Congo : fin de contrat pour le coach Younès Tatby

Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball seniors dames a annoncé sa décision mercredi 18 décembre, de quitter le Congo.

 

Le contrat du coach Younès Tatby prend fin le 31 décembre 2024. Le sélectionneur franco-marocain de l’équipe nationale de handball seniors dames ne le renouvellera pas. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a animé à Brazzaville le mercredi 18 décembre 2024. C’est avec un sentiment de déception de n’avoir pas pu atteindre son principal objectif qui était de gagner la Can que le coach va quitter la République du Congo.

Le sélectionneur des Diables-Rouges handball seniors dames a d’autres projets. « Je suis demandé un peu partout et au-delà du 31 décembre, je discuterai avec le meilleur projet, soit avec une autre sélection ou en club », a-t-il expliqué.

Il est important de préciser que le Congo lui doit onze mois de salaires impayés. Younès Tatby promet de ne pas poursuivre le pays Tribunal arbitral du sport (T.A.S). « J’ai onze mois de salaires impayés, mais je suis sous contrat avec l’Etat congolais, c’est-à-dire le Ministère des sports et celui des finances et la Fédération marocaine de handball. J’attends la promesse du ministre des sports, pour que j’entre en possession des salaires qu’on me doit. Mais, je n’engagerai aucune procédure contre la Congo au Tas », a-t-il confié.

« Je quitterai le Congo, mais je continuerai à aider le Congo qui m’a tant donné aussi. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas remporté la Can comme convenu. Ce n’est pas de ma faute, bien entendue » a-t-il promis.

Congo : la loi de finances 2025 a été revue à la baisse

Le Parlement a adopté le budget de l’Etat exercice 2025, les 21 et 22 décembre à Brazzaville.

 

Initialement arrêté en recettes à la somme de 2 826 milliards 616 millions FCFA et en dépenses à 2 233 milliards 224 millions FCFA, la loi de finances 2025 a été revue à la baisse. Cette baisse fait suite à un nouveau cadrage macroéconomique et budgétaire, dans le cadre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le budget de l’Etat exercice 2025, se chiffre en recettes à la somme de 2 550 milliards 594 FCFA et en dépenses à 2 059 milliards, dégageant ainsi un excédent budgétaire de 352 milliards FCFA destiné à prendre en compte le déficit de trésorerie de 352 milliards FCFA qui sera financé totalement par le solde budgétaire.

Le président de la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a explique que le nouveau cadrage budgétaire qui présente un certain nombre de nouvelles contraintes a donné lieu à l’élaboration d’un nouveau budget de l’Etat et aux réaménagements du volet investissement. La première concerne la réduction du volet investissement de 98 milliards 500 millions FCFA et la deuxième est relative à la révision du niveau des recettes attendues, aussi bien les recettes budgétaires, fiscales et des recettes dites non fiscales.

Congo : les responsables du Pagir élaborent un plan d’action de l’exercice budgétaire 2025

Les travaux qui se sont ouverts ce jeudi 19 décembre, à Brazzaville vont s’achever demain vendredi 20 du mois en cours.

 

Il sera question pour les participants de présenter les fiches techniques, le plan de passation des marchés et prioriser les activités ; examiner et valider la liste complète des activités retenues au titre du projet du plan de travail et budget annuel (PTBA) 2025 ; harmoniser les bases des données des projets du PTBA 2025 ; présenter et valider le projet du PTBA 2025 avec des déclinaisons au plan mensuel, trimestriel, semestriel et annuel  et, enfin, rédiger le rapport de l’atelier en mettant en exergue les points forts et les faiblesses relevées en vue de leur amélioration.

Les responsables des structures bénéficiaires du Programme accélérer de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir) ont deux jours pour échanger sur la question.

Financé à hauteur d’environ 41,6 milliards FCFA, le Pagir comprend deux volets, à savoir un financement portant sur les résultats d’un montant de 55 millions de dollars américains ainsi qu’un financement de projet d’investissement d’un montant de 15 millions de dollars américains.

Ledit programme vise à appuyer le gouvernement dans sa politique de renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Il devrait permettre à terme d’accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et la gestion des dépenses de l’État dans la santé et l’éducation.

Congo : Compte rendu du Conseil des ministres du 18 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 18 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat. Dix affaires étaient inscrites à son ordre du jour.

 

– Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ;

– Un projet au titre du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public ;

– Deux communications au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale ;

– Une communication au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Une communication du ministère de l’Economie et des Finances ;

– Des nominations.

I/- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi et un projet de décret. Le premier texte présenté est un projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. La protection et la conservation de l’environnement relèvent dans notre pays de dispositions constitutionnelles, par le biais notamment de l’article 14 de notre Constitution qui l’érige en principe fondamental de notre pays.

Socle du projet de société de son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, et conformément à ce principe constitutionnel, l’Etat est tenu de garantir à tout citoyen un environnement sain, satisfaisant et durable, ainsi que la défense de ses droits. En raison du caractère évolutif de l’environnement, qui fait apparaître de nouveaux enjeux, de nouveaux défis et de nouvelles tendances aussi bien sur le plan national qu’international, la République du Congo s’est dotée d’une nouvelle loi qui a permis d’actualiser le cadre législatif et règlementaire congolais en matière de gestion de l’environnement. Il s’agit de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. Ainsi, l’Agence nationale de l’environnement vient concrétiser la volonté du gouvernement de la République du Congo de renforcer sa politique en matière de gestion de l’environnement et du développement durable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Autorisé par le président de la République à poursuivre son propos, la ministre Arlette Soudan-Nonault a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

Dans l’objectif de garantir un environnement sain et durable pour tous les citoyens et conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 25 octobre 2015, et de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo, notamment en son article 52 qui prévoit en substance la mise en place d’un cadre réglementaire définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées, le présent décret répond ainsi, en application de cet article, au besoin urgent de disposer de normes et de procédures afin d’encadrer efficacement les activités industrielles, commerciales et agricoles, dans le but de garantir un développement respectueux de l’environnement et de la santé humaine.

Il comporte, en outre, des dispositions spécifiques concernant les autorisations, le contrôle, les sanctions ainsi que les mesures de prévention et de réduction des risques environnementaux liés aux activités socio-économiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

II/- Ministère de l’Economie forestière

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. La société Sequoia Plantations Congo, filiale du groupe Sequoia Plantations DMCC, société holding, spécialisée dans les projets de carbone et des plantations, a manifesté l’intérêt d’investir au Congo, dans le domaine de la promotion et de la valorisation des plantations forestières.

A cet effet, cette société a signé en date du 11 mai 2023, avec le gouvernement de la République du Congo, un bail emphytéotique, d’une durée de 30 ans visant la mise en valeur des réserves foncières de l’Etat sises dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire, d’une superficie cumulée de 35961 ha 22a aux fins d’exploitation et de transformation des plantations forestières qui s’y trouvent, suivies de la replantation et l’extension desdits massifs plantés.

Ainsi, conformément aux dispositions de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020, il a été élaboré la convention de valorisation des bois de plantations, assortie d’un cahier des charges particulier dont les clauses ont été négociées avec toutes les parties prenantes, à savoir l’administration forestière, les autres administrations concernées, les autorités politico- administratives des deux départements visés, les communautés locales et la population autochtone vivant dans et autour des plantations. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

III/- Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, au nom de M. Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, absent, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociale des jeunes. Le présent décret est initié en application de l’article 7 de la loi n°17-2024 du 10 juillet 2024 portant création de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes.

IV/- Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières. Le présent décret est pris en application de l’article 84 du décret n°2018-67 du 1er mars 2018 portant règlement général de la comptabilité publique qui dispose : « Un décret pris en Conseil des ministres définit l’organisation et les modalités d’enregistrement applicables à la comptabilité matières ».

 

Dans cette optique, ledit décret consacre la volonté du gouvernement, d’une part, de raffermir sa crédibilité vis -à- vis du Parlement et du citoyen par la production d’une information financière et comptable exhaustive et normée, gage de la redevabilité et de transparence dans la gestion financière publique et, d’autre part, d’arrimer le Congo au cadre communautaire et aux standards internationaux de gestion des finances publiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières.

V/-Communication

1- Ministère de l’Economie et des finances

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative aux principales conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cémac, tenu à Yaoundé, le 16 décembre 2024. Sur le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la Cémac: mesures de consolidation de la résilience », le sommet extraordinaire de la Cémac a été convoqué à l’initiative conjointe de leurs excellences Paul Biya, président de la République du Cameroun, et le Pr Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine (RCA)et président en exercice de la Cémac, faisant suite à la demande du Fonds monétaire international (FMI) en vue :

– D’obtenir le renouvellement d’un engagement fort des plus hautes autorités de la Cémac pour la mise en œuvre d’une stratégie concertée de consolidation budgétaire et de redressement macroéconomique ;

– D’obtenir une feuille de route claire et concertée pour la mise en œuvre des engagements ;

– De renforcer la crédibilité de la Cémac vis-à-vis des partenaires internationaux. En l’absence de cet engagement, le FMI envisagerait de retarder la validation par son Conseil d’administration des différentes revues des programmes des pays de la Cémac (Cameroun, Congo, RCA) qui étaient prévues pour décembre 2024, y compris l’examen des politiques communes de la Cémac. En outre, s’agissant de la préservation de la stabilité économique et monétaire, des inquiétudes ont été exprimées quant à la forte dépendance des réserves de change aux cours du pétrole et aux appuis budgétaires des partenaires au développement.

A ce titre, deux points d’attention ont été relevés, à savoir :

– Le niveau des réserves en couverture de mois d’importation qui se situe à 4,6 mois d’importation en 2024. Si on soustrait les appuis des partenaires au développement, ce niveau reviendrait à 2,1 mois d’importations

-Le risque d’une baisse des cours du pétrole suite à certains changements politiques intervenus entre-temps et qui pourraient conduire à la relance du pétrole et du gaz de schiste. Concernant les tensions budgétaires, il a été noté des déficits publics persistants et une coordination insuffisante entre les politiques budgétaires des Etats et la politique monétaire de la BEAC qui ont pour conséquences :

– Les risques sur la stabilité du système bancaire :

– Le risque d’accumulation des arriérés intérieurs et extérieurs ;

– La réduction des dépenses sociales et d’investissement plus propices à la croissance économique. A propos des réformes structurelles, la Conférence a pointé du doigt la faible diversification économique qui n’est pas de nature à réduire la dépendance au pétrole, les retards dans la mise en œuvre de la stratégie d’import-substitution pour renforcer la sécurité alimentaire. En vue de renforcer la stabilité du cadre macroéconomique de la Cémac, les chefs d’Etat ont encouragé les partenaires au développement à :

– Œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République centrafricaine et la République du Congo ;

– Veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement ;

– Assurer la mise en œuvre des politiques et des réformes structurelles en vue de la consolidation de la croissance économique et de la stabilité monétaire. Pour terminer, des félicitations ont été adressées à :

– Son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, pour sa vision éclairée, son leadership exceptionnel et sa détermination sans faille;

– M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, dont la représentation remarquable du chef de l’Etat et de notre pays a été unanimement saluée.

2-Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale

Invitée une fois de plus par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux communications. La première communication est relative à la participation du président de la République, chef de l’Etat, son excellence Denis Sassou N’Guesso, à la XXVe session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, le 18 octobre 2024, à Sipopo (République de Guinée équatoriale).

On retiendra de cette communication que les ateliers relatifs à la stratégie de gouvernance partagée des frontières et mécanisme de coopération policière et judiciaire de l’Afrique centrale seront organisés au Congo au cours du premier trimestre 2025. En outre, les textes d’organisation et de fonctionnement du Centre régional de la sécurité maritime en Afrique centrale, basé à Pointe-Noire, ont été validés. L’Angola abritera le Centre multinational de coordination de la zone A regroupant l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

S’agissant du rapport sur les activités de la communauté au premier semestre 2024, tous les textes juridiques en application du traité révisé de la CEEAC ainsi que les textes et instruments relatifs à l’opérationnalisation de la zone de libre-échange et l’union douanière, de la coopération en matière d’industrialisation et d’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale ont été adoptés.

Sur la base du rapport sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, plusieurs suggestions ont été formulées :

– La tenue d’un sommet consacré à la recherche des solutions liées à la persistance des crises politiques et sécuritaires à l’Est de la RDC et sur le sol tchadien,

– La poursuite par la commission de l’accompagnement du processus de Luanda pour la résolution de la crise entre la RDC, le Rwanda et Nairobi.

– S’agissant de la gouvernance démocratique, la conférence a suivi deux rapports, à savoir le processus de transition politique en République gabonaise et l’état d’avancement du processus de transition politique en République du Tchad,

– La conférence a, par ailleurs, instruit la commission d’accélérer la mise en place de la stratégie régionale de lutte contre la variole Mpox. Au titre des informations, la conférence a suivi et pris bonne note de l’état d’évolution du processus de rationalisation des CER en Afrique centrale. Enfin, s’agissant des candidatures à l’Union africaine, la conférence a exhorté les Etats membres à informer la commission de la CEEAC des différentes candidatures.

Introduites afin de proposer un schéma de soutien concerté de la Communauté aux candidats présélectionnés. La seconde communication est relative à la 118e session du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).

Madame la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OEACP, a donné les informations portant sur :

– La désignation du secrétaire général de l’OEACP pour la période 2025-2030 dont l’ordre séquentiel de rotation revient à l’Afrique centrale à compter du 1er mars 2025, dans le cadre de laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement se sont prononcés pour une candidature unique en la personne de son excellence M. Daniel Evina Abe’e, ambassadeur du Cameroun à Bruxelles ;

– L’audit externe de la situation financière au titre de l’exercice 2022, à l’issue de l’examen duquel le Conseil des ministres a chargé le comité des ambassadeurs et le secrétaire général de remédier aux problèmes soulevés dans ledit rapport ;

– Le budget du secrétariat général pour l’exercice 2025 : à ce sujet, le Conseil des ministres a approuvé la recommandation visant le recours à la règle du douzième provisoire pour l’exercice financier 2025 en attendant la mise en œuvre de la réforme ;

– La mise en œuvre du projet relatif à la maison de l’OEACP : le Conseil des ministres a approuvé la recommandation portant sur l’acquisition d’un nouvel immeuble, sis à Schiphollaan à Evère, à Bruxelles, pour abriter le nouveau siège de l’OEACP ;

– La présentation du rapport du groupe des ambassadeurs sur la gestion des crises financière et organisationnelle actuelles.

3- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée de nouveau par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative à la participation de la République du Congo et de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC) à la 29e Conférence des Parties (COP29) de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Placée sur le thème « Investir dans une planète vivable pour tous », la COP29 tenue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, a connu la participation de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, président de la CCBC. Il ressort de cette communication quelques points saillants, à savoir :

– La visite le 12 novembre 2024 du bureau de la République du Congo et du pavillon de la CCBC sur le site de la COP29 par le chef de l’Etat, président de la CCBC au cours de laquelle, le président de la République a dédicacé le livre « A la découverte de la République du Congo au fil de l’eau » ;

– La présentation le 13 novembre 2024 par le président de la République, président de la CCBC de l’initiative de justice climatique conjointement avec les pays du C-15, visant à inclure le capital naturel brut dans le calcul du produit intérieur brut;

– Les conclusions proprement dites de la COP 29 portent respectivement sur : (i) le financement du climat, (ii) le système d’échange de crédits carbone, (iii) les échanges bilatéraux, (iv) le nouveau mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris (PACM), (v) le résultat concernant l’objectif en matière d’adaptation qui trace une voie vers la COP30 ; (vi) les pertes et préjudices, (vii) la transition juste, (viii) les perspectives post COP29.

VI/- Des nominations

Pour terminer, au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes. Sont ainsi nommés :

1) Ministère des Hydrocarbures

Président du Comité de direction de l’Agence de régulation de l’aval pétrolier: M. Alphonse Obami, docteur d’Etat en pétrochimie, ingénieur en chef des techniques industrielles.

2) Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

-Directeur général du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Séraphin Mouendzi, administrateur des affaires maritimes, du commerce, des transports et des finances.

-Directeur général adjoint du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Lionel Darnel Konabeka Ekambo Apeto, docteur en droit public.

3) Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

– Directeur général de l’énergie : M. André N’Keye, ingénieur principal des techniques industrielles, catégorie I, 10e échelon.

– Directeur général de l’Hydraulique : M. Armel Alouna, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’Assainissement : M. Yvon Kaba, spécialiste des questions d’hygiène et sécurité environnementale, assainissement public et valorisation des déchets.

– Directeur général du Fonds de développement du secteur de l’eau : M. Patrick Désiré Loko, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’organe de Régulation du secteur de l’eau : Mme Gabrielle Zoya Nsoni Mfikou, juriste.

-Inspecteur général des services de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement : M. Hervé Léonard Obambi Mouana Mhoreau, ingénieur électricien.

4) Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

– Directeur général de l’Enseignement de base : Mme Pitchou Prudence Banga-Mboko née Adzona, maître- assistante à l’ENSAF, Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général de l’Enseignement secondaire : M. Jean-Bruno M’Boulou, assistant à l’Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général des ressources humaines et de l’administration scolaire: M. Christophe Poaty, administrateur planificateur de l’éducation de 11e échelon.

5) Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

-Directeur général de l’Enseignement technique : Mme Patricia Nicole Poaty, professeur certifié de lycée de 16e échelon.

-Directeur général de l’Equipement et du Patrimoine : M. Antoine Luther Kossaleba Nzebe, professeur certifié de lycée de 9e échelon.

-Directeur général de l’Administration et des Ressources humaines : M. Gustave Fulgence René Adicole Goum, ingénieur 1ère classe, 10e échelon

6) Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

-Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information : M. Conrad Onésime Oboulhas Tsahat, docteur en technologie d’application informatique.

7) Ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire

Président du Comité de direction de l’Institut national du travail social : M. Jean Anaclet Mampassi, maître- assistant à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien- Ngouabi.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance. Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 14h28.

 

Fait à Brazzaville, le 18 décembre 2024

 

Pour le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua

 

 

Congo : le Proclimat arrête son budget 2025 à plus de 11, 00 milliards FCFA

Ce budget annuel a été adopté mercredi 18 décembre, à Brazzaville, au terme de la deuxième session ordinaire du projet.

 

11 00 7 140 FCFA, c’est le budget de l’exercice 2025 du Projet de création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (Proclimat). Il a été adopté mercredi 18 décembre par les membres du Comité de pilotage du projet lors de sa deuxième session ordinaire qui s’est tenue dans la capitale congolaise.

Le Proclimat est mis en œuvre grâce aux financements des trois partenaires dont le crédit BIRD, le don Progreen et le financement additionnel IDA, d’un monatant global de 132 millions de dollars américains. Il est axé autour de six composantes, entre autres, les actions stratégiques en faveur de l’agriculture durable, la gestion des ressources naturelles et la réponse aux crises alimentaires.

Le budget adopté permettra l’amélioration des conditions de vie des communautés par le biais des activités économiques, inclusives et résilientes, le soutien aux petits producteurs agricoles afin d’augmenter leur productivité et garantir la sécurité alimentaire.

Pour le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka, le projet est important pour la population vulnérable. les activités seront réalisées pendant la période du Proclimat sont entre des activités d’urgence post-inondations avec des vaccinations de 25 105 enfants de moins de 5 ans et la distribution de 3589 kits scolaires destinés aux élèves du département de la Likouala, touchés par les inondations; du lancement des études structurantes pour les infrastructures agricoles et sociales; de la contractualisation avec le Programme alimentaire mondial pour répondre aux besoins immédiats en matière de sécurité alimentaire; ainsi que du soutien des aires protégées dans différentes réserves naturelles.

La deuxième session ordinaire du Comité de pilotage du Proclimat avait également pour objectif de présenter le rapport d’état d’avancement du plan de travail et budget 2024.

Oapi : le Congo élu à la présidence du Conseil d’administration

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu lors du la 64e session du Conseil d’administration de l’organisation.

 

La République du Congo assure la présidence du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu à la tête de l’organisation pendant la 65e session ordinaire de l’Oapi qui s’est tenue à Bangui, en République centrafricaine.

Ladite session a permis aux participants de prendre un certain nombre d’engagements dont celui d’accompagner les projets structurants des États membres axés sur la valorisation de la propriété intellectuelle. Au cours de ces assisses, les états financiers de l’exercice 2024 ont été approuvés, affichant un total d’actifs de 28 127 538 930 FCFA et un résultat en attente d’affectation de 1 188 522 611 FCFA. Adopté à hauteur de 12 442 705 630 FCFA, le budget 2025 prévoit 10 142 640 908 FCFA pour les charges de fonctionnement et 1 999 041 409 FCFA pour les investissements. Tout ceci avec un excédent de 301 019 313 FCFA.

La session du Conseil d’administration a été précédée par la réunion des experts qui a regroupé une quarantaine de représentants des dix-sept Etats membres de l’Oapi.

Selon un bilan de cette organisation l’année 2024 aura été marquée par le lancement et la poursuite de plusieurs initiatives dont le Programme de financement des projets structurants ayant pour base la propriété intellectuelle ; le système de subvention des brevets et modèles d’utilité pour les ressortissants nationaux ainsi que le mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation.

Congo-Cameps : le budget de l’exercice2025 adopté à plus de trois milliards FCFA

La cagnotte a été validée vendredi 13 décembre à Brazzaville, au cours de la session ordinaire du conseil d’administration de cette structure.

 

La somme de 3 726 300 000FCFA a été adopté par la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps) comme budget de fonctionnement pour l’année 2025. Le budget a été validé lors de la session ordinaire du conseil d’administration qui s’est tenue le 13 décembre à Brazzaville. Le conseil d’administration a aussi adopté le plan d’action de l’année prochaine.

« L’adoption du budget exercice 2025 constitue une approche de solution. Pour l’année prochaine, on a pu trouver les approches de solutions afin de résoudre certains problèmes liés à la trésorerie et nous permettre de disponibiliser davantage de médicaments en faveur de la population pour éviter les ruptures », a indiqué Max Maxime Makoumba-Nzambi, directeur général de la Cameps.

Notons qu’en décembre 2023, la Cameps a augmenté sa capacité de stockage en se dotant d’un nouvel entrepôt, d’un magasin de 533m2 d’une capacité de stockage de 3000m3. La structure a pour missions entre autres d’acquérir les médicaments et produits essentiels de santé ; de fournir ces médicaments aux formations sanitaires publiques et privées et de les rendre disponibles et accessibles à moindre coût sur toute l’étendue du territoire national.

Congo : les Forces armées congolaises font le point de leurs activités

Les travaux de la conférence d’évaluation des activités majeures réalisées en 2024, des Forces armées congolaises (FAC), ont lancé jeudi 12 décembre à Brazzaville.

 

La réunion annuelle regroupe les commandants organiques centraux et les commandants des zones militaires de défense, ainsi que les directeurs de l’état-major. Pendant trois jours, il sera question de faire le bilan des activités des FAC de l’année 2024 et de jeter les bases des axes prioritaires de l’année prochaine.

Les travaux consisteront à établir un bilan par domaine d’activités majeures ; il y auraun dialogue de commandement qui impliquera d’une part le chef d’état-major général des FAC et les commandants organiques, et d’autre part le chef d’état-major général des FAC et les commandants de zones militaires de défense ; des axes prioritaires et des orientations initiales de programmation de l’année 2025 seront proposés à cette rencontre.

« Nous ne devons pas avoir peur d’évaluer notre action ; avoir le courage de rendre compte des succès et des échecs, d’en déterminer les raisons, puis de proposer les solutions pour y remédier, et ensuite aller avec détermination de l’avant. Je vous invite tous à donner le nécessaire à ses travaux, pour que durant les trois jours que nous passerons ensemble dans ses lieux naisse une vision claire et utile des objectifs à atteindre pour l’année 2025 » a demandé le général de division, Guy Blanchard Okoï lors de son discours d’ouverture des travaux.

Congo-Fida : réunion d’évaluation du partenariat

Le Fonds international de développement agricole a tenu jeudi 12 décembre à Brazzaville sa revue annuelle en présence du ministre de l’Economie.

 

Le Congo et le Fonds international de développement agricole (Fida) font le point de leur partenariat. Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a présidé, le 12 décembre à Brazzaville, la réunion relative à la revue annuelle du portefeuille du Fida.

« Cette réunion a pour vocation de procéder à l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre du partenariat entre le Congo et le Fida. Elle a également pour objectif de partager nos expériences et de tracer la voie pour l’avenir de nos projets de développement agricole », a déclaré le ministre de l’Economie.

Le Fida a en ce moment un seul projet inscrit dans son portefeuille. Il s’agit du Projet agriculture jeunes et entrepreneurs (Paje). Il a été au centre des échanges entre l’équipe du Fida et le Congo. Il était question d’identifier les difficultés rencontrées depuis sa mise en œuvre en 2022, puis définir les stratégies pouvant permettre de les surmonter.

Congo : la caravane de l’entrepreneuriat s’arrête à Oyo

La huitième étape de ladite caravane a été inaugurée mardi 10 décembre, par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

 

La ville d’Oyo dans le département de la Cuvette accueille la 8e étape de la caravane de l’entrepreneuriat. L’objectif de cette activité est de susciter les vocations entrepreneuriales au sein de la couche juvénile. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix du thème de cette édition qui est : « Jeunes, osez entreprendre ».

Pendant cette caravane, les jeunes porteurs de projets bénéficieront d’une réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs structures. Les députes des deux circonscriptions électorales d’Oyo se sont engagés à payer les frais des porteurs de projets soit 100 pour la première et 50 pour la seconde.

Pour la ministre qui a inauguré l’activité mardi 10 décembre, miser sur la petite entreprise dans le domaine agricole, des transports, de services numériques ou des loisirs et bien d’autres, en exploitant les opportunités locales, demeure un levier incontournable dans la stratégie de diversification de l’économie nationale aux fins non seulement de rendre le pays moins dépendant du secteur pétrolier, mais aussi de remplacer les produits et services importés.

Congo-Inondations : le projet Kolendissa touchera plus de 230000 personnes

Le projet a été lancé mardi 10 décembre à Brazzaville par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Kolendissa a pour but de renforcer la résilience des communautés à haut risque face aux inondations dans le nord de la République du Congo. Il est question de soutenir les capacités nationales et la gestion communautaire des risques de catastrophe. Le projet concerne principalement les populations des départements de la Sangha, des Plateaux, de la Cuvette et de la Likouala qui sont confrontés aux inondations.

Financé à hauteur de 3,4, milliards de FCFA par le gouvernement américain, à travers l’ambassade des Etats-Unis par l’intermédiaire du Bureau de l’assistance humanitaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Ce budget sera réparti sur les trois secteurs suivants : les risques naturels et technologiques (NHTR) : 1,01 milliard de FCFA ; politiques et pratiques de réduction des risques de catastrophes (DRRPP) : 1,6 milliards de FCFA ; reprise économique et système de marché (ERMS) : 775,3 millions de FCFA.

Le projet Kolendissa touchera directement plus de 237566 personnes, dont 119496 femmes et 118 070 hommes. Selon les données collectées et analysées par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et de l’Institut de recherche en sciences exactes et Humaines, la République du Congo court le risque d’être confronté, une fois de plus, à une grave situation d’urgence humanitaire, à la suite des inondations enregistrées en cette fin d’année 2024 et avec une plus forte probabilité d’extension en premier trimestre de l’année 2025. C’est du moins ce qu’a indiqué Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Congo : service minimum aux Dépêches de Brazzaville

Les employés de cette agence d’information d’Afrique centrale réclament le paiement de leur salaire.

 

C’est une grille fermée où est accroché un message écrit sur un bout de carton « Grève aux Dépêches de BZV. 4 mois sans salaire ». C’est un message des agents de cette agence d’information pour décrire la situation dans laquelle ils se trouvent en ce moment.

La direction de l’entreprise n’aurait apparemment pas rompu le dialogue avec le personnel. Elle dit s’atteler à régulariser la situation et demande à l’ensemble des travailleurs de préserver le climat de quiétude et de ne pas avoir recours à toute forme de violence préjudiciable à la survie de l’agence. Un service minimum assurera la permanence pour maintenir l’activité.

Congo : la CEMEC signale un effondrement du sol en béton devant la centrale d’Imboulou

Un rapport technique de la société China Machinery Enginering Corporation Congo (CEMEC) relève une dégradation de la centrale hydroélectrique d’Imboulou.

 

La centrale hydroélectrique d’Imboulou pourrait s’écrouler à tout moment. C’est du moins ce que préciserait un rapport technique du directeur de la société CEMEC. Selon le site d’information « lesechos-congobrazza », le directeur de cette entreprise aurait envoyé mercredi 4 décembre son rapport technique sur les dégradations de l’ouvrage au directeur général de E2C.

On pourrait lire dans ce rapport « Nous avons observé un effondrement localisé du sol en béton devant la centrale, qui ne constitue pas un incident isolé. Au-delà de cette zone, des problèmes similaires ont été identifiés près de la station de commutation, sur la section aval du canal de fuite, et à plusieurs autres emplacements stratégiques. Ces dégradations semblent principalement causées par des infiltrations d’eau provenant du réservoir. Il est important de préciser que pour les barrages en terre comme celui d’Imboulou, ce type de problème est en réalité l’un des désordres les plus fréquemment rencontrés et ne présente pas, en soi, de complexité majeure à résoudre ».

La même source poursuit que « Dans le cadre de notre contrat initial d’assistance technique, nous avions initialement affecté un ingénieur civil sur site, chargé du suivi quotidien des bâtiments et structures du barrage. Son rôle était de prévenir, détecter et résoudre rapidement les problèmes potentiels. Durant cette période de supervision continue, aucun incident significatif n’a été enregistré. Malheureusement, pour des considérations budgétaires, vous avez décidé de supprimer ce poste d’ingénieur civil lors du nouveau contrat, laissant votre société entièrement responsable des travaux techniques. Force est de constater que ces responsabilités n’ont pas été assumées de manière satisfaisante, ce qui est particulièrement préoccupant »

« Suite à votre demande d’assistance informelle fin octobre, nous avons proactivement dépêché un expert en traitement des fondations depuis la Chine. Le 10 novembre, une inspection approfondie a été réalisée sur site. Le diagnostic préliminaire révèle que la simple restauration du sol ou la protection des pentes, bien que relativement simple, ne constituerait pas une solution durable », souligne la même source.

Comme recommandations, la société CEMEC propose au directeur général de E2C qu’« Il est impératif de réaliser une étude complète impliquant des forages et l’utilisation d’équipements professionnels pour détecter les fuites non visibles. A cette fin, nous avons rassemblé l’ensemble des informations pertinentes : données originales, dessins techniques, documents de construction. Nos experts et institutions spécialisées ont été consultés pour définir un plan d’enquête et de renforcement des structures. Nous souhaitons réaffirmer avec force qu’une simple réparation du sol endommagé ne résoudra pas le problème fondamental. Il existe un risque réel de reproduction de tels incidents, particulièrement concernant les fondations des pylônes de transmission et de la sous-station sur la berge. Ces structures doivent impérativement être sécurisées pour éviter un impact négatif majeur sur la production énergétique de la centrale d’Imboulou », explique le rapport.

« Par ailleurs, nous devons attirer votre attention sur la situation critique des unités de production. Malgré notre courrier du 14 février dernier, vous invitant à réparer l’unité 2 endommagée et à réviser les autres unités, aucune action n’a été entreprise. Le système de la centrale est désormais gravement surchargé, et près de 10 mois se sont écoulés sans amélioration substantielle », indique le rapport.

« Une centrale hydroélectrique constitue un système d’ingénierie complexe. Sa pérennité requiert un investissement constant en ressources humaines, matérielles, financières et technologiques. Or, nous constatons un manque manifeste d’engagement de votre part, tant sur le plan technique que financier. A ce jour, près de six mois d’assistance technique reste impayés, situation qui soulève de profondes interrogations et génère des inquiétudes légitimes. Nous restons disponibles pour vous accompagner dans la résolution de ces problèmes et sommes prêts à organiser une réunion technique spécifique afin de trouver des solutions rapides et efficaces », conclu le rapport signé par le DG de la société CEMEC Congo, Zhang Pingheng.

CAN seniors dames de handball : fin de partie pour le Congo

Les handballeuses congolaises ont été éliminé hier mercredi 04 décembre, par leurs adversaires tunisiennes, dans le cadre des quarts de finale.

 

28-24 en faveur de la Tunisie, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre les deux équipes au gymnase du stade de Martyrs à Kinshasa. Les Diables rouges du handball ne participeront pas à leur troisième phase finale de la Coupe du monde d’affilée après 2021 et 2023.

Les Congolais ne vont pas disputer les demi-finales mais elles vont se contenter des matches de classement pour les 5e et 8e places.  Les Diables rouges ne seront non plus présentes à la phase finale de la Coupe du monde 2025 co-organisée par l’Allemagne et les Pays-Bas.

Congo : près de 400 employés de la STP réclament 29 mois d’arriérés de salaires

Devant le ministère des Finances, ils poursuivent le mouvement de sit-in entamé depuis le mois d’octobre dernier.

 

C’est muni des sifflets, gourdins, barres de fer ou couvercles que les employés de la Société des Transports Publics Urbains (STP) poursuivent le sit-in devant le ministère des Finances. Ils sont près de 400 agents à réclamer 29 mois d’arriérés de salaires.

« Nous réclamons ce qui est de nos droits parce que tout travailleur mérite son salaire. Nous sommes les travailleurs de la seule et unique société de transports urbains. Depuis janvier 2024, nous n’avons pas perçu un seul mois de salaire. Nous comptabilisons 29 mois d’arriérés de salaires. » a résumé le syndicaliste Romaric Loubota.

Non loin des sons de leur colère, la station de bus est paralysée, une situation qui désole ces employés. Rappelons que, la STP qui a été créée en 2015, dispose d’un parc d’environ 200 bus opérant à Brazzaville et Pointe-Noire. Les chauffeurs, au nombre de 180, perçoivent en moyenne un salaire mensuel de 180 000 FCFA. Avec les arriérés, la facture s’élève désormais à plus de 5 millions de FCFA.

CAN Féminine handball 2024 : le Congo termine en tête de poule

Les deux équipes ont bouclé leur phase de groupes par une opposition avec pour enjeu la place de leader du groupe A.

 

Les Diables rouges terminent en tête du groupe A. Elles ont affronté les Lionnes de Téranga du Sénégal mardi 03 décembre 2024. La rencontre a été sanctionnée par un score de 25-17 en faveur des Congolaises. Un succès qui leur permet de doubler les Sénégalaises au classement et de finir en tête de la poule. Pour les quarts de finale, le Congo sera face à la Tunisie qui a terminée à la 4ème place du groupe B.

Congo : fin de mandat pour Chris Mburu

Le coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, a fait ses adieux le 2 décembre au ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé.

 

Après 5 ans passés en République du Congo, Chris Mburu allé faire ses adieux au ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local. Lors de leur échange, coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo a rassuré son interlocuteur que le nouveau coordonnateur connaît déjà les priorités et en accéléra le rythme.

« Quand on parle des objectifs de développement durable (ODD), nous avons la décentralisation au cœur. Tout le système des Nations unies a apprécié le travail du ministre et va continuer de soutenir ses efforts », a déclaré Chris Mburu

Chris Mburu quitte le Congo avec beaucoup de bons souvenir. « Je me suis fait des amis, j’ai trouvé des officiels que je quitte avec le souvenir d’amis. J’ai pu traverser tout le pays…J’ai été inspiré par sa beauté et par l’accueil chaleureux que j’ai bénéficié de tous les Congolais. Je vais garder de très bons souvenirs du Congo. Si j’ai l’opportunité d’y revenir, je la prendrai très vite parce que ce pays m’a beaucoup attiré…J’ai passé de bons moments au Congo » a déclaré le diplomate onusien.

Congo : plus de 48 millions de FCFA pour lutter contre le diabète

Cette cagnotte a été collecté au cours de la première édition de la soirée caritative « Elombé » organisée le 28 novembre par l’association Marcher courir pour la cause (MCPLC).

 

L’association MCPLC peaufine ses stratégies pour lutter contre le diabète. Jeudi 28 novembre dernier, elle a défendu auprès de ses partenaires son projet qui consiste à faire reculer cette maladie. MCPLC ambitionne de mettre sur pied un cabinet médical mobile où se feront des dépistages, d’acheter des médicaments et de financer une application digitale. Autre projet, mettre sur pied une salle de sport pour prévenir les risques de maladie.

L’association a organisé soirée caritative dénommé « Elombé », au cours de laquelle elle a collecté 48 588 000 FCFA. « Nous savons que le manque de ressources constitue pour de nombreuses personnes atteintes du diabète l’un des obstacles aux soins de qualité et, notamment, aux médicaments essentiels dont l’insuline. Il empêche l’atteinte de l’objectif lié à la couverture sanitaire universelle et de l’ODD 3 relatif à un meilleur état de santé et la promotion du bien–être. C’est pour cela que nous félicitons l’engagement et la détermination de l’association MCPLC pour cette initiative de mobilisation des ressources », a commenté Vincent Dossou Sodjinou, représentant de l’OMS.

La soirée caritative « Elombé » organisée par l’association MCPLC s’inscrivait dans la continuité de la commémoration le 14 novembre de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie, qui avait pour thème cette année « Diabète et bien-être ».

Congo : les enseignants renforcent de leurs capacités

C’est en faveur d’un atelier de mise à essai des modules de formation organisé lundi 2 décembre à Brazzaville par l’UNESCO.

 

La représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega a ouvert un atelier de mise à essai des modules de formation sur l’élaboration et l’utilisation des manuels scolaires de français et mathématiques. L’objectif de cette formation des enseignants est d’améliorer la formation continue. Pour cela, il faut garantir une adaptation des nouveaux modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves.

« Il a été confié au bureau international d’éducation (BIE), qui est un institut spécialisé de l’UNESCO dans les curricula, la conception de deux modules sous formes de guides : un module de formation à l’élaboration des manuels et l’autre de formation à l’utilisation des manuels scolaires de mathématiques et de français. Le but est donc de garantir une adaptation de ces modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves dans une perspective d’innovation pédagogique et d’amélioration continue dans les deux modules au primaire et secondaire », a fait savoir la représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega.

Congo-sida : le taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a révélé cette information à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre le sida, qui se célèbre tous les 1ers du mois de décembre. La veille de ladite célébration samedi 30 novembre, le ministre de la Santé et de la Population de la République du Congo, Gilbert Mokoki, s’est adressé au Congolais. Il a fait un état des lieux de la situation concernant la lutte contre le sida au Congo.

Selon le ministre, le pays a enregistré un taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans en 2023. Une situation qui préoccupe le gouvernement.

« Notre pays fait face à l’une des épidémies les plus généralisées de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est pourquoi, en 2023, le Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies a élaboré un cadre stratégique national de riposte au VIH pour la période 2023-2027. Ce cadre répond également aux objectifs de développement durable dans la perspective de l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il déclaré

Le gouvernement avaient permis de mettre sous traitement antirétroviral 93 % des personnes dépistées positives, soit 38.098 personnes en 2023. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre de la santé.

Le Congo actualise sa stratégie de relèvement post-catastrophes

Le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a organisé, du 25 au 28 novembre à Kintelé, un atelier résidentiel d’actualisation de la stratégie de relèvement post-catastrophes et de préparation dans les zones affectées par les inondations.

 

La République du Congo peaufine sa stratégie de relèvement post-catastrophes naturelles. Le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, ont organisé un atelier à Kintelé. Ledit atelier portait sur l’actualisation de la stratégie de relèvement post-catastrophes et de préparation dans les zones affectées par les inondations en République du Congo.

L’objectif est tout d’abord de répondre à l’urgence humanitaire mais aussi de jeter les bases d’une reprise durable en mettant une passerelle entre cette phase de réponse immédiate et celle de relèvement. Les travaux ont regroupé les points focaux des différents ministères impliqués dans la lutte contre les catastrophes.

Il était question de mettre en relief les acquis des actions et des évaluations de réponse aux catastrophes ainsi que celles de relèvement y afférentes ; définir les priorités de relèvement pour chaque localité en tenant compte du principe de reconstruire en mieux ; actualiser la stratégie de relèvement post-catastrophes ; actualiser le plan d’action de relèvement dans les localités affectées ; identifier les partenaires techniques et financiers du relèvement rapide en vue des interventions efficaces et efficientes.

Congo : Pierre Ngolo invité au sommet sur la paix en Corée

Le président du Sénat a reçu son invitation d’une délégation de la Fédération pour la paix universelle (FPU) de la zone Afrique, conduite par le Dr Paterne Zinzou.

 

Pierre Ngolo prendra part au sommet sur la paix qui sera organisé l’année prochaine à Séoul, en Corée. Le président de la chambre basse a reçu ce mercredi 27 novembre, une délégation de la Fédération pour la paix universelle (FPU) de la zone Afrique. Ladite délégation est venue lui remettre son invitation.

« Ma délégation et moi sommes ravis de l’accueil que nous a réservé le président du Sénat. Il est très sensible aux questions de paix, de sécurité et de lutte contre la violence sous toutes ses formes. Aujourd’hui, le monde bouge et le besoin de paix se fait ressentir avec acuité. Les contributions apportées par le président du Sénat en faveur de la promotion de la paix nous ont beaucoup rassurés », a déclaré Paterne Zinzou aux médias.

A travers son réseau de paix composé d’ambassadeurs et de bénévoles, la FPU fait la protection et la promotion des libertés individuelles ainsi que la protection des droits de tous les individus à la dignité, au droit économique et à la sécurité sociale. Elle propose également du soutien et l’assistance aux groupes et aux travaux visant à aider les organisations et pays à atteindre les objectifs de développement.

 

Congo : les inspecteurs du travail adoptent leurs plans stratégiques

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

Quatre-vingts inspecteurs, douze directeurs départementaux, les directeurs généraux et centraux du travail participent à la quatrième réunion des inspecteurs de travail. Les assisses qui se sont ouvert le 25 dernier, se clôturent ce mercredi 27 novembre. Cette 4e réunion a pour thème « Planifier, atteindre l’excellence de la performance pour le service public du travail ».

Il était question au cours de ces assisses pour ces professionnels du domaine, de statuer sur trois points essentiels. Notamment l’appropriation des outils nécessaires à la planification stratégique liée à la conformité avec la réglementation du travail ; l’adaptation de la démarche de planification stratégique pour la conformité ainsi que l’élaboration et la mise en place des plans stratégiques pour la conformité des directions départementales du travail. Chacune des douze directions départementales du Travail sera dotée d’un plan stratégique de conformité, assorti d’un agenda de mise en œuvre.

« En organisant cette 4e réunion des inspecteurs de travail, vous continuez de renforcer cette résilience pour ainsi tracer la route du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale pour un service plus efficace et efficient au service de la paix sociale. » a souligné le directeur général du Travail, Joseph Akondzo Nguiambo.

Le Congo enregistre 3,1 % de taux de croissance du PIB en 2024

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Congo se situerait à 3,1% cette année, en progression par rapport à l’année dernière (1,5%). Les prévisions de croissance du PIB du pays ont été revues à la baisse par rapport aux précédentes estimations, soit 5,7% et 3,7% au premier et deuxième trimestre 2024.

La consolidation de la croissance du PIB réel devrait stagner à 2,9% en 2025, toujours selon la Banque centrale, avant de rebondir à 4,8% en 2026 et 5,5% en 2027. L’inflation s’est nettement améliorée cette année mais reste supérieure à la norme communautaire de 3%.

Le Comité national économique et financier (Cnéf) a tenue sa session ordinaire lundi 25 novembre 2024. Il en ressort de cette session le système bancaire a enregistré une hausse de 5,7% des crédits bruts à l’économie à 1540,6 milliards F CFA et de 7,8% des créances en souffrance à 266,6 milliards F CFA au 31 août 2024. Au sujet du marché des titres du trésor, le Cnéf a noté un taux d’encours de 2372,7 milliards F CFA à la fin août 2024, en hausse de 22,58% en glissement annuel.

Congo : 24 milliards de F CFA pour assurer la mise en place du PATN

Cette cagnotte a été octroyé à l’Etat congolais par l’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement pour assurer la mise en œuvre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

L’UE octroi une enveloppe de 15 millions d’euros au gouvernement congolais pour financer le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). L’information a été donnée lundi 25 novembre 2024, au cours d’une rencontre d’une délégation de l’Union européenne (UE) avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Dans un extrait d’une publication d’adiac-congo, « Nous avons échangé avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique dans le cadre de notre mission de lancement de l’assistance technique destinée à la mise en œuvre du PATN. Une enveloppe de 15 millions d’euros a été disposée par l’Union européenne à cet effet à titre de contribution », a expliqué le chef de la délégation de l’UE

Le PATN a pour objectif de renforcer le processus de digitalisation en République du Congo. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, il s’agira de faire à ce que la gouvernance numérique soit pérenne et efficace ; les ressources humaines soient renforcées dans le secteur ; la cybersécurité soit renforcée dans l’écosystème ainsi que l’adoption accrue des technologies de l’information et de la communication dans toute l’administration congolaise.

En dehors du ministère de tutelle, le projet sera également mis en place dans plusieurs autres départements ministériels, parmi lesquels les ministères chargés des Enseignements, de la Santé et de la Population, de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ainsi que celui de la Réforme de l’Etat.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a précisé que la Banque européenne d’investissement a aussi alloué la somme de 21 millions d’euros pour le même projet. Ce qui fait au total 36 millions d’euros, soit 24 milliards de F CFA.

Congo : ouverture de l’atelier régional sur le financement des projets agricoles

Cet atelier de quatre jours permettra notamment aux bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE).

 

Ouvrant les travaux de cet atelier lundi 25 novembre, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche, Paul Valentin Ngobo a précisé que « Cet atelier a pour objectif principaux de renforcer les compétences des participants en gestion financière, en particulier dans a production des rapports financiers, le contrôle interne et la gestion des audits ; assurer un alignement avec les directives financières du FIDA et les meilleures pratiques internationales ; identifier et résoudre les défis liés à la gestion financière des projets pour minimiser les risques opérationnels et budgétaires ».

Pendant quatre jours, les gestionnaires financiers, les comptables et les auditeurs issus des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du centre échangeront sur les bonnes pratiques. Il sera également question pour les bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE), lancé au Congo en 2023 et financé par le FIDA, de modifier leur existence.

« Lancé en juin 2023, ce projet porte un objectif noble : améliorer les conditions de vie des populations rurales et périurbaines vulnérables tout en favorisant l’inclusion socio-professionnelle des jeunes dans des chaînes de valeur agroalimentaires rentables », a précisé le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche.

Congo : les sénateurs adoptent l’Agence d’appui à la décentralisation

C’est un instrument qui a l’ambition de doter les collectivités locales des moyens nécessaires pour leur fonctionnement.

 

« On nous amène un projet sur l’agence qui est conçue comme un instrument devant aider à dynamiser l’action des conseils, par la recherche aussi des financements. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’effort est fait par tous pour que la décentralisation soit effective. Une fois que cela est fait, nous allons jouer notre rôle de contrôleurs sur l’exécutif car les moyens viennent de lui », a expliqué Pierre Ngolo, président du Sénat.

Pour le ministre délégué à la décentralisation et au développement local, Juste Désiré Mondélé, « Cette agence est une sorte de bureau technique, de bureau d’études, de bureau conseil, de cabinet conseil capable d’aider les collectivités locales à la fois, à mettre en place leurs projets de développement, locaux et aussi de rechercher des moyens financiers auprès des partenaires pour le financement des projets ».

Le gouvernement entend réunir « des architectes, des urbanismes, des topographes, des sociologues ; en gros on aura besoin de plusieurs corps de métiers et à l’ingénierie financière ; ensuite faire des appels d’offres. »

Congo : le PAM fait un don de matériel

C’est un ensemble constitué d’équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles, des départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

 

Dans le cadre du projet « Semence d’avenir », Programme alimentaire mondiale (PAM) a remis au gouvernement congolais des équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles. Financé par le Fonds IBSA, le projet vise à renforcer l’accès des petits producteurs agricoles aux marchés locaux du pays, mais aussi fournir aux producteurs locaux des aliments de bonne qualité pour les cantines scolaires.

C’est un ensemble constitué de tricycles, des motos KTM, des motopompes des tuyaux d’arrosage, des citernes d’eau, brouette ainsi que des équipements de Cuisine tels que des marmites, des seaux en aluminium, et des dispositifs d’hygiène.

« Cette donation permet aux cantines scolaires de disposer des ressources nécessaires pour offrir des repas réguliers et nutritifs aux enfants, tandis que le groupement agricole sera équipé pour accroître leur productivité et renforcer leur résilience face aux défis économique et climatique », a fait savoir Gon Myers, représentant du PAM.

Ce matériel est destiné à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles dans les départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

Le Congo reçoit officiellement la 5G

Le pays de Denis Sassou N’Guesso devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir lancé cette nouvelle technologie de l’information et de la communication.

 

La phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G) MTN a officiellement été lancée, jeudi 21 novembre, à Brazzaville. L’acte a été posé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. C’est le résultat de deux ans après le début de la phase pilote et de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement.

« (…) le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité » a expliqué le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, Monsieur Ebenezer Asanté.

Pour le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable.

Congo-CHU-B : la grève « demeure »

C’est l’information donnée dans un communiqué de l’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville à l’ensemble des travailleurs.

 

La grève générale illimitée avec service minimum « « demeure en vigueur jusqu’à la satisfaction totale des revendications relatives au paiement des salaires ». C’est ce qui est indiqué dans un communiqué de l’intersyndicale du CHU de Brazzaville rendu public mercredi 20 novembre 2024.

Ce communiqué fait suite à une séance de travail entre l’intersyndicale et les autorités. « Suite à la grève générale avec service minimum observée au CHU-B depuis le 29 octobre 2024, une séance de travail s’est tenue, sous l’autorité du ministre de la Santé et de la Population, entre le cabinet du ministre assisté de la direction générale du CHU de Brazzaville, d’une part, et l’intersyndicale, assisté des secrétaires fédéraux de la Fenasas et de la Fesytrasas, d’autre part. Au terme d’un échange franc et direct sur la situation des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs du CHU, cette séance de travail s’est malheureusement révélée infructueuse », peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons que l’Intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, avait déclenché une grève générale illimitée depuis le 29 octobre 2024.