Congo : les pharmaciens veulent un cadre de formation continue

C’est une proposition faite par le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) au gouvernement.

 

Le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) a sollicité le 4 septembre à Brazzaville, auprès de l’Etat, la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament.

Les membres du Crip se sont réunis le 04 septembre dernier à Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont proposé au gouvernement la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament ; d’accélérer le processus de promulgation de la loi pharmaceutique et de biologie médicale, ainsi qu’une stratégie de promotion de médicaments génériques.

C’était aussi l’occasion pour eux, d’évoqué l’arrêt momentané du service dans les officines pharmaceutiques intervenu en début de semaine, suite à la vandalisassions de la pharmacie Tahiti, située à Bacongo, par les vendeurs illégaux de médicaments à l’issue d’une opération menée par les services de police.

Par la même occasion, ils ont assuré « les autorités publiques et administratives, notamment le ministère de la Santé, que ce type d’interruption du service pharmaceutique ne se reproduira plus ».

Pour lutter contre les médicaments de qualité inférieure, les professionnels de la pharmacie et du médicament sollicitent à l’Etat de créer un comité interministériel et la mise place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments et des aliments.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.

Congo : transparence des finances publiques, une commission de plus?

Pour répondre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), qui demande aux autorités de mieux gérer l’argent du pays, le Congo-Brazzaville a créé il y a neuf mois une Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Mais la société civile congolaise s’interroge sur ses pouvoirs réels.

Veiller à la bonne application du Code de transparence et de responsabilité fiscale, telle est l’une des principales missions assignées à cette commission qui compte onze membres qui ont tous prêté serment.

« Les finances publiques ne peuvent pas être gérées n’importe comment. On les gère selon les normes. Ces normes doivent être respectées. Si elles ne le sont pas, nous le rappelons et nous redressons sur la base d’un rapport que nous adressons aux autorités, notamment au président de la République et au Premier ministre », a expliqué Joseph Mana Fouafoua, son président.

Sous la tutelle du ministre de la Justice

La commission n’a pas le pouvoir de répression. Ses enquêtes sont soumises à l’appréciation du ministre de la Justice qui est sa tutelle. « Nous sommes une institution indépendante. Mais nous n’avons pas le pouvoir de coercition. Il faut savoir que parmi les autorités qui sont destinataires de notre rapport, il y a le ministre de la Justice. C’est à lui de prendre la décision s’il faut, oui ou non, punir. C’est à lui de faire son travail », a argumenté M. Mana Fouafoua.

Membre de la coalition congolaise « Publiez ce que vous payez », Brice Makosso se demande pourquoi cette tutelle revient au ministère de la Justice, qui ne gère pas les deniers publics. « Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement de la République a mis cette commission sous la tutelle du ministère de la Justice. Je crains que cette commission ne serve à rien. Ce n’est pas le ministère de la Justice qui gère la fiscalité congolaise ou encore les finances. Il fallait la mettre sous la tutelle du ministère des Finances, pour qu’elle travaille effectivement », s’est indigné M. Makosso.

Quid des membres de la commission

La Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques n’a pas de membre femme. Deux de ses membres ont été désignés par la société civile et deux par la presse. Les autres l’ont été par les responsables des institutions, l’Assemblée nationale ou le Sénat.

Cela remet-il en cause son indépendance ? Le président Joseph Mana Fouafoua répond : « C’est un mode de désignation tout simplement ; cela ne veut pas dire que ces membres représentent ces autorités. Quand on crée une institution, on indique comment les hommes qui doivent la diriger sont choisis. Par rapport à notre travail, ils ne sont pas soumis à l’autorité de ces hauts responsables », s’est-il justifié.

Mise en place depuis neuf mois, la CNTR vient à peine de démarrer ses activités à cause d’un manque de financements.

Congo-Éliminatoires Mondial 2022 : les Diables rouges font un nul face à la Namibie

Les Diables Rouges ont fait match nul avec la Namibie sur un score de 1-1 but. Cette rencontre comptait pour les éliminatoires du mondial 2022.

 

Pour cause de non-homologation du stade Sam Nujoma à Windhoek, la Namibie n’était plus apte à disputer les matchs internationaux sur son sol. Aussi, la rencontre Namibie – Congo s’est-elle jouée sur terrain neutre, notamment au Orlando Stadium omnisports situé à Orlando dans le township de Soweto au sud de Johannesburg en Afrique du Sud.

D’une capacité de 40 000 places, ce stade est principalement utilisé pour le football mais il peut également accueillir des rencontres de rugby.

Là, les Diables Rouges qui ont visiblement eu des problèmes de coordination, dans leur regroupement épars, ont été cueillis à froid, dès la 24ème minute, par un certain Hambira.

Très peu inspirés, les Congolais se sont regroupés pour tenter de conserver ce score qui en soit, n’était pas une catastrophe. Ils ont ainsi tenu jusqu’à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Congolais ont assiégé le camp namibien. Un harcèlement qui a payé, car à la 57ème minute, le même Charles Hambira héros d’un peuple, devenait l’anti-héros, en trompant son propre gardien et remettait les deux équipes à égalité.

Les Congolais qui sur leurs installations, affronteront le Sénégal le 7 septembre prochain.

Congo : les potentialités socioéconomiques des départements au centre des échanges

Réunis dans le cadre de la deuxième édition des Matinales de l’intelligence économique, des experts ont échangé sur les potentialités socioéconomiques des départements pouvant contribuer au développement économique national.

 

Placée sur le thème « Intelligence économique et attractivités départementales : « outils et méthodes », la deuxième édition organisée par l’Institut national d’intelligence stratégique (INIS) a permis aux participants d’ouvrir un débat sur la question de l’attractivité socioéconomique des différents départements, comment enrichir l’existant national en vue de renforcer leur attractivité, une initiative visant  à présenter l’architecture d’un dynamisme territorial culturel, événementiel, économique, touristique à travers trois leviers, à savoir le développement de nouvelles synergies grâce à une dynamique collective forte, l’organisation et la promotion d’une offre de développement locale lisible et véhiculer une image aussi bien positive que partagée.

Selon Patrice Passy, président de l’Université des connaissances africaines, chef de projet « Les matinales de l’intelligence économique », la discussion entre experts sur les potentialités socioéconomiques des départements est une innovation ayant pour but de présenter une politique de marque territoriale, tout en s’appuyant sur un travail de fond en ce qui concerne la structuration de l’offre d’attractivité socioéconomique d’un département.

« Les matinales de l’intelligence économique sur l’attractivité économique de nos départements privilégient une approche essentiellement pragmatique : il ne s’agit pas de se livrer à une analyse systémique et de bâtir de nouvelles organisations, mais plutôt de dresser une image des expériences mondiales et des potentialités nationales afin de tracer quelques pistes pratiques financièrement réalistes de nature à améliorer en continu une situation, dans une logique d’offres de solutions innovantes et de co-construction », a expliqué Patrice Passy.

Lors de cette dixième édition, trois projets susceptibles de contribuer au développement économique des départements et d’enrichir l’existant national ont été présentés parmi lesquels celui qui consiste à planter des flamboyants à Kintélé, dans le but d’embellir et rendre plus attractif cette commune. Pour ce qui est du deuxième projet, il s’agit de mettre en avant les potentialités de la ville de Mossaka, située dans le département de la Cuvette, en vue de la rendre plus attractive.

S’agissant du troisième projet, dénommé « Mwana mboka », il consiste à faire une reconstitution historique du pays pendant la période précoloniale et pré-esclavage, afin de dynamiser davantage le tourisme dans la partie méridionale.

« L’intelligence économique est une nouvelle façon de regarder ces questions. Elle est aussi un vecteur puissant d’innovation sur toutes les questions en rapport avec la géostratégie, la géoéconomie, les innovations de rupture, l’innovation sociale, la cohésion sociale, la production des réponses endogènes face aux dynamiques africaines », a déclaré Patrice Passy.

A noter que l’organisation de ces matinales de l’intelligence économique par l’INIS a pour seul but d’enrichir l’existant national afin de mettre en lumière les nouveaux paradigmes, les dispositifs techniques et les solutions endogènes africaines. La troisième édition aura lieu en octobre prochain.

Congo : l’Inde entend réaliser les projets

C’est ce qui ressort de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

 

L’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena, a annoncé le 1er septembre à l’issue d’un échange avec le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, les projets que son pays projette de développer en République du Congo. Entre autres projets dans l’électrification rurale, l’amélioration des transports urbains dans la capitale congolaise et à Pointe-Noire.

Selon le diplomate indien, son pays entend également implanter une usine de ciment à Dolisie dans le département du Niari. Ghotu Ram Meena a précisé que les projets d’électrification rurale et de construction d’une cimenterie sont en cours de réalisation. La première phase de la cimenterie ayant déjà été bouclée, la seconde va commencer bientôt.

Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Inde et le maire de la capitale ont évoqué la possibilité de débaptiser une rue de Brazzaville du nom du père de l’indépendance de l’Inde, le Mahatma Gandhi.

Le jumelage de la ville de Brazzaville avec une ville de l’Inde a été aussi abordé. « Et nous croyons qu’avec la présence de la mission indienne ici à Brazzaville, nos relations de coopération et de partenariat vont s’intensifier pour le bénéfice mutuel des peuples des deux pays », a indiqué Ghotu Ram Meena, soulignant que la République de l’Inde octroie également des bourses aux étudiants congolais, ainsi qu’aux travailleurs des secteurs privé et public du Congo.

Signalons que l’Inde a établi son ambassade à Brazzaville en 2019

Congo-hydrocarbures : la société Puma fait le point de ses activités à Bruno Jean Richard Itoua

C’était au cours d’une rencontre entre le directeur général de la société Puma pour l’Afrique, Fadi Mitri et le nouveau ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

 

La société Puma présente a fait état de ses activités menées au ministre des Hydrocarbures. C’était au cours d’une audience que le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a accordé au directeur général de la société Puma pour l’Afrique, Fadi Mitri, le 31 août dernier à Brazzaville.

La société Puma est une filiale du groupe Trafigura qui exerce depuis 2002 dans la distribution et la vente des produits pétroliers, notamment le carburant et les lubrifiants. Elle dispose présentement de trente stations-service à travers le territoire national.

Avec la demande en énergie de l’Asie et le manque d’investissement dans le secteur pétrolier, le prix de l’or noir connaît actuellement un rebond. Pour tirer profit de la hausse du prix du brut sur le marché international, le gouvernement congolais envisage de stopper sa production, a indiqué le ministre des Hydrocarbures qui a saisi l’occasion pour informer cette société que le Congo présidera, en 2022, la conférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Congo : « Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire…si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso ? » Anatole Collinet Makosso

Voilà 100 jours que le nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est aux affaires. Et voilà une semaine qu’il est à Paris, pour réchauffer les relations entre le Congo et la France. Le général Mokoko toujours en prison, le président Sassou qui cumule 37 ans de pouvoir… Sur tous les sujets qui fâchent, Anatole Collinet Makosso répond aux questions.

Votre pays a besoin de liquidités, mais le Fonds monétaire international (FMI) refuse toujours de débloquer la deuxième tranche de financement qui avait été prévue il y a deux ans, parce que vous êtes trop lourdement endetté auprès de la Chine et des traders pétroliers. Que peut faire la France ?

La France s’engage à accompagner le plaidoyer du Congo et à faire percevoir, parce que, comme vous le savez, la France est administrateur du Fonds monétaire international. Avec les traders, les négociations se poursuivent et la France a promis de justement nous accompagner dans la suite de ces négociations. On a déjà obtenu quelques résultats avec deux d’entre eux. Il en reste un, les négociations se poursuivent.

La France vous accompagne dans la négociation avec ces trois traders, c’est ça ?

En tenant compte du fait qu’il s’agit de partenaires privés, la difficulté y est. Mais au moins, nous avons un langage commun que nous n’avions pas il y a quelques temps. Hier, on nous laissait aller négocier tout seul, sachant que c’était difficile. Aujourd’hui, on peut dire : oui, nous allons intensifier le plaidoyer avec vous, avec Trafigura, avec Oriol, avec Glencore. Mais au-delà, nous avons un plan de relance qui peut permettre le décollage de notre économie.

Parmi les personnes pointées par l’ONG Global Witness pour d’éventuels détournements d’argent public, il y a Denis  Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’État. Or, cet ancien haut cadre pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) vient de devenir ministre. Il est même en ce moment avec vous en délégation à Paris. Est-ce que cette nomination ne risque pas de compliquer vos relations avec les bailleurs de fonds et avec vos partenaires ?

Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits des personnes. Cela dit, en dehors de la surenchère médiatique, nous n’avons connaissance d’aucune procédure judiciaire engagée contre notre patriote, Denis Christel Sassou-Nguesso. Aucune. Lorsque nous serons saisis des procédures de ce genre, vous verrez comment l’État assistera notre compatriote au cas où des procédures auraient été engagées contre lui. Mais pour le moment, nous n’avons aucune procédure engagée contre lui, et sans doute, les gens savent bien que tout ce qui se fait n’est que de la surenchère politicienne.

Si les relations ne sont pas toujours bonnes depuis quelques années entre le Congo et la France, c’est notamment depuis l’arrestation il y a cinq ans de deux figures de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Depuis deux ans, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian vous demande de faire un geste à leur égard. Qu’avez-vous répondu sur ce point cette semaine aux autorités françaises ?

Les autorités françaises ne nous ont pas posé ce problème, sans doute parce que c’est un problème qui n’a plus aucun intérêt, parce que, comme en France, il y a des hommes politiques qui font l’objet de poursuites, il y a des candidats à la présidentielle qui font l’objet de poursuites, qui sont jugés, qui sont condamnés. Et cela n’a jamais été pris pour des procès politiques. Bien entendu, nos compatriotes ont été poursuivis, condamnés. Bien entendu, le rêve de tout le monde est de voir ces compatriotes en liberté parce que la liberté c’est la règle, la détention c’est l‘exception. Bien entendu, on arrivera certainement un jour à ce que nos compatriotes recouvrent leur liberté. Mais pensez-vous que c’est à coup de chants de sirènes, d’agitations internationales ? Non. Le Congo a une expérience de compatriotes qui ont été jugés, condamnés et qui ont bénéficié des dispositions bienveillantes de l’amnistie du peuple. Nous pensons que ceux-là aussi, à défaut de les laisser purger leur peine jusqu’au bout, le moment venu, lorsque le peuple au nom duquel est rendu la décision de justice, lorsque le peuple trouvera que le temps est arrivé, bénéficieront des dispositions bienveillantes de l’amnistie. Le peuple agira en conséquence.

Une amnistie sans condition, sans poser de conditions aux deux prisonniers actuels, ce serait possible ?

Mais lorsque le peuple accorde l’amnistie, c’est lui qui détermine les modalités, le temps et le moyen. Il n’est pas question d’exiger des conditions…

Non, je vous pose la question parce que vous disiez il y a quelques jours sur TV5 Monde que, avant une éventuelle amnistie, il faudrait que Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa fassent un acte de contrition. Vous savez que tous deux estiment qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils ne sont en prison que pour raisons politiques…

Vous savez ce qu’est un acte de contrition, c’est le repentir, c’est la reconnaissance morale, intérieure du mal qu’on a fait, et la volonté qu’on a à regretter ne serait-ce que ce mal. Or, vous dites, certainement à raison, que monsieur Mokoko et monsieur Okombi reconnaissent n’avoir fait aucun mal. Faut-il encore qu’ils reconnaissent demain que le peuple leur accorde le droit d’amnistie et qu’ils puissent y accéder, parce qu’ils diront « nous n’avons pas besoin d’être amnistiés puisque nous n’avons fait aucun mal ». A quoi va servir l’amnistie ? Il faut craindre qu’on arrive aussi devant cette situation.

Donc, une solution peut être envisagée avec leurs avocats…

C’est à eux de regarder. Nous, nous ne voyons pas ce que nous avons encore à dire. Je vous ai dit que les grands esprits discutent des idées.

L’une des causes du malentendu de ces dernières années entre Brazzaville et Paris, c’est le fait que le président Denis Sassou-Nguesso cumule à présent 37 ans de pouvoir. Souvent pour justifier une telle longévité, le président invoque l’exemple de la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais, après 16 ans de pouvoir, il se trouve qu’elle s’en va. Est-ce qu’il n’est pas temps aussi pour le président Denis Sassou-Nguesso de penser lui aussi à sa retraite et de dire, ‘ce quatrième mandat sera mon dernier mandat’ ?

Si le peuple voulait que Denis Sassou-Nguesso parte, le peuple n’aurait pas voté pour lui. Deuxièmement, vous avez parlé d’Angela Merkel, mais on avait dépassé cet exemple. Je vous prends l’exemple du président Franklin Delano Roosevelt. Vous savez dans les années 40, l’Occident qui était habitué à l’unique mandat aux États-Unis a été un peu surpris de voir Roosevelt multiplier les mandats, un deuxième, un troisième, un quatrième. Et la conception démocratique de la France est incompatible à cette approche. Et c’est bien après, quand on a vu les crises auxquelles devait faire face Roosevelt, qu’on a fini par se rendre compte que c’était nécessaire. Heureusement qu’on l’avait encore à ce moment. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Congo. Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire qui a sévi un peu partout si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso pour la gestion de cette crise, ce qui fait que le Congo n’est pas aussi frappé que les autres pays ? Que serions-nous devenus alors que ça bouge en Centrafrique, ça bouge au Tchad, en RDC si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso qui, par sa sagesse, par sa volonté de dialogue, réussit à contenir les crises ?

En 2026, le président aura cumulé 42 ans de pouvoir. Est-ce qu’il ne sera pas temps de passer la main ?

Nous savons simplement qu’il y a autour de nous des présidents qui auront passé autant de temps, sinon presque le même temps. Mais, ils ne font pas l’objet d’autant de surenchères démagogiques.

Au Cameroun, beaucoup de gens dissertent sur la longévité exceptionnelle de Paul Biya et disent qu’il serait temps qu’il passe la main lui aussi…

C’est justement pour cette raison que notre peuple se dit « nous l’avons pour faire face aux crises que nous connaissons actuellement ». Ils ne veulent pas d’un saut dans l’inconnu.

Est-ce qu’en 2026, Denis Christel Sassou-Nguesso pourrait être un bon candidat ?

Comme tous les autres Congolais. Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas seul. La Constitution de notre pays donne le droit à tous les citoyens congolais d’accéder à la présidence de la République.

Au risque que l’on parle de succession dynastique ?

Je ne sais pas s’il y a une succession dynastique par le biais des élections. Et encore, il faudrait bien que vous sachiez que la question n’est même pas encore à l’ordre du jour. Le mandat de Denis Sassou-Nguesso vient de commencer. Je suis à trois mois de mon exercice en tant que Premier ministre, chef du gouvernement. Comment pouvez-vous déjà nous parler de la succession de 2026 ?

Bolloré Transport & Logistics Congo obtient la triple certification qualité – sécurité – environnement

Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la certification Monde délivrée à Bolloré Logistics en 2020 pour l’ensemble des sites de son réseau.

 

Courant juillet 2021, à l’issue d’un audit de plusieurs mois mené par Bureau Veritas, leader mondial de la certification, Bolloré Transport & Logistics Congo a obtenu la triple certification qualité-sécurité-environnement. Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la certification Monde délivrée à Bolloré Logistics en 2020 pour l’ensemble des sites de son réseau.

Cette triple certification regroupe l’ensemble des normes relatives à la sécurité au travail (ISO 45001 vs 2018), le management de la qualité (ISO 9001 vs 2015), et l’environnement (ISO 14001 vs 2015).

Elle va permettre à Bolloré Transport & Logistics Congo d’améliorer la prise de décision et de bénéficier d’une meilleure visibilité des processus pour continuer à délivrer une qualité de service optimale aux clients de l’entreprise.

« L’aboutissement de ce projet est un succès pour nos équipes au Congo. Malgré un contexte difficile liée à la pandémie à coronavirus, nous restons engagés dans une démarche d’amélioration continue de nos performances tout en veillant à préserver la santé et la sécurité de nos collaborateurs ainsi que l’environnement dans lequel nous exerçons nos activités. » a souligné Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’humanitaire.

Ceeac-Réseau sociaux : le Congo est le 5ème pays à afficher le meilleur taux d’accès

C’est ce qui ressort d’un rapport de l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde (Gsma) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

 

La République du Congo occupe la 5éme place des pays qui affichent le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Cette information a été donnée dans un rapport de Gsma et la commission économique pour l’Afrique. Avec sa population de 3,5 millions d’habitants, le Congo est à la 5ème place avec 15%.

Dans ce classement, le Gabon avec 40% de sa population (1,8 million d’habitants), affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) début 2021.

Le Gabon est suivi respectivement de São Tomé-et-Principe (32%) ; le Cameroun (17%), le Congo (15%), la Guinée équatoriale (9%), l’Angola (8,5%), le Rwanda (6,5%), le Burundi (6%) ; la RD Congo (5%) et le Tchad (5%).

Congo : 6.200 élèves ont réussi au BEPC

Sur 108.136 candidats présentés au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021, 62010 candidats ont obtenu une moyenne de dix sur vingt.

 

Ce sont 62010 candidats qui ont obtenu une moyenne de dix sur vingt, avec un pourcentage de 57,34 % contre 55% de l’année passée. L’information a été donnée par le président général des jurys, Serge Loukaka le 28 août à Brazzaville.

Sur 108.136 candidats présentés au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021, 62010 candidats ont obtenu une moyenne de dix sur vingt, avec un pourcentage de 57,34 % contre 55% de l’année passée.

Le département de la Lékoumou est en tête avec 71,84%, suivi du Pool avec 66,73% et la Bouenza avec 60,71%. Le département de la cuvette ouest occupe la quatrième position avec 60, 19%, suivi de la cuvette avec 60,09%, le plateau 59,95%, Brazzaville 59,68%, le Niari (57,95%) et Pointe- Noire (52, 75%).

Les départements du Kouilou (49, 48%), la Sangha (49,20%) et la Likouala (48,30 %) sont ceux qui n’ont pas pu atteindre 50 %.

Congo-coronavirus : les États-Unis font un don de plus de 300.000 doses de vaccins

Selon le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, ce don s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax.

 

La République du Congo a reçu plus de 300.000 doses de vaccins contre le coronavirus. C’est un don des États-Unis qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax, dont la première livraison a été réceptionnée ce week-end. C’est du moins ce qu’a indiqué ce lundi 30 août le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique.

«La première livraison de vaccins contre la COVID19 par le COVAX au Congo a eu lieu ce week-end à Brazzaville», écrit l’OMS Afrique sur twitter. Le dispositif Covax vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays à travers le monde. «Le pays (Congo-Brazzaville) a reçu 302.400 doses de vaccin J&J [Johnson&Johnson] données par les États-Unis», précise le bureau régional de l’OMS.

Rappelons qu’au Congo, la campagne de vaccination contre le Covid-19 avait démarré en avril dernier. Les vaccins chinois Sinopharm et russe Sputnik étaient proposés aux candidats au vaccin. Cette campagne n’a jusqu’à présent pas suscité l’engouement des habitants. Mi-août, seuls 1,8 à 2% de la population éligible à la vaccination avaient reçu leurs doses, à cause des résistances et de la méfiance que suscitent les vaccins.

Congo : pas de grève des transporteurs en commun ce lundi

La décision a été prise vendredi 28 août à la primature au terme de deux jours de négociations entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Les transporteurs en commun ne feront pas de grève ce lundi 30 août 2021 comme ils l’avaient annoncé. Cette annulation de grève a été prise vendredi 28 août 2021 à la primature après deux jours de négociations entre le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou et l’Intersyndicale représentée par son président, Patrick Milandou.

Sur les six revendications contenues dans leur cahier des charges, trois ont été prises en compte par les autorités. Il s’agit, entre autres, de la suspension immédiate des contrôles routiers en cours et la restitution des permis de conduire « rose » aux chauffeurs des transporteurs en commun.

Les discussions engagées lors de cette rencontre ont également abouti à un accord de principe sur la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la route nationale N°2. Et aussi à un accorder entre les deux partes sur le respect des textes en vigueur relatifs aux prix des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du territoire national.

Les autres revendications de l’intersyndicale telles que la limitation des nombres de places dans les bus-coaster, les bus Hiace et les taxis, feront l’objet d’un examen particulier et par le gouvernement.

Congo-coronavirus : un peu plus de 280.000 doses de vaccins administrées

Ce chiffre a été donné à Brazzaville samedi 28 août 2021, par le ministre en charge de la santé et de la population, Ignace Tendelet.

 

La République du Congo a déjà administré un total de 286.959 doses de vaccins contre le coronavirus. Cette déclaré a été samedi par le ministre congolais de la Santé et de la Population Ignace Tendelet.

Selon le ministre, ce chiffre montre « combien le chemin à parcourir est encore long pour espérer atteindre l’immunité collective ».

Lors du lancement d’une campagne de sensibilisation à la lutte contre la COVID-19 à Brazzaville, Ignace Tendelet a souligné que parmi les freins à l’atteinte de l’immunité collective figure la réticence de la population à se faire vacciner.

Notons que, cette campagne de sensibilisation concerne les capitales des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et la République du Congo.

Pour rappel, à ce jour, le Congo totalise 13.533 cas confirmés de COVID-19, dont 183 décès depuis l’enregistrement du premier cas positif le 14 mars 2020.

Congo : une délégation de l’OPEP en visite de travail

Il est question de souligner le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables.

 

Une délégation de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) séjourne à Brazzaville. La mission s’étend pendant trois jours c’est-à-dire du 23 au 25 août 2021. Cette visite de travail a pour objectif du cartel est de souligner davantage le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables afin d’aider le pays à atteindre ses nouveaux objectifs pétroliers.

L’agenda de ladite délégation prévoit des séances de travail avec le Président Dennis Sassou-Nguesso, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, et le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua (photo). Les parties prenantes visiteront également le site de la société publique en charge des hydrocarbures (SNPC), celui de l’organisation des producteurs africains de pétrole (APPO), une plateforme de production à Pointe-Noire et de nombreux acteurs de l’amont.

Notons que le Congo a adopté un nouveau code pétrolier, opéré des réformes et s’est fixé un certain nombre d’objectifs stratégiques dans le pétrole l’OPEP entend l’accompagner. Avec son nouveau cadre réglementaire, le pays cherche à attirer de nouveaux investissements pour stimuler la production en faisant du brut un plus important contributeur aux recettes publiques.

Le Congo produit plus de 330 000 barils de pétrole par jour et ses réserves prouvées sont estimées à 2,9 milliards de barils.

Zone CEMAC-coronavirus : le Congo placé à la 5éme place des pays les plus touchés

C’est ce qui ressort des statistiques relatives à la pandémie à Coronavirus publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé Afrique.

 

La République du Congo arrive à la 5ème place avec 1,33%. Un classement alors que la campagne de vaccination lancée le 24 avril de l’année en cours à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin du succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cela notamment l’hésitation vis-à-vis des vaccins qui est aussi la conséquence de la désinformation, et du sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives. Beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner.

Au 19 août 2021, l’OMS dénombre plus de 7,3 millions de cas de Covid-19 confirmés, dont 186 000 décès au total dans toute l’Afrique. Le continent compte toutefois plus de 6,5 millions de guérisons.

Dans les statistiques publiées par l’OMS Afrique, Gabon arrive en dernière position des pays de la CEMAC les moins touchés avec 0, 64%. Le pays le plus touché est le Tchad (3,49%, suivi du Cameroun (1, 62%) et de la Guinée Equatoriale (1,36%). Le Congo-Brazzaville et la RCA occupent respectivement la 5ème (1,33%) et la 6ème (0,87)%.

Congo : rouverture de la circulation sur la route de la Corniche de Brazzaville

Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la ville.

 

En République du Congo, l’une des belles avenues de la capitale a rouvert, un an et demi après sa fermeture. Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes. Elle avait été fermée à la circulation et vient de rouvrir, au plus grand bonheur des usagers.

Tout de noir vêtu, son sac à dos négligemment porté, le jeune étudiant Rophiel Essemou marche en direction du pont à hauban, un symbole de la route de la Corniche. Il est plus qu’heureux de se retrouver à cet endroit qu’il n’a plus visité depuis plus d’une année.

« Revoir cette route en bon état, c’est une bonne chose. Cela fait du bien. Quand la route s’est détruite, certains Congolais ont même accusé des Chinois d’avoir bâclé le travail. Bon, on est aujourd’hui à nouveau satisfaits », affirme-t-il.

En effet, seulement quatre ans après son inauguration une partie de la corniche s’est effondrée après des pluies diluviennes provoquant la colère de certains Brazzavillois.

Une avenue très appréciée des Brazzavillois

Mais après dix-huit mois de travaux, dont le budget n’a pas été rendu public, la route de la Corniche a été rouverte le 19 août à la grande satisfaction d’Arsène Bitombo, qui en compagnie de sa petite amie regarde passer les jacinthes entraînées par les eaux du fleuve Congo: « Je dirai que c’est la plus belle avenue de Brazzaville. Elle est beaucoup visitée par les Congolais en général et les Brazzavillois en particulier ».

En plus d’être un lieu idyllique, transformé en allée piétonne tous les dimanches, la route de la Corniche est surtout pour les usagers de la route une voie de désengorgement pour aller du centre-ville aux quartiers sud de la capitale.

Congo-Championnats nationaux d’escrime : Brazzaville rafle les trophées

Les escrimeurs de la capitale étaient dans tous les tableaux lors des finales des championnats nationaux  qui se sont tenus le 21 août, au gymnase Henri-Elendé.  Ils ont tous été couronnés de succès.

 

La compétition a mis aux prises trente-deux tireurs pour trois départements, notamment six clubs de Brazzaville, quatre de la Bouenza puis un de Pointe-Noire. Dans la finale de l’épée dames, la détermination de  Julia Massouama a fait la différence. Elle a  dominé Norphine Moundiongui (quinze touches à cinq) en finale de l’épée dames, sauvant ainsi sa contre-performance lors des championnats  départementaux.

« La personne qui travaille doit mériter une récompense. J’étais vraiment décidée. Aux championnats départementaux, j’avais échoué mais j’étais motivée à montrer de quoi je suis capable. Je souhaite voir les compétitions se multiplier. Nous voulons sortir et revenir au pays avec des médailles », a commenté la championne du Congo.

Chez les messieurs, les finales de l’épée et du sabre ont été âprement disputées comme en témoignent les résultats finaux.  Bonachi Kounkou a pris le dessus sur Goma Loukoumbo (quinze touches à douze) en finale de l’épée. « C’était difficile. Nous avons fini la saison et nous devons nous concentrer pour la saison prochaine », a déclaré Bonachi Kounkou.

En ce qui concerne le sabre,  Francis Moukengué l’a emporté devant Dieumerci Bikoumou Olassa (quinze touches à treize). La Fédération congolaise d’escrime (Fécoes) a voulu tenter une expérience en organisant la finale par équipe. Un coup d’essai qui s’est révélé un coup de maître puisque les escrimeurs de Brazzaville ont pris le meilleur sur  ceux de Nkayi (quarante-cinq touches à dix-sept).

Alban Kaky, le président de la Fécoes a salué l’esprit de sacrifices des athlètes en cette période liée par la pandémie de covid-19. « Je vous félicite pour tout le travail abattu. C’est une année courte liée à la pandémie de covid-19  mais  grâce à des sacrifices de tous, nous sommes arrivés.  On s’est donné de grands objectifs au début de l’année et aujourd’hui, je suis fier de dire que nous avons ensemble réussi.  Je vous demande de redoubler d’ardeur, beaucoup d’entraînement et beaucoup de volonté,  nous avons été émus de voir les jeunes titiller les adultes », a indiqué Francis Moukengué.

Congo : les leaders communautaires édifiés sur les violences faites aux femmes

C’était en faveur d’un atelier de sensibilisation des leaders communautaires organisé par l’association Azur développement le 20 août 2021.

 

Les représentants des communautés venus de tous les arrondissements de Brazzaville ont été édifiés, le 20 août, sur les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, à l’occasion de l’atelier de sensibilisation des leaders communautaires organisé par l’association Azur développement, au Centre des Nations unies.

Ledit atelier s’inscrivait dans le cadre du projet d’autonomisation économique des femmes et filles vulnérables en zone rurale et urbaine à l’ère du numérique. Celui-ci était subventionné par l’Organisation internationale de la francophonie. L’objectif était d’informer la communauté sur les violences sexuelles, présenter le cadre juridique de lutte contre ces violences et les services des guichets uniques d’assistance aux femmes et filles victimes de viols.

Plusieurs thèmes ont été developpés notamment : « Les violences fondées sur le genre et leurs conséquences sur l’autonomisation des femmes pendant la période de confinement suite au covid-19 » ; « Le cadre juridique de la lutte contre les violences sexuelles ».

Les assises ont regroupé des chefs de quartier, représentants des comités de marchés, agents des circonscriptions d’action sociale et bien d’autres. Ces leaders ont bénéficié des connaissances sur les formes de violences, le cadre juridique et le guichet unique. Le projet sera mis en œuvre à Brazzaville, la Bouenza, notamment Nkayi et Loutété, et Pointe-Noire pour une durée de huit mois.

Congo : la MUFAC classe 94 relance ses activités

Ils ont tenu une assemblée générale de relance des activités, sous l’impulsion du capitaine de corvette, Gilbert Moupegnou.

 

Les membres de la Mutuelle des Frères d’Armes de la classe 94 (MUFAC), ont tenu une assemblée générale de relance des activités. Ceux-ci au cours de catte assemblée générale ont été éclairés sur les différentes activités menées, entre autres, sur les prestations accordées, la distribution des survêtements, l’activité agricole (un champ de maïs) à 7km de Nkayi dans la Bouenza (sud) pour renflouer les caisses de la mutuelle qui risque de tomber d’ici peu dans une situation de cessation de paiement des prestations des membres et les prestations de fin de carrière et les difficultés rencontrées suite au retard dû au versement des cotisations statutaires par le trésor public.

Le président Gilbert Moupegnou a ensuite eu des entretiens avec les antennes de Pointe-Noire le 18 août et de Dolisie le 20 août 2021. Un compte rendu leur a été fait sur les sujets débattus en assemblée générale.

Créée en 2005, la MUFAC classe 94 a pour objectifs entre autres, l’entraide mutuelle, garder la cohésion entre les membres…

Congo : bientôt les passeports et les CNI seront disponibles

C’est du moins ce qu’avait annoncé le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, mardi devant le parlement.

 

Les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité (CNI) rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention des passeports et des cartes nationales d’identités. Bientôt ces documents précieux seront disponibles. Une déclaration faite par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. C’était au cours d’une séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Le chef du gouvernement, qui conduisait une délégation devant les bureaux des deux chambres du Parlement, relevé le problème lié au respect des engagements pris vis-à-vis du fournisseur. Il s’agit notamment d’une société de droit privé allemand à qui le pays devait beaucoup d’argent.

Pour tenir à ses engagements, le gouvernement congolais a versé une somme de deux milliards de FCFA à son partenaire. Ladite société s’est remise au travail.

Quand arrive septembre-plaidoyer pour une nouvelle conception de l’éducation au Congo et en Afrique

  1. LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE TRADITIONNELLE

La pratique pédagogique traditionnelle encore en cours dans plusieurs pays africains est basée sur un certain nombre de dogmes aujourd’hui désuets: l’enseignant est le maître du savoir; il sait tout et l’élève ne sait rien. Le cerveau de ce dernier est un réceptacle vierge sur lequel viennent se greffer, à force de mémorisation, les « connaissances » de l’enseignant. Le cours du maître ou du professeur, empreint d’une forte dose d’autorité qui laisse peu de place à l’expression des pensées de l’élève, ne peut donc être que magistral. Dès lors, le travail de l’élève consiste à s’adonner à des exercices de mémorisation et, dans la plupart des cas, les notions mémorisées ne s’accompagnent pas de leur compréhension.

La raison en est que ce type de pédagogie est basé sur la déduction. Le procédé déductif consiste, pour les adeptes de la pédagogie traditionnelle, à présenter, d’abord, la règle ou la formule, et à faire vérifier ensuite à l’élève son applicabilité. Cette stratégie est, à ce jour, inefficace pour la raison suivante: l’élève ne sait pas d’où lui vient la règle. Il n’a jamais participé à son élaboration. Ainsi, au lieu d’être un acteur dans la construction de son propre savoir, il en devient spectateur, suiveur, et n’en colmate que les brèches. En fin de compte, ce qu’il considère comme apprentissage ou comme savoir n’en est pas un.

On peut bien observer qu’en organisant le cours autour de l’énonciation des formules mathématiques, des règles de grammaire et des lois de la physique et de la chimie que l’élève est obligé de suivre et de mettre en application, l’école traditionnelle a fermé la porte à la réflexion. En réalité, la réflexion ne suit pas la règle, elle la précède. Autrement dit, la mise en application d’une règle ou d’une formule n’est pas un moment de réflexion pour l’apprenant. C’est plutôt du mimétisme pur. Pour qu’un acte d’apprentissage se transforme en un moment de réflexion génératrice d’un véritable savoir, la règle ou la formule ne doit pas être antérieure au processus d’acquisition du savoir, mais plutôt postérieure à lui. Ainsi, le véritable apprentissage consiste en ce que l’élève participe à l’élaboration des règles, à la formulation des définitions et des théorèmes mathématiques, à la détermination des lois de la physique et de la chimie, bref à la construction de la théorie. Et pour y arriver, il ne faut pas procéder de façon déductive, mais plutôt inductive.

2. POUR UNE PRATIQUE PÉDAGOGIQUE MODERNE

À l’opposé de la pratique traditionnelle de l‘enseignement, la pédagogie moderne est basée sur le postulat selon lequel l’enseignant n’est pas le maître du savoir, mais plutôt un simple guide qui met à la disposition des élèves des outils ou des instruments devant leur servir à activer leurs multiples intelligences. Le savoir ne vient donc pas de l’enseignant, mais de l’élève lui-même à travers sa propre manipulation de ces outils. La connaissance n’est pas offerte, elle est construite par l’élève lui-même. Du coup, le cours n’est plus magistral, il est participatif, interactif, discursif. L’élève n’est plus un suiveur, il est un acteur. Son esprit n’est plus une table rase, mais un véritable réservoir d’intelligences.

Vu de cette manière, la stratégie qui permet de donner corps à cette conception est l’induction. Le raisonnement inductif part de l’observation du fonctionnement d’un objet ou d’une notion, passe par sa manipulation et sa dissection pour aboutir à l’élaboration de la règle de fonctionnement de l’objet ou à la formulation de la définition de la notion.

À titre d’exemple, une phrase grammaticale que l’on veut analyser ne doit pas nécessairement être verbalisée ou écrite au tableau. L’enseignant doit sélectionner, parmi les outils de manipulation en sa possession, le matériel plastifié ou le carton, y écrire ladite phrase, découper le carton plastifié en autant de mots et remettre l’ensemble des morceaux à chacun des élèves. Les élèves manipulent alors individuellement les mots en changeant leurs différentes positions pour déceler les sens et les contre-sens. Ce faisant, ils découvrent les multiples possibilités que ces mots offrent en termes de production d’idées, et discutent entre eux en équipes de deux, de trois ou de quatre pour s’assurer de mieux comprendre le principe de fonctionnement de la phrase. Se fondant sur leurs propres observations individuelles, il ne reste plus à chacun d’eux qu’à produire la définition de chaque mot et à générer sa règle de fonctionnement, de même que celle de la phrase. Ce procédé inductif présente l’avantage suivant: l’élève participe activement à la construction de la règle ou de la formule qui représente, en réalité, le vrai savoir. La règle ou la formule ne lui est plus étrangère. Elle ne ressemble plus à quelque chose de floue et d’étonnant imposée de l’extérieur par l’enseignant. Elle prend plutôt la forme d’un concept dont il est le géniteur, le maître et le possesseur.

 À l’origine de cette stratégie gagnante en pédagogie moderne, il faut citer Howard Gardner, dont les recherches en psychologie avaient permis dans les années 70 de démontrer que l’intelligence n’est pas unique mais plurielle, et qui dressa la liste des huit classes d’intelligences correspondant chacune à un talent spécifique. Ce sont : les intelligences kinesthésique, musicale, verbo-linguistique, logico-mathématique, visuo-spatiale, interpersonnelle, intra-personnelle et naturaliste. La pédagogie moderne a, depuis lors, fait sienne cette conception des intelligences multiples, et la profession enseignante s’apparente désormais à la pratique médicinale en ce sens que, tout comme le médecin, l’enseignant a pour mission, dès la première semaine de classe, de faire l’évaluation diagnostique des élèves pour déterminer, à travers des questions spécifiques, les différents types d’intelligences de chacun d’eux, et ce, afin d’inclure dans sa planification les outils et les instruments de manipulation appropriés qui permettront de les activer.

Chaque classe doit donc posséder un espace réservé à ces outils et à ces instruments de manipulation classés par catégories d’intelligences. En fonction de l’activité d’apprentissage et du type d’intelligence à activer, l’enseignant fait une sélection de ces outils et les remet aux apprenants afin que ceux-ci les manipulent pour construire leur savoir suivant le processus inductif décrit plus haut.  Au nombre de ces instruments, on note, de la maternelle à l’enseignement secondaire, la pâte à modeler pour la fabrication des formes géométriques ou des parties d’organismes vivants, de même que les ciseaux, la colle (développement de l’intelligence kinesthésique), les CDs, radios et divers instruments de musique (développement de l’intelligence musicale), les livres, les textes, les papiers et cartons divers pour la créativité, les tablettes électroniques  (développement de l’intelligence linguistique), les objets représentant les copies des billet de banque et la monnaie, les bâtonnets, les objets de jeux et de manipulation en plastique ou en bois à l’image de ceux que l’on retrouve dans la pratique médicale comme les appareils pour  pression artérielle, les seringues, la trousse de soins (développement de l’intelligence logico-mathématique), les objets en bois ou en plastique représentant les formes géométriques diverses pour les activités de géométrie ou de constructions architecturales, les cartes géographiques (développement de l’intelligence visuo-spatiale), les jeux de société, les jouets tirés de l’environnement représentant la nature ou les systèmes mécaniques, le matériel de peinture (développement de l’intelligence naturaliste).

Si, à travers ces outils, la pratique pédagogique moderne cherche à s’adapter à chaque élève (et non l’inverse) en l’encourageant à travailler en classe avec son ou ses intelligences dominantes, la modification de l’organisation spatiale de la classe participe de la même dynamique. Ainsi, à la linéarité des bancs qui avait pour but d’orienter le regard de l’élève vers le professeur (alors considéré comme le maître du savoir dans l’école traditionnelle) se substitue une variation de positions : le professeur dispose les bancs en blocs de 3 ou 4, les élèves ne regardent pas tous dans la même direction, puisque chaque élève a son banc et la position de chaque table est fonction de l’activité à faire. Les salles de classe deviennent alors dynamiques pour favoriser l’interaction entre les élèves. Deux ou trois murs de la classe sont aussi utilisés, l’un pour le tableau, l’autre (celui de derrière par exemple) pour les projections vidéo ou la présentation des activités pédagogiques sur Powerpoint, etc.

3. DE LA PROFESSIONNALISATION DE L’ENSEIGNEMENT

 On peut observer que les stratégies de la pédagogie moderne présentées ci-haut conduisent tout droit à l’enracinement de l’enseignement dans divers domaines professionnels.  En effet, l’intérêt affiché par un élève à l’endroit d’une profession spécifique est en grande partie tributaire de sa relation aux outils de manipulation mis à sa disposition depuis la maternelle et l’école primaire ou secondaire pour activer son ou ses intelligences dominantes. Les outils de manipulation ne permettent donc pas seulement d’activer la réflexion et les intelligences. Ils sont surtout des vecteurs de la professionnalisation de l’enseignement, d’autant plus que chaque type d’intelligence activée correspond à une catégorie professionnelle spécifique, comme on peut le voir dans le tableau suivant :

  • Intelligence kinesthésique : menuisiers, chirurgiens, comédiens, sportifs;
  • Intelligence musicale : musiciens, chanteurs, traducteurs, professeurs de langue;
  • Intelligence linguistique : poètes, écrivains, journalistes, politiciens, conférenciers;
  • Intelligence logico-mathématique : informaticiens, scientifiques, médecins, financiers, statisticiens;
  • Intelligence visuo-spatiale : graphistes, géographes, dessinateurs, architectes, développeurs web;
  • Intelligence interpersonnelle : psychologues, travailleurs sociaux, commerçants;
  • Intelligence intra-personnelle : écrivains, chercheurs, inventeurs, philosophes;
  • Intelligence naturaliste : biologistes, botanistes, océanographes, archivistes, astrologues, agriculteurs;

CONCLUSION

L’éducation traditionnelle est centrée sur l’enseignant et est révélatrice de l’exercice d’un pouvoir qui met à mal l’éclosion du génie des jeunes élèves. Le professeur étant le maître de tout, l’enfant n’est pas préparé à la discussion participative. La pratique pédagogique moderne, quant à elle, met l’élève, dès la maternelle, au centre de ses activités d’apprentissage et favorise l’expression libre de ses idées. Elle est donc une initiation subtile à la participation citoyenne, à la vie en contexte démocratique.  Il est urgent que le Congo et l’Afrique se l’approprient pour favoriser à terme l’éclosion d‘une société libérée de toutes ses chaines.

Congo-PND 2018-2022 : un atelier pour faire le point des réalisations

La ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé le 19 août, à Brazzaville, l’atelier d’évaluation du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

 

Les résultats de l’évaluation, disponibles dans deux jours, entreront en ligne de compte dans l’élaboration du prochain PND 2022-2026, visant l’amélioration qualitative et quantitative de cet outil de performance de l’action gouvernementale.

En effet, adopté et promulgué en 2018, le PND 2018-2022 est mis en œuvre sur trois axes, à savoir le renforcement de la gouvernance aux plans administratif, économique, juridique, sécuritaire et politique ; la réforme du système éducatif, la formation qualifiante et professionnelle, en vue de valoriser le capital humain, enfin la diversification de l’économie, fondée sur les secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

« Sa mise en œuvre durant quatre ans, sur tous les plans, a été mise à mal par une conjoncture adverse. Le cadrage macro-économique projetait la croissance pour 2019 à 2,2% pour 2020 à 4,6% et 2021 à 1,8% », a rappelé la ministre du Plan.

« Ces estimations ont été contrariées notamment par des cours mondiaux du pétrole en baisse depuis 2014, couplés à une production nationale non soutenue et la survenance de la pandémie de la covid-19 », a-t-elle souligné.

Congo : vers la création d’une une plateforme électronique de gestion des bourses

La relance du projet E-Bourses a été au cœur d’un échange entre la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, et l’équipe interministérielle en charge de la gestion dudit projet depuis 2012.

 

Dans la gestion des bourses d’études nationales et étrangères, le projet E-Bourses fournira aux étudiants des informations relatives aux campagnes, à la composition du dossier et aux critères d’éligibilité. Tout le système sera donc numérisé afin de faciliter le travail des demandeurs de bourses. « Il est souhaitable que les ministères en charge de l’Economie numérique, de la Réforme de l’Etat s’impliquent dans ce projet car la manipulation des données et l’utilisation de la monnaie électronique peut donner libre cours aux hackers », a déclaré la ministre Edith Delphine Emmanuel.

Un élargissement du spectre aux banques et autres acteurs permettrait de sécuriser cette plateforme, une fois opérationnelle, a-t-elle poursuivi. Les équipes techniques de la coordination de ce projet E-Bourses ont été invitées à préparer une feuille de route qui intégrera les aspects d’organisation et les stratégies pour l’opérationnalisation de ce projet dans un délai raisonnable.

En rappel, E-Bourses est un projet conjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ainsi que celui des Finances, du Budget et du Portefeuille public. L’échange sur la relance du projet E-Bourses intervient quelques jours après la tenue des travaux de la sous-commission des bourses ayant permis d’analyser 6 598 dossiers pour les étudiants congolais sur le territoire et 3 556 pour ceux qui sont à l’étranger. A l’occasion, la ministre en charge de l’Enseignement supérieur exhortait  les participants à réfléchir sur la manière dont l’Etat pourra résoudre le problème du cumul des arriérés de bourses pour éponger sa dette sociale envers les étudiants.

Congo : la BDEAC apporte un appui de 32,8 milliards FCFA pour la construction des infrastructures

Le gouvernement congolais et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ont procédé le 16 août 2021, à la signature d’un accord de financement.

 

Le gouvernement congolais vient de recevoir un appui de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale d’une valeur de 32,8 milliards FCFA. Un accord de financement a été signé entre les deux parties lundi 16 août 2021. Cette enveloppe est destinée à la construction des infrastructures. Il s’agit de l’aménagement de la route Dolisie-Kibangou dont les 93 km constituent la première phase du corridor Libreville-Brazzaville devant relier le Congo au Gabon, et qui permettra de désenclaver ce bassin de production dans l’optique d’améliorer les échanges économiques et commerciaux dans la sous-région.

Le corridor Libreville-Brazzaville et celui de Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena font partie des six projets intégrateurs dont la BDEAC s’était engagée au cours de la table ronde des bailleurs de fonds de Paris en novembre 2020 à soutenir la réalisation à hauteur de 308 milliards de FCFA (551 millions de dollars) en vue d’accélérer l’intégration en Afrique centrale. Le président de BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a présenté l’apport de cette infrastructure notamment « au plan socio-économique, ce projet contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport, ce qui entraînera le désenclavement du département du Niari et favorisera les activités économiques ».

La zone CEMAC est la moins intégrée du continent à cause, entre autres, de l’insuffisance des infrastructures de transports et de communication. Une carence qui limite la circulation des personnes et des biens alors que les échanges économiques et commerciaux communautaires se situent à peine autour de 3%.

Congo : Anatole Collinet Makosso attendu en France

Le Premier ministre effectuera du 24 au 27 août sa toute première mission à l’étranger depuis sa nomination le 12 mai dernier.

 

Selon le programme de cette visite officielle diffusé par l’ambassade du Congo en France, Collinet Makosso sera à la tête d’une délégation de six ministres, parmi lesquels ceux de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicéphore Antoine Thomas Fylla de Saint-Eudes.

Au cours de son séjour, le Premier ministre prendra part aux universités d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), l’occasion d’après certaines sources de relancer la coopération entre les hommes d’affaires français et la République du Congo, en quête d’investisseurs étrangers pour diversifier son économie fortement dépendante du pétrole.

Il devrait également s’entretenir tour à tour avec son homologue français Jean Castex ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement français.

Au plan économique, la France appuie la demande du Congo adressée en mai 2020 auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une aide d’urgence face à la COVID-19.

Congo-boxe : le championnat départemental est lancé

La compétition a démarré, le 16 août, à l’école 8-février de Mbota, dans l’arrondissement 3, Tié-Tié, devant un grand public enthousiasmé.

 

Un combat d’exhibition de la catégorie des mouches a remué la sensibilité du grand public sportif mobilisé pour la cause. Les deux jeunes boxeurs de moins de 15 ans ont fait une bonne prestation devant le public et les anciens pratiquants de boxe qui ont apprécié le talent de ces derniers. Ce combat n’a connu ni vaincu ni vainqueur. Ensuite, cinq combats de haut niveau ont caractérisé la première journée du championnat de la Ligue de boxe qui se poursuivra jusqu’au 20 août.

Cette compétition, rapellons-le, répond aux exigences et au programme d’activités de la Fédération congolaise de boxe. Elle  va regrouper, durant cinq jours, près de cent boxeurs des clubs de la ville océane qui l’ont accueillie avec entrain après plusieurs mois de trêve.

Organisé dans le contexte international influencé par le coronavirus, ce rendez-vous des boxeurs ponténégrins est soumis au respect du protocole sanitaire, de la discipline cartésienne et du règlement intérieur de la compétition. C’est, d’ailleurs, la raison de l’invite du président par intérim de la Ligue, Romuald Nfoudi, au fair-play. « Nous exhortons tous les sportifs à accepter les résultats  de cette compétition en toute sportivité. Ce championnat doit être pour les athlètes et leurs dirigeants une occasion de s’auto-évaluer face aux prestations de leurs sparrings pour s’améliorer et faire des retours d’expériences entre clubs », a-t-il indiqué.  Et de remercier le président de la fondation Alexis-Mayet pour son soutien multiforme et le président de la fédération pour son engagement au soutien des ligues départementales.

Le directeur départemental des Sports a, quant à lui, félicité la Ligue pour l’organisation du championnat ainsi que les clubs qui ont rendu réaliste ce grand rendez-vous des boxeurs. Il les a invités au respect de leurs adversaires. « Le sport dans toute sa globalité est un vecteur de l’unité entre les communauté. je vous demande donc d’aborder cette compétition en concurrents loyaux respectueux des règles et lois qui régissent votre sport sans oublier le respect de votre protocole sanitaire », a martelé Joseph Biangou-Ndinga.

Congo : signature d’un accord pour renforcer la protection de la faune

Cet accord a été signé entre le gouvernement congolais, l’ONG internationale WCS et la Congolaise industrielle des bois (CIB).

 

L’accord tripartite « innovant » permettra d’intensifier les activités liées à la conservation de la faune, à travers un soutien technique au Projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc national de Nouabalé-Ndoki (Progepp), l’amélioration des communications et le renforcement de la sécurité des rangers.

L’accord, signé le 7 août dernier à Pokola, dans la Sangha, en présence de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et de son collègue en charge de l’Éducation, Jean-Luc Mouthou, prévoit également un système de gouvernance plus efficace.

Les éco-gardes vont bénéficier des formations intensives de remise à niveau, notamment des cours sur les droits de l’homme et sur la législation relative aux crimes fauniques. De quoi contribuer à la promotion du parc national Nouabalé-Ndoki, un bastion d’éléphants de forêt de 4 000 km2 créé en 1993, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’importance de sa biodiversité animale et végétale.

Le département de l’Économie forestière et la société CIB ont aussi signé un autre accord pour établir une unité anti-braconnage sur la concession forestière de Mimbeli-Ibenga, où opère cette société.

Rappelons qu’un premier accord tripartite du même genre a été signé en 1999 et a marqué la création du Progepp. Il a permis la création d’une zone tampon empêchant les braconniers de se rapprocher du parc national.

Congo : les sénateurs approuvent le projet de loi sur le statut des réfugiés

Le texte approuvé, le 12 août, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration, de l’harmonisation et surtout du renforcement du dispositif juridique au plan interne.

 

L’Etat congolais se reconnaît le droit d’accorder protection et asile à toute personne se trouvant sur son territoire y compris dans ses domaines extraterritorialité.  La loi qui a été adoptée par le Sénat, prévoit également la création d’un Comité national d’assistance aux réfugiés, organe chargé de déterminer le statut de réfugié, de gérer et protéger ceux des réfugiés reconnus ainsi que les demandeurs d’asile.

S’agissant justement des réfugiés, quelques sénateurs se sont intéressés au cas des Rwandais vivant au Congo. Intervenant sur cette question, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a laissé entendre que l’Organisation des Nations unies a mis fin, il y a quelques années, au statut de réfugiés des Rwandais vivant au Congo.

« Le Rwanda est devenu un pays fréquentable, un pays admiré de toute part, il a abrité plusieurs sommets de l’Union africaine. Les Nations unies ont considéré qu’il n’y avait plus de raisons que des Rwandais vivent à l’étranger et sous la protection du Haut-commissariat des Nations unies comme réfugiés. Elles ont mis fin au statut de réfugiés des Rwandais dans notre pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a réaffirmé qu’il n’y a plus de réfugiés rwandais en République du Congo puisqu’entre-temps, beaucoup se sont installés, pratiquent l’agriculture pour les uns, l’élevage pour les autres et se sont même mariés à des Congolais et des Congolaises.

« Beaucoup se sont intégrés dans notre société mais n’ont toujours pas la nationalité congolaise alors que nous avons le privilège de la double nationalité », a-t-il renchéri.

Jean-Claude Gakosso a rappelé qu’ils sont aujourd’hui au nombre de 811 Rwandais qui sont dans un statut hybride, c’est-à-dire ni réfugiés ni Congolais mais en même temps ne veulent pas rentrer au Rwanda. Il a conclu en précisant que le Congo compte près de 26 000 réfugiés toutes nationalités confondues, dont les plus nombreux sont des Centrafricains et des Congolais de Kinshasa.

Congo-indépendance : le chef de l’Etat entend gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire

C’est ce qui en ressort du discours du président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a invité, dans son discours à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, son peuple à s’engager dans la voie d’une véritable révolution agricole pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire.

Sassou N’Guesso qui s’adressait samedi soir à ses compatriotes, a estimé que les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés ont été souvent entravé par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture.

« Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays », a-t-il rappelé.

Il a appelé à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de la population, particulièrement la jeunesse, au service du développement économique et social du pays.

« Au regard des atouts de notre pays, tels que la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante, l’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale », a déclaré le chef de l’Etat.

Le Congo dispose d’une superficie de 342.000 kilomètres carrés pour un nombre d’habitants estimé à 5 millions d’âmes. Cette situation a conduit les autorités du pays à lancer, par le passé, plusieurs initiatives qui se sont révélées infructueuses, en dépit des engagements pris au plus haut niveau de l’Etat, rappellent des observateurs locaux.

À travers le pays, les petits exploitants pratiquent essentiellement une agriculture d’autoconsommation. Les autorités veulent désormais imprimer un rythme d’intensification de l’agriculture en vue de diversifier l’économie du pays et de réduire sa dépendance aux revenus du pétrole.

« Le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement, entre autres, de l’agriculture », a précisé M. Sassou N’Guesso.