Diplomatie : l’ambassadeur du Congo au Maroc présente ses lettres de créance

Jean Marie Mowelle, a été reçu, le 24 août au Palais royal, par le roi Mohammed VI.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès du Royaume du Maroc était présent ce 24 août au Palais de Mohammed VI. Nommé par décret présidentiel 2017/133 du 8 mai 2017, Jean Marie Mowelle présentait en effet au roi ses lettres de créances. Un exercice qu’il avait déjà fait le 28 février dernier au secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ali Lazrak.

Avant sa nomination, Jean Marie Mowelle était ambassadeur du Congo au Nigeria avec juridiction sur le Bénin, le Togo et le Ghana. Il devient ainsi le quatrième ambassadeur du Congo en poste à Rabat, après Aimé Emmanuel Yoka (2000-2004), Jean Marie Ewengue (2005-2009) et Valentin Ollessongo (2012-2017).

Le nouvel ambassadeur aura principalement pour mission le suivi des quatorze nouveaux accords de coopération entre les deux pays. D’ailleurs, la première réunion d’évaluation de la mise en œuvre de ces nouveaux engagements de coopération se tiendra dans les prochaines semaines.

 

 

Congo : vers la hausse des tarifs de péage

Le groupement CCSEC – EGIS, en charge de l’exploitation des routes nationales (RN) 1 et 2 vient de faire les propositions pour la nouvelle tarification.

Les taxis, les minis bus, les véhicules 4×4, les autobus, les camion solo et grumiers verront la tarification des péages augmenter dans les prochains jours. Il faut dire que le concessionnaire en charge mène depuis un moment des consultations afin de déterminer la nouvelle grille tarifaire. La nouvelle disposition concerne la concession de la RN1 (Pointe-Noire – Brazzaville, la RN1 bis (Mindouli, Kinkala – Makana) et la RN2 (carrefour Yié – Ouesso).

A en croire les sources bien introduites, le groupement CCSEC – EGIS propose pour les taxis 1500 F CFA ; mini bus 3000F ; véhicule 4×4 6 000F ; autobus 7 000 F ; camion solo 10 000 F ; semi-remorques et grumiers 40 000 F CFA. Des propositions que l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) dénonce déjà !

Selon Mermans Babounga Ngondo ces tarifs provoqueront systématiquement une flambée des prix. « Nous félicitons le concessionnaire d’avoir engagé les consultations (…). Cependant, l’O2CD émet de sérieuses inquiétudes sur les risques d’inflation générés par l’entrée en vigueur de ces tarifs sur les billets de transport et les denrées alimentaires » a-t-il prévenu. L’Observatoire congolais des droits des consommateurs a exhorté le concessionnaire à impliquer toutes les parties concernées avant la transmission de la grille retenue à l’autorité concédante, en l’occurrence le ministre de tutelle.

 

Santé : les femmes en habits courts, interdit d’accès à l’hôpital de Talangai

La mesure a été confirmée par le chef du personnel de l’hôpital lors d’une interview accordée à un média du pays.

Il est interdit depuis 2017 à toute femme de se rendre à l’hôpital de Talangai vêtue d’habits courts, c’est l’annonce qu’a faite  Brice Phoulimi, chef du personnel du centre hospitalier. Selon lui, l’hôpital est d’abord une administration avant d’être un lieu de soins.

 » Tous ceux qui mettent les pieds dans cet endroit doivent se conformer aux règles établies pour ne pas heurter la morale et marcher sur l’éthique. Ceux qui viennent voir les malades doivent être décemment habillés. Ils viennent pour compatir avec les malades et non s’exhiber  » a-t-il indiqué. Pour le chef du personnel, cette mesure qui date de 1962 avait été actualisé le décembre 2017 par le directeur général via une circulaire affiché à l’entrée du bâtiment.

Parmi les vêtements directement prohibés, le chef du personnel cite les culottes, les contres sueurs, les bras cassés, les shorts et d’autres tenues extravagantes. Toutefois, il fait une exception :  » cependant, un parent portant un bras cassé et qui vient urgemment avec un malade dans les  bras entrera sans problème. Nous comprenons aisément que dans le souci de vouloir sauver le malade et dans la panique, il peut avoir oublié de mettre un habit décent  »  a t-il précisé.

La Fondation Perspectives d’Avenir encourage les jeunes à se lancer dans l’agriculture

La Fondation dirigée par le député Denis Christel Sassou Nguesso a profité de la journée mondiale des entrepreneurs pour sensibiliser les jeunes à se lancer dans l’agriculture.

La Fondation Perspectives d’Avenir a organisé ce lundi 21 août à Brazzaville une conférence-débat portée sur le rôle et la place des entrepreneurs dans la production agricole. Selon les responsables de la Fondation Perspectives d’Avenir, l’agriculture qui constitue l’une des principales sources de revenus en Afrique est pourtant sous-exploitée.

Un prétexte suffisant pour la fondation d’orienter les jeunes entrepreneurs vers ce secteur et préparer ceux qui hésitent à se lancer dans le domaine à mieux s’y prendre. Plusieurs conférenciers suffisamment expérimentés ont à cet effet communiqué sur plusieurs thématiques afin de mieux édifier les porteurs de projets. Rose Marie Ovaga Oba, chargée de mission auprès du directeur exécutif de la FPA a surtout souligné l’importance de sensibiliser les jeunes au développement de la culture entrepreneuriale dans le secteur agricole.

Congo : Sassou Nguesso visite ses ranches en compagnie de Faustin archange Touadera

Le chef de l’Etat congolais a fait le tour du propriétaire de ses activités agro-pastorales à Oyo en compagnie du président Centrafricain Faustin Archange Touadera.

Denis Sassou Nguesso à invité son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera dans sa ville natale à Oyo ce mardi 21 août. Le chef de l’état centrafricain a ont profité de ce moment pour visiter les investissements de Sassou Nguesso dans le domaine de l’agriculture et l’élevage. Ils se sont notamment baladés dans les ranches de Kila et d’Olenga.

Après avoir parcouru le domaine de l’élevage qui abrite quelque 10.300 têtes de bœuf et près de 200 autruches, Archange Touadera s’est dit impressionné avant de féliciter dans la foulée son homologue. A en croire les employés du ranche, le président congolais ambitionne de commercialiser à grande échelle la viande de ces animaux. D’ailleurs, un abattoir moderne aux normes internationales est en construction au bord de l’Alima.

Sassou Nguesso et Arhange Touadera ont ensuite visité l’usine de production du lait made in Congo, le lait de l’Alima. L’usine de traitement de ce lait est implantée à Edou, une localité située près de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Elle a été inaugurée le 2 novembre 2013 par le président de la République, Denis Sassou Nguesso. La production du lait de l’Alima varie entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016.

 

Désarmement dans le pool : le pasteur Ntumi pose une doléance au gouvernement

Après la levée du mandat d’arrêt contre lui et ses proches, Frédéric Bintsatmo alias pasteur Ntumi a fait sa toute première apparition dans un de ses bastions du Pool. Alors que le désarmement dans la localité peine à réellement démarrer, il pose une doléance au gouvernement pour accélérer le processus.

Ce mardi 21 août, le pasteur Ntumi a reçu dans le Pool les membres de la commission qui supervise l’opération de ramassage d’armes. Arrivés par hélicoptère, les membres de la commissions ont traversé une barrière de contrôle gardé par les ex-combattants avant de rejoindre Frédéric Bintsatmo alias pasteur Ntumi à l’entrée d’une de ces concessions.

Premier à prendre la parole, Séraphin Ondélé, président de la Commission demande au pasteur Ntumi d’inviter les jeunes à déposer les armes pour une paix effective. « Je viens auprès de vous solliciter votre appel à la paix, votre appel au ramassage d’armes parce qu’il n’y a pas de paix sans ramassage d’armes » a t-il indiqué.

Une demande à laquelle l’ex chef de rebelle a totalement adhéré. « Si nous sommes détenteurs d’une arme et que nous avons fait la paix, cette arme ne sert à rien. Nous devons la déposer, nous devons la remettre », a lancé le pasteur Ntumi aux Ninjas. Toutefois, l’ex chef rebelle a posé quelques doléances au gouvernement afin de rendre le processus plus efficace.

« On peut remettre une arme mais la situation qui a provoqué qu’un tel prenne une arme, si on ne l’a pas réglé, finalement, c’est comme si on était des animaux qui se sont battus. J’ai soumis un cahier des charges. J’ai besoin des réponses. Qu’on me réponde sur ce que j’ai soumis. J’ai dit : je viendrais à Mayama pour lancer le désarmement. Mais donnez-moi les moyens. Je ne veux pas faire les choses en cachette. »

Pour rappel, environ 7500 hommes doivent être désarmés dans la région, les milliers de déplacés sont progressivement entrain de regagner leur maison. Ils sollicitent d’ailleurs une indemnisation de l’Etat.

 

 

Défilé 15 août : les sapeurs ont fait entendre leurs voix

Devant le président Denis Sassou Nguesso, les sapeurs ont fièrement participé au défilé en brandissant les codes vestimentaires ainsi que les messages qui définissent leur engagement.

Il fallait compter avec eux, les sapeurs congolais se sont mobilisés en grand nombre pour le défilé du 15 août à l’occasion de la fête nationale. Ceux qui ont fait de l’élégance un art de vivre ont défilé sur le boulevard Alfred Raoul et devant la tribune présidentielle en exhibant : des chaussures de marque et autres costumes colorés, parfois aux couleurs de la nation.

Outre cette forte exposition de leur côté vestimentaire très coloré, ils ont aussi brandi devant la foule les factures questions de montrer leur pouvoir d’achat. Un passage très remarqué et suffisamment applaudi tant par la foule que par le président de la république.

Il faut dire la sape qui est devenue une idéologie de la propreté, un art de manier les couleurs est un concept qui contribue à la cohésion sociale. La sape est désormais un puissant vecteur de l’unité nationale et du vivre ensemble. Un domaine dans le quel les congolais excellent au point de se faire remarquer jusqu’à l’international.

Santé : ce que Antoinette Sassou Nguesso promet aux enfants congolais drépanocytaires

La première dame du Congo et l’association américaine de lutte contre la drépanocytose ont enfin accordé leur violent pour la mise sur pied d’un plan d’action dans le but de venir en aide aux enfants souffrant de drépanocytose.

Elle en a fait son cheval de bataille, Antoinette Sassou Nguesso a reçu le soutien de l’association américaine de lutte contre la drépanocytose. Avec cette association, la première dame du Congo prévoit dans un premier temps d’intervenir dans le financement de la recherche en vue de détecter la maladie dès la naissance.

Une approche salutaire lorsqu’on sait que 300. 000 enfants naissent drépanocytaires chaque année et plus de 50 % d’entre eux n’atteignent pas l’âge de 5 ans à cause du manque de dépistage et de prise en charge adaptée dans la plupart des pays. La présidente de la Fondation Congo Assistance compte ainsi par cette nouvelle initiative prendre en charge dès le bas âge les enfants qui en souffrent questions de réduire de façon drastique le taux de mortalité.

Rappelons que le combat de la première dame du Congo avait déjà permis l’inauguration en mai 2015 du Centre de référence de la drépanocytose à Brazzaville. Une unité de santé désormais indispensable pour les malades drépanocytaires du Congo. Lors de la tenue à Brazzaville du neuvième congrès africain d’hématologie, du 12 au 14 juillet 2018, la communauté scientifique africaine avait décerné un diplôme d’honneur à la première dame du Congo.

 

Congo : Sassou Nguesso donne le coup d’envoi de la fête nationale

Le chef de l’Etat congolais a officiellement donné le coup d’envoi des festivités du 15 août lors du marathon de 21 km organisé dans les artères de la capitale.

Ça y est, Denis Sassou Nguesso a présidé la cérémonie de lancement des activités liées à la célébration des 58 ans d’indépendance du Congo Brazzaville. Le président du Congo accompagné d’une forte délégation a profité de la 15 eme édition du  du Semi-Marathon International de Brazzaville qui se déroule ce 13 août à Brazzaville pour donner le coup d’envoi de la fête nationale.

Cette année 2018, en plus des activités connexes à la fête, plusieurs surprises pourraient avoir lieu. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait surtout profiter de ce moment de réjouissance nationale pour libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : les populations du Pool exigent du gouvernement les réparations

Outre le désarmement des ex-rebelles Ninjas qui est déjà en cours, les populations du Pool exigent à l’Etat des dommages pour le préjudice subi pendant la guerre.

Comme annoncé, la levée du mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi et ses proches a effectivement permis le début du désarmement des Ninjas. Selon Raphaël Loulendo, chef d’un quartier de Kinkala, chef-lieu du Pool, cette opération était non seulement attendue par les populations locales, mais par tout le Congo.

Toutefois, les populations déplacées du Pool ont clairement fait entendre leurs voix face à ce processus qui ne prend en compte que le problème des armes qui circulent. Pour elles, la question de leurs dédommagements devrait aussi préoccupé les autorités du gouvernement.

« Nous avons perdu. Quelle est la réparation pour ceux qui ont perdu leurs biens ou leurs familles ? C’est vrai nous avons retrouvé la paix. Mais, pour retrouver tout ce que nous avons perdu, ça sera une tâche très lourde. Si le gouvernement congolais pouvait faire un geste à tout le monde, non seulement à ceux qui ont combattu, mais aussi à toutes les populations du Département, ça serait vraiment enchanté », explique ainsi Raphaël Loulendo.

 

 

 

Désarmement : objectif 3000 armes à récupérer dans le Pool

Le président de la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool  a fait l’annonce lors de la cérémonie officielle de ramassage des armes de guerre détenues par les ex-combattants ninjas.

Séraphin Ondelé était ce mardi 7 août 2018 à Kinkala (sud) pour la coordination de la cérémonie officielle du ramassage effectif des armes des ex-rebelles. Le président de la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool a tout d’abord lancé un appel à tous les ex-combattants Ninjas encore détentrices d’une arme à feu.

Ils leur a exhorté de se rapprocher de la commission avec leurs armes ou les munitions.  Les spécialistes, a-t-il déclaré, vont se charger de les collecter avant de les incinérer sur place.  Au total, onze centres sont retenus pour cette opération. Notamment :  Kinkala, Kindamba, Vinza, Goma Tsé-Tsé, Mbanza-Ndounga, Matoumbou, Kibouendé, Loulombo, Kinkembo, Kimbedi, Kindamba-Ngouedi et Missafou.

Pour rappel, cette initiative intervient dans le cadre du protocole d’accord signé avec le pasteur Ntumi qui a récemment vu son manda levé son mandat d’arrêt ainsi que celui de ses proches.

 

Congo : hausse du prix du pain à Dolisie, le préfet frappe du point sur la table

Le préfet du département du Niari a reçu dans son cabinet, le collectif des propriétaires des boulangeries pour voir plus claire dans cette situation qui révolte les populations.

Devant le collectif des boulangers de Dolisie, André Ovu s’est dit surpris par la hausse spontanée du prix du pain dans le département qu’il administre. «On n’a jamais vu à Dolisie que les gens aient besoin de mendier du pain, mais le prix est insoutenable ! » indique un collaborateur du Préfet.

Pour le patron du département, la pain ne peut pas seulement augmenter à Dolisie alors que d’autres régions du Congo n’ont pas ce problème. Il est désormais question de trouver les solutions pour soulager les populations qui subissent déjà la dureté de la crise économique.

Pour rappel, le prix du pain a augmenté depuis lundi à Dolisie. Une baguette de pain vendue régulièrement depuis plusieurs années à 65 FCFA revient désormais à 80 FCFA. Les revendeurs justifient cette hausse par l’augmentation du prix de la farine.

 

 

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu au sommet de Luanda le 14 août prochain

Le chef de l’Etat congolais est attendu en Angola le 14 août pour un sommet sur la paix et la sécurité qui réunira 7 chefs d’Etats.

Après son retour du Togo, Denis Sassou Nguesso s’envolera une fois de plus en Angola mardi 14 août prochain en Angola pour un autre sommet. A en croire les sources bien introduites, les questions touchant à la paix et à la sécurité dans les sous-régions d’Afrique centrale et australe seront au cœur d’un sommet qui réunira 7 présidents.

Les chefs d’Etats se pencheront notamment sur la poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres. Seront présents à ce sommet les présidents de l’Angola, du Congo, de la République démocratique du Congo, d’Afrique du Sud, du Rwanda, du Gabon, de l’Ouganda ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine.

 

 

Congo : le prix du pain en hausse à Dolisie

La baguette de pain régulièrement vendue depuis plusieurs années à 65 FCFA revient désormais à 80 FCFA. Un coup dur pour les populations…

Les habitants de Dolisie ont été surpris de voir le prix du pain augmenter dans les boutiques sans une quelconque annonce des autorités. La baguette qui coûtait 65 Francs, coûte désormais 80 Francs CFA. A en croire les revendeuses interrogées, cette augmentation est due à la hausse du prix de la farine, un ingrédient indispensable dans la fabrication du pain.

Cette hausse du prix du pain intervient dans un contexte de crise économique qui traverse le Congo Brazzaville. Plusieurs entreprises ont du mal à payer les salaires, faute d’argent. Le Congo est désormais suspendu à un accord avec le FMI afin de relancer son économie.

 

Congo : le RDPS vole au secours du ministre des hydrocarbures accusé de détournement

Réunis en session ordinaire, les membres du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDPS) a condamné avec force les accusations de détournements de fonds portés en l’endroit de Jean-Marc ThystèreTchicaya.

Le RDPS, la formation politique dont le ministre des hydrocarbures est président était en session ordinaire ce 5 août à Pointe Noire. Comme un seul homme, les membres du partis ont critiqué les méthodes du président de la commission de la lutte contre la corruption et la fraude. Selon eux, Lamyr Nguelé s’est converti en procureur haineux au service des forces de ténèbres qui font ombrage à la confiance et à l’honneur que fait le chef de l’État au RDPS à travers l’élévation de son président.

«Le comité attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur les mensonges honteux véhiculés par le juge Lamyr Nguelé et ses commanditaires dans le sombre dessein d’assouvir leur soif inextinguible de manipulation et de déstabilisation », précise la déclaration délivrée à cet effet.

Rappelons que le ministre des hydrocarbures est doublement épinglés dans un rapport de la commission anticorruption. La première affaire concerne un fonds sorti du Trésor public destiné à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs du pétrole (APO). Selon la commission qui lutte contre la corruption, sur les 1,032 milliard F CFA décaissés entre mars 2015 et juin 2017 par le gouvernement à titre de contribution de l’Etat, moins de trois cents millions F CFA ont été utilisés.

Quant-à la seconde affaire, elle est liée au fonds alloué à la formation du personnel en 2017. Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé estime que la somme de 1,7 milliard FCFA versée par les sociétés pétrolières n’a pas servie au renforcement des capacités des cadres, mais plutôt pour le fonctionnement du ministère et la charge du personnel.

 

CHU de Brazzaville : l’intersyndicale à couteaux tirés

Alors que la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) soutient l’éviction du directeur du CHU, la section de la Confédération syndicale congolaise (CSC) plaide pour son maintien.

Le CHU de Brazzaville traverse une nouvelle fois une profonde crise, le départ de Jérémie Mouyokani le directeur divise l’intersyndicale. La Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) est formelle, le directeur doit être suspendu ! Le syndicat évoque la mauvaise gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB), les cinq mois de salaire impayés, la mauvaise gestion des hôpitaux généraux et autres. Elle n’a d’ailleurs pas caché son intention de bloquer tous les hôpitaux généraux du pays.

Pour la section de la CSC et le Syndicat national des médecins du Congo (Synamec), il n’en est pas question ! Dans une déclaration commune, les deux organisations ne veulent « plus soumettre la population et le CHUB à de rudes épreuves ». Pour les deux organisations, les nominations des directeurs divisionnaires par la ministre de la Santé, en mars dernier, ont occasionné « une scission au sein de l’intersyndicale. Une section s’oppose à ces nominations et a sommé la ministre de revenir sur ces nominations avec menace de mettre le CHUB à feu et à sang ».

Rappelons que cette guerre interne se déroule dans un contexte délicat. Les retards de salaire s’accumulent dans les structures sanitaires. Le CHUB accuse cinq mois de salaire impayés, l’hôpital de Dolisie en compte vingt et un, l’hôpital de Loandjili totalise sept mois. Plusieurs autres centres de santé au Congo traversent le même calvaire.

Congo : le désarmement des « ninjas » du pasteur Ntumi fixé du 7 au 25 août 2018

Après la levée du mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi, le ministère de l’intérieur annonce le ramassage des armes des Ninjas du 7 au 25 août.

C’était la prochaine étape après la levée officielle de la levée du mandant d’arrêt contre Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi et de ses proches. Raymond Zéphirin Mboulou, le ministre de l’intérieur a annoncé pour le 7 août le début de l’opération ramassage des armes détenues par les Ninjas du pasteur Ntumi dans le département du Pool. L’opération se déroulera en 18 jours, elle prendra fin le 25 août.

Cette action va surtout en droite ligne avec les résolutions de l’accord de Kinkala. Selon l’accord, le pasteur Ntumi s’était engagé à « faciliter le ramassage des armes détenues par les ex-combattants » et à « ne créer aucune entrave » au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le département du Pool. Le gouvernement s’est engagé à lui garantir « le processus de démobilisation, de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après le ramassage des armes ».

Pour rappel, les « Ninjas » du Pasteur Ntumi avaient pris les armes dans le département du Pool au sud de Brazzaville en avril 2016 contestant la réélection du président Denis Sassou Nguesso. Les conséquences de ce conflit ont été désastreuses pour l’économie du Congo. Le chemin de fer Congo-Océan et la route entre Brazzaville et le port pétrolier de Pointe-Noire ont été coupés à la circulation en novembre 2016 en raison de l’insécurité. Cet étape désarmement viendra tourner la page à l’une des périodes les plus noires du Congo Brazzaville.

 

 

Congo : les familles des 13 jeunes décédés réclament une indemnisation à l’Etat

L’état du Congo Brazzaville ayant refusé d’organiser  un deuil national suite au décès de 13 jeunes au commissariat de Chacona , les familles des victimes réclament une indemnisation.

Nouveau rebondissement dans l’affaire des 13 jeunes décédés au commissariat de Chacona, les familles des victimes veulent être indemnisées. Il faut dire que la société civile avait exigé à l’Etat d’organiser un deuil national comme celui du des victimes du drame de Mpila en 2012. Une demande qui n’a pas été prises en compte par les autorités congolaises.

Les familles des 13 jeunes victimes se sont donc résolus d’inhumer leurs enfants selon leur propre programme. Toutefois, elles ont insisté sur le fait que l’Etat doit les indemniser après avoir supporté les frais des obsèques. Les victimes des explosions avaient été indemnisées ; nos enfants morts dans un commissariat de police doivent l’être aussi parce qu’un commissariat n’appartient pas à un particulier, mais à l’Etat, soutiennent les familles.

Reçues vendredi 3 août par le ministre de l’Intérieur suite à ce drame, Raymond Zéphirin Mboulou avait promis aux familles que l’Etat prendrait en charge les frais d’inhumation. Supporter les frais d’inhumation ne suffit pas : il nous faut une indemnisation propre, avaient répliqué les familles.

 

Accusé de détournement, le ministre des hydrocarbures charge la commission anticorruption

Dans un courrier adressé au premier ministre ce 2 août, Jean Marc Thystère Tchicaya fustige la démarche du président de la Commission nationale de lutte contre la corruption. Il nie catégoriquement les faits dont-il est accusé…

Le ministre congolais des Hydrocarbures n’a pas attendu longtemps pour réagir face aux accusations de détournement de fonds portées en son endroit. Thystère Tchicay  s’est directement adressé à Clément Mouamba :  » Monsieur le premier ministre, chef du gouvernement, c’est avec surprise que j’ai appris par voie de presse que le ministre des hydrocarbures est incriminé de détournement de fond. Au regard des textes régissant la Commission nationale de lutte contre la corruption, j’ai relevé que certaines dispositions auraient dû être respectées par la commission.  »

Il poursuit :  » Le principe de présomption d’innocence a été foulé aux pieds par le président de la commission. L’interprétation des faits qui ont été communiqué aux médias ne reflète par la vérité. De tout ce qui précède, je constate qu’il y a violation de la réglementation, des principes et de la procédure de la commission.  En effet, mon nom et celui de l’institution dont j’ai la charge ont été jeté en pâture, devant l’opinion publique ».

Le ministre des Hydrocabure va plus loin dans la conclusion de son courrier :  » Je déplore le traitement partial et partiel de ce dossier par le président de la commission. Ce qui me donne le sentiment d’une attaque personnelle sur un membre du gouvernement, puisqu’il s’agit ici d’un fait inédit à ce jour, bien que la commission ait déjà rendu plusieurs rapports depuis le début de sa création. »

 

Justice : le verdict du procès de Paulin Makaya renvoyé au 16 septembre

L’opposant congolais en attente de son verdict n’a pas été fixé sur son sort ce jeudi 2 août. Il devra encore patienter jusqu’au 16 septembre prochain. Une déception pour la défense.

Jugé depuis juin dernier « pour complicité d’évasion de prisonniers » à la prison centrale de Brazzaville fin 2016, Paulin Makaya vient de voir son verdict repoussé. L’opposant dont le procureur avait requis un an de prison ferme le 19 juillet dernier ne devra définitivement être fixé sur son sort que le 16 septembre prochain.  La décision a été annoncée ce jeudi 2 août par la justice congolaise qui entre officiellement en vacance ce 6 août.

Une décision que fustige la défense de Paulin Makaya. « C’est une surprise désagréable. Le tribunal a prorogé son délibéré sans motiver ; étant précisé que ce même tribunal avait dit qu’on devait aller vite parce qu’il s’agit des questions de liberté », a dénoncé Me Ibouanga.

Selon lui, son client devrait être avec sa famille plutôt que dans une cellule comme c’est le cas. « Dans tous les cas de figure juridiques, il n’y a plus de circonstances de nature à justifier le maintien en détention de M. Paulin Makaya à la maison d’arrêt » a ajouté Me Yvon Eric Ibouanga.

Pour rappel, Paulin Makaya purge une peine de deux ans d’emprisonnement depuis 2016 dans une affaire de troubles à l’ordre public. Il est en outre poursuivi pour complicité d’évasion de prisonniers à la maison d’arrêt de Brazzaville. Précisons que cette évasion en question avait  coûté la vie à quatre personnes, dont un gendarme.

Culture : ouverture ce vendredi 3 août de la foire de Brazzaville

L’annonce a été faite par le directeur général du Centre congolais du commerce extérieur (CCCE), lors du lancement des activités de la manifestation.

Basile Obongui, le directeur général du centre du commerce a annoncé pour ce vendredi 3 août l’ouverture de la deuxième édition de la foire de Brazzaville. Cet événement encore appelé  foire « multisectorielle de Brazzaville » se déroulera pendant prés de 2 mois, il s’achèvera le 15 septembre prochain.

Selon le comité d’organisation, elle va une fois de plus, permettre aux opérateurs économiques de faire valoir leurs produits, dans le cadre de la promotion du potentiel productif du pays. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le ministre d’Etat, du Commerce, des approvisionnements et de la consommation, Alphonse Nsilou.

Pour cette édition, le centre congolais du commerce extérieur (CCCE) a choisi pour thème « La diversification de l’économie congolaise en vue de la promotion des biens et services made in Congo ». L’objectif est aussi de faciliter les échanges d’expériences entre les opérateurs économiques congolais et étrangers.

Sur une quarantaine de stands prévus, trente-sept ont déjà ouvert et sont actifs depuis le 1er août. Les autres s’activent encore à apporter confort et agencement. L’ambiance gagne petit à petit ce coin « brandé » d’enseignes de plusieurs sociétés publiques et privées. Le site de l’événement sera pendant ces deux mois à venir l’un des endroits les plus fréquentés de Brazzaville.

Politique : les premiers mots du pasteur Ntumi après la levée de son mandat d’arrêt

L’ancien chef rebelle congolais s’est exprimé ce mardi 31 juillet après que le gouvernement congolais ait enfin officialisé la levée du mandat d’arrêt contre lui et ses proches. Il s’engage dans le processus de paix…

C’est désormais effectif et officiel, Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi est libre de tout mouvement sur le sol congolais, son mandat d’arrêt a été levé. L’ancien chef rebelle s’est réjoui de cette décision avec ses proches après avoir été notifié par la justice congolaise.

Dans un message délivré par son représentant Ané Philippe Bibi à la presse, le pasteur Ntumi n’a pas caché son émotion. « Aujourd’hui, l’horizon s’éclaircit. Je viens de retrouver ma liberté de mouvement dans mes actions, mes entreprises privées et tous mes droits à travers l’arrêt rendu le 27 juillet en cours par la cour d’appel de Brazzaville, ordonnant la main levée immédiate des mandats d’arrêt. Cette étape est importante dans le processus de normalisation de la vie dans le département du Pool », a-t-il déclaré.

Pour rappel, cette levée de mandat d’arrêt a été proposé par la commission ad hoc mixte paritaire composée des représentants du gouvernement et ceux du pasteur Ntumi. C’était l’une des conditions primordiales de l’avancée du processus de paix dans la région du Pool. Le désarmement des ex rebelles est désormais la prochaine étape importante du processus.  La commission ad hoc a défini un calendrier de ramassage d’armes auprès des ex-combattants ninjas du pasteur Ntumi. L’opération démarre dans la première quinzaine du mois d’août.

Le projet Bio fertilisants veut s’implanter au Congo

Le directeur général de la société Les Doigts verts Congo a présenté le projet ce 27 juillet au ministre de tutelle, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

La société Les doigts verts Congo veut participer à la protection et la sauvegarde de l’environnement au Congo Brazzaville. Son directeur Chérubin Fortuné Nkounkou qui pilote le projet Bio fertilisant  a été reçu en audience ce vendredi 27 juillet par le ministre en charge de la Recherche scientifique, en présence de ses partenaires français de la société Strat.

« Nous visons pour  une agriculture biologique, dans le cadre du développement durable, pour éviter tout ce qui est pesticide. C’est un bon élément pour nous d’avoir des bio fertilisants qui vont servir demain aux  paysans, à l’agriculteur et à l’industriel qui veulent pratiquer l’agriculture », a expliqué Chérubin Fortuné Nkounkou.

A l’en croire, le projet « Bio fertilisants » se développera en faisant une sensibilisation des ménages et des commerçants. Ainsi, un tri des déchets organiques se fera avant de les transformer au bénéfice des agriculteurs. En effet, la société Les doigts verts Congo, un groupement d’intérêt économique, transformera les déchets qu’elle donnera par la suite aux distributeurs traditionnels des produits agricoles.

Le président de la société Strat, l’autre partenaire du projet dont la mission consiste à structurer l’agriculture congolaise a expliqué que  l’agriculteur congolais n’est pas rémunéré alors que sa fonction de rémunération est majeure. Pour lui : « Tous les pays en voie de développement doivent développer leurs cultures vers l’autonomie alimentaire et c’est l’enjeu du futur pour les années 2030, 2050 à plus ».

Le ministre Coussoud-Mavoungou  a pour sa part rassuré le directeur des doigts verts concernant l’accompagnement du gouvernement. « Vous avez conçu une dynamique de bio fertilisants  qui devrait nous donner la possibilité d’avoir une santé saine et je crois que notre tâche est de vous accompagner véritablement. Vous êtes un interlocuteur de bonne facture pour vous accompagner sur tous les plans », a indiqué le ministre.

 

Congo : le directeur de l’OMS remercie Denis Sassou Nguesso

En visite de travail au Congo Brazzaville, le Dr Tédros Adhanom Ghebreyesus a profité pour remercier Sassou Nguesso de l’avoir soutenu lors de son élection à la tête de l’OMS.

Aprés sa rencontre avec la ministre de la santé et de la population, le directeur de l’OMS a été reçu au palais du peuple par Denis Sassou Nguesso. «C’est ma première visite officielle après mon élection. Je remercie donc le président du Congo pour son soutien à l’occasion de ma campagne. Sans son soutien cette élection n’aurait pas été un succès », a déclaré le Dr Tédros Adhanom qui a fait de l’Afrique sa priorité.

Outre les remerciements, les deux hommes ont évoqué lors de la rencontre les questions de coopération entre l’OMS et le Congo-Brazzaville. Une coopération qui s’appuie essentiellement sur le plan national de développement sanitaire, autrement dit les soins de santé primaires, fondement de la couverture médicale universelle.

Lors de son séjour, le Dr Tédros Adhanom a aussi rencontré plusieurs autres personnalités du gouvernement. Il a enfin visité en compagnie d’Antoinette Sassou Nguesso le Centre National de Drépanocytose.

 

Congo : décès de 14 prisonniers, le ministre de l’Intérieur donne sa version des faits

Raymond Zéphirin Mboulou s’est expliqué ce 26 juillet devant les députés au cours d’une séance au parlement.

Devant la représentation nationale ce jeudi 26 juillet, le ministre de l’intérieur s’est expliqué concernant le scandale du décès de 14 prisonniers. Répondant aux questions posées notamment par le député de Ngoko, Blaise Ambeto, Raymond Zéphirin Mboulou a confirmé, devant le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, et plusieurs de ses collègues, que des jeunes sont bel et bien décédés en détention, au sein du commissariat.

« Suite au décès tragique, le 9 juillet dernier au quartier Nkombo, de Obongo Julien, la police a organisé une opération spéciale dans ce quartier, dans la zone Kahounga au lycée Thomas-Sankara, et à Texaco, pour traquer ces délinquants. À cet effet, une vingtaine de personnes avaient été interpellées dont seize placées en garde à vue au commissariat de Chacona. La nuit du 22 au 23 juillet dernier, treize d’entre elles y ont trouvé la mort », a indiqué Raymond Zéphirin Mboulou.

Toutefois, le ministre de l’intérieur n’a pas donné d’explications sur la circonstance exacte qui entoure le décès de ces jeunes. Il a juste précisé qu’une enquête croisée entre l’inspection générale de la police et le parquet de Brazzaville est en cours afin de déterminer les vraies circonstances qui ont conduit à ce drame.

« Étant donné que l’enquête est encore en cours, je ne peux vous dire plus à ce sujet, en attendant les résultats de l’enquête diligentée par le procureur de la République et de l’inspection générale de la police », a conclut Raymond Zéphirin Mboulou devant la chambre basse du parlement.

 

Congo : le directeur général de l’OMS en séjour de travail à Brazzaville

Le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, en visite de travail séjourne à Brazzaville depuis ce 25 juillet 2018.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé est depuis ce 25 juillet au Congo pour une visite de travail de soixante-douze heures. Le premier africain a occupé une telle fonction a été reçu par  Jacqueline Lydia Mikolo, ministre  ministre de la Santé et de la population dans son cabinet ministériel.

Il faut dire que le Congo Brazzaville et l’OMS entretiennent des bon rapports de coopérations en matière de santé. Durant son séjour, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visitera quelques infrastructures sanitaires de Brazzaville, entre autres, le Centre national de référence de la drépanocytose, le Centre de santé intégré de Moukondo.

A en croire les sources bien introduites, Tedros Adhanom aura aussi des rencontres au plus haut sommet de l’Etat. Notamment le 27 juillet avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso; et avec l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, en qualité de présidente de la Fondation Congo Assistance, une structure qui mène la lutte contre plusieurs pathologies dont la drépanocytose.

Pour le directeur, il s’agit de « Travailler sans relâche pour concrétiser la couverture sanitaire universelle, veiller à ce qu’il y ait des ripostes solides dans les situations d’urgences, renforcer la santé et l’autonomie des pays et instaurer la transparence au cœur de l’OMS ».

 

Congo : le procureur de la République ouvre une enquête contre les « Bébés noirs »

Suite aux affrontements meurtriers entre deux gangs dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018 à Brazzaville, le procureur de la république a ouvert une enquête.

André Oko Gakala, le procureur de la république a ouvert ce 24 juillet une enquête judiciaire à l’endroit de deux groupes de bandits dénommé  » bébés noirs. » A en croire le procureur qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse express, « deux groupes de bandits appelés « bébés noirs », appartenant aux écuries Américaines et Arabes, se sont affrontés avec toutes sortes d’armes. Cet affrontement a entraîné mort d’hommes ».

Il est donc question pour les services qu’il dirige « d’élucider les causes et les circonstances de ce drame ». Surtout qu’un autre événement tout aussi inquiétant s’est produit dans la matinée du 23. Les attroupements de la population ont été signalés au poste de police de Chacona (quartier Mpila). Les premiers témoins sur les lieux font état de la mort des prisonniers dans les circonstances non encore élucidées.

A l’état actuel de l’enquête, aucun lien n’a encore été trouvé entre les deux affaires.

Congo : Clément Mouamba en Chine pour le Forum populaire Chine-Afrique

Le Premier ministre du Congo Brazzaville a pris part ce 23 juillet aux travaux de la 5 la cinquième édition du Forum populaire Chine-Afrique.

Clément Mouamba a assisté ce 23 juillet à la cérémonie d’ouverture du Forum Populaire Chine-Afrique qui se tient à Chengdu (sud-ouest).  Au total, 30 délégations africaines étaient présentes pour ce forum qui vient préparer le grand sommet Chine-Afrique, qui se tiendra en septembre prochain à Beijing. S’exprimant lors de ce Forum, le premier ministre du Congo a salué les bons rapports de coopération entre le Congo et la Chine.

 » La Chine continuera à maintenir la politique de sincérité, d’affinité et de bonne foi, à défendre la justice et à poursuivre les intérêts partagés, afin de propulser les relations sino-africaines vers un niveau plus élevé, a déclaré le vice-président chinois Wang Qishan lors de son discours d’ouverture.

Reçu en mage du Forum par le vice président chinois, Clément Mouamba a déclaré que le Forum de coopération Chine-Afrique et d’autres réunions concernées avaient dévoilé les caractéristiques de la coopération entre l’Afrique et la Chine, à savoir la sincérité, l’unité, le pragmatisme et les résultats gagnant-gagnant. Il a surtout appelé le gouvernement chinois à appuyer la demande d’aide du Congo au FMI.

M. Wang a quant-a lui annoncé que la Chine soutenait les efforts de la République du Congo pour atteindre la prospérité et espérait que les deux parties pourraient déployer des efforts conjoints pour promouvoir la coopération populaire entre les deux pays ainsi qu’entre la Chine et l’Afrique.

 

 

Institution : Isidore Mvouba propose l’immunité pour les chefs d’Etat en fonction devant la CPI

 L’homme politique a clairement indiqué sa position concernant la CPI à l’occasion du 20ème anniversaire du Statut de Rome.

Isidore Mvouba a assisté le 16 juillet dernier à la cérémonie de commémoration du Statut de Rome. Lors de cet événement qui s’est tenu dans les locaux de la Cour suprême des Pays-Bas, à La Haye, il a profité pour donner sa position concernant la Cour Pénale Internationale.

«La CPI gagnerait en changeant de braquer (…) Le Statut de Rome, il faut le dire, doit connaitre des reformes. L’immunité des chefs d’Etat en fonction, le cas par exemple du président soudanais, El-Bechir. Il y a nécessité d’aller vers un renouveau dans la coopération entre les Etats et la CPI », a déclaré Isidore Mvouba en présence de représentants de haut niveau de plus de 30 États membres.

En marge de cette commémoration, s’est aussi tenue un symposium au cours duquel les débats ont tourné autour du droit des victimes, du financement de la Cour depuis cinq ans. Pour rappel, le Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) a été adopté le 17 juillet 1998 en Italie. Il est aujourd’hui reconnu par 120 pays dans le monde. Son principal objectif est de  mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes liés notamment au génocide et aux crimes contre l’humanité.

 

 

 

Politique : l’UDR-Mwinda rallie l’opposition constitutionnelle

Paul Dihoulou, le secrétaire général de l’UDR-Mwinda a procédé ce 21 juillet à la signature du mémorandum de la plate-forme afin de jouer sa partition au sein de cette famille politique.

Paul Dihoulou, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la République a rejoint ce 21 juillet la plate-forme incarnée par Pascal Tsaty Mabiala. « Nous nous sommes battus à l’opposition pour réclamer cette institution et faire de sorte que les partis politiques aient une représentation légale. Maintenant que le fruit de ce combat est arrivé, nous devons le savourer tous » a justifié l’homme politique lors de la signature du mémorandum le ralliant à l’opposition constitutionnelle.

Un engagement qui a été salué par Pascal Tsaty, le chef de l’opposition congolaise qui a par ailleurs profité de la circonstance pour lancer un appel aux autres partis qui tardent à rejoindre la plate-forme. « Cette grande rencontre des partis qui demain, peut- être aujourd’hui, est encore minuscule va s’étendre et nous n’allons pas nous lasser à expliquer aux uns et aux autres le but de la création de ce rassemblement. Notre pays a trop souffert de nos divisions, des incompréhensions des uns et des autres. La responsabilité du destin du Congo est entre nos mains. C’est quelque chose de nouveau dans notre pays et vous qui êtes là, vous êtes les premiers à nous avoir compris », a-t-il déclaré.

Pour rappel, le 23 juin dernier, onze responsables des partis politiques de l’opposition ont signé un mémorandum d’entente a fin de proposer au congolais une opposition crédible, capable de faire face au parti au pouvoir pendant la prochaine élection présidentielle.