Le Congo reçoit officiellement la 5G

Le pays de Denis Sassou N’Guesso devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir lancé cette nouvelle technologie de l’information et de la communication.

 

La phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G) MTN a officiellement été lancée, jeudi 21 novembre, à Brazzaville. L’acte a été posé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. C’est le résultat de deux ans après le début de la phase pilote et de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement.

« (…) le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité » a expliqué le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, Monsieur Ebenezer Asanté.

Pour le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable.

Congo-CHU-B : la grève « demeure »

C’est l’information donnée dans un communiqué de l’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville à l’ensemble des travailleurs.

 

La grève générale illimitée avec service minimum « « demeure en vigueur jusqu’à la satisfaction totale des revendications relatives au paiement des salaires ». C’est ce qui est indiqué dans un communiqué de l’intersyndicale du CHU de Brazzaville rendu public mercredi 20 novembre 2024.

Ce communiqué fait suite à une séance de travail entre l’intersyndicale et les autorités. « Suite à la grève générale avec service minimum observée au CHU-B depuis le 29 octobre 2024, une séance de travail s’est tenue, sous l’autorité du ministre de la Santé et de la Population, entre le cabinet du ministre assisté de la direction générale du CHU de Brazzaville, d’une part, et l’intersyndicale, assisté des secrétaires fédéraux de la Fenasas et de la Fesytrasas, d’autre part. Au terme d’un échange franc et direct sur la situation des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs du CHU, cette séance de travail s’est malheureusement révélée infructueuse », peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons que l’Intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, avait déclenché une grève générale illimitée depuis le 29 octobre 2024.

Congo-pénurie de carburant : la CORAF peine à satisfaire le marché local

Le sujet a été discuté au sénat le 15 novembre, au cours de la séance des questions réponses des sénateurs aux membres du gouvernement.

 

Le Congo traverse depuis environ deux mois une crise aigüe de l’offre de carburant à la pompe. Les dysfonctionnements de la Congolaise de raffinage (CORAF) et le manque de subvention des bruts proscrite par les institutions financières internationales sont entre autres les causes de la pénurie de carburant observée dans le pays.

Répondant à la question du Sénateur Donald Thierry Goma sur les dysfonctionnements observés à la chaîne de provision en carburant, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que la loi N° 6-2001 du 19 octobre 2001, qui constitue le fondement du secteur de l’aval pétrolier accorde la primauté de la production du carburant à la Congolaise de raffinage (CORAF), et les importations du carburant ne venant qu’en appoint de la production locale.

La CORAF fournissait en moyenne sur le marché local 800 tonnes de super carburant correspondant à 16 jours de consommation, environ 53 % de la consommation nationale. De même, 24 000 tonnes de gasoil, soit 80 % de la consommation nationale. Depuis deux mois, l’entreprise produit moins de carburant que d’habitude.

Le gouvernement préconise l’augmentation de la production et de performance de la CORAF en produits blancs, moins de produits lourds qui sont en majorités orientés vers l’exportation ; l’amélioration de la structure de prix en garantissant la disponibilité de ressource financière liée à la stabilisation de prix des hydrocarbures bruts, la constitution de stocks de secteurs stratégiques.

Le Congo importe des produits de plus de 800 milliards FCFA

Le gouvernement dit créer des conditions propices à une production nationale susceptible de couvrir dans un premier temps les besoins du pays.

 

La République du Congo importe des produits d’une valeur de plus de de 800 milliards FCFA par an. Selon les statistiques récentes, le pays de Denis Sassou N’Guesso importe 78 000 tonnes de riz ordinaire, 24 705 tonnes d’huile de palme végétale, 16 000 tonnes de viande bovine, 46 000 tonnes de viande porcine, 106 000 de volailles et 32 000 tonnes de poissons de mer congelés.

Le sujet a été soulevé le 15 novembre dernier par le sénateur Victor Foudi au cours de la séance de questions orales avec débat au gouvernement. Le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, a indiqué que le pays s’attelait à être prêt à couvrir ses besoins dans cinq ans.

Pour le ministre Claude Alphonse N’Silou, le gouvernement met tout en œuvre avec l’arrivée de la Zone de libre-échange continentale africaine, pour que le Congo ne se retrouve pas être un simple réceptacle des produits venant d’autres pays de la zone.

« L’exécution du Plan national de développement dans les meilleures conditions ainsi que le respect de la stratégie nationale de la Zone de libre-échange continentale africaine vont permettre au Congo d’être prêt dans cinq ans, c’est-à-dire en 2030 quand les frontières seront ouvertes. Soyez-en rassurés, le gouvernement prend des dispositions de sorte que notre pays soit prêt dans cinq ans et que nos entreprises tirent davantage du marché unique qui arrive », rassure le membre du gouvernement.

Congo : une délégation de la Cour des comptes de la Cemac à Brazzaville

Conduite par la première présidente, Rosario Mbasogo Kung Nguidang, celle-ci a échangé avec le 19 novembre, avec les dirigeants de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

 

Une délégation de la Cour des comptes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), était en mission en République du Congo. L’objectif de cette mission circulaire est de faire connaître l’institution communautaire et sensibiliser les autorités congolaises aux prochaines assises des premiers responsables des cours des comptes de la Cémac.

Il était également question de fixer un cadre de partenariat avec les institutions supérieures de contrôle de la sous-région, en échangeant sur les principaux défis auxquels les cours des comptes sont confrontées, d’évaluer le niveau d’exécution des décisions prises par ces institutions et les modalités d’organisation des rencontres.

La délégation qui est conduite par Rosario Mbasogo Kung Nguidang, s’est entretenue avec la ministre chargée de l’Intégration, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, puis avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, avant un tête-à-tête avec le représentant résident de la Cémac au Congo, Dr Stève Akéra Itoua.

Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo : le Sénat adopte la loi sur la procréation médicalement assistée

Cette proposition de loi, initiée par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation a été votée avec amendements.

 

Les sénateurs ont adopté avec amendement vendredi 15 novembre la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi a été initié par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation et rapporteur de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre.

La PMA est pratiquée en République du Congo, mais de façon non officielle. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre, Jean Roger Ekoundzola. « La prise d’une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité », a-t-il souligné lors de la présentation de la proposition de loi.

En République du Congo, le coût de la PMA varie entre 150.000 FCFA et 3.000.000 F CFA en fonction des techniques utilisées.

Eliminatoires CAN 2025 : le Congo s’incline devant le Soudan du Sud

Dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les Diables rouges ont été éliminé jeudi 14 novembre par le Soudan du Sud.

 

Il fallait à tout prix une victoire pour les Diables rouges de la République du Congo. Cette équipe a été éliminée le 14 novembre à Juba par celle du Soudan du Sud. La rencontre entre les deux pays s’inscrivait dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le match a été sanctionné par un score de 3-2 en faveur du Soudan du Sud.

Christopher Ibayi l’avait ouvert à la 26e minute.  Ebon Malish Ezibon Wajo lui a répondu à la 31e minute avant qu’Ibayi ne signe son doublé à la 35e minute. Ebon Malish Ezibon Wajo a retabli l’équilibre à la 45e+2 minutes. Christopher Data Elly a enterré les espoirs des Congolais en inscrivant le but de la victoire à la 84e minute. Notons que le carton rouge de Bryan Passi a la 78e a déstabilisé la défense de l’équipe congolaise.

En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur principal des Diables rouges a accusé ses joueurs d’avoir manqué la volonté de faire mieux.

« Ce qui n’a pas marché c’est l’état d’esprit. C’est-à-dire qu’on était très déterminés contre l’Afrique du Sud et on était beaucoup moins contre le Soudan du Sud. Quand on est face à la difficulté, on a été présent. Et là, il y a eu de laisser aller, de laxisme. Quand on joue au football, il faut toujours garder à l’esprit la volonté qui donne la qualité. On était moribond. On s’est caché derrière la chaleur, on était en retard sur tous les duels. Cela à fait la différence », a-t-il expliqué.

Avec 4 défaites, une victoire et un match nul, le Congo est 3e du groupe K avec 4 points. Très insuffisant pour arracher son ticket. Il faut noter que Cela fera dix ans que les Diables rouges n’ont plus participé à la phase finale de la CAN.

Congo : le CAD présente les réclamations des communautaires

Au cours d’une réunion qui s’est tenue mercredi 13 novembre à Brazzaville, le Centre d’action pour le développement (CAD) a exposé les maux auxquels font face les citoyens de certaines localités.

 

Le contenu est compilé dans un document d’environ 70 pages. Ces doléances sont le condensé des différents échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Parmi les problèmes recensés, on note le manque d’eau potable, le manque de routes, le manque d’électricité et bien d’autres.

Les échanges avec les populations s’inscrivent dans le cahier des charges est le fruit des divers échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Le projet est mis en œuvre dans six départements à savoir Likouala, Kouilou, Bouenza, Plateaux, Cuvette Ouest, Sangha, précisément dans douze localités du Congo en raison de deux par département.

Les descentes sur le terrain ont permis aux agents du CAD de constater que les services publics ne sont pas très actifs dans ces localités, d’où leur souhait de voir les pouvoirs publics axés leur politique de gouvernance sur les besoins pressants des communautés. Ce premier travail de recensement et de publication des doléances de la population consiste simplement à traduire et rendre visibles ses besoins primaires. Dans les prochains jours, les élus locaux bénéficieront des sessions de formation afin de permettre à la population de bénéficier des droits les plus fondamentaux.

Créé le 27 février 2021 à Brazzaville, le CAD est une organisation non gouvernementale qui a pour objectif de promouvoir, valoriser et appuyer développement socioéconomique.

Congo-pénurie de carburant : les « Kadhafi » tirent profit

La nouvelle pénurie de carburant en République du Congo profite aux vendeurs informels dénommés Kadhafi qui proposent le litre de carburant à 1300 Fcfa contre 775 Fcfa à la station-service.

 

Le Congo vit au rythme de la rareté de carburant à la pompe depuis le début de cette année 2024. Après la pénurie du mois de mai, une nouvelle rareté de carburant est annoncée depuis septembre dernier. Une situation qui profite aux vendeurs vendeurs informels appelés « Kadhafi ». Ils vendent à 1300 Fcfa le litre contre 775 Fcfa que propose la station-service. Il y a tout de même lieu de se poser des questions sur la qualité du carburant vendu par les Kadhafi.

Certaines sources révèlent que le carburant vendu par les vendeurs informel serait de la contrebande en partie importé de Kinshasa. « Ces produits de contrebande seraient de moins bonne qualité que ceux vendus dans les stations-service. Ces commerçants s’approvisionnent en RD Congo, dans des circuits non maîtrisés, avant de venir les mettre sur le marché local », précise la même adiac-congo dans un article publié le 12 novembre.

Pour le média en ligne Ecomatin, le choix porté vers ce marché noir est dû aux longues files d’attente que doivent faire face certains chauffeurs de transport en commun devant les stations-service.

L’agence d’information Congolaise adiac-congo révèle que le trafic illicite de carburant se déroule souvent les soirs sous la complicité des pompistes véreux. Ces derniers livrent aux chauffeurs en échange de 2000 à 3000 Fcfa sur chaque bidon de 25 litres vendus.

La nouvelle pénurie de carburant à la pompe serait la conséquence de l’arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique du pays. En effet, depuis fin septembre dernier, les cheminots de ce chemin de fer sont en grève. Ils réclament plus de quarante mois d’arriérés de salaires.

Congo : 1 300 milliards de FCFA pour la construction d’un barrage

Le coup d’envoi des travaux de construction du barrage de Sounda sera donné en janvier 2025.

 

C’est dans la région de Kouilou que sera construit le barrage de Sounda. Les travaux qui seront lancés en janvier 2025, s’étaleront sur cinq ans et seront réalisés par l’entreprise chinoise China Overseas Company Limited. La réalisation de cet ouvrage permettra à la République du Congo d’accroitre sa production en électricité.

Le coût total des travaux est estimé élevé qui peut tourner autour à 1 300 milliards de FCFA. La production attendue est comprise entre 600 et 800 mégawatts.  « C’est un barrage un grand ouvrage de travaux publics. Il a un coût élevé qui peut tourner autour de 1 300 milliards de FCFA. Les mécanismes de financement sont huilés avec les grands partenaires que sont nos amis chinois », a indiqué Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, « Par ces temps d’assèchement financier au Congo, je ne vois pas où est-ce que le gouvernement peut trouver des fonds pour financer la construction de cet important barrage. C’est un préfinancement chinois et je pense qu’il doit s’asseoir sur le modèle qu’on appelle build-operate-transfer, qui veut simplement dire que vous construisez, vous exploitez et cela vous permet de vous faire rembourser selon une période de concession que l’État va certainement trouver entre lui et l’opérateur chinois ». C’est du moins ce qu’il a dit au micro de RFI.

Selon les spécialistes, le Congo produit déjà 720 mégawatts, mais une bonne partie se perd dans le réseau de distribution, mal entretenu.

Congo : Rodrigue Malanda-Samba est le nouveau chef du département politique du président

La cérémonie de passation de service entre le conseiller, chef du département politique du président de la République sortant, Juste Désiré Mondelé et l’entrant Rodrigue Malanda-Samba s’est déroulée mardi 12 novembre au Palais du peuple.

 

Rodrigue Malanda-Samba a officiellement pris fonction mardi 12 novembre. Après avoir passé sept (07) années comme conseiller au cabinet du chef de l’Etat, il s’occupera désormais du département politique. Il succède à ce poste à l’actuel ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui y a passé huit ans.

Juste Désiré Mondelé a Présenté à son successeur les dossiers traités et en cours de traitement, ainsi que la situation du personnel et le matériel. Juste Désiré Mondelé a félicité Rodrigue Malanda-Samba avec qui il a travaillé ensemble. « Je suis plutôt un homme très heureux ce matin, parce que je connais personnellement le conseiller, chef du département politique, nous avons eu l’habitude de travailler parce qu’en réalité il traitait déjà les dossiers de ce département. C’est un témoin qui vient simplement d’être transmis à un athlète de haut niveau et qui saura donc continuer la course », a reconnu le désormais ancien conseiller du président de la République, chef du département politique.

Congo : l’UPADS institue des « journées Pascal Lissouba »

Les 15 et 16 novembre de chaque année, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), va rendre hommage au président fondateur dudit parti.

 

L’UPADS vient d’instaurer en son sein les « Journées Pascal Lissouba », en hommage au Président fondateur du parti. L’information a été donné dans un communiqué de cette plateforme de l’opposition.

Pascal Lissouba, président fondateur de l’UPADS sera célébré les 15 et 16 novembre de chaque année. Le communiqué précise que cet hommage peut se faire en différé, selon le calendrier propre à chaque Coordination du parti.

Les activités prévues pour cet hommage sont entre autres l’évocation politique, le culte d’action de grâce et toutes autres activités œuvrant à l’éveil de la conscience politique des militants, c’est du moins ce que précise le communiqué.

Pascal Lissouba a été Premier ministre de 1963 à 1966 sous la présidence d’Alphonse Massamba Débat. Après avoir pris une part active à la conférence nationale en 1991, Pascal Lissouba fonde un parti fédérateur, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads). Pascal Lissouba s’était installé en France depuis 2004 après un exil à Londres.

Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le district de Mayoko (sud), Pascal Lissouba est décédé à Perpignan en France, à 88 ans.

Congo-Agoa : les entreprises améliorent leur compétitivité internationale

Brazzaville abrite un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

 

Une cinquantaine d’acteurs des secteurs privé et public prennent part depuis ce mardi 12 novembre, à un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

Organisé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers le projet Ceerc en partenariat avec le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, ainsi que l’ambassade des Etats-Unis, l’atelier de deux jours a pour objectif de doter les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises des connaissances nécessaires pour tirer profit de cette loi et les accompagner dans la conformité aux exigences du marché américain.

Il sera question pour ces acteurs des secteurs privé et public de faire le point sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les entreprises. Il devrait, entre autres, contribuer à la diversification économique du Congo, à la création d’emplois et à l’amélioration de la compétitivité internationale ainsi qu’à stimuler la croissance économique et l’intégration des entreprises congolaises dans le marché américain.

Adoptée en 2000 par le gouvernement américain, l’Agoa vise à accroître les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne.  Les travaux qui ont été par la ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo s’achèvent demain mercredi 13 novembre 2024.

Défis sécuritaires : le Congo et la RDC consolident leur confiance mutuelle

La 10ᵉ session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo s’est ouverte hier, lundi 11 novembre, à Kinshasa.

 

Les discussions ont pour objectif de consolider la confiance mutuelle et d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations communes entre les deux pays voisins. La République du Congo et la RDC ont les mêmes défis sécuritaires. Parmi ceux-ci, le conflit intercommunautaire dans le Maï-Ndombe, en RDC, qui oppose, depuis juin 2022, les communautés Teke et Yaka, avec des centaines de morts et des milliers de déplacés, dont certains trouvent refuge au Congo-Brazzaville.

Les relations entre la RDC et la République du Congo ont récemment été marquées par des tensions liées à la politique de Brazzaville envers le Rwanda. En mai dernier, des informations ont fait état d’une cession de terres agricoles du Congo-Brazzaville au Rwanda, suscitant des interrogations à Kinshasa quant aux motivations de cette initiative.

La 10e session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo va permettre aux pays de renforcer leur coopération en instaurant des échanges réguliers pour consolider leurs liens.

 

Amendement de Kigali 2024-2030 : le Congo redéfinit sa stratégie d’application

Un atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre de l’amendement de Kigali 2024-2030, s’est tenu jeudi 7 novembre à Brazzaville.

 

L’atelier organisé pour la période 2024-2030 vise à renforcer les engagements du Congo dans le cadre de cet amendement, en définissant une stratégie nationale de mise en œuvre. Les experts ont mis l’accent sur l’importance de la transition vers des technologies alternatives, moins polluantes et accessibles, ainsi que sur le besoin d’appui technique et financier pour accompagner les industries locales dans cette transition.

La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et favoriser l’adoption de technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur pour garantir un impact positif durable.

L’atelier qui s’est tenu le 7 novembre dans la capitale congolaise a été présidé par La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper.

L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le champ d’application du protocole de Montréal en incluant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre puissants utilisés notamment dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

La République du Congo avait signé la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 15 septembre 1988, et l’a ratifiée le 16 novembre 1994, en même temps que le protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ainsi que les amendements y afférents, à savoir Londres, Copenhague, Montréal, Beijing et tout récemment Kigali.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du 8 novembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Quinze affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale ;

– Un projet de loi au titre du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs ;

– Deux projets de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;

– Un projet de loi au titre du ministère des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique ;

– Cinq projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;

– Trois communications aux titres respectifs du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, du ministère de la Coopération internationale et de la Promotion des partenariats public-privé et, enfin, du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public ;

– Des nominations.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis deux textes à l’examen des membres du Conseil des ministres.

Le premier est un projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Le projet présenté a pour objectif, comme pour les agents publics, de fixer l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il s’agit de permettre à nos compatriotes, recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite. La réforme, validée par la Commission nationale consultative du travail lors de sa session ordinaire du 18 juillet 2024, permettra aux entreprises du secteur privé de profiter plus longtemps des cadres expérimentés.

Le texte, qui abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail, fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs, ainsi qu’il suit :

– 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

– 63 ans pour les agents de maîtrise ;

– 65 ans pour les cadres ;

– 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Le projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée se présente ainsi qu’il suit :

– 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

– 60 ans pour les agents de maîtrise ;

– 63 ans pour les cadres ;

– 65 ans pour les cadres hors catégorie.

D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a présenté au Conseil un projet de décret fixant le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Fruit d’un processus de négociations et discussions engagé par les partenaires sociaux et le gouvernement depuis une dizaine d’années et fondé sur la nécessité de relever le montant du salaire minimum, le projet de décret abroge le décret du 21 décembre 2008 qui fixait le Smig à 50 400 frs CFA par mois.

Le Smig est désormais fixé à 70 400 frs CFA par mois à compter du 1er janvier 2025. Le texte oblige également à mettre à jour les dispositions des conventions collectives et des statuts particuliers des organismes publics qui prévoient des salaires inférieurs à 70 400 frs CFA par mois.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant le montant du Smig).

II/- Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Jean Rosaire Ibara, ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de loi relatif aux inspections effectuées par l’administration publique auprès des établissements publics et organismes publics et privés. Il faut noter que la réalisation de ces inspections doit s’aligner sur le nouveau cadre orienté performance de l’action publique. Il s‘agit de s’assurer de la régularité juridique desdites inspections. Le texte, qui fixe les principes fondamentaux du processus d’inspection, a pour objet de fixer les modalités de mise en œuvre et les compétences dévolues aux organes d’inspection dans les structures concernées.

Le projet fixe, entre autres, les droits et devoirs des administrations chargées des inspections ; définit les outils, les procédures et la méthodologie à suivre ; énonce les éléments constitutifs des infractions ; prévoit la périodicité des missions d’inspection, etc.

Enfin, il est prévu la mise à jour du décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2022-1855 du 12 octobre 2022 fixant la liste des inspections légales et autorisées, ainsi que les organes responsables auprès des entreprises privées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif aux inspections effectuées par l’administration publique auprès des établissements publics et organismes publics et privés. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

III/- Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à la sagacité des membres du Conseil deux projets de loi.

Le premier texte est un projet de loi fixant les modalités de cessation de fonctions des magistrats placés hors convention.

Au terme des alinéas 3 et 4 de l’article 171 de la Constitution, le Premier président de la Cour suprême, le procureur général, le vice-président et le premier avocat général sont placés magistrats hors convention.

L’alinéa 3 dispose que la loi fixe les modalités de cessation des fonctions des magistrats hors convention. Le projet de loi fixe l’âge d’admission à la retraite des magistrats hors convention à 70 ans. Cependant, en cas de nécessité, le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, peut d’office, ou sur le rapport du ministre de la Justice, proroger l’âge de départ à la retraite d’un magistrat hors convention.

Le projet prévoit également les autres modalités de cessation de fonctions des magistrats hors convention, notamment la démission, le départ volontaire à la retraite, les maladies invalidantes et les cas de sanctions disciplinaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant les modalités de cessation de fonctions des magistrats placés hors convention. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre Bininga a soumis à l’examen du Conseil un projet de loi modifiant l’article 45 de la loi n°15-33 du 15 avril 1999 modifiant certaines dispositions de la loi n°023-92 du 20 août 1992 portant statut de la magistrature. La loi du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique a relevé l’âge d’admission à la retraite des agents civils de l’Etat de 65 à 70 ans pour les cadres placés hors catégorie, de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires de la catégorie II et de 57 à 60 ans pour les fonctionnaires de la catégorie III.

Dans ce cadre, le projet soumis ce jour à l’examen du Conseil a pour objet d’harmoniser les règles d’admission à la retraite des magistrats avec les nouvelles dispositions édictées par le statut général de la fonction publique. Le projet fixe l’âge d’admission à la retraite des magistrats de 2e grade, 2e groupe et de 1er grade, 2e groupe, à 68 ans et, pour les magistrats de la catégorie hors hiérarchie à 69 ans.

Ces nouvelles dispositions auront l’avantage d’apporter une solution au problème récurrent du déficit des magistrats dans certaines juridictions, pour cause de départ à la retraite et faire bénéficier aux membres des cours et tribunaux de l’expérience professionnelle des magistrats plus anciens.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant l’article 45 de la loi n°15-33 du 15 avril 1999 modifiant certaines dispositions de la loi n°023-92 du 20 août 1992 portant statut de la magistrature. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

IV/- Ministère des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique

Invité par la président de la République à prendre la parole, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, a soumis à l’examen du Conseil un projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Organisé par la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, texte suivi par la loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la loi précitée, le cadre juridique régissant les zones économiques spéciales a fait l’objet d’une évaluation ; cette évaluation a permis de constater l’inadéquation des textes au regard des pratiques en usage dans d’autres pays africains.

Cette évaluation a permis de dégager quelques recettes pour diversifier notre économie, dépendant en grande partie de ressources naturelles et fixer les objectifs suivants : attirer les investissements directs étrangers, créer de la valeur ajoutée par la transformation totale des matières premières dans notre pays ; d’innover dans les technologies de pointe ; de favoriser l’éclosion des très petites, petites et moyennes entreprises locales ; d’améliorer la balance des importations ; etc. Ces grandes lignes et ces objectifs ont donc été repris dans le projet de loi soumis à la réflexion du Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

V/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Amené à prendre la parole à l’invitation du président de la République, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis cinq textes à l’examen du Conseil des ministres.

Les deux premières séries de projets de décret concernent la société civile immobilière Moka. Elle sollicite le déclassement et la cession de la propriété immobilière bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section R, bloc 20, parcelle 9, centre- ville, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville, située au lieu- dit hôtel Cosmos, avec pour volonté de maintenir la vocation des lieux et d’y bâtir un hôtel de haut standing.

Les deux autres projets de décret concernant la SCI Cosmos portent déclassement et cession à titre onéreux de la propriété immobilière bâtie du domaine privé de l’Etat, cadastrée section R, bloc 16, parcelle 1, 1 ter et 2 et bloc 26 et 27, parcelles 1, 3, 4 et 5, centre-ville, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville, au lieu-dit « Port autonome de Brazzaville ». Cette propriété devra abriter un grand centre d’affaires moderne, des appartements de haut standing et des installations pour le tourisme de masse.

Ces deux projets, dont le coût prévisionnel sera affiné dans des cahiers des charges à venir et évalué à 200 milliards de frs CFA, devraient générer, pour l’un, 200 emplois directs et, pour l’autre, 950 emplois directs.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Mabiala a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat situé au lieu-dit « Village Nkouo », district d’Ignié, département du Pool. La société de droit congolais Sedoma Congo sollicite l’attribution en jouissance, par le biais d’un bail emphytéotique d’une durée de 49 ans, de cette dépendance d’une superficie de 6000 hectares, deux ares vingt-huit centiares en vue d’y développer un projet agroindustriel.

Ayant déjà commencé d’y réaliser quelques travaux de préparation (forage d’eau notamment), la société demanderesse envisage d’investir 34 milliards de frs CFA dans la mise en place d’une ferme en vue notamment de la production de poulets de chair et d’œufs, production qui va générer la création de plusieurs centaines d’emplois.

Enfin, le ministre d’Etat Mabiala a soumis à l’examen du Conseil deux projets de décret portant déclassement et cession à titre onéreux de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée section U, bloc 104, parcelle 2 bis, Mpila, arrondissement n°6 Talangai, commune de Brazzaville, au profit de la société Super Jade.

La société demanderesse envisage d’y implanter, moyennant un investissement de 8 milliards de frs CFA, une chambre froide de haut standing, une galerie marchande et un centre commercial, le tout devant générer la création de 200 emplois directs.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté l’ensemble des projets de décret soumis à son examen par le ministère des Affaires foncières, du Domaine public et des relations avec le Parlement.

VI/- Communications

Le Conseil des ministres a ensuite suivi trois communications. La première communication était relative au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement restreint aux dix pays membres de la troika et du bureau en exercice du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, tenu le 23 septembre 2024 à New-York (Etats-Unis), a été présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

La délégation congolaise, à laquelle participait la ministre Ebouka-Babackas, a été conduite par M. Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, représentant le président de la République.

Le sommet a évoqué la situation financière difficile de l’organisation, qui accuse un déficit de plus de 13 millions d’euros. Cette situation a amené les chefs d’Etat à entériner une série de mesures, dont la réduction du train de vie de l’organisation.

D’autre part, le principe d’une réforme institutionnelle a été adopté, des propositions devant être soumises lors du 11e sommet qui devrait se tenir en janvier 2025 à Kinshasa (RDC)

Des questions aussi diverses que les relations de l’organisation avec l’Union européenne et la situation sécuritaire en Haïti ont été au menu des travaux.

La deuxième communication, relative à la participation de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, au sommet des BRICS à Kazan, en Russie, a été présentée par M. Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Du 22 au 24 octobre 2024, le président de la République, accompagné des ministres Jean-Claude Gakosso en charge des Affaires étrangères et Denis Christel Sassou Nguesso, en charge de la Coopération, a pris part au 16e sommet des BRICS, organisé par le président Vladimir Poutine. Deux séances plénières ont eu lieu, le président de la République y ayant pris la parole ; à cette occasion, il a notamment souligné l’importance d’un multilatéralisme constructif et la nécessité, pour le Sud global, d’unir ses efforts en vue de créer des mécanismes financiers alternatifs fondés sur plus de justice.

Le sommet a également rendu publique une Déclaration de Kazan qui s’articule autour de 134 résolutions. Outre l’annonce de nouveaux Etats membres pressentis, le sommet a, en outre, institué un groupe d’Etats partenaires qui pourront accompagner les BRICS.

Les membres du Conseil ont rendu hommage déférent au président de la République pour son intervention remarquée lors du sommet ; ils sont convaincus que, sous l’autorité du chef de l’Etat, notre pays a tout à gagner à s’inscrire dans le cheminement de cette organisation d’ores et déjà dynamique ; le Congo prendra sa part des bons fruits inscrits dans les promesses d’évolution des BRICS.

La troisième communication, relative à la signature de la convention multilatérale d’assistance administrative mutuelle en matière fiscale avec le forum mondial de l’OCDE sur l’échange de renseignements à des fins fiscales, a été présentée par M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

Depuis 2022, notre pays est membre du cadre inclusif de l’OCDE/G20, adhésion entérinée par Mme Maria-José Garde, présidente du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales. Ce cadre a notamment pour but de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

Dans ce cadre, et pour perpétuer les relations de notre pays avec des institutions telles que la Banque mondiale, le Congo doit procéder à la signature d’une convention de l’OCDE pour ce qui concerne l’assistance administrative mutuelle en la matière. Le ministre Ngatsé a donc porté à la connaissance des membres du Conseil les mécanismes qui permettront d’aboutir à ladite signature.

VII/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.

– Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

* Directeur général de l’Institut national de la statistique : M. Stève Bertrand Mboko Ibara, agent INS, docteur en sciences économiques, diplômé d’études supérieures spécialisées en démographie, enseignant à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi

– Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo.

* Inspecteur général de l’Environnement : M. Lucien Bock, ingénieur des travaux des eaux et forêts de 3e échelon.

Ministère de la Santé et de la Population

* Hôpital général de Djiri:

* Président du comité de direction : Pr Donatien Moukassa

* Directeur général : Dr Michel Valentin Gbala Sapoulou

* Hôpital général de Ngoyo:

* Président du comité de direction : Dre Française Andely, épouse Ndinga

* Directeur général : Dr Alain Serge Bikindou

– Ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

* Directeur général de l’Evaluation des réformes : M. Séverin Aimé Ouadika, docteur ingénieur statisticien et économiste

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

 

Fait à Brazzaville, le 8 novembre 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement

                                                                                      Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : Stève Bertrand Mboko Ibara est le nouveau Dg de l’INS

Ce docteur en sciences économiques a été nommé vendredi 08 novembre à Brazzaville, lors du Conseil des ministres.

 

Stève Bertrand Mboko Ibara prend la tête de l’Institut national de la statistique (INS). Ce Dr en Sciences Economiques et ancien diplômé de l’IFORD est Enseignant-Chercheur (Maître-Assistant CAMES) à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville. Au moment de sa nomination, Il occupe le poste de Directeur des Enquêtes et des Recensements (DER) à l’Institut National de la Statistique (INS).

Autres nominations procédées par le Conseil des ministres. Au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Lucien Bock, ingénieur des travaux des eaux et forêts de 3e échelon est désormais Inspecteur général de l’Environnement.

Du côté du ministère de la Santé et de la Population, Pr Donatien Moukassa prend la Présidenc du comité de direction de l’hôpital général de Djiri et Dr Michel Valentin Gbala Sapoulou est nommé à la direction générale du même établissement sanitaire.

Dre Française Andely, épouse Ndinga et Dr Alain Serge Bikindou sont respectivement Président du comité de direction et Directeur général de l’hôpital général de Ngoyo

Au ministère en charge de la Réforme de l’Etat, le docteur ingénieur statisticien et économiste, Séverin Aimé Ouadika a été nommé directeur général de l’Evaluation des réformes.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : les travaux pourront démarrer dans un an

C’est ce qui ressort de l’échange qui a eu lieu jeudi 07 novembre à Brazzaville, entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et des Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro.

 

« Nous avons instruit les deux structures et donné des instructions pour qu’à partir du mois de janvier, un chronogramme très clair soit déployé, et nous allons assurer véritablement le suivi. Les études avaient été déjà faites et toutes les négociations qui vont avec, de manière à ce que dans une perspective d’une année, que l’on procède à la pose de la première pierre », a déclaré le ministre d’Etat de la RDC, Alexis Gisaro aux sortir de l’audience.

Le membre du gouvernement de la RDC qui était en séjour de travail dans la capitale congolaise, Brazzaville a été reçu par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes ont évoqué plusieurs projets d’intérêt commun à leur pays respectif. Parmi ces projets, construction du pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa.

Le projet du pont route-rail entre les villes de Kinshasa et de Brazzaville s’inscrit dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. Il vise le renforcement du processus d’intégration régionale et l’amélioration du cadre de vie de la population.

Il en ressort du rapport qui a été fait au président Denis Sassou N’Guesso, que les obstacles à la réalisation de ce projet ont été levés et dans une année, les travaux pourront démarrer.

Création des zones économiques spéciales : les ministres approuvent le projet de loi

Le sujet était compté parmi les quinze affaires inscrites à l’ordre du jour du Conseil des ministres, qui s’est réuni vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple.

 

Le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Invité à prendre la parole, Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, a soumis à l’examen du Conseil ce projet de loi.

Organisé par la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, texte suivi par la loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la loi précitée, le cadre juridique régissant les zones économiques spéciales a fait l’objet d’une évaluation. Cette évaluation a permis de constater l’inadéquation des textes au regard des pratiques en usage dans d’autres pays africains.

Selon le ministre Jean-Marc Thystère Tchicaya, l’évaluation a également permis de dégager quelques recettes pour diversifier l’économie de la République du Congo, qui dépend en grande partie de ressources naturelles et aussi de fixer des objectifs. Au nombre de ces objectifs, on note la nécessité d’attirer les investissements directs étrangers, de créer de la valeur ajoutée par la transformation totale des matières premières dans le pays ; d’innover dans les technologies de pointe ; de favoriser l’éclosion des très petites, petites et moyennes entreprises locales ; d’améliorer la balance des importations ; etc. Ces grandes lignes et ces objectifs ont donc été repris dans le projet de loi soumis à la réflexion du Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Le projet de loi sera ensuite transmis au Parlement pour examen et adoption.

Congo : le Smig désormais fixé à 70 400 FCFA

Le Conseil des ministres a adopté vendredi 8 novembre, le projet de décret fixant le montant du Smig à 70 400 FCFA après examen et discussion.

 

A compter du 1er janvier 2025, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) passe de 50 400 à 70 400 FCFA en République du Congo. L’adoption de cette nouvelle mesure par le Conseil des ministres est le Fruit d’un processus de négociations et discussions engagé par les partenaires sociaux et le gouvernement depuis une dizaine d’années. Des discussions fondées sur la nécessité de relever le montant du salaire minimum. Le projet de décret vient abroger le décret du 21 décembre 2008 qui fixait le Smig à 50 400 FCFA par mois.

Autre texte soumis par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa à l’examen des membres du Conseil des ministres, le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Le texte abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs. Notamment à 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 63 ans pour les agents de maîtrise ; les cadres eux iront à 65 ans et 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Notons que ledit projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée est de 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 60 ans pour les agents de maîtrise. Cette possibilité est fixée à 63 ans pour les cadres et à 65 ans pour les cadres hors catégorie. D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Pour le membre du gouvernement, ces reformes permettront aux Congolais recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite.

Congo : les habitants de la Likouala de nouveau confrontés aux inondations

Après les inondations qui ont touchées 9 départements sur 12 en début d’année, la Likouala qui avait été plus touchée que les autres fait de nouveau face à une montée des eaux.

 

Selon le sous-préfet du district de Dongou, Omert Liénart Sosso, tous les villages en amont et en aval du village de Bétou sont touchés par les inondations. Cet administrateur n’a pas donné de précisions sur le nombre de sinistrés ou sur les dégâts matériels pour le moment, car les déplacements sont compliqués. L’évaluation sur le terrain est donc perturbée, tout comme l’accès aux champs et l’accès aux soins.

Les nappes phréatiques sont saturées à cause des inondations précédentes, mais le pire pourrait encore être à venir : selon les prévisions régionales en Afrique centrale et les observations des semaines passées, les pluies seront encore supérieures à la normale cette saison.

Congo-Semaine mondiale de l’entrepreneuriat : Pointe-Noire va accueillir la 10e édition

Entrepreneurs, investisseurs et autres acteurs de l’entrepreneuriat se retrouveront du Semaine mondiale de l’entrepreneuriat prochain dans la ville océane.

 

Plus de 20 mille personnes sont attendues du 18 au 24 novembre à Pointe-Noire. Ils seront là dans le cadre de la 10e édition de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. C’est un festival d’idées, de savoir-faire et d’innovation qui va réunir les esprits créatifs. Ces acteurs se mobilisent pour créer un environnement favorable à l’innovation et à la croissance.

Ce rendez-vous a plusieurs objectifs notamment initier les entrepreneurs et les entreprises en leur montrant que l’entrepreneuriat est une alternative à l’emploi et un projet d’avenir ; mettre en réseau les jeunes entrepreneurs, professionnels et étudiants pour leur faire découvrir de nouvelles idées à la croissance des cultures et des spécialités ; intégrer les entrepreneurs actifs et inspirants à travers le pays pour conseiller les générations futures afin de leur permettre de réaliser leur rêve ; montrer aux leaders politiques que l’entrepreneuriat et son développement sont essentiels pour l’économie d’une nation.

La 10e édition de cette rencontre se tiendra sur le thème « Entrepreneuriat : fiction ou facteur de développement humain, numérique, macroéconomique ». Conférences débats, tables rondes, partage d’expériences, panels de discussions, échange et témoignages, expositions sont entre autres les activités qui meubleront cet évènement.

Dans un extrait tire d’une publication d’adiac-congo.com, Julie Messembo, membre du comité d’organisation indique que « La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, global entrepreneurship week, est un événement d’envergure internationale pour faire rayonner la diversité des talents et des initiatives entrepreneuriales. Ce sont des conférences, des ateliers pour inspirer les Congolais et les accompagner pour donner vie à leurs idées. Catalyseur de l’écosystème entrepreneurial congolais, l’événement connecte les entrepreneurs en devenir ou confirmés, entreprises et financeurs, tout en engageant les décideurs politiques pour accélérer la capacité d’innovation du secteur. Célébrer les entrepreneurs tout en contribuant à faire évoluer les mentalités et les décisions sur l’entrepreneuriat au Congo ».

La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat est organisée dans plus de cent soixante-dix pays. A Pointe-Noire elle est assurée par l’association Jokkolabs.

Congo : 500 jeunes obtiennent des attestations d’ouverture d’une entreprise

La Génération auto-entrepreneur (GAE) a lancé lundi 4 novembre, à Brazzaville le processus de formalisation de 500 artisans.

 

Formaliser 500 000 autoentrepreneurs, c’est le défit que se lance la GAE. L’initiative lancé lundi 4 novembre à Brazzaville, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations du Dialogue intergénérationnel décentralisé organisé il y a quelques mois par la dynamique « Pona Ekolo ». C’est du moins ce qu’on fait savoir les initiateurs du projet.

Pendant la cérémonie de lancement 500 jeunes ont reçu des cartes professionnelles et des attestations d’ouverture d’une entreprise. Ces jeunes travaillent tous dans le secteur informel dans les domaines tels que la coiffure, la couture, la boulangerie, la peinture, la maçonnerie et bien d’autres.

Le coordonnateur général de la GAE, Digne Elvis Okombi Tsalissan, a invité les bénéficiaires à faire preuve de l’innovation et de faire de grandes choses. « Vous êtes l’avenir, vous êtes le rêve de tout un pays car, pour certains, vous avez déjà emboîté le pas de l’entrepreneuriat et de la création des richesses. Quoi que l’on dise, le Congo est un pays d’opportunités capables de créer des millionnaires, un pays où avec un talent on peut avoir le monopole d’activités. L’acte de ce matin est pour vous, artisans, le début d’une nouvelle aventure pleine de promesses et de défis qui exigent la rigueur, l’enthousiasme, la volonté et de l’abnégation », a-t-il rappelé.

Lancé à Brazzaville, le projet va se poursuivre à Pointe-Noire puis dans d’autres départements grâce à la collaboration de la GAE et ses partenaires.

Le Congo prend la présidence de l’APPO

Bruno Jean Richard Itoua, va assurer en 2025 la présidence tournante de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).

 

La 46ème session ordinaire du conseil des ministres de l’APPO s’est tenue vendredi 1er novembre dernier à Yaoundé au Cameroun. Au cours de cette rencontre, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a été élu à la présidence de la plateforme pour l’année 2025. La vice-présidence sera assurée par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie de Côte d’Ivoire, Mamadou Sangafowa Coulibaly.

L’information a été donnée dans un communiqué de l’APPO publié sur la page facebook du ministre Itoua. L’APPO qui compte 16 pays membres, tiendra sa prochaine session ordinaire du Conseil des ministres au cours du dernier trimestre de 2025, en République du Congo.

Congo : préavis de grève lancé à la mairie de Brazzaville

C’est une décision prise par l’intersyndical de la mairie de Brazzaville pendant une assemblée générale qui s’est tenue 30 octobre dernier.

 

L’intersyndical de la mairie de Brazzaville a lancé un préavis de grève de 72 heures. Les agents municipaux réclament le non-paiement des salaires des mois d’août, septembre et octobre de cette année. Ils voudraient savoir pourquoi 250 dossiers de leurs collègues potentiels retraités ont été rejetés par la Caisse nationale de sécurité sociale.

Outre le non-paiement des salaires des agents municipaux actifs depuis trois mois, les agents municipaux exigent la continuation du paiement du différentiel des salaires de l’année 2016 ; le départ immédiat des délégataires commis aux recouvrements des recettes de la mairie ; le paiement des divers mandats des potentiels retraités et actifs agents municipaux par la recette municipale ; le départ immédiat de tous les tâcherons des pompes funèbres municipales.

L’intersyndical demande aux agents municipaux actifs et potentiels retraités au calme en attendant l’aboutissement de leurs revendications.

Congo-Camu : élaboration d’une feuille de route de prise en charges des assurés

L’atelier de cadrage de la gouvernance de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu), s’est clôturé jeudi 31 octobre à Brazzaville.

 

Lancé mercredi 30 octobre, par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, l’atelier visait à promouvoir une gouvernance saine et efficiente de la Camu au bénéfice de ses assurés sociaux.

Pendant deux jours, les parties prenantes à cet atelier ont parlé des dispositions statutaires et réglementaires guidant la gouvernance de la Camu ; le point global sur le plan de déploiement de la caisse, ainsi que la présentation du processus de digitalisation de la Camu). Il s’est également agi de de faire un point sur le niveau de préparation des formations sanitaires, dans la perspective de la prise en charge effective prochaine des assurés sociaux ; d’évaluer le niveau et le mécanisme de la mobilisation des ressources financières au profit de la Camu.

Les travaux ont permis l’élaboration d’une feuille de route relevant l’engagement des parties prenantes. Ladite feuille de route servira de fil conducteur des activités qui seront déployées jusqu’au démarrage effectif de la prise en charge des assurés de la Camu prévues en 2025.

Congo : reprise de la grève au CHU de Brazzaville

L’intersyndical de cette formation médicale a appelé ce mardi 29 octobre, à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques.

 

La grève reprend ce mardi 29 octobre, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de l’intersyndical de cette formation hospitalière, qui appelait à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médico-techniques et administratifs, à partir de 7h00.

Selon la même source, les travailleurs sont appelés à la discipline et à la responsabilité en vue de sauvegarder l’outil de travail.

L’intersyndical du CHU de Brazzaville exige le paiement successif des salaires des mois d’août, septembre et octobre 2024, la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, la signature d’un protocole d’accord en vue de l’apurement des arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2019 et décembre 2020.

Le communiqué précise que l’intersyndical met en garde contre toute éventuelle manœuvre de récupération politique de ce mouvement de grève dont le fondement et la finalité sont uniquement relatifs aux salaires.

Congo : le plaidoyer du gouvernement pour une lutte efficacement contre le Mpox

Le gouvernement a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers en vue de la mobilisation des ressources dans la lutte contre l’épidémie de Mpox.

 

« J’appelle les partenaires techniques et financiers à prêter attention au plan que nous avons élaboré, à nous aider à le mettre en œuvre concernant notamment la surveillance épidémiologique et les aspects liés au laboratoire », a fait savoir le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Il s’est exprimé au cours d’une réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources, organisée le 25 octobre à Brazzaville.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui accompagnent déjà le Congo dans cette lutte, ont réitéré leur disponibilité à poursuivre l’œuvre de la lutte contre l’épidémie de Mpox.

Notons que la présence de l’épidémie de Mpox a officiellement été déclarée le 23 octobre dernier, et le pays a enregistré 22 cas confirmés depuis lors. C’est pour lutter efficacement contre cette maladie que le gouvernement congolais appelle à plus de ressources surtout quand on sait que certains pays limitrophes demeurent des foyers de cette épidémie.

Congo : une formation sur la gestion de la faune ouverte à Brazzaville

Une trentaine d’acteurs fauniques participent à une session de formation qui va durer trois jours dans la capitale politique.

 

Des experts, acteurs fauniques et conservateurs de la biodiversité au Congo ont entamé, le 28 octobre, à Brazzaville une formation de trois jours sur la faune. Organisée dans le cadre du projet CAAPP-Faune, il sera question pour les participants pendant les trois jours de formation de réactualiser leurs connaissances techniques dans la gestion de la faune sauvage et la conservation des écosystèmes forestiers.

Ils bénéficieront également des pratiques plus efficientes et adaptées en matière de conservation de la faune et de la protection des écosystèmes forestiers. Et aussi des méthodes d’inventaires et de suivi de la faune sauvage adaptées au contexte des concessions forestières.

Des thématiques qui seront développées porteront entre autres sur la Technique transect distance sampling ; Technique ARTS ; Technique pièges photographiques ; Technique capteurs acoustiques ; Technique ADN environnement et Outils FauneFac et AurèCam.