Congo : 860 milliards FCFA échappent à la fiscalité

Les entreprises installées en République du Congo ont transféré 860 milliards FCFA de leurs bénéfices à l’étranger au détriment de la fiscalité du pays.

Environ 860 milliards de francs CFA sont sortis du Congo au détriment de la fiscalité de ce pays. Les entreprises installées au Congo ont transférer à l’étranger ces bénéfices générés par leurs activités. C’est ce qui ressort de 2022 du rapport de l’ONG britannique Tax Justice Network (TAJ), réseau de spécialistes des questions d’évasion fiscale, de concurrence fiscale et des paradis fiscaux.

En effet, certaines entreprises, parviennent à réduire leur facture fiscale en opérant des transferts de bénéfices vers des filiales sises dans des pays où la fiscalité est la plus favorable, ou des paradis fiscaux.

Au Congo pour l’année 2021 ces opérations ont fait supporter plus de 280 milliards de francs CFA de pertes fiscales à l’État congolais. C’est du moins ce qu’indique le rapport publié par Tax Justice Network.

Congo : plus de 390 enseignants volontaires recrutés

La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

 

Ce sont au total 393 enseignants volontaires qui ont été recrutés au ministère de l’Enseignement technique et professionnel cette année. La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de tutelle, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

Dans une note de service datant du 1er avril dernier, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel a annoncé le recrutement des enseignants volontaires pour le compte de l’année scolaire 2021-2022.

Ces enseignants dispenseront des cours dans plusieurs domaines notamment en informatique, mathématiques, musique, comptabilité, comptabilité et gestion, production végétale, déontologie et législation et anglais.

Le ministère précise qu’ils ont été affectés dans les différents établissements de l’enseignement technique et professionnel implantés sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autres, des écoles de Pointe-Noire, Dolisie, Djambala, Komono, Sibiti, Madingou, Mouyondzi, Kinkala, Boko, Kindamba, Mindouli, Abala, Oyo, Ouesso, Lekana, Owando et Oyo.

Ce recrutement vise à renforcer l’effectif du corps enseignant jugé déficitaire par les pouvoirs publics. Notons que le Comité national des enseignants prestataires et bénévoles du Congo avait procédé à la levée conditionnelle de la grève des enseignants prestataires et bénévoles du Congo le 27 avril dernier.

L’une des exigences était un recrutement en masse de tous les enseignants, prestataires et bénévoles dans au plus tard le 15 mai 2021.

Congo-listes électorales : les commissions administratives en formation

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a organisé, le 13 avril, à Brazzaville une formation des responsables des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE).

 

Les commissions administratives de révision des listes électorales s’imprègnent du dispositif d’enrôlement. Les préparatifs en prélude du double scrutin de juillet prochain s’intensifient.

Placée sur le thème « La préparation des élections législatives et locales couplées de juillet 2022 », la formation visait le renforcement des capacités des personnels des CARLE. Elle a concerné, en effet, les membres de treize circonscriptions administratives, venus des neuf arrondissements de Brazzaville et de la commune sans arrondissement de Kintelé, des districts de l’Ile Mbamou, d’Ignié et de Goma Tsé-Tsé, dans le département du Pool, ainsi que les membres des commissions techniques de la CNEI.

La formation a été axée sur deux communications : les opérations relatives à la révision extraordinaire des listes électorales ; les dispositifs d’enrôlement des membres de la force publique (description des opérations).

Il faut noter que les commissions administratives sont composées des administrateurs-maires ou sous-préfets, des représentants des partis politiques et de la société civile. La CNEI assure le contrôle et le suivi, la direction générale des affaires électorales intervient pour faire la mise en forme de la liste élaborée par les CARLE.

Congo : le Congo vote contre la suspension de la Russie au siège du CDH

La République du Congo est comptée parmi les 24 pays à avoir voté contre la suspension de la Russie siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH).

 

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont récemment voté au sujet de la suspension de la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH), 93 ont voté pour, 58 se sont abstenus et 24 ont voté contre cette suspension dont la République du Congo.

L’Assemblée générale des Nations Unies a suspendu jeudi dernier la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine. 9 pays africains ont voté contre cette suspension parmi lesquels l’Algérie, le Burundi, la RCA, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Mali, le Zimbabwe et le Congo.

Le ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso s’est exprimé sur le choix du Congo de voter contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU au cours d’une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Dans le contexte du conflit en Ukraine, nous avons pensé qu’il fallait mieux dialoguer, privilégier le dialogue, les négociations, la voie diplomatique. Même si le sujet est difficile, le dialogue est nécessaire. On ne peut pas dialoguer en fermant la porte à l’un des acteurs principaux en lui disant « non », il reste dehors. Mais avec qui donc dialoguera-t-on ? Si on exclut la Russie du Conseil des droits de l’homme, avec qui dialoguera-t-on ? », a-t-il déclaré.

S’agissant de l’équilibre dans les relations internationales, le ministre Jean-Claude Gakosso a souligné le rôle de la Fédération de Russie dans les affaires mondiales.

« Ainsi, nous qui vivons dans un monde multipolaire, ne pouvons pas accepter qu’une nation aussi grande que la Russie, qui a tout fait pour la paix, pour vaincre les fascistes, pour mettre fin au colonialisme, pour former les élites africaines, soit expulsée de ce Sénat », a-t-il poursuivi.

Les relations entre la République du Congo et la Fédération de Russie sont actuellement au bon fixe, en témoigne la réunion de travail qu’a eu le ministre de la Coopération international Denis Christel Sassou Nguesso et son homologue russe de l’Energie Pavel Sorokin au mois de mars où la signature d’accords multi-sectoriels ont été évoqués.

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.

Congo : le Sénat ratifie un accord de prêt de plus de 99 milliards FCFA

La chambre haute du Parlement a ratifié l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale.

 

La chambre haute du Parlement a adopté, au cours de sa plénière du 9 avril à Brazzaville, trois projets de loi portant approbation des conventions d’exploitation minière des gisements de fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba, localités situées dans le département de la Sangha.

Les différents rapports de la Commission économie et finances soumis à l’examen des sénateurs ont révélé que le Congo et les sociétés Sangha Mining Development Sasu et Bestway Finance ont signé, en mars 2021, des conventions d’exploitation du fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba qui s’étendent respectivement sur 784,7km2, 998 km2 et 386 km2.

Au regard de leurs importantes réserves, ces gisements, notent les rapports, pourraient être exploités pendant une période de cinquante ans et auront un impact réel sur le développement socio-économique du Congo.

La mise en exploitation de ces gisements ainsi que d’autres de grande importance dans le département de la Sangha devrait également induire la construction d’un chemin de fer du nord au sud d’environ 1000 km ; la construction d’une aciérie à Pointe-Noire ainsi que d’un grand port minéralier à la Pointe Indienne, dans le département du Kouilou.

La société Sangha Mining Development Sasu et ses partenaires réunis au sein d’un consortium d’entreprises chinoises entendent débuter le développement de ces mines au cours de cette année, selon un chronogramme bien établi. Les ressources financières étant mobilisées à cet effet.

Outre ces trois projets de loi, le Sénat a également adopté celui autorisant la ratification de l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale pour le financement partiel du projet d’aménagement du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-N’Djamena phase 1, section Ouesso-Bangui.

Il s’agit du bitumage de la route de la section Ouesso-Pokola, longue de 50 km, et de la section Gouga à la frontière du Congo- Mbaïki. Le même projet s’attèlera aussi à la construction d’un pont sur la Sangha long de 616 m et à la réalisation du reste des ouvrages de franchissement au Congo sur le prolongement de la route Pokola-Bétou-frontière République centrafricaine.

Brazza Fashion Week : la 1ère édition allie « tradition et modernité »

Stylistes, créateurs, mannequins étaient nombreux à cet évènement au cours duquel ils ont présenté leur expérience pendant trois jours.

 

La capitale congolaise a abrité pendant trois jours, la Brazza Fashion Week. L’évènement s’est tenu sous le thème de « tradition et modernité ». Stylistes, créateurs, mannequins et leurs collections étaient sous les feux des projecteurs. Pour certains d’entre eux, l’événement représente leur première expérience dans l’univers des défilés de mode.

« Nous proposons une variété d’articles cousus et non cousus », explique Gladys Kiba-Dira, styliste et modéliste. « Brazza Fashion Week est avant tout un événement qui promeut avant tout la mode et la beauté congolaise, puis aide les entrepreneurs qui sont dans l’ombre à se faire valoir aux yeux du public. »

La première édition est parrainée par l’artiste congolaise Queen Tawa. « Le Congo, c’est le pays de la mode et de la sape. Ça fait deux ans qu’on n’a rien fait à cause du Covid-19. Là, on se remet petit à petit dans l’événementiel, c’est important. »

La créatrice Lydie Okosa a fait sensation avec l’une de ses créations lors du défilé, présentant une robe entièrement cousue en papier journal. « J’ai fait la communication et c’est là que j’ai compris qu’il faut faire usage d’une communication saine », explique la styliste.

« Parce qu’avec celle-ci, on impacte positivement, on peut résoudre les conflits. Avec une communication véridique, on peut faire un bon état de lieu qui peut nous conduire vers le développement. »

Tous les événements du programme n’étaient pas ouverts au public, afin que les stylistes, mannequins et autres acteurs de la mode se rencontrent et échangent sur leurs savoir-faire.

Cette première édition de la Brazza Fashion Week est le grand événement culturel que la capitale congolaise a accueilli depuis que les autorités ont commencé à assouplir les mesures liées à la lutte contre le coronavirus.

Cette première édition a regroupé les artistes du Congo, de la RDC et du Gabon. La prochaine édition pourrait être encore plus importante.

Congo : les députés lèvent l’immunité parlementaire Ghyslain Millet Galibali

A l’Assemblée nationale dimanche 10 avril 2022, 100% de députés ont voté pour la levée de l’immunité parlement du député de Lékana.

 

Les députés ont voté à 100% pour la levée de l’immunité parlementaire de Ghyslain Millet Galibali. Le député de Lékana s’était fait recruter au Fonds routier avec un faux diplôme qu’il prétendait avoir obtenu en France.

Le procureur de la République avait écrit au président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire du député afin de pouvoir engager une action judiciaire. Ce qui s’est fait dimanche 10 avril 2022.

Congo : plus de 800 rwandais attendent une régularisation

Le président rwandais Paul Kagame est attendu ce lundi 11 avril 2022 à Brazzaville capitale de la République du Congo.

 

 

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame arrive ce lundi 11 avril à Brazzaville. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président Kagamé ira visiter des fermes au nord du pays jusqu’à mercredi 13 avril prochain.

Notons que la visite de Paul Kagamé est attendue par  plus de 8 000 de ses compatriotes basés en République du Congo. Ils avaient fui le génocide rwandais en 1994 pour se réfugier au Congo et ils n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces hommes et femmes sollicitent une intégration locale.

Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.

« Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », lance à RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.

Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés. « Il y a des gens qui vivent de l’agriculture et d’autres du petit commerce. On participe, avec les forces vives de la nationale (congolaises, Ndlr), au développement du pays », précise-t-il.

Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.

Congo : Omega Pro taxé d’extorquer de l’argent aux citoyens

C’est ce qu’on retient de la conférence de presse du directeur général des institutions financières nationales, Jean-Pierre Nonault le 4 avril à Brazzaville.

 

Dans la communication de Jean-Pierre Nonault, celui-ci laisse entendre qu’OMEGA PRO proposerait des services financiers à de potentiels investisseurs, en leur faisant miroiter des dividendes très attrayants.

Cette entité basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis « est en train de proposer à la population un service de conseils mais aussi un service d’investissement, à savoir, une mise de départ qui est triplée au bout de 16 mois, ce qui est sur la planète difficile à trouver, ça c’est sur la planète, mais au niveau du Congo, c’est quasi impossible. », selon Jean-Pierre Nonault.

Pour le directeur général des institutions financières nationales (DGIFN), OMEGA PRO qui dit s’était installé au Congo en 2018 « n’est ni une banque, ni une microfinance, ni un établissement financier reconnu par les autorités compétentes. Il s’agit d’une arnaque financière de type pyramidale ou de Ponzi.»

Ces acteurs opèrent au moyen d’une transaction dite « épargne et investissement », a précisé le DGIFN. Une série de recherches a été lancée par la commission mixte composée des cadres de la DGIFN et de la Police nationale pour traquer les responsables de cette arnaque, a indiqué Jean-Pierre Nonault.

Prince Bakaba, 1er représentant de l’entité OMEGA PRO, et Beri Mayembo, sont entre autres les personnes qui ont été interpellées par la police.

Jean-Pierre Nonault a par ailleurs appelé les populations à faire preuve de vigilance et de méfiance face aux structures de placements de financiers.

Congo : plus de 9 milliards F pour le projet de riposte d’urgence covid-19

La Banque mondiale octroie deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars dans le cadre du projet de riposte d’urgence à la covid-19.

 

La République du Congo a bénéficié de deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars (plus de 9 milliards de FCFA) de la Banque mondiale. Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du projet de riposte d’urgence au covid-19 (Pruc-19).

Les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du Pruc-19 actualisent les documents de sauvegarde, à savoir le cadre de gestion environnementale et sociale, le plan de gestion de la main-d’œuvre et de mobilisation des  parties prenantes. Leurs mises à jour a pour objectif accélérer le processus d’opérationnalisation des financements additionnels auxquels le projet a bénéficié.

A cet effet, des consultations des parties prenantes ont été organisées par le Pruc, du 5 au 6 avril à Brazzaville, et se poursuivront à Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

Notons que le premier financement additionnel apportera un appui au gouvernement dans l’acquisition et le déploiement de vaccins covid-19, conforme aux normes. Il permettra également de renforcer les systèmes de santé compétents, indispensables pour un déploiement réussi en cas de pandémie.

Le second, quant à lui, vise le renforcement du système de santé. Il s’agit notamment de la modernisation du Laboratoire national de santé publique, du Centre d’opération des urgences en santé publique et de la direction de l’épidémiologie et de lutte contre la maladie.

« L’objectif de développement du projet Pruc-19 demeure le même. Car, les activités proposées sont alignées sur l’objectif initial, à savoir prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la covid et renforcer le système national de préparation de la santé publique », a indiqué son coordonnateur, Jean-Pierre Elenga Okandze, dans un communiqué de presse.

Avec différents financements additionnels, celui du Pruc-19 s’élève à vingt-six millions de dollars au total, accordé par la Banque mondiale.

Congo : le prix du sac de ciment varie de 3700 à 4500 FCFA

Le prix de vente du ciment en gros et en détail, qui a connu ces derniers mois une augmentation sur le marché, est actuellement en légère baisse.

 

Dans les différents marchés de Brazzaville, le prix du sac de ciment varie actuellement entre 4500 F et 3700 francs CFA. Dans certains dépôts, la tonne se négocie à 72000 francs CFA.  De poto-poto en passant par Bacongo, Diata, et Mfilou, respectivement dans le 3ème, 2ème, 1er et 7ème arrondissements de Brazzaville, les tenanciers des dépôts et grossistes décrient le prix de la tonne du ciment fixé par les sociétés de production à 67.000 francs CFA.

La vente de ce produit de construction, qui ne cadre pas avec les prix homologués par le ministère du Commerce, n’arrange guère les vendeurs en détail et les clients. Il en est de même des commerçants grossistes qui ne trouvent pas leur compte sur le prix de vente officielle de la tonne du ciment

« J’achète la tonne du ciment à 67.000 francs CFA, je dépense près de 25.000 francs CFA pour le transport de la marchandise et 1.500 francs CFA pour décharger. A combien vais-je revendre la tonne ou le sac du ciment aux clients ? », s’interroge Bernadette Makosso, commerçante grossiste au quartier Poto-Poto.

Un autre vendeur en détail Amza fait savoir que, les grossistes livrent la tonne du ciment à 72.000 francs CFA ou plus, et à son tour, il vend à 3.700 francs CFA le sac de ciment, sans le moindre bénéfice. « Si la tonne pouvait revenir à 60.000 francs CFA aux grossistes, et 65.000 frs CFA pour les vendeurs en détail, dans ce cas nous allons vendre le sac à 3.000 ou 3.500 francs CFA » renchérit-t-il.

Pour Simplice Tsimba, un commerçant grossiste, le prix du ciment n’a jamais été homologué par le gouvernement. « Le ministère du Commerce nous oblige à vendre le ciment à 3.500 francs CFA, un prix dont les sociétés de fabrication du ciment  font fi, en proposant des prix  exorbitants ».

La flambée du prix de ciment en gros et en détail, due entre autres à sa rareté sur le marché, a pour incidence sur l’arrêt de plus d’un chantier. Après plusieurs mois de rareté du ciment sur le marché avec incidence sur la flambée du prix en gros et en détail, la conformité des prix de vente entérinés par le gouvernement faciliterait la population victime de cette inflation.

 

Congo : le PCT choisit ses candidats aux prochaines législatives et locales

Le parti congolais du travail (PCT) tient son Comité national d’investiture destiné à choisir ses candidats aux élections législatives et locales.

 

Ouvert mardi 05 avril dernier, le Comité national d’investiture du PCT va s’achever vendredi 08 avril 2022. Il est question au cours de cette réunion de désigner ceux qui seront candidats aux élections législatives et locales de juillet prochain.

Notons que le choix des candidats se fait sur l’efficacité des personnes qui vont porter l’ambition du parti dans les différentes circonscriptions électorales.

« Sans perdre de vue la nécessité d’un équilibre hommes-femmes et d’un équilibre intergénérationnel, le choix de nos candidats, dans cette quête de crédibilité, doit être basé sur le critère primordial de l’efficacité électorale, parce qu’il nous faut gagner pour siéger, gouverner et réussir », a-t-il déclaré à l’auditoire.

Il est important de rappeler que le PCT possède la majorité dans les deux chambres parlementaires du Congo (l’Assemblée nationale et le Sénat) et entend conforter ces acquis.

Les élections législatives et locales ont pour but le renouvellement de l’Assemblée nationale, des conseils départementaux et municipaux, ainsi que la détermination du corps électoral pour les élections sénatoriales de 2023. Les différentes formations politiques s’activent pour les législatives et locales qui se tiendront en juillet 2022.

Congo : qui succèdera à d’El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka ?

Cette question aura sa réponse lors de l’Assemblée générale du Conseil supérieur islamique du Congo (CSIC), qui se tiendra du 03 au 04 septembre 2022.

 

Le Conseil supérieur islamique du Congo tiendra son assemblée générale du 3 au 4 septembre 2022 à Brazzaville. Une délégation du CSIC, conduite par son président par intérim, Cheick Eddie Serge Youssouf Ngolo Ndzila, est allée le 4 avril informer la ministre du Tourisme et des Loisirs, Destinée Hermella Doukaga, marraine de cette assemblée générale. Elle lui a également annoncé l’organisation d’une tribune spéciale en hommage au président El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka.

« Nous allons préparer toutes les conditions nécessaires pour que cette rencontre puisse avoir lieu aux dates prévues, c’est-à-dire du 3 au 4 septembre prochain. Pour la marraine, elle va juste accompagner le Conseil parce qu’elle est membre du gouvernement. Le CSIC étant reconnu par le gouvernement, c’est normal que nous sollicitons, comme d’autres confessions religieuses le font, une marraine », a expliqué Cheick Eddie Serge Youssouf Ngolo Ndzila à la presse. Il a précisé que les critères ayant conduit à ce choix sont la simplicité et le dynamisme, deux valeurs enseignées par l’islam.

Outre la mise en place des nouvelles instances dirigeantes, qui vont gérer le CSIC pendant les six prochaines années, cette assemblée générale permettra aussi aux participants de passer en revue les documents fondamentaux de l’organisation, notamment les statuts et le règlement intérieur. Ceci avec une possibilité de les réviser ou non compte tenu des évolutions observées chaque année.

Congo : un seul cas de coronavirus interné à Brazzaville

C’est ce qui ressort de la 35ème réunion de la coordination nationale de gestion du coronavirus au Congo qui s’est tenue mardi 05 avril 2022.

 

En République du Congo, la gestion de la situation épidémiologique de Covid-19 a une nouvelle fois été au centre des discussions entre les membres de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Ils se sont réunis mardi 5 avril 2022 à Brazzaville, par visioconférence, c’était à l’occasion de sa 35ème réunion.

Il en ressort de rencontre que le Congo enregistre qu’un seul cas de coronavirus en ce jour. Le malade est hospitalisé au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Plusieurs recommandations ont été adoptées au cours de cette rencontre notamment le maintien de l’état d’urgence sanitaire. On note aussi comme autres recommandations, l’accélération de la vaccination et appel à la prudence et contrôle renforcé aux frontières, compte tenu du rebond de la pandémie à l’étranger. Cette proposition sera transmise aux deux chambres du Parlement pour examen et adoption.

Congo : le litre d’huile passe de 850 à près de 2000 FCFA

La flambée du prix d’huile raffinée en République du Congo est la conséquence de l’invasion de la Russie en Ukraine.

 

« S’approvisionner en huile d’arachide est un problème. Le prix a trop augmenté et on n’arrive plus. D’habitude on achetait le litre d’huile à 850 FCFA, parfois même à 700 FCFA, mais actuellement il est à 1 900 FCFA voire 2 000 FCFA. Du coup, c’est un bouleversement total », se lamente une ménagère. Celle-ci est rentrée du marché choquée du nouveau prix de l’huile.

L’huile d’arachide, importée de Singapour, de Malaisie ou d’Europe, est la plus utilisée dans la cuisine congolaise. L’huile de palme n’intervient souvent que dans la cuisson des mets traditionnels. Avant le bidon d’huile de 25 litres qui coûtait 15 000 ou 16 500 FCFA est vendu aujourd’hui à 40 000 FCFA.

Notons que l’huile n’est pas la seule denrée à connaitre une flambée de prix. Les prix de la farine de blé, du beurre ou encore des pâtes connaissent aussi une flambée qui a poussé le gouvernement à mettre sur pied un programme d’aide qui a entre autres pour mission de financer les stocks d’aliments de base et autres produits de première nécessité.

Congo : les députés valident le traité d’extradition avec la Chine

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre le Congo et la Chine.

 

Les députés ont approuvé le 04 avril 2022,  à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre la République du Congo et la République populaire de Chine. Ce projet de loi adopté s’inscrit dans le cadre de la répression de la criminalité, la promotion d’échange d’informations relatives à la rechercher des personnes poursuivies pour crimes ou pour exécuter les peines pénales prononcées contre celles-ci.

« Chaque partie s’engage à livrer à l’autre, conformément aux dispositions du présent traité, et à la demande de la partie requérante, les personnes trouvées sur son territoire et recherchées par l’autre partie dans le but de mener des poursuites pénales contre elles, ou d’exécuter les peines prononcées », a fait savoir Aimée Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones.

Pour le ministre de la justice, la substance essentielle de ce traité est l’engagement mutuel pris par les deux parties à mettre à la disposition de la justice, les auteurs des crimes en application des dispositions de l’article 2 du traité qui fixe les infractions donnant lieu à l’extradition, ainsi que les conditions et modalités de mise en œuvre de la demande d’extradition définies par le texte en vigueur.

Ce traité, entre le Congo et la Chine, a été signé à Beijing le 5 juillet 2016.

Congo : les enseignants volontaires reprennent du service

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement a abrogé son avis de grève et demande aux enseignants de poursuivirent leurs activités.

 

Stop ce lundi 04 avril à la grève des enseignants volontaires. La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement a abrogé son avis de grève. Cette commission demande aux enseignements volontaires de poursuivre leurs activités normalement à partir du 4 avril.

« Dans le souci de sauver l’année scolaire 2021-2022, le bureau exécutif national de la coordination des diplômés  des écoles professionnelles de l’enseignement demande à tous les enseignants volontaires, prestataires et bénévoles de poursuivre leurs activités pédagogiques », souligne la déclaration de ladite coordination à l’issue de son assemblée générale tenue à Brazzaville, le 2 avril. Dans la matinée du 4 avril, la consigne a été respectée sur le terrain car les enseignants volontaires, prestataires et bénévoles ont répondu présents au service.

La décision de poursuivre les activités pédagogiques ne vient pas du néant. Après des multiples échanges avec les autorités habiletées, quelques avancées ont été constatées dans la gestion du cahier de charges passé en revue à l’occasion de cette assemblée générale. Il s’agit notamment du paiement de trois mois d’arriérés de bourse ; de la publication des textes d’intégration, campagne de recrutement 2020 et 2021 estimée à 40% à ce jour ; de la mise en route des volontaires de la troisième vague ; de la prise en compte des enseignants volontaires âgés de plus de 45 ans dans l’intégration à la fonction publique pour la campagne de recrutement 2022…

Néanmoins, la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement estime que la gestion du cahier de charges n’a pas évolué comme souhaité. « Le gouvernement a donc le devoir d’apporter des solutions idoines dans un bref délai », peut-on lire dans la déclaration.

Congo : 55 jours le délai d’obtention d’un titre foncier

C’est une information donnée à la presse par le ministre des Affaires foncières et du Domaine public Pierre Mabiala le 24 mars dernier.

 

En République du Congo, il faut un délai de 55 jours pour obtenir un titre foncier. Une décision qui fait suite à l’adoption par le Sénat de deux projets de lois régulant le secteur foncier.

Il s’agit de la loi fixant les règles d’immatriculation de la propriété immobilière et celle modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°21-2018 du 13 juin 2018 fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains.

Au cours de la séance plénière qui a conduit à l’adoption de ces deux projets de loi la Commission Affaires juridiques et administratives a fait savoir que pour la loi fixant les règles d’immatriculation de la propriété immobilière, la loi n°17-2000 du 30 décembre 2000 a montré ses limites, entre autres dans le cas de la multiplicité du titre foncier pour une même parcelle de terrain.

« Lorsqu’une personne arrive pour immatriculer son terrain, il n’y aura plus multiplication d’administrations. Elles seront désormais regroupées en une seule. C’est ce que nous avons appelé le guichet unique foncier qui va connaître une opérationnalisation », a indiqué le ministre Pierre Mabiala répondant à cette préoccupation.

Le guichet unique foncier va rassembler les administrations du cadastre, des impôts, notamment la conservation des hypothèques et de la propriété foncière. Il sera installé dans chaque chef-lieu des départements du pays.

S’agissant des modalités d’obtention du titre foncier dont le délai était dans les précédents textes fixés à cent vingt jours, le ministre a fait savoir que « désormais, il sera de cinquante-cinq jours comptés à la lettre ».

Congo-Université Marien Ngouabi : grève générale illimitée des enseignants vacataires

Ces enseignants vacataires réclament le paiement de plusieurs heures de vacation, et voudraient que leurs doléances soient prises en compte pour une reprise des cours.

 

A Brazzaville, les enseignants vacataires de l’université Marien Ngouabi ont entamé une grève générale illimitée le 31 mars 2021. Ils protestent contre la non prise en compte de leurs différentes réclamations.

Ces enseignants vacataires de l’UMNG réclament le paiement des heures de vacation 2016-2017 (les oubliés) ; 2017-2018 (25%) ; 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021. Ils pensent reprendre les cours une fois que leurs doléances seront prises en compte.

Cette décision découle de l’assemblée générale du collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) qui s’est tenue ce mercredi 30 mars à l’esplanade de l’Amphithéâtre 1600.

« Compte tenu du non-respect des engagements pris par la hiérarchie, l’assemblée générale extraordinaire du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi décide d’une grève illimitée au sein des établissements à compter de jeudi 31 mars 2022 à 07h00 », rapporte le communiqué relatif à l’avis de grève.

Le Collectif des enseignants vacataires sollicite également le recrutement de ces derniers en qualité de permanents et  met en garde les enseignants vacataires qui n’observeront pas cet avis de grève.

Le Congo opte pour « zéro accident d’aviation civile d’ici 2030 »

C’est ce qu’on retient de la réunion d’information du Bureau d’Enquête et des accidents d’aviation (BEA) avec les acteurs nationaux du secteur.

 

Le Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation (BEA)-Congo a organisé ce mardi 29 mars à Brazzaville une réunion d’informations avec les acteurs nationaux du secteur de l’aviation dans le but d’assurer la promotion de la sécurité face aux risques liés aux accidents aériens.

Cette réunion a eu pour objectif de sensibiliser les acteurs du sous-secteur de l’aviation civile sur les normes existantes, sur l’organisation du Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation (BEA)-Congo et sur l’importance du système de compte rendu d’événements de sécurité à mettre en œuvre lors des enquêtes sur les accidents d’aviation civile.

Le taux de conformité du Congo dans le domaine des enquêtes sur les accidents d’aviation civile qui est de 29%, demeure encore faible par rapport à la moyenne mondiale qui est de 56%.

« Le taux est faible pour plusieurs facteurs, nous avons par exemple noté le système de compte rendu d’événements de sécurité qui fait intervenir plusieurs acteurs. Pour conduire une enquête il faudrait premièrement être informé de l’occurrence d’un événement de sécurité », a expliqué directeur des Enquêtes et accidents d’aviation, Jean-Verseau Mombouli.

Selon lui, la priorité du gouvernement congolais est de remplir les obligations internationales, notamment de maintenir zéro accident d’ici 2030 et d’améliorer le taux de mise en œuvre des normes internationales en matière d’aviation civile.

Le Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation intervient sur toutes les enquêtes liées aux accidents et incidents de l’aviation civile, conformément au Code de l’aviation civile et aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Depuis une année, des actions sont en train d’être menées pour renforcer le cadre règlementaire en matière d’accidents et incidents de l’aviation civile, pour renforcer les capacités du personnel et l’organisation du BEA.

Signature d’un accord de coopération militaire et technique entre Brazza et Kin

C’est ce qu’on retient de la 8ème session spéciale Défense et sécurité la République Démocratique du Congo et la République du Congo.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo ont signé un accord de coopération militaire et technique. C’était à l’occasion de la 8ème session spéciale Défense et sécuritaire entre les deux pays qui s’est achevée mercredi 30 mars 2022.

Deux résolutions découlent de ces travaux qui ont duré trois jours. Il s’agit de l’adoption et la signature de l’accord de coopération militaire et technique entre les deux gouvernements.

La tenue de ces travaux s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 12ème session de la grande commission mixte de coopération, qui a eu lieu à Kintele en République du Congo du 16 au 20 décembre 2021.

Les travaux se sont déroulés en deux phases, à savoir la réunion des experts et celle des ministres. Les experts ont au cours des assisses passé en revue les recommandations de la 7ème réunion tenue à Oyo en République du Congo en mai 2020. Il a été constaté que certaines recommandations ont été mises en application et ont reconduit celles qui n’ont pas été exécutées. L’essentiel de ces recommandations opte sur l’intérêt commun entre les deux pays.

Congo : deux accords de financement de 7,6 milliards F signés avec la Banque mondiale

Cette cagnotte est accordée entre autre dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT).

 

La signature des deux accords de financement additionnel en faveur de la République du Congo constitue l’un des temps forts de la visite à Brazzaville du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre. Elle illustre, à tout point de vue, le degré de coopération entre le gouvernement congolais et l’institution financière internationale.

Les deux accords de financement de treize millions de dollars (7,6 milliards FCFA) ont été signés, le 30 mars à Brazzaville, par la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Le premier accord de dix millions de dollars est destiné au renforcement du système statistique national et le second, de trois millions de dollars, est affecté à la lutte contre la pandémie de covid-19.

L’enveloppe de dix millions de dollars, représentant environ 5,8 milliards FCFA, est accordée dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT), un projet cofinancé par l’État congolais et la Banque mondiale. D’après le vice-président de la banque, Ousmane Diagana, ce prêt va contribuer à satisfaire la demande de données statistiques de qualité, à renforcer le système statistique national, dont l’Institut national de la statistique (INS) est l’organe central.

« À travers le PSTAT, la Banque mondiale va également contribuer au financement des activités du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation en cours, au financement de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, ainsi qu’à l’appui du programme de bourse pour les étudiants congolais dans les écoles de formation en statistique », a-t- il indiqué.

La première phase du financement du PSTAT, d’un montant de trente-trois millions dollars, a permis de renforcer les capacités des cadres et agents du secteur de la statistique. Elle a aussi permis, à en croire les deux parties, l’amélioration de la production et de la diffusion des données statistiques en l’occurrence, la réalisation de la cartographie de recensement de la population en 2020, la mise en œuvre du premier recensement général des entreprises du Congo, dont les résultats sont déjà connus, et la construction d’un complexe immobilier pour abriter le siège de l’INS et du Centre d’application de la statistique et de la planification.

« Un partenaire à l’écoute de nos priorités »

Pour la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ces deux accords traduisent l’excellence des relations avec l’institution de Bretton Woods, car le portefeuille de la Banque mondiale va aller densifiant grâce au Plan national de développement (PND) 2022-2026. Le gouvernement s’est engagé à remplir toutes les conditions pour que le Congo soit éligible à tous les guichets de la banque. La délégation congolaise est attendue à Washington, au siège de la Banque mondiale, pour les négociations sur le financement en faveur du PND 2022-2026.

« Le vice-président est conforté dans l’idée selon laquelle le Congo est bien en marche vers son développement. La Banque mondiale va nous accompagner et nous pouvons reconnaître que nous avons un partenaire qui est à l’écoute de nos priorités. Cela s’est traduit lors des séances de travail que le vice-président a eues avec l’ensemble des ministres concernés par le portefeuille de la banque », a assuré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Un même discours rassurant du côté du ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, qui a salué l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le programme national de lutte contre le coronavirus, à travers le Projet de riposte d’urgence contre la covid-19. Celui-ci repose sur la campagne de dépistage et la communication à travers la sensibilisation via différents canaux.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit quatre nouveaux ambassadeurs

Eugene Stewart Young, Luigi Diodati, Henri Nsika et Larbi El Hadj Ali ont remis leurs lettres de créance au chef de l’Etat mercredi 30 mars 2022.

 

La république du Congo accueille quatre nouveaux ambassadeurs. Ils ont présenté leurs lettres de créances à Denis Sassou N’Guesso le 30 mars 2022. Ces diplomates ont été reçus tour à tour au Palais du peuple de Brazzaville.

Eugene Stewart Young, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique. Henri Nsika, représentant de la Fédération des Prieurés autonome du Souverain Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, chevalier de Malte ; Luigi Diodati, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République italienne et Larbi El Hadj Ali de la République algérienne démocratique et populaire.

Les quatre nouveaux ambassadeurs ont exprimé leurs sentiments dans le livre d’or. Ils ont exprimé leur volonté d’œuvrer en faveur du renforcement des liens de coopération entre leur pays respectif et la République du Congo.

Congo : mise en place d’un plan de lutte contre la hausse des prix des denrées alimentaires

Le gouvernement congolais à travers la cellule de veille en vue de contrer l’inflation des prix des denrées de première nécessité.

 

La cellule de veille mise en place pour contrer l’augmentation des prix des produits de première nécessité s’est réunie mercredi 30 mars 2022. Il s’est agi de trouver une stratégie pour mettre la population à l’abri de cette inflation.

Grandes productrices de céréale, l’Ukraine et la Russie sont en guerre depuis plus d’un mois. Une situation qui inquiète de plus en plus l’humanité exposée à une crise alimentaire importante. Pays d’Afrique centrale, la République du Congo qui importe les denrées alimentaires à plus de 650 milliards FCFA par an, ne pourrait pas y échapper. En effet, les prix des aliments de base connaissent une véritable augmentation sur le marché. Par exemple, le bidon de 25 litres d’huile, jadis vendu à 13 000 FCFA, est passé à 45 000 FCFA à Brazzaville. Les produits congelés ne font pas exception. Le pain, même s’il n’a pas encore changé de prix, a perdu déjà quelques grammes.

Ainsi, pour anticiper sur la situation, le gouvernement vient de prendre des mesures qui vont permettre au pays d’avoir des stocks de produits alimentaires de base et d’autres produits de première nécessité en quantité suffisante.

« Nous avons pensé qu’il faut mettre en place un plan de résilience parce qu’il faut des fonds pour trouver des solutions de façon à mettre la population à l’abri de la flambée des prix. La population attend que ceux qui gouvernent agissent », a expliqué le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, précisant que des mesures urgentes à effet immédiat sur les prix vont arriver rapidement.

Quant au financement du fonds dont la création est envisagée, il a rappelé que le plan de résilience sera abondé par une partie des ressources générées par la crise afin de soutenir les opérations à mettre en place. « Quand il y a une guerre, il y a des secteurs qui en tirent profit et d’autres qui perdent. Alors, dans le plan de résilience que nous allons mettre en place, nous allons prendre une partie de cette nouvelle ressource et l’envoyer dans un fonds de résilience qui va soutenir les opérations que nous allons mettre en place. L’équipe technique va se mettre en place très rapidement pour identifier les secteurs dans lesquels nous allons intervenir », a détaillé le ministre d’Etat.

Selon lui, les commerçants utilisent actuellement les stocks commandés, mais l’Etat agit de façon à diminuer ces prix. « A un moment donné, les stocks vont disparaître, donc nous devons anticiper pour qu’au niveau de l’approvisionnement les stocks arrivent, mais aussi travailler pour que le Congo soit à l’abri de la famine qui arrive. Nous allons vers la solution finale, d’ici quelques jours, les prix vont commencer à baisser, le gouvernement agit pour protéger la population. Dans l’immédiat, on observe ce que nous voyons mais les effets vont arriver très bientôt », a rassuré Claude Alphonse N’Silou.

La production nationale n’étant pas suffisante, le gouvernement devrait créer des conditions pour approvisionner suffisamment le pays en denrées alimentaires de base, a-t-il conclu.

Présidé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, plusieurs autres membres du gouvernement ont participé à cette réunion dont les ministres Jean-Marc Thystère Tchicaya, Ingrid Olga Ebouka-Babackas, Guy Georges Mbacka, Raymond Zéphirin Mboulou, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes et Ludovic Ngatsé.

Congo : la Banque mondiale promet de soutenir le gouvernement

Le soutien de la Banque mondiale (BM) au Congo s’inscrit dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le vice-président de la Banque mondiale (BM), Ousmane Diagana, a promis lundi au gouvernement de la République du Congo de le soutenir pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

« Nous allons sur le plan interne réviser notre stratégie de partenariat avec le Congo pour qu’il soit davantage aligné sur les objectifs de développement du pays », a indiqué Ousmane Diagana au sortir d’un entretien avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, à Brazzaville, capitale congolaise.
Sur le plan de la stratégie régionale, a-t-il précisé, la BM va mettre un accent particulier sur quatre éléments pertinents aussi bien pour le Congo que pour l’ensemble des pays de l’Afrique centrale.

Selon lui, la vision du développement de son institution envers le Congo s’appuie sur le partenariat actuel entre les deux parties, basé sur son engagement résolu à aller vers les réformes structurelles et sectorielles importantes, mais aussi celle à diversifier son économie.

D’après le chef du gouvernement du Congo, le premier élément de cette stratégie concerne l’importance des institutions solides, stables, crédibles dans le cadre d’une gouvernance bien appuyée. Le second, a fait savoir Collinet Makosso, est relatif à l’urgence permettant à l’économie congolaise à créer des opportunités d’emplois pour tous, notamment pour les jeunes.

L’engagement de la BM rejoint celui de la Banque africaine de développement (BAD) qui conditionne son soutien à la présentation, par les autorités congolaises, des priorités du moment.
 « Nous savons tous que le secteur privé, c’est le lieu où les décisions les plus rationnelles en matière d’investissement sont prises. Il est créateur d’emplois et source d’investissement dans la durée », avait déclaré au gouvernement le chef de la délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir qui a récemment séjourné au Congo.

Congo : plus de 4476 cas de rougeole enregistrés

Le gouvernement congolais s‘engage à trouver des solutions contre la hausse épidémiologique de la fièvre jaune et la rougeole.

 

« Entre janvier 2021 et mars 2022, le Congo a enregistré plus de 4476 cas de rougeole sur tous les départements avec pour épicentre le département de point noire avec 113 décès surtout parmi les enfants âgés de moins de 5ans », a souligné Gilbert Mokoki, ministre de la santé et de la population.

Cette information a été révélée par Gilbert Mokoki,  à l’ouverture de la réunion extraordinaire du comité de coordination inter agence du programme élargi de la vaccination le 25 mars dernier.

Pour le ministre de la santé, « selon les dernières analyses, le Congo est exposé depuis 2021 à l’apparition de la fièvre jaune ayant causée six cas de décès ».

Face à l’urgence et à la menace de ces maladies, le ministre de la santé et de la population à initier cette réunion extraordinaire du comité de coordination du programme élargi de la vaccination assortie des partenaires traditionnelles des agences des systèmes de Nations Unies, en vue de déterminer certaines mesures de riposte contre la rougeole et la fièvre jaune, entre autres, la communication sur les risques, la pris en charge des cas et la vaccination.

Notons que, la campagne de vaccination contre la rougeole est prévue pour le 15 avril et celle de la fièvre jaune est envisagée pour le 15 mai 2022. C’est du moins ce qu’a fait savoir le directeur du programme élargi de la vaccination Alexis Mourou-Moyoka.

 

Guerre en Ukraine : l’ambassade du Congo en France apporte son aide aux congolais

Constitués en délégation, Constantin Noël Michel Ebelebe, directeur de l’Office de gestion des étudiants et stagiaires congolais (OGES), et Jean Bastien Makoundou se rendent en Pologne, première étape de leur mission, avant de continuer en Allemagne et en Belgique.

 

Les retrouvailles se multiplient entre les Congolais initialement installés en Ukraine fuyant les offensives russes et les délégations dépêchées par le gouvernement ou les membres de la cellule de crise mandatés pour la circonstance.

Très souvent, tout comme les autres Africains en Ukraine, les Congolais remontent des informations de non-respect des autorités frontalières ignorant la Convention des Nations unies, à savoir « toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit (…) quelle que soit la nationalité ou la couleur ».

De ce fait, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, après avoir pris connaissance de ces traitements indignes, avait mis en place une cellule de crise afin de préserver ses compatriotes en Ukraine.

En Pologne, en Allemagne et en Belgique, la délégation congolaise a été missionnée par l’ambassadeur Rodolphe Adada. Sur place à Varsovie, elle a été reçue par Robert Kamil Enzanza, consul honoraire du Congo en Pologne. Après les modalités d’usage, elle a pu rencontrer la dernière vague de réfugiés composée d’une dizaine d’étudiants, tous relogés dans la ville hôte.

En priorité, le directeur de l’OGES s’est préoccupé de la scolarité de ceux qui veulent continuer leurs études en Pologne. Que ce soit de la part des étudiants ou des officiels représentés par le consul honoraire, les actions menées par la délégation ont été saluées et jugées utiles car venues et facilitées au moment opportun.

Après cette étape, dans les mêmes prédispositions, la délégation effectuera, par route, le périple la conduisant en Allemagne et en Belgique, à la rencontre des réfugiés congolais ayant rejoint ces pays par leurs propres moyens.

Le Congo dans la liste des 10 pays les plus heureux d’Afrique

Parti de la 81ème place dans le classement 2021, le Congo chute à la 99ème place sur 146 pays en 2022. De la même manière son score 5 342 baisse à 5 075.

 

À l’occasion de la Journée mondiale du bonheur, le 20 mars, le Sustainable Development Solutions Network (SDSN – Réseau de solutions de développement durable) des Nations unies vient de rendre publique la 10e édition de son Rapport mondial sur le bonheur.

Une étude qui a pour objectif « de mesurer et de comprendre le bien-être subjectivement ». Plusieurs critères sont pris en compte pour réaliser ce rapport : le PIB par habitant, l’aide sociale, l’espérance de vie saine, la liberté sociale, la générosité et l’absence de corruption.

Parti de la 81ème place dans le classement 2021, le Congo chute à la 99ème place sur 146 pays en 2022. De la même manière son score 5 342 baisse à 5 075.

Sur le plan continental, la République du Congo est dans le top 10 des pays les plus heureux. Dans ce classement ont retrouvé l’Ile Maurice en tête depuis plusieurs années, la Libye, la Cote d’Ivoire, l’Afrique du Sud, la Gambie, l’Algérie, le Libéria, et le Congo en 8ème place. Le Maroc et le Mozambique fermant le classement.

Ainsi, selon cette étude la République du Congo serait le pays le plus heureux d’Afrique centrale.

Dans le monde, le podium du classement est occupé par la Finlande (7 821 points), le Danemark, l’Islande, la Suisse et les Pays-Bas. En revanche, le Botswana (142e), le Rwanda, le Zimbabwe, le Liban et l’Afghanistan (146e) occupent le bas du classement.

Pour les rédacteurs du rapport, les données de 2021 « confirment les conclusions de 2020 selon lesquelles les évaluations de la durée de vie moyenne, reflétant les effets nets de la compensation des influences négatives et positives, sont restées remarquablement résistantes pendant la crise liée au Covid-19. »

« Pour les jeunes, la satisfaction à l’égard de la vie a diminué, tandis que pour les plus de 60 ans, elle a augmenté – avec peu de changement global. L’inquiétude et le stress ont augmenté, de 8% en 2020 et de 4% en 2021 », par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.

Pour l’avenir, les perspectives de bonheur « dépendront de toute une série de facteurs, dont l’évolution future de la pandémie et l’ampleur des conflits militaires, mais une contribution importante viendra des améliorations de la science du bonheur », conclut le rapport.

Congo : une délégation de la Banque africaine de développement à Brazzaville

Ce séjour de travail de cette délégation s’inscrit dans le cadre des missions de consultations que la BAD organise chaque année.

 

La République du Congo figure parmi les deux pays retenus par la Banque africaine de développement (BAD) en 2022, dans le cadre des missions de consultations qu’elle organise chaque année.

L’objectif des missions de consultations de la BAD est de s’enquérir des préoccupations des pays membres en vue d’apporter du soutien. C’est dans ce cadre que s’inscrit le séjour de travail pour une semaine d’une délégation des administrateurs de cette institution, du 20 au 26 mars à Brazzaville. « Nous sommes ici parce que chaque année, nous organisons les missions de consultation au cours desquelles un certain nombre de pays sont retenus pour faire l’objet des visites par les administrateurs de la Banque. En 2022, deux pays sont retenus à ce titre, il s’agit du Congo et du Nigeria », a indiqué le chef de délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir.

« C’est important que les membres du conseil d’administration qui statuent sur les dossiers des pays s’entretiennent directement avec les autorités gouvernementales pour mieux s’enquérir des préoccupations et bien préparer la prise en charge », a-t-il poursuivi.

Signalons que le Congo abritera, en mai 2026, les réunions annuelles de ladite banque.