Congo : reprise de la grève au CHU de Brazzaville

L’intersyndical de cette formation médicale a appelé ce mardi 29 octobre, à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques.

 

La grève reprend ce mardi 29 octobre, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de l’intersyndical de cette formation hospitalière, qui appelait à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médico-techniques et administratifs, à partir de 7h00.

Selon la même source, les travailleurs sont appelés à la discipline et à la responsabilité en vue de sauvegarder l’outil de travail.

L’intersyndical du CHU de Brazzaville exige le paiement successif des salaires des mois d’août, septembre et octobre 2024, la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, la signature d’un protocole d’accord en vue de l’apurement des arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2019 et décembre 2020.

Le communiqué précise que l’intersyndical met en garde contre toute éventuelle manœuvre de récupération politique de ce mouvement de grève dont le fondement et la finalité sont uniquement relatifs aux salaires.

CHU de Brazzaville : des agents se recyclent sur les consultations médicales

Cette formation a pour but étant de parvenir à une meilleure optimisation dans la gestion des urgences, de la pharmacie et des laboratoires.

Le personnel soignant du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) ont participé le 1er septembre, à un atelier sur les consultations médicales, chirurgicales et l’optimisation des consultations externes pour une meilleure offre de soins et services.

Cette rencontre visant à inculquer de nouvelles pratiques managériales et cliniques au personnel a été animée par l’expertise de l’unité de santé internationale du Centre hospitalier de l’université de Montréal. Le but étant de parvenir à une meilleure optimisation dans la gestion des urgences, de la pharmacie et des laboratoires.

Les échanges concernent l’amélioration des interventions sur la réorganisation institutionnelle ; la mise en œuvre progressive du projet médical priorisé, du plan directeur immobilier ; la poursuite de l’assainissement des pratiques de gestion administrative, comptable et financière ; la disponibilité des médicaments et autres produits de santé ; l’amélioration du plateau technique, de la performance des soignants, ainsi que le renforcement du leadership des cadres congolais.

Selon la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, le résultat attendu en termes d’impact d’ici à 2025 est que « les malades et les femmes enceintes bénéficient des soins tertiaires de qualité, les apprenants en sciences de la santé bénéficient des apprentissages hospitaliers optimisés et les travaux de recherche répondent aux problèmes de santé du Congo ».

Par contre, a poursuivi la ministre de la Santé, les résultats intermédiaires attendus en termes d’effets d’ici à 2023 sont, entre autres, une culture de gestion basée sur la performance appliquée aux opérations cliniques, administratives, logistiques, comptables et financières.

Signalons que le gouvernement avait adopté lors des assises nationales de la santé tenues à Ewo, dans le département de la Cuvette-ouest, huit réformes visant à améliorer le système national de santé.