Congo : vers une nouvelle norme comptable

Le gouvernement congolais implémentera une nouvelle norme comptable dénommée « Comptabilité en droits constatés et patrimonial ».

 

Dès le 1er janvier 2024, la République du Congo va adopter une nouvelle norme comptable. Un atelier spécial préparant la mise en œuvre de cette réforme a été ouvert aujourd’hui 20 mars, à Brazzaville, au profit d’experts comptables évoluant dans le secteur public.

Ils étaient une quarantaine d’experts comptables venus de diverses administrations publiques prendre part à ce séminaire. L’atelier était présidé par le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé. Jusqu’au 24 mars, les experts comptables vont apprendre de nouveaux mécanismes, une initiative s’inscrivant dans le cadre du processus de réforme engagé dans la gestion des finances publiques.

« Notre ambition est de disposer dès 2025 d’une information financière et comptable complète et de qualité, en adéquation avec les meilleures normes internationales. Celle-ci permet de fournir des outils appropriés d’aide à la décision, d’assurer une gestion efficiente des deniers publics. L’objectif est de répondre aux attentes des décideurs publics, des partenaires techniques et financiers, de la représentation nationale et celles des citoyens », a souligné Ludovic Ngatsé.

Congo : les forces armées prennent le vaccin contre la fièvre jaune

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune au profit des membres des Forces armées congolaises (FAC) a été officiellement lancée le 17 mars, à Brazzaville.

 

La campagne de vaccination gratuite contre la fièvre jaune a été lancée par le commandant de la zone de défense n°9, le général Pierre Gaétan Ickey, en présence du directeur central de service de santé du ministère de la Défense, le médecin colonel Alexis Mourou Moyoka, ainsi que du directeur départemental de la Santé de Brazzaville, le médecin-colonel Jean Claude Mobousse.

Durant la cérémonie, les militaires ont été invités à se faire vacciner pour contrer la fièvre jaune qui constitue un danger pour la population. La hiérarchie militaire a prêché par l’exemple afin de faire comprendre aux officiers, sous-officiers et hommes de rang l’importance de la vaccination contre la fièvre jaune. L’opération qui cible les militaires ainsi que leurs familles se déroulera dans les différentes casernes et centres de santé du 17 au 19 mars.

Juste avant de prendre sa dose unique de ce vaccin, le général Pierre Gaétan Ickey a rappelé aux militaires la nécessité de se faire vacciner pour leur permettre de poursuivre leur mission avec beaucoup de succès tout en préservant la santé de leurs proches.

Pour sa part, le directeur central de service de santé a expliqué, de manière détaillée, l’origine, le rôle et l’apport du vaccin contre la fièvre jaune dans le corps humain. Alexis Mourou Moyoka a profité de l’occasion pour démentir l’idée selon laquelle le vaccin constitue un danger. « La fièvre jaune n’a pas de traitement, le seul moyen de l’éviter c’est la vaccination. Ce vaccin est très efficace et nous protège pour toute la vie contre cette maladie. Il ne présente aucun danger comme on vous le dit souvent, je vous incite à vous faire vacciner puisqu’il n’ y aura pas de risque sur votre santé », a-t-il conseillé.

Il a signalé que cette opération s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne générale de vaccination qui s’est déroulée en août dernier.

Congo : trois accords signés entre Brazzaville et les EAU

L’Etat des Emirats Arabes Unis et la République du Congo ont signé, ce mercredi à Abu Dhabi, trois accords économiques et touristique.

 

La République du Congo et l’Etat des Emirats Arabes Unis ont signés mercredi 15 mars, 2023, à Abu Dhabi trois accords. Ces accords portent sur les volets économique et touristique notamment sur la prévention de la double imposition, la promotion et la  protection des investissements, alors que le troisième accord concerne le transport aérien.

Les deux parties étaient représentées par le ministre d’État émirati, Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan et  le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion des partenariats public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso.

Notons que la signature de ces s’accords s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les objectifs communs des deux pays et à renforcer la prospérité économique.

« L’accord de prévention de la double imposition vise à éviter la double imposition sur les revenus et les gains en capital réalisés par les citoyens et les résidents dans nos pays respectifs, tandis que l’accord de promotion et de protection des investissements vise à encourager et à protéger les investissements sélectionnés réalisés par les particuliers », a précisé Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan à apanews.net.

En outre, l’accord sur le transport aérien « fournira des services qui faciliteront la circulation des personnes, des biens et des marchandises entre les Émirats arabes unis et la République du Congo-Brazzaville, favorisant ainsi le tourisme et les échanges commerciaux entre les deux pays », a-t-il fait savoir à la même source.

Congo : l’appui de la BM sera de 756 millions US en 2023

La Banque Mondiale (BM) a revu à la hausse son appui financier en faveur de la République du Congo, au titre de cette année 2023.

 

L’appui financier de la BM à la République du Congo passe de 575 millions dollars (2022) à 756 millions US en 2023. Les fonds serviront essentiellement à faciliter l’exécution de nouveaux projets liés au Plan national de développement (PND) 2022-2026 du Congo, notamment dans les domaines du «développement humain, de la protection sociale, de l’agriculture, du numérique et de l’environnement».

Cette révision à la hausse témoigne de l’optimisme qu’affiche l’institution de Bretton Woods vis-à-vis de la santé économique de la République du Congo où «la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre cette année, 3,5%» contre 1,5% en 2022, d’après l’économiste de la BM, Vincent Tsoungui Belinga.

L’expert explique que ce rebond de la croissance au Congo est tiré par le secteur hors-pétrole, mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole.

Boucle de l’amitié énergétique : adhésion de l’Angola

L’Angola confirme son adhésion à la Boucle de l’amitié énergétique, rejoignant ainsi la République du Congo et la RDC.

 

Un émissaire angolais, Pierre Kiala a été reçu par le ministre congolais de l’énergie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso. Il était porteur du message de confirmation de l’adhésion de son pays à la Boucle de l’amitié énergétique.

« Je suis porteur d’une lettre du ministre des Relations extérieures de l’Angola adressée à son homologue de la République du Congo, concernant l’adhésion de l’Angola à la Boucle de l’amitié énergétique. Je suis donc venu remettre officiellement cette lettre pour confirmer notre adhésion, et m’entretenir avec le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique du Congo à ce sujet », a souligné Pierre Kiala, directeur de la coopération internationale au ministère de l’Energie et Eau de l’Angola.

Notons que le projet « Boucle de l’amitié énergétique » est né, il y a deux ans, de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tchilombo, pour booster la production de l’énergie dans les deux pays. L’Angola vient s’ajouter à ces deux pays.

L’objectif visé par les trois pays est d’accroître la production de l’électricité et d’en améliorer la qualité. Une ambition que ces Etats estiment légitime au regard des défis de développement qu’ils doivent relever, mais l’énergie demeure le catalyseur.

Une réunion des ministres de l’énergie de ces trois pays se tiendra le mois prochain pour faire le point du projet, mais également définir les modalités et stratégies de sa mise en œuvre effective.

Congo : un nouveau plan national de lutte contre le cancer

Ce plan vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an.

 

La République du Congo se dote d’un plan national de lutte contre le cancer. Avec l’appui de l’Organisation mondial de la santé (OMS-Congo), ce plan compte pour la période allant de 2022-2026. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministère de la Santé et de la Population jeudi 09 mars 2023.

Le plan national de lutte contre le cancer vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an. Il est question avec l’adoption de ce plan de promouvoir l’accès aux médicaments et traitements anticancéreux, d’élaborer les programmes de recherche sur les cancers et d’organiser les activités préventives.

 

« Sur le plan curatif, l’installation de la radiothérapie devient un impératif afin de réduire les évacuations sanitaires », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet.

Congo-Assemblée nationale : la commission Affaires étrangères renforce ses capacités

Une députée française d’origine congolaise, membre de la commission affaires étrangères, Nadège Abomangoli, a eu un échange mardi 07 mars, avec la commission sœur de la chambre basse du Parlement.

 

Les discussions entre la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger et la députée française ont porté sur l’échange d’expériences et le renforcement des capacités entre les membres des deux commissions.

« Nous avions parlé des projets communs entre nos deux assemblées, notamment l’amélioration des capacités entre les deux commissions, parce que chacun à apprendre auprès de l’autre des capacités techniques afin de nous permettre de nous améliorer », a indiqué Nadège Abomangoli, qui estime que pour apporter la solution à un problème le point de vue de chacun compte.

« Nous faisons tous partie d’une commission importante dans un moment confronté à présent à de nombreux problèmes. Il m’était donc nécessaire de rencontrer mes collègues congolais, question d’avoir leur point de vue sur un certain nombre d’évènements que le monde connaît actuellement », a-t-elle renchéri.

Pour le président de la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger, Pierre Obambi, la rencontre avec la députée franco-congolaise a été une occasion pour les deux parties de se rappeler des liens d’amitié entre la France et le Congo.

Congo-Loi de finances 2023 : les abonnés de la LCDE vont payer l’impôt foncier

Le sujet a fait l’objet d’une séance de travail de la commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, le 1er mars 2023.

 

Les abonnées de La Congolaise des eaux (LCDE) observeront très bientôt une légère augmentation de leurs factures. Ils se verront prélever conformément à la loi de finances exercice 2023, l’impôt foncier.

La direction générale de La Congolaise des eaux (LCDE) entend élaborer un plan de communication en relation avec l’Assemblée nationale afin de sensibiliser la population.

En effet, cette hausse substantielle varie d’une ville à une autre. Selon le directeur général des affaires foncières, du cadastre et de la topographie, Lebo Ange Poungui, au niveau du centre-ville de Brazzaville et Pointe-Noire, l’impôt foncier s’élève à 10 000 FCFA l’année, soit 833 FCFA le mois. Dans les arrondissements non périphériques, il est payé à 5 000 FCFA, soit 433 FCFA le mois, et à 2500 FCFA dans les quartiers périphériques, en ce qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire.  Au niveau des communes de plein exercice, telles que Dolisie et Nkayi, le montant prévu est de 5 000 FCFA au centre-ville et 2500 FCFA dans les quartiers non périphériques.

Journée mondiale de la protection civile : le Congo opte pour la sensibilisation

La République du Congo de concert avec la communauté internationale commémore la journée mondiale de la protection civile, ce 1er mars 2023.

 

Comme tous les 1ers mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la protection civile. L’édition de cette année 2023 a pour thème : « Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques ».

A cette occasion, le ministre congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a rendu publique une déclaration. Dans celle-ci, il a relevé l’importance de sensibiliser le grand public au rôle de la protection civile dans la vie quotidienne de la communauté ainsi qu’aux différentes mesures de prévention à adopter en cas de situation d’urgence.

Pour le ministre, il faut accorder une attention particulière à la prévention et à tout outil susceptible de la promouvoir, entre autres les technologies de l’information.

Congo : le ministère de la santé peaufine sa stratégie de coopération

C’était au cours d’un atelier d’élaboration de la stratégie de coopération qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la santé et les responsables des agences des nations unies.

 

Le ministère de la santé et de la population a lancé les travaux d’élaboration de sa stratégie de coopération. C’était au cours d’un atelier qui a réuni les cadres et techniciens du ministère de la Santé et de la Population ainsi que quelques responsables des agences du système des Nations unies au Congo.

Cette stratégie devra permettre de mobiliser les partenaires afin de mieux finances les projets retenus dans le secteur de la santé et de la population. Pendant les travaux, les participants vont établir un diagnostic du cadre institutionnel de mise en œuvre de la coopération en matière de santé publique. La stratégie va s’étendre sur une période quinquennale.

Congo : quelles résolutions prises par le Comité consultatif du Cames ?

Officiellement ouverte mardi 28 février 2023, les conclusions de la réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Cames seront présentées ce 1er mars.

 

Le Comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) tient sa réunion extraordinaire à Brazzaville. Celle-ci s’est officiellement ouverte mardi 28 février 2023.

La réunion extraordinaire du Cames avait pour but d’examiner les questions académiques et scientifiques qui devront être soumisses au conseil de ministres du Cames qui se tiendra du 22 au 26 mai prochain. C’est du moins ce qu’a précisé le secrétaire général du Cames, le Pr Souleymane Konaté.

Notons qu’en marge de la cérémonie d’ouverture de cette réunion extraordinaire une conférence publique s’est tenue sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

La réunion extraordinaire du Comité consultatif général du Cames s’achève ce 1er mars 2023. Il va s’agir de présenter les résolutions prises au cours de cette rencontre.

Congo-Burundi : vers une redynamisation de la coopération entre les 2 pays

Le président burundais Evariste Ndayishimiye a effectué une visite officielle de 48 heures à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

 

La visite officielle de 48 heures du chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye à Brazzaville a pris fin lundi 27 février. Avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso, les échanges ont porté sur la coopération entre leurs deux pays et le besoin de la redynamiser. Il a aussi été question de la paix et de la sécurité dans la sous-région, notamment en République démocratique du Congo.

Les deux chefs d’État ont « réitéré leur attachement ferme à l’initiative africaine de faire taire les armes sur le continent à l’horizon 2030 », ont-ils dit dans le communiqué conjoint, publié à la fin de la visite d’Évariste Ndayishimiye.

Quant au conflit armé qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, ils ont encouragé toutes les parties prenantes concernées à résoudre la crise sécuritaire par les moyens pacifiques. Le président burundais a dit toute sa disponibilité à contribuer au retour de la stabilité dans ce pays.

« Nous sommes tous solidaires pour aider nos frères de la RDC pour retrouver la paix et la sécurité et commencer à œuvrer pour le développement de leur pays », a déclaré Évariste Ndayishimiye.

Toujours au sujet de la crise en RDC, le président Denis Sassou-Nguesso a appelé à la stricte application des différentes résolutions prises à Luanda, Nairobi ou Bujumbura :

« Il ne faut pas prendre les résolutions sans les mettre en œuvre. Et, lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien des populations, je crois que nous allons atteindre les objectifs. »

Enfin, concernant la coopération entre Brazzaville et Bujumbura, les deux présidents ont demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la coopération de réactiver les travaux de la commission mixte de coopération.

Congo : débat autour de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes

Le gouvernement a décidé, dès le début de l’année 2023, d’interdire l’exportation de ces gros troncs de bois pour les transformer sur place, afin de créer plus d’emplois.

 

La mesure est soutenue par une partie de la société civile mais boudée par les compagnies forestières qui estiment qu’elles ont été prises de cours.

La décision d’interdire l’exportation du bois, produit sur le sol congolais, en grumes, est saluée par le Centre d’actions pour le développement (CAD) que dirige Trésor Nzila.

« Nous voulons vraiment qu’il y ait une transformation plus poussée du bois, parce qu’il y aura une plus-value dans l’économie et la vie des Congolais », soutient-il.

Elle est cependant contestée par Georges Claver Bouzanga, conseiller auprès de la société privée IFO, Industrie forestière de Ouesso, qui juge la décision brutale et demande une transition de trois ans.

« C’est une mesure qui surprend pratiquement les forestiers, parce que ceux-ci, dans la disposition de 2023, avaient déjà préparé les coupes annuelles. Donc, c’est une mesure qui surprend un peu les forestiers », déplore-t-il.

« Faux », rétorque Joseph Moumbouilou, directeur général de l’économie forestière.

« La mesure n’est pas brutale. L’interdiction des exportations est une mesure qui date de plus de 20 ans. Je pense qu’il y a eu concertation. Les concertations vont continuer. Nous sommes partenaires avec les professionnels du bois », argumente-t-il.

C’est en 2000 que le Congo-Brazzaville avait décidé d’arrêter les exportations du bois en grumes, mais la mesure n’avait jamais été appliquée, le gouvernement ayant laissé du temps aux sociétés forestières d’installer des unités de transformation. Mais jusque-là, ce n’est toujours pas le cas pour toutes les entreprises.

Congo : Emmanuel Macron sera à Brazzaville le 02 mars

Le président français fera du 1er au 5 mars prochain une tournée dans quatre pays d’Afrique pour renforcer des liens bilatéraux.

 

Emmanuel Macron est annoncé le 02 mars prochain en République du Congo. C’est l’un des quatre pays que le président français visitera pendant sa tournée de cinq jours (du 1er au 05 mars 2023 NDR).

En République du Congo comme dans les trois autres pays, la visite du chef de l’Etat français aura pour objectif de renforcer les liens bilatéraux qui existent entre la Français et certains pays du continent.

En dehors de la République du Congo, Emmanuel Macron se rendre au Gabon où il débutera d’ailleurs sa tournée, puis en RDC et en Angola. L’annonce de sa tournée a été faite par la présidence française.

Il faut relever que la tournée d’Emmanuel Macron intervient alors que alors que l’influence de la France est bousculée par la Russie et le groupe de mercenaires russes Wagner en Afrique francophone, du Mali à la Centrafrique.

Congo : une ONG met en cause l’action de la police et de la force publique

Le Centre d’action pour le développement (CAD) vient de publier son rapport annuel sur les droits humains dans le pays.

 

Le président de l’ONG CAD  dans son rapport annuel qu’elle a publié demande « aux autorités d’examiner réellement des violations manifestes » et « des mesures pour assainir l’appareil sécuritaire ». L’organisation met en causes les actions sur le terrain de la police et la force publique.

Notons qu’en République du Congo, la situation des droits de l’homme se dégrade, selon le Centre d’action pour le développement (CAD). Le CAD dans le même rapport relève des arrestations et détentions arbitraires, torture, usage excessif de la force létale, expulsions forcées et de plus en plus de bavures de la police contre les jeunes, au nom de la lutte contre le banditisme. L’organisation non-gouvernementale (ONU) a eu connaissance de 572 atteintes aux droits humains en 2022.

Cette organisation estime qu’une réforme de la police est indispensable.

Congo : aucun licenciement n’est envisagé à l’E2C

Le gouvernement congolais a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques du pays à des entreprises privées.

 

Il n’y aura aucun plan de licenciement contre les travailleurs de l’E2C. Le gouvernement a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques à des entreprises privées. En effet, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a échangé avec les responsables syndicaux de l’Énergie électrique du Congo (E2C) sur la sécurisation des emplois.

Notons que la privatisation de la gestion du sous-secteur production de l’électricité concerne les centrales hydroélectriques du Djoué, de Moukoukoulou, d’Imboulou, de Liouesso ainsi que la centrale électrique à gaz de Djéno.

D’après les autorités congolaises, la réforme vise à accroître la production nationale, à améliorer l’accès à l’électricité pour les ménages et les entreprises, à inciter les investisseurs privés au développement du secteur, à optimiser les performances techniques, la qualité du service public…

Le transfert de la gestion des centrales hydroélectriques aux concessionnaires ne se traduira pas par la mise à l’écart des travailleurs. L’article 45 du Code du travail de la République du Congo sera respecté dans toutes les concessions, a insisté le ministre Émile Ouosso.

« Le gouvernement a l’obligation de faire en sorte que les investissements consentis par l’État soient pérennisés, entretenus et développés. Ils doivent connaître une extension avec les concessionnaires avec les cahiers des charges bien précis, notamment sur l’article 45 du Code du travail qui garantit les emplois. Tous ces barrages appartiennent à l’État. Aucun barrage n’a été vendu à une entreprise », a-t- il déclaré.

Face aux inquiétudes exprimées par les partenaires sociaux, les autorités entendent privilégier la stabilité du contrat individuel de travail, y compris sa protection contre les modifications dans la situation juridique du nouvel employeur. Le principe énoncé par l’article 45 du Code du travail est donc l’irrévocabilité du lien contractuel avec l’entreprise concessionnaire, a commenté Célestin Koumba, le directeur général de l’Énergie.

Rappelons que la réforme de ce secteur a débuté en 2018, avec la liquidation de l’ex-Société nationale d’électricité et la création de la compagnie publique E2C.

Congo-France : vers la création l’Institut de hautes études maritimes et fluviales

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles.

 

Le projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales est en étude. Le directeur de la coopération, sécurité et défense du ministère des Affaires étrangères de France, le général de corps d’armée Régis Colcombet, et le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, se sont entretenus, le 18 février à Brazzaville, sur un certain nombre d’aspects liés au projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales.

« Nous ne pouvons pas parler de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales si les capacités ne sont pas renforcées », a fait savoir Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, lors de l’échange avec Régis Colcombet sur la coopération bilatérale entre les deux parties. Le Congo, a-t-il poursuivi, est membre de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre dont le siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais dans la région Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale-Communauté économique des États de l’Afrique centrale, il n’existe pas d’école de hautes études maritimes et fluviales. Ce qui a poussé les hautes autorités à initier ce projet qui, à terme, sera régional.

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles. Il associera les ministères de la Défense nationale et celui en charge de l’Enseignement supérieur pour répondre aux exigences du système licence-master-doctorat. Ce projet, adopté en Conseil des ministres, est au Parlement pour examen, a précisé le secrétaire permanent de l’action et de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. En outre, il a souhaité un accompagnement dudit projet, à l’instar de l’Institut supérieur maritime international (ISMI) basé à Abidjan.

Par ailleurs, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a suggéré que cet institut soit plus large et s’étende aux questions environnementales. Il a fait part au général Colcombet de son récent entretien avec l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau. Sur la francophonie maritime, le secrétaire permanent a émis le souhait de créer un réseau des sepcims, une opportunité pour ces secrétaires permanents de s’appuyer à l’image des réseaux des chefs d’état-major qui existent.

Congo-Arabie saoudite : échange entre Isidore Mvouba et Mohamed Al Juhania

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, s’est entretenu le 16 février à Brazzaville avec Mohamed Al Juhania, consul du Congo à Djeddah, en Arabie saoudite.

 

Les deux personnalités ont échangé sur le développement du secteur privé dans les deux pays.

« Aujourd’hui, avec le président de l’Assemblée nationale, nous avons échangé sur tout ce qui est secteur privé entre nos deux pays ; Il y a certes des accords qui existent déjà et, avec l’ouverture dans les prochains jours de l’ambassade d’Arabie saoudite au Congo, il y aura de nombreux échanges dans beaucoup de domaines », a déclaré le diplomate saoudien, se réjouissant d’avoir été reçu par le président de l’Assemblée nationale.

Nommé consul honoraire du Congo en Arabie saoudite depuis 2004, Mohamed Al Juhania a visité le Congo pour la première fois en 2006 et s’est dit satisfait des changements intervenus aujourd’hui en 2023.

Congo et l’Arabie saoudite veulent signer de nouveaux accords

Des hommes d’affaires saoudiens sont attendus à Brazzaville dans les projets jours pour prospecter les opportunités d’investissement dans le secteur fluvial.

 

Le sujet a été évoquée le 14 février 2023, à Brazzaville entre le ministre de l’Economie fluviale, Guy Georges Mbaka, et le consul du Congo à Djeddah, en Arabie saoudite, Mohammed El Jouhani.

« On a échangé sur les projets d’investissement entre nos deux pays. Le Congo dispose d’un fleuve riche. Nous sommes donc en train d’organiser une visite des hommes d’affaires saoudiens au Congo. On a aussi proposé au ministre d’arranger une visite des hommes d’affaires congolais en Arabie saoudite pour se faire une idée du paysage économique », a indiqué le consul au micro d’adiac-congo.com

Outre le volet économique, l’ouverture des ambassades entre le Congo et l’Arabie saoudite ainsi que d’une représentation diplomatique du Congo dans son pays est en perspective.

Rappelons que c’est depuis février 1999 que les deux pays ont établi des relations diplomatiques.

Congo : 100 millions de dollars pour la transformation numérique

Le gouvernement congolais va mener jusqu’en 2028, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

La République du Congo veut relever le défi de l’accès à internet pour tous à prix réduit. Le pays va mener jusqu’en 2028, le projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). Ledit projet sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars ( 61111630000 FCFA)

Outre les 100 millions de dollars de financement apportés par la Banque mondiale, le PATN va également bénéficier de 40 millions d’euros grâce à un don de l’Union européenne et un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon les gestionnaires du projet.

Le PATN a trois composantes dont deuxième est expliquée ici par Francis Seck Mangouani, coordonnateur du projet : « La composante connectivité ! Dans cette composante, nous allons connecter ce qu’on appelle les “zones blanches” ; les zones où les opérateurs économiques, par rapport à leur cahier de charges, n’ont pas l’obligation aujourd’hui de couvrir parce que ce n’est pas rentable pour eux. Donc, l’État ayant l’obligation du service universel doit donc assurer la connectivité de tous les citoyens », détaille M. Mangouani.

Congo : des proches du pasteur Ntumi demande sa réhabilitation

L’ancien chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), vit retranché dans son fief du Pool.

Des proches du pasteur Ntumi, ancien chef rebelle, ont demandé au gouvernement la réhabilitation de celui qui vit retranché au Pool, un département du sud du pays qui avait été le théâtre d’une nouvelle crise, en 2016-2017.

Au Congo, après la dernière crise de la région du Pool dans le sud du pays (2016-2017), crise née de la contestation de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso en 2016, le pasteur Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, avait perdu son statut de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. Ces derniers jours, les proches de l’ancien chef rebelle demandent sa réhabilitation.

Ce sont les accords de paix conclus fin 2017, entre le gouvernement et le camp du pasteur Ntumi, qui ont mis un terme au conflit. Il était donc prévu dans les termes de l’accord que le gouvernement lui définisse un statut particulier.

Depuis lors, l’ex-chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), une formation politique qui se réclame de l’opposition, vit retranché dans son fief du Pool.

« Il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement »

Sa réhabilitation professionnelle et la réinsertion de ses éléments, les ex-combattants ninjas, préoccupent Ané Philippe Bibi, chargé de l’organisation du CNR : « Nous rappelons au gouvernement qu’il est de bon aloi, afin de consolider les acquis de la paix dans le département du Pool, que le statut particulier du révérend-pasteur Ntumi soit déterminé, concomitamment à la procédure de réinsertion socio-économique des ex-combattants. Aujourd’hui, cinq ans après la signature de l’accord, l’on peut dire avec certitude et assurance que, de ce point de vue, il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement pour déterminer la stature parfaite du révérend-pasteur Ntumi en ce qui concerne ses fonctions. »

La détermination du statut du pasteur Ntumi devrait renforcer sa sécurité par l’affectation d’une garde, selon Ané Philippe Bibi qui appelle également l’armée à libérer deux domaines privés du révérend qu’elle occupe dans le Pool.

Pour le moment, les déclarations des proches du pasteur faites ces derniers jours n’ont pas encore suscité une réaction des autorités gouvernementales.

Congo : le Maroc disposé partager son expertise agricole

C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a reçu en audience l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip. Au cours cette rencontre entre les deux personnalités, Ahmed Gargip, a réaffirmé la disponibilité de son pays à former les Congolais dans le domaine agricole.

« Le Maroc entend former les Congolais dans ce domaine au regard de son expertise. Nous avons conquis la plupart des marchés, que cela soit en Europe, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou ailleurs. Donc, nous avons l’expertise et nous sommes disposés à former les frères congolais. Le Maroc est également précurseur dans les infrastructures hydrauliques au regard du nombre des barrages dont il dispose », a souligné le diplomate marocain.

Les deux personnalités ont ensuite convenu d’intensifier les échanges, les visites entre les Parlements des deux pays, afin de donner un nouvel élan à cette relation d’ores et déjà d’exception.

La relation qui réunit les deux pays, a noté le diplomate marocain, se traduit par la coordination fructueuse dans la plupart des forums régionaux et internationaux.

Congo : le général Norbert Dabira libéré après 5 ans de prison

L’ex-proche du président Denis Sassou Nguesso avait été condamné en 2018 pour atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat.

 

Le général Norbert Dabira est sorti de prison lundi 06 février 2023, après avoir purgé une peine de cinq ans ferme.

« La police est venue le déposer à la maison. Nous étions nombreux à son domicile où il est arrivé en costume–cravate », a indiqué à l’AFP un membre de la famille de l’officier sous couvert d’anonymat. L’ancien détenu n’a pas souhaité faire de déclaration à la presse.

Il a été tour à tour inspecteur général de l’armée et haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants. Le général Dabira était tombé en disgrâce en 2018.

Selon la justice, il avait planifié d’attenter à l’intégrité physique de Sassou Nguesso, 80 ans (actuellement) dont 39 cumulés à la tête du pays. « Le modus operandi était d’abattre l’avion du chef de l’Etat au décollage ou à l’atterrissage », expliquait la cour lors du procès.

Deux ans avant l’interpellation de M Dabira, le président Sassou Nguesso s’était fait élire au cours d’une élection dont les résultats ont été fortement contestés par l’opposition. Le pays avait connu des violences sanglantes à l’époque.

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : Arlette Soudan-Nonault reçu par François Barateau

La ministre Congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a reçu, le 31 janvier 2023 des mains de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

 

Arlette Soudan-Nonault a pris part au sommet sur la préservation des forêts tropicales, « One forest summit », prévu du 1er au 2 mars 2023 à Libreville, la capitale du Gabon.

S’exprimant sur cette invitation, Francois Barateau a laissé entendre : « je suis venu lui remettre officiellement l’invitation à participer au prochain sommet sur les forêts qui sera organisé à Libreville par la France et le Gabon, un sommet au cours duquel le Congo aura toute sa place et fera entendre sa voix. Ensuite, madame la ministre m’a parlé des différents projets sur l’environnement, notamment le sommet sur les trois plus grands bassins forestiers du monde ».

La ministre de l’Environnement, par ailleurs coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a confirmé sa participation. Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour informer et inviter, à son tour, la France au sommet des trois plus grands bassins mondiaux et à celui sur la décennie mondiale de l’afforestation, prévus en juin 2023 à Brazzaville.

Ces sommets seront notamment l’occasion d’avancer de manière ambitieuse sur la préservation des forêts tropicales, qui sont au cœur des enjeux climat et biodiversité. Il sera question de remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde de ces forêts, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud. Ces rencontres réuniront les chefs d’État et de gouvernement, les scientifiques, les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, les institutions financières et les chefs d’entreprise.

Rappelons que lors de la COP27 en Égypte en novembre 2022, les présidents Emmanuel Macron et Ali Bongo ont annoncé qu’un sommet sur la préservation des forêts tropicales se tiendrait à Libreville, au Gabon.

L’accent doit être mis sur les forêts du Bassin du Congo avec comme ambition d’arriver à de nouveaux engagements et des avancées concrètes pour conjuguer préservation et exploitation des forêts et s’assurer que les bénéfices aillent à la population locale ; améliorer les connaissances et la coopération scientifique et accroître l’accès aux financements internationaux et trouver de nouvelles idées pour financer la préservation des forêts.

Et sur cette question sensible des financements, les pays du Nord, qui sont ceux qui polluent le plus, vont devoir faire preuve de créativité pour regagner la confiance des pays du Sud qui disposent encore de vastes étendues naturelles qui captent de grandes quantités de CO2 atmosphérique.

Congo : hausse de 5% des prix du carburant

En République du Congo, le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

 

Le litre de supercarburant passe désormais de 595 francs CFA à 625 FCFA et celui du gazole de 475 FCFA à 500 FCFA. En accord avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

Face à la hausse de 5% des prix du carburant prévue pour mardi 31 janvier en République du Congo, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a annoncé lundi dernier quelques mesures d’accompagnement.

Le gouvernement a ainsi décidé la prise en charge « totale et immédiate » par l’Etat de la taxe de roulage pour tous les automobilistes et celle à hauteur de 50% de la patente pour tous les chauffeurs (taxis et autres) concernés, ainsi que la réduction de l’autorisation de transport public.

Congo : 55 milliards de F pour accélérer la transformation numérique

Les autorités gouvernementales congolaises ont lancé mardi 24 janvier à Brazzaville, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Financé à hauteur de 55 milliards de FCFA (100 millions de dollars) par la Banque mondiale, le PATN est prévu pour cinq ans. Son directeur des infrastructures pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Franz Dress-Gross, a fait s’est rendu dans la capitale congolaise pour le démarrage dudit projet.

Les missions assignées au PATN sont précisées par Seck Mangouani Francis, son coordonnateur : « Son premier objectif est d’accroitre l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et le second est d’améliorer les capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique », a-t-il indiqué. C’est une information publiée dans une publication d’RFI publié le 25 janvier 2023.

Le projet PATN bénéficiera également des financements de plus de 26 milliards de FCFA sous forme de don et de prêt de l’Union européenne (UE) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le Congo veut adhérer à l’ADR-ONU

La République du Congo poursuit les réformes de son secteur de transport terrestre, dans la perspective d’une adhésion à l’Accord des Nations unies relatif au transport international de marchandises dangereuses par la route (ADR-ONU).

 

Un cap a été franchi le 24 janvier à Brazzaville, avec le début des travaux d’élaboration de la nouvelle règlementation du Transport des matières dangereuses (TDM) arrimée aux exigences onusiennes.

La rencontre inaugurale consacrée aux travaux d’élaboration du projet de la réglementation TDM a été présidée par le directeur général des Transports terrestres, Sadate Girest Bokenga Manzekele. Celle-ci a réuni les principales parties prenantes, notamment les représentants des ministères des Mines, de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, de l’Enseignement technique, de la Formation qualifiante, de la Défense nationale, ainsi que les entités comme le Conseil congolais des chargeurs, la sécurité civile ainsi que des sociétés pétrolières et gazières.

Le projet de la règlementation TDM et la réforme de toute la chaîne logistique, à en croire Sadate Girest Bokenga Manzekele, vise à prévenir les risques liés aux transports des matières dangereuses sur le territoire national. L’exigence de la mise en place de la nouvelle règle permettra, en effet, aux entreprises TDM à s’ordonner par rapport aux normes ONU afin de prévenir les catastrophes (écologique, environnementale et humaine).

« Il y a nécessité de concrétiser ce projet pour faire du Congo le septième pays pétrolier dans le monde et le premier en Afrique centrale à adhérer à ADR-ONU. Ceci pour répondre au besoin de sécurité des entreprises et des utilisateurs sur le territoire, et permettre que le Congo soit doté des outils de formation et de compétence. Nous prendrons toutes les dispositions pour mettre la tutelle au courant des évolutions de ce projet », a insisté le directeur général des Transports terrestres.

L’un des avantages de cette initiative est que l’adoption de la règlementation TDM va pousser les entreprises locales et les multinationales exerçant dans le pays à se soumettre aux exigences internationales, afin d’éviter les sanctions internationales.

Congo : 22 mille agents civils de l’Etat doivent se faire enrôler

La fin de l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat annoncée pour le 27 janvier vient d’être prorogée jusqu’en février 2023.

 

Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, Christian Aboké Ndza, a visité quelques sites d’enrôlement le 24 janvier à Brazzaville. Il a constaté que sur les trente-deux mille agents civils de l’Etat attendus, dix mille seulement se sont faits enrôler en six semaines.

Dans un extrait d’un article publié par adiac-congo.com, Christian Aboké Ndza a déclaré qu’« En intégrant les aléas de terrain dans la planification, nous avons sorti un nouveau calendrier qui fait que la date du 27 janvier va être légèrement repoussée. Nous atteindrons le mois de février pour conduire cette opération jusqu’à son terme ». Il a précisé que près de 60% des effectifs des agents civils de l’Etat sont basés à Brazzaville.

La fin initialement prévue pour le 27 janvier, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargie aux enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), se poursuit jusqu’en février.

Notons qu’en faisant l’évaluation à mi-parcours de l’opération, le directeur de cabinet avait indiqué que sur les trente-sept ministères que compte le gouvernement, il reste six où les agents devraient se faire enrôler. Et ces ministères seraient ceux  à grand effectif.

Congo : la Chine veut étendre sa coopération dans le domaine du transport fluvial

Le sujet était au centre d’un échange entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’économie fluviale et des voies navigables, Guy Georges Mbacka.

 

La Chine et le Congo veulent étendre leur coopération dans le domaine des transports fluviaux. L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka ont eu un échange à ce sujet le 20 janvier dernier à Brazzaville.

« Nous avons discuté de la possibilité d’ouvrir un champ de coopération entre la Chine et le Congo dans l’usage du développement du fleuve Congo. Il s’agit, par exemple, du transport fluvial, du tourisme au bord du fleuve et du développement social comme la santé de la population des départements ou localités situées au bord du fleuve », a expliqué au micro d’adiac-congo.com le diplomate chinois.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine a souligné la nécessité, pour les deux parties, de murir la réflexion sur la possibilité de mener ensemble des études, au regard de la multiplicité des projets y relatifs.