L’Union africaine a invité les Etats à développer ledit secteur, lors d’une réunion de haut niveau de l’organisation continentale, dont les travaux s’achèvent ce 5 décembre à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Les pays africains sont invités à créer les conditions pour parvenir à élargir le commerce intra-africain. Cet appel est de l’Union africaine, qui souligne la nécessité de lever les obstacles au secteur, dans la mesure où moins de 20 % des biens qui y sont produits restent actuellement en Afrique.
« L’Afrique se trouve dans une position unique, en ce sens qu’elle a accès à un marché inexploité. Les pays africains doivent libérer le commerce intra-africain, qui bénéficiera à toutes leurs économies », a indiqué l’Union africaine (UA),
Organisée sur le thème « Fait en Afrique / Acheté en Afrique », la réunion de haut niveau de l’UA vise à stimuler le commerce intra-africain. Il s’agit notamment de chercher à remédier à la faiblesse actuelle du commerce sur le continent africain.
On retient que le commerce intra-africain représente à peine 15 % du commerce total du continent, « moins de 20 % de la production régionale reste dans la région ».
Au cours de cette rencontre, un accent a également été mis sur le potentiel considérable de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec). Officiellement lancée en juillet dernier à Niamey, au Niger, la Zlec a pour objectif d’un démarrage du marché à partir du 1er juillet 2020. L’accord de sa création a été signé par la totalité des pays du continent, exception faite à l’Erythrée. A ce jour, au total, vingt-sept d’entre eux l’ont déjà ratifié.
Notons que, depuis la création de la Zlec, l’UA admet qu’elle permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le commerce intra-africain et de donner un coup de fouet à l’ensemble de ses économies.