Congo : 2% de projets liés à la santé ont été réalisés entre 2020 et 2023

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’organisation non gouvernementale congolaise « Publiez ce que vous payez ».

 

L’ONG congolaise Publiez ce que vous payez vient de rendre public les résultats d’une étude qu’elle a menée. Selon cette étude, entre 2020 et 2023, sur 160 milliards de FCFA mis à disposition en vue de mener des projets destinés à améliorer le taux d’accès à la santé, seulement 2% ont été réalisés.

Parmi les projets qui n’ont pas été exécutés, figure par exemple la mise à niveau de la station d’épuration du CHU de Brazzaville. Publiez ce que vous payez a dénoncé une faible exécution des projets

Pour conduire son étude, l’ONG congolaise, qui était à son huitième exercice du genre, a déployé près de 80 agents dans sept départements du pays pour recueillir les données sur 55 projets, tous essentiellement dans le domaine de la santé.

Congo : Moussa Faki Mahamat quitte la tête de l’UA

Le président sortant de la Commission de l’Union africaine a été reçu en audience lundi 3 février par président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.

 

Après huit années à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat s’apprête à passer le témoin. Il est allé faire ses adieux à Dénis Sassou N’Guesso à qui il a témoigné sa reconnaissance.

C’est à la résidence du Plateau centre-ville à Brazzaville que les deux personnalités ont eu un tête. Le président de la Commission de l’UA s’est réjoui des avancées accomplies par l’organisation panafricaine durant son mandat et noté les défis posés à la fois par le contexte international difficile et les conflits dont l’Afrique fait face à l’intérieur des Etats.

Au sujet de la crise libyenne, , Moussa Faki Mamahat a déclaré : « Je quitte la tête de la Commission dans un contexte marqué malheureusement par des crises parfois extrêmement violentes sur notre continent. Le président Sassou qui est l’un des plus anciens chefs d’Etat connaît parfaitement les problématiques, parfois même historiques de ce continent ; c’est un chef d’Etat dont le panafricanisme est notoire et son engagement sans faille pour l’Afrique est également connu. Nous avons, au cours de notre entretien, fait le tour d’horizon de plusieurs questions, mais aussi de la mission qui lui a été confiée en tant que président du Comité de haut niveau sur la crise libyenne. Il y a une avancée significative : une charte de la réconciliation a été élaborée et nous comptons réunir les parties libyennes en marge du sommet prochain pour sa signature sous l’égide du président Sassou à Addis-Abéba ».

Pour rappel, Moussa Faki Mahamat, 64 ans, a été élu à la tête de la commission de l’UA en 2017. Cet ancien Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères du Tchad, cédera son poste lors du prochain sommet de l’organisation prévu pour les 17 et 18 février à Addis-Abeba en Ethiopie.

Congo : l’Assemblée nationale réitère son engagement à accompagner le gouvernement

C’est ce qui ressort du discours du président de la chambre basse du parlement,   à l’ouverture de la 8e session ordinaire administrative.

 

Les députés ont été convoqués à la 8e session ordinaire de février. Celle-ci dite administrative s’est ouverte samedi 01er février 2025. Dans son discours d’ouverture, Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, a exprimé l’engagement de son institution à accompagner les actions gouvernement. Il a invité les députés à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale, conformément à leur mission régalienne, afin d’obtenir des résultats qui vont impacter positivement la vie des congolais.

Quatorze affaires seront débattues lors de cette 8e session ordinaire administrative qui va se clôturer le 10 avril prochain. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création de l’Agence congolaise des affaires maritimes ; du projet de loi portant règlement de l’utilisation des sources de rayonnement ionisant et des applications nucléaires. Les députés examineront aussi le projet de loi portant création de l’Agence de radioprotection et de sûreté nucléaire ainsi que celui portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

Congo : la BM vient accélérer la mise en œuvre du programme des filets sociaux

Une délégation de la Banque mondiale (BM) séjournera du 3 au 14 février dans la capitale congolaise.

 

La délégation de la BM séjournera à Brazzaville du 3 au 14 février. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ).

Le projet PSIPJ est financé par l’institution de Bretton Woods à plus de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). Les émissaires de l’institution s’entretiendront avec les autorités de tutelle, y compris surtout avec les animateurs du PSIPJ sur les avancées réalisées avant de visiter les marchés Soukisa, dans le cinquième arrondissement, Ouenzé, et Total, dans le deuxième arrondissement, Bacongo.

Rappelons que ces deux marchés domaniaux sont sélectionnés pour un programme pilote sur la petite enfance avec l’aménagement des espaces devant abriter des crèches et garderies d’enfants au profit des femmes exerçant autour des lieux.

Lancé officiellement en juillet 2024, le PSIPJ vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues.

Le projet prévoit également le financement des transferts monétaires pour des activités génératrices de revenus au profit de 2000 ménages vulnérables, le volet formation en auto-emploi de 33 000 jeunes à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie dans le Niari, et Ouesso dans la Sangha, ainsi que de 2600 jeunes aux divers métiers techniques et professionnels.

La mission va pendant ces dix jours examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités et préparer la revue à mi-parcours du projet ; travailler avec la partie congolaise sur l’identification et l’aménagement des espaces pour l’installation des crèches pilotes sur la petite enfance ; procéder au lancement de la collecte de données pour un diagnostic exhaustif de l’emploi en République du Congo ; et lancer les consultations avec les parties prenantes sur la préparation d’une feuille de route pour les paiements numériques des transferts monétaires.

Congo : le Comité de suivi préoccupé par la montée du banditisme juvénile

Le sujet était l’un des points à l’ordre du jour vendredi 31 janvier, de la session ordinaire du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo.

 

Trois points étaient à l’ordre du jour de la session ordinaire Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo. A savoir le rapport d’activités 2024 ; le programme d’activités et le projet du budget de la nouvelle année.

« L’année 2025 est l’année charnière qui nous conduit inexorablement au scrutin présidentiel de 2026 dont nous souhaitons qu’il se déroule dans la paix. Ainsi j’exhorte tous les membres du Comité de suivi à continuer à travailler sans relâche afin de répondre aux missions qui sont les nôtres pour continuer à mériter de la confiance du président de la République et de la nation toute entière », a déclaré Marius Mouambenga, commissaire général du Comité de suivi.

Le Comité de suivi se dit préoccupé par la montée du banditisme juvénile pour lequel il est indispensable de fournir des efforts pour en éradiquer de peur qu’il ne prenne corps et ne s’enracine dans la société congolaise. Cette institution se dit prête à contribuer aux efforts de la Force publique.

Notons qu’en 2024, Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo avait proposé à la tutelle des états généraux sur le phénomène « Bebés noirs ». C’est du moins ce qu’a indiqué Marius Mouambenga, lorsqu’il énumérait activités menées par son institution l’année 2024.

Congo : 47 présumés trafiquants fauniques interpellés en 2 ans

Les actions menées conjointement par ces trois acteurs, ont permis de démanteler plusieurs réseaux de trafiquants d’animaux sauvages protégés.

 

Quarante-sept (47) trafiquants ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement protégées. Ils ont été interpellés au cours de 21 opérations menées par les éléments de la gendarmerie nationale en collaboration avec les agents du ministère de l’Economie Forestière (Eaux et forêts), et de l’appui technique du Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

Parmi les quarante-sept (47) individus interpellés au cours des années 2023 et 2024, vingt-sept (27) trafiquants ont été placés derrière les barreaux dont seize (16) ont été déjà condamnés à la prison ferme. Les produits de faune saisis au cours de ces opérations sont des ivoires d’éléphants, des peaux de panthères, des écailles de pangolins et les perroquets gris du Gabon.

Les dernières évaluations de l’UICN évoquent une diminution importante du nombre d’éléphants d’Afrique sur l’ensemble du continent. Le nombre d’éléphants de forêt d’Afrique a chuté de plus de 86% sur une période de 31 ans. Tandis que la population d’éléphants de savane d’Afrique a diminué d’au moins 60% au cours des 50 dernières années.

 

Congo : une conférence pour amélioration du cadre de vie dans les grandes villes

Le palais de Brazzaville servira de cadre lundi 03 février à la conférence sur les enjeux et les défis de l’assainissement urbain.

 

Améliorer le cadre de vie des populations dans les grandes villes. C’est l’objectif visé par la conférence sur les enjeux et les défis de l’assainissement urbain. La rencontre est organisée par le 3 février au palais de Brazzaville, par le ministère de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier.

La conférence va réunir toutes les parties prenantes, notamment les ONG, les chefs de quartiers, les administrateurs maires, les partenaires au développement, bilatéraux, multilatéraux. Selon le ministre de tutelle Juste Désiré Mondelé, ce sera un moment d’échange.

« Nous allons nous retrouver en une journée le 3 février pour parler non seulement de comment collecter ou enlever les déchets, mais aussi du mécanisme, du processus de toute la chaîne des déchets, à savoir du ramassage jusqu’à la transformation, à la valeur ajoutée à donner aux déchets. Tout en sachant que les déchets sont une matière, un produit qui peut permettre à ce qu’il y ait des jeunes entrepreneurs, des start-up qui peuvent aussi intervenir dans l’assainissement », a expliqué le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier dans un extrait tiré d’une publication de adiac-congo.com.

Après cette conférence, le ministère va établir un calendrier devant lui permettre d’aller sur le terrain. Juste Désiré Mondelé a également évoqué la possibilité d’instaurer des journées d’assainissement pour inciter les populations dans les quartiers.

Congo : le forum des entrepreneurs francophones se tiendra du 26 au 28 juin

L’objectif de cette rencontre est de promouvoir une économie dynamique et prospère au sein des pays membres de l’Alliance du patronat francophone (APF).

 

Le ministre chargé du Développement industriel, Antoine Nicéphore Fylla Saint Eudes s’est entretenu mardi 28 janvier à Brazzaville, avec une délégation de l’APF et le président du conseil d’administration de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), Michel Djombo. Les échangent ont porté sur les préparatifs du forum international des entrepreneurs francophones qui se tiendra du 26 au 28 juin dans la capitale congolaise, sous l’égide d’Unicongo.

Cette conférence annuelle a pour objectif de promouvoir une économie dynamique et prospère au sein des pays membres de l’APF. Ce sont les acteurs du secteur privé du patronat francophone qui couvre 35 pays d’Afrique, de l’Europe francophone, du Canada et certains pays d’Asie qui prendront part aux activités.

Plusieurs thématiques seront développées lors de ce forum, dont le thème principal portera sur « L’intégration régionale au sein des pays francophones ». Les acteurs économiques évoqueront aussi la problématique du financement des infrastructures, la collaboration entre les entreprises, le développement des accords entre les entreprises ainsi que la promotion des relations commerciales dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine. C’est du moins ce qu’a indiqué Michel Djombo, président du conseil d’administration d’Unicongo.

Congo : une manifestation des tâcherons de la société E2C

Ils réclament la régularisation de leur situation au sein de la société Energie électrique du Congo.

 

C’est à travers un concert de casserole cette matinée de mardi 28 janvier que les tâcherons de la société E2C « Nous réclamons la régularisation d’embauche ». C’est du moins ce qu’a fait savoir le porte-parole du collectif national des journaliers de ladite société, Moussavou Tchicaya.

« Lorsqu’il y a eu régularisation de la première vague de tâcherons, des gens venus d’ailleurs ont été insérés dans notre quota. Nous avons mis en place une commission pour les négociations afin que la situation soit régularisée mais rien n’est fait jusque-là », a-t-il dit.

La direction générale d’E2C, les représentants des tâcherons ont entamé les pourparlers afin de trouver des pistes de solutions aux problème posés par les travailleurs journaliers.

Congo : onze affaires inscrites au Sénat pour la session qui s’ouvre le 1er février

Les deux chambres du Parlement ont respectivement arrêté le 25 janvier à Brazzaville, au cours de la conférence des présidents, l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire.

 

Quatorze affaires inscrites huitième session ordinaire de l’Assemblée nationale et onze inscrites à la cinquième session ordinaire du Sénat. Ces sessions s’ouvrent samedi 1er février 2025. Les affaires qui vont meubler ces sessions ont été arrêtées le 25 janvier à Brazzaville, au cours de la conférence des présidents.

Au Sénat, en plus des trois anciennes affaires et huit nouvelles ont été arrêtées. Parmi les nouvelles affaires, il y a le projet de loi portant protection et promotion des droits de la personne vivant avec handicap en République du Congo ; le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire ; le projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement.

A l’Assemblée nationale, on note entre autres affaires, le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants ; la proposition de loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°20-2017 du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et de modalités de financement des partis politiques. Il y a aussi le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation ; le projet de loi portant protection et promotion des droits de la personne âgée ; le projet de loi portant création de l’Agence congolaise des affaires maritimes.

ongo : une nouvelle feuille de route pour accélérer l’inclusion numérique

Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Économie numérique, Léon Juste Ibombo, l’a dévoilé, à Brazzaville.

 

La feuille de route mise en place par le ministère des Postes, Télécommunications et Économie numérique s’articule autour de plusieurs axes stratégiques.

«Le président de la République a rappelé avec fermeté aux membres du gouvernement, la nécessité d’accélérer la réalisation des projets prioritaires, symbole de la réponse attendue par les populations face à leurs besoins essentiels. Il a insisté sur des réalisations concrètes », a expliqué Léon Juste Ibombo.

Pour la Société des Postes et de l’Épargne du Congo (SOPECO), la priorité est de restaurer un climat social apaisé, condition sine qua non pour relancer les réformes structurelles et développer de nouveaux produits numériques innovants. Congo Telecom SA, quant à elle, s’apprête à lancer son réseau mobile dans les principales villes du pays, un projet crucial pour l’opérateur historique.

L’Agence de Développement de l’Économie Numérique (ADEN) entend accompagner les jeunes innovateurs, de suivre le portail e-gouvernement et d’organiser des initiatives comme le prix Denis Sassou N’Guesso.

Le Projet d’Accélération de la Transformation numérique (PATN) prévoit de connecter 186 localités rurales aux communications électroniques et de former 1200 jeunes aux compétences numériques. D’autres actions comprennent la restructuration de la Direction générale des Postes et Télécommunications, ainsi que la réduction de la fracture numérique par l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE).

Congo : une ligne de garantie de 14 milliards FCFA en faveur des PME

Les conventions ont été signés mercredi 22 janvier à Brazzaville, lors du lancement des journées portes ouvertes du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

 

« A travers la signature des conventions avec les banques et les microfinances pour le financement des PME, des artisans et des commerçants, nous accordons une ligne de garantie de 14 milliards à ces derniers pour des financements à conditions souples », a expliqué le directeur général du Figa, Branam Kitombo.

Les journées portes ouvertes visent à présenter les programmes du Figa et les opportunités pour les très petites et moyennes entreprises, les artisans ainsi que les porteurs de projets. Il est également question de faire découvrir au grand public le programme « Omega », une initiative que le Figa a développée en partenariat avec l’Unoc afin d’assurer la transition des micro-entreprises vers les modèles économiques plus durables et compétitifs.

La Banque congolaise de l’habitat ; la Banque sino-congolaise pour l’Afrique et la Banque postale font partie des banques signataires en plus des partenaires non financiers comme le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ; l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc) et la direction générale des transports terrestres.

Au menu de ces journées portes ouvertes des conférences et panels axés sur le financement, la garantie, l’accompagnement, l’accès aux marchés régionaux et internationaux.

Congo-Filière bois : 3 milliards FCFA pour rendre compétitif le marché intérieur

Le « Projet appui au secteur privé marché intérieur du bois Congo » a été lancé mardi 21 janvier à Brazzaville, par l’inspecteur général des services de l’Economie forestière, Samuel Ossebi Mbila.

 

L’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) vient de lancer le « Projet appui au secteur privé marché intérieur du bois Congo ». L’objectif est de rendre attractif et compétitif le marché intérieur du bois congolais, au travers la structuration de la chaîne de valeur du bois domestique et l’amélioration de l’utilisation de bois légal et durable.

Le projet qui va s’étendre sur 4 ans, est financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de trois milliards FCFA. Pour le chef de projet, Alain Tiotsop, le plan de travail s’articulera sur deux grands axes, à savoir l’amélioration des mécanismes de gestion durable de la filière bois, puis le renforcement des capacités techniques et financières des acteurs locaux.

Un point d’honneur sera porté à l’inclusion des femmes dans la filière et à la création d’emplois durables, contribuant ainsi au développement socio-économique du Congo tout en préservant son patrimoine forestier.

En République du Congo, l’approvisionnement des petites et moyennes entreprises et les artisans représenterait près de 15% des volumes de grumes produits par des concessionnaires forestiers.

Rappelons que le secteur forestier en République du Congo joue un rôle essentiel dans l’économie nationale, en particulier sur les petites et moyennes entreprises et les artisans dont l’approvisionnement représenterait près de 15% des volumes de grumes produits par des concessionnaires forestiers.

Congo : la biométrie pour la transparence de l’élection présidentielle de 2026

C’est le souhait de Clotaire Mboussa Ellah, président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR).

 

Clotaire Mboussa Ellah pense qu’il est impératif de mener une réflexion approfondie sur la méthodologie de détermination du code électoral, une question d’intérêt national. Il l’a indiqué le 16 janvier dernier au cours d’un point de presse qu’il a animé à Brazzaville.

Pour le président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR), la mise en œuvre de la biométrie va permettre que l’élection présidentielle de 2026 se passe dans la transparence. Le leader de la formation politique CAR appelle les différents partis de l’opposition à collaborer et à coopérer pour atteindre un objectif commun en combinant leurs forces et leurs ressources.

« Aucune victoire n’est possible aux élections sans l’entente ou encore les efforts entre les forces politiques », a déclaré Clotaire Mboussa Ellah au cours de son point de presse.

Congo : des adieux à Pascal Gayama

L’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération a reçu samedi 18 janvier, les hommages de la République.

 

Le président de la République, les corps constitués nationaux, notamment les ministres, parlementaires, présidents des institutions, diplomates congolais, parents, amis et connaissances se sont inclinés samedi 18 janvier devant la dépouille de Pascal Gayama.

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, dans l’oraison funèbre, a retracé la carrière exemplaire de ce diplomate émérite. Selon lui, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine s’est distingué par son humilité, sa rigueur et son perfectionnisme.

Décédé le 2 janvier à Brazzaville à l’âge de 76 ans, l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération, Pascal Gayama, a été inhumé ce week-end.

Né le 5 novembre 1949 à Moloundou, une commune du Cameroun, située dans la région de l’Est, Pascal Gayama a achevé son parcours professionnel au grade de ministre plénipotentiaire hors échelle.

Congo : ML Event’s organise la première édition du dîner annuel des entreprises

Chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, associations et organisations, banquiers d’affaires et autres prendront part à cet évènement qui se tiendra samedi 25 janvier à Pointe-Noire.

 

La capitale économique, Pointe-Noire va abriter samedi 25 janvier 2025, la première édition du dîner annuel des entreprises. L’événement réunira entre autres des chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, hommes et femmes, associations et organisations, banquiers d’affaires, coachs certifiés, hommes politiques.

Sur le thème « Les nouvelles tendances dans le monde des affaires : défis et opportunités », le dîner annuel des entreprises a pour objectifs, entre autres, de créer des opportunités en facilitant et en renforçant l’écosystème entrepreneurial et l’innovation au  Congo ; de développer et renforcer les compétences ainsi que les expertises des jeunes entrepreneurs ; de contribuer au développement d’un écosystème entrepreneurial performant et durable au Congo ; de stimuler la force entrepreneuriale des jeunes congolais en leur permettant de créer des entreprises modernes, innovatrices et attractives pour contribuer de manière significative à la création d’emplois et à la croissance économique.

« Le dîner des entreprises est une soirée exceptionnelle pleine d’opportunités précieuses pour enrichir l’expérience des participants, découvrir de nouvelles idées et d’envisager des collaborations innovantes », a expliqué Laure Maurielle Mboussa Mampouya, manager de ML Event’s.

Au programme de cet évènement conférences-débats, tables rondes, partages d’expériences, des panels de discussions, des échanges et témoignages qui seront animés par des hommes et femmes qui contribuent au développement du pays.

Congo : les défis qui attendent Christian Yoka

Christian Yoka a été nommé au postede ministre des Finances en remplacement de Jean-Baptiste Onday.

 

A l’issue du reamenagement ministériel qui a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 janvier au Congo, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou  Nguesso a nommé  Christian Yoka ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public.

Cet ancien directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD), arrive au poste de ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public du Congo, dans un contexte économique marqué par des tensions budgétaires et une dette publique préoccupante.

Les estimations mentionnent que, le Congo reste largement dépendant des recettes pétrolières, qui représentent environ 80% de ses revenus budgétaires et 63% de son PIB.

En 2024, les autorités avaient dû procéder à un reprofilage de 2314 milliards FCFA de dette intérieure (titres du Trésor libellés en monnaie locale), une opération qualifiée de « défaut technique » par Fitch, avant que la note souveraine ne soit relevée à « CCC ». Le service de la dette absorbe 60% des recettes domestiques.

Entre autres, le nouveau ministre devra piloter efficacement son service afin d’apporter un équilibre visible à l’économie du Congo. L’objectif étant aussi, la réduction de la dette et le financement efficace du développement.

 

Qui est l’homme ?

Juriste chevronné dans les domaines de la finance internationale et du développement, Christian Yoka est titulaire d’un DESS en droit et fiscalité de l’Université Paris Panthéon-Sorbonne ainsi que d’un master en droit bancaire et financier de l’Université de Boston. Il arrive sur un terrain glissant où, depuis Gilbert Ondogo, la durée du mandat d’un ministre des finances dépasse rarement les deux ans.

En effet, avant d’être nommé comme ministre des Finances au Congo, Christian Yoka avait occupé le poste de directeur du département Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD) en 2021. Il a une longue expérience au sein de l’AFD, ayant dirigé des équipes dans diverses régions stratégiques d’Afrique. De 2018 à 2021, il a été directeur régional pour l’Afrique de l’Est.

Auparavant, il a occupé les mêmes fonctions pour le Cameroun, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale (2016-2018), puis pour l’Éthiopie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Érythrée et la Somalie (2013-2016). Il a entre autres également dirigé l’agence de l’AFD en RDC de 2009 à 2013, acquérant une riche expérience des relations internationales et des stratégies de financement du développement.

Congo : le PNUD et la CNTR signent un accord de financement

L’accord a été signé mardi 14 janvier 2025 à Brazzaville entre les le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua et la représentante du PNUD au Congo.

 

C’est un nouveau tournant dans la collaboration entre les Nations Unies et le gouvernement congolais. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission nationale de transparence dans la gestion des finances publiques (CNTR) ont signé le 14 janvier à Brazzaville, un accord de financement pour tiers donateurs. Cet accord entend contribuer au financement du coût du projet d’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance publique dans le pays de Denis Sassou N’Guesso.

Ledit partenariat devra contribuer à la réalisation des initiatives innovantes visant d’ici 2026 à faire bénéficier aux pouvoirs publics et à la population d’un système de gouvernance amélioré sur les plans institutionnels, démocratique et des droits humains de la paix, et de l’effort humanitaire.

Cet accord matérialise l’ouverture d’un fonds commun en gestion par son institution pour l’exécution du plan d’investissement prioritaire, conclu en mai 2024. C’est du moins ce qu’a rappelé la représentante du PNUD au Congo, Adama Dian Barry.

Congo-RDC : harmonisation des aspects technique et fiscaux du Pont-Route-Rail

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a dirigé une réunion stratégique avec des experts de la RDC et du Congo-Brazzaville.

 

La République du Congo et le République démocratique du Congo harmonisent les conditions des concessions pour lancer prochainement les appels d’offres du projet Pont-Route-Rail qui va relier les deux pays. La réunion présidée mercredi 15 janvier par la Première ministre de la RDC Judith Suminwa Tuluka avait pour objectif d’harmoniser les aspects techniques et fiscaux dudit projet.

Evalué à 700 millions USD pour sa première phase, les deux pays mobilisent des financements pour ce projet qui devrait faciliter le commerce transfrontalier. Le début des travaux est annoncé pour cette année 2025.

Le projet Pont-Route-Rail Kinshasa-Brazzaville devrait accueillir plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises chaque année. Il renforcera non seulement l’intégration régionale mais permettra aussi de réduire les coûts commerciaux entre les deux pays.

Congo : le Laboratoire national de santé publique reçoit 1000 poches de sang

C’est un don fait par l’Association Sassou-N’Guesso-Aymard (Asna) en vue de renforcer la banque de sang.

 

Environ 1000 poches de sang, c’est le don de l’Association Sassou-N’Guesso-Aymard (Asna) fait au Laboratoire national de santé publique. Cette action humanitaire qui vient renforcer la banque de sang à pour but de sauver des vies.

« Nous sommes venus faire un don de sang au Laboratoire national de santé publique. Nous le faisons au bénéfice de notre population afin de combler le déficit s’il y en a pour les malades qui en veulent », a indiqué Gérard Ngakosso, membre actif de l’Asna.

Un don qui arrive après un constat fait par l’association. « Nous constatons souvent que c’est pendant les périodes festives et après qu’il y a un grand besoin en sang. Voilà pourquoi nous avons pensé offrir au Laboratoire national une très grande quantité de ce produit organique ». 

Congo-Vatican : mise en place d’une commission mixte de suivi de l’accord-cadre

Une commission mixte de suivi de l’application de l’accord-cadre signé le 3 février 2017 entre la République du Congo et le Vatican a été mise sur pied lundi 13 janvier 2025.

 

La République du Congo et le Saint-Siège viennent de mettre en place une commission mixte de suivi de l’application de leur accord-cadre signé le 3 février 2017 dans la capitale congolaise. Les missions assignées à cette commission sont entre autres résoudre par voie diplomatique les difficultés pouvant surgir dans l’interprétation et l’exécution de cet accord-cadre; traiter de manière concertée les questions d’intérêt commun nécessitant des solutions nouvelles; conclure des accords spécifiques sur les questions d’intérêt commun en lien avec l’accord-cadre.

« Je tiens à vous rassurer solennellement de la ferme volonté et de la détermination du gouvernement du Congo à réunir toutes les conditions nécessaires au bon fonctionnement de cette commission afin qu’elle puisse accomplir ses missions principales », a déclaré le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats et les organisations internationales, Mgr Paul Richard Gallagher; du ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso; ainsi que d’autres membres du gouvernement congolais.

Congo : la drépanocytose touche près de 25% de la population

C’est une des informations à retenir de l’atelier de sensibilisation sur la drépanocytose organisée à Brazzaville par l’organisation Serment universel.

 

Dans le cadre du projet DrépAction, l’organisation non gouvernementale dénommée « Serment universel », a organisé dans la capitale congolaise un atelier de sensibilisation sur la drépanocytose. Financé par l’ambassade de France au Congo, l’atelier a regroupé des médiateurs venus des différents arrondissements de Brazzaville.

Ce séminaire avait pour objectif de sensibiliser les jeunes en âge de procréer par le biais des médiateurs lors de l’exercice de leur profession. Il a également été demandé à ces jeunes de faire le test prénuptial de la drépanocytose avant de se mettre en couple.

La communication du Dr Yvette Dzota a été axée sur la présentation de la maladie au niveau mondial et au Congo. Elle a révélé qu’au Congo, près de 25% de la population sont touchés par la drépanocytose.

Selon Dr Yvette Dzota, les types de drépanocytose les plus fréquents au Congo sont la forme hétérozygote ou partielle AS, porteur saint ne présentant pas de signe mais transmettant la maladie ; la forme homozygote SS ou totale, la forme la plus sévère qui présente plus de complications ainsi que la forme SC très fréquente en Afrique de l’Ouest.

Congo : le Pnud fait le point de ses activités réalisées en 2024

Le président de l’Assemblée nationale, Isodore Mvouba a reçu en audience samedi 11 janvier, la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Adama-Dian Barry.

 

Dans le cadre de l’éradication de la pauvreté en République du Congo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), fait le point des activités réalisées au cours de l’année 2024. Adama-Dian Barry a été reçu samedi 11 janvier par Isidore Mvouba à qui elle a passé en revue réalisées l’année dernière par son institution et évoqué des projets à venir.

« A l’orée de cette nouvelle année, nous avons un devoir de redevabilité qui nous incombe de pouvoir nous rendre auprès de nos partenaires pour leur expliquer ce que nous avons fait au cours de l’année écoulée, comment nos interventions ont pu répondre à leurs priorités stratégiques, contribuer aux priorités gouvernementales que nous accompagnons dans la réduction de la pauvreté. Surtout comment ces interventions ont pu toucher les femmes et les jeunes dans le pays », a expliqué la représentante du Pnud à sa sortie d’audience.

Adama Dian Barry a expliqué à Isidore Mvouba les stratégies que le Pnud met en œuvre dans le monde entier pour accélérer ses avancées. Les deux personnalités ont, en effet, évoqué la nécessité d’accélérer les avancées pour être sûrs que dans les cinq prochaines années, le retard accusé puisse être rattrapé afin de faire en sorte que la pauvreté soit éradiquée dans les différentes contrées rurales au Congo.

Le Pnud a présenté au président de la chambre basse du Parlement une approche stratégique « innovante » qu’il a élaborée au Congo avec les autorités.

Congo : Denis Sassou N’Guesso procéde à un réaménagement du gouvernement

Le président de la République a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, samedi 11 janvier 2025. Le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso en le laissant à la tête du gouvernement.

 

La nouvelle équipe gouvernementale se présente ainsi qu’il suit :

  1. Ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin Ayessa;
  2. Ministre d’État, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Alphonse Claude Nsilou;
  3. Ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba;
  4. Ministre d’État, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement :  M. Pierre Mabiala;
  5. Ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux :        M. Jean-Jacques Bouya;
  6. Ministre de la Défense : M. Charles Richard Mondjo;
  7. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : M. Raymond Zéphirin Mboulou;
  8. Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs :M. Gilbert Mokoki;
  9. Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso;
  10. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo;
  11. Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : Christian Yoka;
  12. Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua ;
  13. Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement :M. Thierry Lézin Moungalla;
  14. Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean-Marc Thystère Tchicaya;
  15. Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : Mme Ghislaine Ingrid Olga EBOUKA BABAKAS;
  16. Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid BININGA;
  17. Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique : M. Rigobert MABOUNDOU; 
  18. Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : M. Honoré SAYI;
  19. Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA;
  20. Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette SOUDAN NONAULT;
  21. Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie MATONDO ;
  22. Ministre de la Santé et de la Population : M. Jean Rosaire IBARA;
  23. Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public/privé : M. Denis Christel SASSOU NGUESSO ;
  24. Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Emile OUOSSO;
  25. Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues NGOUELONDELE ;
  26. Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES;
  27. Ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia MIKOLO ;
  28. Ministre de l’Enseignement supérieur : Mme EMMANUEL née Delphine Edith ADOUKI; ;
  29. Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc MOUTHOU;
  30. Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME;
  31. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : M. Léon Juste IBOMBO;
  32. Ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille INGANI;
  33. Ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale : M. Ludovic NGATSE;
  34. Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA née GOMA;
  35. Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs : Mme Lydie PONGAULT;
  36. Ministre de l’Assainissement urbain ; du Développement local et de l’Entretien routier : M. Juste Désiré MONDELE;
  37. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État: M. Joseph Luc OKIO;

 

Assemblée parlementaire de la francophonie : la 16e Conférence se tiendra au Congo

Les députés appelés à se mobiliser pour la réussite de la conférence des présidents d’assemblées et de sections de la région Afrique.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a reçu les vœux de nouvel an des députés jeudi 09 janvier 2025. Au cours de cette cérémonie, Isidore Mvouba Il a appelé les élus du peuple à jouer leur rôle de premier plan aux côtés de l’exécutif, afin d’apporter des réponses idoines aux besoins de la population.

« Il nous revient de poursuivre notre rôle de législateur en toute indépendance, en même temps que nous devons veiller à l’équilibre des pouvoirs, en symbiose avec les autres institutions, en vue de promouvoir la paix, la stabilité et le progrès », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi son propos en disant : « De même, notre chambre gagnerait à finaliser les réformes engagées dans le cadre de la modernisation du secrétariat général, sans oublier que le renforcement des capacités des députés et du personnel reste la priorité des priorités. La digitalisation de nos systèmes doit connaître son année de gloire ».

Congo : le gouvernement tient sa première quinzaine de l’année 2025

Le passage du GUP au CUT a été l’un des sujets abordés au cours de la Quinzaine du gouvernement » qui s’est tenue jeudi 9 janvier à Brazzaville.

 

Pendant la série de questions-réponses ayant ponctué la première « Quinzaine du gouvernement » de cette année, plusieurs sujets d’actualité ont été évoqués. On note la circulaire du directeur général du Trésor et la note de service du directeur général des Douanes et Droits indirects qui ont suscité des commentaires surtout sur les réseaux sociaux.

Le premier document appelait, en effet, les contribuables, les banquiers et autres partenaires à payer les droits et taxes fiscaux auprès du comptable du Trésor, tandis que le second soulignait que le paiement devrait se faire au GUP en attendant le transfert des compétences d’encaissement.

Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement qui s’est appuyé sur les conclusions de la réunion interministérielle a indiqué que l’encaissement des recettes va se poursuivre au Guichet unique de paiement (GUP) en attendant le transfert de compétences au Compte unique du Trésor (CUT).

Thierry Lézin Moungalla a fustigé l’attitude irresponsable des fonctionnaires peu scrupuleux qui diffusent de manière inconséquente des documents internes sur internet.

Congo : la SNPC tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024

Ouverte mercredi 08 janvier, la rencontre qui va s’achever vendredi, va permettre aux experts d’analyser les prix des hydrocarbures du dernier trimestre 2024.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024. Il sera question pour les experts d’analyser les évolutions récentes des marchés pétroliers et de définir les bases des réalités économiques ainsi que les enjeux du secteur.

« Le quatrième trimestre de l’année 2024 était marqué par une volatilité notable des cours du pétrole. Durant cette période, le prix du baril du Brent a atteint une moyenne de 74, 35 dollars, en enregistrant une baisse d’environ 5,44 dollars par baril par rapport à la même période en 2023 », a souligné Macaire Batchi, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures.

Selon Macaire Batchi, cette baisse s’explique par une demande mondiale en recul, notamment en Chine, ainsi que par des prévisions prudentes pour 2025. Pour le Congo « Nous mettons tout en œuvre pour développer des projets structurants qui renforcent non seulement nos capacités de production, mais aussi les revenus de l’Etat » a-t-il précisé

Notons que Brazzaville abritera les 25 et 26 mars prochain, une réunion sur « le Congo Energy et Investment forum ».

Congo : la 2e phase du projet Biodev 2030 est lancée

Les travaux vont permettre l’aboutissement de l’élaboration d’un plan de travail qui guidera les actions et les interventions futures.

 

La deuxième phase du projet Biodev 2030 a été lancée mardi 07 janvier à Brazzaville par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Le projet accompagne les acteurs à analyser le potentiel de financement innovant à travers les approches de certificat biodiversité et de paiement des services environnementaux.

Biodev 2023 est projet mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) et coordonné par Expertise France et financé par l’Agence française de développement (AFD). Il est doté à hauteur de dix millions d’euros, dont quatre cent mille pré-ciblés sur le Congo.

Le projet Biodev 2030 est une approche expérimentale de mainstreaming de la biodiversité mis en œuvre dans quinze pays pilotes dont le Congo. Il est question de mettre en place concrètement une plateforme de dialogue multi-acteurs au niveau national pour coordonner les actions en faveur de la biodiversité.

Congo-UMNG : après trois mois de grève, les activités reprennent

Les facultés, écoles et instituts de l’université Marien Ngouabi ont repris du service après la grève des enseignants qui réclamaient entre autres des salaires impayés.

 

Les activités pédagogiques et administratives ont repris à l’université Marien Ngouabi. Instituts, écoles et facultés de cette université sont réouverts après trois mois sans activités à cause de la grève des enseignants qui réclamaient des arriérés de salaire.

Selon le site d’information vox, on note la reprise des soutenances de thèses de doctorat et la poursuite des démarches administratives par les postulants aux différents concours d’accès aux différents établissements. Une situation qui réjouit les étudiants qui craignaient une année blanche à cause de la persistance de la grève.

Notons que la faculté des Lettres arts et sciences humaines a mis à la disposition des nouveaux bacheliers les informations sur les préinscriptions qui ont débuté mardi 7 janvier 2025.

Congo : les élèves reprennent le chemin de l’école

Elèves et enseignants ont renoué lundi 06 janvier 2025, avec les cours après les congés de fêtes de noël et de nouvel an.

 

C’est parti pour la rentrée du deuxième trimestre cours dans les différents établissements d’enseignement publics et privés. Elèves et enseignant se sont retrouvés lundi 06 janvier après un arrêt consacré aux fêtes de fin d’année 2024.

Dans plusieurs établissements le corps enseignement, le personnel administratif et les élèves ont répondu à ce coup d’envoi du 2eme trimestre de l’année scolaire 2024-2025. Selon vox.cg, au Collège d’enseignement général Angola Libre, les enseignants n’ont pas perdu le temps, les cours de physique chimie et mathématiques étaient déjà dispensés en classe de 6ème et 3ème.

« La rentrée scolaire est une réussite au CEG Angola Libre, les élèves sont arrivés dès 7 heures, nous avons procédé à la levée des couleurs et prodigué quelques conseils aux apprenants avant de les répartir dans les différentes salles de classe où ils ont pris part au cours » déclare le directeur du CEG Angola Libre, Gervais Sangou à vox.cg.