministre, un projet de loi règlementant l’exercice du droit de grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation sera soumis au parlement dans les prochains jours. Il faut attendre pour en découvrir les contours et la teneur.

Pour plusieurs syndicats, la seule manière pour le gouvernement de réguler les grèves est d’honorer ses engagements. Du pain sur la planche, pour l’exécutif qui fait face aux effets des crises financière, économique et sanitaire que connait le pays.