Congo-Italie : vers une revitalisation de la coopération

Le sujet était au centre ce 21 septembre à Brazzaville de l’échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata.

 

Un mois après la présentation de ses lettres de créance, Enrico Nunziata est allé échanger avec Isidore Mvouba sur des sujets de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Italie, mais également ceux liés à la diplomatie parlementaire. « Nous avons abordé les sujets de la coopération bilatérale, de la diplomatie parlementaire et souligné la nécessité de revitaliser les contacts entre les groupes d’amitié du Parlement italien et de la chambre basse du Parlement congolais », a expliqué le diplomate italien en poste à Brazzaville.

Selon lui, les deux personnalités ont également évoqué l’importance d’apporter une compréhension meilleure sur des sujets se présentant comme des défis communs à travers des échanges. Elles ont, par ailleurs, parlé des prochains échanges et des visites de haut niveau entre les autorités des deux pays. « Après la présentation de mes lettres de créance il y a un mois, je suis déjà très actif au point où il y a beaucoup d’acquis à consolider et des relations à améliorer à divers niveaux. Nous avons parlé des échanges entre les commissions permanentes et d’autres questions portant sur les changements climatiques, la transition énergétique, mais aussi l’agriculture, la formation et la recherche. Il s’agit des sujets d’intérêt commun, nous devons échanger nos expériences », a conclu Enrico Nunziata.

La problématique a été évoquée le 21 septembre à Brazzaville lors d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata

Congo-UE : renouvellement de l’Accord partenariat volontaire

Des cadres nationaux examinent depuis le 19 septembre, à Brazzaville, le nouveau plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire (APV).

 

Au cours des trois jours de concertation, les participants vont tenter de formuler des propositions pour un cadre de suivi-évaluation et un plan de travail budgétisé 2024 associés au plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’APV au Congo. Il s’agit d’un processus participatif impliquant toutes les parties prenantes à l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-FLEGT), un mécanisme institué par l’UE pour lutter contre l’exploitation illégale du bois.

Cet atelier de concertation vise, en effet, à valider de manière participative et informée la version finale de la théorie du changement associée à un plan d’action quinquennal pour la mise en œuvre de l’APV-FLEGT sur la période 2024-2028, ainsi qu’à élaborer un plan annuel de travail budgétisé 2024 et permettre aux parties de s’accorder sur les éléments essentiels du cadre de suivi-évaluation.

Selon les deux parties, il s’agit de partager avec les participants le résultat du diagnostic de l’analyse et de l’évaluation du cadre de suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal 2018-2022 et la capitalisation des expériences apprises ; de définir de façon participative le cadre de suivi-évaluation essentiel pour le suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal ; et de proposer à la validation par les participants un mécanisme opérationnel, efficace et efficient de suivi-évaluation du nouveau plan.

Signé en 2010, l’APV est entré en vigueur depuis mars 2013. Près d’une décennie de mise en œuvre, les experts ont noté des avancées concernant la révision du cadre légal et normatif sectoriel, le développement d’un système informatique de vérification de la légalité, la mise en place d’un audit indépendant du système et l’organisation d’une observation indépendante mandatée et non mandatée.

Congo : le problème des nuisances sonores sur la table du conseil municipale de Brazzaville

C’est l’un des sujets sur lesquels va statuer le Conseil départemental et municipal de Brazzaville au cours de sa 3e session ordinaire administrative.

 

La troisième session ordinaire administrative du Conseil départemental et municipal de Brazzaville s’est ouverte mardi 19 septembre 2023. Plusieurs affaires seront débattues par les conseillers notamment l’application des pénalités sur les nuisances sonores dans la capitale.

Ce sont au total dix projets de délibération à caractère socio-économique et culturel sont en examen au cours de la session dirigée par le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

Il sera aussi question au cours de ladite session qui va s’achever le 29 septembre prochain, d’examiner la possibilité d’autoriser la signature d’une convention-cadre de coopération entre la mairie de Brazzaville et l’Université Marien-Ngouabi. Cette convention-cadre vise, entre autres, « à créer des conditions d’une action concertée permettant d’assurer un meilleur encadrement » des étudiants de l’alma mater, en mettant un accent particulier sur l’employabilité des jeunes.

Les élus locaux vont aussi statuer sur les projets de délibération portant gestion des marchés domaniaux et réglementation de l’utilisation des instruments de musique, et aussi de statuer sur le projet de délibération autorisant la signature du protocole relatif à la construction et la gestion du bâtiment annexe du centre culturel de Poto-Poto.

Congo : les acteurs en chantier pour la reprise des compétitions internationales

C’est une annonce faite par le président de la Fédération congolaise de basketball au terme de la 39e édition du championnat national.

 

Les équipes de basketball de la République du Congo pourront reprendre les compétitions internationales d’ici l’année prochaine. On se souvient que le Congo avait été suspendu après son refus d’organiser l’Afro basket en 2017. En attendant la levée de la sanction, les acteurs de cette discipline se préparent pour les prochaines compétitions.

« L’année prochaine ce sera le début de la compétition internationale après la levée de la sanction.  On y travaille sérieusement.  Mais il ne faut pas attendre qu’elle soit levée pour se préparer. Il faut le faire maintenant », a commenté Bruno Jean Richard Itoua.

Le directeur technique national entend se déployer sur toute l’étendue du territoire national pour sélectionner les athlètes qui vont composer les équipes nationales, qui devraient disputer les matches amicaux au niveau national et international.

Championnats du monde de pétanque : le Congo rentre avec le bronze

La 50e édition des championnats du monde de pétanque s’est tenue du 10 au 17 septembre 2023, à Cotonou, au Bénin.

 

Le Congo a participé à la 50éme édition des championnats du monde de pétanque du 10 au 17 septembre à Cotonou, au Bénin. Le pays rentre avec une médaille en bronze glané aux tirs de précision. Fretas Evrard Mabondou s’est classé troisième meilleur tireur du monde.

Sur sept catégories, le Congo a placé les boulistes dans quatre. Les joueurs congolais ont atteint les huitièmes de finale, sauf dans les tirs de précision où ils sont allés jusqu’en demi-finales.

En individuel, Claudelon Hermann Banzouzi a été éliminé à cette étape par François Ndiaye du Sénégal (11-13). En doublette, Fretas Evrard Maboundou et Claudelon Hermann Banzouzi ont été éliminés en huitièmes de finale par la Thailande (02-13).

En triplette, Claudelon Hermann Banzouzi, Talance  Nsouary Mafoumba, Japhet Kevan Bakela et Fretas Evard Maboundou  ont respectivement perdu contre la Mauritanie et la Thailande avant d’enchaîner trois victoires face à l’Algérie,  les Comores et le Djibouti. Mais en huitièmes de finale, les Diables rouges se sont inclinés (10-13) devant le Burkina Faso.

Congo : 250 étudiants reçoivent des bourses pour la Russie

Ils ont reçu des consignes lundi 18 septembre, de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ce sont quelques deux-cent-cinquante étudiants qui ont reçu des bourses pour aller étudiants en Russie. Ils ont reçu des consignes de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et de l’ambassadeur, Guéorguy Tchépik, le 18 septembre à Brazzaville.

« Vous partez étudier en Russie pour revenir contribuer au développement du pays dans vos domaines respectifs d’études, car sans capital humain bien formé, il n’y a pas de développement. Ne perdez donc pas de vue l’objectif », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel,

Ces boursiers qui vont quitter le Congo pour la Russie dans quelques jours au titre de l’année académique 2023-2024. La première année, ces étudiants vont apprendre la langue russe avant de commencer un cycle de quatre ans d’études dans différentes spécialités dont l’agriculture.

Congo Brazzaville : le gouvernement dément la rumeur d’un coup d’Etat

Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, parle de « Fake News » et rassure la population du pays.

 

La nouvelle s’est répandue à travers la toile dans la journée du dimanche 17 septembre 2023. Jusqu’en soirée, elle a mis dans l’oreille d’une partie de l’opinion que le général de brigade Serge Oboa a renversé par un coup d’Etat, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, 80 ans dont 39 au pouvoir. Pourtant, dans la même journée, le chef de l’Etat a quitté Brazzaville en direction de New-York, pour prendre part à la 78è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. D’où la sortie du gouvernement pour faire taire la rumeur et rassurer l’opinion.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le gouvernement dément ces fake news. Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs occupations », a publié le ministre de la Communication, des médias, Porte-parole du gouvernement, dans un post sur X, anciennement Twitter. Cette communication rompt le silence gouvernemental et remet l’ordre et le calme au sein des réseaux sociaux où les déclarations allaient dans tous les sens.

La propagation de la fausse nouvelle annonçant un coup d’Etat en République du Congo arrive dans un contexte de la multiplication des coups d’Etat en Afrique. La sous-régions Afrique de l’Ouest en a connu au moins quatre ces dernières années, alors que l’Afrique centrale en a enregistré un il y a quelques semaines. Le général Brice Oligui Nguema et ses hommes ont renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier. Depuis ce jour-là, beaucoup d’observateurs ont les yeux rivés sur le Cameroun ou encore le Congo. Au regard de leur durée au pouvoir, certains pensent que les présidents congolais Denis Sassou-Nguesso et camerounais Paul Biya risqueraient le même sort. Or à chaque pays, son histoire et ses réalités.

Congo : les sénateurs appelés à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale

C’est l’une des recommandations du nouveau président du Sénat, Pierre Ngolo, ouvrant la session inaugurale marquant le lancement de la quatrième législature le 13 septembre 2023.

 

« Dans notre pays, la démocratie est désormais un acquis. C’est une réalité vivante qui suit quoi qu’on en dise son bonhomme de chemin. Les sénatoriales qui viennent de se dérouler à l’instar de diverses élections antérieures témoignent bien de la vitalité de notre démocratie », a déclaré le président du Sénat, avant d’ajouter : « Ce qui reste à faire et qui est à faire à tout prix, c’est l’amélioration progressive du système électoral, processus dans lequel l’implication de tous est requise. Ensemble, gestionnaires d’institutions, opérateurs politiques, acteurs de la société civile, citoyens œuvrant tous à rendre plus performant notre dispositif électoral ».

Pierre Ngolo a ensuite appelé les sénateurs à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale tout en rappelant que la rétrospective de la mandature précédente a mis en évidence les succès engrangés.

Fortifier les avancées du passé afin que le Sénat pèse de plus en plus lourd sur l’arène nationale relève aussi de la responsabilité de la chambre haute, a-t-il souligné.

« Notre responsabilité totalement engagée nous impose de nous mettre véritablement à la tâche. Par l’action et par l’exemple, réunissons les conditions de l’élévation de participation de l’institution Sénat à l’effort national visant à faire du Congo un Etat de droit, souverain, unitaire et indivisible, décentralisé, laïc et démocratique que proclame l’article premier de la Constitution », a poursuivi le président de la chambre haute.

Il a, en outre, rappelé que dans la nouvelle marche de la quatrième législature, il faut compter sur la jeunesse qui demeure incontournable pourvu qu’elle se définisse un idéal pour lequel elle se bat.

Enfin le président du Sénat n’a pas oublié d’évoquer la question de la paix et de la concorde nationale, des collectivités territoriales auxquelles il faut au cours de cette quatrième législature débutant accorder une attention soutenue pour le bien-être des citoyens.

Congo : Pierre Ngolo entame un nouveau mandat à la tête du Sénat

Le président sortant, Pierre Ngolo, a été réélu mercredi 13 septembre 2023, pour un nouveau mandat de six ans à la tête de la quatrième législature.

 

La session inaugurale de la quatrième législature s’ouvert mercredi 13 septembre 2023. La nouvelle configuration du bureau de la chambre haute du Parlement a été dévoilée. Pierre Ngolo, a été réélu pour un nouveau mandat de six ans et quatre nouveaux visages ont fait leur entrée.

Sur les sept membres du bureau, trois anciens ont été reconduits, notamment Pierre Ngolo à la présidence, Gabriel Ondongo à la deuxième vice-présidence et Julien Epola au premier secrétariat du Sénat. Quatre nouveaux ont fait leur entrée. Il s’agit, entre autres, de Ralcoh Donatien Mouanda Kitsinga du Parti congolais du travail (PCT) qui remplace à la première vice-présidence Michel Mahinga du même parti. Elisabeth Mapaha de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a été élue deuxième secrétaire du bureau du Sénat en remplacement de son collègue du parti, Joseph Yédikissa Dhadié, battu aux élections du 20 août dernier.

Élue à Brazzaville sous le label d’indépendant, Andréa Carole Sassou N’Guesso intègre le bureau du Sénat en qualité de première questeure. Elle prend la place d’Edouard Roger Okoula du PCT.  Le dernier entrant est Pierre Justin Makosso du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social qui succède à Jeanne Emilie Ngoto (PCT).

Congo-Sommet des trois bassins forestiers : la FAO apporte son expertise à l’organisation

La République du Congo va abriter du 26 at 28 octobre 2023, le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

 

« Nous sommes venus pour annoncer déjà la disposition totale de la FAO pour accompagner l’organisation du sommet des trois bassins, faire part de notre apport sur l’intelligence scientifique et l’expertise technique », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, les 12 et 13 septembre, à Brazzaville avec Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et l’ambassadeur du Congo en Italie, Henri Okemba. Le sujet au centre de l’échange, le prochain sommet des trois grands bassins tropicaux du monde.

A travers le monde, la FAO est l’une des organisations qui a un mandat particulier pour la restauration des paysages forestiers et globalement de l’environnement.

« Dans le cadre des préparatifs du sommet des bassins, nous sommes porteurs d’un certain nombre d’éléments portés par la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondial. Je suis venu avec un courrier du directeur général de la FAO, car ce dernier tient à recevoir personnellement, à New York, la ministre de l’Environnement », a expliqué le diplomate Henri Okemba, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Congo : un atelier d’imprégnation du PDDR se tient dans le Pool

 L’objectif est de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes.

 

Un atelier d’imprégnation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants se tient à Kinkala au profit des communautés du Pool. Il s’inscrit dans le cadre des activités du plan semestriel conjoint élaboré par le Haut-Commissariat à la réinsertion des ex-combattants en prélude au lancement officiel du PDDR.

Ouvert mercredi 13 septembre, l’atelier va se poursuivre jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Il est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Prennent part à ces travaux, les différentes parties prenantes au programme DDR, notamment les partenaires étatiques et non étatiques ainsi que les bénéficiaires cibles.

Le séminaire a pour objectifs de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes, former les participants sur les standards du programme et leur présenter le contenu de ce programme en vue de son bon déroulement.

Rappelons que Le PDDR vise 7500 ex-combattants, 2500 dépendants, 10000 membres de la communauté du Pool. Il est conçu pour une durée de quatre ans avec un budget de 16,4 millions de dollars.

Congo : U-Report donne la parole aux jeunes

C’est une initiative du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et la fondation MTN.

 

Les deux parties ont signé mardi 12 septembre 2023, à Brazzaville, un accord de partenariat. Cet accord a pour objectif de donner la possibilité à la couche juvénile de s’exprimer librement à travers la plateforme « U-Report ».

Il va s’agir pour les jeunes de prendre la parole et d’accéder à des informations importantes dans les domaines de la santé, l’éducation, l’environnement et de la protection à travers des messages gratuits. Aussi, ces jeunes, participeront à la gestion de la communauté.

Le document a été signé entre le représentant adjoint de l’Unicef, le Dr Soliou Badarou, et le directeur de la Fondation MTN, Patrick Itsoua. C’est un projet qui aura une durée de trois ans avec possibilité de prolongation de deux ans. C’est du moins ce qu’a expliqué Jean Junior Niyonkuru lors de sa présentation.

Notons que l’accessibilité de la plateforme U-Report nécessite l’envoi du mot Congo par message au numéro 2024 ou à U-report Congo sur Facebook.

Le Congo va basculer en budget-programme avec l’aide du FMI

Le sujet était au centre d’un échange lundi 11 septembre entre le directeur d’Afritac Centre FMI, Philippe Egoumé et le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.

 

L’échange entre le ministre Ludovic Ngatsé et Philippe Egoumé a porté sur les modalités de la mise en place d’un cadre de travail conjoint entre les deux institutions. Le directeur d’Afritac Centre FMI, Philippe Egoumé, a annoncé, le 11 septembre à Brazzaville, à l’issue de cette séance de travail que son institution reste engagée à accompagner le Congo à basculer dans le budget-programme.

Au micro d’adic-congo.com, il a dit « Je suis venu discuter avec le ministre du Budget sur la mise sur pied d’un plan de travail commun afin d’offrir au Congo une assistance budgétaire et technique nécessaires, qui lui permettra de basculer dans le budget en mode programme avec plus d’assurance. C’est une réforme importante qui aura des effets bénéfiques en matière de gestion des finances publiques ».

Afritac va notamment aider le Congo à préparer la documentation mais aussi les procédures de mise en œuvre de réformes afin que celle-ci s’exécute dans de bonnes conditions. Le responsable d’Afritac Centre FMI a, par ailleurs, fait savoir que les réformes engagées dans cette perspective avancent très bien. Le suivi se fait de concert avec les techniciens congolais dans des domaines variés touchant aussi celui des changements climatiques.

Éliminatoires CAN : la Gambie élimine le Congo

Les Diables rouges n’ont pas obtenu leur ticket qualificatif pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024, qui se jouera en Côte d’Ivoire.

 

La République du Congo ne prendra pas part à la prochaine CAN 2024, en Côte d’Ivoire. Les poulains de Paul Put ont été renversés ce dimanche 10 septembre, au Maroc par les Scorpions de la Gambie. La rencontre comptait pour 6ème journée des éliminatoires de la prochaine CAN.

La première mi-temps a fleuré bon l’exploit pour des Diables rouges largement dominateurs, au stade de Marrakech. La deuxième mi-temps par contre a été moins productive pour eux. La rencontre est sanctionnée par un score de 2-2, ce qui permet à la Gambie de se qualifier. La Gambie termine donc à la deuxième place du groupe G, synonyme de qualification, avec 10 points et trois d’avance sur les Diables rouges.

Congo : deux présumés trafiquants de peau de panthère arrêtés à Pointe-Noire

Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière.

 

Les deux présumés délinquants fauniques appartiendraient à un réseau bien organisé. L’un des deux aurait ramené cette peau de panthère au village Bokania dans le district de Makoua, département de la Cuvette. La peau de panthère aurait été transporté par cet individu de ce village jusqu’à Pointe-Noire pour être revendue.

Les deux présumés trafiquants seront auditionnés par les autres services habilités car la panthère fait partie des espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo. Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière en collaboration avec ceux du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère. 

Ces présumés délinquants sont poursuivis pour détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère.

Les deux présumés trafiquants fauniques et leurs acolytes, une fois rattrapés par les services habilités, risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à cinq millions de francs CFA chacun conformément à la loi.

Eliminatoires CAN 2024 : dernière chance du Congo pour se qualifier

Les Diables rouges seront face aux scorpions de la Gambie ce dimanche 10 septembre 2023, à Marrakech au Maroc.

 

L’équipe nationale de football de la République du Congo a une dernière chance pour obtenir son ticket des qualifications. Les Diables rouges vont croiser le fer avec les scorpions de la Gambie dimanche 10 septembre prochaoin. Le match va compter pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024)

Les Congolais doivent s’imposant face aux Gambiens et se qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations qu’ils n’ont plus disputée depuis 2015. Lors du match aller qui marquait la deuxième journée des éliminatoires, le Congo avait battu la Gambie sur un score de 1-0, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

Depuis le 6 septembre dernier, le sélectionneur Paul Put et ses poulains sont à Marrakech.  Gabriel Charpentier (le dernier buteur congolais face au Sud Soudan), Bryan Passi, et William Hondermarck blessés ont été remplacés par Yann Ngatsé, Mavis Tchibota et Francis Nzaba.

Congo-RGPH-5 : l’enquête post-censitaire se déroulera pendant 01 mois

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées.

 

Trois mois après la fin des opérations du dénombrement principal du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), les enquêteurs vont repartir sur le terrain pour évaluer la qualité et la fiabilité des données recueillies.

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées. Cette nouvelle phase du recensement général s’exécute normalement dans les trois mois qui suivent le dénombrement principal et va permettre à la coordination du RGPH-5 de prendre toutes les précautions nécessaires pour avoir des résultats de qualité, lors du traitement et de la publication des résultats de la grande enquête statistique.

Pour ce recensement, l’État avait mobilisé au moins 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1 400 contrôleurs et 6 700 agents recenseurs pour l’enquête démographique.  Au total, 9000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs ont été mis à la disposition de l’équipe de coordination du RGPH-5, y compris un dispositif d’assurance qualité et des outils de surveillance avec le soutien du Fonds des Nations unies pour la population.

Rappelons que l’opération de dénombrement, a été bouclé le 5 juin dernier, sur l’ensemble du pays avec une période de rallonge. Initialement prévue du 25 avril au 24 mai, cette phase cruciale a bénéficié d’une rallonge de douze jours supplémentaires à cause de certaines difficultés rencontrées sur le terrain.

Congo : coup d’envoi du début des travaux du nouveau backbone national

Les travaux ont été lancés jeudi 07 septembre à Matombi, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a donné le coup d’envoi des travaux du nouveau réseau national de transport de données backbone2. La nouvelle dorsale à fibre optique va renforcer la résilience de l’internet, en offrant de la redondance au backbone actuel et permettra la transmission de données entre Pointe-Noire et Brazzaville à très haut débit avec une capacité de 10 gigas.Il va aussi s’assurer du transport des données à la fois du câble WACS et du câble 2 Africa de Pointe-Noire vers Brazzaville et l’inverse.

Les travaux de construction et de maintenance du bockbone ont été confiées à une entreprise de droit congolais Congo câbles. Le projet est mis en œuvre grâce à l’implication de l’ARPCE dont le datacenter à Pointe-Noire jouera un rôle majeur dans cet écosystème, et aux financements des opérateurs Telecoms dont Congo câbles, Airtel Congo, Congo Télécom et Silicone Connect.

« Le câble 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Long de 45 000 kilomètres, il s’agit de l’un des plus longs câbles sous-marins, interconnectant 19 pays en Afrique, 9 au Moyen-Orient et 5 en Europe. Il fournira une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s, 10 fois la capacité du Wacs, en améliorant la connectivité pour 3 milliards de personnes soit 36% de la population mondiale », a expliqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Congo : sept ans de travaux forcés pour Morgan

L’ex-commandant du Groupement de répression du banditisme a été condamné pour association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

 

Le capitaine de police Manounou Romuald, « alias Morgan », et l’ancien chef de bureau GRB Gampo-Ollilou, l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba, dit « Patou Casis », ont été condamnés à 7 ans de travaux forcés. Ils étaient poursuivis pour, entre autres, association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

Le procès qui se déroulait depuis le 31 août au palais de Justice de Brazzaville, dans le cadre de la session criminelle, s’est achevé dans les premières heures de la matinée du 5 septembre 2023. Morgan et Patou Casis ont écopé de sept ans d’emprisonnement ferme. Leurs coaccusés (trois policiers) ayant pris la fuite, à savoir l’ancien chef de bureau GRB Pierre-Ntsiété, le brigadier-chef Hermelon Stève Ngolelé (Choupet », le brigadier-chef Master Landaho et le brigadier Kanga sont, quant à eux, condamnés à 15 ans de travaux forcés.

Les cinq policiers ont été reconnus coupables des faits qui leur sont imputés. Notons que le parquet général avait, dans ses plaidoiries, requis 20 ans de travaux forcés pour les inculpés. Les amendes vont de cinq à vingt millions FCFA à titre de dommages et intérêts alloués aux victimes. Pour l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba « Patou Casis », un autre dossier l’attend ce 6 septembre devant la barre dans le cadre de l’affaire « Mère Alice ».

Congo-Sommet des trois bassins : huit ateliers vont meublés l’évènement

Le programme du sommet des trois bassins a été présenté le 1er septembre dernier à Brazzaville par le ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

 

La République du Congo va abriter le Sommet des trois rivières du 26 au 28 octobre 2023, au Centre international de conférence de Kintélé à Brazzaville. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a eu une rencontre avec le corps diplomatique résidant en République au Congo, les partenaires et ONG. Il s’est agi de présenter le plan du sommet des trois bassins forestiers tropicaux et de la biodiversité.

Ces assises se dérouleront autour de huit ateliers, cinq panels ainsi que des pavillons prévus pour les partenaires. Le ministre a dégagé quelques axes prioritaires qui seront mis en place parmi lesquels le programme de travail de financement pour la restauration des écosystèmes, le mécanisme financier et le marché carbone souverain.  Un cadre de travail a été défini, structuré et planifié sur les plans institutionnel, technique, communication, politique, logistique, mobilisation financière, contenu.

Ce sont près de 2000 participants qui sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre, à l’occasion du sommet des trois bassins (l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo).

Congo : Aya Nakamura en concert le 09 septembre à Brazzaville

La chanteuse afro pop la plus aimé au monde est attendue en Afrique pour une série de cinq concerts.

 

C’est un moment très attendu, Aya Nakamura en concert en Afrique pendant ce mois de septembre 2023. La chanteuse afro pop sera en Afrique où elle enchaînement une série de cinq concerts en RDC, au Mali, en Côte d’Ivoire et en République du Congo.

Aya Nakamura se rendra tout d’abord à Kinshasa, en République démocratique du Congo, les 7 et 8 septembre. Ensuite, ce sera le tour de Brazzaville, rive droite du fleuve Congo, d’accueillir la chanteuse dès le lendemain 9 septembre. Plus tard, elle se produira à Bamako, au Mali, le 23 décembre avant de clore par une prestation, le 29 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

L’auteure-compositrice-interprète franco-malienne, née le 10 mai 1995 à Bamako, de son vrai nom Aya Coco Danioko, résidente à Aulnay-sous-Bois, dans la région parisienne, détentrice de records de « streams », actuellement artiste française la plus écoutée dans le monde.

L’interprète du single « Djadja » avait lancé sa carrière par un premier album timidement titré « Journal intime » en 2017 avant d’exploser sur Internet, sur les platines et dans les oreilles des mélomanes. Son dernier album à la sonorité zouk sorti en janvier dernier, d’après les statistiques, se dresse avec plus de 2,7 millions de streams sur Spotify en 24 heures, ainsi que 7 542 ventes sur l’ensemble des supports (81% en streaming, 17% en physique et 2% en téléchargement).

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Congo-téléphonie mobile : des manquements dans le processus d’identification

L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), l’a déploré mercredi 30 août, au cours d’une réunion avec les principaux opérateurs.

 

L’ARPCE a effectué un contrôle d’identification des abonnés dans la période allant du 4 juillet au 4 août 2023 dans plus de 16 localités à travers le pays. Il ressort de ce travail un constat mitigé car les résultats attendus par le régulateur ne sont toujours pas atteints malgré plusieurs réunions d’observation sur la réglementation en vigueur en matière d’identification des abonnés.

Les données statistiques de ce rapport, présenté par Benjamin Mouandza, directeur des réseaux et services de communications électroniques, étalent une faiblesse générale dans le processus d’identification, et démontrent que l’interdiction de la vente des cartes Sim pré-activées édictées par la loi n’est pas respectée par les opérateurs.

A la lumière de cette enquête, la société Airtel Congo a identifié en moyenne 40% des cartes Sim dans les règles en 2023 contre 19% en 2022, tandis que MTN conserve le même taux d’identification de 48% de 2022 en 2023.  Quelques localités seulement présentent des données acceptables à l’instar de Kinkala, dans le Pool, où les deux opérateurs sont égaux à 100% d’identification réussie des abonnés. Même son de cloche pour Airtel à Ngo et MTN à Gamboma avec 100% d’opérations réalisées dans les normes.

Ces quelques exemples ne représentent malheureusement qu’une goutte d’eau dans la mer, parce que dans la plupart des grandes villes le résultat est alarmant. A Pointe-Noire, Dolisie et Nkayi, les deux opérateurs affichent 0% d’une opération d’identification réalisée dans les règles, et à Brazzaville Airtel se dessèche à 7% et 22% pour MTN. D’autres données comme celles récoltées à Boundji, dans la Cuvette (0% pour Airtel et 37% pour MTN) montrent à suffisance une faiblesse dans l’identification des abonnés. En 2023, Airtel et MTN n’auront donc pas atteint 50% dans cette opération primordiale, stagnant respectivement à 40% et 48%, pas loin des chiffres de 2022 avec les mêmes résultats dans les grandes villes du pays.

Congo : des kenyans vont investir dans le projet du village aéroportuaire

Des hommes d’affaires kenyans ont été reçu en audience mercredi 30 août par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu des échanges, le 30 août, avec un groupe d’hommes d’affaires Kenyans. Ces hommes d’affaires vont investir au Congo dans le projet du village aéroportuaire autour de l’aéroport Maya-Maya dans le cadre du tourisme médical en partenariat avec la réserve naturelle des gorilles de Lesio Louna, à 100 km de Brazzaville.

« Nous avons discuté avec le président de la République concernant trois secteurs : les infrastructures, les télécommunications, les médias et les nouvelles technologies. Nous avons parlé de plusieurs sujets en matière d’infrastructures. Notamment, le projet du village aéroportuaire qui consiste en la construction d’une ville médicale, d’un hopital autour de l’aéroport, d’un hotel et d’un centre commercial, et aussi d’habitations personnelles », a déclaré Julius Mwale, fondateur de Mwalé Medical and Technology City au sortir de l’audience.

Rappelons que l’investisseur kényan, Julius Mwalé, avait été reçu le 1er juillet par la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, auprès de laquelle il avait présenté les deux projets.

Congo : le FSC apporte des innovations sur le concept Clip

Le directeur général de la promotion des peuples autochtones, Justin Assomoyi, a lancé, le 30 août, à Brazzaville le projet mis en œuvre du Consentement libre informé et préalable (Clip).

 

Le lancement du projet Clip a pour objectif de sensibiliser les parties prenantes aux solutions Forest Stewardship Council (FSC) relatif à la gestion écologique, sociale et économique des forêts. Le Clip est un ensemble de concept que le Congo a intégré dans la loi afin de protéger les forêts et favoriser le développement économique du pays.

Dans le cadre de la mise en œuvre des concepts Clip, le FSC a apporté plusieurs innovations techniques en rapport avec les enjeux écologiques et environnementaux. L’ONG Forest Stewardship Council (FSC) sensibilise les parties prenantes à la nécessité de respecter le droit de la communauté de donner ou de refuser son consentement à des projets proposés susceptibles d’avoir une incidence sur les terres qu’elle possède, occupe ou utilise traditionnellement.

Congo-Sénatoriales 2023 : atelier de restitution des rapports du CSLC

Les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), se sont réunis hier mercredi 30 août, en atelier pour faire une restitution de leurs rapports sur la régulation de la couverture médiatique des sénatoriales.

 

Le CSLC fait le point de ces missions pendant les sénatoriales du 20 août 2023. Au cours de la séance de restitution, un groupe de travail supervisé par le secrétaire général du conseil a été mis en place. Le but étant de procéder à la rédaction du rapport final qui sera transmis à qui de droit.

La République du Congo a tenu ses élections sénatoriales le 20 août 2023. A cette occasion, le CSLC a déployé des délégués dans onze des douze départements du pays pour s’assurer de la régulation de la couverture médiatique des élections sénatoriales.

Cette institution a entre autres pour missions en période électorale de de participer à l’établissement de la liste des formations et groupements politiques habilités à utiliser les antennes du service public de radiodiffusion et de télévision pour les émissions de propagande électorale ; fixer les règles pour la durée de la campagne électorale qui s’impose à tous les exploitants de services de communication audiovisuelle autorisés.

Autres missions du CSLC, arrêter la liste des médias autorisés à couvrir la campagne électorale ; répartir le temps d’antenne et le temps de parole entre les différents candidats ; déterminer les règles et les conditions de diffusion des activités des candidats, des partis et groupements politiques dans les médias retenus ; suivre et contrôler le respect scrupuleux du principe d’égalité de traitement aussi bien dans le cadre de la campagne électorale officielle que celui de l’information largement diffusée par les chaînes de communication audiovisuelle.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

Congo : arrêt des activités de la Croix-Rouge française

Présente en République du Congo depuis vingt-neuf ans, l’institution humanitaires fermes ses portes pour contrainte financières.

 

C’est au cours d’un atelier sur le projet de renforcement de la résilience des populations et des institutions locales face aux risques de catastrophes, que l’annonce a été faite. La Croix-Rouge française arrête ses activités au Congo. Cela est due aux contraintes financières, c’est du moins ce qu’a affirmé lundi 28 août, David Boisson, le chef de la délégation de la Croix-Rouge française dans les deux Congo.

La CRF qui accompagnait la Croix-Rouge congolaise, est intervenue dans le domaine de la santé, la gestion des risques de catastrophes et la réponse aux urgences. La CRF a contribué pendant vingt ans à la lutte contre le VIH-sida et la tuberculose à travers la mise en place des centres de traitement ambulatoire de Brazzaville, et Pointe-Noire en 1994 et 1998, dont la mission a été d’accueillir les patients référés par les unités de prises en charge des personnes vivant avec le VIH-sida.

Autres faits d’armes à son actif, la CRF a contribué à l’amélioration de l’offre de santé et l’accès à l’éducation des jeunes filles, l’accès à l’eau et à l’assainissement dans des écoles et centres de santé des départements ainsi que des formations en matière de secours et bien d’autres.

Congo-Pointe-Noire : le patronat demande l’opérationnalisation du scanner du port autonome

Une délégation du Congrès des chefs d’entreprises s’est entretenue, le 28 août, à Brazzaville avec le secrétaire permanent du Comité national de concertation, Guy Gervais Bouanga.

 

Il s’est agit pour ces chefs d’entreprises de faire un plaidoyer sur l’opérationnalisation full scanning du Port autonome de Pointe-Noire. Il avait été installé après une convention signée entre le ministère de l’Economie et des Finances et une société privée. Le projet vise à contrôler systématiquement tous les conteneurs en provenance de l’étranger mais également leur contenu afin de permettre aux services de collectes des recettes publiques de taxer à juste titre.

Le Comité national de concertation a promis soumettre le problème à qui de droit afin qu’une solution idoine soit vite trouvée.

Congo : les financements pour la nature doivent être multipliés par deux d’ici à 2025

Le rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions précise que pour limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C, il faut mettre un terme à la perte de biodiversité, atteindre la neutralité en matière de dégradation des sols et les objectifs de développement durable. Il est également urgent de prendre des mesures radicales en matière de réduction des émissions, de conservation de la nature et de consommation et de production durables. Pour cela, précise le rapport, il faut multiplier les flux financiers par deux et les orienter vers des solutions fondées sur la nature d’ici à 2025 pour faire face aux changements climatiques.

Les objectifs en matière de climat, de protection de la biodiversité et de dégradation des sols seront hors de portée si les investissements dans les solutions fondées sur la nature ne s’intensifient pas rapidement pour atteindre 384 milliards de dollars par an d’ici à 2025, soit plus du double des 154 milliards de dollars par an alloués actuellement. Les flux financiers néfastes à la nature provenant de sources publiques, qui sont 3 à 7 fois plus importants que les investissements dans des solutions fondées sur la nature, doivent être progressivement supprimés, réaffectés ou réformés. Les capitaux privés représentent seulement 17 % du total des investissements dans les solutions fondées sur la nature. Ce pourcentage devra augmenter de plusieurs ordres de grandeur dans les années à venir pour pouvoir commencer à exploiter la capacité de la nature à réduire et éliminer les émissions, à restaurer les terres et les paysages marins dégradés et à inverser la tendance à la perte de biodiversité. Les acteurs du secteur privé devront combiner « zéro émission nette » et « nature positive ».

Alors que le monde est confronté à des multiples crises, ce rapport fournit des éclaircissements et montre qu’en augmentant de manière significative les investissements publics et privés dans les solutions fondées sur la nature, il est possible de s’attaquer aux changements climatiques, à la perte de biodiversité et à la dégradation des sols, et de tirer en même temps de nombreux avantages sociétaux et économiques.

Les solutions aux défis sociétaux doivent se concentrer sur la transition de l’activité économique vers des pratiques qui s’attaquent aux principaux moteurs de la perte de biodiversité, de la dégradation des terres et de la dégradation du climat. Si la protection de 30 % des terres et des océans d’ici à 2030, promise par les pays du G7, est un objectif important, pour lequel le déficit de financement est estimé à 17-22 milliards de dollars par an d’ici à 2030, ce rapport montre que davantage de fonds doivent être consacrés à la restauration de la végétation naturelle et au boisement. Les flux nuisibles provenant de sources publiques doivent être réaffectés et l’impératif d’une « nature positive » doit être placé au cœur des politiques économiques, des entreprises et des décisions d’investissement. Les subventions néfastes sont les plus élevées dans le secteur de l’énergie, estimées entre 340 et 530 milliards de dollars par an, et dans le secteur de l’agriculture, estimé à environ 500 milliards de dollars par an.

La science n’a jamais été aussi claire. A l’heure où les effets des changements climatiques se manifestent sous la forme d’incendies, des sécheresses et des inondations sans précédent, les solutions fondées sur la nature contribuent à atténuer ces effets et à réduire le coût de la riposte à ces catastrophes d’origine climatique. Investir dans la nature est l’investissement le plus judicieux pour renforcer la résilience économique et le bien-être humain. C’est un signal d’alarme pour multiplier les financements pour la nature par deux d’ici à 2025.