Congo : les retraités de la mairie de Brazzaville réclament des arriérés de pensions

Ils ont manifesté lundi 22 avril, à la place de la gare à Brazzaville pour dénoncer l’insuffisance du soutien de l’Etat à leur cause.

 

Lundi 22 avril 2024, place de la gare à Brazzaville, plusieurs agents municipaux retraités participent à un concert de casseroles. Ils réclament 35 milliards versés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) par le gouvernement pour le retrait des dossiers ». Sur des banderoles qu’ils tiennent, sont inscrit plusieurs messages qui justifient leur manifestation.

« Nous réclamons juste notre pension. Nous avons travaillé, nous avons cotisé. L’Etat doit nous donner ce qui nous revient » a fait savoir Lucien Mfourga, président de l’Union des retraités des municipalités du Congo.

Ces retraités disent avoir écrit à toutes les autorités concernées par ce dossier sans gain de cause. Ils reconnaissent tout de même que l’Etat a déjà versé la plus grande partie de cette dette sociale.

Congo : les retraités poursuivent leur manifestation

Depuis près de deux mois, les anciens travailleurs de l’Office national des postes et télécommunications réclament leurs pensions.

Quinze milliards de francs CFA, c’est la somme que devrait verser l’Office nationale des postes et télécommunications à la caisse nationale de sécurité sociale. Du moins c’est la demande à travers un concert de casseroles de ces ex-employés. A cela, il faudrait ajouter la somme de 580 millions de francs CFA, due à la mutuelle et reconnue dans le plan de liquidation.

C’est en plein centre-ville de Brazzaville, à un coin de leur ancienne entreprise, que ces hommes et femmes, essaye de se faire entendre.

Pour ces eux seul le paiement de leurs droits pourrait mettre un terme à cette manifestation. Au moins 1200 personnes sont concernées par cette situation.

« Ce serait peut-être le plus long concert de casseroles jamais organisé au Congo. Nous avons dit que tant que ces deux problèmes ne trouveront pas de solution définitive, nous ne pouvons pas quitter les lieux de la manifestation », a expliqué Gilbert Idouli, président du comité de suivi des anciens travailleurs de l’ex-ONPT.

« Le gouvernement ne dit mot mais il constate parce que tous les jours le Premier ministre passe par là, précise-t-il. C’est comme si le gouvernement était en train de nous tuer à petit feu », affirme Gilbert Idouli.