Congo : une conférence-débat pour sensibiliser contre les VBG

La chambre de commerce de Pointe-Noire a servi de cadre à la conférence-débat sur les violences basées sur le genre (VBG), qui s’est le 25 novembre 2023.

 

« Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles » et « Rôle de la loi Mouebara sur l’élimination des violences faites à l’égard des femmes » sont les deux thèmes sur lesquels s’est tenue la conférence-débat. Il était question de parles des causes et des moyens de lutte contre les VBG. La rencontre était organisée par la plateforme de lutte contre les violences ayant pour base le genre

Les échanges étaient axés sur les sous thèmes tels que la prévention et la sensibilisation, la masculinité positive pour l’harmonie des familles, les réponses aux violences faites aux femmes et des filles, l’autonomisation de la femme.

« Est constituée comme une violence à l’égard de la femme toute atteinte physique, morale, sexuelle ou économique à son égard qui entraîne pour elle un préjudice, une souffrance ou un dommage corporel, psychologique, sexuel ou économique tant dans la vie publique que dans la vie privée », a rappelé Mouemeth Ella Ngono, magistrat, conseillère à la Cour d’appel de Pointe-Noire

Notons plusieurs activités de prévention et de sensibilisation seront organisées par la plateforme VBG dans les différents arrondissements de Pointe-Noire et dans le district de Tchiamba Nzassi.

Congo : une conférence-débat sur l’impact et l’avenir de la langue française en Afrique

Des échanges ont tourné autour de l’apport de la langue française dans le développement, le manque d’attractivité par rapport aux langues comme l’anglais ou le chinois.

 

L’association le Réseau des villes et villages amis de la Francophonie en partenariat avec la jeunesse francophone congolaise a organisé, le 31 octobre, à Brazzaville une conférence- débat. Celle-ci portait sur le rôle de langue française ainsi que l’impact et l’avenir de la francophonie en Afrique, en général, et au Congo, en particulier.

Cette activité a coïncidé avec l’inauguration, le 29 octobre, par le président français, Emmanuel Macron, de la cité internationale de la langue française, en France. Durant la rencontre, il était question d’échanger sur l’avenir de la langue française, ses avantages, sa diversité mais également ses limites. « Le français est une langue d’opportunité. Certes elle est menacée, mais nous devrons le promouvoir. Le français n’est plus une particularité de la France, mais plutôt une langue universelle. Déjà, les locuteurs francophones sont plus nombreux en Afrique, évitons l’amalgame entre le français comme langue et la France en tant que nation », a signifié Vanessa Lebeka, un des animateurs de la conférence.

Des échanges ont, en effet, tourné autour de l’apport de la langue française dans le développement, le manque d’attractivité par rapport aux langues comme l’anglais ou le chinois, le non développement des pays francophones, la conciliation entre le français et les langues locales, la concentration de l’usage du français uniquement dans les grandes agglomérations et bien d’autres.

La conférence a été co-animée par Vanessa Lebeka pour le compte du Réseau des villes et villages amis de la Francophonie puis Chelvie Darfie Ngouloubi, membre de la jeunesse francophone congolaise. Elle s’est déroulée sur le thème « Massolo : le français, notre langue, notre affaire ».

Congo : vers une journée consacrée au régulateur des médias

C’est ce qui ressort de la conférence-débat organisée mercredi 31 mai par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

La proposition d’instituer une « Journée du régulateur du Congo » qui se célébrera tous les 31 mai de chaque année a été plébiscité. C’était au cours d’une conférence-débat organisée par le CSLC. Les intervenants à ladite conférence ont demandé à l’organe de régulation des médias de murir la proposition.

Le président du CSLC, Philippe Mvouo, a marqué son accord sur la proposition d’une journée du régulateur. Il a tout de même précisé que le collège des membres de cette institution va prendre une délibération y relative puis proposer au gouvernement un avant-projet de décret portant institution de cette journée.

La conférence-débat organisée par le CSLC s’est tenue sous le thème « Journée du régulateur du Congo ». Plusieurs sous thèmes ont meublé ces assises notamment « Présentation de la nouvelle loi sur les missions du CSLC et son interaction avec la presse et les institutions nationales »« Liberté d’expression et liberté de la presse : quelles limites ? »; et « Réseaux sociaux : pour ou contre ? » .

Congo : Thierry Moungalla demande aux journalistes d’être professionnels

Le ministre de la Communication et des médias a fait cette invite au cours d’une conférence-débat qui s’est tenue le 26 août 2022.

 

La ville Brazzaville a abrité vendredi 26 août, une conférence-débat organisée par le Réseau panafricain des journalistes (RPJ). La rencontre placée sous le thème : « 24h dans une salle de rédaction », a réuni les journalistes de la République du Congo et ceux de la RDC.

Ce rendez-vous a eu pour objectif de revisiter le travail de différents acteurs des médias dont les journalistes et les techniciens au quotidien. La conférence-débat s’est déroulée en présence du ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla.

« Ces gestionnaires doivent faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans toutes leurs publications, dans les secteurs respectifs. En effet, c’est une nécessité pour entamer la destruction du ver moderne qui s’est introduit dans le fruit de l’information pure reportage, à savoir les Fakes-news, véritable cancer de la communication de l’ère du numérique », a déclaré Thierry Moungalla.

Journée internationale de la femme : à Poto-Poto, les femmes prônent la paix

Les femmes des quartiers 31 et 32 de la circonscription de Poto-Poto s’engagent à promouvoir la culture de paix, d’entraide, du travail mutuel.

 

Les femmes de la République du Congo de concert avec les femmes de la communauté internationale ont célébré le 08 mars. Les femmes de Poto-Poto ne sont pas restées en marge. Au cours d’une conférence débat organisé par le député, Jean de Dieu Kourissa pour l’occasion, des femmes ont pris des engagements.

Encadrées par des experts en développement et promotion des droits féminins, les habitantes de Poto-Poto ont célébré la journée dédiée à la vulgarisation des droits des femmes à travers un moment d’échange et de partage d’expérience.

C’est donc au terme des débats que les participantes ont promis de vulgariser les notions acquises lors de la conférence. Notamment les notions de paix, d’entraide, du travail mutuel et du respect des droits de l’homme.

Journée de la femme africaine : l’émancipation de la femme au centre d’un échange

Une conférence-débat sur le thème «La problématique de l’émancipation de la femme au Congo » a été organisée à Pointe-Noire par le Réseau Jifa 242, le  31 juillet, à l’occasion de cette journée.

Animée par Herman Davy Malanda du  Centre de prévention, de promotion, d’éducation et de veille sanitaire et Bernadette Bephangayahou, présidente de l’ONG Solidarité, disponibilité des œuvres sociales,  l’activité a permis d’échanger sur les facteurs d’émancipation, les écueils rencontrés par les femmes dans leurs actions,  les avancées perceptibles sans oublier les concepts en vogue en milieu féminin tels que femmes fortes, femmes influentes, femmes battantes. En ouvrant le débat, Herman Davy Malanda a axé son propos sur un questionnement à élucider afin de dissiper tout imbroglio, à savoir « Les femmes ont-elles besoin de s’émanciper ? »  « L’émancipation est-elle perçue de la même manière selon que l’on soit une femme rurale ou une femme intellectuelle? »

Selon l’orateur, la liberté et les droits dont jouit la femme congolaise ne sont pas les manifestations de l’émancipation tant recherchée. La femme rurale qui a la charge d’organiser son foyer, de s’occuper de sa progéniture et de son mari n’est –elle pas aussi  émancipée que la femme citadine ou intellectuelle ? Pour lui, même si le mot émancipation n’a toujours pas la même compréhension dans toutes les consciences, l’important est d’orienter plutôt la réflexion pour que l’homme et la femme soient considérés comme des partenaires complémentaires et convergents vers un même idéal.

En exposant sur « Les freins au développement du leadership et à l’émancipation de la femme en Afrique », Bernadette Bephangayahou a, tout  en reconnaissant certains écueils qui retardent parfois l’évolution des femmes comme les discriminations de toutes sortes, les inégalités salariales, plaidé pour une organisation plus efficiente dans leurs affaires (commerces ou toute autre activité génératrice de revenus). Le manque de confiance en soi, de formation, d’instruction et l’individualisme également peuvent être comptés aussi parmi les facteurs bloquants.

En louant l’initiative, les participantes ont souhaité que pareils échanges soient plus réguliers car ils permettent aux femmes d’échanger entre elles.  Ces causeries-débats servent de prise de conscience sur la condition de la femme. Ainsi, en dépit des avancées perceptibles ici et là sur la situation de la femme, elles ont reconnu que beaucoup restent à faire car de nombreuses femmes n’ont pas encore intériorisé que de leur responsabilité et engagement dépendent leur développement personnel et professionnel. À la fin de l’activité, Ornela Kouanga, présidente de Jifa 242 a demandé aux femmes ou toute personne sensible aux problèmes de la femme de les rejoindre pour mettre à exécution les nombreux projets à venir.

Cette journée, qui marque l’éveil de la femme africaine, a été promulguée par l’ONU et l’OUA, le 31 juillet 1962, lors de la conférence de Dar-es-Salam. Et l’Organisation panafricaine des femmes avait vu le jour dont Aoua Keita, sage-femme de formation, militante et femme politique malienne, figure du féminisme dans son pays et en Afrique a été une des artisanes. « Aoua Keita, la première femme députée du Mali a longtemps défendu la cause des femmes qu’elle appelait à s’engager dans un combat de considération, de responsabilité, de prise de décision et de prise en charge des femmes africaines par elles-mêmes », a rappelé Ornela Kouanga, présidente du Jifa 242.