Congo : près de 400 employés de la STP réclament 29 mois d’arriérés de salaires

Devant le ministère des Finances, ils poursuivent le mouvement de sit-in entamé depuis le mois d’octobre dernier.

 

C’est muni des sifflets, gourdins, barres de fer ou couvercles que les employés de la Société des Transports Publics Urbains (STP) poursuivent le sit-in devant le ministère des Finances. Ils sont près de 400 agents à réclamer 29 mois d’arriérés de salaires.

« Nous réclamons ce qui est de nos droits parce que tout travailleur mérite son salaire. Nous sommes les travailleurs de la seule et unique société de transports urbains. Depuis janvier 2024, nous n’avons pas perçu un seul mois de salaire. Nous comptabilisons 29 mois d’arriérés de salaires. » a résumé le syndicaliste Romaric Loubota.

Non loin des sons de leur colère, la station de bus est paralysée, une situation qui désole ces employés. Rappelons que, la STP qui a été créée en 2015, dispose d’un parc d’environ 200 bus opérant à Brazzaville et Pointe-Noire. Les chauffeurs, au nombre de 180, perçoivent en moyenne un salaire mensuel de 180 000 FCFA. Avec les arriérés, la facture s’élève désormais à plus de 5 millions de FCFA.

CAN Féminine handball 2024 : le Congo termine en tête de poule

Les deux équipes ont bouclé leur phase de groupes par une opposition avec pour enjeu la place de leader du groupe A.

 

Les Diables rouges terminent en tête du groupe A. Elles ont affronté les Lionnes de Téranga du Sénégal mardi 03 décembre 2024. La rencontre a été sanctionnée par un score de 25-17 en faveur des Congolaises. Un succès qui leur permet de doubler les Sénégalaises au classement et de finir en tête de la poule. Pour les quarts de finale, le Congo sera face à la Tunisie qui a terminée à la 4ème place du groupe B.

Congo : fin de mandat pour Chris Mburu

Le coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, a fait ses adieux le 2 décembre au ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé.

 

Après 5 ans passés en République du Congo, Chris Mburu allé faire ses adieux au ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local. Lors de leur échange, coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo a rassuré son interlocuteur que le nouveau coordonnateur connaît déjà les priorités et en accéléra le rythme.

« Quand on parle des objectifs de développement durable (ODD), nous avons la décentralisation au cœur. Tout le système des Nations unies a apprécié le travail du ministre et va continuer de soutenir ses efforts », a déclaré Chris Mburu

Chris Mburu quitte le Congo avec beaucoup de bons souvenir. « Je me suis fait des amis, j’ai trouvé des officiels que je quitte avec le souvenir d’amis. J’ai pu traverser tout le pays…J’ai été inspiré par sa beauté et par l’accueil chaleureux que j’ai bénéficié de tous les Congolais. Je vais garder de très bons souvenirs du Congo. Si j’ai l’opportunité d’y revenir, je la prendrai très vite parce que ce pays m’a beaucoup attiré…J’ai passé de bons moments au Congo » a déclaré le diplomate onusien.

Congo : plus de 48 millions de FCFA pour lutter contre le diabète

Cette cagnotte a été collecté au cours de la première édition de la soirée caritative « Elombé » organisée le 28 novembre par l’association Marcher courir pour la cause (MCPLC).

 

L’association MCPLC peaufine ses stratégies pour lutter contre le diabète. Jeudi 28 novembre dernier, elle a défendu auprès de ses partenaires son projet qui consiste à faire reculer cette maladie. MCPLC ambitionne de mettre sur pied un cabinet médical mobile où se feront des dépistages, d’acheter des médicaments et de financer une application digitale. Autre projet, mettre sur pied une salle de sport pour prévenir les risques de maladie.

L’association a organisé soirée caritative dénommé « Elombé », au cours de laquelle elle a collecté 48 588 000 FCFA. « Nous savons que le manque de ressources constitue pour de nombreuses personnes atteintes du diabète l’un des obstacles aux soins de qualité et, notamment, aux médicaments essentiels dont l’insuline. Il empêche l’atteinte de l’objectif lié à la couverture sanitaire universelle et de l’ODD 3 relatif à un meilleur état de santé et la promotion du bien–être. C’est pour cela que nous félicitons l’engagement et la détermination de l’association MCPLC pour cette initiative de mobilisation des ressources », a commenté Vincent Dossou Sodjinou, représentant de l’OMS.

La soirée caritative « Elombé » organisée par l’association MCPLC s’inscrivait dans la continuité de la commémoration le 14 novembre de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie, qui avait pour thème cette année « Diabète et bien-être ».

Congo : les enseignants renforcent de leurs capacités

C’est en faveur d’un atelier de mise à essai des modules de formation organisé lundi 2 décembre à Brazzaville par l’UNESCO.

 

La représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega a ouvert un atelier de mise à essai des modules de formation sur l’élaboration et l’utilisation des manuels scolaires de français et mathématiques. L’objectif de cette formation des enseignants est d’améliorer la formation continue. Pour cela, il faut garantir une adaptation des nouveaux modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves.

« Il a été confié au bureau international d’éducation (BIE), qui est un institut spécialisé de l’UNESCO dans les curricula, la conception de deux modules sous formes de guides : un module de formation à l’élaboration des manuels et l’autre de formation à l’utilisation des manuels scolaires de mathématiques et de français. Le but est donc de garantir une adaptation de ces modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves dans une perspective d’innovation pédagogique et d’amélioration continue dans les deux modules au primaire et secondaire », a fait savoir la représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega.

Congo-sida : le taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a révélé cette information à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre le sida, qui se célèbre tous les 1ers du mois de décembre. La veille de ladite célébration samedi 30 novembre, le ministre de la Santé et de la Population de la République du Congo, Gilbert Mokoki, s’est adressé au Congolais. Il a fait un état des lieux de la situation concernant la lutte contre le sida au Congo.

Selon le ministre, le pays a enregistré un taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans en 2023. Une situation qui préoccupe le gouvernement.

« Notre pays fait face à l’une des épidémies les plus généralisées de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est pourquoi, en 2023, le Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies a élaboré un cadre stratégique national de riposte au VIH pour la période 2023-2027. Ce cadre répond également aux objectifs de développement durable dans la perspective de l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il déclaré

Le gouvernement avaient permis de mettre sous traitement antirétroviral 93 % des personnes dépistées positives, soit 38.098 personnes en 2023. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre de la santé.

Le Congo actualise sa stratégie de relèvement post-catastrophes

Le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a organisé, du 25 au 28 novembre à Kintelé, un atelier résidentiel d’actualisation de la stratégie de relèvement post-catastrophes et de préparation dans les zones affectées par les inondations.

 

La République du Congo peaufine sa stratégie de relèvement post-catastrophes naturelles. Le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, ont organisé un atelier à Kintelé. Ledit atelier portait sur l’actualisation de la stratégie de relèvement post-catastrophes et de préparation dans les zones affectées par les inondations en République du Congo.

L’objectif est tout d’abord de répondre à l’urgence humanitaire mais aussi de jeter les bases d’une reprise durable en mettant une passerelle entre cette phase de réponse immédiate et celle de relèvement. Les travaux ont regroupé les points focaux des différents ministères impliqués dans la lutte contre les catastrophes.

Il était question de mettre en relief les acquis des actions et des évaluations de réponse aux catastrophes ainsi que celles de relèvement y afférentes ; définir les priorités de relèvement pour chaque localité en tenant compte du principe de reconstruire en mieux ; actualiser la stratégie de relèvement post-catastrophes ; actualiser le plan d’action de relèvement dans les localités affectées ; identifier les partenaires techniques et financiers du relèvement rapide en vue des interventions efficaces et efficientes.

Congo : Pierre Ngolo invité au sommet sur la paix en Corée

Le président du Sénat a reçu son invitation d’une délégation de la Fédération pour la paix universelle (FPU) de la zone Afrique, conduite par le Dr Paterne Zinzou.

 

Pierre Ngolo prendra part au sommet sur la paix qui sera organisé l’année prochaine à Séoul, en Corée. Le président de la chambre basse a reçu ce mercredi 27 novembre, une délégation de la Fédération pour la paix universelle (FPU) de la zone Afrique. Ladite délégation est venue lui remettre son invitation.

« Ma délégation et moi sommes ravis de l’accueil que nous a réservé le président du Sénat. Il est très sensible aux questions de paix, de sécurité et de lutte contre la violence sous toutes ses formes. Aujourd’hui, le monde bouge et le besoin de paix se fait ressentir avec acuité. Les contributions apportées par le président du Sénat en faveur de la promotion de la paix nous ont beaucoup rassurés », a déclaré Paterne Zinzou aux médias.

A travers son réseau de paix composé d’ambassadeurs et de bénévoles, la FPU fait la protection et la promotion des libertés individuelles ainsi que la protection des droits de tous les individus à la dignité, au droit économique et à la sécurité sociale. Elle propose également du soutien et l’assistance aux groupes et aux travaux visant à aider les organisations et pays à atteindre les objectifs de développement.

 

Congo : les inspecteurs du travail adoptent leurs plans stratégiques

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

Quatre-vingts inspecteurs, douze directeurs départementaux, les directeurs généraux et centraux du travail participent à la quatrième réunion des inspecteurs de travail. Les assisses qui se sont ouvert le 25 dernier, se clôturent ce mercredi 27 novembre. Cette 4e réunion a pour thème « Planifier, atteindre l’excellence de la performance pour le service public du travail ».

Il était question au cours de ces assisses pour ces professionnels du domaine, de statuer sur trois points essentiels. Notamment l’appropriation des outils nécessaires à la planification stratégique liée à la conformité avec la réglementation du travail ; l’adaptation de la démarche de planification stratégique pour la conformité ainsi que l’élaboration et la mise en place des plans stratégiques pour la conformité des directions départementales du travail. Chacune des douze directions départementales du Travail sera dotée d’un plan stratégique de conformité, assorti d’un agenda de mise en œuvre.

« En organisant cette 4e réunion des inspecteurs de travail, vous continuez de renforcer cette résilience pour ainsi tracer la route du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale pour un service plus efficace et efficient au service de la paix sociale. » a souligné le directeur général du Travail, Joseph Akondzo Nguiambo.

Le Congo enregistre 3,1 % de taux de croissance du PIB en 2024

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Congo se situerait à 3,1% cette année, en progression par rapport à l’année dernière (1,5%). Les prévisions de croissance du PIB du pays ont été revues à la baisse par rapport aux précédentes estimations, soit 5,7% et 3,7% au premier et deuxième trimestre 2024.

La consolidation de la croissance du PIB réel devrait stagner à 2,9% en 2025, toujours selon la Banque centrale, avant de rebondir à 4,8% en 2026 et 5,5% en 2027. L’inflation s’est nettement améliorée cette année mais reste supérieure à la norme communautaire de 3%.

Le Comité national économique et financier (Cnéf) a tenue sa session ordinaire lundi 25 novembre 2024. Il en ressort de cette session le système bancaire a enregistré une hausse de 5,7% des crédits bruts à l’économie à 1540,6 milliards F CFA et de 7,8% des créances en souffrance à 266,6 milliards F CFA au 31 août 2024. Au sujet du marché des titres du trésor, le Cnéf a noté un taux d’encours de 2372,7 milliards F CFA à la fin août 2024, en hausse de 22,58% en glissement annuel.

Congo : 24 milliards de F CFA pour assurer la mise en place du PATN

Cette cagnotte a été octroyé à l’Etat congolais par l’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement pour assurer la mise en œuvre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

L’UE octroi une enveloppe de 15 millions d’euros au gouvernement congolais pour financer le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). L’information a été donnée lundi 25 novembre 2024, au cours d’une rencontre d’une délégation de l’Union européenne (UE) avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Dans un extrait d’une publication d’adiac-congo, « Nous avons échangé avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique dans le cadre de notre mission de lancement de l’assistance technique destinée à la mise en œuvre du PATN. Une enveloppe de 15 millions d’euros a été disposée par l’Union européenne à cet effet à titre de contribution », a expliqué le chef de la délégation de l’UE

Le PATN a pour objectif de renforcer le processus de digitalisation en République du Congo. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, il s’agira de faire à ce que la gouvernance numérique soit pérenne et efficace ; les ressources humaines soient renforcées dans le secteur ; la cybersécurité soit renforcée dans l’écosystème ainsi que l’adoption accrue des technologies de l’information et de la communication dans toute l’administration congolaise.

En dehors du ministère de tutelle, le projet sera également mis en place dans plusieurs autres départements ministériels, parmi lesquels les ministères chargés des Enseignements, de la Santé et de la Population, de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ainsi que celui de la Réforme de l’Etat.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a précisé que la Banque européenne d’investissement a aussi alloué la somme de 21 millions d’euros pour le même projet. Ce qui fait au total 36 millions d’euros, soit 24 milliards de F CFA.

Congo : ouverture de l’atelier régional sur le financement des projets agricoles

Cet atelier de quatre jours permettra notamment aux bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE).

 

Ouvrant les travaux de cet atelier lundi 25 novembre, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche, Paul Valentin Ngobo a précisé que « Cet atelier a pour objectif principaux de renforcer les compétences des participants en gestion financière, en particulier dans a production des rapports financiers, le contrôle interne et la gestion des audits ; assurer un alignement avec les directives financières du FIDA et les meilleures pratiques internationales ; identifier et résoudre les défis liés à la gestion financière des projets pour minimiser les risques opérationnels et budgétaires ».

Pendant quatre jours, les gestionnaires financiers, les comptables et les auditeurs issus des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du centre échangeront sur les bonnes pratiques. Il sera également question pour les bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE), lancé au Congo en 2023 et financé par le FIDA, de modifier leur existence.

« Lancé en juin 2023, ce projet porte un objectif noble : améliorer les conditions de vie des populations rurales et périurbaines vulnérables tout en favorisant l’inclusion socio-professionnelle des jeunes dans des chaînes de valeur agroalimentaires rentables », a précisé le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche.

Congo : les sénateurs adoptent l’Agence d’appui à la décentralisation

C’est un instrument qui a l’ambition de doter les collectivités locales des moyens nécessaires pour leur fonctionnement.

 

« On nous amène un projet sur l’agence qui est conçue comme un instrument devant aider à dynamiser l’action des conseils, par la recherche aussi des financements. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’effort est fait par tous pour que la décentralisation soit effective. Une fois que cela est fait, nous allons jouer notre rôle de contrôleurs sur l’exécutif car les moyens viennent de lui », a expliqué Pierre Ngolo, président du Sénat.

Pour le ministre délégué à la décentralisation et au développement local, Juste Désiré Mondélé, « Cette agence est une sorte de bureau technique, de bureau d’études, de bureau conseil, de cabinet conseil capable d’aider les collectivités locales à la fois, à mettre en place leurs projets de développement, locaux et aussi de rechercher des moyens financiers auprès des partenaires pour le financement des projets ».

Le gouvernement entend réunir « des architectes, des urbanismes, des topographes, des sociologues ; en gros on aura besoin de plusieurs corps de métiers et à l’ingénierie financière ; ensuite faire des appels d’offres. »

Congo : le PAM fait un don de matériel

C’est un ensemble constitué d’équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles, des départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

 

Dans le cadre du projet « Semence d’avenir », Programme alimentaire mondiale (PAM) a remis au gouvernement congolais des équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles. Financé par le Fonds IBSA, le projet vise à renforcer l’accès des petits producteurs agricoles aux marchés locaux du pays, mais aussi fournir aux producteurs locaux des aliments de bonne qualité pour les cantines scolaires.

C’est un ensemble constitué de tricycles, des motos KTM, des motopompes des tuyaux d’arrosage, des citernes d’eau, brouette ainsi que des équipements de Cuisine tels que des marmites, des seaux en aluminium, et des dispositifs d’hygiène.

« Cette donation permet aux cantines scolaires de disposer des ressources nécessaires pour offrir des repas réguliers et nutritifs aux enfants, tandis que le groupement agricole sera équipé pour accroître leur productivité et renforcer leur résilience face aux défis économique et climatique », a fait savoir Gon Myers, représentant du PAM.

Ce matériel est destiné à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles dans les départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

Le Congo reçoit officiellement la 5G

Le pays de Denis Sassou N’Guesso devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir lancé cette nouvelle technologie de l’information et de la communication.

 

La phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G) MTN a officiellement été lancée, jeudi 21 novembre, à Brazzaville. L’acte a été posé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. C’est le résultat de deux ans après le début de la phase pilote et de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement.

« (…) le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité » a expliqué le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, Monsieur Ebenezer Asanté.

Pour le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable.

Congo-CHU-B : la grève « demeure »

C’est l’information donnée dans un communiqué de l’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville à l’ensemble des travailleurs.

 

La grève générale illimitée avec service minimum « « demeure en vigueur jusqu’à la satisfaction totale des revendications relatives au paiement des salaires ». C’est ce qui est indiqué dans un communiqué de l’intersyndicale du CHU de Brazzaville rendu public mercredi 20 novembre 2024.

Ce communiqué fait suite à une séance de travail entre l’intersyndicale et les autorités. « Suite à la grève générale avec service minimum observée au CHU-B depuis le 29 octobre 2024, une séance de travail s’est tenue, sous l’autorité du ministre de la Santé et de la Population, entre le cabinet du ministre assisté de la direction générale du CHU de Brazzaville, d’une part, et l’intersyndicale, assisté des secrétaires fédéraux de la Fenasas et de la Fesytrasas, d’autre part. Au terme d’un échange franc et direct sur la situation des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs du CHU, cette séance de travail s’est malheureusement révélée infructueuse », peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons que l’Intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, avait déclenché une grève générale illimitée depuis le 29 octobre 2024.

Congo-pénurie de carburant : la CORAF peine à satisfaire le marché local

Le sujet a été discuté au sénat le 15 novembre, au cours de la séance des questions réponses des sénateurs aux membres du gouvernement.

 

Le Congo traverse depuis environ deux mois une crise aigüe de l’offre de carburant à la pompe. Les dysfonctionnements de la Congolaise de raffinage (CORAF) et le manque de subvention des bruts proscrite par les institutions financières internationales sont entre autres les causes de la pénurie de carburant observée dans le pays.

Répondant à la question du Sénateur Donald Thierry Goma sur les dysfonctionnements observés à la chaîne de provision en carburant, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que la loi N° 6-2001 du 19 octobre 2001, qui constitue le fondement du secteur de l’aval pétrolier accorde la primauté de la production du carburant à la Congolaise de raffinage (CORAF), et les importations du carburant ne venant qu’en appoint de la production locale.

La CORAF fournissait en moyenne sur le marché local 800 tonnes de super carburant correspondant à 16 jours de consommation, environ 53 % de la consommation nationale. De même, 24 000 tonnes de gasoil, soit 80 % de la consommation nationale. Depuis deux mois, l’entreprise produit moins de carburant que d’habitude.

Le gouvernement préconise l’augmentation de la production et de performance de la CORAF en produits blancs, moins de produits lourds qui sont en majorités orientés vers l’exportation ; l’amélioration de la structure de prix en garantissant la disponibilité de ressource financière liée à la stabilisation de prix des hydrocarbures bruts, la constitution de stocks de secteurs stratégiques.

Le Congo importe des produits de plus de 800 milliards FCFA

Le gouvernement dit créer des conditions propices à une production nationale susceptible de couvrir dans un premier temps les besoins du pays.

 

La République du Congo importe des produits d’une valeur de plus de de 800 milliards FCFA par an. Selon les statistiques récentes, le pays de Denis Sassou N’Guesso importe 78 000 tonnes de riz ordinaire, 24 705 tonnes d’huile de palme végétale, 16 000 tonnes de viande bovine, 46 000 tonnes de viande porcine, 106 000 de volailles et 32 000 tonnes de poissons de mer congelés.

Le sujet a été soulevé le 15 novembre dernier par le sénateur Victor Foudi au cours de la séance de questions orales avec débat au gouvernement. Le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, a indiqué que le pays s’attelait à être prêt à couvrir ses besoins dans cinq ans.

Pour le ministre Claude Alphonse N’Silou, le gouvernement met tout en œuvre avec l’arrivée de la Zone de libre-échange continentale africaine, pour que le Congo ne se retrouve pas être un simple réceptacle des produits venant d’autres pays de la zone.

« L’exécution du Plan national de développement dans les meilleures conditions ainsi que le respect de la stratégie nationale de la Zone de libre-échange continentale africaine vont permettre au Congo d’être prêt dans cinq ans, c’est-à-dire en 2030 quand les frontières seront ouvertes. Soyez-en rassurés, le gouvernement prend des dispositions de sorte que notre pays soit prêt dans cinq ans et que nos entreprises tirent davantage du marché unique qui arrive », rassure le membre du gouvernement.

Congo : une délégation de la Cour des comptes de la Cemac à Brazzaville

Conduite par la première présidente, Rosario Mbasogo Kung Nguidang, celle-ci a échangé avec le 19 novembre, avec les dirigeants de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

 

Une délégation de la Cour des comptes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), était en mission en République du Congo. L’objectif de cette mission circulaire est de faire connaître l’institution communautaire et sensibiliser les autorités congolaises aux prochaines assises des premiers responsables des cours des comptes de la Cémac.

Il était également question de fixer un cadre de partenariat avec les institutions supérieures de contrôle de la sous-région, en échangeant sur les principaux défis auxquels les cours des comptes sont confrontées, d’évaluer le niveau d’exécution des décisions prises par ces institutions et les modalités d’organisation des rencontres.

La délégation qui est conduite par Rosario Mbasogo Kung Nguidang, s’est entretenue avec la ministre chargée de l’Intégration, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, puis avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, avant un tête-à-tête avec le représentant résident de la Cémac au Congo, Dr Stève Akéra Itoua.

Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo : le Sénat adopte la loi sur la procréation médicalement assistée

Cette proposition de loi, initiée par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation a été votée avec amendements.

 

Les sénateurs ont adopté avec amendement vendredi 15 novembre la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi a été initié par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation et rapporteur de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre.

La PMA est pratiquée en République du Congo, mais de façon non officielle. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre, Jean Roger Ekoundzola. « La prise d’une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité », a-t-il souligné lors de la présentation de la proposition de loi.

En République du Congo, le coût de la PMA varie entre 150.000 FCFA et 3.000.000 F CFA en fonction des techniques utilisées.

Eliminatoires CAN 2025 : le Congo s’incline devant le Soudan du Sud

Dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les Diables rouges ont été éliminé jeudi 14 novembre par le Soudan du Sud.

 

Il fallait à tout prix une victoire pour les Diables rouges de la République du Congo. Cette équipe a été éliminée le 14 novembre à Juba par celle du Soudan du Sud. La rencontre entre les deux pays s’inscrivait dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le match a été sanctionné par un score de 3-2 en faveur du Soudan du Sud.

Christopher Ibayi l’avait ouvert à la 26e minute.  Ebon Malish Ezibon Wajo lui a répondu à la 31e minute avant qu’Ibayi ne signe son doublé à la 35e minute. Ebon Malish Ezibon Wajo a retabli l’équilibre à la 45e+2 minutes. Christopher Data Elly a enterré les espoirs des Congolais en inscrivant le but de la victoire à la 84e minute. Notons que le carton rouge de Bryan Passi a la 78e a déstabilisé la défense de l’équipe congolaise.

En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur principal des Diables rouges a accusé ses joueurs d’avoir manqué la volonté de faire mieux.

« Ce qui n’a pas marché c’est l’état d’esprit. C’est-à-dire qu’on était très déterminés contre l’Afrique du Sud et on était beaucoup moins contre le Soudan du Sud. Quand on est face à la difficulté, on a été présent. Et là, il y a eu de laisser aller, de laxisme. Quand on joue au football, il faut toujours garder à l’esprit la volonté qui donne la qualité. On était moribond. On s’est caché derrière la chaleur, on était en retard sur tous les duels. Cela à fait la différence », a-t-il expliqué.

Avec 4 défaites, une victoire et un match nul, le Congo est 3e du groupe K avec 4 points. Très insuffisant pour arracher son ticket. Il faut noter que Cela fera dix ans que les Diables rouges n’ont plus participé à la phase finale de la CAN.

Congo : le CAD présente les réclamations des communautaires

Au cours d’une réunion qui s’est tenue mercredi 13 novembre à Brazzaville, le Centre d’action pour le développement (CAD) a exposé les maux auxquels font face les citoyens de certaines localités.

 

Le contenu est compilé dans un document d’environ 70 pages. Ces doléances sont le condensé des différents échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Parmi les problèmes recensés, on note le manque d’eau potable, le manque de routes, le manque d’électricité et bien d’autres.

Les échanges avec les populations s’inscrivent dans le cahier des charges est le fruit des divers échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Le projet est mis en œuvre dans six départements à savoir Likouala, Kouilou, Bouenza, Plateaux, Cuvette Ouest, Sangha, précisément dans douze localités du Congo en raison de deux par département.

Les descentes sur le terrain ont permis aux agents du CAD de constater que les services publics ne sont pas très actifs dans ces localités, d’où leur souhait de voir les pouvoirs publics axés leur politique de gouvernance sur les besoins pressants des communautés. Ce premier travail de recensement et de publication des doléances de la population consiste simplement à traduire et rendre visibles ses besoins primaires. Dans les prochains jours, les élus locaux bénéficieront des sessions de formation afin de permettre à la population de bénéficier des droits les plus fondamentaux.

Créé le 27 février 2021 à Brazzaville, le CAD est une organisation non gouvernementale qui a pour objectif de promouvoir, valoriser et appuyer développement socioéconomique.

Congo-pénurie de carburant : les « Kadhafi » tirent profit

La nouvelle pénurie de carburant en République du Congo profite aux vendeurs informels dénommés Kadhafi qui proposent le litre de carburant à 1300 Fcfa contre 775 Fcfa à la station-service.

 

Le Congo vit au rythme de la rareté de carburant à la pompe depuis le début de cette année 2024. Après la pénurie du mois de mai, une nouvelle rareté de carburant est annoncée depuis septembre dernier. Une situation qui profite aux vendeurs vendeurs informels appelés « Kadhafi ». Ils vendent à 1300 Fcfa le litre contre 775 Fcfa que propose la station-service. Il y a tout de même lieu de se poser des questions sur la qualité du carburant vendu par les Kadhafi.

Certaines sources révèlent que le carburant vendu par les vendeurs informel serait de la contrebande en partie importé de Kinshasa. « Ces produits de contrebande seraient de moins bonne qualité que ceux vendus dans les stations-service. Ces commerçants s’approvisionnent en RD Congo, dans des circuits non maîtrisés, avant de venir les mettre sur le marché local », précise la même adiac-congo dans un article publié le 12 novembre.

Pour le média en ligne Ecomatin, le choix porté vers ce marché noir est dû aux longues files d’attente que doivent faire face certains chauffeurs de transport en commun devant les stations-service.

L’agence d’information Congolaise adiac-congo révèle que le trafic illicite de carburant se déroule souvent les soirs sous la complicité des pompistes véreux. Ces derniers livrent aux chauffeurs en échange de 2000 à 3000 Fcfa sur chaque bidon de 25 litres vendus.

La nouvelle pénurie de carburant à la pompe serait la conséquence de l’arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique du pays. En effet, depuis fin septembre dernier, les cheminots de ce chemin de fer sont en grève. Ils réclament plus de quarante mois d’arriérés de salaires.

Congo : 1 300 milliards de FCFA pour la construction d’un barrage

Le coup d’envoi des travaux de construction du barrage de Sounda sera donné en janvier 2025.

 

C’est dans la région de Kouilou que sera construit le barrage de Sounda. Les travaux qui seront lancés en janvier 2025, s’étaleront sur cinq ans et seront réalisés par l’entreprise chinoise China Overseas Company Limited. La réalisation de cet ouvrage permettra à la République du Congo d’accroitre sa production en électricité.

Le coût total des travaux est estimé élevé qui peut tourner autour à 1 300 milliards de FCFA. La production attendue est comprise entre 600 et 800 mégawatts.  « C’est un barrage un grand ouvrage de travaux publics. Il a un coût élevé qui peut tourner autour de 1 300 milliards de FCFA. Les mécanismes de financement sont huilés avec les grands partenaires que sont nos amis chinois », a indiqué Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, « Par ces temps d’assèchement financier au Congo, je ne vois pas où est-ce que le gouvernement peut trouver des fonds pour financer la construction de cet important barrage. C’est un préfinancement chinois et je pense qu’il doit s’asseoir sur le modèle qu’on appelle build-operate-transfer, qui veut simplement dire que vous construisez, vous exploitez et cela vous permet de vous faire rembourser selon une période de concession que l’État va certainement trouver entre lui et l’opérateur chinois ». C’est du moins ce qu’il a dit au micro de RFI.

Selon les spécialistes, le Congo produit déjà 720 mégawatts, mais une bonne partie se perd dans le réseau de distribution, mal entretenu.

Congo : Rodrigue Malanda-Samba est le nouveau chef du département politique du président

La cérémonie de passation de service entre le conseiller, chef du département politique du président de la République sortant, Juste Désiré Mondelé et l’entrant Rodrigue Malanda-Samba s’est déroulée mardi 12 novembre au Palais du peuple.

 

Rodrigue Malanda-Samba a officiellement pris fonction mardi 12 novembre. Après avoir passé sept (07) années comme conseiller au cabinet du chef de l’Etat, il s’occupera désormais du département politique. Il succède à ce poste à l’actuel ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui y a passé huit ans.

Juste Désiré Mondelé a Présenté à son successeur les dossiers traités et en cours de traitement, ainsi que la situation du personnel et le matériel. Juste Désiré Mondelé a félicité Rodrigue Malanda-Samba avec qui il a travaillé ensemble. « Je suis plutôt un homme très heureux ce matin, parce que je connais personnellement le conseiller, chef du département politique, nous avons eu l’habitude de travailler parce qu’en réalité il traitait déjà les dossiers de ce département. C’est un témoin qui vient simplement d’être transmis à un athlète de haut niveau et qui saura donc continuer la course », a reconnu le désormais ancien conseiller du président de la République, chef du département politique.

Congo : l’UPADS institue des « journées Pascal Lissouba »

Les 15 et 16 novembre de chaque année, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), va rendre hommage au président fondateur dudit parti.

 

L’UPADS vient d’instaurer en son sein les « Journées Pascal Lissouba », en hommage au Président fondateur du parti. L’information a été donné dans un communiqué de cette plateforme de l’opposition.

Pascal Lissouba, président fondateur de l’UPADS sera célébré les 15 et 16 novembre de chaque année. Le communiqué précise que cet hommage peut se faire en différé, selon le calendrier propre à chaque Coordination du parti.

Les activités prévues pour cet hommage sont entre autres l’évocation politique, le culte d’action de grâce et toutes autres activités œuvrant à l’éveil de la conscience politique des militants, c’est du moins ce que précise le communiqué.

Pascal Lissouba a été Premier ministre de 1963 à 1966 sous la présidence d’Alphonse Massamba Débat. Après avoir pris une part active à la conférence nationale en 1991, Pascal Lissouba fonde un parti fédérateur, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads). Pascal Lissouba s’était installé en France depuis 2004 après un exil à Londres.

Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le district de Mayoko (sud), Pascal Lissouba est décédé à Perpignan en France, à 88 ans.

Congo-Agoa : les entreprises améliorent leur compétitivité internationale

Brazzaville abrite un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

 

Une cinquantaine d’acteurs des secteurs privé et public prennent part depuis ce mardi 12 novembre, à un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

Organisé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers le projet Ceerc en partenariat avec le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, ainsi que l’ambassade des Etats-Unis, l’atelier de deux jours a pour objectif de doter les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises des connaissances nécessaires pour tirer profit de cette loi et les accompagner dans la conformité aux exigences du marché américain.

Il sera question pour ces acteurs des secteurs privé et public de faire le point sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les entreprises. Il devrait, entre autres, contribuer à la diversification économique du Congo, à la création d’emplois et à l’amélioration de la compétitivité internationale ainsi qu’à stimuler la croissance économique et l’intégration des entreprises congolaises dans le marché américain.

Adoptée en 2000 par le gouvernement américain, l’Agoa vise à accroître les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne.  Les travaux qui ont été par la ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo s’achèvent demain mercredi 13 novembre 2024.

Défis sécuritaires : le Congo et la RDC consolident leur confiance mutuelle

La 10ᵉ session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo s’est ouverte hier, lundi 11 novembre, à Kinshasa.

 

Les discussions ont pour objectif de consolider la confiance mutuelle et d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations communes entre les deux pays voisins. La République du Congo et la RDC ont les mêmes défis sécuritaires. Parmi ceux-ci, le conflit intercommunautaire dans le Maï-Ndombe, en RDC, qui oppose, depuis juin 2022, les communautés Teke et Yaka, avec des centaines de morts et des milliers de déplacés, dont certains trouvent refuge au Congo-Brazzaville.

Les relations entre la RDC et la République du Congo ont récemment été marquées par des tensions liées à la politique de Brazzaville envers le Rwanda. En mai dernier, des informations ont fait état d’une cession de terres agricoles du Congo-Brazzaville au Rwanda, suscitant des interrogations à Kinshasa quant aux motivations de cette initiative.

La 10e session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo va permettre aux pays de renforcer leur coopération en instaurant des échanges réguliers pour consolider leurs liens.

 

Amendement de Kigali 2024-2030 : le Congo redéfinit sa stratégie d’application

Un atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre de l’amendement de Kigali 2024-2030, s’est tenu jeudi 7 novembre à Brazzaville.

 

L’atelier organisé pour la période 2024-2030 vise à renforcer les engagements du Congo dans le cadre de cet amendement, en définissant une stratégie nationale de mise en œuvre. Les experts ont mis l’accent sur l’importance de la transition vers des technologies alternatives, moins polluantes et accessibles, ainsi que sur le besoin d’appui technique et financier pour accompagner les industries locales dans cette transition.

La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et favoriser l’adoption de technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur pour garantir un impact positif durable.

L’atelier qui s’est tenu le 7 novembre dans la capitale congolaise a été présidé par La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper.

L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le champ d’application du protocole de Montréal en incluant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre puissants utilisés notamment dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

La République du Congo avait signé la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 15 septembre 1988, et l’a ratifiée le 16 novembre 1994, en même temps que le protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ainsi que les amendements y afférents, à savoir Londres, Copenhague, Montréal, Beijing et tout récemment Kigali.