Congo : Denis Sassou N’Guesso procéde à un réaménagement du gouvernement

Le président de la République a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, samedi 11 janvier 2025. Le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso en le laissant à la tête du gouvernement.

 

La nouvelle équipe gouvernementale se présente ainsi qu’il suit :

  1. Ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin Ayessa;
  2. Ministre d’État, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Alphonse Claude Nsilou;
  3. Ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba;
  4. Ministre d’État, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement :  M. Pierre Mabiala;
  5. Ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux :        M. Jean-Jacques Bouya;
  6. Ministre de la Défense : M. Charles Richard Mondjo;
  7. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : M. Raymond Zéphirin Mboulou;
  8. Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs :M. Gilbert Mokoki;
  9. Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso;
  10. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo;
  11. Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : Christian Yoka;
  12. Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua ;
  13. Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement :M. Thierry Lézin Moungalla;
  14. Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean-Marc Thystère Tchicaya;
  15. Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : Mme Ghislaine Ingrid Olga EBOUKA BABAKAS;
  16. Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid BININGA;
  17. Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique : M. Rigobert MABOUNDOU; 
  18. Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : M. Honoré SAYI;
  19. Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA;
  20. Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette SOUDAN NONAULT;
  21. Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie MATONDO ;
  22. Ministre de la Santé et de la Population : M. Jean Rosaire IBARA;
  23. Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public/privé : M. Denis Christel SASSOU NGUESSO ;
  24. Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Emile OUOSSO;
  25. Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues NGOUELONDELE ;
  26. Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES;
  27. Ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia MIKOLO ;
  28. Ministre de l’Enseignement supérieur : Mme EMMANUEL née Delphine Edith ADOUKI; ;
  29. Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc MOUTHOU;
  30. Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME;
  31. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : M. Léon Juste IBOMBO;
  32. Ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille INGANI;
  33. Ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale : M. Ludovic NGATSE;
  34. Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA née GOMA;
  35. Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs : Mme Lydie PONGAULT;
  36. Ministre de l’Assainissement urbain ; du Développement local et de l’Entretien routier : M. Juste Désiré MONDELE;
  37. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État: M. Joseph Luc OKIO;

 

Assemblée parlementaire de la francophonie : la 16e Conférence se tiendra au Congo

Les députés appelés à se mobiliser pour la réussite de la conférence des présidents d’assemblées et de sections de la région Afrique.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a reçu les vœux de nouvel an des députés jeudi 09 janvier 2025. Au cours de cette cérémonie, Isidore Mvouba Il a appelé les élus du peuple à jouer leur rôle de premier plan aux côtés de l’exécutif, afin d’apporter des réponses idoines aux besoins de la population.

« Il nous revient de poursuivre notre rôle de législateur en toute indépendance, en même temps que nous devons veiller à l’équilibre des pouvoirs, en symbiose avec les autres institutions, en vue de promouvoir la paix, la stabilité et le progrès », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi son propos en disant : « De même, notre chambre gagnerait à finaliser les réformes engagées dans le cadre de la modernisation du secrétariat général, sans oublier que le renforcement des capacités des députés et du personnel reste la priorité des priorités. La digitalisation de nos systèmes doit connaître son année de gloire ».

Congo : le gouvernement tient sa première quinzaine de l’année 2025

Le passage du GUP au CUT a été l’un des sujets abordés au cours de la Quinzaine du gouvernement » qui s’est tenue jeudi 9 janvier à Brazzaville.

 

Pendant la série de questions-réponses ayant ponctué la première « Quinzaine du gouvernement » de cette année, plusieurs sujets d’actualité ont été évoqués. On note la circulaire du directeur général du Trésor et la note de service du directeur général des Douanes et Droits indirects qui ont suscité des commentaires surtout sur les réseaux sociaux.

Le premier document appelait, en effet, les contribuables, les banquiers et autres partenaires à payer les droits et taxes fiscaux auprès du comptable du Trésor, tandis que le second soulignait que le paiement devrait se faire au GUP en attendant le transfert des compétences d’encaissement.

Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement qui s’est appuyé sur les conclusions de la réunion interministérielle a indiqué que l’encaissement des recettes va se poursuivre au Guichet unique de paiement (GUP) en attendant le transfert de compétences au Compte unique du Trésor (CUT).

Thierry Lézin Moungalla a fustigé l’attitude irresponsable des fonctionnaires peu scrupuleux qui diffusent de manière inconséquente des documents internes sur internet.

Congo : la SNPC tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024

Ouverte mercredi 08 janvier, la rencontre qui va s’achever vendredi, va permettre aux experts d’analyser les prix des hydrocarbures du dernier trimestre 2024.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024. Il sera question pour les experts d’analyser les évolutions récentes des marchés pétroliers et de définir les bases des réalités économiques ainsi que les enjeux du secteur.

« Le quatrième trimestre de l’année 2024 était marqué par une volatilité notable des cours du pétrole. Durant cette période, le prix du baril du Brent a atteint une moyenne de 74, 35 dollars, en enregistrant une baisse d’environ 5,44 dollars par baril par rapport à la même période en 2023 », a souligné Macaire Batchi, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures.

Selon Macaire Batchi, cette baisse s’explique par une demande mondiale en recul, notamment en Chine, ainsi que par des prévisions prudentes pour 2025. Pour le Congo « Nous mettons tout en œuvre pour développer des projets structurants qui renforcent non seulement nos capacités de production, mais aussi les revenus de l’Etat » a-t-il précisé

Notons que Brazzaville abritera les 25 et 26 mars prochain, une réunion sur « le Congo Energy et Investment forum ».

Congo : la 2e phase du projet Biodev 2030 est lancée

Les travaux vont permettre l’aboutissement de l’élaboration d’un plan de travail qui guidera les actions et les interventions futures.

 

La deuxième phase du projet Biodev 2030 a été lancée mardi 07 janvier à Brazzaville par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Le projet accompagne les acteurs à analyser le potentiel de financement innovant à travers les approches de certificat biodiversité et de paiement des services environnementaux.

Biodev 2023 est projet mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) et coordonné par Expertise France et financé par l’Agence française de développement (AFD). Il est doté à hauteur de dix millions d’euros, dont quatre cent mille pré-ciblés sur le Congo.

Le projet Biodev 2030 est une approche expérimentale de mainstreaming de la biodiversité mis en œuvre dans quinze pays pilotes dont le Congo. Il est question de mettre en place concrètement une plateforme de dialogue multi-acteurs au niveau national pour coordonner les actions en faveur de la biodiversité.

Congo-UMNG : après trois mois de grève, les activités reprennent

Les facultés, écoles et instituts de l’université Marien Ngouabi ont repris du service après la grève des enseignants qui réclamaient entre autres des salaires impayés.

 

Les activités pédagogiques et administratives ont repris à l’université Marien Ngouabi. Instituts, écoles et facultés de cette université sont réouverts après trois mois sans activités à cause de la grève des enseignants qui réclamaient des arriérés de salaire.

Selon le site d’information vox, on note la reprise des soutenances de thèses de doctorat et la poursuite des démarches administratives par les postulants aux différents concours d’accès aux différents établissements. Une situation qui réjouit les étudiants qui craignaient une année blanche à cause de la persistance de la grève.

Notons que la faculté des Lettres arts et sciences humaines a mis à la disposition des nouveaux bacheliers les informations sur les préinscriptions qui ont débuté mardi 7 janvier 2025.

Congo : les élèves reprennent le chemin de l’école

Elèves et enseignants ont renoué lundi 06 janvier 2025, avec les cours après les congés de fêtes de noël et de nouvel an.

 

C’est parti pour la rentrée du deuxième trimestre cours dans les différents établissements d’enseignement publics et privés. Elèves et enseignant se sont retrouvés lundi 06 janvier après un arrêt consacré aux fêtes de fin d’année 2024.

Dans plusieurs établissements le corps enseignement, le personnel administratif et les élèves ont répondu à ce coup d’envoi du 2eme trimestre de l’année scolaire 2024-2025. Selon vox.cg, au Collège d’enseignement général Angola Libre, les enseignants n’ont pas perdu le temps, les cours de physique chimie et mathématiques étaient déjà dispensés en classe de 6ème et 3ème.

« La rentrée scolaire est une réussite au CEG Angola Libre, les élèves sont arrivés dès 7 heures, nous avons procédé à la levée des couleurs et prodigué quelques conseils aux apprenants avant de les répartir dans les différentes salles de classe où ils ont pris part au cours » déclare le directeur du CEG Angola Libre, Gervais Sangou à vox.cg.

Congo : le chef de la diplomatie chinoise arrivé à Brazzaville

Wang Yi poursuit sa tournée africaine qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la neuvième édition du Forum de coopération Chine-Afrique (Focac).

 

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est arrivé mardi 7 janvier 2025, dans la capitale congolaise. Il a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso, avant de rencontrer le président Denis Sassou-Nguesso et de dîner avec le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Selon RFI, les entretiens avec les différents membres du gouvernement ont essentiellement porté sur le suivi de la 9e édition du Focac. Les autorités chinoises et congolaises auraient échangé sur la répartition d’importants financements offerts par la Chine et de l’exécution des projets sur l’ensemble du continent.

Il est important de noter que la République du Congo va assurer la coprésidence de ce grand forum avec la Chine jusqu’en 2027. Beijing entend accorder une aide de 50 millions de dollars en trois ans. Un financement qui selon Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères va permettre la réhabilitation du secteur électrique ou encore la réfection du chemin de fer Congo-Océan (CFCO).

Congo : Anatole Collinet Makosso présente à ses collaborateurs les attentes de 2025

Le Premier ministre s’est entretenu lundi 06 janvier 2025, à la Primature avec l’ensemble de son personnel.

 

La solidarité, le travail, la rigueur, la discipline et la vigilance sont les cinq piliers sur lesquels devrait s’appuyer le personnel de la primature pour travailler en cette nouvelle année 2025. Ces piliers ont été dévoilé lundi 6 janvier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans sa communication à son personnel, le chef du gouvernement a rappelé les orientations du président de la République, tout en insistant sur l’importance du travail acharné et de la préservation de la paix. Il a également souligné des principes essentiels tels que la protection des documents administratifs, la ponctualité et l’implication totale de chaque collaborateur dans le traitement des dossiers.

Le Premier ministre a exhorté ses collaborateurs à travailler en bonne intelligence et en parfaite harmonie avec les différents ministères. Il a attiré l’attention de ses collaborateurs dont certains ne seraient pas exemptés de ces mauvaises pratiques. Selon lui, cette responsabilité est souvent imputée au secrétariat central, aux plantons et aux agents de course.

Congo : BDEAC accorde de nouveaux financements à hauteur de 125 milliards FCFA

C’est une décision prise au cours de la dernière session du Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).

 

Le Conseil d’administration de la BDEAC a récemment tenu sa dernière session de l’année écoulée. Organisée en visioconférence, la réunion était présidée par Hamid Tahir Nguilin, ministre d’Etat, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan de la République du Tchad, et président en exercice du Conseil d’administration.

Pendant cette réunion, de nouveaux financements ont été approuvés. Ceux-ci sont destinés aux secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance pour un montant de 125 milliards FCFA. Outre les nouveaux financements, les administrateurs de la BDEAC, ont également adopté le budget exercice 2025 de ladite Banque.

Il a aussi été question pour eux d’échangé sur le programme d’émission des titres de créances négociables d’un montant de 200 milliards FCFA, pour la période 2025-2027 du Plan stratégique Azobé. La nomination de nouveaux administrateurs a aussi été approuvé.

Congo : le message du président Denis Sassou N’Guesso à la Nation du 31 décembre 2024

Comme de tradition, le chef de l’Etat congolais, s’est adressé à ses compatriotes à l’occasion de la fin d’année 2024 et du nouvel an 2025. Voici l’intégralité de son adresse.

 

Mes chers compatriotes ;

Dans quelques heures, l’année 2024 tirera sa révérence et retentiront les cloches du Nouvel An 2025.

Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024.

De même, j’invite à s’armer de courage tous ceux qui, en proie à des situations personnelles déprimantes terminent l’année en s’interrogeant sur les éventualités du lendemain.

J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas.

Mes chers compatriotes ;

Dans peu de temps, 2024 deviendra le passé et 2025, notre présent.

Le passé éclaire le présent et préfigure le futur.

En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.

L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse.

En toute chose, notons que ce sont les fondations et les piliers qui tiennent la voûte de l’ouvrage en construction. Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année.

Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité.

Pour consolider les initiatives amorcées en 2024 et les acquis enclenchés au bénéfice des jeunes, il est nécessaire d’inscrire dans le temps et d’amplifier, en 2025, notre action au profit de cette frange importante de la population.

Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance.

D’ores et déjà, 2024 va s’éteindre en laissant, bien allumés et bien brillants, les voyants d’une amélioration, en 2025, de la situation économique et financière de notre pays.

Nos sacrifices ne seront pas vains et nous poursuivrons nos efforts avec plus d’ardeur et d’acharnement, toujours dans la responsabilité, la sécurité et la paix.

 Mes chers compatriotes ;

Au moment où l’année 2025 prend son envol, nous notons le climat de paix qui règne dans notre pays.

Il s’agit, pour nous tous, de privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble.

Cependant, la situation de paix observée au Congo ne peut nous priver d’évoquer la persistance, à travers le monde, des tensions qui placent l’humanité dans l’angoisse d’une amplification de conflits aux conséquences désastreuses.

Les peuples aspirent à la paix et à la sécurité, leur rêve primordial étant le développement censé améliorer leurs conditions de vie.

Nous espérons que 2025 permettra l’accélération des processus de paix entamés sur tous les continents, afin que se matérialisent les résolutions adoptées et les actions y afférentes.

2025 devrait être l’année du retour de la paix dans le monde. C’est notre vœu le plus ardent.

A l’endroit de notre peuple, je formule mes vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année 2025.

Bonne et heureuse année 2025 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso annonce la poursuite des objectifs fixés en 2024

Dans son discours adressé à la Nation le 31 décembre 2024, le chef de l’Etat a déclaré qu’il s’agira en 2025, de fortifier les avancées enregistrées en 2024.

 

C’est par une pensée pour les Congolais décédés en 2024 que le président Denis Sassou N’Guesso a entamé son discours de fin d’année. « Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024. »

Le chef de l’Etat invite ses compatriotes à s’armé de courage, de dignité face aux difficultés quotidiennes de la vie. « J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas. »

La grande déclaration de Denis Sassou N’Guesso est la poursuite les initiatives engagées en 2024, avec plus de détermination et d’intensité.

« En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté. L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse. (…) Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année. Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité (…) Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance. »

Denis Sassou N’Guesso demande aux Congolais de « privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble. »

Congo : à Noël les employés de AGL et ses filiales offrent des vivres et jouets aux orphelins

Le 24 décembre 2024, les collaborateurs d’AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) ont offert 210 Kg de jouets, vêtements et vivres non périssables à 39 pensionnaires de l’orphelinat “La Bonne Semence” situé au quartier Kinsoundi de Brazzaville. Les dons ont été collectés à Pointe-Noire et Brazzaville lors d’une campagne vide grenier organisée par le département communication et développement durable.

“Habituellement ce sont les entreprises de la place qui répondent aux cris de cœur des orphelins. Je suis à la fois surprise et très heureuse de voir des collaborateurs des entreprises s’impliquer aussi grandement. Merci et encore merci pour tout” a déclaré la Sœur Marie Lourdes, Responsable de l’orphelinat La Bonne Semence.

“Ces dons ont été apportés volontairement par les employés de AGL et ses filiales en signe de soutien aux enfants orphelins afin de leur donner un sourire pendant ces fêtes de fin d’année. Chez AGL la solidarité est une valeur cultivée par chaque collaborateur ” précise Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable Congo/RDC/Angola.

L’orphelinat La Bonne Semence a été créé le 13 aout 1993 à l’issue des troubles socio-politiques qu’a connu le Congo. Le centre héberge 39 filles et garçons scolarisés dont l’âge varie entre 1 et 17 ans.

Congo : le gouvernement veut accélérer le projet de distribution de l’électricité

Le sujet a été discuté au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni lundi 30 décembre 2024, au Palais du peuple à Brazzaville.

 

La République du Congo a désigné l’entreprise soumissionnaire à la distribution-commercialisation » de son électricité. Pendant le Conseil des ministres qui s’est tenu le 30 décembre, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a présenté la communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale.

Il était question d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo. Selon le ministre, une procédure d’appels d’offres concurrentielle qui s’est étendue sur deux années a permis d’identifier et de désigner une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 30 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 30 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Cinq affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

-Un projet de loi au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ;

– Un projet de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Défense nationale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ;

– Une communication au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

 I/- Ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. 

Le projet présenté a deux objectifs : le premier est de se conformer aux standards internationaux en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transfrontière et particulièrement la migration irrégulière ; le second est de répondre au contexte international actuel, caractérisé par le développement d’une criminalité transfrontière. Ce phénomène a généré l’explosion d’une véritable économie criminelle fondée notamment sur le blanchiment des capitaux, le travail clandestin, le proxénétisme, le financement du terrorisme, les trafics d’armes et de stupéfiants.

Ces infractions fragilisent et affaiblissent des secteurs entiers de l’économie. Face à ces fléaux, les Etats se mobilisent et ont adopté divers instruments, dont le protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, venant en complément de la convention des Nations unies contre la criminalité organisée.

Le Congo, par ailleurs membre de l’Organisation internationale pour les migrations, a signé ce protocole le 14 décembre 2000 et a adhéré à la convention de Kampala du 23 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  II/- Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il faut noter que le projet examiné s’inspire, pour l’essentiel, du statut des magistrats de l’ordre judiciaire, notamment en ce qui concerne ses principes généraux.

En tenant compte des missions particulières de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, le texte prévoit des dispositions particulières qui définissent un régime juridique spécifique aux magistrats de la Cour des comptes. Le texte édicte notamment une plus grande exigence à l’égard de ces magistrats dans l’exercice de leurs fonctions.

Le projet de loi précise l’importance de la compétence et de la spécialité en matière de comptes et de finances des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire en fixant des conditions strictes d’accès à la fonction. Ils sont nommés par décret du président de la République, en Conseil supérieur de la magistrature, parmi les magistrats de l’ordre unique des juridictions du Congo et les fonctionnaires de l’Etat compétents en matière de comptes ou de finances.

Il édicte également des mesures de motivation des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire grâce à une évaluation individuelle, un avancement et des droits spécifiques. Ensuite, le projet de loi fixe des règles déontologiques claires devant guider le comportement du magistrat dans l’exercice de ses fonctions et en dehors de celles-ci ; enfin, il prescrit des incompatibilités et obligations auxquelles sont soumis ces magistrats dans l’exercice d’autres activités.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  III/- Ministère de la Défense nationale

Invité par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, a soumis à la sagacité des membres du Conseil un projet de décret portant approbation des statuts de l’institut des hautes études maritimes et fluviales.  

Les impératifs de sûreté, de sécurité et de gestion durable de ses espaces liquides ont amené notre pays à mettre en œuvre une stratégie d’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Il s’agit de prendre en compte la configuration géographique particulière de notre pays, qui dispose d’une façade maritime et d’une frange fluviale interconnectées, caractérisant une continuité stratégique dénommée « Congo océan ».  La création, sous forme d’établissement public à caractère administratif, d’un institut d’études spécialisées à vocation sous-régionale, entérinée par la loi n°222023 du 18 juillet 2023, se justifie par la nécessité de disposer de ressources humaines formées au management des questions sécuritaires, économiques et environnementales en lien avec la mer et les eaux continentales partagées.

Placé sous la tutelle administrative du ministère en charge de la Défense nationale et sous la tutelle pédagogique du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, l’institut dispose de personnels enseignants et administratifs ; il a deux missions : en premier lieu, la formation supérieure continue de personnels civils de la force publique en matière de lutte contre les phénomènes d’insécurité maritime et fluviale, de risques sécuritaires, de problématiques environnementales dans ces espaces et de sûreté maritime et fluviale ; en second lieu, la recherche et la promotion des travaux de recherche dans les domaines maritime et fluvial.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut des hautes études maritimes et fluviales.

IV/- Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation  

Invité par la Président de la République à prendre la parole, M. Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, a soumis à l’examen du Conseil, conjointement avec le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. La loi n°16-2019 du 21 mai 2019, fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’alphabétisation, définit les modalités de leur exercice par le département et la commune, texte adossé à la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert de compétences aux collectivités locales, prévoit la création de comités de gestion des établissements scolaires publics.

Renforcé par la mise en œuvre de l’objectif de développement durable 4 en matière de gestion d’école, il s’agit d’assurer à tous l’accès à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Les comités de gestion en objet sont à distinguer des organes de gestion consacrés par le décret du 15 octobre 2020 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, primaire et secondaire général et de l’alphabétisation ; il s’agit ici d’organes de planification et de proposition en matière de gestion administrative et financière des établissements scolaires publics dont la vocation est de mobiliser les communautés dans la gestion de l’école, de mettre en œuvre des projets de développement et de veiller à la bonne gestion des ressources financières.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation

 V/- Communication 

Le Conseil des ministres a, ensuite, suivi une communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale ; cette communication a été présentée par M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Il s’agissait d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo.  Au terme d’un long processus qui a démarré il y a bientôt deux années, une procédure d’appels d’offres concurrentielle a permis l’identification et la désignation d’une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des ministres a pris bonne note des informations précises qui lui ont été délivrées. Cependant, et compte tenu du caractère stratégique de ce segment, les membres du Conseil, tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Prenant la parole avant que l’ordre du jour ne soit épuisé, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a rappelé que l’année 2024 qui s’achève a vu l’action des pouvoirs publics rendue délicate par un contexte économique et social difficile. A cet égard, le chef de l’Etat a, de nouveau, félicité le peuple congolais pour sa résilience et pour avoir tenu le choc face aux nombreux défis rencontrés durant l’année qui s’achève dans quelques heures.

Le président de la République a constaté que l’année 2025 qui va naître est l’avant dernière année de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026. Il a exhorté les Membres du gouvernement à davantage de présence sur le terrain durant l’année nouvelle, pour affronter au mieux les défis économiques financiers et sociaux de l’heure.

Enfin, le chef de l’Etat, tout en présentant ses vœux de bonheur, santé et réussite aux membres du gouvernement, leur a rappelé que 2025 devait placer l’obligation de résultats au centre de l’attention des pouvoirs publics ; il a souhaité que soient mises en avant des actions fondées sur la recherche de solutions concrètes pour répondre aux différents défis de l’année nouvelle.

Répondant, au nom des membres du gouvernement, aux propos du président de la République, M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat, dont l’expérience, la sérénité et les orientations ont permis à notre pays de traverser les quelques vents mauvais qui ont fait de 2024, malgré des avancées significatives, une des années les plus complexes sur les plans économique et social.

Il a confirmé à son excellence monsieur le président de la République, au nom de tous et de chacun, la pleine mobilisation des membres du gouvernement afin de relever, sous sa très haute autorité, les nombreux défis que l’année 2025 ne manquera pas de dresser sous leurs pas.

Enfin, il a présenté les vœux des membres du gouvernement au président de la République, à son épouse ainsi qu’aux membres de sa famille, leur souhaitant santé, bonheur et longévité.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h30.

Fait à Brazzaville, le 30 décembre 2024

Le ministre de la Communication et des Média, porte-parole du gouvernement

  Thierry Lézin Moungalla

Congo : vers l’ouverture de nouveaux centres d’enrôlement du NIU

C’est une annonce faite par le ministre ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.

 

Etudier les modalités pratiques du contrôle du NIU et des mécanismes de régularisation des situations fiscales. C’est ce qui a réuni les contribuables congolais et le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

Organisé par le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, les échanges portaient sur le contrôle du Numéro d’identification unique (NIU) et des impôts, droits et taxes dus au titre des exercices 2022, 2023 et 2024. Une démarche s’inscrit dans le cadre de la gestion fiscale et économique du Congo.

Les participants à cette réunion qui ne sont d’autres que les contribuables ont évoqué les difficultés qu’ils rencontrent dans l’obtention du NIU, le manque de sensibilisation à son rôle ainsi que son importance.

Une doléance qui a été prise en compte par le ministre Ludovic Ngatsé qui a annoncé l’ouverture très bientôt d’autres centres d’enrôlement du NIU en dehors des neuf opérationnels (5 à Brazzaville et 4 à Pointe-Noire).

Congo : fin de contrat pour le coach Younès Tatby

Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball seniors dames a annoncé sa décision mercredi 18 décembre, de quitter le Congo.

 

Le contrat du coach Younès Tatby prend fin le 31 décembre 2024. Le sélectionneur franco-marocain de l’équipe nationale de handball seniors dames ne le renouvellera pas. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a animé à Brazzaville le mercredi 18 décembre 2024. C’est avec un sentiment de déception de n’avoir pas pu atteindre son principal objectif qui était de gagner la Can que le coach va quitter la République du Congo.

Le sélectionneur des Diables-Rouges handball seniors dames a d’autres projets. « Je suis demandé un peu partout et au-delà du 31 décembre, je discuterai avec le meilleur projet, soit avec une autre sélection ou en club », a-t-il expliqué.

Il est important de préciser que le Congo lui doit onze mois de salaires impayés. Younès Tatby promet de ne pas poursuivre le pays Tribunal arbitral du sport (T.A.S). « J’ai onze mois de salaires impayés, mais je suis sous contrat avec l’Etat congolais, c’est-à-dire le Ministère des sports et celui des finances et la Fédération marocaine de handball. J’attends la promesse du ministre des sports, pour que j’entre en possession des salaires qu’on me doit. Mais, je n’engagerai aucune procédure contre la Congo au Tas », a-t-il confié.

« Je quitterai le Congo, mais je continuerai à aider le Congo qui m’a tant donné aussi. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas remporté la Can comme convenu. Ce n’est pas de ma faute, bien entendue » a-t-il promis.

Congo : la loi de finances 2025 a été revue à la baisse

Le Parlement a adopté le budget de l’Etat exercice 2025, les 21 et 22 décembre à Brazzaville.

 

Initialement arrêté en recettes à la somme de 2 826 milliards 616 millions FCFA et en dépenses à 2 233 milliards 224 millions FCFA, la loi de finances 2025 a été revue à la baisse. Cette baisse fait suite à un nouveau cadrage macroéconomique et budgétaire, dans le cadre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le budget de l’Etat exercice 2025, se chiffre en recettes à la somme de 2 550 milliards 594 FCFA et en dépenses à 2 059 milliards, dégageant ainsi un excédent budgétaire de 352 milliards FCFA destiné à prendre en compte le déficit de trésorerie de 352 milliards FCFA qui sera financé totalement par le solde budgétaire.

Le président de la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a explique que le nouveau cadrage budgétaire qui présente un certain nombre de nouvelles contraintes a donné lieu à l’élaboration d’un nouveau budget de l’Etat et aux réaménagements du volet investissement. La première concerne la réduction du volet investissement de 98 milliards 500 millions FCFA et la deuxième est relative à la révision du niveau des recettes attendues, aussi bien les recettes budgétaires, fiscales et des recettes dites non fiscales.

Congo : les responsables du Pagir élaborent un plan d’action de l’exercice budgétaire 2025

Les travaux qui se sont ouverts ce jeudi 19 décembre, à Brazzaville vont s’achever demain vendredi 20 du mois en cours.

 

Il sera question pour les participants de présenter les fiches techniques, le plan de passation des marchés et prioriser les activités ; examiner et valider la liste complète des activités retenues au titre du projet du plan de travail et budget annuel (PTBA) 2025 ; harmoniser les bases des données des projets du PTBA 2025 ; présenter et valider le projet du PTBA 2025 avec des déclinaisons au plan mensuel, trimestriel, semestriel et annuel  et, enfin, rédiger le rapport de l’atelier en mettant en exergue les points forts et les faiblesses relevées en vue de leur amélioration.

Les responsables des structures bénéficiaires du Programme accélérer de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir) ont deux jours pour échanger sur la question.

Financé à hauteur d’environ 41,6 milliards FCFA, le Pagir comprend deux volets, à savoir un financement portant sur les résultats d’un montant de 55 millions de dollars américains ainsi qu’un financement de projet d’investissement d’un montant de 15 millions de dollars américains.

Ledit programme vise à appuyer le gouvernement dans sa politique de renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Il devrait permettre à terme d’accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et la gestion des dépenses de l’État dans la santé et l’éducation.

Congo : Compte rendu du Conseil des ministres du 18 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 18 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat. Dix affaires étaient inscrites à son ordre du jour.

 

– Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ;

– Un projet au titre du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public ;

– Deux communications au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale ;

– Une communication au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Une communication du ministère de l’Economie et des Finances ;

– Des nominations.

I/- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi et un projet de décret. Le premier texte présenté est un projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. La protection et la conservation de l’environnement relèvent dans notre pays de dispositions constitutionnelles, par le biais notamment de l’article 14 de notre Constitution qui l’érige en principe fondamental de notre pays.

Socle du projet de société de son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, et conformément à ce principe constitutionnel, l’Etat est tenu de garantir à tout citoyen un environnement sain, satisfaisant et durable, ainsi que la défense de ses droits. En raison du caractère évolutif de l’environnement, qui fait apparaître de nouveaux enjeux, de nouveaux défis et de nouvelles tendances aussi bien sur le plan national qu’international, la République du Congo s’est dotée d’une nouvelle loi qui a permis d’actualiser le cadre législatif et règlementaire congolais en matière de gestion de l’environnement. Il s’agit de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. Ainsi, l’Agence nationale de l’environnement vient concrétiser la volonté du gouvernement de la République du Congo de renforcer sa politique en matière de gestion de l’environnement et du développement durable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Autorisé par le président de la République à poursuivre son propos, la ministre Arlette Soudan-Nonault a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

Dans l’objectif de garantir un environnement sain et durable pour tous les citoyens et conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 25 octobre 2015, et de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo, notamment en son article 52 qui prévoit en substance la mise en place d’un cadre réglementaire définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées, le présent décret répond ainsi, en application de cet article, au besoin urgent de disposer de normes et de procédures afin d’encadrer efficacement les activités industrielles, commerciales et agricoles, dans le but de garantir un développement respectueux de l’environnement et de la santé humaine.

Il comporte, en outre, des dispositions spécifiques concernant les autorisations, le contrôle, les sanctions ainsi que les mesures de prévention et de réduction des risques environnementaux liés aux activités socio-économiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

II/- Ministère de l’Economie forestière

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. La société Sequoia Plantations Congo, filiale du groupe Sequoia Plantations DMCC, société holding, spécialisée dans les projets de carbone et des plantations, a manifesté l’intérêt d’investir au Congo, dans le domaine de la promotion et de la valorisation des plantations forestières.

A cet effet, cette société a signé en date du 11 mai 2023, avec le gouvernement de la République du Congo, un bail emphytéotique, d’une durée de 30 ans visant la mise en valeur des réserves foncières de l’Etat sises dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire, d’une superficie cumulée de 35961 ha 22a aux fins d’exploitation et de transformation des plantations forestières qui s’y trouvent, suivies de la replantation et l’extension desdits massifs plantés.

Ainsi, conformément aux dispositions de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020, il a été élaboré la convention de valorisation des bois de plantations, assortie d’un cahier des charges particulier dont les clauses ont été négociées avec toutes les parties prenantes, à savoir l’administration forestière, les autres administrations concernées, les autorités politico- administratives des deux départements visés, les communautés locales et la population autochtone vivant dans et autour des plantations. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

III/- Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, au nom de M. Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, absent, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociale des jeunes. Le présent décret est initié en application de l’article 7 de la loi n°17-2024 du 10 juillet 2024 portant création de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes.

IV/- Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières. Le présent décret est pris en application de l’article 84 du décret n°2018-67 du 1er mars 2018 portant règlement général de la comptabilité publique qui dispose : « Un décret pris en Conseil des ministres définit l’organisation et les modalités d’enregistrement applicables à la comptabilité matières ».

 

Dans cette optique, ledit décret consacre la volonté du gouvernement, d’une part, de raffermir sa crédibilité vis -à- vis du Parlement et du citoyen par la production d’une information financière et comptable exhaustive et normée, gage de la redevabilité et de transparence dans la gestion financière publique et, d’autre part, d’arrimer le Congo au cadre communautaire et aux standards internationaux de gestion des finances publiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières.

V/-Communication

1- Ministère de l’Economie et des finances

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative aux principales conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cémac, tenu à Yaoundé, le 16 décembre 2024. Sur le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la Cémac: mesures de consolidation de la résilience », le sommet extraordinaire de la Cémac a été convoqué à l’initiative conjointe de leurs excellences Paul Biya, président de la République du Cameroun, et le Pr Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine (RCA)et président en exercice de la Cémac, faisant suite à la demande du Fonds monétaire international (FMI) en vue :

– D’obtenir le renouvellement d’un engagement fort des plus hautes autorités de la Cémac pour la mise en œuvre d’une stratégie concertée de consolidation budgétaire et de redressement macroéconomique ;

– D’obtenir une feuille de route claire et concertée pour la mise en œuvre des engagements ;

– De renforcer la crédibilité de la Cémac vis-à-vis des partenaires internationaux. En l’absence de cet engagement, le FMI envisagerait de retarder la validation par son Conseil d’administration des différentes revues des programmes des pays de la Cémac (Cameroun, Congo, RCA) qui étaient prévues pour décembre 2024, y compris l’examen des politiques communes de la Cémac. En outre, s’agissant de la préservation de la stabilité économique et monétaire, des inquiétudes ont été exprimées quant à la forte dépendance des réserves de change aux cours du pétrole et aux appuis budgétaires des partenaires au développement.

A ce titre, deux points d’attention ont été relevés, à savoir :

– Le niveau des réserves en couverture de mois d’importation qui se situe à 4,6 mois d’importation en 2024. Si on soustrait les appuis des partenaires au développement, ce niveau reviendrait à 2,1 mois d’importations

-Le risque d’une baisse des cours du pétrole suite à certains changements politiques intervenus entre-temps et qui pourraient conduire à la relance du pétrole et du gaz de schiste. Concernant les tensions budgétaires, il a été noté des déficits publics persistants et une coordination insuffisante entre les politiques budgétaires des Etats et la politique monétaire de la BEAC qui ont pour conséquences :

– Les risques sur la stabilité du système bancaire :

– Le risque d’accumulation des arriérés intérieurs et extérieurs ;

– La réduction des dépenses sociales et d’investissement plus propices à la croissance économique. A propos des réformes structurelles, la Conférence a pointé du doigt la faible diversification économique qui n’est pas de nature à réduire la dépendance au pétrole, les retards dans la mise en œuvre de la stratégie d’import-substitution pour renforcer la sécurité alimentaire. En vue de renforcer la stabilité du cadre macroéconomique de la Cémac, les chefs d’Etat ont encouragé les partenaires au développement à :

– Œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République centrafricaine et la République du Congo ;

– Veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement ;

– Assurer la mise en œuvre des politiques et des réformes structurelles en vue de la consolidation de la croissance économique et de la stabilité monétaire. Pour terminer, des félicitations ont été adressées à :

– Son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, pour sa vision éclairée, son leadership exceptionnel et sa détermination sans faille;

– M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, dont la représentation remarquable du chef de l’Etat et de notre pays a été unanimement saluée.

2-Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale

Invitée une fois de plus par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux communications. La première communication est relative à la participation du président de la République, chef de l’Etat, son excellence Denis Sassou N’Guesso, à la XXVe session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, le 18 octobre 2024, à Sipopo (République de Guinée équatoriale).

On retiendra de cette communication que les ateliers relatifs à la stratégie de gouvernance partagée des frontières et mécanisme de coopération policière et judiciaire de l’Afrique centrale seront organisés au Congo au cours du premier trimestre 2025. En outre, les textes d’organisation et de fonctionnement du Centre régional de la sécurité maritime en Afrique centrale, basé à Pointe-Noire, ont été validés. L’Angola abritera le Centre multinational de coordination de la zone A regroupant l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

S’agissant du rapport sur les activités de la communauté au premier semestre 2024, tous les textes juridiques en application du traité révisé de la CEEAC ainsi que les textes et instruments relatifs à l’opérationnalisation de la zone de libre-échange et l’union douanière, de la coopération en matière d’industrialisation et d’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale ont été adoptés.

Sur la base du rapport sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, plusieurs suggestions ont été formulées :

– La tenue d’un sommet consacré à la recherche des solutions liées à la persistance des crises politiques et sécuritaires à l’Est de la RDC et sur le sol tchadien,

– La poursuite par la commission de l’accompagnement du processus de Luanda pour la résolution de la crise entre la RDC, le Rwanda et Nairobi.

– S’agissant de la gouvernance démocratique, la conférence a suivi deux rapports, à savoir le processus de transition politique en République gabonaise et l’état d’avancement du processus de transition politique en République du Tchad,

– La conférence a, par ailleurs, instruit la commission d’accélérer la mise en place de la stratégie régionale de lutte contre la variole Mpox. Au titre des informations, la conférence a suivi et pris bonne note de l’état d’évolution du processus de rationalisation des CER en Afrique centrale. Enfin, s’agissant des candidatures à l’Union africaine, la conférence a exhorté les Etats membres à informer la commission de la CEEAC des différentes candidatures.

Introduites afin de proposer un schéma de soutien concerté de la Communauté aux candidats présélectionnés. La seconde communication est relative à la 118e session du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).

Madame la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OEACP, a donné les informations portant sur :

– La désignation du secrétaire général de l’OEACP pour la période 2025-2030 dont l’ordre séquentiel de rotation revient à l’Afrique centrale à compter du 1er mars 2025, dans le cadre de laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement se sont prononcés pour une candidature unique en la personne de son excellence M. Daniel Evina Abe’e, ambassadeur du Cameroun à Bruxelles ;

– L’audit externe de la situation financière au titre de l’exercice 2022, à l’issue de l’examen duquel le Conseil des ministres a chargé le comité des ambassadeurs et le secrétaire général de remédier aux problèmes soulevés dans ledit rapport ;

– Le budget du secrétariat général pour l’exercice 2025 : à ce sujet, le Conseil des ministres a approuvé la recommandation visant le recours à la règle du douzième provisoire pour l’exercice financier 2025 en attendant la mise en œuvre de la réforme ;

– La mise en œuvre du projet relatif à la maison de l’OEACP : le Conseil des ministres a approuvé la recommandation portant sur l’acquisition d’un nouvel immeuble, sis à Schiphollaan à Evère, à Bruxelles, pour abriter le nouveau siège de l’OEACP ;

– La présentation du rapport du groupe des ambassadeurs sur la gestion des crises financière et organisationnelle actuelles.

3- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée de nouveau par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative à la participation de la République du Congo et de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC) à la 29e Conférence des Parties (COP29) de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Placée sur le thème « Investir dans une planète vivable pour tous », la COP29 tenue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, a connu la participation de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, président de la CCBC. Il ressort de cette communication quelques points saillants, à savoir :

– La visite le 12 novembre 2024 du bureau de la République du Congo et du pavillon de la CCBC sur le site de la COP29 par le chef de l’Etat, président de la CCBC au cours de laquelle, le président de la République a dédicacé le livre « A la découverte de la République du Congo au fil de l’eau » ;

– La présentation le 13 novembre 2024 par le président de la République, président de la CCBC de l’initiative de justice climatique conjointement avec les pays du C-15, visant à inclure le capital naturel brut dans le calcul du produit intérieur brut;

– Les conclusions proprement dites de la COP 29 portent respectivement sur : (i) le financement du climat, (ii) le système d’échange de crédits carbone, (iii) les échanges bilatéraux, (iv) le nouveau mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris (PACM), (v) le résultat concernant l’objectif en matière d’adaptation qui trace une voie vers la COP30 ; (vi) les pertes et préjudices, (vii) la transition juste, (viii) les perspectives post COP29.

VI/- Des nominations

Pour terminer, au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes. Sont ainsi nommés :

1) Ministère des Hydrocarbures

Président du Comité de direction de l’Agence de régulation de l’aval pétrolier: M. Alphonse Obami, docteur d’Etat en pétrochimie, ingénieur en chef des techniques industrielles.

2) Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

-Directeur général du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Séraphin Mouendzi, administrateur des affaires maritimes, du commerce, des transports et des finances.

-Directeur général adjoint du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Lionel Darnel Konabeka Ekambo Apeto, docteur en droit public.

3) Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

– Directeur général de l’énergie : M. André N’Keye, ingénieur principal des techniques industrielles, catégorie I, 10e échelon.

– Directeur général de l’Hydraulique : M. Armel Alouna, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’Assainissement : M. Yvon Kaba, spécialiste des questions d’hygiène et sécurité environnementale, assainissement public et valorisation des déchets.

– Directeur général du Fonds de développement du secteur de l’eau : M. Patrick Désiré Loko, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’organe de Régulation du secteur de l’eau : Mme Gabrielle Zoya Nsoni Mfikou, juriste.

-Inspecteur général des services de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement : M. Hervé Léonard Obambi Mouana Mhoreau, ingénieur électricien.

4) Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

– Directeur général de l’Enseignement de base : Mme Pitchou Prudence Banga-Mboko née Adzona, maître- assistante à l’ENSAF, Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général de l’Enseignement secondaire : M. Jean-Bruno M’Boulou, assistant à l’Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général des ressources humaines et de l’administration scolaire: M. Christophe Poaty, administrateur planificateur de l’éducation de 11e échelon.

5) Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

-Directeur général de l’Enseignement technique : Mme Patricia Nicole Poaty, professeur certifié de lycée de 16e échelon.

-Directeur général de l’Equipement et du Patrimoine : M. Antoine Luther Kossaleba Nzebe, professeur certifié de lycée de 9e échelon.

-Directeur général de l’Administration et des Ressources humaines : M. Gustave Fulgence René Adicole Goum, ingénieur 1ère classe, 10e échelon

6) Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

-Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information : M. Conrad Onésime Oboulhas Tsahat, docteur en technologie d’application informatique.

7) Ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire

Président du Comité de direction de l’Institut national du travail social : M. Jean Anaclet Mampassi, maître- assistant à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien- Ngouabi.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance. Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 14h28.

 

Fait à Brazzaville, le 18 décembre 2024

 

Pour le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua

 

 

Congo : le Proclimat arrête son budget 2025 à plus de 11, 00 milliards FCFA

Ce budget annuel a été adopté mercredi 18 décembre, à Brazzaville, au terme de la deuxième session ordinaire du projet.

 

11 00 7 140 FCFA, c’est le budget de l’exercice 2025 du Projet de création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (Proclimat). Il a été adopté mercredi 18 décembre par les membres du Comité de pilotage du projet lors de sa deuxième session ordinaire qui s’est tenue dans la capitale congolaise.

Le Proclimat est mis en œuvre grâce aux financements des trois partenaires dont le crédit BIRD, le don Progreen et le financement additionnel IDA, d’un monatant global de 132 millions de dollars américains. Il est axé autour de six composantes, entre autres, les actions stratégiques en faveur de l’agriculture durable, la gestion des ressources naturelles et la réponse aux crises alimentaires.

Le budget adopté permettra l’amélioration des conditions de vie des communautés par le biais des activités économiques, inclusives et résilientes, le soutien aux petits producteurs agricoles afin d’augmenter leur productivité et garantir la sécurité alimentaire.

Pour le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka, le projet est important pour la population vulnérable. les activités seront réalisées pendant la période du Proclimat sont entre des activités d’urgence post-inondations avec des vaccinations de 25 105 enfants de moins de 5 ans et la distribution de 3589 kits scolaires destinés aux élèves du département de la Likouala, touchés par les inondations; du lancement des études structurantes pour les infrastructures agricoles et sociales; de la contractualisation avec le Programme alimentaire mondial pour répondre aux besoins immédiats en matière de sécurité alimentaire; ainsi que du soutien des aires protégées dans différentes réserves naturelles.

La deuxième session ordinaire du Comité de pilotage du Proclimat avait également pour objectif de présenter le rapport d’état d’avancement du plan de travail et budget 2024.

Oapi : le Congo élu à la présidence du Conseil d’administration

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu lors du la 64e session du Conseil d’administration de l’organisation.

 

La République du Congo assure la présidence du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu à la tête de l’organisation pendant la 65e session ordinaire de l’Oapi qui s’est tenue à Bangui, en République centrafricaine.

Ladite session a permis aux participants de prendre un certain nombre d’engagements dont celui d’accompagner les projets structurants des États membres axés sur la valorisation de la propriété intellectuelle. Au cours de ces assisses, les états financiers de l’exercice 2024 ont été approuvés, affichant un total d’actifs de 28 127 538 930 FCFA et un résultat en attente d’affectation de 1 188 522 611 FCFA. Adopté à hauteur de 12 442 705 630 FCFA, le budget 2025 prévoit 10 142 640 908 FCFA pour les charges de fonctionnement et 1 999 041 409 FCFA pour les investissements. Tout ceci avec un excédent de 301 019 313 FCFA.

La session du Conseil d’administration a été précédée par la réunion des experts qui a regroupé une quarantaine de représentants des dix-sept Etats membres de l’Oapi.

Selon un bilan de cette organisation l’année 2024 aura été marquée par le lancement et la poursuite de plusieurs initiatives dont le Programme de financement des projets structurants ayant pour base la propriété intellectuelle ; le système de subvention des brevets et modèles d’utilité pour les ressortissants nationaux ainsi que le mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation.

Congo-Cameps : le budget de l’exercice2025 adopté à plus de trois milliards FCFA

La cagnotte a été validée vendredi 13 décembre à Brazzaville, au cours de la session ordinaire du conseil d’administration de cette structure.

 

La somme de 3 726 300 000FCFA a été adopté par la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps) comme budget de fonctionnement pour l’année 2025. Le budget a été validé lors de la session ordinaire du conseil d’administration qui s’est tenue le 13 décembre à Brazzaville. Le conseil d’administration a aussi adopté le plan d’action de l’année prochaine.

« L’adoption du budget exercice 2025 constitue une approche de solution. Pour l’année prochaine, on a pu trouver les approches de solutions afin de résoudre certains problèmes liés à la trésorerie et nous permettre de disponibiliser davantage de médicaments en faveur de la population pour éviter les ruptures », a indiqué Max Maxime Makoumba-Nzambi, directeur général de la Cameps.

Notons qu’en décembre 2023, la Cameps a augmenté sa capacité de stockage en se dotant d’un nouvel entrepôt, d’un magasin de 533m2 d’une capacité de stockage de 3000m3. La structure a pour missions entre autres d’acquérir les médicaments et produits essentiels de santé ; de fournir ces médicaments aux formations sanitaires publiques et privées et de les rendre disponibles et accessibles à moindre coût sur toute l’étendue du territoire national.

Congo : les Forces armées congolaises font le point de leurs activités

Les travaux de la conférence d’évaluation des activités majeures réalisées en 2024, des Forces armées congolaises (FAC), ont lancé jeudi 12 décembre à Brazzaville.

 

La réunion annuelle regroupe les commandants organiques centraux et les commandants des zones militaires de défense, ainsi que les directeurs de l’état-major. Pendant trois jours, il sera question de faire le bilan des activités des FAC de l’année 2024 et de jeter les bases des axes prioritaires de l’année prochaine.

Les travaux consisteront à établir un bilan par domaine d’activités majeures ; il y auraun dialogue de commandement qui impliquera d’une part le chef d’état-major général des FAC et les commandants organiques, et d’autre part le chef d’état-major général des FAC et les commandants de zones militaires de défense ; des axes prioritaires et des orientations initiales de programmation de l’année 2025 seront proposés à cette rencontre.

« Nous ne devons pas avoir peur d’évaluer notre action ; avoir le courage de rendre compte des succès et des échecs, d’en déterminer les raisons, puis de proposer les solutions pour y remédier, et ensuite aller avec détermination de l’avant. Je vous invite tous à donner le nécessaire à ses travaux, pour que durant les trois jours que nous passerons ensemble dans ses lieux naisse une vision claire et utile des objectifs à atteindre pour l’année 2025 » a demandé le général de division, Guy Blanchard Okoï lors de son discours d’ouverture des travaux.

Congo-Fida : réunion d’évaluation du partenariat

Le Fonds international de développement agricole a tenu jeudi 12 décembre à Brazzaville sa revue annuelle en présence du ministre de l’Economie.

 

Le Congo et le Fonds international de développement agricole (Fida) font le point de leur partenariat. Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a présidé, le 12 décembre à Brazzaville, la réunion relative à la revue annuelle du portefeuille du Fida.

« Cette réunion a pour vocation de procéder à l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre du partenariat entre le Congo et le Fida. Elle a également pour objectif de partager nos expériences et de tracer la voie pour l’avenir de nos projets de développement agricole », a déclaré le ministre de l’Economie.

Le Fida a en ce moment un seul projet inscrit dans son portefeuille. Il s’agit du Projet agriculture jeunes et entrepreneurs (Paje). Il a été au centre des échanges entre l’équipe du Fida et le Congo. Il était question d’identifier les difficultés rencontrées depuis sa mise en œuvre en 2022, puis définir les stratégies pouvant permettre de les surmonter.

Congo : la caravane de l’entrepreneuriat s’arrête à Oyo

La huitième étape de ladite caravane a été inaugurée mardi 10 décembre, par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

 

La ville d’Oyo dans le département de la Cuvette accueille la 8e étape de la caravane de l’entrepreneuriat. L’objectif de cette activité est de susciter les vocations entrepreneuriales au sein de la couche juvénile. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix du thème de cette édition qui est : « Jeunes, osez entreprendre ».

Pendant cette caravane, les jeunes porteurs de projets bénéficieront d’une réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs structures. Les députes des deux circonscriptions électorales d’Oyo se sont engagés à payer les frais des porteurs de projets soit 100 pour la première et 50 pour la seconde.

Pour la ministre qui a inauguré l’activité mardi 10 décembre, miser sur la petite entreprise dans le domaine agricole, des transports, de services numériques ou des loisirs et bien d’autres, en exploitant les opportunités locales, demeure un levier incontournable dans la stratégie de diversification de l’économie nationale aux fins non seulement de rendre le pays moins dépendant du secteur pétrolier, mais aussi de remplacer les produits et services importés.

Congo-Inondations : le projet Kolendissa touchera plus de 230000 personnes

Le projet a été lancé mardi 10 décembre à Brazzaville par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Kolendissa a pour but de renforcer la résilience des communautés à haut risque face aux inondations dans le nord de la République du Congo. Il est question de soutenir les capacités nationales et la gestion communautaire des risques de catastrophe. Le projet concerne principalement les populations des départements de la Sangha, des Plateaux, de la Cuvette et de la Likouala qui sont confrontés aux inondations.

Financé à hauteur de 3,4, milliards de FCFA par le gouvernement américain, à travers l’ambassade des Etats-Unis par l’intermédiaire du Bureau de l’assistance humanitaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Ce budget sera réparti sur les trois secteurs suivants : les risques naturels et technologiques (NHTR) : 1,01 milliard de FCFA ; politiques et pratiques de réduction des risques de catastrophes (DRRPP) : 1,6 milliards de FCFA ; reprise économique et système de marché (ERMS) : 775,3 millions de FCFA.

Le projet Kolendissa touchera directement plus de 237566 personnes, dont 119496 femmes et 118 070 hommes. Selon les données collectées et analysées par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et de l’Institut de recherche en sciences exactes et Humaines, la République du Congo court le risque d’être confronté, une fois de plus, à une grave situation d’urgence humanitaire, à la suite des inondations enregistrées en cette fin d’année 2024 et avec une plus forte probabilité d’extension en premier trimestre de l’année 2025. C’est du moins ce qu’a indiqué Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Congo : service minimum aux Dépêches de Brazzaville

Les employés de cette agence d’information d’Afrique centrale réclament le paiement de leur salaire.

 

C’est une grille fermée où est accroché un message écrit sur un bout de carton « Grève aux Dépêches de BZV. 4 mois sans salaire ». C’est un message des agents de cette agence d’information pour décrire la situation dans laquelle ils se trouvent en ce moment.

La direction de l’entreprise n’aurait apparemment pas rompu le dialogue avec le personnel. Elle dit s’atteler à régulariser la situation et demande à l’ensemble des travailleurs de préserver le climat de quiétude et de ne pas avoir recours à toute forme de violence préjudiciable à la survie de l’agence. Un service minimum assurera la permanence pour maintenir l’activité.

Congo : la CEMEC signale un effondrement du sol en béton devant la centrale d’Imboulou

Un rapport technique de la société China Machinery Enginering Corporation Congo (CEMEC) relève une dégradation de la centrale hydroélectrique d’Imboulou.

 

La centrale hydroélectrique d’Imboulou pourrait s’écrouler à tout moment. C’est du moins ce que préciserait un rapport technique du directeur de la société CEMEC. Selon le site d’information « lesechos-congobrazza », le directeur de cette entreprise aurait envoyé mercredi 4 décembre son rapport technique sur les dégradations de l’ouvrage au directeur général de E2C.

On pourrait lire dans ce rapport « Nous avons observé un effondrement localisé du sol en béton devant la centrale, qui ne constitue pas un incident isolé. Au-delà de cette zone, des problèmes similaires ont été identifiés près de la station de commutation, sur la section aval du canal de fuite, et à plusieurs autres emplacements stratégiques. Ces dégradations semblent principalement causées par des infiltrations d’eau provenant du réservoir. Il est important de préciser que pour les barrages en terre comme celui d’Imboulou, ce type de problème est en réalité l’un des désordres les plus fréquemment rencontrés et ne présente pas, en soi, de complexité majeure à résoudre ».

La même source poursuit que « Dans le cadre de notre contrat initial d’assistance technique, nous avions initialement affecté un ingénieur civil sur site, chargé du suivi quotidien des bâtiments et structures du barrage. Son rôle était de prévenir, détecter et résoudre rapidement les problèmes potentiels. Durant cette période de supervision continue, aucun incident significatif n’a été enregistré. Malheureusement, pour des considérations budgétaires, vous avez décidé de supprimer ce poste d’ingénieur civil lors du nouveau contrat, laissant votre société entièrement responsable des travaux techniques. Force est de constater que ces responsabilités n’ont pas été assumées de manière satisfaisante, ce qui est particulièrement préoccupant »

« Suite à votre demande d’assistance informelle fin octobre, nous avons proactivement dépêché un expert en traitement des fondations depuis la Chine. Le 10 novembre, une inspection approfondie a été réalisée sur site. Le diagnostic préliminaire révèle que la simple restauration du sol ou la protection des pentes, bien que relativement simple, ne constituerait pas une solution durable », souligne la même source.

Comme recommandations, la société CEMEC propose au directeur général de E2C qu’« Il est impératif de réaliser une étude complète impliquant des forages et l’utilisation d’équipements professionnels pour détecter les fuites non visibles. A cette fin, nous avons rassemblé l’ensemble des informations pertinentes : données originales, dessins techniques, documents de construction. Nos experts et institutions spécialisées ont été consultés pour définir un plan d’enquête et de renforcement des structures. Nous souhaitons réaffirmer avec force qu’une simple réparation du sol endommagé ne résoudra pas le problème fondamental. Il existe un risque réel de reproduction de tels incidents, particulièrement concernant les fondations des pylônes de transmission et de la sous-station sur la berge. Ces structures doivent impérativement être sécurisées pour éviter un impact négatif majeur sur la production énergétique de la centrale d’Imboulou », explique le rapport.

« Par ailleurs, nous devons attirer votre attention sur la situation critique des unités de production. Malgré notre courrier du 14 février dernier, vous invitant à réparer l’unité 2 endommagée et à réviser les autres unités, aucune action n’a été entreprise. Le système de la centrale est désormais gravement surchargé, et près de 10 mois se sont écoulés sans amélioration substantielle », indique le rapport.

« Une centrale hydroélectrique constitue un système d’ingénierie complexe. Sa pérennité requiert un investissement constant en ressources humaines, matérielles, financières et technologiques. Or, nous constatons un manque manifeste d’engagement de votre part, tant sur le plan technique que financier. A ce jour, près de six mois d’assistance technique reste impayés, situation qui soulève de profondes interrogations et génère des inquiétudes légitimes. Nous restons disponibles pour vous accompagner dans la résolution de ces problèmes et sommes prêts à organiser une réunion technique spécifique afin de trouver des solutions rapides et efficaces », conclu le rapport signé par le DG de la société CEMEC Congo, Zhang Pingheng.

CAN seniors dames de handball : fin de partie pour le Congo

Les handballeuses congolaises ont été éliminé hier mercredi 04 décembre, par leurs adversaires tunisiennes, dans le cadre des quarts de finale.

 

28-24 en faveur de la Tunisie, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre les deux équipes au gymnase du stade de Martyrs à Kinshasa. Les Diables rouges du handball ne participeront pas à leur troisième phase finale de la Coupe du monde d’affilée après 2021 et 2023.

Les Congolais ne vont pas disputer les demi-finales mais elles vont se contenter des matches de classement pour les 5e et 8e places.  Les Diables rouges ne seront non plus présentes à la phase finale de la Coupe du monde 2025 co-organisée par l’Allemagne et les Pays-Bas.