Le Congo enregistre 3,1 % de taux de croissance du PIB en 2024

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Congo se situerait à 3,1% cette année, en progression par rapport à l’année dernière (1,5%). Les prévisions de croissance du PIB du pays ont été revues à la baisse par rapport aux précédentes estimations, soit 5,7% et 3,7% au premier et deuxième trimestre 2024.

La consolidation de la croissance du PIB réel devrait stagner à 2,9% en 2025, toujours selon la Banque centrale, avant de rebondir à 4,8% en 2026 et 5,5% en 2027. L’inflation s’est nettement améliorée cette année mais reste supérieure à la norme communautaire de 3%.

Le Comité national économique et financier (Cnéf) a tenue sa session ordinaire lundi 25 novembre 2024. Il en ressort de cette session le système bancaire a enregistré une hausse de 5,7% des crédits bruts à l’économie à 1540,6 milliards F CFA et de 7,8% des créances en souffrance à 266,6 milliards F CFA au 31 août 2024. Au sujet du marché des titres du trésor, le Cnéf a noté un taux d’encours de 2372,7 milliards F CFA à la fin août 2024, en hausse de 22,58% en glissement annuel.

Congo : le taux de croissance en 2023 baisse à 2,3%

Cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques.

 

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2023 qui se chiffre à 2,3% contre les 3,7% annoncés en mars dernier. Le comité national économique et financier de la a revu à la baisse le taux du PIB, mercredi 05 juillet, à Brazzaville.

Selon le comité, cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et par les effets restrictifs du conflit en Ukraine.

La croissance du PIB de 2,3% se justifie à travers la relance des investissements dans le secteur pétrolier et dans celui de l’industrie manufacturière. C’est du moins ce qu’ont indiqué les membres du comité, soulignant le règlement régulier par l’Etat congolais des salaires et des pensions de retraite.

Le Congo devrait connaître une pression inflationniste de 3,6% au cours de l’année 2023, soit au-dessus de la moyenne communautaire fixée à 3%. S’agissant de l’activité du système bancaire national, le comité a noté une évolution « mitigée ».

« L’encours des crédits bruts accordés à la clientèle a connu une contraction de 5,2% pour revenir à 1.338,1 milliards de FCFA au 30 avril 2023 et un recul des créances en souffrance de 2,9% pour s’établir à 253,4 milliards de FCFA », a expliqué le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Serge Dino Daniel Gassackys.

 

Congo : vers une croissance de – 1,5 en 2022

C’est ce qui ressort du Comité national économique et financier (CNEF) qui a eu lieu le 11 mars au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

 

Le Comité national économique et financier (CNEF) de la République du Congo s’est tenu vendredi 11 mars 2022. C’était au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour cette première réunion trimestrielle du CNEF. Les sujets de l’adoption du procès-verbal de la réunion du 14 décembre 2021 ; l’état de mise en œuvre des résolutions prises au cours des réunions précédentes ; la revue des notes sur la situation économique, monétaire et financière nationale ; sur le financement de l’Economie congolaise ; sur l’exécution budgétaire à fin décembre 2021 du CNEF Congo ; note sur la soutenabilité du budget du CNEF Congo, ont entre autres alimenté les débats au cours de cette rencontre.

Présidée par la ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, c’était l’occasion de faire le point sur la situation économique du pays.

Selon la ministre, la situation économique du Congo pourrait connaître une nette amélioration cette année, les perspectives sont optimistes, « En 2020, nous avions une récession de -6,2 %, et nous allons, vraisemblablement, vers une croissance de -1,5 % en 2022. Donc, il y a réellement un effort qui a été fait. Cet effort a été essentiellement porté par le secteur hors pétrole. Et on peut s’en féliciter. » a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Toutefois, la situation sécuritaire mondiale laisse planer quelques incertitudes sur ces prévisions. « Sur les perspectives de 2022, on peut dire qu’il est encore trop tôt de confirmer ce que nous avons espéré, puisqu’il y a un risque majeur sur le plan international. Néanmoins, ces perspectives pourraient nous être favorables, puisque les cours des matières premières sont véritablement à la hausse, dont celui du baril de pétrole », a-t-elle expliqué.