Congo : du 4 au 30 avril débutera l’opération de révision extraordinaire listes électorales

La révision extraordinaire des listes électorales était l’une des recommandations formulées lors de la concertation politique d’Owando tenue du 3 au 5 mars.

 

Le ministre de l’Administration du territoire, Guy Georges Mbacka a annoncé ce vendredi 18 mars, la mise en œuvre de l’opération de révision extraordinaire des listes électorales à partir du 4 au 30 avril prochain. Ce, en vue du scrutin législatif et local de juillet prochain.

Le préfet de Brazzaville, Cébert Pierre Iboko-Onanga, le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba et les administrateurs-maires de la capitale ont eu droit ce vendredi 18 mars, à une communication du ministère de tutelle relative à la préparation des élections législatives et locales de juillet 2022.

Le ministre en charge des élections, Guy Georges Mbacka a assuré aux autorités locales de Brazzaville que les dispositions nécessaires ont été prises par son département ministériel pour la bonne tenue des échéances électorales à venir.

« A partir du 4 avril, nous allons mettre en place les commissions locales de révision des listes électorales. Dès la semaine prochaine, vous serez en possession des listes électorales de vos circonscriptions respectives. C’est une opération que vous connaissez très bien puisque vous la maîtrisez, sauf qu’il y a une touche particulière en rapport avec les recommandations d’Owando », a-t-il déclaré.

Dans son propos, le ministre a indiqué qu’un toilettage du fichier électoral sera fait sur la base des listes ayant servi aux élections de 2017 et 2021.

« Il y a des gens qui se sont faits inscrire mais qui n’ont malheureusement pas retrouvé leurs noms sur les listes définitives, par le passé », a déclaré le ministre.

Après la révision des listes électorales au plus tard, le 30 avril, la prochaine étape sera leur affichage. Ces listes, a dit Guy Georges Mbacka, seront affichées dans les bureaux de vote.

Le corps électoral sera connu au plus tard le 6 mai 2022.

Congo : la discorde persiste au sein de l’UDH-Yuki

Depuis sa disparition il y a un an de Guy-Brice Parfait Kolélas, les cadres de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), s’entre-déchirent.

 

Les voix demeurent discordantes au sein de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), la formation politique de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé il y a un an. Depuis sa disparition, les cadres du parti s’entre-déchirent. Résultat, le parti ne parvient pas encore à organiser son congrès pour choisir ses nouveaux dirigeants. L’assemblée extraordinaire du 12 mars dernier, qui était censée réconcilier les deux camps opposés, n’y est finalement pas parvenue. L’un des deux camps vient d’organiser une convention que l’autre juge illégale.

C’est le courant dirigé par Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président de l’UDH-Yuki, qui a organisé cette convention marquée par quelques décisions. « Parmi les motions qui ont été élaborées à la convention, il y a une qui est éminemment importante : elle élève le président Guy-Brice Parfait Kolélas au rang d’autorité morale de notre parti », explique M. Bassindikila.

La convention a aussi accusé le premier vice-président, Pascal Ngouanou, de forfaiture pour avoir pris la décision d’investir les candidats en vue des prochaines élections législatives et locales. Ce qui n’est pas de son ressort, selon Gilles Fernand Bassindikila.

Faux, rétorque le camp de l’accusé, qui reconnaît des divergences au sein du parti, mais refuse, par la voix de Diop Mahouckous, directeur de la communication adjoint de l’UDH-Yuki, que l’unité soit remise en cause au sein de cette formation. « Vous savez qu’il peut y avoir des courants à un moment donné de la vie d’un parti politique. Le plus important est que l’unité et la cohésion ne soient pas compromises. »

Les deux camps restent surtout opposés sur la période de la tenue du congrès du parti, avant ou après les législatives de l’été prochain. La base militante appelle les deux camps à arrondir les angles pour que l’UDH-Yuki n’aille pas à ces échéances en rangs dispersés.

Congo : après 13 mois en prison, la date du procès de Chancelia Moulounda reste inconnue

L’étudiante de 26 ans qui est en prison depuis le 25 février 2021, est poursuivie pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

 

Chancelia Moulounda, étudiante congolaise, est en prison depuis plus d’un an sans avoir été entendue par un juge. Elle est poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Les parents de la jeune femme et la société civile appellent à sa libération.

Delmond Moulounda, le père de Chancelia, ne s’est toujours pas remis du malaise qu’il a fait, lorsqu’il a vu sa fille partir, menotté, à la maison d’arrêt de Brazzaville. Rejetant l’accusation d’atteinte à la sureté de l’Etat portée contre sa fille, Delmond Mounlounda décrit le vide que Chancelia a créé à la maison, depuis maintenant treize mois.

« Cette situation a porté un coup à ma santé, j’ai fait de l’hypoglycémie et j’ai été hospitalisé quand j’ai vu les gendarmes partir avec mon enfant à la maison d’arrêt, alors que je croyais qu’on allait tous rentrer ce jour-là. Ici, à la maison, elle manque à ses deux frères, sa petite sœur et sa mère » dit Delmond Mounlounda avant de lancer, « vous croyez qu’on peut faire un coup d’Etat avec 70.000 francs CFA, avec 40.000 francs CFA ? Et cela se serait passé deux ou trois fois ? Ma fille n’a rien à avoir avec ça. Je demande qu’on la libère ».

Son crime est d’avoir reçu des virements financiers de son oncle, résident en France, afin d’effectuer des travaux. La police estime en effet que Chancelia Moulounda serait en contact avec des personnes, non identifiées, qui voudraient renverser le pouvoir de Brazzaville.

Alors que l’instruction traîne à la quatrième chambre d’accusation, Monica Ngalula, chargée du programme assistance juridique au Centre d’actions pour le développement, appelle les autorités à relaxer l’étudiante.

« Son dossier est vide et nous ne comprenons pas pourquoi elle continue à croupir à la maison d’arrêt. Elle a tout un avenir devant elle et elle a déjà perdu une année académique. Depuis un moment, ce grief d’atteinte à la sureté de l’Etat est collé à tout le monde dans notre pays. L’étudiante n’a rien fait. Le juge ou le procureur doivent relaxer cette fille », estime Monica Ngalula.

Après treize mois de détention, Chancelia Moulounda n’a jamais été présentée devant un juge et la date de son procès n’est toujours pas connue.

Congo : les états généraux du football se tiennent

« Quelles stratégies pour un football performant en République du Congo ? », c’est le thème qui a été retenu pour les états généraux du football congolais.

 

La République du Congo tient ses états généraux  du football. Ces assisses qui se sont ouverts mercredi 16 mars 2022, sont organisées par le ministère de la Jeunesse et des sports. C’est le patron du sport, le ministre Hugues Ngouélondélé qui a dirigé les travaux de la première journée des états généraux en présence des membres de l’organe gestionnaire du football, la fédération congolaise de football, des cadres et dirigeants sportifs congolais.

Ces assises qui vont s’achever le 18 mars 2022, ont pour objectif de mettre sur table les faiblesses de notre football afin de rechercher les solutions idoines qui permettront à notre football de retrouver ses lettres de noblesse comme ce fut le cas dans les années 70.

« Les états généraux du football devront être un moment d’échanges et d’écoute, de réflexion profonde et collective, sans tabou, entre acteurs indirects et directs, clubs, comité exécutif de la fédération congolaise de football et pouvoirs publics », a signifié le ministre des Sports.

Il a exhorté les participants à travailler dans la sérénité, la responsabilité et le bon sens.

 

Congo : les femmes vont valoriser leurs produits au Festival Mwasi 242

Des entrepreneures et artisanes de Pointe-Noire se sont réunies en collectif et ont initié un événement intitulé Festival Mwasi 242.

 

Le festival Mawasi 242 se tiendra du 22 au 26 mars au Cercle civil situé au centre-ville, sur l’avenue de Loango. Cet évènement est une exposition-vente à travers laquelle des femmes entendent promouvoir, valoriser leurs produits et mettre en lumière leur savoir-faire.

Des entrepreneures et artisanes de Pointe-Noire se sont réunies en collectif et ont initié le Festival Mwasi 242. L’évènement s’inscrit en droite ligne avec la célébration des droits de la femme. Ce sera une manière pour les femmes de se mettre en valeur et montrer ce qu’elles apportent comme contribution dans le développement économique et l’entrepreneuriat au Congo.

Le collectif des entrepreneures a lancé, la semaine dernière, un appel à participation qui sera clôturé le 20 mars prochain.

Congo : hausse de la mortalité maternelle et infantile

C’est ce qui ressort des résultats du rapport de l’Observatoire des décès maternels, néonatals et infantiles exercice 2021.

 

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoko, a indiqué, le 16 mars à Brazzaville, à l’ouverture des journées d’évaluation des plans de travail annuels budgétaires des structures de santé pour l’année 2021, que les taux des décès maternels, néonatals et infantiles ont connu une augmentation significative au Congo ces deux dernières années.

Le ministre de Santé et de la Population s’est servi des résultats du rapport de l’Observatoire des décès maternels, néonatals et infantiles exercice 2021. Ce document fait état de ce que l’année dernière, la mortalité maternelle, néonatale et infantile a connu une hausse significative dans le pays. Une augmentation imputable à la crise sanitaire liée à la covid-19 qui a fragilisé considérablement le système sanitaire et l’économie nationale.

« Comme en 2020, la covid-19 a continué de mettre à rude épreuve notre système en 2021. Face à cette crise sanitaire, les plans élaborés en début d’année n’ont pas connu une mise en œuvre normale cette année-là. Cette perturbation commence à se traduire par la régression de nos indicateurs de santé en général, ceux du couple mère-enfant en particulier », a indiqué Gilbert Mokoki.

A cause de la covid-19, a renchéri le ministre, les épidémies de rougeole ont aussi refait surface dans la « quasi-totalité des départements du Congo ». Une résurgence due à la baisse des couvertures vaccinales de la population cible.

« Il est vrai que la riposte à la covid-19 a fortement perturbé la mise en œuvre de nos traditionnelles activités, mais il n’en demeure pas moins que d’autres causes sont à identifier dans notre travail quotidien », a reprécisé Gilbert Mokoki.

Ainsi, pour corriger cette défaillance, le ministère de la Santé, va s’appuyer sur les priorités contenues dans le Plan national de développement 2022-2026. Ces priorités seront axées, entre autres, sur la production des textes juridiques ; des documents normatifs attendus au niveau opérationnel; la gestion informatisée des recettes ainsi que l’élaboration des projets bancables afin de mobiliser les fonds alternatifs.

Le département de la santé prévoit aussi l’élaboration du Plan national de développement des ressources humaines; l’utilisation rationnelle des cadres formés à Cuba, à la Faculté des sciences de santé de Brazzaville et à travers le monde. L’objectif est de réduire le déficit en animateurs des équipes cadres de district, des formations sanitaires en milieu rural.

Dans la mise en oeuvre du plan d’activités 2022, il est prescrit à chaque structure hospitalière et/ou établissement sous tutelle du ministère de la Santé et de la Population une feuille de route spécifique. Elle se résume, entre autres, à la poursuite de la production des produits sanguins sécurisés en renforçant des mécanismes de dons volontaires ; le renforcement de la qualité de l’offre des examens biologiques au Laboratoire national de santé publique.

Le ministère tient surtout à l’amélioration de la qualité des soins spécialisés, notamment l’accès aux médicaments d’urgence, les examens biologiques et l’imagerie médicale, ainsi que la sécurisation des recettes afin qu’elles servent à l’achat des médicaments, des réactifs et autres intrants nécessaires.

L’atelier qui sera clôturé le 19 mars connaît la participation des inspecteurs de santé ; des directeurs généraux relevant du ministère de la Santé ; des directeurs des projets et programmes de santé ; des directeurs des hôpitaux ; des médecins-chefs des districts sanitaires et des représentants des agences du système des Nations unies au Congo.

Vers une consolidation de la coopération entre le Congo, l’AFD et le Pnud

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, a échangé le 14 mars avec le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Maurizio Cascioli, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop.

 

Maurizio Cascioli et Guy Georges Mbacka ont, lors de leur premier contact, échangé sur le partenariat entre la France à travers l’AFD et le Congo.

« Nous avons notamment parlé des projets en cours qui visent à accompagner un certain nombre d’infrastructures et d’investissements à Brazzaville, Pointe-Noire, Owando et Nkayi, quatre villes du pays pour améliorer leur résilience aux changements climatiques. Il s’agit précisément du projet de drainage », a expliqué le directeur de l’AFD à la presse.

Ces deux personnalités ont également évoqué le rôle que les collectivités locales et les mairies doivent jouer dans la gestion des projets en cours d’exécution, à travers les orientations sur les investissements prioritaires. Ceci du début jusqu’à la fin des travaux dans les domaines de la maintenance et de la gestion de ces infrastructures, dont le pilotage devrait être assuré par les collectivités locales.

« Nous avons également parlé de l’aménagement du territoire et du développement local qui est un sujet qui tient à cœur le ministre et que nous partageons tous. Donc, nous avons eu l’occasion d’échanger sur un certain nombre de projets de développement rural que l’AFD finance, notamment avec le ministère de l’Agriculture. C’est un très bon tour de table et nous avons pris rendez-vous pour continuer à échanger sur les grands chantiers, les grandes réformes que le ministère souhaite amorcer et qui pourraient faire l’objet d’une collaboration avec l’AFD », a conclu Maurizio Cascioli.

Le représentant du Pnud au Congo, Maleye Diop, de son côté, a rappelé que le ministère en charge du Développement local est un partenaire de cette agence onusienne au moment où les deux parties sont engagées dans la formulation d’un certain nombre de plans locaux de développement au niveau des localités. Selon lui, deux départements se sont ajoutés à cette liste, notamment le Kouilou et la Sangha.

« Le souhait du ministre est que ces plans soient élaborés pour toutes les localités du Congo pour avoir un cadre de développement, organiser des interventions aussi bien des partenaires, de la société civile et des ONG que de l’Etat. Et cela crée vraiment une visibilité pour le gouvernement », a-t-il déclaré.

Guy Georges Mbacka et Maleye Diop ont, enfin, évoqué la question des nouvelles autorités municipales qui seront élues après les élections de juillet prochain, précisément la manière dont elles vont gérer la mise en œuvre des plans locaux de développement.

Coopération : la Banque mondiale entend consolider son engagement au Congo

Onze projets nationaux à impact socio-économique émargent au guichet de la banque, y compris des projets sous-régionaux.

 

Avec un budget d’intervention estimé à 575,31 millions dollars, soit environ 344,5 milliards FCFA, la Banque mondiale est l’un des principaux partenaires financiers et techniques de la République du Congo.

Les projets en cours d’exécution couvrent le secteur agricole, le secteur privé, le développement urbain, l’environnement, la santé, la protection sociale, la formation et l’emploi, la gouvernance publique. Au cours de la cinquième édition de la revue des performances du portefeuille de la Banque mondiale au Congo, couplée à la semaine de partage de connaissances, tenue le 15 mars à Brazzaville, les résultats de chaque projet et les défis spécifiques sur le suivi-évaluation des projets ont été présentés.

Dans un contexte de crise socio-économique accentuée par la pandémie, le pays a besoin de ses partenaires clés comme la Banque mondiale, pour essayer de redresser la courbe de croissance. La situation actuelle a fait reculer le Produit intérieur brut de -6,2 % en 2020 et -1,5 % en 2021 (gouvernement), et a en même temps fait grimper le taux de pauvreté qui est lui passé de 48,5 % de la population avant la pandémie en 2019 à 53,3 % en 2021.

Cette rencontre entre la Banque mondiale et les autorités congolaises s’inscrit dans le Nouveau cadre de partenariat pays (2020-2024), en lien avec les priorités du Plan national de développement 2022-2026. C’est en suivant la nouvelle feuille de route, a estimé la représentante résidente de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara, que le pays va renouer avec la croissance positive.

« La poursuite de l’appui au Congo pour des projets en fin de cycle et qui ont eu un impact positif sur l’amélioration des conditions de vie de la population et le renforcement des capacités est nécessaire. Je voudrais, à cet égard, mentionner le Projet de renforcement des capacités en statistiques qui permettra d’accroître la qualité des données, de renforcer les capacités du Système statistique national », a-t-elle indiqué.

À en croire la ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, les dispositions sont prises afin de mettre en œuvre « le changement de paradigme » qui sous-tend l’action de l’Etat, à savoir la priorité accordée au secteur privé national capable de créer de la richesse. Elle a aussi rappelé les efforts réalisés par le gouvernement pour mobiliser le fonds de lutte contre la covid-19.

« Le Congo a financé sur fonds propres 15,8 milliards de FCFA en 2020 et 20,6 milliards de FCFA en 2021, soit un total de plus de 36 milliards dans la luttte contre la pandémie. A ce financement direct s’ajoute l’aide accordée aux entreprises par le gouvernement, au titre du Fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, à travers la baisse des taux d’imposition qui s’élève à 1,3 milliard FCFA en 2021 », a précisé Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

« Pour une économie plus résiliente et un développement durable inclusif post covid-19 », c’est le thème retenu pour la cinquième revue des performances du portefeuille de la Banque mondiale de cette année. Les deux partenaires ont salué un thème évocateur d’une nouvelle impulsion économique résultant de la baisse de la pandémie tant au niveau mondial que sur le territoire national.

Congo : vers une croissance de – 1,5 en 2022

C’est ce qui ressort du Comité national économique et financier (CNEF) qui a eu lieu le 11 mars au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

 

Le Comité national économique et financier (CNEF) de la République du Congo s’est tenu vendredi 11 mars 2022. C’était au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour cette première réunion trimestrielle du CNEF. Les sujets de l’adoption du procès-verbal de la réunion du 14 décembre 2021 ; l’état de mise en œuvre des résolutions prises au cours des réunions précédentes ; la revue des notes sur la situation économique, monétaire et financière nationale ; sur le financement de l’Economie congolaise ; sur l’exécution budgétaire à fin décembre 2021 du CNEF Congo ; note sur la soutenabilité du budget du CNEF Congo, ont entre autres alimenté les débats au cours de cette rencontre.

Présidée par la ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, c’était l’occasion de faire le point sur la situation économique du pays.

Selon la ministre, la situation économique du Congo pourrait connaître une nette amélioration cette année, les perspectives sont optimistes, « En 2020, nous avions une récession de -6,2 %, et nous allons, vraisemblablement, vers une croissance de -1,5 % en 2022. Donc, il y a réellement un effort qui a été fait. Cet effort a été essentiellement porté par le secteur hors pétrole. Et on peut s’en féliciter. » a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Toutefois, la situation sécuritaire mondiale laisse planer quelques incertitudes sur ces prévisions. « Sur les perspectives de 2022, on peut dire qu’il est encore trop tôt de confirmer ce que nous avons espéré, puisqu’il y a un risque majeur sur le plan international. Néanmoins, ces perspectives pourraient nous être favorables, puisque les cours des matières premières sont véritablement à la hausse, dont celui du baril de pétrole », a-t-elle expliqué.

Congo-Durquap : inquiétudes sur l’évolution des travaux de voirie

Le délai supplémentaire ajouté à ce projet risque ne pas être respecté en raison du faible niveau d’avancement des travaux de voirie globalement.

 

Le Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap) a reçu une rallonge de treize mois supplémentaires. Le Durquap devra clôturer ses activités en juin prochain. Ce délai supplémentaire risque de ne pas être respecté en raison du faible niveau d’avancement des travaux de voirie globalement à -36% et des écoles retenues (-60%).

Lancé en février 2016, pour une durée de cinq ans, le projet Durquap cible quatre quartiers précaires, à savoir Mboukou et Tchiniambi à Pointe-Noire et Sukissa et Moukoundzi-Ngouaka à Brazzaville. L’amélioration de l’accès aux infrastructures de base dans ces localités constitue le principal volet de ce projet que finance la Banque mondiale, a rappelé Dan Horphet Ibiassi, expert en communication du Durquap, le 11 mars, lors d’une conférence de presse.

Le niveau d’exécution des travaux de voirie est encore faible. Par exemple, au quartier Mboukou, dans l’arrondissement 3 Tié-Tié, les chantiers sont exécutés à 35% et sur l’avenue Charles-de-Gaule à peine 10%. Au quartier Tchiniambi, dans l’arrondissement 4 Loandjili, les travaux ont été exécutés à seulement 14%. À Brazzaville, onze voiries supplémentaires de 3km devront être construites au quartier Sukissa, arrondissement 5, Ouenzé.

Cette rallonge est censée permettre à l’unité d’exécution du projet d’achever des travaux de voirie et la construction des écoles retenues. Des chantiers de construction de l’école La Sorbonne (Makélékélé) sont réalisés à un taux de 49%, l’école Pambou-Benjamin (43%) et l’école Bernard-Mountou-Mavoungou (56,57%).

Ces ouvrages devront être livrés au plus tard le 30 avril, pour les voiries et la fin du mois de mai pour les écoles et autres infrastructures comme les marchés domaniaux. Face à la presse, Dan Horphet Ibiassi s’est montré rassurant à propos de la réalisation de tous les travaux dans le délai requis. « Nous ne souhaitons pas que les travaux dépassent la date de clôture du projet (…) Nous avons des éléments objectifs d’appréciation, qui sont fournis par les entreprises et les missions de contrôle permettent de croire que ces délais sont soutenables », a-t- il assuré.

Le retard observé jusque-là dans la mise en œuvre du projet, d’après l’intervenant, est lié à la crise sanitaire de covid-19 et la rareté de ciment sur le marché ces derniers mois.

En rappel, le Durquap est financé à hauteur de 80 millions de dollars, soit environ 48 milliards de francs CFA. Il vise la restructuration et l’aménagement des quartiers reculés. Initialement prévu pour se clôturer en mai 2021, le projet a bénéficié d’une rallonge de treize mois, à compter du 19 mai 2021 jusqu’au 30 juin 2022.

Congo : la Chine fait un don de plus de 290 millions F pour les victimes d’inondations

Ce don fait suite à l’accord de coopération économique et technique signé le 12 juin 2014, entre le Congo et la Chine.

 

La République du Congo a reçu le 11 mars dernier la somme de 296,7 millions FCFA (500 000 dollars américains) de la part de la Chine. Cet argent s’inscrit dans le cadre de l’aide humanitaire d’urgence aux victimes des inondations dans la partie nord de Congo.

Le don fait suite à l’accord de coopération économique et technique signé le 12 juin 2014, entre le Congo et la Chine. Il permettra d’appuyer les opérations d’assistance aux victimes des inondations dans les départements des Plateaux, de la Cuvette, de la Sangha et de la Likouala sinistrés.

La remise du don s’est faite entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Mâ Fulin, et le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, André Poh, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa.

Le diplomate chinois a expliqué à cette occasion que son pays suit avec inquiétude l’évolution des catastrophes occasionnées par l’apparition des inondations et est très attristé par les dégâts occasionnés.

Congo : fin des divergences au sein de l’UDH-Yuki

Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) s’est réconciliée ce week-end à Brazzaville. Cette formation politique a été divisée après la mort, en mars 2021, de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas. Un courant voulait d’un congrès aussitôt pour la désignation d’un successeur, tandis qu’un autre s’est opposé, souhaitant que le congrès se tienne après les législatives de juillet 2022. Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

Dans le souci de voir leur formation politique soudée, comme avant la disparition de leur président fondateur, les militants et sympathisants de l’UDH-Yuki se sont réconciliés.

À la fin de cette assemblée générale extraordinaire, ils en sont sortis soulagés, selon Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki qui affirme que les deux camps opposés ont mis un peu d’eau dans leur vin. « Toutes ces contradictions ont été aplanies au cours de cette Assemblée générale extraordinaire qui a scellé la réconciliation des deux parties en conflit. À présent, l’UDH-Yuki est dans les starting-blocks pour les prochaines élections législatives, locales et sénatoriales », explique-t-il.

Un congrès prévu après les élections locales et législatives

Diop Mahouckous rassure les uns et les autres sur l’avenir du parti : « L’idée d’une implosion ou d’une disparition quelconque du parti n’a jamais traversé l’esprit de ses dirigeants. L’avenir est certain ».

Selon un autre responsable de l’UDH-Yuki, le congrès devant permettre de désigner les nouvelles instances dirigeantes du parti n’interviendra qu’après les législatives et les locales de l’été.

Congo : 90 mille entreprises recensées en 2022

C’est le résultat du premier recensement général des entreprises du Congo (Regec) au titre de l’année 2022, publié le 10 mars par le ministère du plan et de la Statistique.

 

La République du Congo compte 90 milles entreprises privées en 2022. C’est ce qui ressort du résultat du premier recensement général des entreprises du Congo publié le 10 mars 2022 par le ministère du plan et de la statistique. Il en ressort aussi que 91 014 unités économiques exercent au Congo, dont 9 190 en cessation d’activités.

Les experts du ministère du Plan et de la statistique ont pris part jeudi 10 mars à Brazzaville, à un atelier au cours duquel la ministre de tutelle, Ingrid Olga Ebouka Babackas a présenté officiellement les conclusions de ce premier Recensement général.

Parmi les unités économiques en activité, 75 118 sont dans les sièges a dit la ministre du Plan et de la statistique. Notons que 81,87% évoluent dans le secteur tertiaire et principalement dans le commerce.

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire abritent respectivement 32  386 unités économiques et 24 597. Le secteur informel reste dominant dans notre économie avec  70 164 unités économiques.

Sur l’ensemble des unités économiques recensées, 21  983 sont détenues par des femmes et 57 234 sont animées par des nationaux.

Ces statistiques ont été indiquées en présence de la ministre en charge des Petites et moyennes entreprises (PME), Jacqueline Lydia Mikolo, et celui du Développement industriel, Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes ainsi que de la représentante résidente de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara.

Congo-usage du numérique par les PME : Banque mondiale mène une enquête

L’objectif est de montrer aux décideurs politiques la nécessité d’agir en conséquence pour favoriser un climat d’adoption des technologies par les entreprises congolaises.

 

La Banque mondiale vient de lancer une enquête sur l’adoption de technologies par les Petites et moyennes entreprises (PME) congolaises. L’enquête s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Elle vise à recueillir des informations précises et quelques opinions sur les technologies digitales utilisées par les entreprises et leur accès à l’électricité.

Notons que l’initiative s’intéressant aux obstacles et moteurs de productivité des PME et s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Les données recueillies devraient permettre de mieux comprendre la façon dont les entreprises utilisent l’internet, leur présence sur le Web, leur participation au commerce en ligne, leur utilisation de certaines technologies de l’information et de la communication et leur recours aux services en ligne.

Pour les initiateurs, les données exploitées à l’issue de cette enquête permettront aux partenaires de la Banque mondiale de proposer de nouvelles politiques de développement de l’énergie et de l’économie numérique au gouvernement congolais. en vue, disent-ils, de renseigner le nouveau Plan national de développement 2022-2026, y compris les nouveaux programmes qui renforceront l’emploi, la compétitivité des PME locales…

Des professionnels de divers secteurs productifs, des journalistes et des services publics sont consultés pour participer à l’enquête, afin que les informations et réponses issues de celle-ci soient aussi précises que possibles pour refléter la réalité.

Congo-Libye : signature d’un accord de restructuration de dette

Les négociations pour la restructuration de cette dette entamées en 2021 ont abouti le jeudi 3 mars dernier à la signature d’un accord entre le Congo et la Libye.

 

La République du Congo avait contracté une dette à hauteur de 12 millions de dollars soit environ 6,9 milliards de FCFA auprès de la République Libyenne il y a quelques années.

Les négociations pour la restructuration de cette dette entamées en 2021 ont abouti le jeudi 3 mars dernier à la signature d’un accord entre le ministre congolais des Finances Rigobert Andely et son homologue libyen Khalid Al Mabrouk.

La cérémonie y relative s’est déroulée à Brazzaville au cabinet du ministère des Finances, du budget et du portefeuille public.

Signalons que la durée de remboursement de la dette était fixée à 6 ans, avec différé d’un an.

 

 

Congo-concertation politique : vers un renforcement de l’indépendance de la CENI

C’est l’une des 12 recommandations retenues à l’issue des travaux de la concertation politique qui s’est tenue à Owando à 600 km du nord de Brazzaville.

 

Ils étaient 100 acteurs politiques et membres de la société civile à avoir participés à la concertation politique d’Owando. Les participants se sont accordés sur les 12 points inscrits à l’ordre du jour.

Sur les 12 recommandations à l’issue des travaux, les participants ont, entre autres, demandé au gouvernement congolais de renforcer l’indépendance de la CENI. Notamment par la création d’une ligne budgétaire propre à cet organe et la fixation d’un mandat pour permettre le renouvellement à chaque échéance périodique des membres du bureau de la commission.

Le découpage électoral ne pouvant se faire avant les élections législatives et locales apaisées de juillet 2022, ils ont recommandé au gouvernement de s’y employer pour les futures élections.

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, clôturant les travaux de cette concertation politique, a souligné que « travailler à la fiabilité de notre système électoral, c’est en d’autres termes s’investir dans la consolidation des fondations de la démocratie, c’est raffermir la paix au Congo ».

La concertation d’Owando se tenait sous le thème « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale ».

Congo-explosion de Mpila : une cérémonie de recueillement dix ans après

La journée du vendredi 04 mars marquait le dixième anniversaire des explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée à Mpila.

 

Près de 300 personnes ont perdues la vie lors des explosions de Mpila, ce quartier de l’est de la capitale. Une cérémonie de recueillement a regroupé parents de victimes et officiels dans le cimetière de marbre où reposent les victimes au centre-ville de Brazzaville.

Le ministre de la Construction, Josué Rodrigue Ngouonimba a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle érigée en mémoire des victimes de Mpila. Il s’est adresse brièvement à la presse : « C’est un jour inoubliable. Chacun de nous a perdu au moins un parent. C’est un jour inédit. Dix ans après, nous continuons à vivre ce souvenir. Je pense que comme nous, comme vous, comme tous les autres concitoyens, nous sommes en pleine période de méditation », a déclaré le membre du gouvernement.

La rouille fait son oeuvre

Sur plusieurs tombes, les croix sont maculées de rouille qui fait disparaître les épitaphes. Amputée d’une jambe après les explosions, cette dame qui s’appuie sur les béquilles, est venue changer les croix des tombes de ses trois enfants qu’elle a perdus dans le drame.

« On ne peut rien faire »

« Ca fait déjà dix ans. On ne peut rien faire. C’est dieu qui l’a voulu. Je me sens toujours très mal », raconte-t-elle, des larmes dans la voix. Derrière elle, sur la tombe de sa fille, un homme hurle sa colère : « Je n’arrive plus. Je suis toujours dans la douleur jusqu’à présent. Je vous dis ma douleur est continuelle », lâche-t-il. Son enfant aurait eu 19 ans cette année.

Congo : seulement 2 maisons d’arrêt offrent des conditions adaptées

C’est ce qui ressort de la session plénière du Sénat qui s’est tenue dans la salle des conférences du Palais des congrès à Brazzaville.

 

Le ministre de la justice Aimé Ange Wilfrid Bininga a fait le point ce mardi 1er mars sur la situation des maisons d’arrêt que compte notre pays. C’était au cours d’une séance plénière du Sénat tenue dans la salle des conférences du Palais des congrès à Brazzaville.

Les sénateurs ont examiné puis adopté à leur tour le projet de loi portant code pénitentiaire en République du Congo, c’était au cours d’une séance plénière qu’a dirigé Pierre Ngolo, président du Sénat.

Le traitement des détenus en milieu carcéral et le fonctionnement des maisons d’arrêt ont figuré parmi les préoccupations des sénateurs.

Répondant aux questions de ces derniers, le ministre de la justice a dressé le bilan des maisons carcérales que compte la République du Congo.

« Il existe bel et bien 17 maisons d’arrêt reconnues au Congo par la loi. Du fait de la vétusté certaines maisons d’arrêt ne fonctionnent plus » a-t-il déclaré.

Seules les maisons d’arrêt de Brazzaville et celle de Pointe-Noire qui en dépit des difficultés liées à la surpopulation carcérale offrent des conditions mieux adaptées que les autres maisons d’arrêt.

Un véritable problème a reconnu Aimé Ange Wilfrid Bininga qui a noté d’autres manquements « normalement chaque tribunal de grande instance devrait disposer d’une maison d’arrêt », a-t-il signifié.

Congo-explosion de Mpila : dix ans après, les sinistrés attendent toujours de l’aide

Le 4 mars 2012, le quartier Mpila à l’est de Brazzaville était soufflé par des explosions qui ont fait près de 300 morts, plus de 3 000 blessés dont 114 invalides, et 17 000 sans-abris.

 

Dix ans après l’explosion de Mpila, de nombreux sinistrés attendent réparations. Le 4 mars 2012, le quartier Mpila à l’est de Brazzaville était soufflé par des explosions qui ont fait près de 300 morts, plus de 3 000 blessés dont 114 invalides, et 17 000 sans-abris dont la plupart n’ont toujours pas trouvé un logement décent.

Paul est un sinistré de Mpila. Avant l’explosion, il vivait avec sa famille dans une maison de plusieurs pièces. Il n’en reste qu’un pan de mur lézardé où sont accrochées des cornes de buffles. Depuis, il a bâti un hangar pour abriter les siens : « Ça fait quand même mal, dit-il. On est obligés de rester (dans ces conditions) jusqu’à la réparation. C’est déplorable parce que lorsqu’il y a des intempéries, ça suinte un peu partout. On n’est pas habitués. Je suis venu à Brazzaville en 1969 et je n’avais jamais connu un hangar. Je l’ai connu juste après le 4 mars 2021. C’est compliqué », se plaint ce chef de famille.

Pas de toiture, ni porte, ni fenêtre

Le hangar de Paul est au pied de la maison d’un niveau appartenant à un voisin. Sans toiture, ni porte, ni fenêtre, cette bâtisse détruite par les explosions ressemble à la plupart des maisons du quartier qui attendent d’être réparées. Défenseur des droits de l’homme, Trésor Nzila pense que l’État a trop traîné pour reloger dignement les sinistrés de Mpila : « Dix ans après, le gouvernement congolais est incapable de trouver une réponse durable et satisfaisante à la situation du 4 mars. Nous comprenons que les priorités sont ailleurs », dénonce-t-il.

Au titre de l’année 2022, l’État a prévu de débourser six milliards de francs CFA, contre un milliard l’an dernier. Une goutte d’eau dans l’océan pour le Collectif des sinistrés qui estime toutes les réparations à 233 milliards. Bruno Ossété préside le Collectif des sinistrés de Mpila, il se bat depuis la catastrophe pour que l’Etat verse ces fonds : « Cela a été pénible. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur vie parce qu’ils ont perdu en fait leur dignité. Quelqu’un qui s’est retrouvé en train de squatter chez un cousin, chez un ami ne peut pas squatter chez quelqu’un pendant plus de dix ans ! Là, le moral est généralement atteint et ça a été très pénible. Après une discussion assez franche avec le gouvernement, il y a eu des résolutions qui ont donc été prises concernant les six milliards qui avaient été prévus par le gouvernement sur l’année 2022. »

Aller jusqu’au bout du paiement

« Il faut se dire, poursuit Bruno Ossété, qu’il y a autour de 11 000 parcelles impactées, donc les sommes données sont assez dérisoires. Et justice ne sera rendue que lorsqu’on aura payé de manière définitive tout le dossier, parce que quand on paye, là on ne paye pas tout le monde. Donc, il faut plutôt maintenir le rythme de payer pour que l’espoir renaisse et également qu’on aille jusqu’au bout du paiement ». En 2013, six militaires ont été condamnés pour « incendie volontaire et atteinte à la sûreté de l’État ».

Congo : incendie à l’Agence Energie Electrique (E2C)

Aucun dégât majeur n’a été signalé, sauf que tout le serveur informatique a été consumé par le feu puis entièrement détruit.

 

Un incendie s’est déclenché mardi 1er mars 2022, à l’Agence Energie Electrique du Congo (E2C) du quartier La Frontière, dans le quatrième arrondissement de la ville capitale Brazzaville.

Après une demi-heure d’incendie, les sapeurs-pompiers sont arrivés et ont pu maîtriser le feu fort heureusement. Le ministre en charge de ce secteur, Honoré Sayi est arrivé sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

Aucun dégât majeur n’a été signalé, sauf que tout le serveur informatique a été consumé par le feu puis entièrement détruit.

Signalons que malgré cet incendie, cela n’entame pas la fourniture en électricité dans le secteur et les services de la facturation et distribution vont fonctionner normalement comme à l’accoutumé, nous a confié une source de cette Agence de l’Energie Electrique du Congo.

Congo-concertation politique : une coalition de l’opposition décline l’invitation

La Fédération de l’opposition et le Collectif de l’opposition y voient une diversion et exigent une concertation devant traiter de la crise multidimensionnelle.

 

La concertation politique qui se tient du 3 au 6 mars 2022 à Owando dans le nord du pays, se fera sans les formations de la Fédération de l’opposition et du Collectif de l’opposition. Elles y voient une diversion et exigent une concertation devant traiter de la crise multidimensionnelle que connaît le pays. Pourtant, ce cadre de réflexion est censé préparer le terrain des élections législatives et locales, prévues dans près de cinq mois.

Reçu ce mardi par le ministre de l’Administration du territoire, Clément Miérassa, leader de Fédération de l’opposition congolaise, a clairement dit son refus : « Nous n’allons pas à Owando. Nous avons remis au ministre un dossier qui a une simple orientation : la nécessité et l’urgence de tenir dans ce pays un dialogue national inclusif ; c’est la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques pour que nous allions de l’avant », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

Pour Jean Itadi, dirigeant du Congrès africain pour le progrès (CAP), la concertation d’Owando n’est pas une priorité. « Les Congolais, dans cette situation de crise multiforme et multidimensionnelle, doivent se réconcilier et se retrouver. Mais, il y a des Congolais en prison pour rien », a-t-il fait savoir.

Enfin Mathias Dzon du Collectif des partis d’opposition voit une diversion à travers la concertation. « Pour des raisons d’amour pour ce pays, de fidélité à ce pays et des raisons de transparence, nous avons décidé de ne pas nous mêler à l’amusement qui va se faire à Owando. Qu’ils fassent et viennent nous rendre compte. On verra comment le pays va recevoir », a dit M. Dzon, ancien ministre des Finances (1997-2002).

Les délégations devant prendre part à cette concertation quittent Brazzaville ce mercredi par des vols spéciaux.

Congo : don de médicaments et du matériel médical technique de la Chine

L’ambassadeur de la République populaire de Chine à Brazzaville, Ma Fulin, a remis le 28 février ce don au ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Des médicaments et du matériel médical technique c’est ce qui constituait le don de la Chine au gouvernement congolais. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Notons que le don offert est estimé à plus d’une dizaine de millions de francs CFA, est destiné à l’hôpital d’Amitié sino-congolaise de Mfilou, dans le cadre de la crise sanitaire. Il est composé de médicaments, des tables d’opération, de matériel de buanderie, de stomatologie, de cabines de biométrie, des fauteuils dentaires, des consommables de radiographie, de carbones et bien d’autres.

La donation s’inscrit dans le cadre de la coopération d’amitié qui existe entre les deux pays depuis des longues dates, a expliqué le diplomate chinois.

C’est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine au Congo qui a remis l’offre au gouvernement congolais.

Il faut dire que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la Chine avait fait des dons de plus de 809 220 doses de vaccins Sinopharm au Congo.

Dette du Tchad au Congo : les deux pays s’accordent

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011.

 

Une convention financière pour la restructuration de la dette du Tchad envers le Congo, d’environ cinquante milliards FCFA, a été signée le 26 février à Brazzaville. L’accord a été signé entre le ministre congolais des Finances, Roger Rigobert Andely, et son homologue tchadien, Tahir Hamid Nguilin.

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011. Pour le ministre Roger Rigobert Andely, la restructuration de cette dette est importante pour le Tchad.

« Cette signature permet de réaménager la dette, de la rendre compatible avec les exigences du cadre commun pour l’assistance du Tchad du G20 de telle sorte que ce programme ne soit pas bloqué, parce qu’un pays frère n’a pas aligné les conditions de prêt douces que demande la communauté internationale », a souligné le ministre Roger Rigobert Andely.

Selon les deux parties, la signature de la convention financière s’inscrit dans le cadre du raffermissement des liens de coopération économique entre le Congo et le Tchad. En effet, l’acte posé est un bel exemple de la coopération Sud-Sud.

Projet de fer Congo-Camerounais : vers une nouvelle phase de l’exploration

Les ministres chargés des mines des deux pays sont en visite à Mbalam et à Nabeba, villes frontalières entre les deux Etats, dans le cadre du projet  d’exploitation et transport du fer.

 

Ça faisait déjà longtemps que la concrétisation de ce projet se faisait attendre. Surtout que la convention minière et le permis d’exploitation ont été signés en 2012. Et l’espoir est venu de Yaoundé vendredi dernier, 25 février 2022.

Elle s’est matérialisée par la signature d’un contrat de partenariat avec la société Bestway Finance Limited. Le contrat fait état de la construction, le financement, la maintenance et l’exploitation de la ligne de chemin de fer.

Il est mentionné également  la construction d’un terminal minéralier multimodal au port de Kribi. Ce qui permettra de transporter environ 100 millions de tonnes par an.
De quoi réconforte le ministre des Mines qui expliquait encore les critères recherchés dans la sélection du constructeur « Il est question de pousser la sélection vers des partenaires technico-financiers pour l’exploitation des mines, la construction du chemin de fer, la construction du terminal minéralier et les acheteurs de minerais de fer issus du site minier de Mbalam et celui de Nabeba ».

Pour davantage concrétiser ce projet, le ministre Gabriel Dodo Ndocké et son homologue congolais Pierre Oba sont dans la ville de Ntam (région de l’Est-Cameroun) aujourd’hui. Il s’agit d’une séance de travail qui s’articule autour de l’exploitation du gisement de fer transfrontalier Mbalam (Cameroun)-Nabeba (Congo).

Un gisement minier que recèle le Craton du Kasai au Congo et qui inclut les dépôts de Nkout et Mbalam au Cameroun.

C’est dans ce sillage, que les deux ministres durant leur voyage ont à l’ordre du jour de s’appesantir aussi sur la construction de la voie ferrée reliant Mbalam au port en eau profonde de Kribi. Ce chemin de fer reliant les deux pays va de Nabeba jusqu’à Kribi pour une couverture estimée à 510KM.

Des projets dont on estime la création d’environ 12.000 emplois directs. Et par ce projet, la zone Cemac a de quoi devenir la prochaine grande région de production de fer au monde. C’est en tout cas l’avis de Serge Yanic Nana, expert financier, spécialiste des financements des infrastructures, du secteur de la mine, de l’énergie et des transports.

« La zone CEMAC à une opportunité unique de devenir la prochaine grande région de production de fer au monde. Je considère que c’est un enjeu stratégique pour l’avenir de notre zone car elle regorge de ressources immenses. Nous pouvons dans 15 ans exporter 100 millions de tonnes de fer de la zone CEMAC. Et c’est dans cet esprit régional et stratégique que les termes des différents accords et conventions ont été négociés,» renseigne-t-il.

Congo : la Chine donne 500 000 dollars pour assister les victimes des inondations

Ce geste s’inscrit dans le cadre de la réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale.

 

La Chine a disposé jeudi 24 février 2022, une assistance d’un coût financier de 500.000 dollars pour assister les populations victimes des inondations dans la partie septentrionale de la République du Congo.

« Cette assistance financière est une manière de soutenir le gouvernement congolais dans les opérations de secours à la population sinistrée », a indiqué l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, lors de la remise du don à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Selon le diplomate chinois, ce geste est une réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale pour aider les milliers de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.

Outre les 500.000 dollars, Ma Fulin a annoncé que son pays devra débloquer une autre enveloppe de trois millions de dollars pour une assistance alimentaire de la population vulnérable. Cette enveloppe, a-t-il précisé, sera gérée par le Programme alimentaire mondial (PAM) dans le cadre de l’exécution des opérations d’assistance.

Hydrocarbures : le Congo veut rejoindre Forum international de l’énergie

Le sujet de cette adhésion a été au menu de la récente visite à Riyad, en Arabie saoudite, du ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

 

En marge du 12e symposium sur les perspectives énergétiques organisé à Riyad, le ministre des Hydrocarbures, qui assure la présidence de la conférence ministérielle de l’Opep,  a présenté aux partenaires le dossier d’adhésion de son pays à l’IEF. Pour cela, Bruno Jean Richard Itoua a échangé avec le prince saoudien, Abdulaziz Bin Salman al-saud, et les responsables du Forum.

Quatre ans après avoir adhéré à l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le Congo veut radhérer le Forum international de l’énergie (IEF). L’IEF est une organisation intergouvernementale regroupant 70 États. dont le but est de favoriser une meilleure compréhension mutuelle et une meilleure prise de conscience des intérêts énergétiques communs parmi ses membres. Il constitue le facilitateur neutre d’un dialogue mondial sur l’énergie, ouvert, informé et continu. Ses pays membres coopèrent dans le cadre neutre du Forum afin d’assurer la sécurité énergétique.

Cette organisation est unique car ses participants n’incluent pas seulement les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Opep, mais aussi des principaux acteurs comme le Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Mexique. Les pays membres de l’IEF représentent plus de 90% du pétrole et du gaz dans le monde, c’est pourquoi les réunions ministérielles biennales du Forum sont les plus grands rassemblements de ministres de l’Énergie au monde.

Il faut préciser qu’à Riyad le ministre Bruno Jean Richard Itoua a pris part  à une table ronde ministérielle consacrée à la transition énergétique au cours de laquelle il a défendu la position de son pays en faveur du mix énergétique.

Les participants au 12e symposium sur les perspectives énergétiques ont planché sur les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie, la sécurité énergétique et la stabilité des marchés et enfin sur la problématique de la transition énergétique, ainsi que l’état des lieux de l’évolution de la technologie en matière de protection de l’électricité verte.

Congo-Pool : vers la mise en œuvre du programme DDR

Le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants ninjas sera effectif cette année 2022.

 

Un collectif des conseillers du chef de l’Etat a annoncé, le 22 février à Brazzaville, l’implémentation du programme DDR. L’information a été donnée à l’issue d’un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Le gouvernement et les Nations unies avaient signé, le 31 août 2018 à Brazzaville, soit un an après la signature de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre les pouvoirs publics et la partie rebelle, un document-projet préparant le lancement d’un nouveau DDR dans le département du Pool. Le coût de l’opération est évalué à 8,3 milliards FCFA, et le gouvernement devrait apporter la somme de deux milliards FCFA.

Depuis lors, l’Etat étant en crise n’a pu trouver sa contribution. Pour débloquer la situation, le bureau de l’Assemblée nationale et le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants ont entrepris depuis un moment une série de consultations avec quelques responsables. D’abord avec les membres du gouvernement, des parlementaires, ensuite avec les conseillers du chef de l’Etat, afin qu’une solution idoine soit trouvée.

Il ressort de ces rencontres que le principe est acquis car le gouvernement ne ménagera aucun effort pour trouver sa quote part de financement afin que le programme DDR, pour lequel des milliers d’ex-combattants ninjas attendent de pied ferme, connaisse un début d’exécution d’ici à la fin de l’année.

Congo : l’OCDH recommande l’inscription des crimes de torture dans le code pénal

Cette recommandation a été formulée par l’OCDH au terme de la publication d’une note de position sur la récurrence et la recrudescence des violences policières.

 

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a recommandé ce lundi au gouvernement congolais d’adopter un nouveau Code pénal devant inclure le crime de torture ; question de mieux réprimer ce fléau. Cette ONG a enregistré au moins 80 cas de torture, ces quinze derniers mois, tous imputés aux agents de la force de l’ordre.

Cette recommandation a été formulée par l’OCDH au terme de la publication d’une note de position sur la récurrence et la recrudescence des violences policières. Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH, tient à ce que ce vide juridique soit corrigé.

« Le code pénal existe, mais il n’a jamais pris en compte la notion de torture. Ce que nous demandons au gouvernement c’est de réviser le code en insérant, cette fois-ci, cette notion qui devrait être définie et réprimée », a-t-il fait remarquer.

« Nous pensons que le fait que la torture ne soit pas définie dans le code pénal, cela occasionne le libertinage des policiers qui se permettent de commettre des actes barbares sur les populations », a estimé M. Tchibinda.

Le 9 février dernier la justice congolais a condamné à dix ans de travaux forcés quatre policiers jugés pour « coups et blessures volontaires ayant occasion la mort d’un homme et l’infirmité de sept autres ». Pour l’OCDH, les peines prononcées n’ont pas été sévères au vu de la gravité des actes commis.

Congo-inondations : les Etats-Unis vont soutenir 5000 femmes sinistrées

C’est ce qui ressort de l’échange entre le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

 

Quelques 5000 femmes sinistrées qui vont recevoir très prochainement une enveloppe des Etats-Unis et d’autres opérations d’assistance. Cette enveloppe a été donnée par le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm. C’était au cours d’un échange avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Cette enveloppe servira à l’acquisition des kits d’hygiène et à d’autres opérations d’assistance aux victimes des inondations. L’objectif est d’anticiper sur les prochaines inondations et d’éviter les retards dans le déploiement de l’assistance humanitaire. Le gouvernement congolais et les Etats-Unis ont convenu, avec l’appui d’autres partenaires, de mettre en place un plan opérationnel. Ce plan en deux volets permettra d’assurer la veille sur les inondations et de pré-positionner l’assistance humanitaire dans les zones à risque d’inondation.

Rappelons qu’il y a quelques jours, dans le cadre de l’assistance humanitaire, les Etats-Unis ont apporté une enveloppe de 229 000 000 FCFA (400 000 dollars), en faveur des sinistrés des inondations au nord de la République du Congo. Cette enveloppe permettra de fournir l’assistance humanitaire à environ 11 000 personnes. Sa gestion est assurée par le Programme alimentaire mondial et Caritas, opérateurs choisis pour assurer l’assistance à la population sinistrée.

Congo-concertation politique : certains partis de l’opposition rejettent l’invitation

Une concertation politique est prévue du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays, en prélude aux prochaines élections législatives et locales.

 

En République du Congo, les élections législatives et locales sont prévues en juillet 2022. En vue de les organiser dans un climat apaisé selon les autorités, quelques formations politiques d’opposition ont été invitées par le ministère de l’Administration du territoire à participer à une concertation du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays. Une invitation rejetée par les intéressés.

C’est l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) qui est montée au créneau ce week-end. Pour son leader Mathias Dzon, ancien ministre des Finances, cette concertation a pour objectif de « camoufler l’idée d’une succession dynastique au pouvoir qui passe par le renforcement de la majorité au parlement ».

Il décline l’invitation, affirmant que les jeux sont faits d’avance. « A Owando, nous irons faire quoi ? Les listes électorales ont déjà entièrement été bouclées par le ministre de l’administration du territoire avec la direction générale des affaires électorales ; puis la contribution des partis de la majorité. Le découpage électoral est bouclé, il n’y a plus rien à faire. Même les candidats qui seront élus (à telle ou telle autre circonscription) ont déjà été choisis. Vous nous demandez d’aller à Owando pour quoi faire. Des grands politiques et intellectuels comme nous. Donc, nous allons nous asseoir pour dire que nous avons déjà approuvé. Vous croyez que c’est sérieux ».

Le Congrès africain pour le progrès (CAP) de Jean Itadi, un autre ancien ministre, ne fera pas non plus le déplacement d’Owando, exigeant plutôt un dialogue inclusif en lieu et place d’une simple concertation. Les raisons des non partants sont non fondées et quelque peu fantaisistes parce que le dialogue est permanent dans le pays, a réagi une source proche du pouvoir.