Congo : les organisations des droits de l’homme valident une loi pour garantir leur protection juridique

Le texte a été rédigé par quatre organisations des droits de l’homme et sera soumis au gouvernement et au Parlement pour adoption.

 

Les activistes des droits de l’homme ont validé, le 15 octobre à Brazzaville, un projet de loi leurs garantissant une protection juridique. Le texte sera soumis au gouvernement et au Parlement pour adoption.

Ledit texte a été rédigé par quatre organisations des droits de l’homme. Ces organisations sont entre autres l’Observatoire congolais des droits de l’homme, Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) et la plate-forme Tournons la page. Le texte validé comporte cinq titres et trente-quatre articles.

Le titre 1 définit le concept « Défenseur des droits de l’homme » comme toute personne qui, individuellement ou en association avec d’autres, agit ou tente d’agir pour promouvoir, protéger et favoriser la démocratie, la bonne gouvernance ainsi que la réalisation de tous les droits humains.

La loi dispose, en son chapitre 2, que le défenseur des droits humains est avant tout un homme qui vit dans la société. Il a des responsabilités dans l’exercice de son métier. Le texte précise que les défenseurs des droits humains ont la responsabilité, entre autres, d’établir et respecter la transparence, l’impartialité, dans la défense et la promotion des droits humains et des libertés fondamentales.

L’activiste des droits de l’homme, poursuit le projet de loi, doit éviter toute forme de discrimination à l’égard de toute victime des violations des droits de l’homme; défendre les principes d’universalité, d’indépendance définis par la déclaration universelle des droits de l’homme. De même, il doit mener des activités pacifiques et non violentes, conformément aux textes régissant les manifestations au Congo.

Par ailleurs, le défenseur des droits humains doit de l’Etat des obligations. Le texte de loi dispose, entre autres, que l’Etat a l’obligation de respecter, promouvoir et protéger les droits des activistes des droits de l’homme. Il doit le faire contre le harcèlement, la séquestration, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des traitements inhumains et dégradants, les menaces de mort et des disparitions forcées.

Dans le même projet de loi, il est mentionné que les pouvoirs publics ont l’obligation de protéger les domiciles des défenseurs des droits de l’homme. Ils doivent aussi garantir la protection de leurs collaborateurs.

Congo : de nouveaux barrages pour favoriser la vente de l’électricité

Le ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, a exprimé la nécessité de construire plusieurs barrages hydroélectriques pour vendre l’électricité en Afrique centrale.

 

La République du Congo envisage de vendre l’électricité en Afrique Centrale. Le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, s’est exprimé récemment à Brazzaville sur la question. Pour lui, il est nécessaire de construire plusieurs barrages hydroélectriques dans le pays pour vendre l’électricité à d’autres pays de la sous-région.

«Nous pouvons, grâce à notre coût du kilowatt/heure le plus bas, réussir à faire de telle sorte que le Congo soit le plus grand vendeur d’électricité en Afrique centrale. Il y a onze États qui partagent avec notre pays ce marché commun. L’effort que le pays peut faire, au lieu de parler seulement du pétrole, est de construire des barrages hydroélectriques », a déclaré le ministre Honoré Sayi.

Selon Honoré Sayi, le Congo peut produire plus de 6 000 mégawatts auxquels s’ajoutent entre autres la construction de six barrages à sec en partant de Brazzaville jusqu’à Boko, dans le département du Pool (sud). Chaque barrage pourra être doté d’une capacité minimale de 500 mégawatts.

Congo-Diables rouges : Hugues Ngouélondélé exige de Paul Put des résultats satisfaisants

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football congolaise a été rappelé à l’ordre mercredi 13 octobre 2021 par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

 

Le ministre des Sports a tenu, le 13 octobre, une réunion tripartite avec la Fédération congolaise de football et le staff technique des Diables rouges. Cette rencontre est arrivée au lendemain de la défaite des Diables rouges face aux Eperviers du Togo (1-2). Un match qui comptait pour la quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

Une défaite de plus que ne digèrent pas les autorités congolaises et ils n’ont pas manquées de les relever lors de cette rencontre.

«  Je pense  aussi que dans cette même salle, quand vous avez  signé le contrat, nous attendions de vous les bons  résultats. C’est écrit noir sur blanc et c’est du donnant-donnant. Vous nous donnez des mauvais résultats, nous nous séparons. C’est écrit dans le contrat. Si les résultats ne sont  pas bons, nous serons obligés  de nous séparer », a   souligné le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

En Mauritanie, à Djibouti ou en Egypte les autorités ont fait partir les sélectionneurs à cause de l’insuffisance des résultats. La République du Congo pourrait se retrouver dans la même situation si rien ne change. « Je ne veux pas  que ça soit le cas du Congo mais si on nous met  face à cette difficulté, je préfère vous  prévenir que nous allons nous séparer », a insisté le ministre.

« Nous avons joué contre la Namibie, c’était la désolation; contre le Sénégal, c’était triste. Ce n’était pas un problème de joueurs mais une erreur du coaching. Ce que nous avons vu hier face au Togo, c’est une débâcle, une humiliation », a-t-il constaté, avant de se demander si Paul Put était le meilleur parmi les 64 postulants pour la succession de Valdo Candido. « Valdo était là, nous avons réclamé le nouveau sélectionneur. On avait une liste de 64 postulants et il y en a un qui était sorti du lot. La question que je me pose, est-ce que parmi les 64, il était  le meilleur », s’est-il demandé.

Même si le Congo ne sera plus qualifié pour le prochain mondial, Hugues Ngouélondélé a  demandé à Paul Put de saisir cette opportunité  pour prouver de quoi il est capable « Put, vous devez montrer de quoi vous êtes capables. Jusque-là, vous n’avez pas encore convaincu. Je ne suis absolument pas convaincu de votre savoir- faire  et  dans le choix des joueurs, parce que nous vous avons laissé la liberté », a-t-il souligné.

Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot, a, lui aussi, contesté le choix  du sélectionneur, lequel a refusé  de remplacer les joueurs poste par poste  dans le but de privilégier les adaptations. « Je n’ai plus reconnu les Diables rouges  même si on parle de quatre joueurs suspendus. Makouta suspendu, il y avait des joueurs qui pouvaient faire mieux que lui qui sont restés sur le banc de touche… L’équipe qu’on avait avec Valdo était mieux que le brouillon que nous avons vu  mardi », a déclaré Jean Guy Blaise Mayolas.

Malgré la pression qui pèse sur ses épaules, Paul Put se dit optimiste pour la suite. « Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe… J’ai manqué sept joueurs cadres et ce n’était pas évident de les remplacer. Il faut nous donner du temps car je suis sûr que nous allons nous qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations », a indiqué le sélectionneur.

Congo : une exposition et vente à l’occasion de la journée des artisans

Le rendez-vous aura lieu le 16 octobre, dans le cadre de la journée des artisans créateurs initiée par les ateliers de Julita.

 

L’exposition aura lieu à la Pyramide (Côte sauvage). Elle est destinée à la promotion des produits et des artisans locaux qui, d’après Julita Gorgeous, styliste, créatrice de mode et responsable desdits ateliers, sont toujours délaissés. Une réalité qui, selon elle, ne concerne pas seulement le Congo mais beaucoup de pays d’Afrique.

«Nous organisons cette activité pour les artisans parce qu’on est délaissé partout en Afrique par nos compatriotes. Les gens préfèrent acheter ce qui vient de l’étranger et ceux qui achètent nos produits ce sont plus les expatriés. C’est dommage, parce qu’il y a beaucoup d’artisans qui font de très belles choses ici. Il faut juste les encourager. Et moi, je veux aller à la pêche des nouveaux artisans, parce qu’il y a beaucoup qui travaillent dans l’ombre», a indiqué Julita Gorgeous.

L’autre objectif de la journée des artisans créateurs est de les encourager à valoriser ce qu’ils font et à mieux le faire. « Nous voulons des artisans qui innovent, qui proposent leurs propres produits avec de bonnes finitions. Pas de produits qu’on achète ailleurs pour être vendus ici. Nous voulons aussi éviter le déjà-vu, car on le reproche souvent aux artisans locaux », a précisé Julita Gorgeous.

L’activité réunira des artisans évoluant dans diverses disciplines (couture, maroquinerie, agro-alimentaire…). Aussi l’organisatrice a-t-elle invité le public ponténégrin à répondre présent au rendez-vous, pour découvrir les produits et encourager les artisans locaux. Une manière pour ce public de participer au développement du secteur artisanal au Congo et en Afrique centrale.

Notons que Les ateliers de Julita, qui envisagent de créer une école des arts,  prévoient une autre journée des artisans créateurs en décembre prochain. Les personnes intéressées peuvent les contacter par mail : JulitaGorgeous@gmail.com.

Congo : vers un programme de vérification de la conformité des marchandises

Le sujet au centre d’un entretien entre le ministre du Développement industriel Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes et le vice-président du bureau Veritas, Stéphane Gaudechon, le 11 octobre à Brazzaville.

 

Après des échanges à Paris en fin août dernier, le vice-président services aux gouvernements et commerce international du bureau Veritas est au Congo pour poursuivre les discussions avec le gouvernement dans le but de développer un programme de vérification de la conformité des marchandises. « C’est un projet extrêmement important et sensible, destiné à assurer la protection des consommateurs congolais vis-à-vis de l’importation des marchandises. Il appartient au ministre de concevoir le périmètre qui doit globalement être le plus large possible », a expliqué Stéphane Gaudechon à sa sortie d’audience.

Il a également rappelé qu’il est actuellement important d’assurer la vérification des marchandises qui rentrent au pays et de s’assurer de la conformité aux normes internationales, régionales et aux spécificités locales. « Nous avons échangé sur tous ces aspects, il apparaît manifestement que c’est une prise en compte importante par monsieur le ministre et ses équipes de cette protection nécessaire qui se développe à grands pas. Dans d’autres pays, que ce soit sur le continent africain ou dans d’autres continents, aujourd’hui il est important d’assurer la protection des consommateurs vis-à-vis de l’importation des produits qui ne sont pas toujours conformes », a-t-il insisté.

Interrogé sur la possibilité de créer des laboratoires, le vice-président de Veritas a indiqué que la préoccupation qui demeure est celle d’assurer le contrôle au départ des marchandises, c’est-à-dire dans les pays d’importation. « Le contrôle à demeure n’est pas souhaitable pour différentes raisons. En revanche, les laboratoires qui sont au Congo ont un rôle à jouer incontestablement en coordination avec l’Agence congolaise de normalisation et la qualité pour faire en sorte qu’il existe des contrôles inopinés sur la façon dont est opéré ce type de programme de vérification de la conformité », a conclu Stéphane Gaudechon.

Un programme qui pourrait être très bénéfique pour le Congo qui importe chaque année  plus de 700 milliards FCFA d’avoir une idée nette sur la qualité des produits avant leur entrée sur le territoire national. Mise en place par le gouvernement, l’Agence congolaise de normalisation et la qualité (Aconoc) entend jouer sa partition dans le cadre de la réalisation de ce programme. « Dans le cadre des contrats à signer, nous allons travailler  avec Veritas afin de s’assurer que tout produit en provenance de l’étranger soit de bonne qualité. Après les analyses, le partenaire enverra des rapports sur la base desquels l’Aconoc délivrera des certificats dont des copies seront envoyées aux services de douanes et de commerce », a déclaré le directeur général de l’Aconoc, Jean-Jacques Ngoko-Mouyabi.

Congo : quarante exposants présentent plus de 150 000 plants

La 5ème édition du grand marché des espèces forestières, fruitières, ornementales, médicinales et des produits forestiers non ligneux se tient à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie (Niari), Oyo (Cuvette) et Kinkala (Pool).

 

Ce sont au moins 60 000 visiteurs qui sont attendus à la 5ème édition de la Foire aux plants. Le coup d’envoi de l’événement a été donné le 11 octobre, à Brazzaville, par la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo.

Au total, 155 250 plants sont présentés dans le site de Brazzaville, dont 119 espèces végétales composées de 10 aromatiques, 26 espèces forestières, 56 espèces fruitières, 14 plants médicinaux et 12 plants ornementaux. L’on y trouve également des produits forestiers non ligneux tels que le miel, le gnetum sp. ou coco et les huiles essentielles d’eucalyptus citriodora et de citronnelle.

La foire aux plants est avant tout un rendez-vous de « mains vertes », d’après François Mankessi, un des animateurs du marché, permettant aux quarante exposants de se rencontrer et d’échanger des idées ainsi que des bonnes pratiques autour des plants et de faire la promotion de leurs produits verts. Plusieurs activités éducatives et commerciales sont prévues durant les cinquante jours d’exposition-vente de divers plants ; des conférences autour de la problématique de la production des plants ;  des visites guidées au profit des élèves et étudiants ; des démonstrations des techniques de production des plants forestiers et fruitiers, etc.

Eliminatoires Coupe du monde Qatar 2022 : vers une première victoire des Diables rouges ?

L’équipe nationale de la République du Congo sera face à celle du Togo ce mardi 12 octobre 2021, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

 

Les Diables rouges du Congo sont en quête de leur première victoire, ils seront face aux Éperviers du Togo. La rencontre ce mardi entre le Congo et le Togo s’inscrit dans le cadre de a quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

C’est sans compter sur la participation de Fernand Mayembo, Gaius Makouta et Ravy Tsouka parce que suspendus. Il faut aussi noter que Morgan Poaty et  Nolan Mbemba ne seront pas non plus de la partie à cause de leur blessure.

Pour renforcer son équipe, Paul Put a fait appel aux joueurs qui étaient sur la liste de réserve. Troisième du groupe avec deux points après le nul concédé à Lomé face au Togo, les Diables rouges  n’ont plus rien à espérer  dans cette campagne. Pour leur honneur, ils espéraient donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’emporter et améliorer leur classement. Malgré les absences, Paul Put reste optimiste quant à la capacité de ses joueurs à rebondir après le partage des points.

« Ils sont prêts pour le combat. Ils avaient fait un bon match à Lomé, je les avais félicités  parce que ce n’était pas facile. Demain, nous allons nous battre  comme des hommes pour remporter les trois points », a commenté le sélectionneur en présence du ministre en charge des Sports et le président de la Fédération congolaise de football venus encourager les joueurs.

Congo-Pétrole : vers une production de 110 millions de barils en 2022

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale de pétrole.

 

La République du Congo attend une production de 110 millions de barils de pétrole en 2022. C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement. Il faut dire que, le projet de budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale. Une production en baisse, par rapport à celle attendue cette année 2021, prévue à 125,7 millions de barils.

Selon deux autres hypothèses, le prix moyen du baril de pétrole a été fixé à 64 dollars américains, les recettes pétrolières attendues en 2022 devraient augmenter de 13 %.

Notons qu’en République du Congo, le pétrole est la principale source de revenus. Le pays est classé troisième producteur de brut au sud du Sahara, après le Nigeria et l’Angola. La République du Congo, a adhéré à l’Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (OPEP) en 2018.

Congo-Coronavirus : le gouvernement intensifie la sensibilisation

Des campagnes de sensibilisation sont prévues dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics de Brazzaville, la capitale congolaise.

 

Convaincre les congolais indécis et les anti-vaccins à aller se faire administrer une dose afin de se prémunir contre le coronavirus. C’est l’objectif que s’est lancé le ministère de la santé en partenariat avec en charge de la femme et la mairie de Brazzaville. A cet effet, des campagnes de sensibilisation sont mises sur pieds dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics.

« Nous sommes heureux de recevoir 55.000 doses supplémentaires qui vont nous permettre d’avancer dans le programme de vaccination. Nous pouvons rassurer la population que les vaccins sont disponibles. L’autre effort c’est d’amener la population à se faire vacciner. Nous sommes en train de mobiliser les vaccinateurs de manière à ce qu’ils emmènent le vaccin vers la population », a indiqué le directeur du programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mouro Moyoka.

Rappelons que le 6 octobre dernier, le ministère de la Santé et de la Population a réceptionné 55.000 doses de vaccin Johnson & Johnson dans le cadre de la facilité AVAT de l’Union africaine (UA).

Congo : 100 millions de dollars pour la construction du Data Center

Cette somme a été débloquée par la Banque mondiale et remis au gouvernement de la République du Congo.

 

La République du Congo vient de recevoir 100 millions de dollars pour la construction du Data Center. L’information a été donnée la semaine dernière par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. C’est dans la ville de Bacongo – le 2e arrondissement de la capitale, Brazzaville – que sera construit le siège de cette infrastructure

Le gouvernement lancera le 15 octobre prochain les appels d’offres pour la construction du Data Center, nécessaires pour la conservation des données nationales.

Congo : Brazzaville reçoit 55000 doses de vaccin Johnson and Johnson

Le 6 septembre, le pays a reçu 55 000 doses supplémentaires du vaccin américain, après une première tranche réceptionnée il y a quelques semaines.

 

Le second lot de 55 000 doses de vaccin Johnson and Johnson a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en présence des représentants de la Banque mondiale et de l’Unicef. Ce lot  a été acquis avec l’appui des partenaires, dans le cadre de l’initiative Fonds africain pour l’acquisition de vaccins (Avat), mise en place par l’Union africaine.

« Ce vaccin est acquis dans le cadre de l’initiative de l’Union africaine dénommée Avat, un dispositif mis en place par cette institution, étant entendu que pour l’heure, acquérir les doses du vaccin contre la Covid-19 sur le marché international est un vrai problème. S’il est réservé, il revient au pays de l’acheter et le Congo le fait par tranches », a souligné le directeur du Programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mourou Moyoka.

Pour le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, le nouveau lot de vaccin Johnson and Johnson réceptionné vient renforcer le stock déjà acquis par le gouvernement, afin de prévenir d’éventuelles ruptures.

« Nous sommes heureux de recevoir ce jour 55 000 doses supplémentaires du vaccin Johnson and Johnson. Elles vont nous permettre de vacciner 55 000 personnes et de faire avancer le programme de vaccination. Nous rassurons la population que les vaccins sont désormais disponibles », a-t-il signifié.

Gilbert Mokoki a affirmé que le ministère a mis en place une nouvelle stratégie de vaccination qui consiste à emmener le vaccin vers la population afin de susciter son adhésion massive. En dehors de Johnson and Johnson, le Congo fait usage de trois autres vaccins contre le coronavirus, à savoir Sinopharm, Spoutnik V et Pfizer. L’objectif du gouvernement est de vacciner 60% de la population congolaise d’ici à la fin de l’année 2022 afin de garantir l’immunité collective.

Congo : la biométrie fait son entrée dans l’état civil

Le document de politique nationale de réforme et de modernisation de l’état civil vient d’être adopté en République du Congo.

 

La biométrie est introduite à l’état civil. A cet effet le document de politique nationale de réforme et de modernisation qui introduit la biométrie au cours du recensement, a été validé, le 6 octobre à Brazzaville. C’était à l’issue d’un atelier dirigé par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en qualité de président du Comité national de coordination de l’état civil.

Le nouveau texte validé a plusieurs innovations, entre autres, l’introduction de la biométrie pour les différents types de recensement, l’attribution dès la naissance de l’enfant d’un numéro d’état civil et l’enregistrement d’un type mariage.

Ce document, qui introduit systématiquement la biométrie, évitera au Congo d’avoir un taux important d’apatrides. Le pays, qui compte actuellement environ deux cent mille cas d’apatrides, a lancé l’opération d’enregistrement à vocation d’état civil.

Le préfet, directeur général de l’Administration du territoire, Jacques Essissongo, a informé que le débat sur l’enregistrement à l’état civil du mariage coutumier est en cours et propose au gouvernement l’admission d’une ligne budgétaire de plus de deux milliards pour accompagner les réformes adoptées.

Congo : 200 000 personnes sont sans acte de naissance ou de carte nationale d’identité

C’est une annonce faite par la ministre congolais de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, mardi 05 octobre 2021. 

 

En République du Congo, 200 000 personnes n’ont pas de carte nationale d’identité et d’acte de naissance. Cette information a été donnée par le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki. C’était au cours d’un atelier de validation de la politique nationale de la réforme de modernisation de l’état civil.

«Notre système d’état civil présente de nombreuses défaillances aussi bien dans son fonctionnement que dans ses aspects de cadre légal et réglementaire », a déclaré Gilbert Mokoki.

Le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, également premier vice-président du Comité national de coordination de l’état civil, a rappelé que l’acte de naissance constitue un droit à l’identité citoyenne. Le membre du gouvernement appelle à l’amélioration du système national d’état civil.

Congo : accord pour la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle

C’est ce qui justifie la rencontre entre le patron du pétrogazier italien Eni, Claudio Descalzi et le président Sassou N’Guesso le 4 octobre 2021.

 

Engagée à réduire l’impact écologique de son portefeuille énergétique d’ici 2050, le pétrogazier italien Eni multiplie les accords avec les gouvernements des pays dans lesquels il intervient.

C’est d’ailleurs pour cette raison que Claudio Descalzi, le patron du géant énergétique italien Eni, a rencontré le 4 octobre le président Denis Sassou Nguesso. Les échanges entre les deux hommes ont principalement porté sur le développement conjoint du secteur de la bioraffinerie et la coopération dans les efforts de lutte contre le changement climatique.

Parallèlement, Eni s’est aussi engagée à apporter son soutien au plan 2018-2022 de développement de l’agriculture congolaise. A cet effet, un accord a été signé avec les autorités congolaises et servira de cadre à la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle.

Par ailleurs, Claudio Descalzi a expliqué avoir discuté avec le président congolais de la valorisation du gaz dans un pays producteur où la majeure partie du gaz associé au pétrole brut est torchée. Cette démarche qui s’appuie sur l’engagement d’Eni à participer à la décarbonation du mix énergétique des pays africains où la société est présente, vise, affirme-t-il à garantir le développement et la diversification économique du pays.

Congo-Malnutrition : situation de quatre départements préoccupe

C’est en 2013 que le Congo s’est lancé dans la lutte contre la faim. Pour atteindre son objectif, il a initié de 2013 à 2015, puis de 2016 à 2020, les deux premières phases du mouvement SUN. La phase qui vient de démarrer, dénommée SUN 3.0, couvrira les cinq prochaines années et constitue la troisième initiative du genre.

Développant l’un des quatre exposés prévus, le Dr Yolande Mvoumbo Matoumona, conseillé du chef de l’Etat, chef de département Santé, a commenté les résultats issus de l’enquête Smart réalisée cette année. Il ressort de cette étude qu’en l’espace de cinq ans, la malnutrition a augmenté de manière substantielle au Congo.

« Au total, 10 200 ménages ont été enquêtés et 7 703 enfants âgés de 0 à 59 mois visités. On a noté l’insécurité alimentaire des ménages de 21 points au cours des cinq dernières années. Le retard de croissance chez les enfants s’est accentué de 6 points dans la même période, l’insuffisance pondérale s’est élevée de 3 points et la maigreur chez les enfants a baissé de 3 points », a souligné le Dr Yolande Mvoumbo Matoumona.

L’étude précise que Pointe-Noire, la Lékoumou, les Plateaux et le Pool sont les départements les plus touchés par cette malnutrition. Elle étaye, par ailleurs, que la couverture des interventions spécifiques à la nutrition s’est améliorée, touchant l’ensemble des départements. La même avancée est observée au niveau des filets sociaux de sécurité.

Cependant, ajoute l’enquête, les pratiques en matière d’alimentation des enfants de 0 à 23 mois restent médiocres et constituent encore un vrai défi à relever.

Le Dr Lambert Kitembo, exposant sur la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, a quant à lui présenté la grande politique que le gouvernement a mise en place pour combattre la malnutrition au Congo. Elle vise, d’ici à 2030, l’avènement d’une société dans laquelle tous les individus, ménages et communautés produisent et consomment des aliments en qualité et en quantité satisfaisantes, nécessaires pour leur plein épanouissement.

La troisième version du mouvement SUN, a souligné la représentante de l’Unicef au Congo, mettra un accent sur trois axes particuliers. Il s‘agit notamment d’une appropriation plus forte, d’une priorité plus marquée en faveur du leadership des pays et du passage d’un point focal désigné par les gouvernements à une coordination nationale. Question de donner plus de moyens pour agir à grande échelle et accélérer les progrès. Une approche soutenue par le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, dans son mot liminaire.

Au terme des travaux, les participants ont adopté, après amendements, la feuille de route du mouvement SUN 3.0 exercice 2021-2025, à la grande satisfaction du point focal SUN Congo. « Je constate avec joie que la feuille de route ajustée a pour fondement les principes de transparence, d’ouverture et d’inclusion. Elle permet de répondre au besoin urgent d’améliorer l’état nutritionnel de la population dans un environnement marqué par le choc sanitaire à coronavirus », a conclu Jean-Baptiste Ondaye.

Congo-rentrée scolaire 2021-2022 : c’est parti pour une nouvelle année

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a visité des établissements scolaires de la capitale, le 4 octobre 2021.

 

« En ce premier jour de la rentrée, les effectifs sont acceptables dans les classes visitées. Le personnel enseignant est à son poste de travail. Cet engagement augure qu’à la fin de l’année, il y aura de bons résultats », a déclaré le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, lors de la visite des établissements scolaires de la capitale. C’était le 4 octobre 2021, premier jour de la rentrée scolaire 2021-2022.

Après une année académique dernière perturbée par la crise sanitaire, c’est une nouvelle aventure pour les élèves et les enseignants.

Congo : vers une campagne de vaccination nationale contre la peste des ruminants

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du programme mondial d’éradication de la peste des petits ruminants (PPR).

 

La République du Congo entend lancer une campagne nationale de vaccination contre la peste des petits ruminants. Celle-ci sera menée sous peu par le ministère de tutelle cible les zones d’activités pastorales.

Le département de l’Elevage a réceptionné récemment des kits de vaccination et conservation des vaccins composés des seringues, aiguilles, congélateur, réfrigérateur, glacières porte vaccin).  La quantité du vaccin contre la PPR n’a pas été précisée. Au total, trois doses de vaccin seront administrées à chaque cheptel. Cette vaccination est la clé pour éradiquer la maladie et assurer la sécurité alimentaire dans le pays.

La vaccination du cheptel national devra mobiliser les principaux acteurs du développement de l’élevage des petits ruminants ainsi que les responsables de laboratoire et experts du secteur. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du programme mondial d’éradication de la PPR, sous l’égide du cadre mondial pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières, dont l’agenda 2030.

Des recommandations appelant à l’accélération de la vaccination ont été formulées en août dernier, lors de la réunion de consultation des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale(CEEAC), organisée par le bureau sous-régional de l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le bureau interafricain des ressources animales.

La consultation des pays de la CEEAC a permis de faire le point des progrès du programme de vaccination pour chaque pays, y compris l’emplacement selon l’approche par étape à l’aide de l’outil de suivi et d’évaluation de la PPR révisé, le statut épidémiologique, la vaccination ainsi que les défis/domaines prioritaires qui nécessitent un soutien; de définir les activités transfrontalières pour une bonne harmonisation des activités de contrôle de la maladie ; et d’informer les participants sur les enseignements tirés d’autres programmes de lutte contre les maladies animales et humaines…

D’après l’OIE, la Peste des petits ruminants provoque chaque année des pertes allant jusqu’à 2,1 milliards de dollars américains, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de trois cents millions de familles, ainsi que les possibilités d’emploi, surtout pour les femmes en milieu rural.

La PPR est une maladie virale qui se caractérise par  la fièvre, des lésions buccales,  la diarrhée, une pneumonie et souvent la mort. Elle est la cause à 50% de la mortalité des bêtes de 0-1 an. Les pathologies à dominante respiratoire et digestive sont responsables de cette situation alarmante.

Congo-Zone industrielle de Maloukou : 200 millions de dollars pour la relance des activités

La société rwandaise Crystal Ventures prévoit d’investir pour la relance, l’innovation ainsi que la montée en gamme des activités sur la zone industrielle de Maloukou.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso s’est rendu sur la zone industrielle de Maloukou. Il était accompagné un groupe d’investisseurs de la société rwandaise Crystal Ventures. La visite conduite par le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso s’est faite vendredi 01 octobre 2021.

La descente sur le terrain du ministre et des investisseurs avait pour objectif de toucher du doigt les possibilités d’affaires qu’offre ce site. En effet, la société rwandaise Crystal Ventures prévoit d’investir deux cents millions de dollars pour la relance, l’innovation ainsi que la montée en gamme des activités sur la zone industrielle de Maloukou. Il faut noter que ce site avait été laissé à abandon.

« Une fois l’accord signé, nous allons investir dans une première phase environ cent millions de dollars pour sécuriser le site, le réhabiliter et finaliser divers travaux dont l’électricité, l’eau, etc. », a déclaré le président exécutif de Crystal Ventures, Jack Kayonga.

L’entreprise mettra également à disposition un financement de plus de cent millions de dollars pour la création d’un port sec, la construction de la ville et d’un centre de formation. C’est ce qu’a affirmé Jack Kayonga.

 

 

Congo : Félix Tshisekedi en mission d’Etat à Oyo

Le président de la République démocratique du Congo est arrivé à Oyo à plus de 400 km de Brazzaville au où il séjourne depuis samedi 02 octobre 2021.

 

Félix Antoine Tshisekedi est arrivé à Oyo, en République du Congo samedi 02 octobre 2021. Il faut noter qu’aucun détail n’a été donné sur le voyage du chef de l’Etat de la RDC. Il pourrait avoir un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi à Oyo intervient deux jours seulement après son retour de New York, via Bruxelles, où il a participé à la 76ème Assemblée générale des Nations Unies.

La ville d’Oyo, en République du Congo, est située dans le département de la Cuvette, chef-lieu du même nom, à plus de 400 km de Brazzaville, la capitale.

Congo : le général Mokoko renvoyé en prison ce vendredi

Interné dans un hôpital militaire, le général Jean Marie Mokoko, vient d’être transféré de « force » à la prison de Brazzaville.

 

Le général Mokoko a été renvoyé en prison ce vendredi 01 octobre 2021. Lui qui était interné dans un hôpital militaire à cause de sa santé fragile. Ces avocats ont adressé une correspondance au ministre de la Justice et une autre au directeur général de l’administration pénitentiaire. Ceux-ci dénoncent les « conditions d’insalubrité de la cellule du général, incompatible avec son état de santé ».

Des correspondances qui n’ont visiblement pas trouvé gain puisque Jean Marie Mokoko a été transféré à la prison de Brazzaville ce jour.

Interné dans un hôpital militaire, le général Jean Marie Mokoko, ex candidat à la Présidentielle de 2016, malade et âgé de 74 ans vient d’être transféré de force à la prison de Brazzaville ce vendredi 1er octobre, font savoir ses partisans qui dénoncent les conditions d’insalubrité de sa cellule, incompatible avec son état de santé.

L’ex candidat à la Présidentielle de 2016, malade et âgé de 74 ans figure important de la vie publique congolaise depuis un quart de siècle. Il avait été condamné à 20 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Une situation survenue au lendemain de la présidentielle de 2016, après qu’il ait contesté les résultats.

Congo : vers nouvel accord de financement entre Brazzaville et le FMI

Le Fonds monétaire international (FMI), a demandé aux autorités congolaises de renforcer la gouvernance et la transparence.

 

Le Congo et le FMI sont sur le point de signer un nouvel accord de financement. C’est à cet effet qu’une rencontre pour des négociations entre les deux parties. A l’issue de celle-ci, le FMI a demandé aux autorités congolaises de renforcer la gouvernance et la transparence. Cela permettra au pays d’obtenir son financement et d’autres partenaires au développement.

Selon l’institution financière, le Congo devrait renouer avec la croissance dès 2022. Une croissance qui arrivera après plusieurs mois de contraction due à la pandémie de covid-19 et à la baisse des prix du pétrole.

Il faut dire pendant ces discussions, les partenaires du pays ont aussi insisté pour faire progresser les réformes structurelles. Ceci en soutien à la diversification économique et à l’adaptation aux changements climatiques. Le gouvernement congolais est invité à poursuivre ses efforts d’assainissement de l’environnement des entreprises, à faciliter les investissements du secteur privé et à favoriser la compétitivité.

Congo-coronavirus : Sinovac et Sinopharm efficaces à 79% (Ma Fulin)

L’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin a rassuré le 28 septembre à Brazzaville de l’efficacité des vaccins chinois.

 

A Brazzaville, le 28 septembre 2021, l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin a eu une rencontre avec les hommes de médias. Au cours celle-ci, le diplomate chinois a rassuré aux hommes de médias sur l’efficacité des vaccins fabriqués en Chine. Ces vaccins administrés pour se prémunir de la contamination de la pandémie de covid-19, est  reconnus par  l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Si l’OMS qui est une organisation mondiale  la plus professionnelle dans le domaine de la santé  a reconnu les vaccins contre la covid-19 à savoir Sinovac et Sinopharm  produits  en Chine  efficace à 79%, alors je me demande pourquoi les autres pays  hésitent encore à  emboiter le pas », s’est interrogé le diplomate chinois au cours d’une conférence de presse.

Notons que conférence de presse s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 70ᵉ  anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine.

L’ambassadeur de la Chine a déploré tout de même la réticence des pays Européens à reconnaître le vaccin chinois. Il a souligné que des cas de covid-19 ont apparu dans plusieurs d’autres pays  bien avant la ville de Wuhan en Chine.

Mondial 2022 : Warren Tchimbembé rejoint les Diables rouges

Il fait partie des 24 joueurs appelé par le sélectionneur national, Paul Paut pour les deux rencontres opposant le Congo au Togo.

 

Le sélectionneur congolais vient d’appeler 24 joueurs pour les rencontres qui opposeront la République du Congo au Togo. Parmi ces Diables rouges, Warren Tchimbembé.

Formé à Troyes, le milieu droit de 23 ans, capable d’évoluer à droite ou en soutien de l’attaquant, aurait donné son accord au Congo. C’est du moins ce qu’a affirmé la Fédération congolaise football dans une de ces publications.

Notons qu’après Morgan Poaty et Yann Mabella lors des 1ère et 2e journées des éliminatoires comptant pour le Mondial 2022, c’est donc un troisième bi-national qui rallie le groupe.  Une équipe qui devra faire un carton plein lors de sa double confrontation face aux Eperviers du Togo (9 octobre à Lomé et 12 à Brazzaville).

En effet, rappelons que les Diables rouges ne comptent qu’un point après deux matches et sont déjà distancés par le Sénégal ( six points) et la Namibie (quatre points) dans le groupe H. Seul le Togo fait moins bien avec une bulle.

Pour ces deux rencontres, le technicien belge a fait quelques choix qui ne manqueront pas d’être commentés : les absences de Scott Bitsindou, le musculeux milieu défensif de Lierse (2e division belge), de Prince Ibara, dont le championnat indien ne débutera que le 20 novembre, mais aussi Dylan Bahamboula et Illoy Ayyet, qui n’ont vraisemblablement pas convaincu le staff en septembre.

Plutôt intéressant lors de sa titularisation face à la Namibie, Yann Mabella n’est pas rappelé. Un choix intriguant, alors que l’ancien Nancéien n’est pas blessé. Dylan Saint-Louis serait lui excusé pour raisons familiales, selon l’instance dirigeante du football congolais.

Les absences de Koubassanath, qui évolue aux dernières nouvelles en deuxième division du Kosovo, de Raddy Ovouka, barré par le duo Poaty-Mazikou, et Harvy Ossete semblent plus adectotiques.

A l’inverse, on note le retour de Randi Goteni dans le groupe: le nom de l’ancien Troyen, remplaçant, à Laval (National 1) est couché dans la partie « défenseurs » de la liste. Une bonne nouvelle, même si certains attendaient davantage le retour du polyvalent Marvin Baudry, qui gagne du temps de jeu chez les Tangos (trois matches dont deux titularisations).

Malgré un début de saison morose au DAC Dunajska Streda (cinq matches joués sur dix possibles cette saison), Yhoan Andzouana est également rappelé. Blessé, l’ancien Monégasque était forfait le week-end dernier lors de la défaite face au Spartak Travna (0-3).

Blessés lors de la trêve internationale de septembre, Bevic Moussiti Oko et Fernand Mayembo retrouvent leur place dans le groupe. Deux renforts de poids pour le sélectionneur national, dont l’objectif doit être de monter une équipe compétitive en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2023.

Congo : le ministère des Postes barre la voie à la corruption

Une délégation de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) a échangé, le 29 septembre à Brazzaville, avec les agents de ce ministère.

 

Les agents du ministère des Postes, des Télécommunication et de l’Economie numérique sont sensibilisés à la lutte contre la corruption. C’était au cours d’une rencontre avec une délégation de la Halc. La rencontre s’est inscrite dans le cadre de la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de la Halc dans les administrations. Il est question de sensibiliser l’opinion nationale sur arsenal juridique de la Halc. L’objectif est la mise en œuvre de son plan d’action sur la corruption et ses méfaits.

Pour le ministre en charge des Postes, Léon Juste Ibombo, « Le gouvernement de la République a pris la mesure de cette bataille socio-économique, facteur de régression. L’initiative prise par la Halc de sensibiliser et vulgariser les textes juridiques dédiés à cette lutte est à saluer. Elle permettra de nous approprier les fondements de notre commune appartenance à une nation respectueuse de ces lois et règlement en la matière ».

Il faut dire que, la rencontre s’est articulée autour de plusieurs thématiques, notamment l’écosystème national de lutte contre la corruption : place et rôle de la Halc ; la Halc et ses procédures de saisine ; l’aperçu général de la loi anti-corruption ; la lutte contre la corruption : place de la loi relative à la déclaration de patrimoine.

Le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, a profité de l’occasion pour inviter les citoyens à s’engager fermement dans la bataille contre ce fléau.

Congo : campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes

L’initiative a été officiellement été lancée le 29 septembre à Brazzaville par le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement (Afriyan-Congo).

 

A Brazzaville, l’Afriyan-Congo vient de lancer une campagne contre les violences basées sur le genre (VBG). Cette initiative est orientée en milieu jeune. L’opération de sensibilisation a débuté le 29 septembre 2021. Elle a pour objectif d’éveiller la conscience de la population sur l’urgence  et la nécessité de combattre les abus  et harcèlements sexuels sur la jeune fille.

Pour Jean Claude Mouvioyi, conseillé à la jeunesse et à l’éducation physique, les violences physiques et psychiques perpétrées par l’homme sur la jeune fille, constituent une atteinte grave aux droits de l’homme. Cette campagne qui est organisés en réseaux durera dix jours puis se déroulera à 70% sur les réseaux sociaux.

Notons que l’opération  ne couvre pas pour l’instant toute l’étendue du territoire national. Elle ne concerne que les villes, notamment Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.

 

 

 

 

Congo : validation du cadre national de certification professionnelle

Le document a été approuvé le 27 septembre 2021 à Brazzaville, par le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

 

Le gouvernement congolais vient de valider le cadre national de certification professionnelle. La cérémonie de validation était présidée par le ministre de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Il faut dire que ce document est une stratégique mis en place pour répondre à la problématique de la formation et de l’employabilité des jeunes. Il permettra d’harmoniser la certification des parcours qualifiants, dont ceux liés au parcours courte durée. Exécutés dans le cadre du PDCE, un projet cofinancé avec la Banque mondiale. L’objectif de l’initiative est de répondre à la certification des compétences et de la qualification des jeunes formés. Ce cadre apparaît comme un outil de gouvernance de la formation professionnelle.

A en croire le coordonnateur du projet, Auxence Léonard Okombi, le processus engagé devrait aboutir, entre autres, à une méthodologie de certification des formations qualifiantes et à l’établissement des nouveaux diplômes pour des formations professionnelles de courte durée développées par le PDCE.

Il aboutira aussi, a-t-il ajouté, au développement d’une méthodologie de re-certification des compétences de ceux qui sont formés des canaux informels, à travers la validation des acquis de l’expérience, dans le cadre du partenariat professionnel/industrie et le secteur privé.

Congo : 26 arbitres en séminaire de formation

Ouvert le dimanche 26 septembre dernier, cette formation va permettre à ces acteurs du football d’améliorer leurs capacités opérationnelles.

 

Le séminaire, ouvert le 26 septembre pour s’achever quatre jours après, permettra à la Fédération congolaise de football, appuyée par la Fédération internationale de football association (Fifa), d’améliorer les capacités opérationnelles des arbitres d’élite.

Ils sont au total, vingt-six arbitres congolais dont quinze internationaux et onze fédéraux qui  suivent les cours. Ces enseignements sont organisés chaque année par la Fifa pour permettre aux arbitres d’aborder les nouvelles modifications des lois du jeu. Il est aussi question de débattre et d’appréhender les fautes tactiques et le hors-jeu en particulier, et la manière de gérer les rencontres.

En effet, le stage a débuté par un test physique puis un autre essentiellement fondé sur la vidéo. A travers ces vidéos, il était question  de tester le niveau des arbitres congolais et d’évaluer le travail à accomplir. Les apprenants sont encadrés par le Camerounais Divine Raphael Evehe, instructeur technique de la Fifa. Il est le responsable de la zone Uniffac. Et aussi par le Sénégalais Mbake Mademba, instructeur physique.

Pendant quatre jours, plusieurs thèmes seront développés à travers de différents ateliers. Les thèmes abordés portent, entre autres, sur le positionnement et la lecture du jeu, les situations de jeu dans la surface de réparation, le duel.

Congo-tourisme : une stratégie nationale pour développer le secteur

C’est le vœu formulé par Destinée Hermella Doukaga à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du Tourisme.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale du tourisme. A l’occasion de cet évènement, la ministre du tourisme et des loisirs, Destinée Hermella Doukaga a fait une déclaration. Pour elle, il faut une stratégie nationale de développement du tourisme. La célébration avait pour thème « Le tourisme pour une croissance inclusive »

La ministre a précisé que la stratégie nationale permettra d’assurer au tourisme l’image d’une véritable vitrine du pays. Cela permettra aussi d’atteindre les objectifs de développement durable.  Cette stratégie a l’avantage, a-t-elle déclaré, de prendre en compte la structuration des différentes filières du tourisme. Et aussi les moyens à mettre en œuvre ou à renforcer, ainsi que les mécanismes de mobilisation des ressources nécessaires.

En dépit des défis majeurs à relever liés aux contextes économique et sanitaire, le Congo opte, pour une conformité à la stratégie de la durabilité touristique. Une décision en accord avec les recommandations de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Il faut dire que le tourisme a été retenu parmi les principaux domaines de diversification de l’économie nationale pour les cinq prochaines années. L’objectif étant de réduire le poids du secteur pétrole dans la formation du produit intérieur brut national. Le tourisme est un moyen de promotion de la croissance, de création d’emplois, de lutte contre la pauvreté, de préservation de l’environnement et du rayonnement culturel du pays.

Congo : inauguration des tours jumelles de Brazzaville en 2022

D’une hauteur de 30 étages, c’est un projet qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la République du Congo et la République populaire de Chine.

 

Les deux tours jumelles construites à Brazzaville seront inaugurées en début d’année 2022. L’annonce a été par l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. D’une hauteur de 30 étages, c’est un projet de la coopération entre le Congo et la Chine.

Après cette information, le diplomate chinois a également annoncé la construction d’un centre de maintenance aéronautique. La Chine construira cet infrastructure à Brazzaville.

« Malgré la crise économique et sanitaire que traverse le monde, les projets d’intérêt commun entre la Chine et le Congo seront mis en œuvre », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse.

Ma Fulin a profité pour relever l’engagement de la Chine  dans le développement socio-économique du Congo. Cet engagement est visible au cours des 20 dernières années. C’est à travers la réalisation d’un certain nombre de projets. Pour lui, c’est une coopération mutuellement profitable entre la Chine et le Congo.

Congo : décès de l’ancien entraîneur Casimir Molongo

Le vainqueur de la Coupe d’Afrique avec l’Etoile du Congo et les Diables rouges, est décédé le 24 septembre à Brazzaville des suites d’un malaise.

 

La famille sportive congolaise est en deuil. Casimir Molongo, ancien entraîneur de handball féminin a tiré sa révérence le 24 septembre à Brazzaville des suites d’un malaise.

Casimir Molongo fait partie de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire du handball congolais dans sa version féminine. L’ancien international d’athlétisme avait trouvé du plaisir dans le handball dont il ne pouvait pas s’en séparer.

Sous sa direction, les Diables rouges seniors dames ont collectionné quatre titres continentaux, notamment en 1979, 1981, 1983 et 1985. L’ancienne génération des joueuses   qu’il avait façonné  pour accomplir de tels exploits comme Yvonne Makouala, Micheline Okemba, Eugenie Atipo, Hortense Avounou, Solange Koulenka…attendent depuis lors leurs successeures.