Congo : les Zones économiques spéciales désormais opérationnelles

Une session inaugurale du secrétariat permanent du Comté national d’orientation s’est tenue le 8 novembre 2021 avec pour objectif de rendre opérationnelle les ZES.

 

Le secrétariat permanent du Comité national d’orientation a tenu sa session inaugurale, le 8 novembre à Brazzaville. Celui-ci avait objectif de rendre opérationnelles les Zones économiques spéciales (ZES).

Au cours des travaux, l’assemblée a adopté, après examen, le projet de règlement intérieur du secrétariat permanent de cet organe des ZES et le projet de la convention de développement de la ZES de Ouesso.

Les participants à la réunion ont également fait le point sur l’état actuel des relations partenariales entre le Congo et le Fonds de développement de la ZES de Pointe-Noire, avant de discuter du financement de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES.

En outre, les membres du secrétariat permanent ont été informés de l’atelier de validation des documents de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES, de la tenue du conseil d’administration de ladite agence ; et de la prochaine tenue du conseil d’administration de l’agence de planification, de promotion et de développement ZES.

Pour insuffler une dynamique dans la recherche des solutions viables pour l’opérationnalisation des ZES, le secrétariat permanent du Comité d’orientation entend mettre en œuvre des politiques et stratégies de ces zones afin de rompre avec la dépendance vis-à-vis du pétrole.

Avec entre autres missions d’attirer les investissements de tous types dans les quatre ZES ; susciter l’investissement direct national et étranger ; favoriser le développement des productions et de la transformation progressive des produits agricoles et des ressources naturelles ; accroître la visibilité et la compétitivité des produits « Made in Congo » respectant les normes techniques de qualité ; favoriser la création des emplois directs et indirects ; améliorer les scores à l’importation et la balance des paiements, cet organe entend faire de la diversification de l’économie nationale et l’industrialisation du pays son cheval de bataille.

Congo : vers un nouvel accord avec le FMI

La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

 

Le gouvernement congolais entend signer un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Le texte, élaboré ces derniers mois, prévoit un programme de trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit. La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. L’accord doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

L’accord a aussi été rendu possible par la renégociation de la dette du Congo envers la Chine et le négociant suisse Trafigura.

Ainsi, l’accord de 2019 est désormais enterré et c’est bien une nouvelle facilité de crédit que Brazzaville est en passe d’obtenir de la part du FMI. Il s’agit d’un programme de trois ans pesant 456 millions de dollars qui va de pair avec la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes négociées, ces derniers mois.

Le FMI attend des avancées en matière de gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption.

Une source au sein de l’institution souligne que bien que supérieure à 70% du PIB, la dette (elle devrait atteindre à 94% en fin d’année) est considérée comme soutenable, grâce au moratoire sur les intérêts décidé par le G20 pour aider les pays pauvres en plaine pandémie de Covid-19.

De plus, les accords de restructuration de dette passés par le Congo avec la Chine et le négociant Trafigura ont joué en sa faveur, même s’il reste à Brazzaville à trouver un accord avec l’autre négociant, Glencore, qui possède une créance de 850 millions de dollars sur le pétrole congolais.

L’accord doit désormais être approuvé en décembre par le conseil d’administration du FMI et c’est ensuite seulement que toutes les conditionnalités fixées seront inscrites noir sur blanc. Brazzaville qui n’avait pas respecté celles de l’accord de 2019, n’avait alors reçu que 10% des sommes promises.

Congo : un soutien de la Chine pour réduire la fracture numérique

Afin de couvrir les zones non connectées par le réseau internet, la République du Congo compte sur l’aide de la Chine.

 

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a émis le souhait lors du premier forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu le 5 novembre par visioconférence.

« Le Congo a été invité à prendre part à ce forum pour apporter sa contribution en vue de voir dans quelle mesure le système de navigation par satellite peut apporter une plus-value dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Ajoutant : « Dans notre pays, il y a encore des zones qui ne sont pas interconnectées par le réseau à très haut débit. Nous devons réduire la fracture numérique. Car, outre le secteur des TIC, les réseaux satellites sont également importants dans le domaine agricole ave les changements climatiques ».

Les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur. En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’Organisation internationale des télécommunications.

Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées lors de ces assises reposent sur les tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030, à savoir la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.

Signalons que pour réduire la fracture numérique, le Congo dispose déjà d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers. On note également la construction des infrastructures des télécommunications en vue du déploiement cohérent et équilibré des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025 etc.

Le forum chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu par visioconférence, a été initié par le Sénégal et l’Union africaine (UA). Le Congo y participe en qualité de président en exercice de l’Alliance Smart Africa et du Comité technique spécialisé l’UA en matière de Techniques de l’information et de la communication  (TIC).

Congo-LCDE : le nouveau point de vente de Mafouta compte trois mille abonnés

La Congolaise des Eaux (LCDE) a inauguré officiellement, le 5 novembre à Brazzaville, son point de vente commercial de Mafouta.

 

Le nouveau point de vente de Mafouta est un bâtiment principal comprenant une salle d’accueil clients, trois caisses, un bureau du chef d’agence, quatre bureaux des collaborateurs, une salle de préparation, des toilettes du personnel et pour les clients ; un bâtiment annexe 1 comprenant un local gardiennage, un local surpresseur et un local du groupe électrogène ; un bâtiment annexe 2 comprenant deux magasins. L’aménagement extérieur est constitué de la pose des pavés et construction du mur de clôture.

Le point de vente de Mafouta fait partie des quinze agences commerciales que compte LCDE, réparties dans le périmètre de la direction départementale d’exploitation de Brazzaville-Pool. Suite au morcellement de l’agence de Bacongo, le point de vente de Mafouta compte actuellement plus de trois mille abonnés. Notons que dix mille nouveaux abonnés sont attendus dans le cadre du Projet d’extension du service d’eau potable dans les quartiers périphériques de Brazzaville. L’objectif total pour 2022 est de treize mille abonnés.

Congo-coronavirus : la police contrôle le port du masque à Brazzaville

Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères de la capitale congolaise pour contrôler notamment le port du masque.

 

Le Congo-Brazzaville mène, depuis le 18 octobre, une opération « Coup de poing » qui doit durer 45 jours. Elle a pour but d’éviter l’expansion incontrôlée de la pandémie de Covid-19. Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères pour contrôler notamment le port du masque, tandis que les vaccinodromes mobiles sillonnent la capitale.

Placé devant le commissariat de police de Bacongo jouxtant le marché Total, au milieu des marchands qui exposent à même le sol, un vaccinodrome mobile reçoit des candidats à la vaccination contre le Covid-19. À tour de rôle, ils se font vacciner. Arnaud est sorti du vaccinodrome, malgré la douleur de la piqûre, avec le sourire aux lèvres.

« Je suis arrivé et j’ai attendu pendant plus d’une heure. Dieu merci, je me suis fait vacciner. Je l’ai fait parce qu’il y a une recrudescence de la maladie. C’est pour éviter d’être en marge de certaines réalités de la société », explique-t-il.

Le vaccinodrome mobile est une fourgonnette qui tient sur six roues. Le personnel soignant y a dressé des tables et des chaises où les personnes à vacciner prennent place. Les vaccins à inoculer sont minutieusement protégés dans les glacières. Entre 300 et 400 personnes reçoivent leurs doses par jour, témoigne un agent sous couvert d’anonymat. Les files d’attente sont longues à certaines heures.

« L’État a suggéré qu’on prenne le vaccin pour garantir et sécuriser nos milieux sociaux et protéger nos familles. Je me suis vaccinée à cause de la maladie ; elle est là. Tout le monde doit se vacciner. Il n’y a pas d’inconvénients », lâchent les personnes vaccinées.

Par le passé, les vaccinodromes mobiles ont servi au dépistage du VIH/sida. Le gouvernement ambitionne de vacciner au moins 750 000 personnes avant fin 2021.

Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.

Congo : alerte sur les détentions préventives abusives

En République du Congo, il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement.

 

Le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat-Congo), Christian Loubassou, a animé, le 1er novembre à Brazzaville, une conférence de presse. Il s’est pour lui au cours de celle-ci fustiger la non application des délais de détention préventive au sein des maisons d’arrêt.

Christian Loubassou a mené une enquête au sein des structures carcérales et auprès des personnes ayant subi cette marginalisation. Les résultats de cette enquête révèlent qu’il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement, en violation du code de procédure pénale.

Notons que selon la loi, le délai maximal de détention préventive est de quatre mois et peut être prorogé à six mois, mais sur notification expresse du juge d’instruction ou du procureur de la République.

« L’article 119 du code de procédure pénale dispose que la détention préventive est une mesure exceptionnelle. Et ne peut être placé en détention préventive qu’un citoyen auquel les charges pèsent sur lui. Depuis quatre ans, Acat-Congo travaille sur la question de détention préventive, notamment à quel moment elle est appliquée ; sa durée et à quel moment elle est considérée comme abusive », a indiqué Christian Loubassou.

L’Acat-Congo s’est donné pour objectif de sensibiliser et/ou de vulgariser les dispositions du code de procédure pénale liées au respect des délais de détention préventive au sein des prisons.

Congo-ZES d’Ignié : bientôt une usine de production de ciment colle

La société équato-guinéenne Binto s.a, spécialisée dans la fabrication de ciment colle, envisage de s’installer dans la Zone économique spéciale (ZES) d’Ignié.

 

L’annonce a été faite, le 3 novembre à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique, Emile Ouosso, et une délégation de la société équato-guinéenne Binto s.a, conduite par le porteur du projet Honorato Evita Oma. Un projet co-financé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la Banque postale du Congo et la BSCA.

« Le chef de l’Etat veut des investissements privés directs au Congo. Et les ZES ont été créées comme levier pour industrialiser le pays. A ces ZES a été ajoutée à notre ministère la diversification économique. C’est à ces deux titres que nous négocions depuis trois mois avec Binto, une société équato-guinéenne qui fabrique du ciment colle. Donc c’est la coopération sud-sud qui a répondu à notre appel », a fait savoir Emile Ouosso. Et d’ajouter : « L’entreprise est prête et veut aller très vite. Elle sera installée rapidement dans la ZES d’Ignié ».

Après la société Arise, la société Binto s.a. entend investir dans la ZES d’Ignié. Spécialisée dans la fabrication du ciment colle, cette société s’est montrée, par la voix du porteur de ce projet, « impatiente » pour l’implantation d’une usine, grâce aux multiples avantages qu’offre le Congo à travers la loi portant création des ZES.

Autres raisons : la présence des infrastructures de base à l’instar des routes bitumées, l’eau et l’électricité, les avantages fiscaux douaniers, mais aussi la présence des gisements de sable fin qui constitue la principale matière première pour la fabrication du ciment colle.

Au cours de cette séance de travail, la délégation de ladite société a présenté le rapport de sa réunion, tenue la veille, avec la BDEAC, la Banque postale du Congo et la BSCA. Une présentation technique du projet et du plan de financement, ainsi que la présentation des avantages qu’offre une ZES ont été faites à cette occasion. « Le tour de table a été fait avec leurs banquiers. De ce côté, tout est déjà prêt. Il reste à sélectionner un site à Ignié pour pouvoir installer leur usine », a relevé le ministre des ZES.

Cette délégation qui séjourne du 1er au 5 novembre en terre congolaise visitera, avec les techniciens du ministère ainsi que ceux du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), la ZES d’Ignié pour faire des prélèvements de sol en vue de l’implantation de cette usine.

« Si nous arrivons ici pour investir, nous aurons beaucoup d’avantages. Au lieu de payer un terrain, puisque nous sommes prêts à payer un terrain et aujourd’hui nous reportons cette décision, avec des avantages que vient de dévoiler ‘le ministre’ [NDLR]. Raison fondamentale que nous avons choisi le Congo pour externaliser nos activités vers les autres pays de la sous-région comme la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et le Cameroun », a fait savoir le chef de la délégation.

Congo : la FIFA sanctionne les Diables rouges

Les Congolais ont été reconnus coupables des violences qui ont émaillé la fin du match à Lomé contre le Togo le 09 octobre 2021.

 

La commission de discipline de la Fédération internationale de football association a sanctionné la République du Congo. Cette sanction fait suite au comportement antisportif et acte de vandalisme de cette équipe. Les Congolais sont été reconnus coupables des violences qui ont émaillé lors de la fin du match à Lomé contre le Togo. L’équipe congolaise a reçu une amende de 5000 francs suisses pour conduite inappropriée conformément à l’article 12 des textes de l’instance du football mondial.

La rencontre entre le Togo et le Congo du 9 octobre dernier, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022, a été marquée par des violences. Ce lundi 02 novembre 2021, les Diables Rouges ont été reconnus coupables et sont sanctionnés.

Le capitaine de cette équipe, Fernand Destin Mayembo a écopé d’une suspension ferme de quatre matchs. Lors de cette rencontre, Fernand Destin Mayembo avait reçu un carton rouge pour comportement antisportif envers l’arbitre de la rencontre. L a également écopé d’une amende de 5000 Francs suisse (environs 3 109 000 francs CFA).

Congo : mise en demeure et de la fermeture de la société Wing Wah

La ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault l’a décidé, le 26 octobre à Brazzaville.

 

La ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a décidé de la mise en demeure et de la fermeture de la société pétrolière Wing Wah. Cette décision fait suite aux manquements constitutifs de violation de la réglementation en matière de protection de l’environnement. C’est du moins ce qu’a notifié la ministre dans la lettre numéro 1322 signée le 26 octobre à Brazzaville et adressée au directeur général de Wng Wah. Elle a demandé « la fermeture immédiate » de leurs « installations, jusqu’à nouvel ordre ».

Dans sa correspondance, le ministère Arlette Soudan Nonault reproche à cette société la mauvaise gestion des déchets de toute catégorie et l’inexistence des procédures afférentes à la gestion de ceux-ci ; le non-respect du plan de gestion environnemental et social ; la négligence dans la gestion des questions de santé et de sécurité du personnel ; l’absence de plan ou programme de gestion des produits chimiques.

Rappelons la société Wing Wah exploite et produit le pétrole dans la localité de Banga Kayo, dans le district de Tchiamba-Nzassi  département de Pointe-Noire.

Congo-Université Denis-Sassou-N’Guesso : validation du plan stratégique de développement

Le comité de direction de cet établissement a tenu sa deuxième session ordinaire vendredi 29 octobre 2021 à Brazzaville.

 

Le comité de direction de l’université Denis Sassou Nguesso a entériné le budget exercice 2022 de cet institut à 5 600 000 000 FCFA. C’était vendredi 29 octobre au cours de sa deuxième session ordinaire. Un budget qui avait été adopté en conseil inaugural de cette institution d’enseignement supérieur.

Cette session a aussi permis au comité de direction d’approuvé le plan stratégique de développement, les programmes de formation de la faculté des sciences appliquées, notamment des licences de maths-informatique, de physique, de chimie et de biologie.

Par la même occasion, les membres du comité de direction de l’UDSN ont entériné le calendrier universitaire 2021-2022, le règlement intérieur, la charte des examens et la répartition des frais d’inscriptions pédagogiques.

Le rapport d’activités de démarrage, le programme d’activités 2021-2022, le recrutement de quatre-vingt-quinze enseignants ainsi que le cadre comptable et financier, précisément l’arrêté portant règlement financier, plan comptable, nomenclature budgétaire ont aussi été approuvés par les membres du comité de direction de l’UDSN.

Il faut noter que le plan stratégique de développement de cette université comprend six objectifs stratégiques déclinés en vingt et une actions et cent neuf activités. Les objectifs stratégiques s’appuient quant à eux sur le Plan national de développement 2018-2022.

Congo : l’ancien Premier ministre Clément Mouamba est mort

Le chef du gouvernement entre 2016 et 2021 sous la présidence de Dénis Sassou NGuesso est décédé ce vendredi 29 octobre 2021 à Paris.

 

Clément Mouamba, l’ancien Premier ministre de la République du Congo est mort ce jour à la maison à Paris. Sa famille vient d’annoncer la nouvelle. Il avait été évacué le 12 octobre dernier pour subir des soins intensifs après qu’on ait été déclaré positif au Coronavirus.

Cet économiste de formation a été pendant plusieurs années cadre à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Entre 1992 et 1993, Clément Mouamba a été ministre des Finances sous Pascal Lissouba. En 2017, il avait été élu député de Sibiti (Sud-Ouest), sa ville natale.

Notons que Clément Mouamba avait démissionné de son poste de Premier ministre en mai 2021, pour permettre au président Sassou N’Guesso de former un nouveau gouvernement après son élection.

Congo-coronavirus : le Congo sollicité à adhérer à l’initiative PACT

Dans l’optique de la mise en œuvre de cette initiative au niveau congolais, 700 agents et 35 superviseurs seront formé par le CDC Afrique.

 

En séjour de travail à Brazzaville, capitale de la République du Congo, le point focal du projet Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) Afrique centrale, Dr Severin Gervais Ndjapou a invité jeudi les autorités congolaises à s’associer à l’initiative Partnership to Accelerate COVID-19 Testing (PACT). Ce partenariat consiste à adhérer au test et à la vaccination contre la COVID-19.

« Le CDC Afrique travaille avec les Etats membres de l’Union africaine pour recruter, former et déployer les agents de santé communautaires afin de soutenir les efforts de surveillance, de dépistage et de la vaccination », a-t-il affirmé.

Dans l’optique de la mise en œuvre de cette initiative au niveau congolais, 700 agents et 35 superviseurs seront formé par le CDC Afrique.

Selon le chef de département santé et actions sociales à la Croix rouge congolaise, Dr Lambert Boteya Djoke, ces agents seront déployés dans tous les départements du pays qui font partie des points positifs. Il a dit espérer avoir 45 jours pour finaliser ce projet.

Congo : doléance pour une extension du Palais de justice de Brazzaville

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué l’importance de cette extension.

 

Le premier président de la Cour suprême de justice du Congo-Brazzaville a mis à profit les déclarations de patrimoine de l’exécutif, en début de semaine, pour demander au gouvernement de mener des travaux de modernisation et d’extension du palais de justice de Brazzaville, devenu trop exigu. Pour les conservateurs du patrimoine, la doléance est fondée, cependant ils souhaitent que le palais de justice garde son architecture.

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et la quasi-totalité son équipe, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué pourquoi le Palais de justice a besoin d’une extension.

« Au palais de justice de Brazzaville, siègent 32 formations juridictionnelles qui se disputent deux salles d’audiences. Le niveau de la salle affectée aux juridictions d’instance fait que les audiences commences parfois tard dans l’après-midi ; et ce parce que dans la matinée une, deux ou davantage de formations juridictionnelles avaient tour à tour déjà occupé la salle ».

La doléance est bien comprise par Jean-Omer Ntady, Conseiller au patrimoine et aux archives du ministère de la Culture, qui souhaite cependant que l’architecture du Palais de justice ne soit pas modifiée.

« Mieux vaut construire les bâtiments annexes et laisser celui-là dans son état. Parce que si nous le modifions et y apportions d’autres aménagements, nous l’aurions dénaturé et on aura perdu sa valeur patrimoniale surtout en ce qui concerne la valeur architecturale ».

Vestige de la colonisation, le Palais de justice de Brazzaville a été mis en service en 1957.

COP26 : le Congo sera le porte-parole de l’Afrique

L’Afrique a désigné son Ambassadeur pour la COP26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 décembre 2021 en Ecosse.

 

La République du Congo sera le porte-parole du continent à ces assises qui se focaliseront sur les questions relatives au développement durable. La ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a fait cette annonce. C’était au cours d’un atelier de restitution d’enquête auprès des populations sur le dérèglement climatique.

La Cop26 se tiendra à Glasgow du 31 octobre au 12 décembre prochain.  A cette occasion la membre du gouvernement a exposé les ambitions du Congo quant à la réduction des émissions de CO2. Elles devront être de de 48% en 2025 et de 54% en 2035, comme annoncé lors de la Cop21 de Paris.

Soudan-Nonault, a indiqué qu’afin de permettre au Congo de renforcer ses actions climatiques pour la mise en œuvre de ses obligations dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat, le soutien de la communauté internationale est plus que jamais nécessaire, car il s’agit en premier lieu de préserver les tourbières de la Cuvette centrale du bassin du Congo. En effet, ces tourbières, mises en évidence par les chercheurs de l’Université de Leeds du Royaume Unis et de l’Université Marien Ngouabi (Umng) du Congo, couvrent une superficie de 145.000 Km2 et séquestrent près de 30 milliards de tonnes de carbone, ce qui représente 3 ans d’émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Un autre sujet que le Congo pourrait porter lors de la Cop 26 à venir, c’est celui du Fonds bleu pour le bassin du Congo, avec pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des États, des contributeurs et des investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue. L’étude de préfiguration du Fonds bleu est arrivée à son terme. Elle comporte un pipeline de plus de 254 projets issus des Cdn des différents Etats, avec un plan d’investissement de près de 8 milliards de dollars, examiné et validé par les ministres de la Commission climat du bassin du Congo.

Le Bassin du Congo est composé de 16 pays, entre autres la République démocratique du Congo (Rdc), le Cameroun, le Gabon, la Zambie, la Guinée équatoriale, le Tchad et le Rwanda.

Congo-Coronavirus : la banque mondiale fait un don de dix ambulances médicalisées

Évalués à 414 millions F CFA, ces moyens roulants vont faciliter l’intervention médicale du personnel soignant dans la prise en charge des cas de coronavirus.

 

La République du Congo a reçu un don de dix ambulances médicalisées et un véhicule de transport de médicaments. C’est un don financé par Banque mondiale d’une valeur de 414 millions F CFA. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, le 26 octobre à Brazzaville.

Ces moyens roulants sont acquis dans le cadre du Projet de riposte d’urgence Covid-19 (Pruc-19), mis en œuvre depuis le 4 juin 2020 entre le gouvernement et l’Unicef. Ils seront affectés dans quelques hôpitaux de base et de districts sanitaires du pays.

Ces véhicules sont destinés, entre autres, à l’hôpital de référence de Talangaï pour Brazzaville ; l’hôpital de référence d’Impfondo ; l’hôpital de base de Ouesso ; les Centres de santé intégrés de Siafoumou à Pointe-Noire, ceux d’Epéna, de Bétou-Enyellé dans le département de la Likouala ainsi que celui d’Ignié dans le Pool.

Congo : l’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » lancé à Pointe-Noire

Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

 

L’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » a été lancé officiellement mercredi 27 octobre à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

Les opérations qui vont durer deux semaines, impliquent les troupes de plusieurs armées des pays de la région. Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

L’exercice porte sur les thématiques liées à la piraterie et au brigandage maritimes, à la pêche illégale non déclarée et non réglementée, à la lutte contre la pollution et l’immigration clandestine, selon les mêmes sources.

« L’édition 2021 démontre la volonté des administrations à cerner les contours des menaces maritimes de l’heure. En effet, la piraterie tout comme le brigandage sont les menaces les plus en vogue contre la sureté maritime, qui impactent les activités économiques et le trafic maritime », a indiqué le général Ossélé.

« La pêche illégale non déclarée et non règlementée devient une préoccupation de premier plan car elle affecte directement la vie économique des pays et plus loin la santé des populations. L’immigration clandestine et la lutte anti-pollution sont d’une importance capitale au regard de l’actualité, notamment des défis mondiaux de protection de l’environnement », a-t-il ajouté.

« Grand Africain Nemo » est un exercice international d’entraînement des marines organisé par la France avec l’appui opérationnel du commandement pour l’Atlantique de la marine française, rappellent des observateurs locaux.

Eliminatoires CAN Féminine Maroc 2022 : le Congo s’incline devant le Gabon (1-0)

C’était à l’occasion du match retour comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine Maroc 2022.

 

L’équipe féminine de football de la République du Congo a été battue par celle du Gabon sur un score de 1-0. La rencontre comptait pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations féminine Maroc 2022.

 

Congo-coronavirus : 50 décès enregistrés en deux semaines

Le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a annoncé mardi 26 octobre une montée inquiétante des cas de contamination.

 

La République du Congo enregistre une montée inquiétante de contamination de coronavirus. Cinquante décès liés au variant Delta ont été enregistrés en l’espace de deux semaines.

« A ce jour, notre pays connaît la troisième vague des contaminations caractérisée par la flambée des cas positifs, soit 1854 cas pour 50 décès enregistrés du 1er au 23 octobre », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse à laquelle il faisant le bilan du point épidémiologique de ce mois d’octobre.  Gilbert Mokoki a précisé que le Congo a enregistré, depuis la survenue du premier cas en mars 2020, 16.868 cas déclarés positifs, dont 200 morts.

« Sur 14.892 tests réalisés pendant cette troisième vague de contamination caractérisée par la flambée des cas positifs, 1854 cas se sont révélés positifs, soit un cas de positivité de 12,4% », a souligné le ministre de la Santé.

Pour contrer la propagation de la pandémie, le gouvernement avait lancé la semaine dernière l’Opération « Coup de poing » qui vise à vacciner le maximum des Congolais. Il faut aussi noter qu’à partir du 30 novembre 2021, la présentation du pass sanitaire entre en vigueur. Ce document concerne tous les déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques, régies financières.

Congo-coronavirus : la lutte contre la maladie s’intensifie

Après Brazzaville, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé le 23 octobre l’opération Coup de poing à Pointe-Noire.

 

Les dernières statistiques montrent que la ville de Pointe-Noire est même en train de prendre la première place des contaminations. L’opération « Coup de poing » vient d’être lancée dans la ville. Celle-ci a pour objectif d’intensifier la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Le lancement de cette opération a été présidé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. « Faisons attention, ce n’est pas parce que le pays fait preuve de résilience que nous arrivons à contenir la menace de la maladie, cela ne signifie pas que nous sommes à l’abri, sachant que même les pays qui croient avoir maîtrisé cette pandémie sont de temps en temps surpris par la recrudescence des contaminations et perdent ainsi le contrôle », a signifié Anatole Collinet Makosso.

Lors de cette cérémonie, Anatole Collinet Makosso a insisté sur l’importance de renforcer les mesures de prise en charge de la Covid-19, notamment le respect des mesures barrières mais également la nécessité de se faire vacciner davantage afin d’atteindre l’immunité collective.

Poursuivant son propos, il a instruit la force publique de faire respecter, avec la plus grande rigueur, les mesures barrières édictées dans le pays, à savoir le couvre-feu, l’interdiction des cérémonies de mariage, le port obligatoire du masque et la distanciation physique d’un mètre lors des manifestations publiques.

Le  Premier ministre a profité de l’occasion pour visiter les structures de santé réservées pour l’accueil des malades atteints de la covid-19. Notamment l’hôpital général Adolphe-Sicé et le centre de santé intégré Madeleine-Mouissou, situé à Mpaka, dans le troisième arrondissement Tié-Tié.

Congo : bientôt une nouvelle société pétrolière va faire son entrée

La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière en République du Congo.

 

Le secteur pétrolier de la République du Congo, avec des réserves estimées à 2,9 milliards de barils, continue d’attirer des investisseurs étrangers. La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière.

L’arrivée des investisseurs émiratis constitue l’une des retombées de la récente visite du président Denis Sassou N’Guesso à Abu Dhabi, où des premières discussions à ce sujet ont eu lieu. La République du Congo s’apprête donc à accueillir de nouveaux partenaires dans son secteur pétrolier, Abu Dhabi Oil Company (Adnoc), la société pétrolière nationale de l’émirat.

Les investisseurs émiratis vont rejoindre les neuf sociétés pétrolières déjà présentes dans le pays, notamment l’AOGC (congolais), Congorep (coentreprise Perenco-SNPC), Eni Congo (italien), Mercuria (suisse), Pelfaco (nigérian), Perenco (franco-britannique), la SNPC (congolaise), Total E&P Congo (français) et Wing Wah (chinois). Ces discussions interviennent à un moment où le cours du Brent congolais est en forte hausse jamais enregistrée depuis trois ans, autour de quatre-vingts dollars/baril.

L’Adnoc entend également investir dans la valorisation du gaz en République du Congo. Les réserves gazières du pays représentent 200 milliards de m3, dont une partie est torchée, une pratique qui consiste à brûler le gaz naturel issu des gisements pétroliers, faute de pouvoir l’exploiter et le transporter. La compagnie pétrolière Adnoc voudrait valoriser ce gaz en produisant de l’électricité comme le fait déjà sur place la société pétrolière Eni-Congo, filiale du groupe italien Eni.

Congo : un club économique des journalistes voit le jour

Cette plateforme regroupe une dizaine de journalistes qui vont traiter des informations économiques de la République du Congo.

 

Le « Club économique »  a été lancé samedi 23 octobre 2021 dans la capitale congolaise, Brazzaville. Cette plateforme qui regroupe une dizaine de journalistes a pour objectif : le traitement des informations économiques du pays.

« Le Club économique est un groupe de journalistes congolais qui, ayant constaté une absence de cadre de réflexion, de débats et d’échanges, a décidé de monter cette plateforme qui leur permettra désormais de débattre, en toute objectivité, des questions d’actualité liées à l’économie congolaise, africaine », a expliqué son coordonnateur, Laudes Martial Mbon.

Selon lui, « malgré l’important potentiel économique du Congo, l’économie n’occupe pas vraiment une place de choix dans les journaux, les plateaux de télévision et les studios de radios ».

Congo : le budget de l’Etat 2022 évalué à 1935,3 milliards FCFA

Le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, l’a présenté ce 22 octobre 2021, devant les deux chambres du Parlement.

 

Le projet de loi de finances exercice 2022, présenté par le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, le 22 octobre devant les deux chambres du Parlement, s’établit en recettes à 1935, 3 milliards FCFA et en dépenses à 1735 milliards, avec un solde global excédentaire de 200,3 milliards FCFA.

Dans son explosé, le ministre délégué auprès du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public a, entre autres, présenté l’orientation générale suivie pour l’élaboration du projet de loi de finances 2022 ; les hypothèses de son élaboration ; les principaux agrégats et les mesures à engager ; la politique budgétaire et les principaux soldes budgétaires ainsi que le financement.

S’agissant des principaux agrégats en matière de recettes, le ministre a annoncé que les ressources budgétaires de l’Etat de l’exercice 2022 s’élèvent à la somme de 1935,3 milliards FCFA contre 1 671,6 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 263,7 milliards FCFA (plus de 15,8%). Les recettes fiscales sont fixées en 2022 à 701 milliards FCFA contre 580,5 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 20,8 %.

Selon le ministre, les mesures préconisées pour les recettes se rapportent à l’élargissement de l’assiette fiscale, au renforcement des capacités des services de recouvrement des recettes, à l’amélioration de l’environnement fiscal des affaires, à la sécurisation des recettes des domaines et à la réduction de la dépense fiscale.

Quant aux agrégats en matière de dépenses, ils s’établissent à la somme de 1735 milliards FCFA contre 1 522,5 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 212,5 milliards FCFA (plus 13,95%). Les dépenses de personnel sont fixées à 379 milliards FCFA contre 370 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 2,43%; les biens et services prévus à 187 milliards FCFA contre 143,1 milliards FCFA en 2021, soit une hausse de 30,68%. Les transferts et interventions de l’Etat sont évalués à 487,1 milliards FCFA contre 432,1 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 12,74%.

Congo : un atelier pour renforcer le processus d’homologation des pesticides

Des acteurs de la filière phytosanitaire se sont réunis, le 20 octobre à Brazzaville, en atelier pour renforcer les procédures de contrôle, de suivi et d’approbation des pesticides en République du Congo.

 

Les participants à l’atelier vont renforcer le processus par lequel les autorités compétentes vont approuver la vente et l’utilisation des pesticides en République du Congo, après examen des données scientifiques complètes montrant que le produit est efficace pour les usages prévus et ne présente pas de risques excessifs pour la santé humaine et animale ou pour l’environnement.

Au Congo, la plupart des chaînes d’approvisionnement et de distribution des pesticides ne sont pas suffisamment sécurisées et homologuées par les organismes appropriés. L’usage des pesticides, produits de protection des plantes alimentaires, permet d’assurer la qualité des produits et de limiter les pertes de rendement, plus importantes en l’absence de traitement.

« Le pesticide, peu importe sa nature, doit d’abord être reconnu par les organismes appropriés avant sa vente. L’agriculture est l’un des piliers de la diversification de l’économie congolaise et le besoin d’homologation devient une urgence car, selon l’OMS, en moyenne cinq cents personnes meurent par année à cause de l’intoxication dûe aux pesticides. Nous tendons vers l’interdiction des pesticides non homologués par le Comité des pesticides d’Afrique centrale », a expliqué Alphonsine Louhouari, directrice de la Protection des végétaux au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Le processus d’homologation des pesticides se compose d’un certain nombre d’étapes qui se font généralement en quatre phases : pré-homologation, homologation, post-homologation et examen des homologations existantes. Il engage aussi souvent de nombreuses étapes et mesures, aussi bien pour le demandeur de l’homologation que pour l’autorité d’homologation. Cela va de la présentation initiale de la demande par le demandeur jusqu’à la décision finale d’homologation par le registraire et les activités ultérieures de suivi par les deux entités.

Toutefois, un nombre minimum d’étapes devra généralement être suivi pour s’assurer que la demande d’homologation est gérée efficacement et correctement, que l’évaluation est menée de façon normale et que les décisions sont prises de façon transparente.

« L’importance des pesticides dans le monde n’est plus à démontrer. Mais, il est important de rappeler qu’ils sont dangereux et possèdent tous, à de degrés différents, un potentiel de toxicité qui peut affecter les animaux, les végétaux, les humains et l’environnement. Dorénavant, les acteurs doivent soumettre leurs produits à l’homologation avant leur mise sur le marché », a indiqué Paul Raphaël Ongouala, directeur général de l’Agriculture.

Signalons que les pesticides regroupent les substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, aux bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour animaux.

Congo-coronavirus : le gouvernement oblige un pass sanitaire à partir du 30 novembre

Les congolais devront à compter du 30 novembre présenter un pass sanitaire pour se déplacer entre les grandes agglomérations du pays.

 

C’est officiel, le pass sanitaire entre en vigueur à partir du 30 novembre en République du Congo. L’annonce a été faite mercredi 20 octobre par la coordination nationale de gestion de la pandémie.

La présentation de ce document servira de preuve pour toute personne vaccinée, concernera tous les déplacements entre les grandes agglomérations du Congo. Sont aussi concernés les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès dans certaines administrations publiques et privées.

L’on se souvient que lundi dernier, lors du lancement de l’opération « Coup de Poing », le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait indiqué que les modalités de mise en œuvre du pass sanitaire seront notifiées dans un document intitulé « Codification et réglementation ».

Rappelons que la mise en œuvre du pass sanitaire s’inscrit dans le cadre des nouvelles mesures récemment prises par le gouvernement. Ces mesures ont pour objectif de renforcer la vaccination en cette période de recrudescence de la pandémie en vue d’atteindre le chiffre hebdomadaire d’environ 60.000 nouvelles injections de doses de vaccin.

Congo : la Banque mondiale entend débloquer 100 millions de dollars pour l’économie numérique

Cette action s’inscrit dans le cadre de son appui à la digitalisation et à la transformation de l’économie numérique en République du Congo.

 

La Banque mondiale s’est engagée à débloquer une enveloppe de 100 millions de dollars au profit du secteur privé et les entreprises congolaises. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué du ministère des Postes et des Télécommunications rendu public mercredi 20 octobre 2021.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de modernisation de l’administration publique, notamment du système éducatif pour permettre aux étudiants de s’inscrire et de déposer leurs dossiers en ligne.

« C’est un projet qui va propulser l’économie numérique au Congo, réformer le cadre légal et réglementaire qui puisse se transformer dans le numérique et investir dans les infrastructures pour une inclusion numérique », a indiqué la responsable en chef chargée du numérique de la Banque mondiale, Samia Melhem, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre en charge de l’Economie numérique, Léon Jules Ibombo.

En République du Congo, la Banque mondiale a également financé le projet Central Africa Backbone (CAB) destiné à interconnecter en fibre optique le Congo au Cameroun, à la Centrafrique et au Gabon.

Congo-coronavirus : plus de morts enregistrés chez les non vaccinés (officiel)

Sur les quarante décès enregistrés au Congo dans la période du 1er au 18 octobre, trente-sept concernent les personnes non vaccinées.

 

« Le nombre des cas positifs et des décès enregistrés dans la période du 1er au 18 octobre 2021 dépasse le nombre total des trois derniers mois. Ces décès surviennent fréquemment chez les hommes non vaccinés avec des comorbidités », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur technique du Comité national de riposte à la covid-19, faisant le point de la situation épidémiologique. Pour la seule période du 11 au 18 octobre en cours, 974 nouveaux cas et 17 décès ont été enregistrés.

Par ailleurs, entre le 1er et le 18 du même mois 14 892 personnes ont été testées; 1 845 positifs, soit un taux de positivité de 12, 4%. Selon les dernières statistiques, 248 689 personnes sont complètement vaccinées, soit 4,30%. « Ce chiffre montre que la proportion des personnes vaccinées demeure très faible », selon le Dr Gilbert Ndziessi.

Les cas par département

Dans la période du 1er au 18 octobre, Pointe-Noire : 490 cas, 9 décès ; Brazzaville : 465, 7 décès ; Kouilou : 10 cas, 0 décès ; Sangha 5 cas, 1 décès ; Likouala 2 cas, 0 décès, Niari et Bouenza respectivement 1 cas chacun des départements sans décès.

Pour faire face à la montée des contaminations et des décès, le ministère en charge de la Santé appelle la population à se faire dépister, à adhérer massivement à la vaccination, à respecter les mesures barrières, à se présenter au centre de santé le plus proche dès l’apparition des premiers signes de la maladie.

Congo : lancement des activités du jubilé d’or de la conférence épiscopale

Les festivités de ce jubilé d’or ont été lancées à l’occasion de la 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle de conférence épiscopale.

 

Les évêques congolais ont tenu leur 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle. Ils se sont réunis du 11 au 17 octobre 2021 à Brazzaville. Cette rencontre a eu lieu au Centre Interdiocésain et avait pour thème « La Conférence Épiscopale du Congo 50 ans au service de la mission. Allez donc, de toutes les nations faites des disciplines ».

A l’occasion de la 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle de la Conférence Épiscopale du Congo, les évêques ont fait appel aux conférenciers et à certains experts prêtres, religieux et laïcs. Ils ont, dresser le bilan de l’action de l’évangélisation des évêques du Congo durant ces cinq dernières décennies.

C’était aussi une occasion pour l’épiscopat congolais de lancer officiellement les festivités du jubilé d’or de leur institution, qui vont se clôturer le 1er mai 2022. Les évêques exhortent les congolais et congolaise à être des bons missionnaires à l’image du Christ.

Congo : signature d’accord pour une sensibilisation contre l’alcool au volant

Direction générale des transports terrestres (DGTT) vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant contre l’alcool au volant.

 

Selon les unités spécialisées de la force publique, pas moins de 30 782 accidents corporels ont été enregistrés entre 2014 et 2019. Ces statistiques officielles renseignent que l’alcool au volant et l’excès de vitesse sont à l’origine de nombreux drames sur la route.

C’est ce qui explique la signature d’un accord de partenariat, le 14 octobre à Brazzaville, entre la DGTT et la Brasserie du Congo (Brasco) pour le changement de comportement des conducteurs.

La DGTT vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant tous les acteurs de la vie publique. L’objectif de cette initiative est de rendre les routes plus sûres.

Congo : lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie »

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso va procéder au lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie », mardi 19 octobre 2021.

 

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus Terre d’Ecole sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE d’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l’aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L’accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.