Congo-CHU : Thierry Ngombé prend fonction

Nommé en Conseil des ministres le 28 juillet, le nouveau directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, a pris ses fonctions le 13 août.

 

Le Professeur Thierry Ngombé a pris fonction à la direction générale du CHU. Aussitôt installé dans ses fonctions le directeur semble avoir pris la mesure de sa tâche. Sa mission est grande et ses défis immenses. Il s’agit notamment de l’amélioration de la gouvernance hospitalière, du rassemblement et de la mobilisation de toutes les intelligences existantes, de la révision du cadre juridique et de la convention hospitalo-universitaire, de la consolidation des bonnes pratiques administratives, logistiques et comptables, de la mise en œuvre du projet médical « priorité et importation des outils » de gouvernance clinique.

A cela s’ajoutent l’organisation des formations en management hospitalier pour faciliter l’éradication et la responsabilisation des cadres, notamment les chefs de service, la lutte contre les comportements déviants en appliquant à la lettre le code de déontologie et en respectant le serment d’Hippocrate.

Dans le cadre de l’amélioration du cadre de travail, il sera question d’assainir l’environnement du travail ; de réhabiliter le réseau d’eau, d’acquérir des équipements médicaux. Il est prévu, en outre, de finaliser le processus de mobilisation des ressources financières dans le cadre du projet de l’Agence française de développement et de la Banque des Etats de l’Afrique centrale

Le professeur Thierry Ngombé  remplace le Canadien Bernard Raiche. Ce dernier a été relevé après la résiliation par le gouvernement congolais du contrat signé en 2019  avec l’Unité de santé internationale (USI)  de Montréal. Un contrat résilié officiellement pour manque de résultats dans la gestion du CHU.

Congo : 2500 œuvres d’art seront logées dans le nouveau musée national

Cette annonce a été faite par le ministre de la culture et des Arts, Dieudonn2 Moyongo, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement à l’Assemblée nationale.

 

Le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a annoncé le 4 août dernier à Brazzaville, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement, que le nouveau musée national moderne en construction dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, abritera 2500 œuvres d’art.

Le ministre répondait à la préoccupation du sénateur Ludovic Robert Miyouna qui déclarait que dans tous les pays du monde, les musées nationaux constituent des lieux de prestige, de mémoire et d’histoire. Ils font partie des patrimoines nationaux qui font la fierté des pays et c’est pourquoi ces dernières années, les revendications des pays africains exigent à cor et à cri le retour de leurs objets muséologiques expropriés lors de la colonisation.

Le sénateur a signifié que le bâtiment qui abrite le musée national se trouvant dans un état de délabrement très avancé, dans un environnement particulièrement vétuste, le gouvernement doit trouver un local de conservation plus digne et mieux sécurisé ne serait-ce qu’au nom de la fierté du pays.

Dans sa réponse, Dieudonné Moyongo a laissé entendre qu’il y a un nouveau musée en construction. « Les travaux de ce musée sont terminés et dès que les détails seront réglés, le musée national s’y installera avec ses 2500 œuvres d’art en voie de constitution », a-t-il signifié.

Quant au retour des biens culturels expropriés pendant la colonisation, le ministre de la Culture et des Arts a réagi en signifiant que cette question est d’actualité mais il y a des critères pour que ces objets reviennent au pays. Au nombre de ces critères, a-t-il renchéri, il faut avoir des infrastructures et au niveau du Congo, la question est aujourd’hui réglée avec l’acquisition bientôt du nouveau musée moderne.

Ainsi, dès que l’ouvrage sera opérationnel, le gouvernement enclenchera les négociations avec les différents partenaires concernés par la problématique du retour de ces œuvres d’art, a-t-il conclu.

Congo : Raymond Malonga libéré après six mois de détention

Le journaliste avait été reconnu coupable d’avoir diffamé Georgette Okemba, épouse de l’amiral Jean-Dominique Okemba.

 

Raymond Malonga, le directeur de l’hebdomadaire satirique indépendant Sel-Piment a été accueilli à sa sortie de prison par des membres de sa famille, ainsi que par quelques responsables d’ONG de défense des droits humains.

« Je suis soulagé de quitter la prison. Mais je suis malade parce que je souffre d’hypertension. Les conditions de détention sont vraiment déplorables (…). Je vais prendre un peu de repos avant de reprendre le travail », a déclaré Raymond Malonga,le journaliste de 60 ans.

L avait été arrêté sur son lit d’hôpital en février dernier, jugé et condamné à six mois d’emprisonnement ferme et à une amende 30 millions de FCFA (45 000 euros) pour avoir diffamé l’épouse d’un dignitaire du pouvoir, le journaliste Raymond Malonga a été libéré mercredi 11 août après avoir purgé sa peine.

Congo : le Pnud s’implique dans la gestion des risques de catastrophes

Un atelier de validation de la stratégie nationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes a été ouvert à Brazzaville.

 

Le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) entend accompagner la République du Congo, dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes. A cet effet, un atelier de validation de la stratégie nationale s’est ouvert le 10 août à Brazzaville. Ledit atelier s’est tenu du 10 au 12 août à Brazzaville et présidé par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Il s’est agi de faire une revue et d’aligner la stratégie nationale de réduction de risques de catastrophes du Congo au cadre Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action de l’Afrique centrale.

Spécifiquement, il s’agit de développer et aligner la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes du Congo au cadre de Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action Afrique centrale ; développer et rendre opérationnels les politiques, la stratégie et les cadres institutionnels et juridiques de gestion des risques de catastrophes ; créer une synergie multisectorielle impliquant dans une même vision et mission toutes les parties prenantes de la chaîne de gestion des risques de catastrophes ; renforcer les capacités des institutions du Congo dans le domaine de le réduction des risques de catastrophes.

Le document initial faisant foi de stratégie nationale et plan d’action de gestion des risques de catastrophes du Congo n’avait pas pris en compte les sept objectifs clairs et les quatre priorités d’action pour prévenir les nouveaux risques et réduire les risques de catastrophes existants conformément au cadre de Sendai que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a sollicité l’appui du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour accompagner le pays dans ses efforts d’harmonisation de cette stratégie au cadre de Sendai 2015-2030.

Congo : une réflexion sur le mécanisme national de prévention de la torture

Le sujet a réuni Fédération internationale des actions des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Fiacat) et les représentants des Organisations non gouvernementales.

 

La Fédération internationale des actions des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Fiacat), les représentants des Organisations non gouvernementales ainsi que ceux des différents services ont débattu, le 10 août, sur le choix du mécanisme national qui sera mis en place par le pays.

La réunion a porté sur le « contrôle des lieux privatifs de liberté, un réel défi pour une bonne administration de la justice en République du Congo après le lancement du processus de ratification du Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » au Centre d’information des Nations unies.

L’objectif est de promouvoir ce protocole et de développer les éléments clés du mécanisme national de prévention de la torture. Le président de l’Acat Congo, Christian Loubassou, rappelle dans son mot de circonstance la date de signature de ce protocole en 2008, avant son adoption en avril 2016.

Selon lui, les instruments de ratification du protocole facultatif n’ont jamais été déposés au secrétariat des Nations unies. « La réunion de travail proposée envisage de réfléchir sur la modalité de mise en œuvre de cet instrument novateur qui est le Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants et de poser les bases d’une réflexion que le gouvernement pourra  se servir pour décider sur le modèle de mécanisme national de prévention à mettre en place », a-t-il déclaré.

Le conseiller aux Affaires pénitentiaires du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Dominique Boukaka, a présenté à cette occasion une communication sur le thème « Le protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, cinq ans après la promulgation du décret de ratification : état de lieu et perspectives pour le Congo ».

L’orateur a assuré que le protocole facultatif connaît des avancées significatives. Toutefois, a-t-il ajouté, quelques faiblesses sont observées du côté du politique pour sa déposition auprès du secrétariat des Nations unies. Il a, par ailleurs, ajouté qu’une fois ce protocole déposé, le Congo mettra en place le Mécanisme national de prévention pour lutter contre la torture. « Les détenus doivent être protégés à base des instruments juridiques car ils deviennent vulnérables en milieu carcéral. Les barrières juridiques permettront d’éviter de tomber dans une société de jungle », a-t-il indiqué.

Congo : vers l’éradication de la rage

Un plan d’actions national intégré pour éradiquer la rage à l’horizon 2030 a été élaboré à Brazzaville du 09 au 13 août 2021.

 

Les biologistes, épidémiologistes et les experts en santé réfléchissent, du 9 au 13 août à Brazzaville, à l’élaboration d’un plan d’actions national intégré de lutte contre la rage selon l’approche « Une seule santé », au cours d’un atelier ouvert par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, en collaboration avec la représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo.

Le plan d’actions national intégré vise à éradiquer la rage à l’horizon 2030 avec l’appui technique et financier de la FAO. La rage est une maladie contagieuse et mortelle. Elle est causée par un virus qui s’attaque au système nerveux des mammifères, y compris à celui des humains. Le virus rabique se transmet généralement par la salive d’un animal domestique ou sauvage infecté lors d’une morsure ou par une griffure.

« La rage demeure endémique dans plus de cent cinquante pays. Elle est une menace pour trois milliards trois cents à travers le monde malgré la découverte du vaccin antirabique par Louis Pasteur. L’impact économique de cette maladie est estimé à huit milliards six cents millions de dollars par année. En Afrique subsaharienne, la FAO assiste huit pays dont le Congo et l’objectif est d’atteindre zéro décès dû à la rage », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO en République du Congo.

Au Congo, la rage sévit à l’état endémique. En 2011, le pays a enregistré de façon récurrente des cas de rage dans les départements de la Bouenza, du Kouilou, de la Lékoumou, du Niari et de Pointe-Noire. Entre 2013 et 2014, il a été notifié neuf cent trente-trois cas de morsures, douze cas suspects cliniques décédés et un taux de létalité de cent pour cent.

Outre ces départements, des cas suspects sont notifiés dans la Sangha et dans la localité de Mindouli, où quatre décès humains ont été rapportés en 2019. La circulation du virus rabique au sein de la population canine dans les villes de Dolisie, Nkayi et Pointe-Noire a été formellement confirmée par des diagnostics biologiques faits par le Laboratoire diagnostic vétérinaire de Brazzaville (LDVB) par immunofluorescence. Les aliquotes des échantillons analysés dans les laboratoires de Onderstespoort Veterinary Institute à Pretoria, en Afrique du Sud, et de Istituto Zooprofilatrico Sperimentale delle Venezie de Padoue, en Italie; par la technique de biologie moléculaire, ont corroboré les résultats du LDVB.

Ainsi donc, les participants et les parties prenantes à la lutte contre la rage vont élaborer un plan de travail pluriannuel (2021-2030), définir les responsabilités, présenter les modalités d’utilisation de la banque de vaccins contre la rage et budgétiser les campagnes de vaccination de masse des chiens. Pour élaguer les difficultés rencontrées, les participants et les parties prenantes vont aussi revoir le cadre règlementaire de lutte contre la rage et le dossier lié à la rupture fréquente des stocks de vaccins humain et animal.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a expliqué les raisons d’augmentation des foyers de la rage au Congo et a suggéré la surveillance multisectorielle ainsi que la vaccination massive pour l’atteinte de l’objectif zéro décès dans le pays. « Au Congo, la rage demeure endémique. Cette situation est d’ailleurs en étroite collaboration avec l’augmentation de la population des chiens errant dans les principales agglomérations du pays, l’imprudence des enfants qui organisent des compétitions des chiens abandonnés, l’accumulation des dépotoirs dans les villes », a déclaré le ministre Paul Valentin Ngobo.

Congo-coronavirus : un nouveau plan de vaccination adopté

Celui-ci vise à rapprocher la vaccination de la population cible estimée à 60% du nombre d’habitants de la République du Congo.

 

Le Congo a un nouveau plan national de déploiement et de vaccination contre le coronavirus. Celui-ci a été validé lundi 09 août 2021 et a pour objectif de rapprocher la vaccination de la population cible qu’on estime à 60% du nombre d’habitants du pays.

Il faut noter que ce plan national de déploiement et de vaccination révisé sera en mesure d’ « améliorer la couverture vaccinale en vue de freiner la circulation du virus grâce à une immunité collective mais aussi d’améliorer la situation épidémiologique, afin de favoriser la relance dans tous les secteurs de la vie nationale », a estimé le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Pour la mise en œuvre de ce plan, le Congo sollicite un accompagnement des partenaires multilatéraux et bilatéraux sur les plans technique et financier.

En République du Congo, la vaccination contre le coronavirus a officiellement été lancée mars dernier, et celle-ci a déjà touché à ce jour quelque 111.000 personnes alors que la cible visée est de plus de trois millions de personnes, soit 60% de la population du pays.

Le plan qui vient d’être validé prévoit en effet d’atteindre 30% de la population d’ici décembre 2021 et 60% d’ici août 2022. Il projette aussi de renforcer la communication et la sensibilisation à la maladie afin de lever les réticences à la vaccination dues aux informations diffusées sur les réseaux sociaux par les anti-vaccins.

Notons que la vaccination est assurée dans le pays grâce aux doses de vaccins Sinopharm et Spoutnik V mobilisées au moyen de la coopération avec la Chine et la Russie.

Congo : un plaidoyer pour relancer du cinéma

Une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

 

Salles de projection  transformées en lieux de cultes ; films made in Congo inexistants sur les grandes chaînes internationales de télévisions depuis 30 ans : le cinéma congolais est en perte de vitesse. Pour le relancer, une plateforme de plaidoyer dénommée « Mbongui » vient d’être lancée par des réalisateurs et autres mécènes qui refusent de voir le septième art être enterré dans ce pays.

Au Congo, le Mbongui signifie lieu d’échanges, de partage d’idées, bref de règlement des palabres. La plateforme lancée par les acteurs du cinéma congolais a des objectifs définis ici par la réalisatrice Liesbeth Mabiala. « Nous voulons une plaque tournante du cinéma congolais pour l’aider à se relever, nous devons nous battre à la restructuration de ce secteur et à son développement, puis le promouvoir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur », a-t-elle déclaré.

Vers un festival du cinéma congolais

Mécène et amoureux du cinéma, Pierre-Michel Nguimbi a décidé d’accompagner cette plateforme « Nous devons tout faire pour promouvoir notre cinéma. Pour y arriver il faut qu’il y ait des gens qui s’asseyent et s’organisent pour pouvoir en parler. C’est le cas du Mbongui. C’est pour cette raison que j’ai accepté de les accompagner et d’être avec eux », a argumenté M. Nguimbi.

Le Mbongui se propose également de lancer le festival du cinéma congolais dans quelques années. Cinéaste en herbe de 28 ans, Razia Leula Mahomi fait partie de cette aventure. « Je me suis engagée parce qu’on veut que le cinéma congolais aille de l’avant. Toutes seules on ne pourra pas faire quelque chose. Nous voulons en défendre nos droits », a-t-elle fait savoir.

La relance du cinéma est un combat de longue haleine au Congo. Un pays où le tout premier film réalisé par un cinéaste local a été diffusé en 1965, selon les connaisseurs.

Congo : le gouvernement promet de payer au moins un mois de pension des retraités par trimestre

C’est une promesse faite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso mercredi 04 août 2021, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, répondant, le 4 août 2021 à Brazzaville, aux questions des sénateurs à l’occasion de la séance des questions orales avec débats, s’est engagé à garantir le paiement d’au moins un mois de pension des retraités par trimestre.

Plusieurs questions sur les thématiques telles que : la sécurité des citoyens, les actes criminels perpétrés dans le département de la Lékoumou par des hors-la-loi dans le but de récupérer les ossements humains, la décentralisation, les recrutements à la fonction publique qui ne se font pas selon une planification bien établie, la question des pensions des retraités, la redevance audiovisuelle, la situation du bâtiment du Musée national se trouvant dans un état de délabrement très avancé, les pénalités imposées aux usagers des sociétés d’électricité et d’eau, les frais élevés des funérailles, le problème des 1125 jeunes gendarmes en attente de recrutement depuis 2017, le rançonnage des usagers des routes nationales 1 et 2 par les agents de la force publique, le manque criard des soignants dans les hôpitaux, ont trouvé des réponses de la part du gouvernement.

Il ressort au terme de ces échanges que le gouvernement s’attelle à la résolution avec réalisme des problèmes posés et ce, en fonction de la conjoncture actuelle.

Congo-filière cacao : vers la réhabilitation des anciens sites de plantation

Une nouvelle politique a été présentée aux responsables départementaux de l’agriculture, le 4 août à Brazzaville, par le ministre de tutelle Paul Valentin Ngobo.

 

Le gouvernement congolais veut réhabiliter les anciens sites de plantation, à travers une politique agricole axée sur l’organisation des groupements paysans. Cette nouvelle politique a été présentée aux responsables départementaux de l’agriculture, le 4 août à Brazzaville, par le ministre de tutelle Paul Valentin Ngobo.

Les plantations de l’État et plusieurs hectares de cacao détenus autrefois par des producteurs locaux sont quasiment à l’abandon. Les régions forestières de la Sangha et de la Likouala abritent des étendues de plantations de cacao dont les récoltes sont exportées via le marché camerounais. Certaines localités de la Cuvette (Makoua, Owando) et du Kouilou (district de Mvouti) produisent également du cacao.

Les planteurs et la main-d’œuvre sont disposés à travailler pour booster la filière, rassure le directeur départemental agricole de la Likouala, Gamard Diahouakou. Pour la dernière récolte, par exemple, les petits paysans ont produit plus de 450 tonnes qui ont été commercialisées vers la République démocratique du Congo. Tout comme dans la Cuvette, les planteurs attendent un appui du gouvernement en vue d’améliorer leur productivité.

L’aide des pouvoirs publics doit cibler les besoins spécifiques des paysans. « Dans la Cuvette, nous avons prévu d’organiser des campagnes dans le cadre du Projet cacao. Il y a  beaucoup d’hectares qui ont été abandonnés par les producteurs, simplement parce que le volet commercialisation n’est pas entrepris », a plaidé le directeur départemental de l’agriculture de la Cuvette, insistant sur la formation des planteurs et la création de voie d’accès au marché.

Il faut rappeler qu’il y a deux ans, le gouvernement congolais, à travers le Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (PDAC), a commandé une étude censée relancer la filière cacao dans le pays. Le coordonnateur du PDAC, Isidore Ondoki, a pour cela prêché la prise en compte des recommandations de cette étude sur le Plan national de développement du cacao. « L’étude a offert à l’État une grande capacité d’organisation de la filière », a-t- il martelé.

Au cours de la rencontre, enfin, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a rappelé sa volonté de réhabiliter les deux villages agricoles, de créer des zones agricoles protégées et des incubateurs agricoles, y compris la formation des groupements agropastoraux, la facilitation de l’accès aux tracteurs et crédits agricoles…

Congo : la CIB aspire à une nouvelle technologie

La Congolaise industrielle des bois (CIB), entend développer ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement.

 

La CIB, principale société spécialisée dans l’exploitation forestière au Congo, entend apporter une nouvelle technologie pour le développement de ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais.

Dans le cadre de cette ouverture, le vice-président de la CIB, Ashish Malik, en compagnie de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a rencontré le 2 août le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à qui il a présenté la vision future de son entreprise. Malgré la crise engendrée par la Covid-19, la CIB œuvre pour le développement économique dans le secteur du bois.

La rencontre avec le chef du gouvernement a été l’occasion, pour le vice-président de la CIB, de faire un état des lieux de sa structure et de présenter également les différents projets qu’elle compte réaliser dans le domaine de la transformation et le développement industriel. Ceci dans le cadre de la nouvelle loi forestière.

Considérée comme la plaque tournante de l’activité forestière au Congo, la CIB basée à Pokola, dans le département de la Sangha, compte plus de 1 000 travailleurs permanents à ce jour. Cette société est attributaire de 4 unités forestières d’aménagement situées à Pokola, Kabo, Loundoungou-Toukoulaka et Mimbeli Ibeng. Les trois premières UFA sont certifiées FSC à 100%.

La CIB possède également 4 unités industrielles de production (scieries), 41 séchoirs, une unité de moulurage, un atelier de menuiserie et un atelier de fabrication de maisons ossature bois.

En République du Congo, la CIB exploite des concessions d’aménagement forestier et de transformation couvrant environ 2,1 millions d’hectares. La société a obtenu la certification FSC pour environ 1,3 million d’hectares, le reste étant en cours de certification, l’une des plus grandes concessions contiguës de bois feuillus tropicaux certifiés FSC au monde. Environ 92 500 hectares sont préservés en tant que forêts sur pied dans le cadre de REDD+.

Congo : début des épreuves écrites des examens des écoles professionnelles

Quelque 3618 candidats des différentes écoles de formation de l’enseignement technique ont entamé, le 3 août, la phase écrite des examens.

 

Les épreuves écrites des examens des écoles professionnelles ont démarrées en République du Congo, mardi 03 août 2021. Ce sont quelque 3618 candidats des différentes écoles qui composent  sur l’ensemble du territoire national. Ces candidats sont répartis dans 20 centres en vue de l’obtention des certificats de fin d’études. Ils viennent des écoles paramédicales, des instituteurs, des beaux-arts, des carrières administratives et bien d’autres.

A Brazzaville, les épreuves ont été lancées par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Jean Ngakosso, au lycée commercial 1er mai.

La capitale congolaise compte à elle seule 2 656 candidats contre 962 des autres départements du pays. Les localités abritant les centres d’examen sont notamment Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie (département du Niari), Owando (département de la Cuvette) et Kinkala (département du Pool).

Notons que l’examen se déroule en deux étapes : la phase théorique qui se déroule pendant cinq jours et celle de la pratique au niveau des différents établissements.

Les traditions magiques : la sorcellerie au Congo !

Meurtres, rejets et humiliations sont quelques traitements réservés aux personnes accusées de sorcellerie au Congo Brazza.

 

En Afrique, il existe de nombreux cultes et rites traditionnels relatifs aux sciences occultes, dont la sorcellerie. Au Congo-Brazzaville, cela est d’autant plus réel et commun. Les suspicions de sorcelleries sont courantes et suscitent de vives tensions au sein des familles et ethnies. Traditions magiques et sorcellerie au Congo, que retenir ?

La sorcellerie au Congo-Brazzaville : un phénomène hautement social

Meurtres, rejets et humiliations sont quelques traitements réservés aux personnes accusées de sorcellerie au Congo Brazza. La plupart du temps, l’appellation « sorcier » est utilisée pour les personnes qui font montre de certaines capacités peu communes ou qui ont été surprises dans des postures ou situations suspectes.

En dehors des supposés sacrifices humains et rituels sataniques exécutés par les sorciers, certains vouent une admiration particulière au culte du vaudou. Les poupées vaudous sont l’aspect le plus connu de ce type de magie. Elles représentent spirituellement une personne et peuvent servir à nuire à distance à celle-ci. C’est un domaine assez vaste et les suspicions portent plus sur les poupées vaudous.

Parfois, ces accusations ne sont point fondées sur des faits concrets, mais plutôt sur des supputations. La quasi-totalité de la population croit en la sorcellerie alors lorsqu’une personne est suspectée d’en exercer, elle devient automatiquement une cible. Il existe plusieurs faits divers qui en témoignent. Des pères de famille sont assassinés par leurs proches, de jeunes enfants expulsés de chez eux et livrés à eux même, condamnés à errer dans les rues.

Les «enfants sorciers» quel est l’état des lieux?

À Brazzaville, il est courant de trouver des enfants abandonnés par leurs parents et vivants dans la rue. Dans la majorité des cas (25 000 de ces enfants sur 30 000) ont été accusés de sorcellerie et ont été renvoyés de chez eux par leurs propres parents. Le phénomène est d’autant plus dramatique que ces enfants sorciers deviennent un potentiel danger pour la société.

Ayant été livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge et n’ayant pas encore assez de force ou de connaissances pour travailler, ils se retrouvent à errer dans les rues, à quémander de l’argent, à voler et même à se prostituer. Certains parents se cachent derrière ce prétexte fallacieux de sorcellerie pour mettre à la rue les enfants, dont ils ne peuvent plus supporter la charge.

Les fillettes qui se retrouvent dans cette situation sont exposées à tous les vices nourris par les pédophiles. Ce sont des proies faciles. Elles peuvent contracter des maladies sexuellement transmissibles et même mourir du SIDA. Heureusement, une bonne partie de la population congolaise prend la mesure du problème et mène des actions afin de venir en aide à ces enfants dits « sorciers ».

Le Congo-Brazzaville : un tableau pas si noir que ça…

En dépit de la crainte occasionnée par la peur panique des sorciers chez les autochtones, le Congo-Brazzaville reste un très beau pays. Il ne faut pas oublier que ces « histoires » ne sont rien de plus que des croyances, des superstitions qui ne reposent sur aucun fondement scientifique. Le Congo possède de nombreux lieux qui valent le détour et qui seront parfaits pour vos vacances en Afrique. Le pays possède de nombreuses richesses et paysages pittoresques. Il serait dommage de rater l’occasion d’en savoir plus sur ce pays à cause de quelques rumeurs et suspicions.

Congo-cybersécurité : un forum sur la protection des données des entreprises

Les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

 

Les cybercriminels utilisent de plus en plus des ransomwares (logiciels malveillants, virus) pour prendre le contrôle des installations industrielles et entreprises. La menace est prise au sérieux par les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

Aucune organisation, chaîne industrielle ou institution publique, n’est à l’abri des attaques provenant du endpoint, email, web et réseau. Les ransomwares sont, d’après les spécialistes, la principale menace pour les environnements d’entreprise. Les cybercriminels passent des jours, voire des semaines, dans un environnement cible avant d’exécuter une attaque de ransomware.

L’attaque consiste à utiliser un virus qui va chiffrer les fichiers de l’utilisateur contre son gré, puis exiger le paiement d’une rançon contre la clé de chiffrement utilisée par le ransomware. Cette activité criminelle s’est particulièrement développée au cours des dernières années car elle représente une pratique lucrative pour les délinquants. Les spécialistes enregistrent différentes familles de ransomwares telles que Teslacrypt et autres Locky présentant des caractéristiques distinctes et ont parfois recours à des outils de chiffrement différents.

Selon un rapport des chercheurs en cybersécurité de Trend micro, le motif des attaques par ransomware est simple : gagner de l’argent. Ces derniers représentent à la fois une menace préoccupante et en évolution rapide pour les terminaux des systèmes de contrôle industriel dans le monde. Les services publics tels que l’eau et l’électricité sont dans la ligne de mire des pirates, du fait de leur place critique pour la société.

Le but de la conférence, qui verra la participation du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, est de sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de la menace et au moyen de contrer ces attaques avec de nouvelles techniques de défense incluant la prévention avec une détection, une analyse et une réponse efficace.

Deux experts vont co-animer le webinaire, Abderezak Ouaret, business development manager Broadeam, et Housna Hamadet, country manager north and west Africa du même groupe.

Il faut noter que cette conférence précède le premier forum Brazza Cybersecurity que la ville capitale abritera du 16 au 17 septembre prochain.

Congo-Judo : dissolution du comité de normalisation de la fédération de judo

Le ministre en charge des Sports, Hugues Ngouélondélé, a dissout le comité de normalisation qui gérait les affaires courantes de la fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-da).

 

Mis en place le 17 février 2020, le comité de normalisation de la Fécoju-da avait pour mission de liquider les affaires courantes, préparer et organiser l’assemblée générale élective conformément au corps électoral de 2016. Mais, plus d’une année après, rien n’a été fait.

A travers cette décision, le ministre des Sports compte ainsi redonner de l’espoir aux acteurs du judo congolais. Il justifie sa décision par la note de service n°318MSEEP-CAB du 25 novembre 2020 portant report de l’assemblée générale élective de la Fecoju-da, la sentence arbitrale de la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport du 28 mai 2021, ainsi que par le courrier Comité national olympique et sportif congolais du 22 juin dernier.

« Eu égard à la teneur de la sentence arbitrale rendue le 28 mai, qui renvoie le comité national olympique et sportif congolais et le ministère en charge des Sports à organiser conjointement une nouvelle assemblée générale élective. En considération de la situation préoccupante qui sévit au sein de la Fécoju-da, le comité de normalisation… est dissout », annonce la note ministérielle.

Les pratiquants de cet art martial souhaitent le dénouement de cette crise afin qu’ils reprennent avec les compétitions. « Imaginez-vous que cette crise a débuté lorsque je venais d’intégrer l’équipe nationale. Malheureusement, je n’ai plus joué même un simple championnat départemental depuis cinq ans. Là, je viens de prendre ma retraite en tant qu’athlète. C’est dommage car ma carrière a été sacrifiée. Nous voulons une élection selon les textes en vigueur », indique un judoka.

Selon certaines indiscrétions, l’assemblée générale élective de la Fécojuda se tiendra dans les prochains mois.

 

 

Congo-tournoi Ndembo ya makassi : la 1ère édition se tient à Brazzaville

Cette compétition permet de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.

 

La structure Kb09 consulting organise du 27 au 29 août prochain, la première édition du concours de tirs au but au complexe sportif la concorde de Kintelé.  Ce challenge permettra non seulement aux participants de se découvrir, mais aussi de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.  Cette compétition ne concerne que des jeunes footballeurs évoluant dans les académies et école de foot de Brazzaville et ses environs.

Selon l’initiateur du tournoi Ndembo ya makasi, Med Ondomoui, manager général de Kb09, plusieurs centres de formations prendront part à ce concours de penaltys.

« Nous voulons donner de la valeur au travail de nos futurs porte-étendards. C’est une manière d’initier les enfants aux compétitions afin de développer en eux l’esprit de fair-play et d’engagement sportif », a-t-il déclaré.

Ce tournoi est destiné aux joueurs âgés de moins de treize ans puisqu’il y aura trois catégories dans cette compétition, à savoir les U8-U9, les U10-U11 puis les U12-13.

Congo-coronavirus : l’Allemagne fait un don d’un million de masques

C’est le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a réceptionné le don. C’était au siège de la représentation nationale de l’OMS.

 

La République du Congo vient de recevoir un don d’un million de masques de la part de l’Allemagne. Ces masques ont été réceptionnés dimanche 20 juillet 2021, par le ministre de la santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

« Ce don est pour nous un apport considérable dans la riposte à la Covid-19 d’autant plus que le masque demeure très consommable en vue de ralentir la propagation du virus. Le port obligatoire fait qu’on l’utilise plusieurs fois la journée », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

C’est l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, qui a procédé à la remise du don. Cet acte qui s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Allemagne vient appuyer la lutte contre le coronavirus en République du Congo.

Avec la multiplication des variants, le gouvernement entent réactualiser son plan de riposte tout en maintenant les mesures barrières comme premières dispositions pour se protéger contre les attaques du virus.

Congo-brevet d’étude technique : 6373 candidats face aux épreuves

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a lancé le 20 juillet les épreuves écrites des différents brevets.

 

Ils sont au total 6 373 candidats dont 3849 filles, répartis dans 57 centres sur l’ensemble du territoire national à passer le test du Brevet d’études techniques au titre de l’année scolaire 2021, session de juillet.  Brazzaville compte 1599 inscrits qui composeront dans huit centres d’examen.

En dehors du BET, d’autres candidats sont soumis aux divers Brevets : le Brevet d’études professionnelles a un effectif de 166 candidats dont soixante-quinze filles. Cet examen ne concerne que trois villes du pays : Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.

Quant au Brevet de technicien forestier qui ne se déroule qu’à Mossendjo, 151 candidats sont concernés.

Par ailleurs, le Brevet de technicien est réservé uniquement aux candidats de Pointe-Noire. 292 élèves passeront cet examen. Au niveau du Certificat d’aptitude professionnelle,  489 candidats sont inscrits. Les candidats vont plancher sur plusieurs épreuves, selon leurs options, durant une semaine.

Congo : la BM et la Turquie vont apporter leur soutien en matière de réformes

La représentante résidente de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara, et l’ambassadeur de la République de Turquie, Serhal Serhan, ont exprimé cette volonté le 14 juillet à l’issue des entretiens avec le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio.

 

« Je suis venue parler au ministre des activités financées par la Banque mondiale et surtout dans le cadre des projets de gouvernance. Nous avons parlé des appuis que la Banque mondiale apporte au ministère de la Fonction publique et au bureau du Premier ministre, des activités qui touchent à la réforme de l’État », a déclaré la représentante résidente de la Banque mondiale.

« Nous avons rassuré le ministre que cet appui va continuer aussi dans le cadre du plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé récemment par le Premier ministre. Nous allons accompagner le ministre pour les réformes clés qu’on pourrait effectuer ensemble pour une réforme effective de l’État congolais », a-t-elle ajouté.

Ouattara Korotoumou a précisé que l’agenda a été défini au niveau des projets qui ont déjà été financés. « Nous avons effectivement abordé des réformes déjà amorcées, certaines activités que nous avons déjà financées dans le cadre de la réforme de l’État et qu’on compte aussi continuer à appuyer.  On aimerait que le public congolais soit au parfum de ce que nous faisons, surtout en ce qui concerne la gestion des dépenses publiques. On a beaucoup parlé d’impacts que les projets financés par la Banque mondiale peuvent avoir. Je pense que c’est important que les citoyens soient engagés à nos côtés, au côté du gouvernement pour qu’on arrive à un résultat satisfaisant pour tous », a-t-elle signifié.

Peu avant, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio, a échangé avec l’ambassadeur de la Turquie en République du Congo sur la coopération entre les deux pays. « Il y a déjà différentes lignes directrices qui ont été établies concernant divers projets. Il y a également une commission conjointe économique dans laquelle différents sujets ont été abordés. Il serait important maintenant de prioriser les différents projets que ce soit sur les plans commercial, économique, et autres », a indiqué le diplomate turc, Serhal Serhan.

Congo-Hydrocarbures : la moyenne des prix fixée à 66,9 dollars par baril

C’est ce qui a été arrêté au cours de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures à Brazzaville.

 

Les prix fixés des hydrocarbures du Congo au deuxième trimestre 2021 sont établis, le 15 juillet à Brazzaville, à l’issue de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures. La moyenne des prix est fixée à 66,9 dollars par baril.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtés au cours de la réunion des prix du deuxième trimestre 2021, en dollars par baril, se présentent comme suit : Djéno mélange 66,9 ; Nkossa Blend : 67,8 ; Yombo : 76,7 ; Nkossa Butane : 44, 5 et Nkossa Propane : 39,4.

Et, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno mélange : -1,9 par rapport au brent daté, Nkossa Blend : -0,8 par rapport au brent daté, Yombo : +7,9 par rapport au brent daté, Nkossa Butane : +0,9 par rapport au butane North West Europe et Nkossa Propane : +0,3 par rapport au propane Mont Belvieu.

En clair, au deuxième trimestre 2021, la moyenne des prix des hydrocarbures est de 66,9 dollars par baril pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril.

« La cadence des cours et les tendances des bruts congolais restent haussières. Cette embellie des cours des bruts congolais devrait encourager la reprise des investissements amont pétroliers pour améliorer et optimiser la production pétrolière au Congo. Nous devons organiser nos efforts … en vue de tirer le meilleur profit », a indiqué le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua.

Sur le marché du pétrole au deuxième trimestre 2021, le brent daté a ouvert le trimestre à 66,19 dollars par baril et l’a clôturé à 76,19 dollars par baril soit une hausse de 10 dollars par baril.  La moyenne du brent daté a été de 68,97 dollars par baril.

Les perspectives du marché pétrolier au troisième trimestre 2021 sont influencées par un contexte économique chargé d’incertitude notamment des politiques gouvernementales face aux nouveaux variants de Covid-19, le niveau global de l’offre et de la demande de pétrole, la politique de l’OPEP+, le niveau des stocks mondiaux de pétrole et des marges de raffinage, le niveau de l’économie chinoise et la suite des pourparlers entre les USA et l’Iran au sujet du programme nucléaire.

Enfin, les différentes prévisions des prix du baril du brent daté pour le troisième trimestre 2021 convergent à une moyenne supérieure à 70 dollars par baril.

Par ailleurs, la demande mondiale de pétrole au deuxième trimestre 2021 s’est établie à 94,87 millions de barils par jour contre 93,31 millions de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une hausse de 1,56 million de barils par jour et de 11, 96 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’offre mondiale de pétrole, quant à elle, est passée de 92,43 millions de barils par jour au premier trimestre 2021 à 94,23 millions de barils par jour au deuxième trimestre, soit une hausse de 1,80 million de barils par jour et de 2,22 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’équilibre entre l’offre et la demande, au deuxième trimestre 2021, est resté déficitaire de 0,65 million de barils par jour alors qu’il l’était de 0,88 million de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une amélioration de 0,23 million de barils par jour.

Congo : liberté provisoire pour six activistes

Détenus pendant 125 jours, Ils étaient accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

 

Six activistes des droits de l’homme de détenus depuis 125 jours, accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, ont bénéficié hier mercredi 14 juillet d’une liberté provisoire sans avoir été jugés, suite à une ordonnance de justice. Mais l’un d’entre eux n’est pas rentré chez lui.

Le Dr Alex Dzabana, 73 ans, le plus vieux défenseur des droits de l’homme détenu et très mal en point a été conduit dans un hôpital pour les soins d’urgence. Tandis que Christ Dongui du Mouvement Ras-le-bol refuse d’abandonner son combat. « Demain s’il y a un mouvement des retraités qui réclament leurs pensions, je serai avec eux », a promis M. Dongui.

Premier responsable du Cercle des droits de l’homme et de développement, Roch Euloge Nzobo, se félicite du plaidoyer mené ayant abouti à cette libération. « On ne peut que se réjouir du fait que les amis soient dehors », a-t-il déclaré.

Une libération saluée par François Barateau, ambassadeur de France au Congo. « C’est une bonne nouvelle parce que la privation de liberté suscite beaucoup d’émotions », a-t-il dit.

Dans une déclaration Georges Nguila, de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, a sollicité la libération de tous les prisonniers d’opinion. « Nous profitons de l’occasion pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion, notamment les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa injustement détenus depuis cinq ans », a-t-il martelé.

Les ONG sollicitent enfin l’abandon pur et simple des poursuites contre les tous ces militants. Pour l’heure aucune information n’est donnée sur la tenue des procès.

Congo-hydrocarbure : les experts examinent les prix fiscaux pour le 2ème trimestre 2021

Les acteurs d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures se retrouvent pour examiner les tendances du marché.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis hier mercredi 14 juillet, la rencontre des experts d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures. Ceux-ci examinent, les tendances du marché et les prix fiscaux pour le deuxième trimestre 2021.

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours. Elle a un impact sur les économies mondiales. Nous avons besoin de sources d’énergies modernes… De nouvelles énergies afin de satisfaire une demande sans cesse en augmentation et de soutenir la croissance économique pour minimiser les impacts des changements climatiques », a indiqué Ralph Eccleston, directeur général de la société Chevron au Congo.

La ville de Pointe-Noire avait accueilli du 14 au 15 avril 2021, la première réunion de fixation des prix des hydrocarbures. Au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollar par baril. Durant la même période, le pays avait donc franchi le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, malgré les fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de Covid-19.

Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché. Les statistiques officielles précisent que la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Au mois de juin 2021, il y a eu une cotation de 71.78 dollars le baril soit une hausse 4,44% par rapport à la moyenne 68.66 dollars le baril à mi-juillet 2021 », a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno-Jean Richard Itoua.  S’appuyant sur les données de l’OPEP+, le ministre des Hydrocarbures espère l’amélioration des prix des cours de pétrole. Il souhaite un partenariat « gagnant-gagnant et l’amélioration du cadre juridique et fiscal ».

Les fluctuations du prix de pétrole à court terme, ainsi que sa tendance d’évolution à moyen-long terme continuent de revêtir une importance particulière. Au Congo comme dans les autres pays du monde, la détermination du prix du pétrole repose en partie sur des mécanismes de marché ainsi que l’interaction d’acteurs offreurs et demandeurs suffisamment nombreux pour que prévale un mode concurrentiel contrôlé de fixation du prix.

Congo : vers l’amélioration de la production pétrolière

Le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brute.

 

« Je veux pouvoir compter sur vous, sur votre implication totale pour la reprise des travaux pétroliers afin de résorber le déclin de production », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

Cet appel du ministre s’est fait entendre mercredi 14 juillet, lors de l’ouverture du Comité des prix du deuxième trimestre 2021 à Brazzaville. Ce comité regroupe les différentes sociétés pétrolières et tous les autres acteurs opérant dans ce secteur au Congo. Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brut que connaît le Congo.

Pour lui, le déclin de la production est « non seulement fatal pour les investisseurs, mais aussi pour l’économie congolaise dont l’or noir représente environ 70 % du produit intérieur brut (PIB) ».

Le ministre des hydrocarbures a rassuré les pétroliers que le gouvernement « est disponible pour les accompagner dans toutes leurs démarches, dans le but d’assurer et de maintenir un partenariat gagnant-gagnant ».

« Nous travaillons d’ores et déjà et d’arrache-pied à améliorer le cadre juridique et réglementaire, l’environnement et le climat des affaires en milieu pétrolier », a insisté le ministre Itoua.

La production de brut est en baisse au Congo. Selon les chiffres officiels, de 140 millions de barils en 2020, elle est passée à 125,7 millions de barils en 2021.

Congo : invention d’une couveuse automatique d’œufs

C’est l’œuvre du jeune Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, qui a été présentée 13 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, a présenté le 13 juillet à Brazzaville le dispositif qui va contribuer au développement  de l’aviculture au Congo. C’était en présence du ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel.

La couveuse automatique inventée par l’électrotechnicien, Gilmar Mboungou, peut couver les œufs de toutes les espèces d’oiseaux : pintade, dinde, canard, poule… Le dispositif, né de la créativité de ce dernier, reproduit en effet les conditions de développement fœtal en maintenant constante la température entre 37,7°c et 38°c ainsi que l’humidité entre 50% et 80%. « Ce qui permet d’accélérer le processus d’incubation en limitant le temps de pause d’une espèce d’oiseau qui produit les œufs », a expliqué l’inventeur.

Par ailleurs, la machine permet de couver plus d’œufs afin de produire les poussins en grande quantité. Ainsi, les aviculteurs peuvent booster leur production et épargner le pays des importations excessivement coûteuses, réduire la dépendance alimentaire en la matière.

La ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, a salué la prouesse réalisée par Gilmar Mboungou en promettant, au nom du gouvernement, de tout mettre en œuvre pour que le Congo tire profit des inventions de ses filles et fils en évitant la fuite des cerveaux. « Nous allons voir comment vous accompagner et protéger cette œuvre de l’esprit et faire en sorte que les jeunes inventeurs puissent vivre de leurs œuvres », a indiqué la ministre.

En rappel, l’électrotechnicien Gilmar Mboungou, qui vient de mettre en place la couveuse automatique d’œufs, avait remporté le premier prix de Talents du Congo lors de l’édition 2020 du Salon Osiane.

Congo : dix artistes seront formés aux métiers de la musique urbaine

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop organisée par l’Institut français du Congo (IFC).

 

Dix jeunes rappeurs congolais ont été sélectionnés pour bénéficier d’une formation de trois semaines aux métiers de la musique urbaine d’ici septembre. Au départ, ils étaient deux-cent trente-cinq artistes rappeurs à compétir pour dix places seulement. Les heureux bénéficiaires au terme des sélections sont Boni Black, Sam Chilson, Baborass Krittus Killer, Jojo Black, Kusba, Fuckiss, Christ Leduc, Eden et enfin, By la Rime.

Dans cette catégorie des « Musiques urbaines », c’est le rappeur et freestyleur congolais Bony Black qui a été sacré lauréat. A la 2e et 3e places du podium, on retrouve : Christ Leduc et Baborass Krittus Killer. En plus de la formation, les trois lauréats bénéficieront d’un ordinateur, un smartphone et la prise en charge des frais de transport durant toute la période de la formation.

A en croire les membres du jury de cette 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop, le choix a été sévère mais pas égoïste car le but était de dénicher les meilleurs. Et à tous ceux qui ne figurent pas parmi les finalistes, ils les ont exhortés à persévérer car tôt ou tard un travail de qualité est toujours récompensé.

Organisées par l’IFC en partenariat avec Vivendi create Joy, Universal music group et Légendes Urbaines, les différentes formations que bénéficieront les dix artistes retenus leur donneront la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences nécessaires dans la professionnalisation de leurs carrières.

Les ateliers se dérouleront autour de divers modules, à savoir : la communication web, la bonne gestion des réseaux sociaux, l’écriture et les techniques de scène, la réalisation d’un pressbook, etc. La formation se fera par des grands noms de la musique urbaine, notamment Black Kent, Général Philo ou encore Youssoupha.

Comme tous les ans, les scènes tremplins « Mboté hip-hop » contribuent à susciter des passions liées aux métiers de la musique urbaine, ainsi qu’à aider des artistes talentueux à faire valoir leur potentiel pour un début de carrière. La formation se déroulera en début septembre et, à son terme, une restitution par les artistes sera faite accompagnée d’une remise de prix.

Notons que le festival Mboté hip-hop concerne particulièrement six catégories : rap, DJing, beatmaking, management, danse et slam. Dans chaque catégorie, des artistes ont été retenus pour des formations et les premiers gagnants de chaque catégorie se produiront lors de la tenue du festival avant la fin de cette année.

Congo : six activistes des droits de l’homme en liberté provisoire

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

 

Le président de la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville, Roger Justin Itsa a libéré mardi 13 juillet, des activistes des droits humains détenus depuis des mois à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise.

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner détenus depuis le mois de février étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

La décision étant tombée en fin d’après-midi, Dr Alex Dzabana et ses codétenus ont quitté la Maison d’arrêt de Brazzaville ce  mercredi dans la matinée.

Congo : une campagne de vidange des étangs piscicoles

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias.

 

Le Projet de développement de la pêche et aquaculture continentale (PD-PAC) placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la Pêche, a lancé sa campagne de vidange des étangs piscicoles à Okoyo (Cuvette-Ouest) dans le cadre de la revalorisation des initiatives d’autosuffisance alimentaire, de sécurité nutritive et de la lutte contre la faim.

Les propriétaires des étangs ont été sélectionnés par le projet PD-PAC qui, par la suite les assurer une formation en pisciculture et les accompagner à la création des étangs piscicoles, dans leurs localités respectives.

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias. Ces deux espèces de  poissons ont pesé, entre, trois et quatre cents grammes, soit un total de cinq cent kilogrammes.

Pour valoriser ces initiatives, le PD-PAC accompagne les pisciculteurs à la commercialisation des poissons et le bénéfice généré sera remis aux ayants droit, afin de leur permettre de poursuivre leurs activités piscicoles.

Dans les villages d’Assigui, Onguia, Lekety et Okoyo du département de la Cuvette-Ouest, trente et un étangs sur les cinquante et un étangs empoissonnés sont arrivés à terme, après six mois d’élevage. Ces étangs appartiennent à dix-huit pisciculteurs, dont trois groupements piscicoles et quinze petits pisciculteurs. Au terme de ce projet, une production moyenne de plus de sept tonnes de poissons y est attendue.

Outre la Cuvette-Ouest et sauf changement, ce programme de vidange des étangs piscicoles financé par le Fonds international de développement agricole se poursuivra dans les plateaux, la Cuvette et la Sangha.

Signalons que les appuis en pisciculture, commencés en juillet 2019 se poursuivent. Actuellement, cent quatre-vingts étangs de cinq cents mètres carrés ont été creusés dans les départements de la Cuvette et Cuvette-Ouest, parmi lesquels soixante-dix-huit ont été empoissonnés et environ quarante et une tonnes d’aliments distribués.

Congo-Handball : des nouvelles équipes dirigeantes dans les ligues départementales

Plusieurs ligues de handball des départements ont tenu, du 10 au 11 juillet dernier, leur assemblée générale élective.

 

Il s’agit, en effet, de la ligue de handball de Brazzaville, Pointe-Noire, du Niari, de la Bouenza, de la Lekoumou, de la Sangha, du Pool et de la Cuvette. Après une longue période de disette, causée par la pandémie de Covid-19, l’heure de la relance des activités est arrivée. Rappelons que l’organisation et la tenue des championnats départementaux permettent à la Fédération de relancer les championnats nationaux et renforcer l’ossature des différentes catégories des équipes nationales.

Ainsi, chaque président de ligue élu, selon sa vision sportive, a promis de travailler pleinement pour non seulement former les acteurs  de la discipline, mais aussi procéder à la formation des athlètes et participer au rehaussement du handball congolais.

Le président de la ligue départementale du Niari, Jonathan Bangola, qui a été réélu, s’est engagé, par exemple, à relever le niveau du handball départemental  tout en accompagnant la fédération dans la concrétisation  de sa politique nationale du développement de cette discipline sportive.

Pour sa part, le nouveau patron du handball de Brazzaville, Avincenne Nzikou, a promis de prôner l’union de tous les acteurs du handball de Brazzaville, en mettant en exergue la formation, les compétitions d’élite, en misant sur le partenariat école et clubs de handball.

Cette vision est presque identique à celle des présidents de la ligue de la Bouenza, Diangala, de la Sangha, Epton Lucien Bissiko ou de Pointe-Noire, Gabriel Pambou-Loemba qui souhaite unir les forces des athlètes, des responsables des clubs et des officiels techniques pour booster le handball.

Congo-Bac de l’Enseignement général : début des épreuves ce mardi

Pour cette session de juillet 2021, 93.097 candidats seront répartis dans les 246 centres d’examen à travers tout le pays.

 

Les candidats au Baccalauréat (Bac) de l’Enseignement général affrontent les épreuves dès ce mardi 13 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire. Pour cette année, répartis dans 246 centres d’examen à travers tout le pays, 93.097 candidats affronteront les épreuves du Bac. Rappelons que cet examen donne accès à l’enseignement supérieur.

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, compte plus de centres et de candidats, selon la direction générale des examens.

Comme chaque année, les élèves composeront en français, langues étrangères (russe, chinois … ), philosophie, histoire géographie pour la série A, tandis les séries scientifiques seront face aux épreuves de mathématiques, physique-chimie, biologie…

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.