Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Congo : le taux de croissance en 2023 baisse à 2,3%

Cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques.

 

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2023 qui se chiffre à 2,3% contre les 3,7% annoncés en mars dernier. Le comité national économique et financier de la a revu à la baisse le taux du PIB, mercredi 05 juillet, à Brazzaville.

Selon le comité, cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et par les effets restrictifs du conflit en Ukraine.

La croissance du PIB de 2,3% se justifie à travers la relance des investissements dans le secteur pétrolier et dans celui de l’industrie manufacturière. C’est du moins ce qu’ont indiqué les membres du comité, soulignant le règlement régulier par l’Etat congolais des salaires et des pensions de retraite.

Le Congo devrait connaître une pression inflationniste de 3,6% au cours de l’année 2023, soit au-dessus de la moyenne communautaire fixée à 3%. S’agissant de l’activité du système bancaire national, le comité a noté une évolution « mitigée ».

« L’encours des crédits bruts accordés à la clientèle a connu une contraction de 5,2% pour revenir à 1.338,1 milliards de FCFA au 30 avril 2023 et un recul des créances en souffrance de 2,9% pour s’établir à 253,4 milliards de FCFA », a expliqué le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Serge Dino Daniel Gassackys.

 

Congo : des petits acteurs socio-économiques reçoivent des dons

Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres.

 

Les petits acteurs socio-économiques exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu le 4 juillet, à Brazzaville, un don de matériel professionnel afin de leur permettre de passer de l’informel au formel. Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres. Il fait suite à l’accord signé en avril 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les bénéficiaires ont été notamment les acteurs des départements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Peu avant la remise du matériel, la lettre d’engagement signée entre les deux parties a été présentée. Elle interpelle les acteurs de l’économie informelle à faire bon usage de ce matériel.

« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », ont indiqué les organisateurs.

La cérémonie de la remise du matériel professionnel aux acteurs de l’économie informelle a été marquée, entre autres, par l’allocution prononcée par l’administrateur maire de l’arrondissement 3, Poto-Poto, Jacques Elion.  Il a indiqué que la deuxième édition de remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2021, initié à l’appui du relèvement des acteurs de l’économie informelle. Elle prouve à suffisance la détermination du ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle de faire de ce sous-secteur un pilier indispensable qui contribue à la croissance nationale.

Pour le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. Au Congo, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.

« Le secteur informel joue un rôle important dans l’économie mondiale et dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Son action contribue à deux objectifs de développement durable (ODD) définis dans l’agenda 2030 des Nations unies que sont l’ODD relatif à l’éradication de la pauvreté et l’ODD relatif à la réduction des inégalités », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Ines Bertille Nefer Ingani, a encouragé les femmes à se formaliser ainsi qu’à dénoncer toutes les formes de violences faites à leur égard.

Congo : le litre du super à la pompe va passer de 625F à 775FCFA

L’annonce a été faite samedi 01 juillet 2023, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le prix du super à la pompe va augmenter de 25% en République du Cingo. Le litre qui coûtait 625 F va passer à 775 FCFA. La mesure entrera en vigueur à partir du 15 juillet, le temps que le gouvernement échange avec les syndicats des transports et la société civile. C’est du moins ce qu’a précisé Anatole Collinet, Premier ministre, au cours d’un déjeuner de presse.

« C’est un conseil du FMI qui nous demande d’augmenter le carburant, d’arrêter avec les subventions (des produits pétroliers) pour les affecter aux autres secteurs de base comme la santé et l’éducation », a-t-il justifié.

Notons que la subvention des produits pétroliers par l’Etat s’élève à environ 300 milliards de FCFA par an (457 millions d’euros).

« Toutes ces augmentations ne peuvent pas jeter du baume au coeur des Congolais. Ils augmentent sans les mesures d’accompagnement : les salaires sont restés stables. C’est comme une provocation », a réagi à l’AFP Dieudonné Moussala de l’Association des droits des consommateurs congolais.

Congo-BEPC 2023 : plus de 120 000 candidats face aux épreuves du 4 au 7 juillet

Ce sont 485 centres sont retenus pour le déroulement du BEPC sur toute l’étendue du territoire national y compris à Luanda, au Cabinda et en Chine.

 

121 940 candidats, passeront les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du 4 au 7 juillet, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les centres de Pékin, en Chine, de Luanda et de Cabinda, en Angola. 485 centres sont retenus pour le déroulement de cet examen.

Une note de la Direction des examens et concours indique qu’à Brazzaville trois des centres retenus pour le BEPC ont été délocalisés suite à l’occupation du lycée technique commercial 1er mai. Les candidats qui devaient composer à ce centre, notamment dans les bâtiments B et D ; C et D sont respectivement envoyés à l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 2 (bâtiment étage) et l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 3. Ceux qui devraient passer les épreuves au lycée technique 1er mai, bâtiment E et F composeront au lycée Savorgnan-de-Brazza, bâtiment D.

Rappelons qu’à la session passée du BEPC, le département de la Lékoumou avait occupé la tête du peloton pour la troisième fois consécutive avec un taux de réussite de 74,44%. La Cuvette-Ouest 70,50% ; la Sangha 70,09% ; le Pool 68,92% ; Brazzaville 63, 90% ; la Cuvette 63,17 ; la Bouenza 59, 04% ; Pointe-Noire 57,72% ; les Plateaux 57, 38% ; le Kouilou 56, 82% ; la Likouala 56,41% et le Niari 50,69%.

Congo-Présidentielle 2026 : la biométrie pourrait faire son entrée

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a annoncé que son pays allait introduire la biométrie lors de la prochaine présidentielle de 2026.

 

La biométrie va faire son entrée à la présidentielle de 2026, en République du Congo. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui faisait, à la veille du week-end, le bilan à mi-parcours de son action, l’a annoncé. Elle a souvent été réclamée par l’opposition qui a toujours contesté les résultats des précédents scrutins. Celle-ci propose une concertation avant l’introduction de cette technologie.

La voie est désormais balisée pour expérimenter la biométrie avec la réalisation du cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH5) dont les résultats sont en cours de traitement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef du gouvernement. Cette expérimentation interviendra pendant la prochaine élection présidentielle prévue en 2026 à laquelle le président Denis Sassou Nguesso pourrait se représenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

« Débat »

Les annonces du Premier ministre ont fait réagir l’opposant Clément Miérassa pour qui « les concertations organisées dans le pays n’ont rien apporté au sujet de la gouvernance électorale ». Et, concernant la biométrie, le président de la Fédération de l’opposition congolaise propose une démarche : « Il est souhaitable avant de parler de l’expérimentation de la biométrie à la prochaine élection présidentielle, qu’il y ait un débat très sérieux entre tous les acteurs politiques sur la gouvernance électorale de façon générale et la biométrie, en vue de la maîtrise du corps électoral. Parce que c’est un problème extrêmement important », a-t-il suggéré.

« Les promesses ont trop duré »

« Nous attendons de voir pour croire, parce que les promesses ont trop duré », a indiqué l’un des acteurs de la société civile ayant déjà observé en 2021 et 2022 les élections au Congo.

Congo-Ficomp : la 5ème édition reportée en juin 2024

Le report de l’évènement a été annoncé le 27 juin, lors de la soirée gratuite de projection de film congolais, par le promoteur, Michael Gandoh.

 

La 5ème édition du Festival international du film de Pointe-Noire (Ficomp), se tiendra en juin 2024. Initialement prévu cette année en juin, l’évènement n’aura pas lieu. L’annonce a été faite le 27 de ce mois dernier, par Michael Gandoh, promoteur et délégué général du Festival. C’était à l’occasion d’une soirée gratuite de projection de film congolais.

« Cette année, le festival n’aura pas lieu et c’est pour ne pas faire une année blanche que nous avons décidé, avec notre partenaire l’IFC, de proposer cette soirée de projection de films afin que le public ne sente pas trop l’écart entre la dernière et la prochaine édition », a informé Michael Gandoh

En effet, ce report est dû aux difficultés occasionnées par des innovations entraînant le changement du format de l’événement qui s’agrandit. « A partir de cette année, on devrait prendre aussi les longs métrages pour augmenter le niveau du festival. Mais cela demande plus de moyens. C’est pourquoi nous avons reporté cette cinquième édition pour mieux la préparer », a expliqué Michael Gandoh aux Dépêches de Brazzaville.  

Quatre films ont été projetés pendant la soirée à laquelle bon nombre de cinéphiles de la place ont répondu présents. Il s’agit des courts métrages « Préméditer » de Christ Etou sur les violences conjugales, « Psychosis » d’Harvin Isma (le mauvais comportement des personnels soignants qui occasionnent parfois des drames) et « Apacha » de Fortuné Dubien Tsété, un film d’animation très comique.

Congo : la croissance du PIB estimée à 3,5% en 2023

Dans un rapport publié jeudi à Brazzaville, la représentation de la Banque mondiale en République du Congo prévoit une croissance du PIB du pays à 3,5% en 2023.

 

« La croissance du Congo s’est redressée pour atteindre 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 et elle devrait s’accélérer à 3,5% en 2023 grâce à l’augmentation des investissements », indique le rapport.

L’inflation a été contenue mais la hausse des prix des denrées alimentaires accroit les difficultés socioéconomiques, note le rapport, estimant à 56% le taux de population souffrant d’une insécurité alimentaire dans le pays. Plus d’un Congolais sur deux vivait avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022, rappelle le rapport.

Le document de la Banque mondiale épingle également les subventions aux carburants qu’il juge plus profitables aux couches les plus nanties de la population congolaise au détriment de celles les plus démunies.

« En 2022, la forte hausse des cours mondiaux de l’or noir a entraîné une augmentation des subventions pétrolières à hauteur de 2,4% du PIB, soit davantage que les dépenses consacrées par le Congo à la protection sociale », souligne le rapport.

Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale propose d’améliorer la transparence de la gestion des finances publiques, d’augmenter les dépenses sociales et d’intensifier les investissements publics structurels productifs.

Éliminatoires CAN 2024 : le Congo a encore une chance

Les Diables rouges n’ont pas réussi à obtenir leur passe pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire après leur défaite ce dimanche 18 juin lors de la 5e journée des éliminatoires.

 

Le Congo tombe face au Mali sur un score de 2-0, ce dimanche 18 juin 2023. La rencontre comptait pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.

Dominateurs pendant la majeure partie du match, les Maliens ont trouvé la faille en seconde période, d’abord par l’intermédiaire de l’attaquant lorientais Ibrahima Koné (62ème) puis grâce au nouvel entrant Nene Dorgeles (72ème). Le match était plié.

De leur côté, les Congolais peuvent encore tenter de d’accrocher la 2ème place du groupe G, synonyme de qualification pour la prochaine CAN. Pour cela, l’équipe dirigée par Paul Put devront s’imposer nettement contre la Gambie, leur concurrent direct, lors de la sixième et dernière journée de la phase de poules.

Congo : plus de 160 000 personnes recevront une assistance alimentaire

La Chine à travers le Programme alimentaire mondial (PAM), a accordé au Congo une assistance alimentaire en faveur des personnes vulnérables.

 

Ce sont 167.828 personnes soit 100.697 à Brazzaville et 67.131 à Pointe-Noire qui seront assistées grâce au don de riz offert par la Chine. Cette nouvelle contribution chinoise s’inscrit dans la lignée du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 du gouvernement congolais.

 

Dans un extrait tiré de Xinhua, pour l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin « Ce projet est issu d’un protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et le PAM en juillet 2021 et porte sur la mise en œuvre d’un don alimentaire en faveur des populations vulnérables en zones urbaines du Congo en utilisant un financement du Fonds pour la coopération Sud-Sud de Chine avec la participation du gouvernement congolais ». Il l’a rappelé lors de la cérémonie de remise de don, organisée au bureau du PAM au Congo.

 

La distribution se fera conformément aux résultats de l’exercice de ciblage effectué en février par le PAM et les agents du ministère des Affaires sociales dans les deux principales villes du Congo.

Le Congo rejette la vente de la filiale Société Générale au Groupe Vista

Dans un communiqué datant du 12 juin, le ministère des finances dit être surpris de l’annonce de l’établissement bancaire.

 

La Société Générale a déclaré le 8 juin qu’elle avait conclu un accord pour vendre ses filiales au Congo Brazzaville et en Guinée équatoriale à Vista Group pour un montant non divulgué. La banque détenait 93,5 % de la Société Générale du Congo.

Une annonce qui a surpris le gouvernement congolais qui ne reconnait pas la vente par la Société Générale de sa filiale nationale à Vista Group. Brazzaville affirme que la banque ne lui a pas accordé de droit de préemption. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du ministère des finances publié le 12 juin dernier.

« L’État congolais dénonce fermement cette démarche et considère comme nul l’accord du groupe Société Générale de vendre sa participation au groupe Vista », indique le communiqué du ministère des finances, ajoutant qu’il n’exclut pas l’utilisation d’un recours juridique contre la Société Générale.

Le gouvernement aurait été informé du projet de vente mais avait demandé à la Société Générale de surseoir à toute décision parce qu’elle souhaitait exercer son droit de préemption.

Coopération : la Chine et le Congo renforcent leurs liens sur le développement durable

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu mardi l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin.

 

Selon un communiqué publié mercredi 14 juin, par le ministère de l’environnement, la discussion a porté sur l’appui technique et financier de la Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo. Notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du gouvernement congolais dans la protection de l’environnement.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique à la ministre congolaise de matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration.

Congo : lancement du projet de professionnalisation de la police

La police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation.

 

Brazzaville a officiellement lancé le 13 juin, un projet destiné à professionnaliser la police. Ledit projet est financé à hauteur de cinq millions d’euros – soit environ 3,2 milliards de francs CFA – par l’Union européenne. C’est une solution prise à cause des accusations de torture et mauvais traitements par les organisations non gouvernementales portées à l’endroit de ces hommes en tenue.

A l’origine de ce programme : une affaire qui remonte à 2018. Cette année-là, au moins 13 jeunes avaient été retrouvés morts des suites de tortures dans le commissariat de police du quartier Mpila à Brazzaville. En 2020, ce sont six autres personnes qui ont trouvé la mort au commissariat central de la capitale, dans des conditions similaires.

Le projet « Police+  » prévoit notamment d’accompagner l’Etat congolais dans la promotion du respect des droits humains au sein des forces de police.

la police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation, financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne (UE). Dénommé « police + », il a débuté officiellement mardi 13 juin.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou a lancé ce programme en présence de quelques hauts gradés de la police congolaise : « Le programme « Police + » a pour objectifs, entre autres, de prévenir toute forme de torture, de traitements dégradants ou inhumains. C’est un excellent projet qui va permettre d’aider structurellement les forces de police à mieux gérer les personnes gardées à vue pour une meilleure prise en charge », a-t-il déclaré.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Congo-CEPE : plus de 130 000 candidats affrontent les épreuves écrites

Ces présumés kidnappeurs dont deux femmes et six hommes, enlèvent les enfants dans la bande frontalière de Kamako pour les vendre en Angola.

 

Les épreuves écrites de CEPE se sont déroulées ce jeudi 08 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a fait la ronde de quelques centres d’examen de Brazzaville où sont inscrits 54 429 candidats, pour s’assurer de l’effectivité des épreuves.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour les autres examens d’Etat, notamment le baccalauréat et le Brevet d’études du premier cycle, se passent dans de bonnes conditions », a dit le ministre.

Après cet examen, les candidats au baccalauréat général emboîteront le pas du 20 au 23 juin, en attendant les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) qui se dérouleront du 4 au 7 juillet. Le concours d’entrée aux lycées d’excellence de Mbounda, dans le département du Niari, et d’Oyo, dans celui de la Cuvette, aura lieu le 25 juillet. Pour le baccalauréat et le BEPC, l’éducation physique et sportive se fera après les épreuves écrites.

Banque : Société générale quitte le Congo

L’établissement bancaire entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan.

 

Les filiales du Congo et de la Guinée Équatoriale sont cédées au Groupe Vista de Simon Tiemtore et les filiales en Mauritanie et au Tchad vendues au Groupe Coris Bank International de Idrissa Nassa. L’annonce de la conclusion d’accords avec deux groupes bancaires africains a été faite dans un communiqué du Groupe français.

« Ces quatre accords prévoient la cession totale des parts du groupe Société Générale dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe », a précisé la banque.

Le groupe Société Générale, « entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe ». Ces opérations pourraient être menées « d’ici la fin de l’année » et prévoient la cession totale des parts du groupe dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, comme susmentionné.

Congo : plus de 500 000 doses de vaccins pour renforce le projet « Kobikisa »

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale.

 

Le ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo vient de réceptionner un lot de 537.535 doses de vaccins. Ces vaccins sont destinés aux enfants âgés de 0 à 5 ans issus des familles démunies.

Ces doses sont composées de vaccins BCG, bOPV, DTP-HepB-Hib, PCV, Fièvre jaune, Td, MR et Rotavirus. Ils intensifieront la lutter contre des pathologies telles que la tuberculose, la poliomyélite, la fièvre jaune, la rougeole et bien d’autres.

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale dans le cadre du projet de renforcement du système de santé appelé « Kobikisa », en français « sauver ».

Rappelons que le projet « Kobikisa » vise à accroître l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle, reproductive et infantile dans les zones ciblées, en particulier les ménages les plus vulnérables. Il couvre 39 districts sanitaires, soit plus de 2.400.000 bénéficiaires.

Congo : le groupe ASC Impact entend créer 6 mille emplois

L’entreprise ambitionne d’investir au Congo dans les secteurs de l’agriculture l’exploitation forestière, de la transformation poussée du bois et l’afforestation.

 

Le groupe ASC Impact, Karl E. Kirchmayer va investir 23 milliards de francs CFA en République du Congo. Les secteurs dans lesquels l’entreprise entend investir sont l’agriculture et le bois. Cet investissement va générer environ six mille emplois. L’annonce a été faite mercredi 31 mai 2023, par le président directeur général du groupe ASC Impact, Karl E. Kirchmayer. C’était lors d’une rencontre réunissant les responsables d’ASC Impact et les représentants de la primature, des ministères de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Economie forestière et d’autres départements.

Le groupe suisse sollicite à la partie congolaise 42 000 hectares de terres agricoles dans le département du Niari ; plus de 178 hectares dans la Cuvette pour l’afforestation ; 50 000 hectares pour l’aménagement forestier, la transformation plus poussée du bois et la contribution au développement local de l’unité forestière d’exploitation Mila Mila, dans le Niari.

L’entreprise tricentenaire prévoit également de s’engager dans la transformation du bois en produits finis dans les zones économiques spéciales d’Oyo-Ollombo et de Pointe-Noire. Elle n’attend plus que la levée des obstacles concernant les autorisations d’exploitation forestière et d’accès aux terres cultivables pour entrer en phase opérationnelle, a expliqué la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements, Annick Mongo.

Congo : le FESPAM est de retour au rythme de la rumba

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

 

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre.

Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

Championnat d’Afrique de sambo Maroc 2023 : Déo Grâce Makoutika remporte l’argent

Le congolais a remporté la médaille d’argent au cours de la 17e édition du championnat d’Afrique des nations de sambo.

 

La 17ème édition du championnat d’Afrique des nations du sambo s’est refermée. La compétition s’est déroulée du 19 au 22 mai, au complexe sportif Mohammed V de Casablanca au Maroc. Vingt-trois pays y ont pris part dont la République du Congo.

Deux Congolais ont représenté le pays au grand rendez-vous africain de sambo au Maroc. A l’issue de la compétition, l’athlète congolais, a offert à son pays le Congo, une médaille d’argent au sambo de plage homme, catégorie 71kg. Par ce sacre, Déo Grâce Makoutika inscrit son nom sur la liste des médaillés congolais dans l’histoire du sambo africain.

Cette dix-septième édition a été dominée par le pays hôte, le Maroc, qui a remporté une quinzaine de médailles dont onze en or.

Précisons que cette dix-septième édition du championnat d’Afrique de sambo a été marquée par l’entrée du combat féminin avec deux catégories de poids, à savoir les moins de 59 kg et de 72 kg.

Congo : un plan de riposte contre les maladies tropicales négligées

La République du Congo a validé lundi 15 mai, un plan directeur national pour le financement de cette catégorie de maladies.

 

Un plan directeur national pour le financement des maladies tropicales négligées (MTN) dans la période 2023-2027 vient d’être adopté en République du Congo. Des experts en matière de santé se sont retrouvés à Brazzaville pour valider le document.

Ledit document porte sur les maladies telles que la trypanosomiase, la lèpre, la filariose, le pian, et la schistosomiase, plus fréquentes dans les milieux ruraux. Le plan directeur national va permettre de négocier les ressources financières auprès des partenaires afin de disposer des fonds nécessaires à sa disposition. C’est du moins ce qu’a assuré les spécialistes.

Pour ce qui est de la mise en place de la stratégie et de l’opérationnalisation, le ministère de la Santé donnera la ligne de conduite. Au Congo, les MTN ne bénéficient pas d’un financement approprié et les personnes qui en souffrent payent un lourd tribut.

 

Coopération transfrontalière : le Congo et le Gabon finalise l’accord-cadre

Les experts des deux pays et les représentants des partenaires sont à Brazzaville jusqu’au 19 mai pour finaliser l’accord-cadre de la coopération transfrontalière.

 

Depuis le 15 mai dernier, le Congo et le Gabon ont entamé la finalisation de l’accord-cadre de la coopération frontalière qui les unit. Les représentants des deux pays et leurs partenaires ont jusqu’à vendredi 19 prochain, à Brazzaville, pour que tout soit fin prêt.

Pour le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, les pays africains ont besoin de s’unir pour se développer. D’où la nécessité de transformer les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.

Notons tout de même que les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays de la même région.

Le Congo et le Pnud signent un nouvel accord de partenariat

L’accord s’inscrit dans le cadre du plan de travail biannuel, selon les termes du contrat sur le plan national de développement 2022-2026.

 

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Henri Diouf ont signé, le 10 mai, à Brazzaville un accord de partenariat. Cet accord porte sur la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local, axé sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Il faut préciser que l’accord s’appuie, selon les termes du contrat, sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026. En effet, ce plan s’est enrichi des solutions préconisées dans les ODD des Nations unies, dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et d’autres programmes régionaux, précisément le programme de réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac). Les ODD ont un caractère universel, la dimension locale doit avoir sa place dans leur appropriation, à travers la responsabilisation des collectivités locales en République du Congo, ont estimé les signataires.

Du côté du Pnud, le plan stratégique préconise des solutions liées aux questions de pauvreté, de gouvernance et d’égalité de genre.

Selon le ministre Juste Désiré Mondelé, la République du Congo a placé la décentralisation au cœur des politiques publiques à quelques années de 2030. Ce programme de décentralisation vise, a-t-il dit, l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Congo : le Ciacas entend renforcer le guichet unique

C’est ce qui ressort de séance de travail du Comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires qui s’est achevée jeudi 11 mai 2023.

 

Ce sont deux groupes de travail qui ont été constitués par le Ciacas. Au cours des travaux qui se sont achevés jeudi 11 mai, à Brazzaville, plusieurs propositions de réformes ont été faites. Notamment le renforcement des dispositifs de guichet unique pour réduire les coûts et délais de déclaration des marchandises.

Ces réformes permettront l’amélioration de l’environnement des affaires correspondent aux exigences de Doing business. C’est du moins ce qu’a fait savoir Xavier Okola, le directeur départemental des douanes et droits indirects du Kouilou.

Notons que, le Ciacas est composé de dix groupes de travail, à savoir la création d’entreprise, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêt, la protection des inventions, le paiement des taxes, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.  L’atelier de diagnostic qui vient de s’achever concerne les groupes thématiques relatifs au commerce transfrontalier et au règlement de l’insolvabilité. Ces recommandations issues de la rencontre seront remises au Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de la session inaugurale du Ciacas.

Congo : le ministère des ZES va valider son plan d’action stratégique

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels.

 

Le ministère des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique a ouvert, le 10 mai, à Kintélé dans le Pool, un séminaire atelier pour valider son plan d’action stratégique.

Jusqu’au 13 mai, les experts venus de plusieurs ministères vont faire l’état des lieux du ministère des ZES et de la Diversification économique. Il sera question pour eux d’identifier les vrais obstacles qui entravent au bon fonctionnement des Zones économiques spéciales (ZES).

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à national de développement 2022-2026. Il permettra au ministère des ZES et de la Diversification économique de bien élaborer des actions publiques et de bien planifier ses dépenses dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

L’objectif de la réforme est de chercher à concilier le cadre juridique congolais aux six directives adoptées dans le cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

CAN U-17: les Diables rouges en quête d’un ticket pour la demi-finale

Les poulains de Fabrizio Eraldo Cesana vont affronter l’équipe du Mali ce jeudi 11 mai 2023, en match comptant pour les quarts de finale.

 

Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de moins de 17, le Congo sera face au Mali ce jeudi 11 mai 2023. Au cours de la conférence de presse d’avant match, le sélectionneur des Diables rouges U-17, Fabrizio Eraldo Cesana a déclaré que cette rencontre est « un examen encore plus important pour ses jeunes joueurs »

Une victoire du Congo contre le Mali, ce 11 mai, au stade d’Annaba, leur permettra non seulement de se qualifier pour les demi-finales mais aussi pour la Coupe du monde. Un challenge important face à une équipe très physique du Mali qui a fait un sans-faute lors des matches de poules.

Fabrizio Eraldo Cesana a expliqué au cours de la conférence de presse que son équipe n’est pas venue en Algérie pour faire du tourisme mais pour aller le plus loin possible dans cette CAN.

Le milieu de terrain congolais, Randy Baleka, a indiqué quant à lui que les Diables rouges vont se donner à 200% pour atteindre cet objectif malgré la forme physique des Maliens.

Rappelons que le Mali et le Congo se sont rencontrés lors de la troisième journée de la phase finale de la CAN U-17, au Rwanda. Les Diables rouges l’avaient emporté 2-1.

Congo : une délégation de la BAD présente à Brazzaville

La Banque africaine de développement (BAD) entend apporter un appui budgétaire au Congo et accélérer le financement des projets conjoints.

 

Les discussions sur la relance de la coopération, entre la BAD et la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas ont débuté lundi 08 mai. Cet établissement compte apporter un appui budgétaire au Congo et accélérer le financement des projets conjoints.

La délégation est conduite par le directeur général du bureau régional de développement, intégration et prestation de services pour la BAD, Serge Marie N’Guessan. La mission de la BAD porte sur trois principaux volets : la finalisation de la stratégie d’intervention du groupe de la BAD pour la période de 2023-2027 ; la mission d’évaluation du profil risque du Congo censée permettre au pays d’avoir plus de financement ; et la finalisation du pacte national de l’alimentation et de l’agriculture.

Durant cette mission d’une semaine, en effet, les émissaires de la BAD vont rencontrer toutes les parties prenantes congolaises, principalement les ministères de l’Économie et des Finances, des Infrastructures et du Plan.

En outre, la mission devrait travailler avec les autorités en vue de mettre en place un programme d’appui budgétaire dans le cadre global des grandes réformes lancées par le gouvernement congolais et les experts du Fonds monétaire international.

Congo : Constancia Mangue de Obiang effectue une visite de 24h à Brazzaville

La première dame équato-guinéenne s’est rendue en République du Congo dimanche 7 mai 2023, pour une visite de travail avec la première dame Antoinette Sassou Nguesso.

 

Dans le terminal présidentiel de l’aéroport Maya Maya de Brazzaville, la première dame équato-guinéenne accompagnée d’une délégation ont reçu un accueil chaleureux. La cour d’honneur était présidée par Jacqueline Lidia Mikolo, ministre de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que par l’ambassadeur équato-guinéen au Congo, Samuel Ateba Owono Iyanga et d’autres hautes personnalités. L’information a été précisée sur le site du bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale.

Constancia Mangue de Obiang est arrivée au Congo suite à l’invitation de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso. Plusieurs activités ont meublé cette visite de 24h de Constancia Mangue de Obiang.

Notons que la première dame est accompagnée de hautes personnalités de la vie politique et sociale du pays.

Congo : deux lauréats au concours de mathématiques

François Kombele, élève au lycée de la révolution et Timothé Kiayenika, élève au lycée Savorgnan de Brazza ont remportés le prix de cette compétition.

 

Les résultats sont connus depuis le 06 mai dernier, Timothé Kiayenika et François Kombele sont les deux élèves qui ont remporté le prix du concours mathématiques. Le Concours est organisé par la société des mathématiques du Congo du professeur Basile Guy Richard Bossoto.

Pour la Présidente du Comité d’organisation dudit concours, Randahall M’pemba ce concours a pour but, de sensibiliser les élèves à la présence des mathématiques dans tous les domaines de la vie.

Les deux lauréats sont respectivement élèves aux lycées Révolution et Savorgnan.

« Le concours était basé sur les math énigmes. Il s’agit d’un exercice de mathématiques qui consiste à pousser loin sa réflexion pour trouver la solution aux problèmes posés. Mais j’ai trouvé ça très facile parce que j’ai l’habitude de travailler sur ce genre de problème. Je suis fier de moi et très content d’avoir gagné », s’est réjoui le premier gagnant, François Kombele, dans un extrait d’une publication de vox.cg.

Le deuxième lauréat a relevé quant à lui, qu’il n’était pas sûr de ses potentialités de remporter cette compétition. Celle-ci lui a permis de découvrir plusieurs aspects liés à la résolution des mathématiques, qui nécessitent aussi la maîtrise de la littérature, car elle fait partie de l’énigme de la réflexion mathématique

Notons que plus de 100 élèves venus de 5 écoles publiques et 5 écoles privées ont participé à ce jeu concours. Six élèves sont sélectionnés pour participer aux olympiades de la francophonie de mathématiques à Kigali le 12 mai 2023.

Congo : 1ère convention de l’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026

La plateforme qui regroupe en son sein trois formations de l’opposition à tenue sa première convention dimanche 07 mai 2023.

 

L’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026 (2AD2026) s’est réunie dimanche 07 mai, dans le cadre de sa première convention. Cette plateforme regroupe en son sein des partis de l’opposition dont le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhomby Opango.

Les travaux étaient dirigés par son premier président Destin Gavet, du Mouvement républicain (MR). Plusieurs militants étaient au rendez-vous. Destin Gavet a développé ses recommandations : « Ces travaux nous ont permis d’adopter les textes et surtout de nous fixer les objectifs à court moyen et long terme, a-t-il déclaré. Et les grandes décisions qui ont été prises, c’est celle de nous fixer une certaine périodicité afin de regarder les questions liées à la gouvernance électorale. »

Mais l’Alliance souhaite avancer sur une autre préoccupation sensible. « Durant ces assises, plusieurs recommandations ont été prises, notamment celle sur la libération des prisonniers politiques dont Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Vous savez, la libération des prisonniers politiques peut être un moyen de décrisper le climat politique et surtout de favoriser la cohésion sociale et l’unité nationale », a-t-il souligné.

Le gouvernement estime de son côté que le dossier est clos puisqu’ils ont été jugés et condamnés pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État en 2018.

Depuis sa mise en place mi-avril, la 2AD2026 s’est élargie, avec l’adhésion du Parti pour la République. Elle espère avec cette nouvelle adhésion que d’autres partis la rejoignent pour une alternance en 2026.