Congo : ouverture de la 7e édition de la conférence « Femmes spéciales »

La capitale congolaise, Brazzaville abrite depuis mardi 13 décembre la 7e édition de la conférence « Femmes spéciales ».

 

Après Bamako, Niamey, Conakry, Libreville, Kinshasa et Pointe-Noire, c’est au tour de Brazzaville, la capitale du Congo, d’abriter pour la première fois la conférence « Femmes spéciales ». Ce rendez-vous qui s’est ouvert mardi 13 décembre, est un concept créé par la plateforme Industrie team plus (ITP), en partenariat avec le groupe international « Coach enseigne ».

L’objectif est de donner à la femme plus d’atouts afin qu’elle s’intègre et prenne conscience de sa part de responsabilité pour un monde meilleur. En effet, il ne s’agit pas d’un débat sur l’égalité entre l’homme et la femme, mais d’une ouverture d’esprit, d’une promotion du leadership et d’une prise de conscience de l’apport de la femme dans la société. C’est du moins la vision des organisateurs de cet évènement.

La 7e édition est placé sous le thème « Femmes et engagements sur tous les fronts ». Pendant quatre jours, la conférence va s’articuler autour des moments d’enseignement, d’échange, d’interdépendance et de réseautage, animés par des orateurs venus de plusieurs pays pour partager leurs expertises et leurs expériences.

Pour le coordonnateur de « Femmes spéciales » 2022, Josué Kibimza, les travaux de ce rendez-vous devront déboucher sur des propositions, des suggestions et des résolutions de nature à porter de façon substantielle une valeur ajoutée non seulement à l’autonomisation de la femme, mais aussi aux grands défis de développement des pays participants.

Notons que la conférence « Femmes spéciales » prendra fin vendredi 16 décembre 2022, par une cérémonie de de remise du « Trophée d’émergence continental » à dix femmes africaines créatrices d’entreprises, ainsi que l’élévation au rang d’ambassadrices de la paix de dix autres sélectionnées par les pouvoirs publics.

La cérémonie d’ouverture de la conférence « Femmes spéciales » a été présidée par ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la réforme de l’Etat.

Congo Terminal se mobilise à l’occasion de la journée internationale des femmes

À cette occasion, 60 collaboratrices de Congo Terminal ont participé à une conférence animée par Maître Alide Bouangui, avocat à la cour de Pointe-Noire.

 

Comme chaque année, à l’occasion de la journée internationale des femmes1, Congo Terminal se mobilise pour promouvoir auprès de ses collaborateurs l’égalité femmes-hommes. À cette occasion, 60 collaboratrices de Congo Terminal ont participé à une conférence animée par Maître Alide BOUANGUI, avocat à la cour de Pointe-Noire, sur les droits de la femme en cas de séparation : divorce ou décès du
conjoint.

L’année précédente, une conférence-débat sur le thème : « Comment briser le plafond de verre ? » avait eu lieu en visio-conférence. Elle visait à partager avec les femmes les outils permettant de dépasser ce frein invisible.

« Ces dernières années, nous avons orienté nos actions lors de cette journée qui nous est dédiée à la prise de connaissance de nos droits mais également de nos devoirs dans le cadre privé et professionnel. Notre objectif est d’offrir aux femmes de l’entreprise un accompagnement et des conseils pour qu’elles puissent s’épanouir au sein de la société et s’accomplir à titre individuel. » souligne Ngala SANDE, Responsable formation.

L’égalité hommes-femmes fait partie des enjeux prioritaires de Congo Terminal qui l’a intégrée depuis plusieurs années dans sa politique RH et dans une charte dédiée à la diversité. Au quotidien, l’entreprise s’attache à promouvoir les femmes à toutes les échelles de son organisation et tend à augmenter leur part dans ses effectifs en leur confiant autant que possible des métiers traditionnellement réservés aux hommes tels que portiqueur, grutier ou encore directeur d’exploitation.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

L’expérience du Maroc exposée à Brazzaville

L’expérience marocaine dans l’économie solidaire a été exposée à Brazzaville, dans le cadre de la Semaine culturelle du Maroc au Congo qui se déroule du 18 au 22 juin dans la capitale congolaise.

Intervenant lors d’un atelier-conférence consacré à l’économie sociale et solidaire, la directrice de la promotion de l’économie sociale au ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale, Saloua Tajri a affirmé que « l’Initiative nationale de développement humain (INDH) est un modèle marocain qui appuie les projets élaborés par les petites entreprises ».

A cet égard, elle a souligné que l’objectif du Maroc est de développer une vision stratégique sur l’Afrique au travers d’une coopération Sud-Sud dans le cadre du développement durable inclusif, notant que cette vision qui se décline en terme économique et sociale est destinée aux petites et moyennes entreprises.

Pour elle, l’économie solidaire est un modèle économique nécessaire à instaurer au Congo, relevant que les artisans congolais sont appelés à se regrouper en associations ou en coopératives, afin de bénéficier d’un accompagnement financier.

Tajri a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la labellisation des produits, laquelle constitue, a-t-elle souligné, une indication géographique permettant d’avoir une visibilité à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de cette semaine, un marché artisanal et des stands sont dressés au Centre International des Conférences de Kintélé, situé au nord de la capitale congolaise, pour exposer les produits du terroir et de l’artisanat du Royaume et l’art culinaire marocain.

Un défilé de caftans, une authentique cérémonie du thé à la menthe, un défilé de mode marocain et congolais, des spectacles de danse du Congo et du Maroc sont aussi au programme.

Co-organisée par l’ambassade du Maroc à Brazzaville et la Fondation Congo Assistance, présidée par la première Dame du Congo, Antoinette Sassou-Nguesso, cette manifestation se veut un lieu d’échanges et de rencontres ouvert au grand public et aux professionnels en vue de renforcer les liens d’amitiés et de coopération entre le Maroc et le Congo Brazzaville.

 

Université Marien-Ngouabi : les droits de la femme rurale au centre d’une conférence

Il était question au cours de cette rencontre de parler du rôle que joue la femme rurale dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire à travers les activités agropastorales.

Le sujet sur les droits de la femme rurale souvent marginalisée a été débattu le 22 mars à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville.

« La femme rurale est confrontée à plusieurs difficultés dues à l’environnement, notamment les problèmes sanitaires, le manque d’électricité et la pénibilité du travail. Nous devons aider ces femmes car nous sommes leurs porte-paroles. Les institutions spécialisées doivent améliorer la situation des femmes en général et celle des femmes rurales en particulier », a déclaré la Pr Delphine Adouki l’une des conférencières lors des échanges.

La femme rurale, selon Delphine Adouki, est celle qui fabrique des produits agricoles dans les conditions artisanales. Cette femme a des droits, mais qui sont souvent bafoués. L’article 6 du projet avancé de la Déclaration des Nations unies sur les droits des femmes rurales reconnaît, en effet, leur droit à la prise de décision, aux soins de santé, à l’autonomie, à la production de revenus, à la sécurité sociale, à la formation et à l’éducation, l’accès à la terre et aux ressources naturelles.

Les participants à cette conférence ont également été édifiés sur plusieurs autres problématiques, notamment l’implication de la femme dans l’agriculture, l’élevage et la pêche. S’agissant de la transformation et la conservation des produits de base, en l’occurrence le manioc, la Pr Géneviève Maloumbi a indiqué que cette denrée et ses dérivées peuvent permettre aux Congolaises d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Hélène Dembet a abondé dans le même sens en soulignant que l’agriculture est la principale activité de la femme en milieu rural. Elle assure le stockage, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Dans l’élevage, elle s’occupe des petits détails comme entretenir les poulaillers. Au niveau de la pêche, elle la pratique dans les étangs et les rivières.

Entrepreneuriat : les jeunes congolais appelés à s’imprégner du secteur agricole

La ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, a rappelé, le 29 septembre, la nécessité pour les jeunes d’apprendre « avec pragmatisme » des métiers du secteur agricole en s’inspirant du modèle rwandais.

Le Congo avait participé, les 20 et 21 août dernier à Kigali, la capitale du Rwanda, à la Conférence régionale initiée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union africaine (UA) et le gouvernement rwandais. Placée sur le thème « Les jeunes dans l’agriculture comme solution pour mettre fin à la faim et à la pauvreté en Afrique : s’engager dans les technologies de l’information et de la communication ainsi que dans l’entrepreneuriat », cette conférence a connu la participation des jeunes évoluant dans le secteur agricole de plus de quarante pays africains.

De retour au pays, la délégation congolaise a organisé un symposium sur la restitution des conclusions issues de cette rencontre. En effet, cette restitution de Brazzaville visait, entre autres, à promouvoir un cadre d’échanges interactifs entre les jeunes sur les questions agropastorales et susciter un esprit d’éveil agropastoral en vue de promouvoir l’autosuffisance alimentaire au Congo. Ainsi, les participants au symposium ont suivi des témoignages des jeunes congolais qui émergent dans les métiers de l’agriculture.

Selon la ministre en charge des questions de jeunesse, la conférence de Kigali intègre la vision de l’agenda 2063 de l’UA qui place les jeunes au centre du développement de l’Afrique. L’objectif principal était, d’après Destinée Hermella Doukaga, la promotion des métiers du secteur agricole dans l’environnement juvénile, en favorisant les échanges entre les décideurs et partenaires afin d’établir un lien sur les connaissances et les meilleures pratiques. « (…) la délégation congolaise de retour au pays, juge opportun de stimuler, à travers cet atelier de restitution, l’engagement et l’intérêt des jeunes pour l’agriculture comme solution durable pour l’éradication de la pauvreté en République du Congo. Car il est temps que la population en général, et les jeunes en particulier, s’imprègnent avec pragmatisme des métiers de la terre en s’inspirant du modèle rwandais », a-t-elle indiqué.

Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah, a rappelé que la FAO encourage davantage les investissements publics et privés dans le secteur agro-alimentaire des services liés au marché. Cela pour attirer et maintenir les jeunes dans ce secteur afin de stimuler la création d’emplois et promouvoir un nouvel essor de ce secteur reconnu comme grand pourvoyeur d’emplois. « Aujourd’hui, l’on sait suffisamment que le facteur clé pour l’amélioration des perspectives d’emplois pour les jeunes dans le secteur de l’agriculture est l’accès au financement, à la formation à la terre, aux technologies de l’information et de la communication et l’accès au marché. Je suis convaincu que nous pouvons faire mieux ici en République du Congo », s’est-il exprimé, au nom de la représentante de la FAO au Congo, rappelant que la Conférence régionale de Kigali a permis à cette agence onusienne de repositionner la question de l’emploi des jeunes dans le secteur agricole en Afrique.

Recommandations et résolutions de Kigali

Les participants à la réunion de Kigali avaient, entre autres, recommandé aux gouvernements d’inclure les jeunes dans la planification, la conception et la formulation des politiques et d’injecter des investissements dans toute la chaîne des valeurs au niveau de l’agrobusiness. Ils devraient aussi renforcer les mécanismes d’octroi des finances ; appuyer les jeunes dans la création d’une plate-forme qui les réunit ; augmenter les technologies innovantes ; élargir les approches de renforcement des capacités afin de bien encadrer les jeunes ; élargir le réseau numérique pour le suivi et l’évaluation.

Avoir une politique agricole dirigée par des jeunes ; numériser la conférence ; appuyer la vision des jeunes par la formation ; renforcer l’environnement industriel ; accompagner les jeunes entrepreneurs ; valoriser l’image de l’agriculture sont les résolutions qui ont été prises par les participants.

Tenue en mars à Brazzaville d’une conférence sur les tourbières du Bassin du Congo

La conférence se tiendra du 21 au 23 mars prochain à Brazzaville, avec la participation de l’ONU, des ONG et d’experts venus du monde entier.

Une conférence internationale sur les tourbières du bassin du Congo, premier puits de captation de carbone au monde, se tiendra du 21 au 23 mars prochain à Brazzaville, avec la participation de l’ONU, des ONG et d’experts venus du monde entier, a annoncé récemment le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.Dans une interview accordée au journal en ligne de «Jeune Afrique» et publiée le 15 janvier dernier, M. Sassou-N’Guesso qui est également président de la Commission climat du bassin du Congo, a souligné que «plus que jamais, c’est une part du destin de la planète qui se joue au cœur de notre continent. A nous de nous montrer dignes de cette immense responsabilité».

Il a rappelé qu’en décembre dernier, à Paris, en France le premier sommet de la planète a débouché sur 12 engagements, afin de mobiliser les ressources financières en vue d’assurer la transition vers une économie bas carbone.

Le Président Sassou-N’Guesso a également annoncé la tenue du 28 au 29 janvier prochain à Addis-Abeba en Ethiopie de la 30ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), au cours de laquelle un point sera fait sur les initiatives prises en commun contre les effets dévastateurs du réchauffement climatique.

Au sujet des effets engendrés par les changements climatiques au niveau mondial, il a dit que «le Congo prend toute sa part dans cette stratégie régionale commune, et cela depuis plus de vingt ans déjà, même lorsque la prise de conscience écologique n’en était, sur le continent, qu’à ses balbutiements».

Il a rappelé que La COP22, qui s’est tenue à Marrakech au Maroc en 2016, a constitué une étape décisive dans l’appropriation par l’Afrique des enjeux du réchauffement climatique, et 2017 aura été l’année de la mise en œuvre de cette volonté commune.