Congo : vers un nouveau plan de coopération avec l’Unesco

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et une délégation de l’Unesco.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a échangé avec la délégation de l’Unesco. La séance de travail entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de la visite du conseiller régional, chef secteur des sciences exactes et naturelles du bureau de l’Unesco pour l’Afrique Centrale, Bandiougou Diawara au Congo.

Il s’est agi pour le Congo et l’Unesco Elle d’échanger sur les différents aspects de la coopération entre les deux parties, notamment sur la mise en œuvre du programme de coopération pour la période 2022-2023.

« Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec la ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. La ministre nous a fait des propositions très concrètes et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en phase de la mise en œuvre du programme de l’Unesco sur l’homme et la biosphère », a déclaré Bandiougou Diawara au sortir de la séance de travail.

Le représentant de l’Unesco a précisé que le Congo est l’un des cinq pays de la région Afrique centrale qui dispose de réserve de biosphère, ce qui est assez significatif. Précisons qu’une visite conjointe de terrain à Dimonéka, Odzala et Pointe-Noire est prévue très prochainement.

 

Congo : ouverture de l’atelier d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique

La rencontre qui se tient du 16 au 17 février 2022, a pour objectif de recueillir les analyses et les propositions des participants.

 

L’atelier est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Banque mondiale. L’objectif est de recueillir les analyses et les propositions des participants en vue d’actualiser l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. C’est le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso qui a procédé au lancement des travaux.

Il s’agit également de revisiter ce projet afin de l’accorder à la vision de l’Etat et aux orientations du président de la République ainsi qu’au programme d’action du gouvernement qui découle lui-même du Plan national de développement 2022-2026 et des engagements internationaux pris par le Congo.

Les partenaires du Congo, notamment le Pnud et la Banque mondiale, ont promis de l’accompagner dans ce projet.

Congo : la BADEA va soutenir le PND

Le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Dr Sidi Ould Tah, l’a annoncé mardi 15 février à Brazzaville.

 

« Au cours des cinq prochaines années, nous allons mobiliser des partenaires financiers arabes pour contribuer au développement du Congo », a-t-il déclaré au terme d’un entretien avec le président congolais Denis Sassou Nguesso. Selon lui, la stratégie décennale de la BADEA va porter sur quatre principaux axes à savoir les infrastructures, l’agriculture, l’entrepreneuriat juvénile et féminin, le commerce et le partenariat public-privé.

Sidi Ould Tah a également affirmé que son institution mettrait sur pied des lignes budgétaires dans les banques congolaises afin de contribuer au financement des projets de partenariat public-privé, en particulier ceux qui s’inscrivent dans le secteur productif.

L’annonce de l’appui financier de la BADEA est une bonne nouvelle pour le gouvernement congolais étant donné que le PND 2022-2026, chiffré à près de 900 milliards de francs CFA, présente un fossé de plus de 600 milliards de francs CFA à combler avec le soutien des partenaires.

Adopté en janvier dernier par le Parlement congolais, le PND fait la part belle aux activités destinées à la diversification de l’économie congolaise qui dépend actuellement de la production pétrolière. Il porte essentiellement sur le développement de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme et des zones économiques spéciales.

Coronavirus : le Congo reçoit 151 000 doses supplémentaires de Johnson and Johnson

C’est un don de l’Espagne qui a été remis mardi 15 février 2022, par l’ambassadeur de ce pays au Congo, Carlos Robles Fraga.

 

La République du Congo reçoit 151 000 doses supplémentaires du vaccin Johnson and Johnson. Ce don a été remis le 15 février au gouvernement congolais par l’ambassadeur du royaume d’Espagne au Congo, Carlos Robles Fraga

Ces doses de plus vont permettre d’augmenter la capacité de produits pour vacciner la population congolaise. Un don qui s’inscrit dans le cadre de l’effort de solidarité vers d’autres pays. C’est du moins ce qu’a précisé l’ambassadeur d’Espagne

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a réceptionné l’échantillon symbolique de ce don, a rappelé que la vaccination est le pilier du plan de riposte à la Covid-19. Selon lui, le taux de couverture vaccinale de la population devrait atteindre 60% d’après les conseils de l’OMS.

« Le ministère s’est engagé dans plusieurs initiatives multilatérales et bilatérales visant à garantir les disponibilités de vaccins pour la campagne de vaccination contre la covid » a déclaré Gilbert Mokoki.

Congo : une task force pour trouver des stratégies de lutte contre le paludisme

La réunion de la mise en place et de la clarification des actions de la task force s’est tenue le 8 février à Brazzaville, avec pour, entre autres, l’objectif d’approuver les stratégies communes de lutte contre le paludisme.

 

La lutte contre le paludisme ne concerne pas uniquement le ministère en charge de la Santé, encore moins le Programme national de lutte contre le paludisme. Les actions visant à éradiquer cette pandémie dans le pays sont transversales. D’où, la nécessité de mettre en place une task force pour une action commune de l’ensemble des parties prenantes, notamment les ministères de la Recherche scientifique ; de l’Economie forestière, du Plan, de l’Administration du territoire, de l’Environnement, de l’Agriculture… « Les rôles des uns et des autres doivent être définis pour réduire l’incidence du paludisme », a déclaré Jean Louis Nkoua, conseiller à la santé du Premier ministre ouvrant les travaux de la réunion de la mise en place de ladite Task-Force.

Le coordonnateur de l’unité des programmes et projets de santé au sein du ministère, le Dr Lambert Kitembo, a abondé dans le même sens soulignant qu’il est question de former une coalition nationale pour s’attaquer au paludisme qui est un véritable problème de santé avec un effet négatif sur la mortalité.

Les parties prenantes à la réunion de la task force devraient donc s’accorder, au cours de cette réunion de mise en place, sur la constitution et la définition du mandat de cette task force en validant sa feuille de route. « Il faut agir de sorte que le paludisme ne constitue plus un frein au développement socio-économique du pays », a fait savoir le directeur du Programme national de lutte contre la pandémie, le Dr Jean Mermoz Youndouka.

En rappel, la réunion de mise en place de la task force de lutte contre le paludisme a été organisée conjointement par le gouvernement et Catholic relief services avec l’appui du Fonds mondial.

Congo-port autonome de Brazzaville : relance d’activité à la gare à passagers

La coupure du ruban de la reprise des activités a eu lieu lundi 7 février à Brazzaville par le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya.

 

Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a coupé le 7 février à Brazzaville le ruban symbolique marquant la relance des activités de la gare à passagers, au Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS).

La gare à passagers du port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) reprend du service. Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya a procédé lundi 07 février à la coupure du ruban. Arrêtées depuis 2014 à cause de la vétusté des infrastructures et équipements, les activités de la gare à passagers étaient transférées au port public dédié au trafic des marchandises.

Suite à la réhabilitation du débarcadère sur fonds propres du PABPS à hauteur de 151 millions FCFA, les passagers en provenance de la partie septentrionale du Congo, de la République centrafricaine, du nord de la République démocratique du Congo et du Cameroun peuvent à nouveau utiliser cette passerelle en toute sécurité.

« C’était devenu un calvaire pour les usagers de débarquer au port public, fait pour les marchandises conventionnelles, à savoir les grumes, les conteneurs, etc. La sécurité et la sûreté des usagers n’étaient plus préservées. Lorsqu’on répond à une attente de la population, on est content », a indiqué le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dieudonné Tchikaya.

Outre la gare à passagers, le PABPS entend poursuivre cette année avec les travaux relatifs à la réhabilitation et le bétonnage du DUC Bables, la réfection totale de la toiture du bâtiment principal de la gare à passagers, la construction des rambardes, le dragage des pieds de quai du beach, du port public et du port d’Impfondo, etc.

Congo : préparatifs de la concertation politique

À partir de ce lundi 7 février, le ministre congolais de l’Intérieur reçoit les formations politiques pour préparer cette concertation.

 

L’initiative proposée par le gouvernement de Brazzaville est dénoncée par une partie de l’opposition qui veut un dialogue inclusif.

Le gouvernement congolais avait annoncé, lors de son conseil des ministres de la semaine dernière, la tenue d’une concertation politique dans quatre semaines en vue de l’organisation d’élections législatives et locales apaisées en juillet 2022.

Cette concertation doit se tenir début mars à Owando dans le département de la Cuvette. La démarche est saluée par Romi Oyo, député du Parti au pouvoir (PCT, au pouvoir) : « Owando va rassembler toutes les tendances politiques. Et, il n’y a pas meilleure opportunité que la préparation de ces échéances électorales que nous souhaitons équitables et apaisées. Au-delà d’Owando, il y a la vie politique quotidienne qu’il faut continuer à entretenir par l’écoute. »

« Politique d’exclusion et d’intolérance »

L’opposant Clément Miérassa n’est pour l’heure pas convié. Il n’attend pas grand-chose de ces rencontres : « Nous ne le regrettons pas parce que nous savons qu’il y a au Congo une politique d’exclusion et d’intolérance. Mais nous continuons notre combat parce que cela ne va pas nous désarmer. »

De son côté, Jean Itadi, également membre de l’opposition, dont le parti est invité, attend une réelle prise en compte des problèmes qui minent le pays : « Asseyons-nous pour proposer un avenir meilleur au Congo. Sinon, qu’est-ce qui reste si ce n’est pas une réflexion collective qui débouche sur des propositions communes pour un avenir commun du pays ? Le chaos est général. Nous ne voulons pas seulement de la concertation, mais un vrai dialogue inclusif. »

Depuis 2009, le Congo organise des concertations à la veille des élections et les résultats sont souvent contestés par l’opposition.

Congo-cancer : près 1600 morts enregistrés par an

C’est une révélation faite par la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda.

 

Comme chaque 04 février le Congo de concert avec la communauté internationale, célèbre la journée mondiale contre le cancer. En prélude à cette commémoration, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda a déploré que près de 1600 personnes, sur un total de 2780, meurent tous les ans de cette maladie.

Célébrée cette année sur le thème « Voir l’accès aux soins des malades », la Journée mondiale contre le cancer constitue une occasion de sensibilisation pour éliminer cette maladie qui ne cesse de causer des ravages.

En août 2019, le PNLCC a été mis sur pied sur instruction du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Mais ce n’est qu’en mars 2021 qu’une équipe professionnelle y a été affectée. Cette institution a pour mission la mise en place d’une politique stratégique de prise en charge des personnes atteintes du cancer.

Congo : les 1ères rencontres nationales de l’immobilier se préparent

En prélude à ces rencontres, une conférence de presse a été organisée le 02 février par le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma.

 

La République du Congo tiendra ses premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme. Le thème de cette édition est « Un habitat décent, accessible à tous, dans un cadre de vie sain. ». Cet évènement est organisé par le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat du 4 au 5 février à Kintélé.

Prélude à ces rencontres dont la problématique de l’immobilier et de l’urbanisme maîtrisé sera au centre des préoccupations des acteurs et parties prenantes, le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma, a animé une conférence de presse le 2 février à Brazzaville.

L’objectif de l’échange avec la presse a été d’expliquer les enjeux de cette première rencontre nationale. Ce rendez-vous constitue un moment d’échanges, notamment avec des professionnels de l’immobilier, des urbanistes, architectes, environnementalistes, élus locaux, universitaires en vue d’une démarche concertée favorable à la promotion de l’immobilier en République du Congo.

Rappelons qu’en avril 2020, les inondations avaient détruit des maisons et des unités de production. Les évaluations réalisées à Brazzaville et Pointe-Noire ont montré que plus de 213000 personnes ont été touchées par ces inondations.

Congo : Pierre Ngolo demande aux sénateurs plus de vigueur dans leur mission

C’était mardi 01 février 2022 à Brazzaville, à l’ouverture de la quatorzième session ordinaire administrative du sénat.

 

La quatorzième session ordinaire administrative du Sénat s’est ouverte  le 1er février à Brazzaville. A l’ouverture, le président de cette institution, Pierre Ngolo, a demandé aux sénateurs de raffermir et d’affiner le contrôle dans l’accomplissement de leur mission.

« Mettons davantage de doigté et de vigueur dans l’accomplissement de notre mission constitutionnelle de modérateur et de conseil de la nation », a déclaré Pierre Ngolo.

Pour lui, le temps des réformes est souvent un moment exigeant et diversement apprécié en ce qu’elles bousculent les habitudes et les intérêts. Il les convie à bien exploiter l’espoir né des fructueuses offensives diplomatiques du gouvernement pour des délibérations responsables, avant de saluer l’accord avec le Fonds monétaire international, lequel vise à maintenir la stabilité macroéconomique.

Le président de la chambre haute n’a pas manqué d’aborder la situation qui prévaut à la frontière Russie –Ukraine qui peut, selon lui,  placer l’humanité devant des risques de reconstitution des deux blocs prêts à imposer aux citoyens de la planète le spectre de la violence. « Le Sénat souhaite que le règlement de tout litige se fasse en privilégiant la paix », a-t-il indiqué.

Quant à la situation prévalant en Afrique, la non-intériorisation par les élites des règles du pluralisme politique et le recours à l’interruption de l’ordre constitutionnel apparaissent comme la meilleure réponse aux insuffisances de gestion constatées.

Rappelons que cette session va durer soixante-dix jours. Il sera question d’examiner à son ordre du jour sept affaires. Au nombre de celles-ci, le projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence africaine de médicament, celui portant code pénitentiaire en République du Congo et autres.

Congo : le Sylaac réclame un quota de recrutement au ministère de la communication

Réuni à Brazzaville le 01 février 2022, le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylaac), s’est exprimé.

 

Un statut particulier, ce que demande le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylaac). Les membres dudit syndicat se sont réunis à Brazzaville le 1er février en session inaugurale. C’était une occasion pour eux de demander au gouvernement de prendre en compte, dans l’actuel projet du statut général de la Fonction publique, de tous les avantages inscrits dans le projet du statut particulier.

La doléance a été formulée dans le communiqué final sanctionnant les travaux de la session inaugurale couplée à la célébration du 8e anniversaire du Sylaac, lu par le chargé de la communication, Blaz Ernest Kaya.

En effet, les agents de la communication réclament l’attribution d’un quota de recrutement au ministère de la Communication et des Médias afin de combler les vides laissés par les départs massifs à la retraite des agents, le non renvoi en arrière des dossiers déjà en circulation pour cause d’un éventuel remaniement de gouvernement.
Selon eux, l’attribution du quota au ministère de la Communication permettra de résoudre la question des bénévoles utilisés depuis des années dans les différents organes de presse.

Parmi les revendications figurent l’implication des partenaires sociaux dans la gestion du quota de recrutement des bénévoles, l’organisation et l’aboutissement tous les deux ans des commissions d’avancement paritaire, la révision à la hausse du financement de la redevance audiovisuelle versée par la société Energie électrique du Congo au ministère de la Communication.

Les agents ont également émis le souhait au gouvernement d’implanter un cabinet médical au Centre national de radio-télédiffusion, d’affecter des agents à la Nouvelle République, à l’Agence congolaise d’information et à la télédiffusion à Pointe-Noire ainsi que d’élaborer le statut juridique de la presse en ligne. Par ailleurs, les agents de la communication ont décrié le non-respect du traitement des agents en mission hors de Brazzaville et bien d’autres.

La cérémonie a été marquée par la mise en place des commissions en complément du bureau ainsi que d’un échange entre le bureau du Sylaac et les agents de la communication. L’échange a porté sur l’amélioration des conditions de travail de ces agents.

Pour sa part, le secrétaire général du Sylaac, Lucien Oko, a prodigué conseil aux nouveaux élus sur la disponibilité, le courage et le sacrifice dans la défense des intérêts des agents en cas de besoin. Il a, en outre, invité dans son allocution de clôture les agents de la communication à développer l’esprit de solidarité au sein de la corporation.

Congo : grève illimitée des enseignants volontaires

Ils ont formulé plusieurs réclamations notamment le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique.

 

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève à partir du 31 janvier. Ils se plaignent du non-respect du cahier des charges par le gouvernement.

« Vu le non-paiement de cinq mois de bourse y compris l’arriéré de décembre 2020, vu le non-respect du préavis de grève des enseignants volontaires de l’hinterland… Nous, coordination des onze bureaux départementaux et sa base, constatons avec amertume le non-respect du cahier des charges, en rejetant avec la dernière énergie le mois de bourse viré, demandons à tous les enseignants volontaires d’observer une grève illimitée à partir du lundi 31 janvier », souligne la déclaration de la CDEPE, rendue publique à Brazzaville.

Les réclamations de la CDEPE sont multiples. Celle-ci fustige, en outre, le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique ; l’enrôlement des nouveaux finalistes au moment où la plus grande partie de ceux qui sont sur le terrain n’est pas encore intégrée…

Le gouvernement et la CDEPE ont signé un protocole d’accord en septembre 2018. A cet effet, 4 660 enseignants volontaires ont été affectés dans les différentes localités du pays. Selon la Coordination, le cahier des charges né de cet accord n’est pas respecté comme prévu. Ce qui, de temps en temps, explique les grèves déclenchées pour se faire entendre. Une situation qui peut avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire en termes de finition de programmes.

Congo : Alexandre Mabiala est le nouveau président de l’Association des départements

 Il succède à feu Richard Eyeni, président du Conseil départemental de la Cuvette -Ouest, décédé l’année dernière.

 

Le président du Conseil municipal et départemental du Kouilou a été élu par ses pairs, le 28 janvier à Brazzaville, au cours d’une assemblée générale extraordinaire.

L’Association des départements du Congo (ADC) est une organisation professionnelle regroupant les douze conseils départementaux du pays. Depuis le décès inopiné de son président, Richard Eyeni, elle était dirigée par un intérimaire. L’assemblée générale tenue vendredi a permis aux participants de remembrer le bureau exécutif national de leur organisation qui compte cinq membres. Il est désormais dirigé par le président du Conseil départemental du Kouilou, Alexandre Mabiala, secondé par Jean Fabien Bakoté, président du Conseil départemental de la Likouala élu au poste de 1er vice-président, chargé de l’organisation de l’association.

Le poste de 2e vice-président, porte-parole de l’organisation, a été confié à Emmanuel Akoulakoum, président du Conseil départemental de la Sangha, et celui de secrétaire général à Jean-Marie Bopoumbou, président du Conseil départemental de la Cuvette. Sylvie Kaki Okabondo, présidente du Conseil départemental de la Lékoumou, a été quant à elle élue trésorière.

S’exprimant après son élection, le nouveau président de l’ADC inscrit son mandat sous le signe de la gouvernance, du développement local et d’une coopération décentralisée au sein des Conseils départementaux. A cet effet, il a invité ses homologues présidents des Conseils à résorber les disparités et les déséquilibres constatés entre les collectivités locales dans leur fonctionnement et leur gestion quotidienne.

« Nous devons assurer le partage équitable des ressources devant garantir le développement des communes et des départements ; encourager le travail concerté entre services déconcentrés et décentralisés afin de mettre fin aux doublons et flottements constatés sur le terrain lors de la mise en œuvre de certains projets locaux », a pensé Alexandre Mabiala.

Pour développer les départements, il a appelé ses pairs à faire de leurs localités respectives des chantiers qui mobilisent la jeunesse, la femme ainsi que toutes les couches sociales dans l’œuvre de reconstruction locale.

« En même temps, nous sommes tenus d’élaborer des modèles de projets socioéconomiques à développer avec nos partenaires, par la mise efficiente du contenu local. Nous devons aussi mobiliser des ressources propres pour chaque collectivité locale en vue d’assurer le fonctionnement et le développement des collectivités locales », a-t-il renchéri.

Toutefois, Alexandre Mabiala a émis le voeu que le gouvernement débloque les fonds nécessaires cette année afin que les Conseils départementaux, dont la plupart sont aux arrêts depuis plusieurs années, accumulant pour certains plus de cinquante mois d’arriérés de salaires, puissent être réellement fonctionnels.

Congo : Amy Holman attendue à Brazzaville

La sous-secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour les Affaires de l’Afrique centrale sera  reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Amy Holman est attendue à Brazzaville où elle sera reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les deux personnalités échangeront sur des questions liées à la politique américaine en Afrique centrale, au partenariat entre les deux Etats dans la lutte contre le changement climatique et les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

La sous-secrétaire d’Etat adjointe donnera l’appréciation des Etats-Unis sur leadership du président congolais dans la préservation de la faune et de la flore en Afrique centrale et la protection des forêts du bassin du Congo.

Congo-examens : 3600 candidats inscrits en ligne

Cette information a été donnée par le directeur des Système d’information au ministère de l’Enseignement préscolaire Arsène Bouckita le 27 janvier à Brazzaville.

 

A quatre jours de la clôture de la campagne d’inscription manuscrite des candidats aux différents examens d’état au titre de l’année scolaire 2021-2022, 3600 candidats ont été enregistrés. C’est 16% pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 15% pour le Baccalauréat.

Selon Arsène Bouckita certains établissements ont fait face à quelques difficultés liés à la fracture numérique qui contraint ces écoles à s’orienter vers les directions départementales pour la saisie et la mise en ligne des dossiers sur la plateforme, à cela s’ajoute le manque des infrastructures dans les zones enclavées

La campagne d’inscription des dossiers au titre de l’année scolaire 2021-2022 a été lancée depuis le 1er décembre 2021 et la clôture pour les dossiers manuscrits le 31 janvier et  les inscriptions des candidats en ligne le 28 février 2022.

Congo : comment améliorer les conditions d’accès à l’eau des populations

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Honoré Sayi, et la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance  (Unicef), Chantal Umutoni, le 27 janvier à Brazzaville.

 

La rencontre entre les deux personnalités était focalisée sur politique de l’eau et de l’assainissement 2022-2030 au Congo.

« Au cours de cette année, nous allons nous focaliser dans certains départements qui ont un accès assez faible à l’assainissement, notamment dans des départements ruraux. Nous allons identifier, avec le ministère, là où il y a des besoins les plus urgents pour pouvoir aider ces communautés à améliorer leurs conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement », a annoncé la représentante de l’Unicef en République du Congo, à l’issue de la séance de travail.

Les deux parties ont passé en revue les projets et activités prévus pour cette année. « L’Unicef accompagne le ministère d’une manière globale et nous ne travaillons pas en termes de projets spécifiquement mais plutôt en termes de programmes. Nous appuyons le ministère du point de vue technique et financier dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, mais particulièrement au niveau de l’assainissement en milieu rural », a souligné Dr Chantal Umutoni.

Le groupe Ballet Africa promeut les rythmes ethniques du Congo

Créé en 2008 à Banjul, en République de Gambie, sous la direction de Fred Rolleston Bibanzila Mouanga et Stevan Kiminou.

 

Le groupe Ballet Africa allie les traditions de quatre pays, à savoir Gambie, Guinée, Sénégal et Mali, en faisant côtoyer tambours, djembé, dumdums, balafons et maracas.

Groupe de danses traditionnelles africaines, chants, percussions et théâtre, le Ballet Africa est composé de huit artistes musiciens, percussionnistes et danseur(e)s, proposant un spectacle vivant mêlant percussions, instruments traditionnels, chants et danses, et puisant ses influences dans la tradition africaine, particulièrement congolaise.

Dans ce groupe, résonnent les rythmes des ethnies du Congo. Sa politique d’interculturalité en se penchant vers les autres cultures et traditions africaines, notamment sénégalaise, malienne et guinéenne, donne aux spectacles une personnalité rythmique résolument traditionnelle et particulière. En effet, arrivé au Royaume du Maroc, le groupe a eu un parcours artistique très varié et très migratoire, pendant lequel il a enregistré des départs, des échecs et même un manque de reconnaissance. Il a intégré d’autres ensembles de danses africaines. N’ayant pas les mêmes buts et objectifs artistiques, le groupe a repris sa vision fondée sur l’amour, la paix, le social et le respect.

Au demeurant, Ballet Africa a pour buts de promouvoir les échanges culturels ; transmettre un message positif fondé sur la tolérance et le respect mutuel ; sensibiliser la population sur le plan culturel, éducatif et social ; aider les organes publics et organisations non gouvernementales dans l’éducation des enfants de rues et les orphelins en mettant à leur portée l’opportunité de pratiquer l’art traditionnel ; informer et mobiliser, à travers la danse, la société face aux problèmes de l’heure ; contribuer au développement culturel en partageant et transmettant toute l’expérience artistique avec tous ; vulgariser et promouvoir les valeurs culturelles.

Son répertoire tient compte de la thématique des événements. Disposant d’un éventail riche de spectacles, le groupe Ballet Africa propose des thèmes ci-après : l’expression d’une mère incomprise « Mâ Ndona » de quarante minutes (un mélange de danses tradi-contemporaines, chants, percussions et théâtres) ; la femme « victime ou proie » de vingt minutes, dévoilant les tragédies que subissent les femmes victimes de dictature conjugales à travers de chants, danses, percussions et théâtres ; la migration « Immigré malgré moi » de quarante minutes, dévoilant les multiples causes, objectifs et conséquences de la migration des peuples subsahariens.

Accord : le FMI va faire un crédit d’environ 455 millions de dollars au Congo

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations.

 

A Brazzaville le 25 janvier 2022, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a eu un entretien avec l’ambassadeur de France au Congo le 25 janvier. Il s’est agi de parler de la signature du 21 janvier Washington à, aux Etats-Unis, de l’accord de trente-six mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant d’environ 455 millions de dollars américains entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.

« Nous avons aidé, autant que possible, notre partenaire congolais à satisfaire aux exigences du Fonds monétaire international et nous en sommes ravis. Maintenant que l’accord est conclu, la France avait promis un appui budgétaire qui va venir. Une mission va arriver à Brazzaville dans quelques semaines pour finaliser cet appui budgétaire comme c’était convenu. Donc avec d’autres partenaires nous allons soutenir le Congo pour mettre en œuvre efficacement cet accord », a promis le diplomate français en poste à Brazzaville.

Selon lui, l’aboutissement de ce dossier est le résultat d’un travail conjoint mené depuis plusieurs mois. « C’est un processus d’efforts partagé que nous avons célébré ce matin pour nous en réjouir. Il faut également dire que ce n’est que le début du processus de réformes qui est une étape absolument impérative, obligée. Maintenant que la confiance est restaurée, le travail peut commencer sur les bonnes bases et nous avons rassuré le Premier ministre que nous resterons au côté du Congo pour l’aider à mettre en œuvre tout ce qui a été prévu à Washington », a conclu François Barateau.

Congo : 52 groupements vont bénéficier de plus de 2 milliards FCFA

L’objectif est d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

 

La Commission de validation des plans d’affaires du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a validé, le 18 janvier à Brazzaville, cinquante-deux plans d’affaires sur soixante-seize sélectionnés par l’organisme indépendant, pour un coût global de 2 059 006 682 FCFA.

Les plans validés concernent seize plans d’affaires de mécanisation proposés par les groupes de producteurs ; dix-huit promus par les micros, petites et moyennes entreprises ; treize présentés par les femmes et enfin deux de conservation. Conformément au manuel de gestion des fonds à coût partagé du Pdac, la contrepartie des bénéficiaires s’élève à la somme de 261 721 246 FCFA.

La prise en compte des plans d’affaires des micros, petites et moyennes entreprises, la mécanisation et l’approche genre sont les critères sur lesquels les membres de la commission se sont fondés pour sélectionner les bénéficiaires.

« Il reste à l’unité de coordination du Pdac de signer les conventions de financements avec ces bénéficiaires, en procédant à un suivi-évaluation efficace de ces projets. Le projet se clôture en juillet prochain, il doit présenter des résultats satisfaisants », a indiqué le coordonnateur du Pdac, Isidore Ondoki.

Cofinancé par le Congo et la Banque mondiale à hauteur soixante milliards FCFA pour une durée de cinq ans (2017-2022), le Pdac a pour objectif d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

Congo-législatives 2022 à Loandjili 1 : Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat

Le Premier ministre a annoncé sa participation  à ces échéances électorales  pour porter clairement et fortement les idées de son parti.

 

Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat aux prochaines élections législatives. Le membre du bureau politique et député de  la première circonscription de Loandjili à Pointe-Noire, vient de faire cette annonce. Il faudra attendant la confirmation du comité d’investiture du Parti congolais du travail (PCT), le parti pour lequel il est membre.

Cette annonce est  intervenue  lors d’une rencontre qu’il a eue avec sa base au siège social du quatrième arrondissement de Pointe-Noire.

« Il était important pour nous, pendant cette période de dépôt des candidatures, de revenir à la base pour déposer le tablier  et dire que nous restons disponibles au service du parti. En déposant notre candidature, nous exprimons notre intention de continuer à servir le PCT au niveau des instances électives législatives et locales », a-t-il dit.

Les élections législatives auront lieu dans quelques mois et les candidats  ne sont pas encore tous connus.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat réunis à Brazzaville

Ils se pencheront sur la situation globale dans la sous-région CEEAC dans le cadre de la 20è session de son organisation. 

 

La capitale congolaise accueille ce mercredi 19 janvier 2022, un sommet sur la paix et la sécurité. Cet évènement va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le programme de cette réunion prévoit les allocutions respectives de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique Centrale ; Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine; Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l’allocution d’ouverture du président sortant Dénis Sassou-N’gusesso.

Ces chefs d’Etat de la CEEAC se pencheront sur la situation globale dans la sous-région dans le cadre de la 20è session de l’organisation.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.

Congo-urbanisme : un atelier sur l’aménagement et du logement

Ces moments d’échange qui ont lieu mardi 18 janvier à Brazzaville, visait l’imprégnation des outils nécessaires de l’aménagement, de l’urbanisme et de la construction dans le cadre de la promotion immobilière.

 

Les premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme se tiendront en République du Congo, les 04 et 05 février prochains. En prélude à ce rendez-vous, les acteurs de ce secteur ont participé, le 18 janvier à Brazzaville, à un atelier préparatoire. Celui-ci visait  l’imprégnation des outils nécessaires de l’aménagement, de l’urbanisme et de la construction dans le cadre de la promotion immobilière.

L’atelier regroupant les principaux cadres des ministères de l’Aménagement du territoire, des Affaires foncières, les ageKintélénts de la préfecture de Brazzaville, la mairie de Kintélé et des arrondissements, permettra une mise à niveau et un renforcement des capacités des acteurs face aux enjeux de l’aménagement dans le cadre de la promotion immobilière au Congo, préalables à l’événement prévu les 4 et 5 février prochains.

Placé sur le thème « Les outils pour l’aménagement, l’urbanisme et la construction dans le cadre de la promotion immobilière », cet atelier va permettre aux différents agents de mieux appréhender et de s’imprégner des outils nécessaires à l’aménagement, à savoir des outils juridiques, économiques, techniques, territoriaux et partenariaux.

En effet, la question de l’immobilier reste préoccupante au Congo. Les statistiques du ministère en charge de l’Urbanisme font état d’un besoin de quinze mille unités de logements par an, sur plusieurs années, pour la résorber; ce qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs ainsi que des parties et de définir les rôles de chacun, dans l’optique de l’atteinte de cet objectif.

Notons que les premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme qui auront lieu le mois prochain visent à remettre la problématique de l’immobilier et de l’urbanisme rationnel au centre des préoccupations des acteurs et des parties prenantes.

Congo : l’inhumation de Guy Brice Parfait Kolelas prévue le 21 janvier

Les obsèques de Guy Brice Parfait Kolelas auront lieu le vendredi 21 janvier au cimetière du Bourget en France.

 

La décision a été prise à l’issue d’un conseil de famille, Guy Brice Parfait Kolelas sera inhumé vendredi 21 janvier 2022. Notons que le permis d’inhumer délivré par le Procureur de la République date du 26 mai 2021. Plusieurs ajournements sur fond de décisions judiciaires et de recours des différents ayant-droits ont retardé les obsèques durant huit mois.

La décision d’inhumer de ce leader politique a été intimée par l’ordonnance de référé du tribunal de Bobigny, résulte du conseil de famille tenu le samedi 15 janvier, pour la famille.

Nathalie Kolelas la veuve, André Kiyindou, l’oncle paternel, Antoine Ntsimou, l’oncle maternel, la famille Kolelas, notamment les enfants, les frères et sœurs du défunt ainsi que la famille de la veuve, se sont tous accordés au cours de cette réunion, de laquelle il a été publié un communiqué faisant lieu de faire-part.

Malgré le protocole sanitaire, de nombreux congolais disent vouloir accompagner cet ancien ministre de la République, député et leader politique à sa dernière demeure.

Face à cet afflux massif de personnes qui risques d’y converger, la préfecture de Bobigny ainsi que la mairie du Bourget ont requis le déploiement des unités de police, afin de maintenir l’ordre.

Congo : le chemin de fer sous la menace de l’érosion

Depuis une dizaine de jours, une érosion menace le chemin de fer dans la zone de Ngamoukassa, à Mfilou, le 7e arrondissement de Brazzaville.

 

A Mfilou, l’érosion menace le chemin de fer depuis quelques semaines. Pour permettre aux trains de passer sur cette partie, faute de moyens financiers, le Chemin de fer Congo océan (CFCO)  s’emploie à colmater provisoirement les brèches en attendant que les travaux d’envergure soient engagés.

Le matériel utilisé par les agents techniques du Chemin de fer Congo océan (CFCO) vise seulement à sauver le chemin de fer menacé par une érosion causée par le ruissellement des eaux des pluies au niveau de la zone Ngamoukassa, à Mfilou, 7e arrondissement de Brazzaville.

« L’opération que nous sommes en train d’effectuer consiste à réparer le désordre créé par les pluies diluviennes qui s’abattent à Brazzaville et dont les eaux entrainent le sol en exposant les rails. Il s’agit d’une fuite de remblais que nous sommes en train de réparer afin de stabiliser le sol. Avec cette opération, bien qu’encore provisoire, le train peut bien circuler à ce niveau. En attendant les grands moyens, les trains peuvent circuler sans crainte sur cette voie », indique le responsable ferroviaire Loutété-Brazzaville du CFCO, Serge Mienahata.

Malheureusement, la solution apportée à l’érosion qui menace le chemin de fer est loin de rassurer les populations qui pensent qu’il faut des grands collecteurs pouvant recueillir les eaux de pluie pour les drainer jusqu’à la rivière Djoué.

« Pour stabiliser le sol à ce niveau, il faut construire deux à trois niveaux de gabions formés de pierres et de sable. Tout ce qu’ils font ne sert à rien, parce que le sable sera toujours emporté à la moindre tombée de pluie. Le travail sera réduit à zéro », dit pour sa part, un habitant du quartier, Faustin Moussolo.

Pour les autres habitants de la zone, les éboulements dans cette zone sont fréquents à cause du manque de canalisation des eaux de pluie qui se dirigent toujours vers le Djoué qui est à proximité.

Congo-RCA : début des travaux de la fibre optique sous-fluviale

Les travaux d’installation du réseau à fibre optique sous-fluviale entre le Congo et la République centrafricaine (RCA) ont été lancés, le 14 janvier à Brazzaville.

 

La République du Congo et la République centrafricaine seront réunis par le réseau à fibre optique sous-fluviale. La cérémonie de lancement des travaux a eu lieu le 14 janvier 2022, en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon juste Ibombo.

D’une superficie de 576 m2, la barge motrice est composée de quatre motos-propulseurs autonomes d’une capacité chacune de 150 KVA; deux motopompes d’une capacité de 7000 litres par minute ; d’un jetting et d’une charrue pour effectuer les fouilles; de deux cuves à gasoil d’une capacité de 7500 litres chacune ; deux groupes électrogènes de 65 KVA ; deux treuils de onze tonnes ; trois conteneurs contenant trente-deux lits, un conteneur cuisine et un conteneur toilette

Selon le coordonnateur du projet Central african backbone (CAB), Michel Ngakala, les travaux du lot 2, Congo-RCA, consistent en la pose de 285 Km de fibre optique sous-fluviale, renforcée en acier, afin non seulement d’accroître son efficience mais aussi de permettre qu’elle se pose sur le lit du fleuve. En effet, l’installation de cette fibre optique sous-fluviale sera assurée par les sociétés chinoises Huawei et China communications services international (CCSI).

Congo : l’opposition conteste la modification de la constitution

L’opposant Jean Itadi du Congrès africain pour le progrès (CAP) a dénoncé les nouvelles dispositions de la Constitution pendant une conférence de presse.

 

Sur proposition du président de la République, le Parlement congolais a procédé  le 7 janvier 2022 à la modification de l’article 157 de la Constitution en vigueur depuis 2015 ; faisant passer le délai de l’état d’urgence de 20 à 90 jours. L’opposition conteste et y voit plutôt une disposition de renforcement du pouvoir.

Hier, samedi 15 janvier, au cours d’une conférence de presse, devant un parterre de militants, l’opposant Jean Itadi du Congrès africain pour le progrès (CAP) a dénoncé les nouvelles dispositions de la Constitution : « J’ai peur qu’ils (les dirigeants) n’utilisent ce régime d’exception pour mater l’opposition. Le Congo est en danger. Il l’était déjà. Plus que jamais le pouvoir peut utiliser n’importe qu’elle occasion pour arrêter, perquisitionner, sanctionner et enfermer », a-t-il déclaré.

« Ce qui a été fait est criminel »

Une inquiétude que Jean Itadi a martelée devant les journalistes : « Déjà, aujourd’hui en temps quasi-normal on voit le nombre de gens qui disparaissent dans les commissariats. Vous croyez que c’est dans le cas d’un régime d’exception que les gens vont retrouver leurs enfants. Ce qui a été fait est criminel. Il n’y a aucun avantage pour moi », a-t-il insisté.

Contactée, une source gouvernementale a indiqué à RFI que la modification apportée à cet article de la Constitution était opportune. Pour elle, l’opposition n’a aucune raison objective de s’inquiéter.

Congo-affaire mort de 6 jeunes au commissariat : les familles portent plainte

Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture alors que pour le gouvernement c’était un accident.

 

Quatre des six familles ont déposé plainte contre l’Etat congolais, jeudi 13 janvier, après la mort de leurs membres dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021 dans les prisons du commissariat central de Brazzaville. Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture ; mais ils étaient par accident selon le gouvernement.

Aucune arrestation n’a eu lieu depuis ce drame et la commission d’enquête indépendante convoquée par les organisations de défense des droits humains n’a pas vu le jour.

Les familles ont attendu deux mois pour porter plainte car ce dossier doit être géré avec la rigueur nécessaire, expliquent-elles, comprenant notamment les résultats d’autopsies par un médecin légiste, qui a découvert des traces de torture sur les corps.

Ces familles sont assistées par des ONG dont le Centre d’action pour le développement (CAD) dirigé par Trésor Nzila.  » En devenant parties civiles, nous et les familles attendons que les auteurs soient tenus responsables et que des réparations soient apportées. ».

Pour Trésor Nzila, la torture est devenue endémique dans le pays. Il suggère aux autorités des moyens de le combattre. «  Il est possible de mettre fin à la torture. Pour ce faire, le gouvernement congolais doit amender la législation nationale pour qu’elle soit conforme au droit international des droits humains ; puis développer des garde-fous pour lutter efficacement contre ce ravageur ».

Au moins quatre policiers ont été récemment arrêtés au nom du procureur de la République pour avoir torturé trois jeunes, dont deux ont été assassinés.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat attendus à Brazzaville

La capitale congolaise va abriter un sommet sur la paix et la sécurité qui va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

A Brazzaville le 19 janvier 2022, les chefs d’Etat des pays membres de la CEEAC se réuniront. Ce sera à l’occasion d’un sommet consacré sur les questions de paix, de sureté et de sécurité maritime dans cette sous-région.

Prélude à ce sommet qui se tiendra en présentielle, des experts du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) se sont réunis ce jeudi par visioconférence. Ces experts ont, à l’occasion, évoqué les aspects liés notamment l’arrimage des organes du COPAX au traité révisé de la CEEAC, l’implantation d’un dépôt logistique régional et la nécessité de mettre en place un comité des sages de l’Afrique centrale.

« Les problématiques inscrites à l’agenda de votre réunion sont révélatrices d’un tel niveau d’attentes », a indiqué le chef d’état-major général adjoint des Forces armées congolaises, le général de division René Boukaka, qui a rappelé aux experts les défis sécuritaires de la CEEAC.

Congo : les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève

Après sept mois d’arriérés de salaire le personnel de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) envisage de grever.

 

Les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève. Ils accumulent près de 7 mois d’arriérés de salaire et la situation devient insupportable. Pour justifier cette situation, les responsables invoquent le fait que ses partenaires (Aerco, Congo Handling et autres) éprouvent des difficultés à honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de l’ANAC.

L’ANAC est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’Aviation Civile. La création en 1978 de l’ANAC, a traduit très tôt l’engagement de l’Etat congolais à s’adapter au contexte international de l’aviation civile et de la météorologie, qui aspire chaque jour davantage, à plus de sécurité et de sûreté.

Le Congo s’appuie sur l’ANAC comme instrument technique pour la mise en œuvre de sa vision en matière de développement économique afin de faciliter, les échanges, entre les localités administratives d’une part et la coopération internationale par la signature des accords aériens avec les pays tiers, d’autre part.

Congo-inondations : 8919 ménages sinistrés dans le département de la cuvette

La ministre Irène Mboukou-Kimbatsa est à la tête d’une délégation humanitaire dans la zone septentrionale pour apporter assistance aux victimes des inondations.

 

Une mission humanitaire dirigée par la ministre Irène Mboukou-Kimbatsa s’est rendue Dans le département de la Cuvette, notamment à Oyo, Ollombo et Tchikapika, le 11 janvier 2022. Il s’est agi d’apporter une assistance aux sinistrés des inondations.  Cette population a reçu de la part de cette délégation des vivres et non vivres.

Cette action marquait le début d’une tournée de la délégation humanitaire qui fera la même chose ce jeudi 13 janvier 2022 à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. La ministre  mettra ensuite en route le convoi humanitaire qui va parcourir le reste des localités inondées de la zone septentrionale du pays.

Il y a quelques jours à Brazzaville, face aux entreprises de la place, Irène Mboukou-Kimbatsa dressait le bilan non exhaustif des dégâts causés par la montée des eaux. A propos des victimes, son bilan faisait état de 42 583 personnes sinistrées pour 87 753 ménages dans la Likouala. Dans la Sangha 14 646 pour 968 ménages, la Cuvette 36 564 pour 8919 ménages, les Plateaux 24 586 pour 4133 ménages.