Congo-Chine : vers une convention pour l’élimination de la double imposition sur les impôts et la fraude fiscale

Réuni en plénière le 7 août à Brazzaville, le Sénat a adopté le projet de loi autorisant la ratification de la convention entre le Congo et la Chine pour l’élimination de la double imposition concernant les impôts sur le revenu et la prévention de l’évasion de la fraude fiscale.

Signée le 5 septembre 2018 à Beijing, celle-ci a pour objet d’éviter de taxer le revenu d’une même personne au Congo et en chine de façon concomitante. L’impôt visé ici ne concerne que deux catégories notamment, l’impôt sur le revenu des personnes physiques et sur les sociétés.

Le premier englobe le dû perçu pour le compte de l’un des deux Etats ou de leurs collectivités locales quel que soit le mode de perception. Quant à l’impôt sur la société, il englobe aussi bien les gains qui découlent de l’aliénation des biens mobiliers que les impôts sur les plus-values.

Les catégories de revenus ciblés sont les revenus immobiliers, les bénéfices des entreprises, ceux résultant de l’exploitation du trafic international, les dividendes, intérêts, redevances et gains en capital.

Le principe est que ces revenus ne soient imposables que dans l’un des deux Etats où résident leurs propriétaires ou en ce qui concerne les entreprises, là où se trouvent leurs sièges.

Outre ce projet, la chambre haute a également adopté deux autres, notamment celui autorisant la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’Union africaine relatif au parlement panafricain adopté lors de la 36e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement réunis du 10 au 12 juillet 2000, à Lomé au Togo, ainsi que celui sur l’accord-cadre de coopération entre le gouvernement de la République du Congo et celui du Kenya.

Coronavirus : les hôpitaux congolais seront bientôt jumelés à ceux de la Chine

Le processus de jumelage débutera à partir du mois d’août entre l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Mfilou et celui de Beijing, en Chine, dans le contexte de lutte contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, le 17 juillet à Brazzaville, à l’issue de l’entrevue entre la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

L’entretien a porté sur la mise en œuvre d’une série des mesures annoncées par le président chinois concernant la création d’une trentaine d’hôpitaux africains, dont ceux du Congo-Brazzaville, qui seront jumelés aux hôpitaux chinois, dans la lutte contre la pandémie liée au coronavirus (Covid-19), pour un premier temps.

Pour le compte du Congo, la partie chinoise a désigné l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Brazzaville. Cet hôpital sera ainsi jumelé à celui se trouvant près de Beijing. « Ce partenariat se fera sous forme de téléconsultation, de téléformation, ainsi que de la fourniture des équipements et matériels médicaux, sans oublier l’organisation des visites entre les médecins évoluant dans ces hôpitaux », a expliqué Ma Fulin.

La première phase de cette coopération débutera dès le mois prochain, à travers le programme basé sur la prise en charge des malades de Covid-19.

A partir de 2021, la coopération pourrait être élargie dans d’autres domaines de santé publique, en prenant en charge des patients souffrant des maladies comme le paludisme et bien d’autres. Concernant l’ouverture des frontières entre les deux pays, le diplomate chinois a indiqué que la question est en étude, puisque les experts et autres personnalités continuent d’effectuer les missions d’Etat entre les deux pays. « Nous n’avons pas des vols directs entre le Congo et la Chine. Je pense que la dynamique actuelle fait un bon chemin et nous sommes en train de bien étudier la question », a-t-il rassuré.

Notons qu’en date du 17 juillet, le Congo comptait 2 358 cas confirmés de Covid-19 pour 589 guéris et 48 décès. Pour stopper la chaîne de contamination, les experts des comités de riposte ont réactualisé le plan de riposte à la Covid-19. Celui-ci sera soumis aux autorités compétentes pour validation.

Coronavirus : des commandes de matériels médicaux du Congo bloquées en Chine

La République du Congo avait commandé du matériel médical et de protection contre le coronavirus mais ces commandes peine à être livrées. Les autorités congolaises évoquées des difficultés liées au transport aérien.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a confirmé le 10 juillet à Brazzaville que le Congo avait bel et bien passé une « importante commande » de matériels médicaux et de protection contre la Covid-19 en Chine. Mais, selon les sources bien renseignées, cette commande peine à être livrée à Brazzaville, faute d’avion.

Dans un échange avec les journalistes, Ma Fulin a souligné que c’était « une grosse commande, une commande vraiment importante ». Le gouvernement a en effet acheté en Chine du matériel médical et d’autres articles de protection à deux entreprises chinoises de renom.

Il s’agit d’une entreprise de Jack Ma, le milliardaire chinois qui a fait preuve d’une grande générosité envers les pays africains en y envoyant des tonnes de matériels de protection contre la Covid-19. Le Congo en a reçu par deux fois. Certainement, en guise de gratitude, une bonne commande lui avait été confiée par les autorités congolaises. La deuxième commande a été passée à une entreprise chinoise publique. D’après l’ambassadeur, il s’agit également d’une société qui jouit d’une grande crédibilité en Chine.

Les commandes sont prêtes à livrer et le colisage déjà bouclés, attend-on appris. Mais le Congo doit lever sa marchandise dans un aéroport de province chinoise pour l’acheminer vers Brazzaville. La crise sanitaire qui sévit dans le monde a poussé les États à fermer leurs frontières et a paralysé les compagnies aériennes. Plusieurs avions, connus pour ce genre de trafic, sont cloués au sol depuis des mois.

L’ambassadeur de Chine estime que son pays, « dans le cadre de la communauté de destin », pourrait aider le Congo à transporter ses commandes jusqu’à Brazzaville. La Chine pourrait trouver un avion.

En début de semaine, les autorités congolaises ont également évoqué cette difficulté liée au transport aérien. Il semble que le chef de l’État a demandé que le cargo congolais Illiouchine-76 soit dépêché en Chine pour faire cette course.

Par ailleurs, dans les hôpitaux, quelques matériels comme les respirateurs ont commencé à être réceptionnés. Le gouvernement assure qu’ils vont être vite montés et mis en service. Entre temps, des malades Covid-19 continuent de mourir suite à la détresse respiratoire, faute justement de ces appareils de grande nécessité.

Malgré le retard accumulé dans la livraison de ces commandes, la population reste éveillée pour voir, non pas seulement la réception de ce matériel à l’aéroport international Maya Maya, mais surtout leur mise en service immédiate dans les centres de prise en charge des cas Covid-19.

Cependant, la Chine reste sceptique à l’ouverture des vols commerciaux vers les pays africains. Ce pays qui applique une quarantaine de 40 jours au lieu de 14 comme au Congo, redoute l’excès de liberté dont font montre plusieurs peuples d’Afrique face à la pandémie. « Pour le moment, nous ne pouvons organiser que des vols spéciaux », a conclu le diplomate chinois.

Congo/Covid-19 : vers des dépistages en masse

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, a réceptionné le 9 juin à Brazzaville, des lots de produits de lutte contre le coronavirus offerts par la Chine.

Composé essentiellement des réactifs, des masques, des intrants et autres matériaux susceptibles de renforcer les stratégies de riposte à la covid-19, ce don du gouvernement chinois répond bien à la demande de la République du Congo, a signifié Jean-Jacques Bouya.

Ainsi, le Congo pourrait désormais, selon lui, enclencher l’opération de dépistage en masse. « Depuis le début de la covid-19, la Chine est toujours à nos côtés. Aujourd’hui, ce vol spécial nous a apporté d’autres produits de prévention contre la pandémie à coronavirus. Au nom du gouvernement, je remercie la Chine. Nous avons reçu plus de dix milles réactifs et je pense que l’instruction du président de la République concernant le dépistage en masse sera bientôt effective », a-t-il indiqué.

Ces produits qui constituent le plus grand lot du don de la Chine au Congo depuis le début de cette pandémie sont arrivés ensemble avec ceux acheté par l’Etat congolais.

« Nous avons plus de cent cinquante mille masques, des respirateurs, des tests réactifs d’acide nucléique pour dix mille personnes, des combinaisons et autres produits de prévention », a expliqué l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin lors de la remise du don à l’aéroport Maya-Maya.

Par ailleurs, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a remis, au nom du gouvernement congolais, des diplômes d’honneur aux médecins chinois spécialisés en épidémiologie. Ces derniers viennent d’avoir des échanges avec leurs homologues congolais dans la détection, la prise en charge et le traitement des patients atteints du coronavirus.

Le Congo reçoit un nouveau don de la Chine

Ce don est constitué de 150 milles masques simples et sophistiqués, des respirateurs, de 10 milles tests réactifs, tactiques et autres matériels.

La république du Congo vient de recevoir un nouveau don de la Chine. Il s’agit du matériel de prévention contre le coronavirus. Ce don est dont constitué de 150 milles masques simples et sophistiqués, des respirateurs, de 10 milles tests réactifs, tactiques et autres.

Mardi 09 juin, l’Ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a précisé à Brazzaville que cette offre s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 mais aussi dans l’amitié traditionnelle qui unit les deux pays.

Le don a été réceptionné par le président de la commission nationale de suivi et de coopération du forum Chine-Afrique, Jean Jacques Bouya.

Coronavirus : la Chine et le Congo, une collaboration contre la pandémie

La détection du virus et les protocoles thérapeutiques ont fait partie de multiples aspects évoqués, le 25 mai, à Brazzaville lors de la séance de travail entre les épidémiologistes chinois et les responsables des commissions impliquées dans la riposte au coronavirus.

«La covid-19 n’a pas de frontière. Seuls les efforts communs et l’assistance mutuelle peuvent nous permettre de l’éradiquer », a indiqué le Dr Han Guang Yue, exposant sur le mécanisme national chinois de prévention et de contrôle des épidémies. Sur le traitement scientifique et ciblé de la covid-19, Han Guang Yue a souligné que son pays a fait une combinaison de la médecine moderne et la médecine traditionnelle chinoise. Les protocoles de contrôle et de prévention ont été, quant à eux, rectifiés au moins six fois pour avoir la version la plus efficace.

Par ailleurs, le déploiement coordonné des ressources médicales pour une prise en charge rationnelle et efficace, les méthodes de prélèvement des échantillons pour les tests en laboratoire, les réseaux de surveillance pour circonscrire les différents types de cas covid-19 : suspects, contacts et confirmés, les enquêtes épidémiologiques ont également été évoqués. « En cas de symptômes, il faut combiner la recherche du virus par le test d’acides nucléiques avec le test sérologique afin d’éviter les faux résultats », a expliqué l’expert chinois. Une série de questions-réponses sur des aspects techniques et pratiques ont permis d’éclairer la lanterne des uns et des autres dans le cadre de cet échange d’expérience sino-congolaise.

Selon Cornelie Adou Ngapi, chargée de missions au ministère chargé de la Santé, représentant la ministre de tutelle, le Congo et la Chine ont signé un accord le 6 mai 2020 dans le cadre de la riposte à la covid-19. « Cet accord dispose que les experts chinois ne feront pas de diagnostics et ne soigneront pas les patients congolais de façon directe », a-t-elle déclaré justifiant le séjour de travail de la délégation médicale chinoise en terre congolaise. Ladite délégation travaille selon les besoins exprimés par les services de santé de la partie congolaise. Son séjour de travail prévoit, entre autres, les visites des centres de prise en charge, des sessions de formation des médecins congolais… Le travail qui vient de commencer à Brazzaville se poursuivra à Pointe-Noire. Les deux villes, rappelons-le, sont les plus touchées par la pandémie au Congo.

Coronavirus : le Congo renforce les mesures de prévention

Dès leur arrivée au Congo, les voyageurs en provenance de France, la Chine, la Corée du Sud, de l’Iran et de l’Italie seront placés en quarantaine.

L’information a été donnée dans une circulaire datée du 04 mars dernier, par le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Claude Gakosso. Les passagers en provenance de la Chine, la France, l’Italie, l’Iran et la Corée du Sud seront placés en quarantaine de 14 jours à leur arrivée au Congo.

« Dans le cadre de la prévention de l’importation du COVID-19, tout passager en provenance des pays à risque sera mis en quarantaine à son arrivée en République du Congo », a indiqué le ministre.

On peut lire dans la circulaire qu’après pratique des tests du Covid-19 sur tous les passagers, « si les résultats sont négatifs, les passagers demeurent en quarantaine pendant quatorze (14) jours, période d’incubation ».

Et aussi qu’en cas de résultats positifs, la note ministérielle indique que « les passagers seront pris en charge, conformément aux procédures mises en place ».

Sinistrés des inondations au Congo : la Chine fait un don de plus de 300 millions FCFA

Les documents ont été paraphés par l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, et le secrétaire général du ministère congolais des Affaires étrangères, Cyprien Sylvestre Mamina, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

La première enveloppe d’une valeur de 500.000 dollars, soit 300.264.955 francs CFA provient de la Croix-Rouge chinoise et permettra d’aider les sinistrés des inondations dans les départements touchés, en leur apportant, entre autres, des couvertures, des couettes et des draps. Quant à la seconde, don du gouvernement chinois, estimée à 2.000.000 de yuans, soit 170.940.171 francs CFA, elle vise à soutenir l’amélioration des conditions de travail et de renforcement des capacités du ministère congolais des Affaires étrangères.

Pour le diplomate chinois, les dons offerts s’inscrivent dans le cadre des liens séculaires d’amitié et de coopération qui existent entre son pays et le Congo. « Ces gestes témoignent de l’excellence des relations » entre Pékin et Brazzaville, a-t-il déclaré, ajoutant que même si la Chine fait actuellement face à des moments quelque peu difficiles, aucune chose ne pourra arrêter son élan de solidarité.

L’ambassadeur Ma Fulin a, par ailleurs, annoncé l’octroi par son pays en 2020 d’une aide d’un montant de 34,1 milliards de francs CFA, sans contrepartie du gouvernement congolais. S’y ajoute le décaissement d’une somme de 3 millions de dollars devant permettre de porter secours aux sinistrés des inondations en collaboration avec le Programme alimentaire mondial.

« Par ce portefeuille important, nous voulons exprimer à nos amis congolais que la Chine et son peuple restent toujours à leurs côtés », a-t-il dit.

Dans son intervention, la ministre des Affaires sociales a salué la Chine qui s’est distinguée par « la promptitude dans sa réponse » pour venir en aide aux victimes des inondations au Congo. « Veuillez transmettre aux autorités chinoises notre gratitude », a-t-elle indiqué, promettant de « faire bon usage » du don reçu.

Antoinette Dinga Dzondo a évoqué des besoins qui restent encore « énormes » malgré les efforts fournis par le gouvernement pour aider des milliers de personnes affectées par les inondations.

Coopération : la Chine et le Congo entendent renforcer les liens

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté lors d’une réunion tenue le 19 décembre, à Brazzaville, à l’occasion d’une visite de la délégation chinoise.

Une délégation chinoise conduite par le directeur du bureau de la commission pour les Affaires étrangères du comité central du Parti communiste chinois, Yang Jiechi, a séjourné à Brazzaville.

La visite avait pour objectif de renforcer les échanges avec la partie congolaise pour promouvoir la mise en œuvre des consensus dégagés par les chefs d’Etat chinois et congolais, dont ceux du Sommet de Bejing sur la coopération sino-africaine (Focac) pour que les peuples des deux pays en bénéficient davantage.

Dans son intervention au cours la rencontre, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a dit que l’occasion était tout indiquée pour « donner un souffle nouveau » à la coopération bilatérale.

Le chef de la diplomatie congolaise a mis en exergue trois projets d’envergure arrêtés précédemment par Brazzaville et Pékin. Il a cité le projet phare de la zone économique spéciale de Pointe-Noire qui, selon lui, doit « servir de locomotive aux autres projets » ; le projet de réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan et la nécessité de relancer le projet d’acquisition, par la compagnie aérienne du Congo, des avions de types ARJ21, projet qui rime avec celui de l’implantation d’un centre de maintenance aéronautique, qui a également pris du retard.

Jean-Claude Gakosso a souhaité que tous ces projets, qui s’inscrivent parfaitement dans les huit initiatives majeures définies par le président chinois, Xi Jinping, lors du sommet du Forum sur la coopération sino-congolaise, tenues dans la capitale chinoise en 2018, soient « accompagnés afin de donner de la vitalité nouvelle et un lustre particulier à la coopération » bilatérale. Il a également souhaité que la formalisation de l’accord de restructuration de la dette congolaise, signé en avril dernier entre le Congo et Exim Bank de Chine, qui a permis de faire avancer le négociations avec le Fonds monétaire international, se fasse le plus tôt possible.

Au sujet de toutes ces questions,  le ministre a indiqué que les autorités congolaises ont toutes les raisons, en cette année du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, de « donner le contenu qui convient au statut de pays pilote en matière de capacité de production, couplé à celui de membre de l’initiative la Ceinture et la route que le Congo est devenu depuis l’année dernière ».

Le chef de la délégation chinoise, qui s’exprimait en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, s’est, quant à lui, félicité de ce que le Congo et son pays sont restés de « bons partenaires » durant toute cette période. « Nos relations bilatérales ont résisté à l’épreuve des aléas internationaux et donnent un bon exemple des relations de coopération entre la Chine et les pays africains », a-t-il souligné.  Après ces interventions, et celles d’autres personnalités présentes, les délégations se sont retrouvées à huis clos afin d’aborder les questions spécifiques qui étaient au centre de leurs préoccupations.

Les USA et la Chine resserrent leur coopération avec le Congo

Le président Denis Sassou NGuesso a reçu tour à tour les délégations américaine et chinoise vendredi 13 décembre 2019.

Les questions de droits de l’homme et les perspectives de la coopération entre ces deux pays et le Congo ont meublé les deux audiences. Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a conféré, ce vendredi 13 décembre 2019, tour à tour, avec une délégation américaine conduite par John Cotton Richmond, Ambassadeur itinérant des Etats-Unis, en charge des questions de traite des  humains et le 1er vice-président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine.

L’ambassadeur itinérant des Etats-Unis, chargé de la question de traite sur les humains était accompagné du diplomate américain en poste à Brazzaville, Tood Haskell. C’est lui qui a pris la parole en premier pour saluer les avancées significatives réalisées par le Congo dans le domaine des droits de l’homme, notamment la lutte contre la traite des hommes. « Pendant ces dernières années, le Congo a fait des progrès très considérables dans la lutte contre la traite des êtres humains », a déclaré Tood Haskell. L’ambassadeur des USA au Congo, a, par la suite présenté le mobile de cette visite au président de la République du Congo : « le but de cette rencontre est de travailler davantage ensemble, en partenariat pour formuler et mettre en œuvre des stratégies efficaces de lutte contre ces fléaux », a-t-il poursuivi.

Prenant le relais, John Cotton Richmond, s’est réjoui de la mobilisation à travers le monde, contre le trafic des êtres humains. Il a relevé une prise de position globale sur cette question de trafic d’hommes, au cours de différentes réunions. L’émissaire du président américain a constaté que plusieurs pays ont pris des lois en la matière. Et, le Congo fait partie de ce groupe, a-t-il rappelé. Cela qui justifie les encouragements du département d’Etat américain, adressés au Congo. Ce sujet se rapportant à la traite des êtres humains est d’une grande importance pour le Président américain, Donald Trump, a-t-il souligné.

Il est nécessaire de réunir les initiatives et positions des pays à travers le monde, pour contrer ces pratiques qui consistent à tirer davantage la vulnérabilité de certaines populations, a insisté le diplomate américain qui a fait savoir que la communauté internationale va commémorer, l’année prochaine, les 20 ans du protocole des Nations-Unies contre le trafic des êtres humains.

La Chine et le Congo étendent leur coopération

Le 1er vice-président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Ji Bing Xuan, qui séjourne à Brazzaville depuis deux jours a succédé à l’américain chez Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes d’Etat ont échangé sur des nouveaux domaines qui devraient intégrer une coopération élevée au rang de partenariat stratégique global depuis 2016. Il s’agit, entre autres, des secteurs de l’aviation et du tourisme, avec l’ouverture prochaine d’une ligne aérienne directe entre Brazzaville et Beijing. La coopération sino-congolaise est déjà active dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la défense et bien d’autres.

La visite de l’homme d’Etat chinois au Congo, traduit une fois de plus, l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui caractérisent les relations sino congolaises.

Au terme de l’audience, Ji Bing Xuan a offert au président de la République, une œuvre d’art symbolisant la prospérité et le succès pour le Congo, en dépit de la crise économique conjoncturelle que le pays traverse depuis quelques temps.

Investir en Afrique : un forum des opportunités

Le forum investir en Afrique met la clé sous le paillasson ce jeudi 12 septembre à Brazzaville.

Ce sont environ 600 participants qui sont arrivés à Brazzaville pour assister aux assisses de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. L’évènement qui a ouvert ses portes mardi dernier, a été une occasion pour des signatures d’accords entre des pays. Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales».

Invité, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel aux capitaux ce mardi à l’ouverture de l’évènement. Etaient aussi présents au FIA, d’autres Présidents notamment Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Pour Denis Sassou N’Guesso « Le Forum Investir en Afrique reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme ».

Pour la petite histoire, le FIA a été Créé en 2015, il promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Investir en Afrique : le Congo signe plusieurs accords avec la Chine

Ces accords sont directement portés par les institutions financières chinoises, dont la Banque sino congolais pour l’Afrique (BSCA).

La Chine et le Congo ont signé le 12 septembre à Brazzaville, à l’occasion de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique, sept accords de partenariat dans plusieurs domaines, notamment l’énergie et la Zone économique de Pointe-Noire.

Ce Forum investir en Afrique, dont le but est la diversification des économies africaines et la création des emplois s’est ouvert sous des bons auspices pour le Congo, avec à la clé sept accords signés le jour de l’ouverture.

Ainsi, pour concrétiser l’élan de partenariat gagnant-gagnant qui marque les échanges Sino-congolais, les des pays ont conclu l’accord de partenariat tripartite, Congo-Chine-Banque de développement de Chine sur les petites et moyennes entreprises.

Un autre accord concerne le protocole économique entre la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) et la Banque de développement de Chine.

La Banque de Chine s’installera au niveau de la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire grâce à l’accord de partenariat qui lie désormais cette banque chinoise et la ZES de Pointe-Noire.

Il est à noter que ces accords qui augurent une bonne moisson permettent au Congo de s’inscrire résolument sur la voix de la diversification de son économie afin de juguler la crise économique qui freine son développement.

Le Président Faure Gnassingbé attendu à Brazzaville

Le chef de l’Etat togolais prendra part à la 5e édition du forum « Investir en frique » qui se tiendra du 10 au 12 septembre à 2019.

Faure Gnassingbé est annoncé au Congo où il prendra part du 10 au 12 septembre prochain, à la 5e édition du forum « Investir en Afrique ». Un évènement continental co-organisé par la Banque Mondiale et la Chine.

L’invitation officielle a été transmise au Président de la République mercredi 4 septembre 2019 par Jean Jacques Bouya, président du Comité d’organisation de ce forum. Ceci, au nom du président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Pour la promotion d’investissement sur le continent, il faut faire en sorte que les échanges économiques se fassent. Le Togo est invité à participer à ce forum parce que la promotion des investissements sur le continent et la stimulation des échanges économiques sont des questions qui tiennent à cœur au président togolais », a indiqué l’émissaire congolais à l’issue d’un entretien avec le Chef de l’Etat togolais.

La rencontre économique sera l’occasion pour les dirigeants togolais de mobiliser des investissements étrangers en faveur du Plan National de Développement (PND 2018-2022) dont 65 % du financement global est réservé au secteur privé.

Congo : vers la réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan

Le projet semble intéresser la Chine, c’est certainement ce qui justifie la rencontre entre le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, et une délégation de la société CRCC 16.

Les échanges entre Jean-Claude Gakosso et la délégation de la société CRCC 16, portaient sur le projet de réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan. Il faut dire qu’avec la crise économique que traverse le pays de Sassou N’Guesso, la reconstruction de cette voie ferrée pourra permettre la relance de l’économie nationale.

Le chantier de réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan est une initiative du gouvernement Congolais. L’objectif est de rénover la voie dégradée entre Brazzaville et Pointe-Noire (510 km).

Au mois de juillet 2018, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso avait mentionné, comme priorité, la construction d’une ligne ferroviaire qui reliera les différents bassins de production minière, depuis le port minéralier de Pointe-Noire jusqu’au département de la Sangha (nord), via les localités de Mayoko et Zanaga (sud).

Le président de la République du Congo, avait affirmé que l’enjeu d’une mise en production diversifiée et significative dans ce secteur économique doit s’accompagner d’une action résolue du gouvernement. Pour ce fait, des infrastructures devront être mise à la disposition du secteur minier pour un rendement économique rentable.

Coopération Congo-Chine : la reprise des projets en suspens

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 10 juin à Brazzaville avec le ministre assistant chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong.

Lundi 10 juin dernier, Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre avec Chen Xiaodong, à Brazzaville. Les deux personnalités ont parlé de la coopération qui existe entre leurs deux pays. Outre les perspectives de la coopération, le représentant du gouvernement chinois a annoncé au chef de l’Etat congolais la reprise imminente des projets arrêtés à cause de la dette commerciale du Congo envers la Chine.  Chen Xiaodong a aussi confirmé l’appui de son pays dans la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Chen Xiaodong et Sassou N’Guesso ont évoqué les projets tels que le nouveau siège du parlement, le Centre de maintenance aéronautique ou encore les centres commerciaux à Brazzaville. En outre, Chen Xiaodong a rassuré le président congolais de l’entière collaboration de son pays à la matérialisation des projets susmentionnés et autres en vue d’amener la coopération entre les deux pays à un niveau escompté.

« Mes collaborateurs et moi venons d’être reçus par le chef de l’Etat congolais après l’entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres de votre pays. Nous avons fait le bilan de la coopération entre nos deux Etats après le Sommet de Beijing. Nous avons également planifié notre coopération future. Les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire grâce à l’impulsion et l’engagement personnel de nos deux présidents », a déclaré Chen Xiaodong.

Autre information, la Chine va apporter son appui à l’organisation au Congo du 5e Forum « Investir en Afrique », et les entreprises chinoises y participer activement.

Coopération : la Chine réduit la dette congolaise de 20 millions de dollars

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a rencontré le président Sassou N’Guesso dimanche 02 juin à Brazzaville, pour lui annoncer cette information.

Dimanche 02 juin 2019, à Brazzaville, rencontre entre le Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin. Le diplomate américain était porteur d’une nouvelle. Suite à la convention de restructuration de la dette congolaise signée en avril dernier, entre le gouvernement congolais et Exim bank, la Chine s’est engagée à annuler cette dette à hauteur de vingt millions de dollars. C’est cette information que Ma Fulin allait annoncer au Président congolais.

Il faut le relever, depuis l’accord de restructuration de la dette congolaise, le sujet a été au centre des discussions au pays. Certains ont trouvé que la signature de cet accord entre le Congo et la Chine était « ajoutait de la dette à la dette ».

Reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le diplomate chinois, Ma Fulin, a précisé que l’annulation de vingt millions de dollars s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays.

Pour le diplomate chinois, cette remise de dette devra permettre au Congo, d’apporter une bouffée d’oxygène à son économie qui traverse quelques difficultés.

Congo : les sénateurs votent le rééchelonnement de la dette envers la Chine

Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 20 mai à Brazzaville que l’accord sur le rééchelonnement de la dette congolaise envers la Chine était déterminant pour la suite des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) dans la perspective de la conclusion d’un programme.

« Le vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine est une exhortation au gouvernement à décupler ses efforts en vue de surmonter la crise économique et financière qui étrangle note pays », a souligné Pierre Ngolo, à la clôture de la 3e session extraordinaire du Sénat.

Pour lui, les sénateurs venaient de donner un coup d’accélérateur aux pourparlers en cours avec le FMI de même qu’ils viennent là de manifester leur détermination à s’assumer totalement dans le processus de relance de l’économie et de consolidation de la démocratie.

Avant la clôture de la session, en plénière, les sénateurs ont voté a l’unanimité projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine. Cet accord a pour objet de rendre soutenable la dette du Congo envers la Chine, de réajuster le calendrier de remboursement des crédits et de maintenir une coopération entre les deux pays.

Les termes de cet accord prévoient que la durée de la facilité pour chaque contrat de crédit est prolongée de 15 ans, l’engagement du Congo à rembourser à Exim bank Chine, entre 2019 et 2021, environ 1/3 du solde dû au 31 mars 2019 au titre de tous les contrats de crédit, la fixation de la date finale de remboursement et la période de remboursement de chaque contrat de crédit.

L’accord de restructuration de la dette stipule que le paiement de 33 % de la dette sera effectué pendant les 3 premières années à compter de l’entrée en vigueur de l’accord : au rééchelonnement de 67 % de la dette, à la maturité résiduelle de chaque prêt, s’ajoute une période de 15 ans.

L’accord de crédit avait servi à financer ente 2010 et 2014 la réhabilitation de l’unité de production d’eau de Djiri ; la construction des réservoirs et la pose du réseau de distribution d’eau potable ; l’aménagement et le bitumage du tronçon Dolisie-Brazzaville ; la construction du barrage hydro-électrique de Liouesso ; la construction d’un centre commercial à Brazzaville ; la construction des logements sociaux de Mpila à Brazzaville ; la construction de la zone commerciale de Mpila à Brazzaville et la construction du mémorial de Mpila à Brazzaville.

Sénat : l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo au centre des discussions

La chambre haute s’est réjouie, le 14 mai à Brazzaville, de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine, conclu le 29 avril dernier, à Pékin.

La troisième session extraordinaire du sénat s’est ouverte à Brazzaville. Les travaux sont consacrés à l’adoption du projet de loi de l’accord conclu entre le Congo et la Chine. Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a déclaré à l’ouverture de la session, que le rééchelonnement représente une étape décisive vers le rétablissement de la viabilité de la dette du pays et augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires financiers, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

« Nous devons souligner, comme l’ont déjà fait les organismes internationaux, le renforcement spectaculaire de la position budgétaire de notre pays, avec un solde budgétaire global, passé d’un déficit de 7,4% du produit intérieur brut en 2017 à un excédent de 6,8% en 2018 », a-t-il ajouté.

Ces résultats très encourageants, a-t-il renchéri, sont à mettre d’abord au crédit de la volonté et de la détermination du chef de l’Etat qui a toujours cru en l’avenir du Congo et qui entreprend tout pour que le pays recouvre son rayonnement. Ils sont aussi le fruit de gros efforts consentis par les travailleurs et l’ensemble du peuple congolais dont l’esprit de sacrifice est incontestable, a admis le président du Sénat.

Le projet de loi en cours d’examen a été affecté à la commission Economie et finances. Pierre Ngolo a profité de l’occasion pour rappeler à l’institution le deuil qui la frappe avec la disparition, le 27 avril dernier, du sénateur Séba Sébastien, élu de la Cuvette ouest, qui était, par ailleurs, président de la Fédération du Parti congolais du travail.

 » Nous garderons de lui le souvenir d’un cadre discret, doux, qui avait toujours le sens de la mesure dans son geste tout comme dans son propos, un parlementaire soucieux de sa tâche et prompt à la réplique percutante », a-t-il signifié.

Restructuration de la dette du Congo : la société civile dénonce « l’opacité » de l’accord

Le gouvernement congolais a récemment annoncé avoir signé un accord portant sur la restructuration de sa colossale dette (3,15 milliards de dollars) envers la Chine, principale créancière de ce pays d’Afrique centrale étranglé par une grave crise économique. Pour les autorités, cette crise est en grande partie occasionnée par la chute des cours des matières premières dont le pétrole (plus de 80 % du budget national).

La société civile s’est dite satisfaite du rééchelonnement de la dette du Congo-Brazzaville envers la Chine. Ceci devra ouvrir la voie à un programme d’aide du Fonds monétaire international (FMI). Mais des organisations de la société civile congolaises veulent tout de même connaître le contenu de l’accord y afférent.

L’accord de rééchelonnement de la dette chinoise constitue vraisemblablement une étape décisive pour que le pays accède à un programme d’aide du Fonds monétaire international (FMI). « Le dossier du Congo est solide et va permettre au FMI de progresser rapidement vers un programme », a déclaré la semaine dernière, Alex Segura-Ubiergo, chef de la mission du FMI, au sortir d’une réunion entre une délégation de l’institution et le président Denis Sassou Nguesso.

Satisfaction que partage la société civile congolaise. « Publiez ce que vous payez Congo (PWYP-Congo) se félicite de cette évolution dans les négociations entre le FMI et le Congo », peut-on lire dans une « note de position » rendue publique le 9 mai par cette coalition d’ONG impliquées dans le suivi de la gouvernance.

Mais à en croire PWYP-Congo, quelque chose cloche dans cet accord sino-congolais. Dans son texte, la plateforme n’a pas tergiversé pour évoquer le mot « opacité ». Cette opacité qui « caractérise et entoure les relations sino-congolaises », écrit PWYP-Congo. « En effet, l’accord global de coopération du 19 juin 2006 complété par dix accords bilatéraux de mars 2013 n’a jamais été rendu public ; ceci en dépit de nombreux appels de PWYP Congo recommandant sa divulgation et en l’absence d’une validation dudit accord par le Parlement congolais », déplorent ces ONG.

Congo : les élites congolaises recevront une formation chinoise

L’information a été donnée le 08 mai, à Brazzaville, par le général de division chinois, Zhang Yingli, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

« On a discuté ensemble pour voir comment on peut à l’avenir redynamiser la coopération entre les deux armées, selon une vision commune entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping », a confié le chef de la délégation chinoise.

Le général  Zhang Yingli a indiqué que sa délégation a été impressionnée par certains sites visités tels l’académie militaire Marien-Ngouabi, estimant que celle-ci représente bien le fruit de la coopération entre les deux pays, scellée depuis plus de cinquante ans.

Le volet technique et opérationnel figure également parmi les domaines prioritaires de la stratégie de partenariat entre la Chine et le Congo.

« Notre coopération doit garder toujours le même niveau ; l’orientation sera toujours la même. Cette synergie peut aussi s’obstenir au niveau de la formation des élites. Elle pourra constituer une base solide pour l’avenir et surtout dans le cadre de la modernisation des Forces armées congolaises », a confié le général chinois.

Congo : une délégation du FMI reçue par Denis Sassou N’Guesso

Le Président Denis Sassou N’Guesso a échangé le 8 mai avec une délégation du FMI conduite par Alex Segura, conseillé au département Afrique.

Tout s’accélère désormais, dans la suite à donner aux négociations entre le Congo et le FMI, pour la restructuration de la dette congolaise. Il va s’en dire que le principal goulot d’étranglement du dossier était la dette chinoise, pour laquelle des avancées ont été obtenues.

Après deux années de négociations entre les autorités congolaises et chinoises, un accord a été conclu le 29 avril à Pékin et annoncé au conseil des ministres à Brazzaville le 2 mai.

Au terme d’une semaine de travail avec la partie congolaise, le Chef de délégation du FMI, Alex Segura-Ubiergo, a également fait le point au Ministre Calixte Nganongo : « Le Congo est sur la bonne voie pour rétablir la soutenabilité de sa dette publique », a rassuré le chef de délégation du FMI.

Auparavant, la directrice générale du FMI Christine Lagarde avait confié mardi à Paris, avoir « bon espoir » que la République du Congo ait trouvé un accord avec Pékin pour restructurer sa dette, ce qui permettrait au pays d’accéder à un programme avec le Fonds.

Le programme avec le Congo-Brazzaville a été soumis depuis plus d’une année au conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), qui ne l’a toujours pas approuvé. Le FMI exigeait la restructuration de la dette avec la Chine, estimée à 2 milliards de dollars, pour accorder son aide.

La Chine donne un coup de main au Congo pour la relance de son économie

Le 29 avril dernier le Congo a signé avec la Chine, un accord portant sur la restructuration de sa dette.

La nouvelle a été annoncé cette fin de semaine à l’issue d’un Conseil des ministres. Cet accord porterait sur un montant de 5000 milliards de francs CFA et facilitera certainement les négociations entre le Congo et le FMI.

« Cet accord a été paraphé le 29 avril dernier par Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget et Peng Hao, chef de département du Crédit souverain d’EximBank, lors de la visite de travail d’une délégation du gouvernement congolais en Chine », a annoncé le gouvernement congolais dans un communiqué sanctionnant le conseil des ministres.

A Brazzaville, on se félicite et salue un accord de grande envergure qui intervient après de longues négociations avec Beijing. Le Congo espère qu’il contribuera à faire avancer les discussions avec les institutions de Breton Wood.

« La signature de cet accord déterminant est la résultante de deux ans de négociations avec les partenaires financiers, techniques et politiques chinois. Il augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) », a laissé entendre le ministre Calixte Nganongo.

En effet, le Congo traverse depuis quelques années une crise économique que les autorités ont mis du temps à reconnaître. Mais, même s’ils se sont montrés disposés à apporter leur aide, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale se sont régulièrement inquiétés de la dette du pays.

Au Congo, l’argent chinois tombe sur un os

La stratégie d’investissements de la Chine dans les pays en développement, en accordant des prêts « à tout-va » ces dernières années, est tombée sur un os au Congo-Brazzaville, pays qui a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à la rescousse.

« C’est certainement la première fois que la Chine se retrouve confrontée à ce genre de situation », a assuré un spécialiste des relations entre Pékin et l’Afrique, qui a souhaité garder l’anonymat.

Le Congo « cherche à se mettre sous la protection du FMI pour éviter un éventuel défaut de paiement. La Chine, qui détient plus d’un tiers de sa dette externe, n’est pas vraiment à l’aise avec cette procédure », a-t-il noté.

Julien Marcilly, chef économiste de l’assureur-crédit Coface basé en France, rappelle que la Chine « a prêté à tout-va ces dernières années, souvent à des pays qui produisent et exportent des matières premières, en particulier du pétrole ». Or « Pékin commence à se rendre compte que les problèmes peuvent s’accumuler », notamment après le défaut de paiement du Venezuela.

La situation à Brazzaville est d’autant plus inquiétante que le pays avait bénéficié en 2005 d’une importante réduction de sa dette, au titre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui avait fait passer la dette extérieure des pays concernés, en moyenne de 119% du PIB à 33%.

En 2014, ce petit pays d’Afrique centrale riche en pétrole a subi de plein fouet la dégringolade du cours du brut, « une chute non anticipée et très brutale, liée paradoxalement au ralentissement chinois », selon Marcilly.

Résultat: un PIB divisé par deux qui a entraîné une explosion de son endettement à 110% du PIB en 2017, dont plus d’un tiers en mains chinoises, soit environ 2 milliards de dollars, selon les sources.

Pour faire face, le gouvernement congolais a appelé au secours le FMI, le prêteur de dernier recours. Un accord a été trouvé il y a un an, soumis à l’approbation du FMI.

Une année plus tard, le programme n’est toujours pas validé. Le FMI impose notamment comme condition que la dette soit soutenable « à l’issue du programme et des réformes mises en place », a expliqué une source française.

Une restructuration de la dette s’impose donc, et un accord avec la Chine est indispensable pour disposer de l’aide du FMI.

Or, Pékin n’a pas cette habitude. Le Sri Lanka, par exemple, incapable d’honorer ses créances, a dû céder à la Chine le contrôle pour 99 ans d’un port en eaux profondes.

« Logique de créancier »

Le contexte politique n’est en outre pas favorable à Brazzaville: aux Etats-Unis, premier actionnaire du FMI, une quinzaine d’élus ont écrit en août au secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, pour qu’il exerce son influence afin « d’empêcher des programmes » avec les pays trop endettés avec Pékin.

« Pour les Etats-Unis, il est hors de question que le FMI vienne à la rescousse des pays endettés avec Pékin », a expliqué l’une des sources consultées.

Conséquence: « le Fonds a établi un rapport de force dans une logique de créancier. Il veut être remboursé à la fin du programme et s’assure donc que la dette soit soutenable », selon une source française.

« Il a fallu attendre la réunion de printemps du Fonds, à mi-avril, pour que la Chine prenne part aux discussions sur le programme avec Brazzaville. Jusque-là, elle ne dialoguait qu’en bilatéral » avec le Congo, selon le spécialiste des relations sino-africaines.

Cette réunion a donné des résultats: « la Chine a fait des efforts, ça avance », a assuré une source congolaise en marge de la récente réunion du Fonds, évoquant « un problème d’interprétation de ce que Pékin avait indiqué depuis des mois ».

« Nous espérons que le programme sera approuvé d’ici la prochaine réunion du conseil d’administration du FMI en juin », a-t-elle ajouté.

« Nous comprenons que c’est en très bonne voie, mais ce n’est pas encore signé », a constaté une source française. La présidence française du G7 s’est fixé pour priorité la transparence des prêts passés avec les pays en développement, notamment africains, où Paris est garant du franc CFA.

La Chine fait un don de matériel aratoire pour les déplacés du Pool

Un don qui complète les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

C’est l’ambassadeur chinois, Ma Fulin, qui a procédé à la remise du matériel aratoire, au ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire.  Ce matériel aratoire devra servir les déplacés, de poursuivre la relance des activités agricoles lorsqu’ils reviendront dans leurs localités.

« Ce n’est pas pour la première fois que la Chine nous aide dans le cadre du plan de relèvement des familles relogées du Pool », a rappelé la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, recevant le don de l’ambassade de Chine, le 27 mars, à Brazzaville.

Ce don vient compléter les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

Ma Fulin a indiqué que son pays va poursuivre son action humanitaire dans le Pool. « Nous allons continuer à faire ce genre d’actions d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit.

On se rappelle qu’en février dernier, la Chine avait fait un don estimé à soixante et un millions de francs CFA. Ce don avait été mis à la disposition de dix-neuf coopératives des localités et des ménages.

Denis Sassou Nguesso, un artisan de paix dans la sous-région

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a salué les efforts du président congolais, dans son effort à assurer la paix et la quiétude dans sous-région, notamment lors du processus électoral en RDC.

Ma Fulin a s’exprimé le mercredi à l’issue d’une rencontre avec le numéro un congolais au Palais du peuple à Brazzaville.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, a invité plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] le mercredi 26 décembre dernier à Brazzaville pour un sommet exceptionnel sur la RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment exprimé leur préoccupation suite aux violences pendant la campagne électorale et réaffirmé leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période jugée sensible.

Denis Sassou Nguesso a adressé un message d’« apaisement » à tous les acteurs du processus électoral en RDC avant de réaffirmer l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions essentielles au développement.

La Chine offre du matériel bureautique et informatique aux deux chambres du parlement congolais

Le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo a réceptionné, le 8 novembre à Brazzaville, un lot de matériel bureautique et informatique des mains de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

Le don octroyé par le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’administration des deux chambres du parlement congolais.

C’est une nouvelle fois une marque importante de la coopération entre la Chine et le Congo.

Le protocole d’accord relatif à la réception de ce don a été paraphé par Pierre Obambi pour l’Assemblée nationale et Julien Epola pour le Sénat.

Education : nouvelle coopération entre le Congo et la Chine

Un accord qui a été matérialisé mardi 30 octobre, à Brazzaville, par la remise d’un don de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou.

Le mardi 30 octobre à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPSA), Anatole Collinet Makosso, a réceptionné un don, de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. Il s’agissait d’un don fait par l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou. Ceci entrait dans le cadre de la signature de l’accord de jumelage entre deux établissements.

Ce don était composé, entre autres, de livres, sacs à dos, plumiers, cahiers, calculatrices, stylos, cartouches de stylo, kits de géométrie… Une action qui marque le début d’une coopération amicale entre le Complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou et l’Ecole secondaire expérimentale de Henan. L’accord de remise de ce don a été signé par le directeur général adjoint du Bureau provincial de Henan, Diao Yuhua, et l’Inspecteur général du MEPSA, David Boké.

Le proviseur du lycée de la Révolution, Firmin Moungalla, a profité de l’occasion pour inviter les élèves tout comme les travailleurs à se mettre résolument au travail. Selon les termes du document signé, vingt élèves et enseignants du lycée de la Révolution et du CEG Gampo Olilou bénéficieront, une fois pendant le camp d’été, de dix jours de vacances en Chine.

Le proviseur de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan, Ma Yuxia, pense, de son côté que « La convention amicale signée entre nos deux écoles est la mise en œuvre de la visite du président du CCPPC et correspond aux huit actions proposées par le président chinois lors du sommet Chine-Afrique de cette année. (…). Nous avons compris, après des échanges avec les amis, que votre école est très populaire au Congo, une école bien équipée avec beaucoup d’enseignants excellents ».

Congo : sécurité des chinois au Congo, Ma Fulin frappe du poing sur la table

L’ambassadeur de Chine à Brazzaville a rencontré en tête le ministre de l’intérieur pour parler de la situation sécuritaire de ses ressortissants au Congo Brazzaville.

Ma Fulin, le patron de la diplomatie chinoise au Congo s’est rendu ce jour au ministère de l’intérieur pour discuter de la situation sécuritaire de ses ressortissants. Il faut dire que les chinois travaillant au Congo sont de plus en plus la cible de plusieurs malfrats dans le pays. La semaine dernière, deux chinois ont été abattus sur la nationale N2 par des braqueurs toujours en cavale.

Sans détour, Ma Fulin a « exigé » de Raymond Zéphyrin Mboulou que Brazzaville fasse « toute la lumière sur cette affaire ». Il a demandé au ministre congolais de l’Intérieur de prendre des mesures efficaces afin de protéger la sécurité des droits et les intérêts légitimes des citoyens. Toutefois il a appelé ses ressortissants à plus de vigilance.

Le ministre congolais de l’intérieur à rassuré l’ambassadeur chinois de ce que la sécurité des chinois au Congo est une priorité. D’ailleurs, des mesures renforcées seront adoptées ces derniers mois et toutes les dispositions seront prises pour réserver aux ressortissants chinois au Congo les meilleures conditions d’accueil et de sécurité, a-t-il indiqué.

Congo : Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail en Chine

Le président congolais a regagné la capitale Brazzaville après un séjour de travail à Pekin où il a notamment participé au sommet Chine-Afrique.

Le chef de l’Etat congolais à atterri ce mardi 11 septembre à l’aéroport international de Brazzaville. Denis Sassou Nguesso a été accueilli à son arrivée par le premier ministre, Clément Mouamba, des membres du gouvernement et du Cabinet présidentiel ainsi que par la hiérarchie militaire.

Lors de son séjour de travail en Chine, Denis Sassou Nguesso a participé tout comme ses paires du continent aux travaux du  7 eme forum Sino-Afrique à Pékin. Sommet au cours du quel la Chine a promis une enveloppe globale d’aide de 60 milliards de dollars d’investissements aux pays africains.

Outre le forum, Denis Sassou Nguesso avait aussi pour mission de rencontrer en aparté son homologue chinois XI Jinping afin de trouver les solutions pour l’obtention d’un accord entre le Congo et le FMI. Il faut dire que le Congo a sollicité l’aide de la Chine dans ces négociations avec le FMI.

Selon les informations filtrées du long  tête-à-tête entre les deux hommes d’Etat, la Chine a promis une aide conséquente et octroie sans condition un don de 26Mds de FCFA à la République du Congo. Un soutient qui pourrait être capitale dans l’évolution du dossier du Congo au Fonds monétaire internationale.

 

 

Congo : ce que la Chine a promis à Denis Sassou Nguesso

En marge du sommet Chine-Afrique, Denis Sassou Nguesso et son homologue XI Jinping se sont longuement entretenus sur la situation de crise économique que traverse le Congo.

Le chef de l’Etat congolais séjourne depuis quelques jours au pays de l’empire du milieu, il a pris part aux travaux du sommet Chine-Afrique. Outre le forum, Denis Sassou Nguesso avait aussi pour mission de rencontrer en aparté son homologue chinois XI Jinping afin de trouver les solutions pour l’obtention d’un accord entre le Congo et le FMI. Il faut dire que le Congo a sollicité l’aide de la Chine dans ces négociations avec le FMI.

Selon les informations filtrées du long  tête-à-tête entre les deux hommes d’Etat, la Chine a promis une aide conséquente et octroie sans condition un don de 26Mds de FCFA à la République du Congo. Un soutient qui pourrait être capitale dans l’évolution du dossier du Congo au Fonds monétaire internationale.

Créé en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) est devenu un immense guichet pour le continent africain. Les slogans « Destin commun » et « Amitié entre les peuples » se déploient le long des sept périphériques de la capitale chinoise. En l’espace de dix-huit ans, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts lors de ces rencontres.