Congo : les sénateurs adoptent loi sur la création des zones économiques spéciales

La chambre haute a approuvé mardi 8 avril, la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation.

 

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales a été initié par le ministre des zones économiques spéciales et de la diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Cette loi a été réaménagée à 70% des législations antérieures, en vue de la mise en œuvre des zones économiques spéciales plus compétitives aux pays étrangers, contribuant ainsi à la diversification de l’économie nationale.

« L’approbation, avec amendement par les membres de la chambre haute du parlement, de la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales à la détermination de leur régime et de leur organisation, vient abroger les lois précédentes y relatives notamment la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 et loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la législation précédente  », a fait savoir le rapporteur de la commission Economie et finances du sénat, Venance Mania, lors de la plénière de cette institution parlementaire.

Les aménagements apportés à la loi s’inscrivent dans le cadre de la bonne gestion de ces espaces économiques situés à Pointe-Noire, Oyo, Ouesso, Igné et à Maloukou. Ladite loi va s’arrimer au cadre et règlementation des pays africains, offre au Congo l’opportunité de compétitivité avec les zones économiques spéciales (ZES) des autres pays.

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales va apporter des innovations telles que l’attraction des investisseurs directs étrangers, la diversification de l’économie et de l’industrialisation du Congo et aussi la création des emplois, l’éclosion des très petites, des petites et moyennes entreprises.

Transport : la Banque mondiale et le Congo renforcent leur collaboration

La directrice sectorielle Transport Afrique de l’Ouest et du centre pour la Banque mondiale, Anne Cécile Souhaid, a eu un échange mardi 8 avril à Brazzaville avec la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Consolider l’intégration sous-régionale et régionale en matière des transports et de renforcer la collaboration entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale dans les secteurs-clés comme les transports fluviaux, routiers, ferroviaires ainsi qu’aériens. C’est ce qui a réuni mardi 8 avril, Anne Cécile Souhaid et Ghislaine Ebouka-Babackas.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre stratégique porté sur le développement intégré du secteur de transports au Congo. Pendant la rencontre, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a présenté la vision globale du gouvernement congolais en matière de connectivité. Une vision qui a pour but améliorer les liaisons internes entre les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, mais aussi à renforcer l’intégration sous-régionale et régionale.

La représentante de Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir les projets structurants en cours et à venir. Elle a souligné également l’importance d’une approche multisectorielle, favorisant l’impact économique et social des investissements dans les transports.

Congo : restructuration des organes dirigeants au sein de l’USDKP

L’Union syndicale départementale du Kouilou et de Pointe-Noire (USDKP) a tenu du 4 au 5 avril, son 2e congrès ordinaire.

 

Plus d’une centaine de syndicalistes de l’USDKP se sont réunis du 4 au 5 avril dans la salle de réunion de la Bourse du travail. La séance de travail leurs a permis d’examiner et d’adopter après amendements les dossiers soumis au congrès par la coordination et le secrétariat. Les congressistes ont également voté quelques amendements de certaines dispositions statutaires adoptées par le premier congrès ordinaire de décembre 2012. C’est du moins ce que précise le communiqué final.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de l’Union syndicale ont abouti à la restructuration des organes dirigeants, notamment la commission de contrôle, présidée par Donatien Nzahou, suivi de Pierre Nzahou, vice-président et Ernest Rufin, secrétaire. Le congrès a également élu un Conseil de 51 membres dirigés par Victor Yeta, qui succède à lui-même.

Ces organes ont pour missions entre autres, les préparatifs de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai; la poursuite de la restructuration des organes de base afin de préparer les élections professionnelles qui auront lieu en décembre ainsi que la célébration en différé des 60 ans de la CSC.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mongo a invité le bureau exécutif de se mettre au travail afin de relever les défis des échéances à venir.

Congo : la réserve de biosphère de Dimonika menacé par les activités illicites

S’étendant sur une superficie de 136 000 hectares, cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques.

 

Reconnue par l’Unesco en 1988, la réserve de biosphère de Dimonika fait face à plusieurs activités illicites. Il s’agit entre autres activités, l’exploitation illégale du bois, du sillage artisanal, la coupe du bois de chauffe et charbon, l’exploitation illicite des ressources minières avec l’activité d’orpaillage, la conversion de l’utilisation des terres pour l’agriculture de subsistance par les communautés locales, des activités de braconnage sur les espèces prisées comme le céphalophe, des activités de pêche illicite à la dynamite et par empoissonnement.

Ce patrimoine est situé dans le Mayombe, département du Kouilou à 50 km de la côte atlantique, et s’étend sur une superficie de 136 000 hectares. Cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques et aussi d’encourager la recherche fondamentale et appliquée pour le développement des connaissances du milieu ; d’assurer la meilleure compréhension des interactions entre la population locale et l’environnement ; de promouvoir le développement régional intégré au bénéfice de la population avec sa participation.

Selon le Premier ministre, les dégradations dans la zone de biosphère protégée de Dimonika ne datent pas de ces dernières années, mais de deux à trois décennies d’activités non encadrées ayant profité d’un vide juridique.

Le chef du gouvernement, interpellé par les députés le 3 avril dernier, lors de la séance des questions orale avec débat sur la dégradation de la réserve de biosphère de Dimonika, a assuré que l’exécutif met tout en œuvre pour préserver le label international de ce site.

Congo : les députés valident la construction de l’oléoduc Pointe-Noire-Loutété-Maloukou

Le projet vise à faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

 

L’assemblée nationale a ratifié le 3 avril dernier, à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord entre le Congo et la Russie sur la coopération dans le domaine de la construction d’un oléoduc reliant Pointe-Noire à Loutété-Maloukou. C’était lors de la 8ème session ordinaire.

Le projet signé à Moscou le 28 septembre 2024, sera mis en œuvre par une société privée russe, avec le soutien des opérateurs congolais et de la société nationale du pétrole (SNPC), pour une durée de 25 ans. A travers cette coopération entre le Congo et la Fédération de Russie dans le domaine de la construction d’un oléoduc, il est question faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

Le financement de cette infrastructure sera assuré à 90 % par la société russe et ses partenaires affiliés, et à 10 % par la SNPC. Les termes de l’accord stipulent qu’un régime d’implantation temporaire sera établi, exemptant de droits de déploiement les équipements et matériels importés, à condition qu’ils soient réintégrés à la fin des travaux. De plus, la société mixte conjointe d’entreprise agréée de la partie russe sera exonérée des taxes environnementales liées à l’élimination des espaces verts le long du tracé du pipeline, a précisé le rapporteur de la commission affaires étrangères.

Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a déclaré que « Dans le cadre de la construction de ce projet, une commission mixte composée de la SNPC sera mise en place. Il est également prévu la signature d’un contrat entre la société mixte et la société russe, qui financera l’intégralité de l’infrastructure. Au niveau du gouvernement, nous veillerons à ce que les sociétés congolaises bénéficient des opportunités offertes par cet accord, notamment dans le cadre des sous-traitances pétrolières ».

Lutte anti-tabac : le Congo a son plan stratégique 2025-2029

Le document a été validé au cours d’un atelier qui s’est tenu du 19 au 20 mars 2025, à Brazzaville.

 

Le ministère de la santé et de la population a organisé du 19 au 20 mars dernier, dans la capitale politique, un atelier qui portait sur la lutte anti-tabac. A l’issue des travaux de cet atelier, le plan national stratégique anti-tabac et le commerce illicite des produits du tabac pour la période 2025-2029 a été validé. Le plan a pour but d’accélérer la mise en œuvre du protocole, pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac.

Les travaux ont été ouverts par Dr François Libama, conseiller en charge des programmes et projets de santé au Ministère de la santé et de la population. C’était en présence de Rosalie Likibi-Boho, point focal national de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, du Dr Fabrice Kodjo Ebeh, consultant international du secrétariat de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, basé à Genève, et du Dr Christian Boueya Bouesso, conseiller en charge de la promotion de la santé à la Représentation de l’Oms Congo.

Pour Rosalie Likibi-Boho, « la stratégie s’impose, c’est obligatoire. C’est pourquoi nous parlons d’une accélération. Le pays a signé des traités conventionnels. Nous avons l’obligation de les mettre en œuvre. D’où la stratégie qui est un guide. Les Congolais fument d’après le constat. La majorité des enquêtes que nous avons réalisées avec l’appui de l’OMS ont montré qu’en 2006, le Congo avait 22,9% d’enfants de 13 à 15 ans qui fumaient et en 2009, la prévalence dans ce groupe est passée à 15,6 %. En 2019, cette prévalence est passée à 9,5% ».

Selon une enquête réalisée en 2015, par l’OMS, au Congo, le pourcentage des personnes de plus de 15 ans qui consommaient les produits du tabac était de 2,7% chez les femmes et 18,7% chez les hommes. L’enquête de surveillance du tabagisme, réalisée en 2019, en milieu scolaire, signale que le taux de prévalence était de 9,5%, le taux de consommation de la cigarette électronique de 6% et le taux de prévalence du tabagisme passif, pour les non consommateurs, était chiffré à 21,9%.

Au Congo, il est interdit de fumer dans les lieux à usage public, conformément au décret n°2018-216 du 5 juillet 2018, mais cette mesure n’est pas toujours respectée sur le terrain.

Congo : le gouvernement lance les travaux de relecture du Caigp

Jusqu’ au 10 avril, les experts venus des ministères vont examiner l’ébauche du document préalablement conçu afin de produire un nouveau cadre de gouvernance publique.

 

Le gouvernement congolais a lancé le 1er avril à Brazzaville, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), les travaux de relecture du Cadre d’action intégré de gouvernance publique (Caigp). Le document soumis à l’examen est initié pour créer les conditions de transparence et de redevabilité au sein de l’administration publique.

Le projet vise, entre autres, la stabilité, la paix et le fonctionnement normal des institutions, la reprise économique à un rythme soutenu et la lutte contre les antivaleurs au sein de l’administration publique. Les experts des ministères ont jusqu’au 10 avril prochain pour examiner l’ébauche du document.

Ce cadre juridique permettra au Congo de renforcer la législation en matière de gestion et de transparence afin d’améliorer la gouvernance. Le ministre du Contrôle d’Etat a exhorté les participants à faire preuve de perspicacité en vue de doter le pays d’un cadre digne.

Congo-Camu : une dizaine de responsables d’entreprises reçoivent des cartes biométriques

Le gouvernement s’est engagé à travers la remise des cartes biométriques à ouvrir l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu).

 

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a procédé le 31 mars à Brazzaville à la remise officielle des cartes biométriques de santé aux responsables d’entreprises. Ces entreprises sont entre autres l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (ARPCE), la Banque postale du Congo, Hôtel Grand Lancaster, Ecobank, la société Bayo, la société GPLSA, Socotrans, UBA Bank, la CAPPED.

Ces cartes biométriques donnent l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Camu. Après la phase pilote qui concerne Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, le dispositif sera éprouvé pendant trois mois avec pour objectif d’identifier les ajustements nécessaires avant un déploiement complet dans tous les départements.

Selon adiac-congo.com, « A compter de demain (1er avril), les entreprises immatriculées à la Camu, ayant affilié leurs employés et respecté le délai de carence de trois mois prévus depuis janvier 2025, verront leurs salariés ainsi que leurs ayants droit accéder aux soins de santé dans l’établissement de leur choix parmi ceux ayant signé une convention avec la Camu », a précisé le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

Les conventions signées dans le cadre de la phase pilote ont déjà permis d’inclure plus d’une trentaine de formations sanitaires, publiques et privées. Ces dernières sont désormais prêtes à accueillir les assurés sociaux de la Camu.

Rappelons que plus de cent entreprises ont été déjà immatriculées avec des salariés enrôlés au niveau de la Camu.

Congo : des solutions pour réorganiser la fibre optique en milieu urbain

Le sujet était au centre le 28 mars dernier à Brazzaville, de la rencontre entre l’ARPCE et les opérateurs télécoms.

 

Comment résoudre la désorganisation des infrastructures de fibre optique en milieu urbain ? La question était au centre des échanges entre l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs télécoms. Les discussions ont permis de trouver un consensus en faveur de mutualisation des infrastructures, identifiée comme solution privilégiée pour endiguer la multiplication des câbles dans les artères urbaines.

Les acteurs de télécommunication ont profité de cette séance de travail pour exposer les contraintes techniques rencontrées sur le terrain tout en proposant des pistes d’amélioration. Ils devront désormais regrouper leurs câbles en faisceaux distincts, rapprocher les points de branchement des abonnés pour limiter la longueur des câbles, enfouir systématiquement les infrastructures lorsque techniquement réalisables et soumettre des plannings d’assainissement à l’ARPCE.

Congo-industrie du textile : les acteurs du secteur exhortés à travailler ensemble

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice exécutive de la commission climat bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé, le 30 mars, à Brazzaville le lancement prochain d’un plan national de réduction de déchets textiles.

 

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale zéro déchet, la ministre Arlette Soudan-Nonault a annoncé que le Congo s’apprête à lancer un plan national de réduction de déchets textiles, en partenariat avec les acteurs du secteur. Le membre du gouvernement a insisté sur l’urgence d’une transition écologique au sein de l’industrie textile, sur l’opportunité de réfléchir sur les pratiques quotidiennes et de renforcer les actions pour réduire, réutiliser et recycler les déchets.

Le Congo doit encourager les créateurs et artisans à adopter des pratiques écoresponsables et favoriser le réemploi des textiles. Ceci passe par la mise en avant de plusieurs initiatives locales visant à encourager une mode durable en République du Congo, notamment la valorisation des fibres naturelles locales, le recyclage des vêtements usés et la promotion de l’économie circulaire dans l’industrie textile. C’est du moins ce que pense la ministre de l’environnement.

Arlette Soudan-Nonault a exhorté les industries, les consommateurs et les pouvoirs publics à travailler ensemble pour réduire les déchets textiles. Selon elle, chacun a un rôle à jouer dans cette transformation. Choisir des vêtements éthiques, prolonger leur durée de vie, favoriser autant de gestes qui peuvent faire une différence concrète.

Congo : 13 points lecture opérationnels grâce au partenariat IFC et Congo Terminal

Le 27 mars 2025, à l’occasion de la semaine du livre, l’Institut Français du Congo (IFC) annonce disposer désormais de 13 points lecture à Pointe-Noire grâce au partenariat conclu avec Congo Terminal.

 

Au cours des trois dernières années, ce partenariat a permis à 29 757 enfants d’avoir accès au livre en période scolaire et durant les vacances.

Le projet est né d’un constat : plusieurs enfants n’avaient pas accès aux livres en période scolaire y compris les livres aux programmes de l’éducation nationale. La situation devenant critique, l’institut français du Congo a mis en place les bibliobus. L’activité a très vite été dépassée par l’afflux d’enfants en quête de connaissance et d’évasion. Elle ne répondait plus à la problématique identifiée. Le projet a donc évolué de bibliobus à un réseau de points lecture fixes. Ceux-ci sont approvisionnés en livres deux fois par mois et repartis du centre-ville aux quartiers populaires.

“Grâce à Congo Terminal, ce projet vit et prend de l’ampleur. Nous sommes passés de 3 points lecture en 2016 à 13 aujourd’hui. Ces deux dernières années, en moyenne 1 000 enfants par mois ont accès au livre, même dans les quartiers les plus précaires” explique Elvis TCHICAYA, coordonnateur du réseau point lecture à l’Institut Français du Congo.

”Les points lecture permettent aux jeunes de renforcer leur instruction, leur élocution, leur confiance ensoi. C’est notre façon d’accompagner l’émancipation de la jeunesse” explique Patricia EKEY-MISSE, responsable régionale communication Congo/ RDC / Angola.

Les points lecture sont un espace d’occupation ludique de jeunes en période scolaire et estivale. Véritables lieux de partage de connaissance, de transmission dont certains installés au sein même d’établissement scolaires. Au travers de ces structures, les enfants participent à de nombreusesanimations : contes, projections, débats, prise de parole en public, etc.

À propos de Congo Terminal:

Congo Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers escalant au port de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE) et Green Terminal, l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal a dépassé le seuil de 1.000.000 EVP manutentionnés par an depuis 2022 et emploie près de 900 collaborateurs congolais. L’entreprise mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

 

Congo-gestion des déchets : le CESE a un plan d’action

Recueillie en propositions et avis, ledit plan est destiné à éclairer et à consolider les recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la gestion des déchets.

 

« Quelles stratégies durables à mettre en place par les pouvoirs publics pour une gestion efficace des déchets solides ». C’est le thème qui a servi de ligne directrice des assisses de la rencontre citoyenne du CESE qui s’est tenu du 20 au 21 mars à Brazzaville. Ont pris part aux travaux, participation des acteurs de la société civile, les membres du gouvernement, les représentants des Conseils, les experts environnementaux et les organisations non gouvernementales.

Il s’est agi au cours des travaux reconsidérer la situation actuelle de crise dans la gestion des déchets et d’imaginer des mécanismes innovants, efficaces, économiques et intégrés. Des propositions et des avis ont été recueillis puis transformé en plan d’action. Ce plan qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire sera transmis aux plus hautes autorités de l’État : le chef de l’État, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’au Premier ministre.

Congo : des présumés trafiquants faunique interpellés à Dolisie

Âgés de plus de 30 ans, ces présumés délinquants ont été appréhendés samedi 22 mars dernier, dans le département du Niari, en possession de deux peaux de panthère.

 

Deux individus interpellés pour trafic d’espèces protégées. Ces deux hommes de nationalité congolaise ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des peaux de panthère.

Les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) F.CFA conformément à la loi.

Leur arrestation a été possible grâce à l’intervention des éléments de la Région de gendarmerie du Niari en poste à Dolisie, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

Rappelons qu’en République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : plus de 22 millions FCFA pour moderniser les hôpitaux

C’est le fruit d’un accord de partenariat signé entre le Congo et l’Italie et approuvé par le Sénat et l’Assemblée nationale.

 

L’accord porte sur la mise en place d’un vaste programme visant à renforcer le développement des services de santé intégrés en République du Congo. C’est un prêt concessionnel de 22, 960 milliards FCFA avec un taux d’intérêt de 0% remboursable sur 28 ans dont une période de grâce de 10 ans. Il est accompagné d’un don de 6,560 milliards FCFA.

Le partenariat conclu s’inscrit dans le cadre du plan Mattei, une nouvelle politique initiée par le gouvernement italien pour soutenir les pays africains. Ces fonds permettront de moderniser et d’équiper neuf structures de santé dans cinq départements du Congo.

A Brazzaville, il s’agit de l’hopital Blanche-Gomes, de l’hôpital de référence de Talangaï, dans le 6e arrondissement, de celui de Makélékélé, dans le 1er arrondissement ainsi que le Centre national de transfusion sanguine. A Pointe-Noire, le projet concerne l’hôpital Adolphe-Sicé et celui de Loandjili. Dans l’hinterland, ce sont les hôpitaux généraux de Dolisie dans le Niari, d’Owando et d’Oyo dans la Cuvette qui seront bénéficiaires.

Le projet de loi portant ratification de l’accord de partenariat entre le Congo et l’Italie a été adopté à l’unanimité dans les deux chambres du Parlement.

Congo : une société turque prête à assurer la gestion des ordures ménagères

Les négociations entre le Congo et ladite entreprise est en cours pour mieux définir les termes du contrat sur le ramassage et le traitement des ordures à Brazzaville et Pointe-Noire.

 

« La société manifeste la volonté de démarrer les activités le plus vite possible », a précisé l’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen. Cette déclaration du diplomate turque a été faite à l’issue de son audience avec le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, mercredi 19 mars à Brazzaville.

La signature du contrat entre les deux parties va contribuer à la préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie des populations de Brazzaville et Pointe-Noire.

Rappelons que le contrat relatif à la délégation des services de collecte des déchets et d’exploitation des services de propreté de Brazzaville et Pointe-Noire, signé le 1er juillet 2015 entre la Société Congo environnemental service (Averda) et le gouvernement pour faire face à la forte production des déchets, a expiré le 13 avril 2023.

A cause des arriérés causé par le non-paiement de leur salaire, le personnel de la société Averda avait observé un mouvement de grève prolongé. Une situation qui a entraîné le blocage du mécanisme de collecte des ordures avec pour conséquence l’accumulation des déchets et l’inconfort des citoyens dans les deux capitales.

 

 

Congo : fin de la visite de Manuel Marrero

Le Premier ministre cubain a achevé sa visite de travail de 72 en République du Congo. Séjour axé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays.

 

Fin mercredi 19 mars, de la visite officielle du Premier ministre cubain Manuel Marrero en terre congolaise. Un séjour axé sur le renforcement de la coopération entre le Congo et Cuba. Au cours de sa dernière journée, le chef du gouvernement s’est entretenu avec une représentation des collaborateurs de la santé de la nation caribéenne dans ce pays.

Au cours de échanges entre le membre du gouvernement cubain et les autorités congolaises, il s’est agi de passer en revue les étapes importantes de plus de 60 ans de relations. Il en ressort que les deux parties ont convenu d’exploiter pleinement le potentiel de la coopération dans des domaines tels que la technologie, la formation des ressources humaines à Cuba, le tourisme, la culture, la science et l’innovation, ainsi que dans le domaine de la défense. L’objectif est que la coopération économique et commerciale soit au même niveau que les liens politiques.

La rencontre d’au revoir s’est faite avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, accompagné des ministres des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, et de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou-N’guesso.

Rappelons que Manuel Marrero est arrivé lundi 17 mars à Brazzaville. Le chef du gouvernement cubain a été reçu en audience par le président Denis Sassou-N’Guesso, avec lequel il a évoqué les liens historiques d’amitié entre les deux pays et les perspectives de renforcement de la coopération.

Congo : l’ACPCE arrête son budget 2025 à plus de deux milliards FCFA

Budget arrêté par les membres du comité de direction au cours de la première session de l’année en cours de l’institution.

 

L’Agence congolaise pour la création des entreprises (ACPCE) a adopté son budget exercice 2025 à la somme de 2 271 000 000 FCFA. C’était au cours de la sa première session de l’année en cours qui a rassemblée les membres du comité de direction. Ce budget 2025 de l’ACPCE a été arrêté en recettes et en dépenses.

Notons que l’agence entend prioriser cette année à l’accompagnement des jeunes. Selon un extrait tiré d’adiac-congo.com, les membres du comité d’administration ont expliqué que « Aujourd’hui, les jeunes peuvent créer leur entreprise en moins de 72 heures, quelle que soit leur situation géographique. Nous allons poursuivre la sensibilisation, nous serons beaucoup présents sur le terrain afin que les contribuables aient la vraie information selon laquelle, avec 25 000 FCFA on peut ouvrir une entreprise ».

L’ACPCE est l’organe qui vise à simplifier et faciliter la création des entreprises.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit Manuel Marrero Cruz

Le Premier ministre cubain qui était porteur d’un message de son président a été reçu mardi 18 mars à Brazzaville par le chef d’Etat du Congo.

 

Le Congo et Ciba totalise plus de 60 années de relations diplomatiques. C’est dans le cadre de la célébration de cette longue amitié que s’inscrit la visite du Premier ministre Manuel Marrero Cruz.

« Nous nous sommes accordés à actualiser tous nos potentiels de coopération entre les deux pays, de renforcer la coopération en matière de santé, de technologie, de formation des ressources humaines à Cuba, en matière de tourisme et de la culture, à la science et à l’innovation, au sujet des hydrocarbures, de la défense et d’autres domaines économiques et sociaux. C’est-à-dire nous aurons une nouvelle étape pour consolider les liens économiques et commerciaux qui seront à la même hauteur que dans le domaine politique », a expliqué Manuel Marrero Cruz à sa sortie d’audience.

Notons que le Congo et Cuba entretiennent d’excellentes relations de coopération, particulièrement dans la formation des cadres, notamment des médecins et agriculteurs.

Manuel Marrero Cruz s’est, par ailleurs, rendu au Palais du peuple où il a visité la plaque commémorative du Protocole de Brazzaville érigée au perron de la salle de banquets.

Congo : visite officielle du Premier ministre Cubain à Brazzaville

Manuel Marrero Cruz et son épouse séjourneront pendant 72 en terre congolaise dans le cadre d’une visite de travail.

 

Le Premier ministre de la République du Cuba, Manuel Marrero Cruz et son épouse sont au Congo pour une visite officielle de 72 heures (du 17 au 19 mars). L’information a été donnée dans un communiqué du département de la communication et des relations avec les médias de la présidence congolaise. Cette visite vise à renforcer les relations politiques, économiques, commerciales et de coopération entre les deux pays.

Le chef du gouvernement a été reçu à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville par son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Le programme officiel de la visite du chef du gouvernement cubain prévoit, entre autres, une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et des entretiens en tête-à-tête avec le son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Manuel Marrero Cruz aura, également des échanges avec les deux chambres du parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Selon le communiqué de presse du département de la communication, « Cette visite historique, la première du genre d’un haut dirigeant cubain, témoigne de la coopération étroite entre les deux pays, sera l’occasion de renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels entre Brazzaville la Havane ».

Manuel Marrero Cruz est accompagné du ministre cubain de la Santé publique, José Angel Portal, de la vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement, Déborah Rivas, du directeur général des Affaires bilatérales du ministère des Affaires étrangères, Carlos Miguel Pereira, et de l’ambassadrice de Cuba, Indira Nápoles.

Congo-Fitaas : la huitième édition se tiendra le 25 mars

Le Festival international du théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) sera organisé dans les villes de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire.

 

La huitième édition se tiendra du 25 au 30 mars à Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire. Le thème de cette édition est « Femme et Homme : égalité et équilibre ». L’évènement est organisé par le Centre de la République du Congo de l’Institut international du théâtre.

Le Fitaas a pour objectifs d’œuvrer pour l’émergence et la promotion des talents littéraires et statistiques ; de faire du Congo un point de mire du théâtre mondial ; et de créer une passerelle culturelle entre le Congo et d’autres pays de la planète.

A Brazzaville, c’est le Cercle culturel Sony-Labou-Tansi qui abritera le festival. L’espace culturel Yaro et le Musée cercle africain de Pointe-Noire serviront de cadre au Fitaas, et enfin à la Gare routière de Dolisie.

Spectacles de théâtre, danse, musique, conte, slam, stand up, conférence, table ronde, masterclass d’écriture dramatique, exposition, présentation et dédicace de livres, visite touristique et autres meubleront le festival.

Congo : le magistrat Charles Emile Apesse est mort

 

Le président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, Charles Emile Apesse n’est plus.

 

Le 2 mars 2025 en France, le magistrat de haut rang Charles Emile Apesse a tiré sa révérence à l’âge de 70 ans des suites d’une maladie. Le premier Président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire s’en va ainsi quelques jours après la rentrée judiciaire du Conseil supérieur de la magistrature.

Ce cadre de haut rang de la magistrature suprême de la République du Congo, a servi la nation dans la quasi-totalité des Tribunaux de grande instance du pays.

Sa grande expérience l’a amenée à occuper les fonctions de cette institution, créée en 2002 et devenant une institution constitutionnelle en 2015. Cette Cour des comptes et de discipline budgétaire est organisée par une loi organique dont les textes d’application portant sur la certification et l’évaluation des politiques publiques lui permettent d’accomplir ses missions selon les standards internationaux.

Sa carrière professionnelle le a conduit à exercer plusieurs fonctions, entre autre celles de procureur près le Tribunal de Grande instance de Dolisie où il a fait preuve d’intégrité et de dévouement, de président du Tribunal de Grande instance de Pointe-Noire et de président de la Cour d’appel de cette ville et de Brazzaville. Son engagement pour la justice l’a également amené à présider la Commission électorale nationale indépendante.

Dans l’exercice de sa dernière fonction, l’illustre disparu a travaillé pour le contrôle plus accru des mouvements budgétaires des différentes institutions de l’Etat, à l’instar de l’Assemblée nationale et le Sénat.

 

Congo : la BAD fait un don de 1,5 millions de dollars pour financer le secteur énergétique

La Banque africaine de Développement et le gouvernement congolais ont signé deux accords de don d’un montant de 1,5 million de dollars.

Les deux parties ont signé les documents le 26 février 2025 à Brazzaville. Le directeur général par intérim du groupe de la Banque pour la région Afrique centrale, Solomane Koné, et le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale, gouverneur de la Banque pour le Congo, ont paraphé les accords pour le compte de leurs institutions respectives.

Le premier don, d’un montant de 585.000 dollars, émane du Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire. Cette enveloppe va financer les études d’aménagement pour des barrages hydroélectriques sur les sites de Mbana Ndounga au sud du pays et de Linzolo à une vingtaine de kilomètres de Brazzaville.

Le second don s’élève à 995 000 dollars. L’enveloppe provient du Fond fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC). Il est destiné à financer les études de faisabilité et de conception des lignes de transmission entre Pointe-Noire et Brazzaville, et entre Loudima et Djambala.

Les différents dons vont contribuer à mettre sur pied des projets visant à renforcer la capacité de production de l’électricité et à promouvoir l’autosuffisance énergétique du Congo.

RDC : le Rwanda suspend l’aide au développement de la Belgique

Le gouvernement rwandais a annoncé, le 18 février, la suspension des programmes d’aide au développement belges dans le pays au motif de la position de l’ex-puissance coloniale sur le conflit à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Fin janvier, alors que le M23 et les troupes rwandaises venaient de s’emparer de Goma, Bruxelles avait demandé à l’Union européenne d’envisager des sanctions contre Kigali.

En réponse, le Rwanda a annoncé mardi 18 février la suspension des programmes d’aide au développement belges dans le pays. Il accuse l’ex-puissance coloniale d’avoir pris fait et cause pour Kinshasa et contre lui dans le conflit en cours dans l’est de la RDC.

Selon le communiqué du Rwanda, la Belgique a mené « une campagne agressive aux côtés de la RDC, visant à saboter l’accès du Rwanda au financement du développement ».

Kigali décide donc de la suspension du reste du programme d’aide bilatérale avec Bruxelles pour la période 2024-2029. « Le Rwanda ne se laissera ni intimider ni faire chanter au détriment de sa sécurité nationale », affirment les autorités.

Le budget de ce programme bilatéral est de 120 millions d’euros selon le site de l’Agence belge de développement Enabel.

Maxime Prévot, ministre Belge des Affaires étrangères, a indiqué sur X avoir pris « acte » de la décision du Rwanda, soulignant que la Belgique avait de son côté entamé une revue de l’ensemble de son programme bilatéral, « suite à la violation de l’intégrité territoriale de la RDC ». « Ceci aurait débouché, poursuit-il, sur des mesures relatives à notre coopération que le Rwanda anticipe à présent ».

 

 

Congo : la SNPC entend mobiliser 100 milliards FCFA pour renforcer ses activités

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) veut renforcer ses activités de forage et augmenter de manière significative sa production pétrolière nationale.

 

Jeudi 27 février prochain, l’opération d’émissions dénommée « SNPC 6.5% net 2024-2029 », lancée le 23 décembre dernier, devrait se clôturer. L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de la SNPC porte sur un taux d’intérêt de 6,5% et une maturité de 5 ans.

La SNPC ambitionne de renforcer ses activités de forage et augmenter de manière significative sa production pétrolière nationale. Elle a donc reçu de son Conseil d’administration le feu vert pour mobiliser un montant global de 300 milliards FCFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Selon adiac-congo.com, la société émettrice a obtenu le visa de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le 18 décembre 2024, sous le numéro Cosumaf – APE – 06/24. D’après le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, le programme illustre l’engagement continu de l’opérateur pétrolier pour le développement durable et la modernisation des infrastructures pétrolières. Cette première opération de ce programme d’émissions vise à mobiliser 100 milliards FCFA dans le but de renforcer ses principales activités.

L’agenda de sensibilisation des investisseurs prévoit un roadshow dans trois villes, notamment à Brazzaville le 10 février, à Libreville 11 février, et à Douala le 12 février. L’opération de financement par emprunt obligataire est la première du programme d’émissions de titres initiée par la SNPC.

Congo : l’ARD appelle à un dialogue inclusif avant les élections

Les membres de la conférence des présidents de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), ont animé jeudi 6 février à Brazzaville, une conférence de presse.

 

Devant la presse nationale, les membres de l’ARD ont fait une analyse globale de l’actualité en République du Congo. Ils ont déploré certains faits qui minent, selon eux, le quotidien des Congolais. De la politique à l’économie, en passant par la gouvernance, le social, la diplomatie, l’éducation et l’alternance politique, tout a été évoqué. Il aussi été question pour eux de faire des propositions dans le cadre de la gouvernance démocratique. L’une de leurs propositions est l’organisation d’un dialogue inclusif avant la présidentielle de 2026.

« Ces conditions sont notamment l’organisation d’accord-parties entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle d’un recensement administratif spécial pour déterminer de façon consensuelle un corps électoral fiable et des listes électorales honnêtes et crédibles », ont-ils proposé.

Autres propositions de l’ARD, la dissolution de la direction générale des affaires électorales ; la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante ; l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle loi électorale et d’un nouveau découpage électoral ; la proclamation des résultats provisoires et leur affichage dans chaque bureau de vote; la reconnaissance des Congolais de la diaspora de leur droit de vote et bien d’autres. Ils ont demandé aussi la neutralité des agents de la force publique affectés à la surveillance des élections.

En ce qui concerne les rumeurs sur le changement ou pas de la Constitution congolaise, l’ARD pense que rien ne peut pousser les Congolais à modifier ou changer la loi fondamentale.

Congo : le Centre d’insertion d’Aubeville reçoit ses premiers pensionnaires en avril

Le ministre de la Jeunesse et de la Formation qualifiante, Hugues Ngouelondélé, a présidé, mardi 4 février à Brazzaville, une réunion préparatoire au lancement effectif de cet espace.

 

Madingou, dans le département de la Bouenza sera doté d’un Centre d’insertion sociale et de rééducation des jeunes. Ledit établissement est doté des salles de classe, des bâtiments administratifs, de réfectoires, de dortoirs, d’une infirmerie, d’un restaurant, d’un terrain de sport et d’un amphithéâtre de plus de 250 places ainsi que d’une ferme.

Le ministre Hugues Ngouelondélé, a présidé, le 4 février à Brazzaville, une réunion préparatoire à l’ouverture officielle dudit centre. La rencontre qui a réuni quelques cadres de du ministère de la Jeunesse a permis au ministre Hugues Ngouelondélé de constituer quatre équipes devant assurer sur tous les plans la réussite de l’ouverture officielle de l’établissement.

La première va initier les textes juridiques tandis que la deuxième va concevoir les programmes de formation sur le plan pédagogique. La troisième équipe, précisément celle de la logistique et intendance, a pour mission d’évaluer les besoins matériels et financiers. La toute dernière équipe s’engagera dans l’identification des pensionnaires et des partenaires. Les différentes équipes devront soumettre leur compte rendu plus tard le 15 février prochain.

La rentrée administrative du Centre d’insertion sociale et de rééducation des jeunes d’Aubeville de cet établissement est fixée à la fin du mois de mars et les premiers pensionnaires seront reçu en avril 2025.

Congo : 83,7 milliards FCFA pour le Projet de protection sociale des jeunes

Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites du Psipj.

 

Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj), est financé par la Banque mondiale à hauteur de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). Dans ce projet on note l’ouverture des espaces de la petite enfance dans les marchés Total et Sukissa, respectivement dans 2ème arrondissement, Bacongo, et le 5ème arrondissement, Ouenzé. Ces crèches devront accueillir des enfants 0 à 3 ans dont les mamans exercent à l’intérieur et autour de ces marchés domaniaux.

L’objectif est d’améliorer l’accès aux services de développement de la petite enfance de qualité, et ce projet pilote s’engage à promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et à augmenter le capital humain des jeunes enfants qui traînent souvent dans les marchés pendant que leurs mamans vendent. Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites.

Les crèches seront animées par des femmes vulnérables sélectionnées par le projet à Brazzaville en concertation avec les mairies des arrondissements concernés. Celles-ci vont bénéficier des prestations sociales du Psipj, notamment les transferts monétaires et les transferts d’activités génératrices des revenus. Le projet prévoit également un accompagnement au coaching et au mentorat dans la gestion des plans d’affaires.

Hormis l’opérationnalisation des crèches, les émissaires de l’institution financière internationale vont aussi plancher sur l’avancement de la mise en œuvre des activités et sur la revue à mi-parcours du Psipj ; la collecte des données pour un diagnostic exhaustif de l’emploi en République du Congo ; et les consultations avec les parties prenantes sur la préparation d’une feuille de route pour les paiements numériques des transferts monétaires.

Lancé officiellement en juillet 2024, vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues.

Congo : 2% de projets liés à la santé ont été réalisés entre 2020 et 2023

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’organisation non gouvernementale congolaise « Publiez ce que vous payez ».

 

L’ONG congolaise Publiez ce que vous payez vient de rendre public les résultats d’une étude qu’elle a menée. Selon cette étude, entre 2020 et 2023, sur 160 milliards de FCFA mis à disposition en vue de mener des projets destinés à améliorer le taux d’accès à la santé, seulement 2% ont été réalisés.

Parmi les projets qui n’ont pas été exécutés, figure par exemple la mise à niveau de la station d’épuration du CHU de Brazzaville. Publiez ce que vous payez a dénoncé une faible exécution des projets

Pour conduire son étude, l’ONG congolaise, qui était à son huitième exercice du genre, a déployé près de 80 agents dans sept départements du pays pour recueillir les données sur 55 projets, tous essentiellement dans le domaine de la santé.

Congo : Moussa Faki Mahamat quitte la tête de l’UA

Le président sortant de la Commission de l’Union africaine a été reçu en audience lundi 3 février par président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.

 

Après huit années à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat s’apprête à passer le témoin. Il est allé faire ses adieux à Dénis Sassou N’Guesso à qui il a témoigné sa reconnaissance.

C’est à la résidence du Plateau centre-ville à Brazzaville que les deux personnalités ont eu un tête. Le président de la Commission de l’UA s’est réjoui des avancées accomplies par l’organisation panafricaine durant son mandat et noté les défis posés à la fois par le contexte international difficile et les conflits dont l’Afrique fait face à l’intérieur des Etats.

Au sujet de la crise libyenne, , Moussa Faki Mamahat a déclaré : « Je quitte la tête de la Commission dans un contexte marqué malheureusement par des crises parfois extrêmement violentes sur notre continent. Le président Sassou qui est l’un des plus anciens chefs d’Etat connaît parfaitement les problématiques, parfois même historiques de ce continent ; c’est un chef d’Etat dont le panafricanisme est notoire et son engagement sans faille pour l’Afrique est également connu. Nous avons, au cours de notre entretien, fait le tour d’horizon de plusieurs questions, mais aussi de la mission qui lui a été confiée en tant que président du Comité de haut niveau sur la crise libyenne. Il y a une avancée significative : une charte de la réconciliation a été élaborée et nous comptons réunir les parties libyennes en marge du sommet prochain pour sa signature sous l’égide du président Sassou à Addis-Abéba ».

Pour rappel, Moussa Faki Mahamat, 64 ans, a été élu à la tête de la commission de l’UA en 2017. Cet ancien Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères du Tchad, cédera son poste lors du prochain sommet de l’organisation prévu pour les 17 et 18 février à Addis-Abeba en Ethiopie.

Congo : l’Assemblée nationale réitère son engagement à accompagner le gouvernement

C’est ce qui ressort du discours du président de la chambre basse du parlement,   à l’ouverture de la 8e session ordinaire administrative.

 

Les députés ont été convoqués à la 8e session ordinaire de février. Celle-ci dite administrative s’est ouverte samedi 01er février 2025. Dans son discours d’ouverture, Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, a exprimé l’engagement de son institution à accompagner les actions gouvernement. Il a invité les députés à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale, conformément à leur mission régalienne, afin d’obtenir des résultats qui vont impacter positivement la vie des congolais.

Quatorze affaires seront débattues lors de cette 8e session ordinaire administrative qui va se clôturer le 10 avril prochain. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création de l’Agence congolaise des affaires maritimes ; du projet de loi portant règlement de l’utilisation des sources de rayonnement ionisant et des applications nucléaires. Les députés examineront aussi le projet de loi portant création de l’Agence de radioprotection et de sûreté nucléaire ainsi que celui portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.