Congo : 11 revendications adoptées par le collectif des syndicats de Brazzaville

C’était en faveur de l’Assemblée nationale du collectif des travailleurs de la mairie de Brazzaville, qui s’est tenue jeudi 04 mai 2023.

 

Le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a adopté le 4 mai à l’unanimité avec les agents municipaux le cahier de charge contenant 11 revendications. Ces revendications sont liées aux différents problèmes qui minent les travailleurs actifs et les retraités de cette entité publique.

Dans le lot des revendications contenues dans le cahier de charge approuvé, on note le paiement des deux mois d‘arriérés de salaire de 2017 promis par le gouvernement assorti d’un calendrier d’apurement ; la régularité des salaires ; l’apurement du paiement restant de la différence de salaire ; le respect sans condition du moratoire conclu avec la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) ; le paiement intégral des mandats des agents municipaux et le remboursement des retenus opérés au profit de l’Association de gestion et de comptabilité (AGC).

Outre ces doléances, le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a épinglé le paiement des frais des obsèques des agents municipaux ; l’attribution des subventions des sièges aux syndicats ; le traitement des dossiers arbitrairement rejetés par la direction départementale du contrôle budgétaire dans le cadre de la décision de la commission paritaire 2021 ; le virement dans le compte de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des retenus opérés par la mairie et le changement de tout le staff de la recette municipale.

Après l’approbation du cahier de revendications par les travailleurs de la mairie de Brazzaville, ce document sera transmis à l’autorité municipale, afin de trouver des solutions aux problèmes socioprofessionnels des agents municipaux.

Congo : un atelier de formation sur la gestion de la chaîne pétrolière

Des cadres et agents du ministère des Hydrocarbures renforcent leurs capacités, depuis le 3 mai, à Brazzaville, sur la maîtrise des principaux enjeux économiques et contractuels de la chaîne pétrolière.

 

La formation du personnel du département des Hydrocarbures s’inscrit dans le cadre du programme pluriannuel initié en 2021 par le ministre Bruno Jean Richard Itoua. Pendant dix jours, les apprenants vont échanger sur l’industrie pétrolière et gazière dans son environnement énergétique géopolitique. L’initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles du personnel en vue de combler les déficits de connaissances dans le secteur pétrolier. C’est du moins ce qu’a déclaré directeur de cabinet du ministre des hydrocarbures, le Pr Macaire Batchi

Il sera également question de décrire les activités pétrolières et les caractéristiques des marchés et de cerner les différentes parties de la chaîne pétrolière et gazière, d’analyser les fondamentaux économiques de la chaîne pétrolière, y compris d’appréhender les outils de gestion et d’évaluation économique des projets pétroliers et gaziers nationaux.

Cette session de renforcement des capacités comprend, en effet, trois axes majeurs, à savoir la formation initiale pour offrir à certains agents les rudiments des activités pétrolières, notamment l’initiation à la chaîne pétrolière et gazière; la formation thématique pour les agents qui disposent d’un certain niveau d’expertise dans le domaine pétrolier ; et la formation sur les enjeux stratégiques du secteur, réservée aux managers et top managers.

Congo : plus de 15 000 personnes dépistées du VIH et de l’hépatite B

Dans le cadre de la célébration de la fête du travail le 1er mai dernier, L’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef) a dépisté.

 

Lundi 1er mai 2023, l’Acbef a organisé une campagne de dépistage du VIH et de l’hépatite B au rond-point du quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali.

Le dépistage a été volontaire et gratuit et s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la fête du travail.

Les volontaires au dépistage ont été sensibilisés par les jeunes de l’association aux alentours du site où ils ont été dépistés après un counseling avec le personnel de santé. Ceux infectés bénéficieront d’une prise en charge gratuite. C’est du moins ce qu’a indiqué le directeur exécutif par intérim de l’Acbef, Georges Ibata.

Au Congo, les équipes Africa Global Logistics luttent contre le paludisme

Le 25 avril 2023, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé plus de 500 collaborateurs sur le paludisme.

 

Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le Docteur Lauria BANTSA, Médecin à NETCARE Congo, autour du thème « Paludisme : causes, conséquences et comportements à proscrire ». « En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de près de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo / RD Congo.

Africa Global Logistics accentue sa lutte contre le paludisme au Congo. L’entreprise a organisé la distribution des moustiqu aires imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe

MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son expertise développée depuis plus d’un siècle et à plus de 21 000 collaborateurs mobilisés dans 49 pays, AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes, avec l’ambition de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.

Liberté de la presse 2023 : le Congo au 81e rang sur 180 au classement mondial

La 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) place le Congo 81eme sur 180.

 

La République du Congo occupe la 81e place sur les 180 du classement mondial de la liberté de la presse. La 21e édition révèle des évolutions majeures et parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique.

L’influence du pouvoir se ressent fortement sur le secteur médiatique, pluraliste en apparence, mais où l’autocensure demeure la règle. Les détentions arbitraires de journalistes sont rares, mais peuvent s’avérer très longues.

Selon le RSF, l’édition 2023 du Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, est publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai. Il apparaît que la situation est “très grave” dans 31 pays, “difficile” dans 42 et “problématique” dans 55, alors qu’elle est “bonne” ou “plutôt bonne” dans 52 pays. Autrement dit, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans 7 pays sur 10 et satisfaisantes dans seulement 3 pays sur 10.

Congo : validation du plan de surveillance intégrée de la FVR

Le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR), a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel organisé par le gouvernement, OMSA et la Banque mondiale.

 

Le Congo valide le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Selon l’approche « Une seule santé », ledit plan a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel, organisé du 25 au 29 avril, à Kintelé, par le gouvernement avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et la Banque mondiale.

Avec un potentiel de développement de l’élevage avéré, la République du Congo a un effectif du cheptel modeste estimé à 47 122 bovins, 75 181 ovins et 68 363 caprins. En dépit des efforts du gouvernement à soutenir l’élevage, la persistance des maladies animales et zoonotiques est l’une des contraintes majeures à l’essor de l’élevage. De même, les principales zoonoses telles la rage, la fièvre de la vallée du Rift, la brucellose, la tuberculose constituent un véritable problème de santé publique nécessitant un renforcement du dispositif de surveillance afin de prévenir la survenue d’une épidémie dans la population humaine qu’animale.

Représentant la directrice générale de l’OMSA, le Dr Yacinthe Guigma a rappelé que deux tiers des maladies infectieuses humaines sont issus des animaux, voire 75% dans le cas des maladies infectieuses émergentes.  Coordonnateur du projet Ebo-Sursy, il a indiqué que sa structure est née dans la dynamique visant à renforcer les capacités et la surveillance des fièvres hémorragiques virales dans la faune sauvage, en Afrique centrale et de l’Ouest. En effet, l’un des axes de ce projet est de renforcer les protocoles de la surveillance à travers une amélioration des connaissances des cycles viraux et des mécanismes de transmissions à l’interface humain-animal-environnement.

« A l’instar de la Côte d’Ivoire et de la République centrafricaine, la République du Congo s’est inscrite dans le processus de finalisation de son plan de surveillance intégrée de la FVR qui constituera un document de plaidoyer pour le renforcement du système de surveillance des FHV en particulier et des zoonoses de façon générale », a déclaré Yacinthe Guigma, à l’ouverture de l’atelier.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Robin Pascal Ongoka, de son côté, a rappelé que cet atelier vise le renforcement du dispositif de surveillance d’une maladie retenue parmi les dix-huit maladies prioritaires listées dans le cadre de surveillance intégrée de la maladie et la riposte au Congo. « Ce plan de surveillance intégrée, assorti d’un budget servira d’outil de plaidoyer auprès de nos partenaires au développement pour mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre », a-t-il souligné.

Provoquée par un virus du genre Phlebovirus et de la famille des Bunyaviridae, la FVR est une fièvre hémorragique virale aiguë qui est le plus souvent observée chez les animaux domestiques (comme les bovins, les moutons, les chèvres et les chameaux) et peut aussi provoquer des maladies chez les humains.

Notons que cet atelier est organisé par le gouvernement avec l’appui de l’OMSA à travers le projet Ebo-Sursy financé par l’Union européenne, avec le cofinancement de la Banque mondiale à travers le projet Régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale.

Congo : le budget 2023 du CESE est de 1185 millions FCFA

Ce budget a été adopté au cours de la cinquième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

 

Le CESE a arrêté son budget de 2023 à 1185 millions FCFA. Comparé à celui de l’année dernière qui s’élevait à 1 045 millions de FCFA, le budget de 2023 a connu une augmentation de 13, 39%.

Au cours de cette 5ème session ordinaire, outre le budget, les conseillers ont adopté le rapport général de la quatrième session ordinaire et le rapport d’activités 2022. Ils ont également formulé plusieurs recommandations, entre autres, l’élaboration des manuels de procédures, le renouvellement des badges et cartes de membre du Conseil, la mise en place de la couverture sanitaire au profit des conseillers et du personnel, la mise en œuvre du mémorandum de la coopération avec les autres conseils et institutions similaires et le renforcement de la cellule informatique en vue de vulgariser le télétravail.

Cette cinquième session ordinaire a été l’occasion pour les conseillers de suivre plusieurs communications liés la zone de libre-échange continentale africaine, notamment ses objectifs et sa mise en œuvre au Congo.

Congo-RGPH : Denis Sassou N’Guesso remplit sa fiche de recensement

Le chef de l’Etat en séjour de travail à Pointe-Noire depuis lundi 24 avril, a reçu une équipe des argents de recensement.

 

Le président de la République et son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso ont rempli leurs fiches de recensement. C’était à Pointe-Noire, où il séjourne depuis le 24 avril dernier, dans le cadre de son travail. Denis Sassou N’Guesso a reçu une équipe des agents recenseurs conduite par le directeur général de l’Institut national de la statistique, Gaspard Symphorien Mbou Likibi.

Pour la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, présente sur les lieux, l’acte du chef de l’Etat témoigne de l’intérêt qu’il accorde à cette opération.

Lancé officiellement ce 25 avril, le cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) se poursuivra jusqu’au 24 mai prochain.

Congo : vers l’exportation du gaz naturel liquéfié

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, les travaux de construction d’une usine de traitement du gaz naturel liquéfié.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire,

La République du Congo entend exporter le gaz naturel liquéfié. Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé mardi 25 avril 2023, les travaux de construction de l’usine de traitement du gaz naturel liquéfié. C’est le fruit d’un partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s’inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d’autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année. Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.

Congo : recommandation de l’OMS pour réduire l’extrême pauvreté

Elle se trouve dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi 24 avril à Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais de maintenir le rythme de progression de ses dépenses en santé en vue de réduire l’extrême pauvreté. C’est une recommandation de l’OMS-Congo.

Dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi à Brazzaville, l’équipe technique de l’OMS-Congo a passé en revue les dépenses de santé du pays qui ont tout de même connu une nette constante.

« Le Congo a à l’heure actuelle un niveau d’allocation de son budget annuel aux dépenses de santé qui est plus élevé que celui de nombreux autres pays africains », relève le rapport, précisant que la part du budget de l’Etat consacrée au financement de la santé demeure encore en deçà de l’engagement des chefs d’Etats de l’Union africaine qui est celui d’allouer 15 % de leur budget national à la santé.

Congo : début de la 5ème opération de recensement de la population

Le République du Congo a officiellement lancé lundi 24 avril 2023, la 5ème opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5).

 

L’enquête démographique destinée à dénombrer les habitants du pays, va mobiliser d’importants moyens humain, matériel et financier. Au moins 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1.400 contrôleurs et 6.700 agents recenseurs seront déployés sur le terrain. L’information a été donnée par le ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas,

Pour ce qui est des moyens techniques, le ministre a indiqué que le gouvernement a mis à disposition des agents de recensement environ 9.000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs.

Le résultat du RGPH-5 devra aboutir sur une cartographie géo-référencée des localités et des infrastructures de base pour les projets socio-économiques. C’est ce qu’a déclaré le ministre, tous en précisant que les données qui seraient recueillies contribueraient à la mise à jour des connaissances sur la composition, la répartition et les besoins de la population ainsi qu’au suivi de l’agenda 2030 des Nations unies relatif aux Objectifs de développement durable et celui 2063 de l’Union africaine.

« Ces données serviront aussi au suivi de la mise en œuvre des plans stratégiques de développement, à l’instar du Plan national de développement 2022-2026 », a-t-elle souligné.

La ministre congolaise a par ailleurs fait savoir que les résultats officiels de cette opération pourraient être disponibles avant la fin de l’année.
« La phase de dénombrement, l’équipe de coordination de l’Institut national de la statistique va procéder à la cartographie post-censitaire et à l’analyse des données. Le RGPG 5 constitue un challenge pour le gouvernement après les quatre premiers recensements de 1974, 1984, 1996 et 2007 », a-t-elle fait savoir.

Rappelons que la dernière opération de 2007 avait estimé la population congolaise à 3.697.490 habitants.

Congo : Osiane 2023 ouvre ses portes mardi 15 avril à Brazzaville

La septième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale, (Osiane), s’ouvre le 25 avril, au Palais de congrès, à Brazzaville.

 

Le thème retenu cette année est « Innovons pour progresser ». La 7ème édition de Osiane réunira les agences de développement de l’économie numérique de l’Afrique centrale, les régulateurs de la sous-région, les opérateurs internet et des télécoms, acteurs de la Poste, de l’économie Fintech Bassin du Congo, les décideurs, les startups et porteurs de projets, principaux usagers de la tech et de l’innovation.

Baptisé Kumisa, l’objectif de l’édition de 2023 est de promouvoir toutes les initiatives technologiques. Ce sera une plateforme de rencontres entre les fournisseurs de services et produits numériques et les acteurs économiques de plusieurs domaines.

Du 25 au 29 avril, ce sont 130 exposants représentant plusieurs ministres et dirigeants venus de sept pays du Bassin du Congo, sur des thématiques alliant innovation digitale et progrès. Au Programme des conférences aux ateliers de formation, masters class, tours de table des talks et des challenges récompensant les meilleures innovations du Bassin du Congo. Un ensemble d’activités reparti en cinq villages dont : Village Start-up Osiane (VISO), Village Fintech Osiane (VIFO), Village E-gov Osiane (VIGO), Village Tech Osiane (VITO), Village Industrie Créatives et Culturelles Osiane (VICO).

Osiane est organisé par l’ONG Pratic que dirige Luc Missidimbazi avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce). Les organisateurs entendent recevoir plus de 15000 visiteurs pendant les cinq jours de l’évènement.

Le Congo a son nouveau centre de recherche pour les énergies renouvelables

Le président Denis Sassou N’Guesso l’a inauguré dimanche 23 avril 2023, à Oyo, en présence de son homologue biseau-guinéen, Umaru Cissoko Embalo.

 

La République du Congo vient de se doter d’un centre de recherche pour les énergies renouvelables. Ledit centre a été mis en service dimanche 23 avril à Oyo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Ce centre est bâti sur un terrain sablonneux de 10 000 mètres carrés à la sortie nord d’Oyo. Cet établissement est le « fruit de la coopération » entre le Congo, le groupe pétrolier italien Eni et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

« C’est un centre qui vise à développer des recherches appliquées dans le domaine des énergies renouvelables. Notre pays a de grandes potentialités en matière des ressources énergétiques renouvelables, et ces potentialités s’articulent autour de l’hydroélectricité, la biomasse, l’éolienne et le solaire », explique Gabin Dimitri Ngantso, attaché à la recherche scientifique au ministère en charge de la Recherche scientifique à RFI.

Les travaux du centre d’Oyo ont duré cinq ans et leur coût est estimé à 24 millions d’euros, soit plus de 15,7 milliards de francs CFA. Le Centre d’Oyo accueillera des chercheurs du Congo, et d’ailleurs.

Le centre de recherche sur les énergies renouvelables a été inauguré en présence du président de la Guinée-Biseau, Umaru Cissoko Embalo.

Orange Money: la solution mobile pour envoyer de l’argent au Congo

Le transfert d’argent est un enjeu majeur pour de nombreuses personnes à travers le monde, y compris au Congo.

 

Pour répondre à ce besoin, Orange Money propose une solution mobile simple et accessible permettant d’envoyer de l’argent facilement et en toute sécurité. Grâce à Orange Money, les utilisateurs peuvent transférer des fonds via leur téléphone portable en quelques clics. Découvrez plus en détail cette solution pour envoyer de l’argent au Congo.

Comment fonctionne Orange Money?

Orange Money est une plateforme de transfert d’argent mobile qui offre une solution pratique et sécurisée pour les envois d’argent au Congo. Son fonctionnement est simple et intuitif. Pour profiter des services d’Orange Money, il est nécessaire de télécharger l’application sur son téléphone portable. Après cela, on procède à la création d’un compte personnel et on crédite son portefeuille électronique en y ajoutant des fonds.

Une fois que votre compte Orange Money est activé, vous pouvez utiliser la plateforme pour transférer de l’argent au Congo ou à d’autres utilisateurs. Il existe différentes options pour envoyer de l’argent via Orange Money, notamment :

  • Le transfert de personne à personne ;
  • Le paiement de factures ;
  • L’achat de crédit de communication.

Pour envoyer de l’argent à une autre personne, il suffit de saisir le numéro de téléphone du destinataire et le montant à transférer. Le destinataire recevra ensuite une notification sur son téléphone. Il pourra donc retirer l’argent dans l’un des nombreux points de service Orange Money répartis dans tout le Congo. La plateforme offre également des options avancées pour les transferts d’argent. On a le paiement de factures d’électricité, de téléphone, d’eau et de gaz, ainsi que l’achat de crédit de communication pour les téléphones portables.

Les avantages d’Orange Money pour envoyer de l’argent au Congo

Les avantages d’Orange Money pour envoyer de l’argent au Congo sont multiples. Tout d’abord, cette plateforme de transfert d’argent mobile offre une rapidité et une sécurité optimales pour les transactions. Grâce à cette solution, les envois d’argent peuvent être effectués en quelques clics seulement, sans avoir besoin de se déplacer en personne. Aussi, les frais mobile d’Orange Money sont nettement inférieurs en comparaison à ceux proposés par les banques traditionnelles.

De plus, la sécurité des transactions est assurée par des mesures de protection avancées, qui garantissent la confidentialité des données et la fiabilité des transferts. Un autre avantage considérable d’Orange Money est son accessibilité pour les personnes non bancarisées. Le Congo étant confronté à une faible accessibilité aux services bancaires traditionnels, les transferts d’argent sont souvent onéreux et compliqués pour la population.

C’est pourquoi, grâce à la solution innovante qu’offre Orange Money, les détenteurs de smartphones peuvent désormais effectuer des transferts d’argent de manière simple et rapide. Cela représente une révolution pour les personnes non bancarisées, qui peuvent désormais envoyer et recevoir de l’argent en toute simplicité.

Les frais associés aux transferts d’argent via Orange Money

Lorsque vous utilisez Orange Money pour envoyer de l’argent au Congo, vous pouvez profiter de frais avantageux par rapport aux banques traditionnelles. Les tarifs appliqués aux transferts d’argent par Orange Money sont affichés de manière claire et détaillée, offrant ainsi une transparence totale aux utilisateurs. Ces frais liés à la plateforme mobile d’Orange Money sont de deux sortes.

Tout d’abord, on peut citer les frais de service, qui sont liés à l’utilisation de la plateforme. Ces frais varient en fonction du montant envoyé et de la destination. Ensuite, les frais de transfert d’argent, qui peuvent être payés par l’expéditeur ou le bénéficiaire, en fonction du mode de paiement choisi. Ils représentent un pourcentage du montant envoyé, avec des limites de frais minimum et maximum selon la destination. Il convient de noter que les frais de transfert d’argent via Orange Money sont souvent plus avantageux que ceux proposés par les banques traditionnelles.

Les banques appliquent des frais élevés pour les transferts d’argent internationaux, ce qui peut représenter un coût important pour les expéditeurs et les bénéficiaires. Grâce à Orange Money, vous pouvez effectuer des transferts d’argent à des frais compétitifs, tout en profitant de la sécurité de la plateforme.

 

Congo : environ 600 retraités réclament une prise en charge

Ces ex-agents de la municipalité de la ville de Brazzaville allés en retraite entre 2015 et 2022, n’ont toujours pas droits à une pension.

 

Au moins 600 ex-agents de la municipalité de Brazzaville qui ont fait valoir leurs droits à la retraite entre 2015 et 2022 ne peuvent toujours pas prétendre à leurs pensions.

La raison évoquée pour justifier cette était des choses est que leurs dossiers n’ont pas encore été pris en charge par la sécurité sociale. Ces ex-agents ont décidé de montrer leur mécontentement en organisant des sit-in hebdomadaires devant le siège de la mairie.

Les 600 retraités ont prévu des sit-in chaque mardi et vendredi jusqu’à ce qu’ils soient entendus.

Congo : une nouvelle plateforme de l’opposition voit le jour

Trois formations politiques au Congo-Brazzaville ont lancé jeudi une « alliance pour l’alternance démocratique en 2026 ».

 

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), le Mouvement des républicains (MR) et le Parti du peuple (PAPE) se sont regroupés en une coalition de l’opposition. Dénommée Alliance pour l’alternance démocratique en 2026 (2AD2026), celle-ci a été lancée jeudi 13 avril 2023.

Cette nouvelle alliance dit vouloir travailler pour que le pouvoir change de main, alors que le président Denis Sassou-Nguesso pourrait se présenter en 2026 pour un cinquième mandat.

Dans une salle de la préfecture de Brazzaville, devant un parterre de militants, Jean-Jacques Serge Yhomby Opango, vice-président du RDD, a signé la déclaration portant création de cette plateforme qui ne cache pas ses ambitions. « Nous allons travailler pour que notre Alliance soit la mouvance présidentielle en 2026. Nous avons le peuple avec nous. Le but est qu’il y ait une alternance politique en 2026 parce que le pays va à vau-l’eau », a-t-il déclaré.

Destin Gavet du Mouvement républicain (MR) a été porté à la tête de cette plateforme pour une période de six mois. Il présente les stratégies de la coalition. « À travers cette Alliance, nous allons régler les problèmes qui minent notre pays pendant les élections, notamment la gouvernance électorale et le fichier électoral qu’il faut nettoyer. Nous avons jugé bon de mettre cette structure en place pour attaquer ces problèmes ensemble ».

Jean-Pierre Agnangoye du Parti du peuple, est également membre de l’Alliance. « Les organes qui planifient et conduisent toutes les opérations préélectorales et électorales sont accaparées par un seul parti, le parti au pouvoir. De facto, les règles de jeu sont vissées dès le départ. Il faut attaquer ce problème de la gouvernance électorale ».

Selon ses initiateurs, la 2AD2026 reste ouverte à toutes les formations d’opposition.

Congo : vers l’accélération de la connexion dans les zones enclavées

Le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches a été adopté mardi 11 avril 2023, à Brazzaville.

 

La République du Congo veut accélérer la connexion dans les zones enclavées de la Likouala, dans les universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’Guesso et certains bureaux administratifs. Les travaux du comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) ont été lancés le 11 avril, à Brazzaville, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Le projet devra aussi favoriser la modernisation de l’état civil et du système d’identité numérique inclusif du pays. La session inaugurale du comité de pilotage (Copil) du PATN a adopté le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches.

L’une des principales résolutions de ce premier Copil est l’adoption de l’enveloppe de 13,995 milliards FCFA au titre du budget de l’année en cours. Dans cette enveloppe, un montant de 3,297 milliards FCFA pour la composante 1 dédiée au renforcement du cadre favorable à l’accélération de la transformation numérique ; une enveloppe de 5,720 milliards FCFA attribuée au développement de la connectivité au haut débit et l’inclusion numérique ; 3,737 milliards FCFA pour l’amélioration de la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes ; 1, 240 milliards FCFA en vue de la gestion du projet.

Prévu pour cinq ans, le PATN a bénéficié d’un financement de près de 90 milliards FCFA, soit de 100 millions de dollars (60 milliards FCFA) de la Banque mondiale et de 45 millions d’euros (29,4 milliards) de l’Union européenne ainsi que de la Banque européenne d’investissement.

Le projet numérique figure au nombre des priorités du Plan national de développement 2022-2026, de même que de la stratégie « Vision Congo digital 2030 » du pays.

Congo : 20 000 personnes seront réinsérées socialement dans le Pool

Ce sera dans le cadre du mémorandum d’entente et le plan de lancement du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion sociale (DDR).

 

Le programme DDR dans le Pool sera lancé d’ici la fin du mois d’avril. Le programme prévoit théoriquement la réinsertion sociale d’environ 20 000 personnes, dont 7500 ex-combattants ninjas, déjà démobilisés après la signature, le 23 décembre 2017, à Kinkala, de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre le gouvernement et la partie rebelle.

L’opération DDR est financée à hauteur de 8 milliards FCFA, dont 6,3 milliards seront apportés par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais. L’objectif est de permettre à la population du Pool, meurtrie par des conflits armés à répétition, de se réinsérer dans la société afin de prévenir la recrudescence des violences.

Notons que, le mémorandum d’entente et le plan de lancement du programme de DDR dans le Pool ont été présentés au ministre, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, le 11 avril à Brazzaville par le représentant-résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Henri René Diouf.

Il s’agit d’une feuille de route élaborée avec l’appui des partenaires techniques qui contient l’ensemble des stratégies de développement du projet.

Congo : 870 jeunes prêts à se lancer sur le marché du travail

Ils ont été formés grâce au projet Lisungi, mis sur pied dans le cadre de la coopération entre la République du Congo et la Banque mondiale.

 

Menuiserie, soudure, coupe-couture, coiffure esthétique, électricité, plomberie sanitaire, maraîchage, restauration, maçonnerie, mécanique générale, pâtisserie, charpente bois et apiculture sont les différents métiers auxquels ont été formés les jeunes du département de la Likouala. Ces 870 jeunes ont bénéficié du projet Lisungi qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

L’accord de financement additionnel du projet, signé en mars 2019, prévoyait la formation de 900 jeunes candidats à l’auto-emploi dont 439 pour Impfondo ; 146 pour Enyellé et 315 pour Bétou. Après cette formation, ces jeunes attendent d’être lancés sur le marché du travail.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 mars 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 29 mars 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

  • Trois projets de loi au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;
  • Une communication pour le compte du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

     I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois textes. Le premier est un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°31-2011 du 15 juillet 2011 instituant le système de sécurité sociale. Pris en application de la directive n°001/CM/Cipres du 12 décembre 2019 portant socle applicable aux organismes de prévoyance sociale des Etats-membres, le projet soumis à l’examen du Conseil des ministres est une transposition en droit national de ce texte.

Les dispositions modifiées de la législation nationale portent notamment sur l’extension de la couverture sociale à des catégories supplémentaires ;  définit les organismes de prévoyance sociale ; précise les modalités du pouvoir de tutelle sur les organismes de prévoyance sociale ; les compétences du comité national de financement de la sécurité sociale quant à l’approbation des budgets en recettes et en dépenses sont transférées au conseil d’administration ; la consécration d’un régime fiscal privilégié en faveur des organismes de prévoyance sociale ; sur la conservation de l’intégralité des droits acquis, par le régime d’accueil pour tout travailleur passant du régime des pensions des agents de l’Etat à celui des risques professionnels et de pensions des travailleurs relevant du code du travail et vice-versa.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°31-2011 du 15 juillet 2011 instituant le système de sécurité sociale. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le deuxième texte, pris sur le fondement de la directive Cipres précitée, est un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle. Il s’agit là également d’une transcription dans la législation congolaise de certaines dispositions, notamment : la consécration du caractère obligatoire du régime d’assurance maladie universelle ; la redéfinition des sources de financement du régime ; la gestion du régime d’assurance maladie confiée à la caisse d’assurance maladie universelle.

Après discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Enfin, le Ministre d’Etat Ayessa a présenté aux membres du Conseil un projet de loi portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Ce texte relève de la même directive Cipres que les deux précédents. Ce texte a vocation à abroger la loi n°12-2015 du 31 août 2015 portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Il contient un certain nombre d’innovations, notamment : la consécration du caractère spécial de la personnalité morale de la caisse ; des prérogatives particulières de la caisse, et la détermination de privilèges en sa faveur en matière de recouvrement des créances ; l’insaisissabilité des biens et deniers de la caisse et le caractère dérogatoire d’acquisition de ses biens et services.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de la caisse d’assurance maladie universelle. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

      II/- Ministère de l’Economie forestière

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte est un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement du comité de concertation et de gestion des conflits au sein d’une concession forestière. Afin de rendre pérenne la production des ressources issues de nos forêts, notre pays a fait le pari de leur gestion durable, participative et concertée. Ainsi, la gestion du domaine forestier doit tenir compte des droits d’usage reconnus aux populations riveraines et autochtones vivant dans les concessions ou autour de celles-ci. Cette orientation, prévue par la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier, est ici concrétisée par la mise en place de règles déterminant les conditions de transparence dans l’attribution et l’utilisation des forêts. Pour prévenir les éventuels conflits, tout concessionnaire a l’obligation d’élaborer un plan d’aménagement qui doit prévoir des mécanismes de concertation et de gestion des conflits.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement du comité de concertation et de gestion des conflits au sein d’une concession forestière.

Poursuivant son propos, la ministre Matondo a soumis à l’attention des membres du Conseil un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission d’adoption du plan d’aménagement d’une concession forestière. Dans la droite ligne de la gestion durable de ses ressources forestières, le Congo a érigé en principe fondamental l’aménagement des concessions forestières, en vue de fixer les normes de gestion et d’exploitation des ressources ligneuses  et non ligneuses. Le décret en objet prévoit que les plans d’aménagement des concessions forestières sont examinés et adoptés par une commission ; cette commission, adaptée aux dispositions du code forestier de 2020, a un caractère inclusif puisqu’elle prévoit, outre les représentants de l’administration publique et la société forestière concernée, les organisations de la société civile, les collectivités locales, les communautés locales et les populations autochtones concernées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission d’adoption du plan d’aménagement d’une concession forestière.

Enfin, la ministre Matondo a présenté un projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission interministérielle de classement et de déclassement de forêts. La volonté des pouvoirs publics de lutter contre l’occupation anarchique du domaine public et privé de l’Etat a pour objectif de sécuriser ses forêts et celles des collectivités décentralisées. Cette sécurisation passe par des procédures, prévues par le décret en objet, de classement (incorporation) ou de déclassement (retrait) des forêts protégées, plantations forestières, ou toutes terres à vocation forestière.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission interministérielle de classement et de déclassement de forêts.

     III/- Communication

Enfin, le Conseil des ministres a suivi une communication relative aux travaux de la XXVIIe session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

La conférence s’est appesantie sur la situation diplomatique qui prévaut dans la sous-région, mais également sur la situation économique et a adopté divers protocoles, notamment sur le développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale, la sûreté et la sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des Etats membres, ainsi que sur la nécessité de redynamiser le centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale implanté à Pointe-Noire.

D’autre part et sur le plan sécuritaire, des avancées ont été enregistrées quant à la mise en place des capacités promises à la Force multinationale de l’Afrique centrale.

La conférence a pris une décision forte, à savoir la mise en place attendue d’une contribution spéciale des Etats membres en vue de l’établissement d’un fonds de solidarité en faveur des victimes des crises humanitaires dans la région ; enfin, la conférence a acté l’engagement des Etats membres de lutter contre l’impact dramatique des changements climatiques.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 11h35.

Fait à Brazzaville, le 29 mars 2023

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

Edith Itoua, nouvel ambassadeur du Congo en Allemagne

L’ancienne cheffe du département de la Protection sociale, des Organisations professionnelles et du Dialogue social a été nommé le 28 mars 2023.

 

Un décret présidentiel nomme Edith Itoua, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en République fédérale d’Allemagne. La nomination est tombée mardi 28 mars 2023.

L’ancienne cheffe du département de la Protection sociale, des Organisations professionnelles et du Dialogue social, revient dans la communauté de la diaspora congolaise.

Notons qu’elle a été formée à la diplomatie auprès de l’ambassadeur Henri Lopes à la chancellerie du Congo en France, et ceci, durant plus d’une quinzaine d’années.

Congo : un pétrolier attaqué par des pirates

Un pétrolier danois sous pavillon libérien a été pris d’assaut par un groupe d’hommes armés, lors d’une attaque qui a eu lieu le week-end dernier dans les eaux internationales du golfe de Guinée, au large des côtes du Congo-Brazzaville, a annoncé mardi 28 mars son armateur. Depuis, les communications avec le navire sont interrompues et plus personne n’a de nouvelles de l’équipage.

D’après le commandant du port autonome de Pointe-Noire, Koua Ngoulou, le pétrolier Monjasa Reformer est arrivé en rade le 18 mars dernier. Chargé de fournir du carburant, il a ravitaillé comme d’ordinaire plusieurs navires privés, avant de reprendre le large il y a une semaine.

Dans la nuit du samedi 25 mars, le tanker contacte son agent de sûreté posté au port de Pointe-Noire pour le prévenir que trois hommes armés ont embarqué et pris possession du bateau.

L’équipage a juste le temps d’indiquer que ses seize membres se sont abrités dans « la citadelle », le refuge blindé du navire, et qu’il se trouve à 260 kilomètres des côtes congolaises… avant que les communications ne soient définitivement coupées.

Aucune communication ni information sur la nationalité des marins

Aucune communication avec les marins de ce ravitailleur maritime, long de 134 mètres et d’une capacité de 13 700 tonnes, n’a eu lieu depuis, affirme la compagnie dans un communiqué.

Joint par RFI, le Centre régional de la sécurité maritime en Afrique centrale (Cresmac) attend les informations de la marine française, qui a envoyé un patrouilleur sur la dernière position connue du Reformer. Mais pour le Cresmac, il y a peu de chances que le pétrolier danois soit toujours au même endroit.

L’armateur, qui emploie 568 personnes à travers le monde, a indiqué n’avoir aucune information supplémentaire à communiquer, notamment sur les nationalités des marins. Selon la presse danoise, ce ne sont pas des ressortissants du pays nordique.

CAN 2023 : le Congo prend sa revanche face au Soudan du Sud

La deuxième édition du salon de la femme s’est tenue le week-end dernier, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Les Diables rouges battent le Sud-Soudan, à Dar es Salam, lundi 27 mars, lors de la rencontre comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2023. Le score qui a sanctionné ce match est de 1-0 en faveur du Congo.

Avec cette victoire, quatre jours après la défaite à domicile face aux mêmes adversaires, le Congo reprend la seconde place du groupe G avec 6 points. Les Diables rouges suivront avec attention le mach Gambie-Mali, ce mardi à Casablanca, puisque les Scorpions sont 3e avec 3 points.

En juin, lors des 5e et 6e journées, le Congo accueillera le Mali puis jouera la Gambie à l’extérieur. Reste à savoir quel sélectionneur sera sur le banc, puisque le Belge Paul Put sera en fin de contrat en mai prochain.

Congo : Landry Mberé prend la tête du basketball à Brazzaville

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville.

 

Le nouveau président du basketball du département de Brazzaville se lance les défis. Notamment promouvoir la pratique du basketball à Brazzaville et offrir aux athlètes une formation digne de ce nom.

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville. Il remplace à ce poste Fabrice Makaya Mateve qui a dirigé la structure pendant quinze ans.

Le  nouveau président s’engage à s’attaquer aux problèmes les plus sensibles comme relancer les compétitions inter-villes entre Kinshasa et Brazzaville une fois par mois pendant les jours de week-ends. Il a fait de la compétition inter-arrondissement l’une de ses priorités en associant les administrations, les mairies, les chefs d’établissement et autres autorités communales. Il a également annoncé la création d’une nouvelle forme de compétition à l’instar de la NBA en y introduisant l’émulation tant matérielle que financière et la mise en place des récompenses pour les récipiendaires.

Landry Claude Bernard Mberé Boya s’est engagé à rechercher les sponsors nationaux et internationaux afin de redonner un nouveau souffle à la ligue. La mise en œuvre du projet avec la ligue provinciale de basketball de Kinshasa est l’un des défis à relever ainsi que la signature d’un protocole d’accord avec la ligue de basketball de France et celle de Pointe-Noire.

Congo : 230 nouveaux médecins entrent en stage

Formés à Cuba, ces nouveaux médecins ont été envoyés en stage samedi 25 mars 2023, par le ministère de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Ils sont 230 médecins et 46 techniciens stagiaires déployés dans les hôpitaux de Brazzaville et de Pointe-Noire. C’est un stage d’imprégnation qui va durer 8 mois, en vue d’acquérir de l’expérience avant d’être officiellement engagé et affectés. Ces nouveaux médecins font partie de la deuxième vague des étudiants formés à Cuba.

La répartition dans le pays

Selon la répartition faite, 180 médecins et 36 techniciens de santé sont retenus à Brazzaville. Parmi eux, 32 et 7 techniciens effectueront leur stage au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville ; 27 médecins et 5 techniciens à l’hôpital de Djiri ; 26 et 2 techniciens à l’hôpital de base de Makélékélé.

L’hôpital de référence de Talangaï va accueillir 25 médecins et 4 techniciens de santé ; 20 médecins à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou ; 20 à l’hôpital Blanche-Gomes ; 16 docteurs et 3 techniciens à l’hôpital de base de Bacongo et 14 à l’hôpital des armées Pierre-Mobengo.

S’agissant de Pointe-Noire, 20 médecins et 2 techniciens de santé sont orientés à l’hôpital Adolphe-Sicé ; 20 à l’hôpital de Loandjili ; 11 médecins à l’hôpital de Tié-tié et 7 autres plus 5 techniciens à l’hôpital général de Ngoyo.

Rappelons que les 320 médecins de la première promotion déployés sur le terrain le 19 mai 2022, viennent de bénéficier de leur intégration à la Fonction publique, après plus d’une année de stage d’imprégnation professionnelle.

Eliminatoires CAN 2023: le Congo s’incline face au Soudan du Sud

Le Congo est tombé 1-2 devant le Soudan du Sud en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

 

La Congo perd face au Soudan du Sud. 1-2 en faveur du Soudan du Sud, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre qui a eu lieu jeudi 23 mars 2023.

Les Sud Soudanais ont surpris les Congolais à la 65e minute par Yuel Kuach. Thievy Bifouma a égalisé sur penalty provoqué par Prestige Mboungou à la 86e minute. Mais dans le temps additionnel, les Sud Soudanais ont marqué le but qui a douché tous les espoirs par le biais d’Okello Tito Ondong.

Congo : un atelier pour valider les nouveaux programmes éducatifs

Pendant deux jours, les experts vont valider les nouveaux programmes révisés de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège.

 

L’atelier de validation des nouveaux programmes éducatifs s’est ouvert ce jeudi 22 mars 2023, à Brazzaville. Ces programmes en sciences naturelles, mathématiques et français concernent les classes de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège. Une fois validés, ces programmes seront mis en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2023-2024.

Le coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif, Calixte Kolyardo, a indiqué que la révision des programmes intègre la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 révisée pour la période 2021-2030. Cette stratégie prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation avec les supports pédagogiques rénovés : nouveaux programmes, guides pédagogiques, cahiers d’activités en vue d’éradiquer, entre autres, la qualité insuffisante des acquis des élèves, les déperditions importantes au primaire et au secondaire.

Il convient de préciser que ces programmes révisés ont fait l’objet d’une mise en essai dans six départements du pays.

Eliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023 : le Congo face au Soudan du Sud

Les Diables rouges affrontent ce jeudi 23 mars à 17 heures la sélection du Soudan du Sud en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023 décalée en janvier 2024.

 

Paul Put, le sélectionneur de l’équipe nationale, était face à la presse mercredi 22 mars 2023. Au cours de cette conférence de presse d’avant match, il a assuré que ses joueurs sont motivés à livrer une prestation de qualité ce jeudi, au stade Alphonse-Massamba-Débat, contre le Soudan du Sud.

Le technicien belge a tenu à souligner l’importance de gagner les matches à domicile. « C’est important de gagner tous les matches à domicile, car avec dix points on peut se qualifier. Il nous reste quatre matches dont deux à domicile et deux à l’extérieur. On va tout faire pour avoir un meilleur résultat. Je suis convaincu que mes joueurs sont capables de faire de bonnes choses d’autant plus que nous jouons à domicile. Nous en sommes obligés », a déclaré Paul Put.

Après sa victoire contre la Gambie, le Congo, deuxième de son groupe avec trois points, à l’occasion d’enchaîner une autre victoire face aux Soudanais, derniers du groupe avec zéro point. Cette équipe, a-t-il assuré, est à prendre au sérieux dans la mesure où elle est bien organisée, et dispose de joueurs qui sont souvent ensemble.

Paul Put, qui s’attend à un match compliqué, a donné les clés de la réussite. « C’est un match capital, voire très important. Nous en sommes conscients. Je suis sûr et certain que si mes joueurs sont bien mentalement, ils vont gagner ce match », a-t-il rassuré.

Pour ce match le sélectionneur national procédera à un mélange entre les jeunes et les joueurs expérimentés. L’état physique de Thievy Bifouma est un argument de plus pour obtenir les trois précieux points à domicile. Le meilleur buteur de la sélection congolaise a lui-même avoué en conférence de presse que c’est pour la première fois qu’il se sentait bien sans pépin physique.

Le Congo parmi les pays en eau pléthorique

Il ressort que le pays fait partie de ceux qui ont des ressources en eau pléthorique avec 1522 milliards m3 d’eau par an.

 

L’humanité célèbre le 22 mars de chaque année la journée mondiale de l’eau. Au Congo, le gouvernement a publié un message à cet effet. Il ressort que le pays fait partie de ceux qui ont des ressources en eau pléthorique avec 1522 milliards m3 d’eau par an.

L’édition 2023 de la Journée mondiale de l’eau est célébrée sur le thème « Accélérer le changement ». Livrant le message du gouvernement, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a reconnu l’importance de l’eau dans la vie. D’après une étude, il ressort que le Congo figure parmi les pays en ressource d’eau abondante et pléthorique, avec environ 1522 m3 d’eau par année. «L’eau est une ressource vitale qui nécessite d’être protégée pour assurer notre santé, notre développement socio-économique et environnemental. C’est dans cette dynamique que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son projet de société, « Ensemble poursuivons la marche », a mis l’accent sur l’offre de l’eau potable à la portée de tous les ménages. Le Congo a été doté de cette ressource en quantité suffisante », a indiqué Emile Ouosso.

Les investissements consentis par l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, a-t-il poursuivi, sont orientés vers le développement d’un certain nombre de programmes permettant de garantir la pérennité de la ressource au profit des générations futures. La Journée internationale de l’eau a été célébrée pour la première fois en 1977. L’édition 2023 se tiendra jusqu’au 24 mars à New-York, et les experts hydrauliciens vont faire le bilan à mi-parcours de la problématique de l’eau en vue d’accélérer l’atteinte de l’objectif n°6 du développement durable en matière d’accession aux services de l’eau à tous.

Congo-USA : la coopération se renforce dans le secteur du tourisme

Le sujet était au centre de l’entretien entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène Young et la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault.

 

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène S. Young, a fait savoir, le 21 mars, à la sortie de l’audience avec la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, la volonté de son pays de renforcer la coopération dans les secteurs du  tourisme et de la culture.

L’entretien entre Eugène S. Young et a eu lieu mardi 21 mars 2023. Les deux personnalités ont échangé sur les potentialités qu’offre le secteur du tourisme en République du Congo. Pour le diplomate américain, les deux pays partagent beaucoup de choses en culture et en tourisme.  « Nous avons parlé de la possibilité d’augmenter notre coopération dans le domaine de ces deux grands secteurs, le tourisme et la culture. Cette grande culture africaine fait partie de notre culture américaine. Pour tous les Américains, nous partageons la même culture avec le Congo. C’est un développement qui va continuer », a indiqué l’ambassadeur des Etats-Unis.

Notons que peu avant l’audience accordée à l’ambassadeur des Etats-Unis, la ministre Lydie Pongault a reçu le président de la Fédération mondiale des associations et club pour l’Unesco (FMACU), Mustapha Badreddine. Il s’est agi de parler de certains projets, notamment la tenue du festival sur la rumba congolaise. La FMACU souhaite travailler avec le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.