Congo : la diaspora présente aux états généraux de l’éducation

La ville de Brazzaville a abrité du vendredi 25 à lundi 29 janvier 2024, les États généraux de l’éducation nationale.

 

L’objectif de ses assisses qui se sont tenues dans la capitale congolaise, est d’améliorer le système éducatif. Une délégation de dix membres composé chefs d’établissement, universitaires, enseignants, personnel administratif et de la vie scolaire, associatif et parents a participé, du 25 au 29 janvier, aux Etats généraux de l’éducation à Brazzaville.

Pour atteindre cet objectif, la diaspora a proposé la formation initiale de la jeunesse ; l’encadrement continu et professionnel ; le civisme et la lutte contre la délinquance juvénile ; les résolutions des Etats généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ; l’initialisation d’un programme dénommé « Programme jeunesse 2024-2026 Elikia po na ba jeunes / Bilengue ».

« Nous demandons aux compatriotes de la diaspora de compléter leur apport par un réflexe patriotique accru car un pays, on ne l’expose pas depuis l’extérieur, mais on le défend », un appel lancé par Patrick Gabriel Dion, porte-parole de la délégation de la diaspora.

Congo-Sûreté de l’aviation civile : un audit annoncé

Les Léopards viennent à bout des Pharaons après des prolongations et d’une longue séance de tirs au but.

 

Le Comité national de sûreté de l’aviation civile vient de tenir sa session ordinaire. Au cours de celle-ci, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi a annoncé que le Congo fera l’objet d’un audit de sûreté par l’organisation de l’aviation civile internationale. Même s’il n’y a pas de précisions sur la date, on retient après son annonce que ça se fera dans un avenir proche. Honoré Sayi appelle toutes les entités concernées à se a apporter des améliorations aux systèmes de supervision de la sûreté de l’aviation civile congolaise.

« Il faut se préparer à accueillir cette mission avec plus d’assurance afin que les résultats de celle-ci donnent la réelle mesure des efforts fournis », a-t-il fait savoir.

Le 14 juillet 2023, le Comité national de sûreté de l’aviation civile avait tenu sa session. Au cours de celle-ci, plusieurs amendements aux programmes nationaux relatifs à la sûreté avaient été adoptés. Pour lui, « A travers tous ces documents, le Congo s’est engagé dans un processus devant se traduire par les actions concrètes en termes de formation, de contrôle qualité, d’acquisition et de maintenance des équipements de sûreté »

Congo : le Parlement approuve certaines modifications de la loi de finances 2024

Ce projet de loi modifie certaines dispositions de la loi 39-2023 du 29 décembre 2023 portant loi de finances de l’année 2024.

 

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont tenu une plénière extraordinaire jeudi 25 janvier, à Brazzaville. Au terme de celle-ci, ils ont adopté le projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi 39-2023 du 29 décembre 2023 portant loi de finances de l’année 2024.

Ladite loi détermine, au titre de l’année en cours, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en découle. Elle précise aussi que le ministère des finances est autorisé, dans la limite du déficit prévisionnel, à négocier les termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles comme l’annulation, le rééchelonnement, le refinancement, le reprofilage, etc., ainsi que les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours.

Il faut préciser que la nouvelle loi a pour objet la réécriture de l’article 36 en intégrant l’émission de bons et d’obligations. Après examen par les deux chambres de cette loi, l’article 36 nouveau sera réécrit ainsi qu’il suit : négocier les termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles. Les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours et émettre les bons et obligations sur le marché régional.

Inondations : le Congo reçoit 131 millions FCFA d’aide humanitaire

L’Union européenne (UE) vient d’octroyer environ 131millions FCFA en aide humanitaire, à la République du Congo.

 

Au Congo, 350 000 personnes ont été touchées par les inondations. Le pays est placé en état d’urgence humanitaire.  L’Union européenne (UE) a octroyé environ 131millions FCFA en aide humanitaire. L’objectif est de contribuer à la réponse aux besoins les plus urgents des habitants de Brazzaville, des Plateaux et de Pointe-Noire.

D’après un communiqué de l’UE publié le 25 janvier, les inondations généralisées ont fait des dizaines de victimes, endommagé des infrastructures vitales et submergé des terres agricoles causant une perte importante en moyens de subsistance. L’organisme estime à 350 000 personnes touchées par les inondations.

« Le financement de l’UE renforcera les effets de la Croix Rouge congolaise pour apporter l’aide dont les victimes ont tant besoin, notamment en matière d’eau, d’assainissement, de santé, de transferts en argent liquide et autres types d’assistance essentielle », précise le communiqué.

Cet appui d’urgence s’ajoute au précédent pour la préparation du plan triennal de contingence inondation qui avait été achevé en juillet.

Congo : les bébés recevront le vaccin contre l’hépatite à la naissance

C’est une déclaration faite jeudi 25 janvier, à Brazzaville par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a présidé la réunion du Comité de coordination inter-agences de la vaccination, le 25 janvier à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion d’examiner, entre autres, la possibilité « d’introduire le vaccin contre l’hépatite B à la naissance et la deuxième dose du vaccin anti-poliomyélite injectable », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Il s’est aussi agi pour le Programme élargi de vaccination (PEV) et le Plan d’amélioration de la gestion du vaccin, de présenter leur rapport annuel. Pour Gilbert Mokoki, l’action du PEV est en harmonie avec la stratégie mondiale contenue dans le programme pour la vaccination à l’horizon 2030 avec pour credo : « Un monde où chaque individu, où qu’il se trouve, quel que soit son âge, bénéficie de vaccin pour sa santé ».

Congo : la session de février en préparation au Parlement

Douze affaires inscrites à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire de la chambre haute du Parlement.

 

La conférence des présidents des deux chambres du Parlement s’est réunie, ce jeudi 25 janvier, à Brazzaville.  Douze affaires ont été retenues pour le Sénat et onze autres pour l’Assemblée nationale.

Il s’agit, entre autres, de deux projets de lois portant création des établissements publics dont le Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Il y a aussi trois projets de lois autorisant la ratification des accords de convention, notamment les accords économiques avec le Rwanda ; l’exonération du visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service avec la Côte d’Ivoire.

Les députés vont également examiner les projets de lois portant application des régimes de partage de grumes ; approbation de l’avenant à la convention de partage de production du permis marine 11. A ces lois, on ajoute le projet de loi modifiant et complétant l’article 6 de la loi n°4-2019 portant déclaration du patrimoine des cadres nommés ou élus.

Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Congo : le gouvernement annonce la création de 10.000 emplois publics en 2024

C’est ce qui ressort du compte rendu du conseil des ministre lu par le porte-parole du gouvernement de la République du Congo, Thierry Moungalla.

 

« Le gouvernement, afin de donner l’exemple et l’impulsion au secteur privé, annonce la création, pour l’année 2024, de 10.000 emplois publics », a déclaré le ministre Moungalla. C’était jeudi dernier à Brazzaville, lors de la lecture du compte rendu du conseil des ministres.

Pour le porte-parole du gouvernement, sur deux millions de jeunes en demande d’emploi ou de formation, seuls 15.000 environ se sont inscrits auprès des guichets de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE).

« Une prise en mains vigoureuse et prioritaire de ces populations jeunes, permettrait une résorption à terme de ce chômage endémique », a-t-il soutenu.

Notons que le président congolais Denis Sassou Nguesso a décrété « 2024, année de la jeunesse ».

Congo : plus de 350 000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), a lancé vendredi 19 janvier, une alerte.

Selon l’agence de l’ONU, « Les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires. Des villages, des écoles et des établissements de santé ont été inondés, et de nombreux points d’eau et installations sanitaires ne sont plus fonctionnels ». Plusieurs familles sont touchées par ces inondations causées par les pluies diluviennes. On compte « plus de 350 000 personnes » qui « ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, mais l’accès est difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne sont accessibles que par bateau ou en canoë ».

Face à la situation, un montant de « 3,6 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence a été alloué pour répondre aux besoins les plus urgents de 270 000 personnes » sinistrées. C’est du moins ce qu’a indiqué l’OCHA, tout en estimant que « davantage de financements internationaux seront nécessaires » pour une solution durable. L’état d’urgence a été officiellement déclaré par le gouvernement congolais le 29 décembre. Les autorités ont alors annoncé qu’elles allaient débloquer 2,4 milliards de francs CFA (3,6 millions d’euros) pour aider les sinistrés.

« AGL se positionne en opérateur de solutions logistiques globales pour l’ensemble des acteurs économiques »

Maïmouna DRAME DOLO, Directrice administrative et financière pour la Région Congo, RDC et Angola au sein d’Africa Global Logistics (AGL).

AGL fait partie du Groupe MSC, 1ère compagnie maritime mondiale. Au Congo, grâce à 1500 employés directs et des milliers de personnels de la sous-traitance, elle opère à travers une filiale logistique (AGL Congo), un terminal à conteneurs (Congo Terminal) et un terminal fluvial (Terminaux du Bassin du Congo).

 

 1/ Quelles solutions logistiques avez-vous déployé au Congo ?

AGL se positionne en opérateur de solutions logistiques globales pour l’ensemble des acteurs économiques du Congo. Fort de notre ancrage africain à travers 47 pays et de la densité de notre réseau international sur l’ensemble des continents, AGL assure les opérations d’importation et d’exportations des marchandises pour satisfaire les attentes de l’économie du pays.

Nous réalisons ainsi des services de transport multimodal pour le fret maritime, aérien, routier, terrestre et ferroviaire. Nos équipes offrent une gestion optimisée des flux, des services de douane et de conformité réglementaire en étant un atout pour la fluidité de la chaîne logistique. Une offre de logistique contractuelle est proposée pour une gestion optimale des flux de marchandises au Congo.

Pour soutenir les enjeux de croissance de l’Afrique, AGL a développé une expertise reconnue dans la gestion des grands projets (mines, oil and Gas, télécommunications, infrastructures…) L’entreprise dispose d’une solide expérience dans la logistique sur les principaux corridors d’Afrique et notamment ceux de la région. Ce qui nous permet de délivrer des services dans les zones les plus reculées, grâce aux solutions logistiques intégrées door to door à nos clients. Aussi nous assurons la promotion du commerce intra-africain à travers des opérations d’exportation vers les pays de l’Afrique centrale.

2/ Quel est l’impact de vos investissements au terminal à conteneurs de Pointe-Noire ?

Congo Terminal que nous opérons est concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Pointe-Noire, depuis 2009.  Nous y avons investi plus de 465 millions d’euros pour le moderniser tant au niveau des infrastructures que des équipements. Notre engagement auprès du Port de Pointe-Noire fait partie d’un plan d’investissements global destiné à faire de ce port, la porte océane de l’Afrique. Nous y avons développé un hub de transbordement favorisant l’essor de l’économie nationale et celle de la sous-région, tout en restant soucieux de l’environnement. Ce qui nous a permis depuis 2021, d’inscrire le Port de Pointe Noire au rang des terminaux millionnaires de la côte Ouest africaine. Ceci est rendu possible par nos programmes de montée en compétences des collaborateurs, de transformation digitale et d’excellence opérationnelle. Employeur favorisant le recrutement local, Congo Terminal compte actuellement plus de 900 talents congolais permanents et fait appel à des sous-traitants locaux qui mobilisent plus de 1 500 collaborateurs indirects.

Afin de maintenir l’attractivité de Pointe-Noire, et fort du support de notre actionnaire MSC le 1er armateur mondial, nous allons poursuivre avec le concours des autorités, un ambitieux plan d’investissements

3/ Aujourd’hui les enjeux environnementaux sont au cœur de nos sociétés. Quelles sont les actions d’AGL pour la sauvegarde de la biodiversité ?

Notre Président Philippe Labonne a fixé l’éco-responsabilité comme un défi pour notre organisation et nous mettons en place diverses initiatives en faveur de la préservation de l’environnement. Chez Congo terminal, dans le cadre de la réduction de notre empreinte environnementale, nous avons effectué le raccordement au réseau électrique national, ce qui a significativement réduit notre consommation de gasoil. Nous avons également installé des fontaines d’eau réfrigérées, éliminant ainsi l’utilisation d’environ 1,5 million de bouteilles en plastique par an. Chaque année, les employés de nos filiales participent à des opérations de nettoyage des plages, permettant la collecte et le recyclage de plus d’une tonne de déchets plastiques. Nous avons établi des partenariats avec des entreprises et des ONG locales pour le recyclage de nos huiles, pneus, capsules de café/thé.

Avec AGL, nous avons par ailleurs obtenu la certification ISO 14001 pour l’ensemble de nos entités afin de mettre en cohérence les efforts de gestion environnementale responsable et efficace de nos activités logistiques et portuaires. La labellisation « Green Terminal », programme certifié par Bureau Veritas pour engager la transition écologique sur nos terminaux portuaires vient d’être remporté par Congo terminal. Chaque année, nous produisons un rapport de suivi de notre empreinte carbone, au travers d’une politique claire en matière de gestion des ressources telles que l’eau, l’électricité, le gasoil, le carburant, le fréon, les huiles, etc.

Nous sommes également très engagés dans la sensibilisation des jeunes, en intervenant régulièrement dans les établissements scolaires publics et privés. De même, nous organisons des programmes de sensibilisation pour les familles de nos collaborateurs, en partenariat avec l’ONG Renatura, spécialisée dans la préservation des tortues marines. Plus de 300 000 enfants ont été sensibilisés aux enjeux environnementaux durant ses dernières années.

4/ Nous avons constaté que vous êtes les logisticiens de la CAN qui se joue en Côte d’Ivoire, comment se partenariat vous place-t-il  « au cœur des transformations de l’Afrique »?

Africa Global Logistics (AGL) et la Confédération Africaine de Football (CAF) ont officialisé leur partenariat le 21 décembre 2023, plaçant AGL en tant que partenaire logistique officiel de la CAF, notamment pour la CAN Total Energies 2023 en Côte d’Ivoire.

AGL, avec son réseau transport & logistique étendu dans 47 pays africains, met à la disposition de cet évènement africain d’envergure international son expertise et son expérience sur le continent. Nous nous sommes engagés à fournir des solutions logistiques adaptées et durables.

Ce partenariat va au-delà du sport, c’est une opportunité de créer un impact durable et positif à travers le football. Il symbolise également l’engagement commun envers des valeurs partagées et le développement inclusif en Afrique.

En unissant leurs forces, la CAF et AGL ouvrent un nouveau chapitre pour propulser le football africain vers de nouveaux défis. La CAN Total Energies 2023 en est le point de départ.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Le Congo et l’Opep veulent raffermir leurs liens de coopération

Le sujet était au centre des échanges entre le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al-Ghais et le président du Sénat, Pierre Ngolo.

 

L’échange du jeudi 18 janvier entre Pierre Ngolo et Haitham Al-Ghais portait sur la nécessité de raffermir les liens de coopération entre la République du Congo et l’Opep. Les deux personnalités ont passé en revue les questions relatives à l’état du marché mondial du pétrole, la transition énergétique, aux changements climatiques et à l’importance de continuer à investir dans le secteur pétrolier.

Pour Haitham Al-Ghais, « Il est important de souligner que le Congo demeure engagé pour l’Opep, le président du Sénat l’a encore rappelé. L’Opep également est engagée pour le Congo. Cet engagement ne va pas simplement dans le sens de préserver la stabilité des prix du marché mais également nous voulons avancer, continuer cette coopération entre les pays de l’Opep mais aussi entre les pays non-membres de l’Opep dans le cadre de l’Opep ».

Depuis son adhésion à l’Opep en 2018, le Congo travaille à la promotion de la production pétrolière de manière durable et respectueuse de l’environnement.

Congo : l’Unicef lance la campagne « Mon nom »

Celle-ci vise à enregistrer les naissances des enfants non déclarés à l’état civil en cette période de Coupe d’Afrique des Nations.

 

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) a choisi la période de la CAN 2023 pour lancer la campagne « Mon nom ». L’objectif est d’enrôler les naissances des enfants non déclarés à l’état civil. La stratégie de l’Unicef est de s’appuyer sur l’influence sociale des footballeurs professionnels africains pour une mobilisation massive du droit à une identité légale.

Notons que le Congo réalise depuis 2018, des recensements à vocation d’état civil à travers la Direction générale de l’administration du territoire. L’objectif principal est de connaître le nombre de personnes dépourvues d’acte de naissance en vue de le leur établir.

Ainsi, avec l’appui financier du gouvernement japonais et les fonds conjoints des Nations unies, deux projets conduits par l’Unicef dont le projet « Mokanda ya mbotama » en lingala ou « Acte de naissance » en français, en collaboration avec le HCR, ont permis d’octroyer en 2022 des actes de naissance à 10732 personnes.

En République du Congo, les personnes dépourvues d’acte de naissance sont majoritairement les jeunes. Selon les chiffres donnés par la représentation de l’Unicef au pays, 30 947 personnes dépourvues d’acte de naissance sont des enfants de 0-17 ans.

CAN seniors hommes de handball : le Congo croise le Cameroun

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du coup d’envoi de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball qui sera donné ce 17 janvier au Caire.

 

Coup d’envoi ce mercredi 17 janvier, au Caire en Egypte, de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball (CAN). Pour le compte de cette première journée, le Congo sera face au Cameroun. Après quatre années d’absence, les Congolais sont prêts à renouer avec la scène africaine.

Logé dans le groupe B, les Diables rouges vont affronter le Sylis national de la Guinée Conakry dans le cadre de sa deuxième sortie. Ils ont effectué leur première séance d’entraînement le 16 janvier. Tous les joueurs retenus au niveau local et du côté de la diaspora sont présents. Même si l’équipe n’a pas pu participer aux stages internationaux, les joueurs se disent déterminés à commencer la compétition et à donner le meilleur d’eux.

Du 17 au 27 janvier, la capitale égyptienne vibrera au rythme de la 26e CAN seniors messieurs. Seize pays s’affronteront afin de détrôner le tenant du titre et pays organisateur, l’Egypte. Cette compétition met aux prises les meilleures équipes d’Afrique. Les six meilleures équipes de cette compétition continentales représenteront l’Afrique à la prochaine Coupe du monde de la catégorie.

Le Congo présente l’Afrique au Consumer electronics show

Plus de 4 300 exposants, dont 1 400 start-ups du monde entier ont pris part du 09 au 12 janvier, à l’édition 2024 du Consumer electronics show (CES), à Las Vegas, aux Etats-Unis.

 

Une délégation du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane), a participée au CES à Las Vegas. Osiane et les deux start-up présentes ont pu dévoiler un panorama de solutions et d’opportunités d’affaires dans le dynamique écosystème numérique national. La délégation congolaise s’est aussi frottée à d’autres initiatives dans le cadre d’éventuels partenariats qui pourront éclore lors de la prochaine édition du salon Osiane baptisée « Kolonga », prévue du 23 au 26 avril 2024, à Brazzaville.

Les échanges étaient axés sur l’Intelligence artificielle et les technologies. Une orientation à travers les solutions et de nouveautés présentées en e-santé, Food tech, mode, impression 3D, automobile, TV, PC, Hi-Fi, smartphones et autres.

« C’était pour nous l’occasion de donner la possibilité aux jeunes de découvrir l’univers de la technologie, notre capacité à connecter l’Afrique centrale au reste du monde technologique. Nous en sommes fiers », a souligné Luc Missidimbazi, promoteur d’Osiane.

Ce sont plus de 4 300 exposants, dont un nombre record de 1 400 start-up du monde entier, étaient présents au CES. Environ 130 000 participants ont pris part à ce salon. Le Congo et le Sénégal représentaient l’Afrique à ce rendez-vous.

 

source: adiac-congo.com

Congo : les militants de l’UDH-Yuki appelé à s’unir

La première réunion du nouveau bureau de l’Union des démocrates humanistes de (l’UDH-YUKI) s’est tenu samedi 13 janvier 2024.

 

Le nouveau bureau de de l’UDH-YUKI a été voté pendant le dernier congrès du parti politique et très contesté par des dissidents. Présidée par Joseph Badiabio nouveau président et successeur du fondateur du parti, la rencontre a été une occasion d’installer un nouveau bureau politique de 46 membres, mais aussi un Conseil national et un Secrétariat général.

Il était aussi question de définir un programme d’actions à mener pendant l’année en cours. Axé sur sept grands points, le programme mettra en exergue entre autres la vulgarisation des textes du dernier congrès, le lancement d’une grande campagne d’adhésion pour recruter de nouveaux militants.

Face aux dissensions qui minent cette formation depuis plus de deux ans, Joseph Badiabio appelle tous les militants à l’apaisement et l’union. « Nous n’avons cessé de demander à ceux qui semblent prendre les devants de nous rejoindre pour que nous puissions mener (ensemble) le combat laissé par Guy-Brice Parfait Kolélas. Donc, au fond, ce qu’il faut retenir, c’est le message d’apaisement, de réunification et de rapprochement de toutes les filles et fils de l’UDH-Yuki », a-t-il déclaré.

Congo : la population passe de 3 697 490 habitants en 2007 à 6 142 180 habitants en 2023

C’est ce que révèle les résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5).

 

La population congolaise s’est vue presque doublée en 16 ans. Au 17 mai 2023, date de référence du dénombrement principal, le Congo compte désormais 6 142 180 habitants. Les résultats du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), ont été dévoilés par la ministre en charge de la Statistique, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

La carte démographique révèle également des concentrations marquées dans les départements abritant les principales agglomérations du pays. Brazzaville, avec 2 145 783 habitants, constitue 58,2% de la population totale, tandis que Pointe-Noire compte 1 420 612 habitants. Ces centres urbains ne sont pas simplement des pôles de population, mais également des moteurs essentiels pour l’économie et la vie sociale de notre pays.

Pour le reste des départements, la population se répartit de la manière suivante : Kouilou : 97 362 habitants ; Niari : 334 863 habitants ; Lékoumou : 100 559 habitants ; Bouenza : 363 850 habitants ; Pool : 394 532 habitants ; Plateaux : 283 421 habitants ; Cuvette : 316 599 habitants ; Cuvette-Ouest : 119 328 habitants ; Sangha : 209 701 habitants ; Likouala : 355 570 habitants.

Congo : deuxième semaine de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical de cet établissement universitaire a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève générale illimitée.

 

Entamée depuis jeudi 04 janvier dernier, la grève générale et illimitée lancée par déclenchée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi, entre dans sa deuxième semaine. Tous arrêtent de dispenser les cours et posent sur la table des négociations sur notamment le payement d’arriérés de salaire ; a révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) accusé de mauvaise gestion ; le paiement des heures diverses dues et de vacation et autres.

« Cette grève est bien suivie. Elle a paralysé toute l’université Marien Ngouabi. Au moment où je vous parle tout l’enseignement supérieur est en plein repos. Après négociations [avec le gouvernement], nous allons voir si nous allons reprendre ou pas », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale de l’Université publique.

L’intersyndicale affirme avoir eu des négociations, entre autres, avec le Premier ministre, chef du gouvernement. En attendant l’aboutissement, les étudiants, eux, regrettent l’arrêt des cours.

Congo : création d’un Fonds national de l’entretien routier et de l’assainissement urbain

Le mécanisme visant à garantir la durabilité et la qualité des routes tout en assurant la salubrité des espaces urbains.

 

Promulguée le 29 décembre dernier dans la Loi de finances de l’année en cours, le Fonds national de l’entretien routier et de l’assainissement urbain est établi sous la forme d’un compte d’affectation spéciale. L’article 2 de la loi dispose que ce fonds est destiné à financer les activités d’entretien d’infrastructures, des routes et assainissement des villes.

Le financement provient principalement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des centimes additionnels correspondants appliqués au Prix d’entrée distribution (PED) de la structure des prix du gasoil national et du super. Ce fonds sera aussi alimenté des contributions provenant des secteurs forestiers et des transports terrestres.

Congo : au moins 6700 personnes seront recrutées à la fonction publique en 2024

C’est ce qui ressort des dispositions de la loi de finances de l’année en cours promulguée le 29 décembre 2023.

 

La République du Congo va accueillir au moins 6700 nouveaux fonctionnaires dans douze départements ministériels. L’objectif est de renforcer les effectifs dans divers secteurs clés de l’administration. C’est une disposition prise par la loi de finance.

Parmi les départements ministériels concernés, on a Ministère de l’enseignement général : 2 350 postes ; Ministère de l’enseignement technique et professionnel : 800 postes ; Santé et Population : 1750 postes ; Affaires sociales et action humanitaire : 200 postes ; Agriculture, élevage et pêche : 200 postes ; Economie forestière : 30 postes ; Affaires foncières et domaine public : 50 ; Sports et éducation physique : 450 postes ; Jeunesse : 200 postes ; Ecoles de formation (admis sur concours) : 580 postes ; Développement industriel et promotion du secteur privé : 40 postes ; Hydrocarbures : 50 postes.

Autre disposition prise par la loi de finance, c’est celle de la gestion des recrues qui est confiée aux collectivités locales, conformément aux dispositions de la loi n° 5-2005 du 11 mai 2005 portant statut de la fonction publique territoriale, telle que modifiée par la loi n° 14-2019 du 21 mai 2019.

Congo : vers un projet de réalisation d’une centrale à Pointe-Noire

Le sujet était au centre des échanges jeudi 04 janvier entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le président directeur général du groupe chinois Yunnan Linkun Investment, Yuan Linkun.

 

Le groupe Yunnan entend financer la construction d’une nouvelle centrale à gaz dans la ville Océane. C’est ce qui a constitué le 04 janvier, les échanges entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le président directeur général du groupe chinois Yunnan Linkun Investment, Yuan Linkun.

Les négociations sont en cours entre le gouvernement et le groupe chinois Yunnan Linkun, présent en République du Congo depuis 2017. Même si le projet date de plusieurs années, les modalités de financement et l’échéance n’ont pas été présentées. Ladite centrale aura une capacité de production d’environ 1000 MW dont une partie de l’électricité pourrait servir à alimenter la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Notons que le nom du groupe Yunnan Linkun revient dans plusieurs projets dans le domaine de l’énergie et des infrastructures au Congo.

Congo-Inondations : vers une aide humanitaire des partenaires

Le bilan des inondations en République du Congo fait état de de dix-sept morts, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées.

 

Le gouvernement congolais a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a eu un échange mercredi 3 janvier, à Brazzaville avec les partenaires du Congo. Il s’est agi de présenter la situation à la suite des multiples dégâts causés par les inondations et de parler de l’aide humanitaire à apporter aux victimes.

La ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a énuméré les besoins dans le cadre d’une réponse humanitaire d’urgence en faveur des victimes de ces inondations qui sont dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire, du Niari et du Kouilou

Les partenaires, pour la plupart les agences du système des Nations unies et des ambassades de différents pays, ont promis de s’impliquer selon les modalités liées à leur fonctionnement sur les délais de décaissement des fonds.

Notons qu’en dehors de l’état d’urgence annoncé, le gouvernement entend débloquer plus de le gouvernement a débloqué plus de deux milliards FCFA pour faire face à la situation.

Pour rappel, les données provisoires évoquées par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa à cette occasion font état de dix-sept morts, notamment dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées, 361 villages, 36 quartiers des principales agglomérations.

Congo : le gouvernement annonce l’état d’urgence humanitaire

Cette décision fait suite aux inondations causées les fortes pluies qui se sont abattues depuis plus d’un mois.

 

Plus de 320 000 personnes, dont 17 morts et six disparus, c’est le bilan des inondations qui ont affectées plus de 360 villages et 36 quartiers. Celles-ci ont été causées par les fortes pluies qui se sont abattues depuis un mois en République du Congo.

Face à cette situation, le gouvernement a annoncé l’état d’urgence et entend débloquer d’un fonds d’urgence estimé à 2milliards 410 millions de francs CFA pour apporter l’aide aux sinistrés et venir à bout des dégâts causés par ces inondations dans plusieurs départements.

Congo : le PANC adopte son budget annuel 2024 à plus d’1 milliard 700 millions F

C’était à l’issue de la deuxième session du comité de pilotage présidée par Sosthène Ferdinand Likouka, directeur de cabinet du ministre du Plan.

 

Le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2024 de l’unité de gestion du Projet agroforesterie Nord-Congo (PANC) a été adopté, le 29 décembre à Brazzaville, à un montant de 1 729 498 204 FCFA.  Ledit budget a été validé à l’issue de la deuxième session du comité de pilotage.

Reparti en trois composantes, le budget approuvé sera utilisé pour financer les soixante-neuf activités planifiées par le projet, au cours de cette année 2024. Le but est de renforcer l’agriculture climato-intelligente et les pratiques de conservation dans les séries de développement communautaire des départements de la Sangha et de la Likouala. Les activités de consultance, de fourniture et des travaux sont regroupées en dix-neuf marchés planifiés dans le plan de passation des marchés (PPM) 2024 : cinq marchés reconduits et quatorze nouveaux.

Les membres du comité de pilotage ont aussi validé le compte-rendu de la première session du comité de pilotage tenue le 4 mai 2023, le rapport de mise en œuvre du PTBA 2023 et de son plan de passation des marchés. Selon les informations mises à la disposition des membres du comité, le PTBA 2023 a été exécuté physiquement à hauteur de 77% contre un taux financier de 52 %. Quant au PPM, sur les treize marchés inscrits, onze ont été passés et signés, un marché en cours de passation (le grand du projet) et un marché non passé, soit un taux d’exécution de 52 %.

Dans le cadre de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les conséquences du changement climatique, la coordination du PANC compte restaurer, cette année, sept-cent cinquante hectares de terre avec les essences forestières et le cacao qui contribueront à la séquestration du Carbonne.

L’unité de gestion du PANC, encadrée par les scientifiques nationaux, espère également installer un champ semencier pour améliorer l’approvisionnement en semence de qualité dans le cadre de la promotion de la sécurité alimentaire nationale et le développement local.

 

Source : adiac-congo.com

Congo : trois lauréats à la 5e édition du prix de l’innovation numérique

Paul Kitsoukou Ngoma, Reine Ovaga, Gervais Bidzié ont tous les trois remporté le prix de l’innovation numérique « Denis-Sassou-N’Guesso » 2023.

 

Ils étaient quatorze jeunes filles et garçon âgés de 18 à 29 ans, a avoir participé au programme « Seeds for the future » en 2023. Ils ont suivi une formation spécifique dans les domaines de pointe tels que l’intelligence artificielle, la 5 G, l’internet des objets et les technologies émergentes. A l’issue de la formation, trois start-up ayant requis l’attention du comité de gestion ont été déclarées meilleurs. Paul Kitsoukou Ngoma, Reine Ovaga, Gervais Bidzié en sont les lauréats.

Le premier prix a été remporté par le jeune inventeur Paul Kitsoukou Ngoma. Il a reçu un chèque d’un million cinq cent mille FCFA. Sa start-up dénommée « Tala », est une application conçue pour permettre aux personnes souffrant de la déficience visuelle de mieux s’orienter pendant leurs mouvements.

Le deuxième prix revient à Reine Ovaga, qui a obtenu un chèque d’un million FCFA. Elle a proposé une application mobile multifonctionnelle qui aide dans divers domaines. « Eyano tech est une application mobile qui permet de gérer différentes ressources. Dans le domaine de l’agriculture, elle aide à créer artificiellement une température propice au bon développement des plantes. En ce qui concerne l’élevage, l’application produit une température normale, nécessaire à la croissance du cheptel. Dans le domaine de l’habitat, Eyano tech aide à mieux gérer sa consommation électrique en vue de diminuer la facturation », a-t-elle expliqué.

Le dernier prix revient à Gervais Bidzié. Comme les autres, il a mis en place une application linguistique qui aide à traduire de manière instantanée des discours ou une communication d’une langue en une autre.

La 5e édition du prix de l’innovation numérique « Denis-Sassou-N’Guesso » 2023 s’est clôturée le week-end. Rappelons que depuis quelques années, le ministère en charge de l’Economie numérique et son partenaire, Huawei, organisent une formation spéciale sur le numérique au profit des jeunes congolais.

Congo : 274 médecins de retour après 8 ans de formation à Cuba

Ils ont été reçus dimanche 31 décembre à l’aéroport par la ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ils sont 274 nouveaux médecins revenus en République du Congo après 8 années de formation à Cuba. Arrivés dimanche 31 décembre 2023, ils ont été accueillis au pieds de l’avion par la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet. Ces nouveaux médecins sont pour la plupart des généralistes et techniciens.

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a rassuré étudiants finalistes qui viennent de regagner le pays. « Je tiens à vous rassurer que toutes les dispositions sont prises en vue de votre insertion professionnelle », a fait savoir la ministre

Ces nouveaux médecins devraient être mis en stage d’imprégnation dans différents hôpitaux du pays. Un stage pratique en vue d’acquérir l’expérience requise avant qu’ils ne soient engagés et affectés officiellement.

Rappelons que dans le but de combler le déficit en personnel de santé, le gouvernement avait résolu d’envoyer à Cuba plus de mille étudiants en médecine, entre 2013 et 2014. La première vague avait regagné le pays en 2020, d’autres promotions ont suivi.

Congo : des nigérians veulent investir dans la filière bois

Une délégation d’investisseurs nigérians multiplie des descentes au Congo, dans le but saisir les opportunités dans le marché de la transformation du bois.

 

Des investisseurs nigérians veulent investir dans la filière bois en République du Congo. Les multiples rencontres avec les autorités ont permis à ces investisseurs de saisir les opportunités après l’état des lieux du marché congolais. Ils entendent tirer profit du potentiel de l’industrie forestière congolaise, dans le cadre du partenariat public-privé et de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf).

Constitués en groupement, ces investisseurs veulent financer le marché de la transformation des produits du bois. Ce qui leur a permis d’estimer le coût de leurs investissements à plusieurs milliards de francs CFA, puisqu’ils comptent s’appuyer sur les opérateurs forestiers traditionnels intervenant dans la coupe de bois.

C’était une aubaine pour les autorités de tutelle qui ont exposé les exigences du pays en matière de transformation locale ainsi que les innovations du secteur comme le projet du Centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et fauniques.

Congo : dix-neuf affaires inscrites au Conseil des ministres

Le Conseil des ministres s’est réuni ce 27 décembre 2023 au Palais du peuple, journaldebrazza.com vous propose le compte rendu des assisses.

 

Le Conseil des ministres s’est réuni ce 27 décembre 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

Dix-neuf affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Cinq projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;
  • Trois projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
  • Deux projets de décret au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ;
  • Quatre projets de décret au titre du ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé ;
  • Cinq communications, la première présentée par le ministre de l’Economie et des Finances, était relative à la conclusion de la quatrième revue et à la préparation de la cinquième revue avec le Fonds monétaire international ; la deuxième communication présentée par la ministre de l’Economie forestière était relative à l’inscription du massif forestier d’Odzala-Kokoua sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité ; la troisième, présentée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo était une synthèse du 2e sommet des trois bassin des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales ; la quatrième communication, présentée par le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, était relative à la participation de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, au troisième forum de la ceinture et la route pour la coopération internationale ; enfin, la dernière communication présentée par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, était un point sur les inondations de 2023 au Congo.

      I/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des Relations avec le Parlement

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des Relations avec le Parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de décret.

Les deux premiers textes présentés portent, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée : section D, bloc/, parcelle 6, arrondissement n°1 E.P. Lumumba, centre-ville commune de Pointe-Noire et, pour le second, cession à titre onéreux de ladite propriété bâtie relevant à présent du domaine privé. Il apparait que la loi n°16-2013 du 19 juillet 2013 a créé le Guichet unique des opérations transfrontalières (Guot), avec l’objectif de faciliter et de promouvoir le commerce extérieur.

Cet établissement œuvre à la compétitivité de l’économie nationale, dans un environnement international marqué par la libéralisation du commerce. C’est dans ce contexte que le Guot sollicite l’acquisition de la dépendance du domaine privé de l’Etat qui abrite déjà son siège social. Cette propriété, située au lieu-dit « Port autonome de Pointe-Noire, face ex-site Bolloré », a une superficie de deux mille quatre cent-quatre-vingt-dix-huit virgule cinquante-neuf (2498,59) mètres carrés.

C’est dans le but d’accorder au Guot la possibilité d’acquérir ladite propriété que ces deux décrets sont présentés en Conseil des ministres.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée : section D, bloc/, parcelle 6, arrondissement n°1 E.P. Lumumba, centre-ville commune de Pointe-Noire et, pour le second, cession à titre onéreux de la même propriété bâtie relevant à présent du domaine privé.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat MabialaA a soumis à la sagacité des membres du Conseil deux autres projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat cadastrée : section 0, bloc 08, parcelles 01 et 01 bis, arrondissement n°3 Poto-Poto, centre-ville, commune de Brazzaville et, pour le second, cession à titre onéreux de la dépendance non-bâtie relevant à présent du domaine privé de l’Etat.

Il apparaît que la société « Saphire Property Holding » a sollicité l’acquisition de ladite dépendance dont le déclassement est nécessaire, en vue de la construction d’un immeuble destiné à abriter son siège social.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat cadastrée : section 0, bloc 08, parcelles 01 et 01 bis, arrondissement n°3 Poto-Poto, centre-ville, commune de Brazzaville et, pour le second, cession à titre onéreux de la dépendance non-bâtie relevant à présent du domaine privé de l’Etat.

Enfin, le ministre d’Etat Mabiala a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société Agri-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du Pool.

Le fonds de terre d’un seul tenant, dont l’occupation est sollicitée est notamment constitué d’un terrain rural, d’une réserve foncière de l’Etat jouxtant l’emprise de la route nationale n°1, a une superficie de soixante-dix hectares quatre-vingt-six ares huit centiares (70ha 86a 06ca) et est situé dans le district d’Ignié, département du Pool. Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet agricole consistant en la culture du maïs, du manioc, de la tomate et de l’aubergine, pour lequel elle entend investir 180 millions de frs CFA, la société envisage la création d’une centaine d’emplois directs et indirects au profit des populations rurales environnantes et a l’intention d’aider les petits producteurs locaux.

Il s’agit, pour la mise en œuvre de ce projet, d’accorder à la société demanderesse l’occupation de la dépendance domaniale concernée à des fins productives, pour une durée de vingt ans.

C’est sur ces bases que le Conseil des ministres, après discussion, a adopté le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société Agri-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du Pool.

      II/- Ministère des Hydrocarbures

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « PNGF BIS ».

La zone d’exploration de ce permis est comprise dans le bassin côtier, au Nord du permis Tchibeli-Litonzi II et à l’Ouest du permis Tchibouela II, tous deux opérés par la société Perenco Congo.

En vue de mettre en valeur la zone d’exploration offshore concernée, la société Perenco a négocié et conclu avec le Congo, le 9 février 2017, un accord relatif au régime applicable aux permis d’exploitation Tchendo II, Tchibouela II et Tchibeli-Litonzi II ; cet accord a permis d’engager des négociations en vue d’un permis de recherche dit « PNGF BIS ». Les informations échangées avec les différents acteurs dont la SNPC ont alors permis de mettre en évidence des structures géologiques imprégnées d’hydrocarbures.

Courant 2018, alors que d’autres sociétés membres du groupe contracteur ont notifié leur décision de ne pas poursuivre, la SNPC et les sociétés Hemla E&P Congo et Perenco Congo ont renouvelé leur intérêt à participer au projet d’exploration PNGF BIS, cette dernière société étant même désignée opérateur sur le futur permis. Le groupe ainsi constitué se présente comme suit : Perenco (opérateur) 58%   SNPC (titulaire) 15% et Hemla (associé) 27%.

Le permis sollicité couvre une surface d’environ 124km2, déduite des rendus non compris dans les décrets attribuant les permis Tchendo II, Tchiboela II et Tchibeli-Litonzi II. Le permis demandé a une durée initiale de validité de quatre ans et peut faire l’objet de deux renouvellements pour une période de trois ans chacune, conformément aux dispositions de l’article 42 du code des hydrocarbures.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « PNGF BIS ».

Présentant le deuxième projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Le Mayombe II », le ministre Itoua a précisé que ce permis avait fait l’objet d’une attribution en 2006, pour une durée initiale de quatre ans et n’avait pas fait l’objet d’une demande de renouvellement, faute pour la SNPC de trouver à l’époque des partenaires pour constituer le groupe contracteur.

Ayant poursuivi les travaux d’exploration, la SNPC a identifié des structures susceptibles d’être forées. Les accumulations d’huile identifiées varient entre 342 et 949 millions de barils, avec une probabilité de succès variant entre 12 et 22%. Les réserves du permis Le Mayombe sont évaluées à près de 400 millions de barils. Ainsi, la SNPC sollicite la possibilité d’assurer le rôle d’opérateur en attendant la constitution du groupe contracteur.

C’est dans ce contexte qu’après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Le Mayombe II ».

Le dernier texte examiné au titre du ministère des Hydrocarbures était un projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Kouakouala II ».

Initialement attribué au groupe Zetah en 1997 puis complété en 2008, le permis Kouakouala, entre temps attribué à la société ENI Congo en qualité de titulaire et opérateur, fait à présent, après désistement de cette dernière société, d’une demande de permis d’exploitation dite Kouakouala II. La mise en exploitation a permis d’identifier des réserves estimées à 6,9 millions de barils pour un taux de récupération de 16%. Après examen par l’administration des hydrocarbures, la SNPC a été considérée comme compétente pour gérer ce projet.

En application de l’article 156 du code des hydrocarbures, et du décret n°2022-1858 du 12 octobre 2022 fixant les modalités d’application des dispositions fiscales intérieures au secteur pétrolier amont, les entités membres du groupe contracteur, à l’exception de la SNPC, verseront à l’Etat un bonus d’attribution du permis d’exploitation.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Kouakouala II ».

     III/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret. Ces textes sont :

  • En premier lieu, un projet de décret portant approbation de la convention de concession pour la révision, la réhabilitation et l’exploitation de la centrale hydroélectrique d’Imboulou, entre le gouvernement de la République du Congo et NEA Imboulou,
  • En second lieu, un projet de décret portant approbation de la convention de concession pour la réhabilitation, l’extension et l’exploitation de la centrale hydroélectrique du Djoué entre le Congo et la société Hydro Opération Djoué.

Le ministre Ouosso a rappelé que l’Etat a fait du secteur de l’énergie un pilier important du développement économique et social de notre pays. La loi n°14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité consacre la libéralisation du secteur et la fin du monopole. Ainsi, des personnes de droit public comme de droit privé peuvent se voir confier la gestion du service public de l’électricité, pour ce qui concerne les activités de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’électricité.

Fruit des travaux d’un comité interministériel mis en place en 2018 par le Premier ministre, les projets de décret soumis à l’examen des Membres du Conseil des ministres proposent l’approbation de la mise en concession, d’une part, de la centrale hydroélectrique d’Imboulou conclue avec la société NEA Imboulou et,  d’autre part, celle de la convention conclue avec la société Hydro Opération Djoué, suite à des appels à manifestation d’intérêt lancés le 10 octobre 2018

Chacune des conventions visées prévoyait l’adoption d’un cahier des charges, la fixation des droits et obligations qui s’imposent au concessionnaire à l’égard de l’Etat, parmi lesquels : le financement privé des investissements nécessaires au service public de l’électricité, la construction ou la transformation des ouvrages ou équipements, leur entretien, leur maintenance et leur exploitation.

Les décrets soumis à l’examen et adoption du Conseil des ministres ont pour vocation de consolider les dispositions des conventions librement consenties en leur temps par les parties prenantes et ce conformément aux dispositions de l’article 10 du décret n°2017-247 du 17 juillet 2017 fixant les modalités de délégation de gestion du service public de l’électricité.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret portant respectivement : approbation de la convention de concession pour la révision, la réhabilitation et l’exploitation de la centrale hydroélectrique d’Imboulou, entre le gouvernement de la République du Congo et NEA Imboulou pour le premier et, pour le second, le projet de décret portant approbation de la convention de concession pour la réhabilitation, l’extension et l’exploitation de la centrale hydroélectrique du Djoué avec la société Hydro Opération Djoué.

     IV/- Ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé

Invité à son tour à prendre la parole par le chef de l’Etat, M. Denis Christel Sassou N’Guesso, ministre de la Coopération internationale et de la ¨Promotion du partenariat public-privé, a soumis à la réflexion des membres du Conseil trois projets de décret.

Le premier texte présenté est un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du comité national du partenariat public-privé. Ce texte, pris en application des dispositions de l’article 8 de la loi n°88-2022 du 30 décembre 2022 relative aux contrats de partenariat public-privé, indique que le comité qu’il organise est l’organe interministériel de gouvernance et de planification chargé d’élaborer le portefeuille des projets à réaliser sous forme de partenariats public-privé. Placé sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, le comité national est composé des ministres chargés du partenariat public-privé, des finances, de l’économie, du plan, des infrastructures, des affaires foncières, du budget, ainsi que des ministres concernés par l’objet des projets à mettre en œuvre.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du comité national du partenariat public-privé.

Poursuivant son propos, le ministre Sassou N’Guesso a présenté un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du comité technique du partenariat public-privé, dont l’objet est de mettre en œuvre les projets à réaliser sous la forme du partenariat public-privé, après validation par le comité national du partenariat public-privé. Placé sous l’autorité du ministre en charge des partenariats public-privé, il est constitué des membres du comité national ou leurs représentants, des ministres sectoriels, d’un représentant des collectivités locales et des entreprises publiques concernées par l’objet des projets examinés.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du comité technique du partenariat public-privé.

Le Ministre Sassou N’Guesso a ensuite présenté un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du secrétariat permanent du partenariat public-privé. Dirigé par le secrétaire général adjoint, chef de département des partenariats et de la promotion des partenariats public-privé, le secrétariat permanent est l’organe administratif créé auprès du ministre en charge du partenariat public-privé et devant assurer le secrétariat du comité national ainsi que celui du comité technique du partenariat public-privé.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du secrétariat permanent du partenariat public-privé.

Concluant la liste des affaires qu’il soumettait au Conseil des ministres, le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso a présenté un projet de décret fixant le seuil des projets de contrat de partenariat public-privé réservés aux entreprises contrôlées par les nationaux. Ce texte a pour but d’accorder une exclusivité, au moment de la soumission, pour les projets dont le coût global est inférieur ou égal à cinq milliards de frs CFA, aux entreprises ou groupements d’entreprises dont le capital est détenu majoritairement par des ressortissants ayant la nationalité congolaise et dont le siège social se trouve sur le territoire national.

Cette exclusivité a pour objectif de promouvoir les entreprises congolaises et plus globalement l’entreprenariat national, afin de permettre aux plus talentueux de nos entrepreneurs de monter en puissance et devenir de véritables « champions nationaux ».

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant le seuil des projets de contrat partenariat public-privé réservés aux entreprises contrôlées par les nationaux.

     V/- Communications

Enfin, le Conseil des ministres a suivi cinq communications.

La première communication, présentée par M. Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des Finances, avait pour objet de faire un point sur le déroulement de la quatrième revue avec le Fonds monétaire international (FMI) et se projeter sur la 5e revue prévue pour avril 2024. Il ressort de cette communication que le programme conclu avec le FMI prévoit des revues périodiques qui permettent aux deux parties, notre pays et le Fonds, de vérifier le niveau d’atteinte des objectifs fixés d’accord partie. Le Conseil des ministres a été officiellement informé de l’approbation de la quatrième revue par le Conseil d’administration du FMI.

Cette issue positive a été rendue possible par une performance globalement satisfaisante dans l’exécution du programme, le FMI constatant que la plupart des critères quantitatifs ont été respectés par notre pays, ce qui a ouvert la voie à un décaissement immédiat de 43 millions de dollars américains, soit environ 25 milliards de frs CFA.

Dans ce contexte, et en vue de la prochaine revue attendue courant avril prochain, le FMI a recommandé aux autorités de notre pays de poursuivre notamment : l’assainissement budgétaire tout en augmentant le niveau de paiement des dépenses sociales ; la rationalisation des subventions aux carburants tout en renforçant les mesures d’accompagnement pour en atténuer les effets ; renforcer la gestion des dépenses publiques et de la dette.

Le Conseil des ministres s’est félicité des conclusions de cette revue et a tenu à rendre hommage aux populations nationales pour leur résilience et pour leur compréhension du caractère nécessaire des mesures prises.

Présentant la deuxième communication, relative à une synthèse du 2e sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a rappelé aux membres du Conseil que ce sommet, organisé à l’initiative conjointe, outre du président Denis Sassou N’Guesso,  des présidents Luiz Inacio Lula da Silva du Brésil et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République démocratique du Congo, s’est déroulé dans notre pays les 26, 27 et 28 octobre 2023. Il a réuni plus de 6500 participants, 145 délégations officielles, des centaines d’experts, scientifiques et représentants de la société civile et a connu son point culminant le 28 octobre avec le sommet des 14 chefs d’Etat et de gouvernement réunis autour de son excellence monsieur le président de la République.

Outre son incontestable succès, qui a permis au président de la République de porter ses conclusions lors de la COP 28 qui s’est déroulée quelques semaines plus tard, le Conseil des ministres a noté avec satisfaction que le sommet de Brazzaville a également été un tremplin pour la programmation, attendue en septembre 2024, de la présentation des projets du plan d’investissement du Fonds bleu pour le bassin du Congo, lors d’une conférence des bailleurs de fonds qui se tiendra dans notre pays.

Prenant à son tour la parole, Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a présenté une communication relative à l’inscription du massif forestier d’Odzala-Kokoua sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Situé à cheval sur les départements de la Cuvette et de la Sangha, ce parc couvre une superficie de 1 354 600 hectares et renferme une faune et une flore extrêmement variées. Il est l’un des fleurons de la conservation et de la valorisation de la biodiversité dans le bassin du Congo en général et dans notre pays en particulier.

Le Congo avait introduit une requête en 2018, en vue d’inscrire le parc d’Odzala-Kokoua au patrimoine mondial de l’humanité ; cette initiative a été portée, au nom de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, par la ministre de l’Economie forestière et endossée par monsieur l’ambassadeur du Congo auprès de l’Unesco. Après un certain nombre de démarches d’ordre technique et diplomatique, dont le point culminant a été leur participation à la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial tenue à Riyad (Arabie saoudite) en septembre 2023, c’est finalement la zone du noyau central du parc, soit une superficie de 1 179 376 hectares, qui a été retenue comme « Bien » à classer, sous la dénomination de « Massif forestier d’Odzala-Kokoua ».

L’inscription sur la Liste du patrimoine mondial permet à notre pays d’accéder à de nombreux avantages, parmi lesquels : une visibilité internationale accrue ; un rayonnement touristique plus grand ; intérêt des partenaires pour un accompagnement plus efficient en faveur des projets de conservation du patrimoine ; accès facilité aux ressources du Fonds du Patrimoine mondial en cas de besoin (assistance d’urgence en cas de catastrophe naturelle, etc.)

Le Conseil des ministres a pris bonne note de ces informations positives ; il a rendu un hommage déférent à l’action du président Denis Sassou N’Guesso en matière de lutte pour la préservation de la biodiversité et, plus globalement, pour son leadership reconnu en matière d’écologie, faisant de notre pays un des points de référence en la matière.

La quatrième communication, présentée par M. Denis Christel Sassou N’Giesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion des partenariats public-privé, était relative à la participation de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, au troisième forum de la ceinture et la route, tenu à Beijing (Chine), du 17 au 18 octobre 2023.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement réunis autour de son excellence EM. Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, ont décidé d’insuffler une nouvelle dynamique à cette initiative en rendant public huit mesures majeures, dont : la construction d’un réseau d’interconnexion multidimensionnel ; promouvoir le développement « vert » ; favoriser l’innovation scientifique et technologique ; améliorer les mécanismes de coopération internationale.

Lors de son allocution, le président de la République a salué l’organisation de ce forum et souligné l’importance de pallier le déficit en infrastructures, véritable frein à la croissance et au développement, objectif inscrit dans le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique, en vigueur depuis 2012.

En marge du forum, les deux chefs d’Etat ont eu une rencontre bilatérale ; celle-ci leur a donné l’occasion de réaffirmer la volonté commune de nos deux pays de raffermir la coopération bilatérale, érigée depuis quelques années en partenariat stratégique global.

Le Conseil des ministres a, par ailleurs, été informé du déroulement attendu de trois événements diplomatiques majeurs en 2024 :

  • La tenue de la 11e session de la grande commission mixte de coopération Congo-Chine ;
  • La 8e édition du Forum sur la coopération sino-africaine ;
  • Les festivités liées au 60e anniversaire des relations entre le Congo et la Chine, qui seront marquées par une visite d’Etat en Chine du président de la République, à une date à déterminer.

Enfin, la cinquième communication, présentée par Mme Irène Marie-Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, a consisté en un point sur les inondations survenues en 2023 dans notre pays.  Il ressort de cette communication que les précipitations enregistrées dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette et des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire sont, selon les experts, deux fois plus importantes sur la période que la moyenne saisonnière habituellement connue.

Cette situation est à l’origine des inondations totales connues par 261 villages en zone rurale et par 36 quartiers situés dans les grandes agglomérations de notre pays.  237.566 personnes ont été affectées par ces calamités ; 346.099 hectares de superficie ont été inondées, tandis que 2292 hectares de terres cultivées ont été inondées.

Notre pays a, malheureusement, déploré 13 décès survenus dans les départements de la Likouala, Brazzaville et Pointe-Noire et compte six personnes portées disparues à ce jour.

Le Conseil des ministres, tout en présentant les condoléances d’usage aux familles endeuillées, a décidé le déblocage immédiat de la somme de deux milliards quatre cent-dix-neuf millions cinq cent milles (2 419 500.000) frs CFA pour assister la population sinistrée.

Prenant la parole à ce stade, le président de la République a fait un bilan de l’action des pouvoirs publics au moment où l’année 2023 tire à sa fin. Tout en souhaitant ses meilleurs vœux aux membres du gouvernement, il les a exhortés à l’ardeur et à la vigueur dans leur action à l’orée de 2024, année qu’il considère comme décisive dans la mise en œuvre de son projet de société, plébiscité par le peuple en 2021.

Répondant au chef de l’Etat au nom des membres du gouvernement et en son nom propre, le Premier ministre, chef du gouvernement, tout en lui souhaitant les meilleurs vœux de santé et de réussite, a indiqué que les ministres avaient intériorisé ses directives et ne manqueront pas de démarrer l’année nouvelle avec force et vigueur.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 15h00.

 

Fait à Brazzaville, le 27 décembre 2023

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla 

 

L’Etat du Congo unique propriétaire de de la filiale Société générale

L’accord de clôture de la cession de la filiale congolaise de la banque Société générale a été signé, le 23 décembre, à Brazzaville.

 

L’Etat est désormais l’unique propriétaire de la filiale Société générale Congo. La signature dudit accord s’est fait samedi 23 décembre, à Brazzaville entre le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye, et les représentants du géant français de la finance. Cette étape arrive après celle de la phase de signature et le rachat des 93,47% des parts du groupe Société générale.

Le gouvernement a choisi BGFIBank Congo en tant que futur repreneur de la filiale congolaise de Société générale. Adiac-congo.com affirme que les négociations en vue de la reprise des actifs de la Société générale Congo pourraient être bouclées dès le début de l’année 2024. Il faut souligner que cette transition est actuellement gérée par deux comités de gestion composés des représentants de la Société générale, de l’État et de BGFI Capital (filiale du groupe BGFIBank), qui est le conseil de l’État congolais.

Rappelons que c’est en juin dernier que le Groupe Société générale avait décidé de vendre certaines de ses filiales en Afrique parmi lesquelles Société générale Congo, dont l’État détenait 6,5% des parts. Après des semaines de discussions, le Congo a fait valoir son droit de préemption, conformément aux dispositions de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires.

C’est finalement, le 31 juillet dernier, l’Etat congolais et le groupe Société générale ont signé un accord en vue de l’acquisition de l’intégralité des actions détenues par ce dernier dans sa filiale congolaise.

Congo : le festival Mantsina sur scène met la clé sous le paillasson

La vingtième édition du festival Mantsina sur scène s’achève ce vendredi 22 décembre 2023.

 

Du 13 à 22 décembre, la capitale politique congolaise a abrité la 20e édition du festival Mantsina sur scène. Le thème de cette édition était « L’affirmation », un thème qui met en exergue la notoriété de l’évènement. 20 ans de transmission d’un flambeau entre professionnels et amateurs de théâtre. 20 ans de sensibilisation aux causes les plus nobles par le biais du drame et du comique.

En dix jours, le festival a célébré le théâtre par l’acte de la scène, de la parole portée avec élan, justesse, émotion et avec résonance. L’idée est née d’un collectif d’artistes comédiens et metteurs en scène réunis en association, l’association Noé culture.

La 20e édition du festival Mantsina sur scène s’en va pour laisser la place au préparatif de la 21 édition qui se tiendra l’année prochaine.

Congo-Nuit des Oscars 2023 : les votes se poursuivent jusqu’au 24 décembre

La 2é édition de la Nuit des Oscars va permettre aux jeunes artistes sélectionnés de faire valoir leurs talents.

 

L’initiative se donne comme objectif de mettre en lumière des artistes congolais qui manquent de visibilité et de notoriété. Il s’agit, en effet, de faire la promotion de la culture congolaise en mettant sur scène les artistes qui font la une. Les votes de cette édition se poursuivront jusqu’au 24 décembre 2023.

Organisée par Dreams magazine Brazzaville, la Nuit des Oscars 2023, est à sa deuxième édition. Même si la musique reste le vecteur essentiel de ce rendez-vous, un large éventail d’activités pluridisciplinaires est proposé afin de permettre une meilleure présentation de la culturelle congolaise.

On note plusieurs nominés dans chaque catégorie pour cette deuxième édition. Le trophée de mérite de l’excellence » Nuit des Oscars » distingue les acteurs méritants qui s’illustrent dans différents secteurs en lice, à savoir l’excellence entrepreneuriat avec en exergue une action sur les idée novatrices ; l’impact et la passion ; engagement jeunesse  en mettant en avant l’implication dans l’orientation de la jeunesse et la participation au développement ; les modèles artistiques, une catégorie qui rassemble plusieurs courants d’art dans sa globalité qui promeut l’influence positive; l’orientation éducative ainsi que la création et les sociétés culturelles qui ont dans leur fonctionnement une politique culturelle importante et qui accompagnent les projets artistiques.

 

Source : adiac-congo.com