Congo : la nation rend un dernier hommage à Charles Emile Apesse

Le premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire est décédé le 2 mars dernier en France, à l’âge de 70 ans.

 

C’est un dernier hommage bien mérité qu’a reçu Charles Emile Apesse mercredi 19 mars à Brazzaville. Les corps constitués nationaux, avec à leur tête le président de la République, Denis Sassou N’Guesso ont fait leurs adieux au premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

L’oraison funèbre a été fait par vice-président de la Cour suprême, Alphonse Dinard Mobonga Moukondi qui a rappelé que Charles Emile Apesse était un grand commis de l’Etat.

« Sa brillante carrière, à l’instar de celle de son aîné et mentor qui se poursuit, a connu une ascension fulgurante. Il a été procureur de la République dans au moins cinq départements de notre pays, et a dirigé de nombreux tribunaux d’instance. Grand formateur, Charles Emile a encadré plusieurs étudiants de l’Ecole nationale de magistrature », a-t-il noté.

Né en 1955, Charles Emile Apesse a consacré sa vie à la justice et à la défense des valeurs qui fondent les sociétés humaines. Il est mort le 02 mars en France à l’âge de 70 ans.

Congo : le magistrat Charles Emile Apesse est mort

 

Le président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, Charles Emile Apesse n’est plus.

 

Le 2 mars 2025 en France, le magistrat de haut rang Charles Emile Apesse a tiré sa révérence à l’âge de 70 ans des suites d’une maladie. Le premier Président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire s’en va ainsi quelques jours après la rentrée judiciaire du Conseil supérieur de la magistrature.

Ce cadre de haut rang de la magistrature suprême de la République du Congo, a servi la nation dans la quasi-totalité des Tribunaux de grande instance du pays.

Sa grande expérience l’a amenée à occuper les fonctions de cette institution, créée en 2002 et devenant une institution constitutionnelle en 2015. Cette Cour des comptes et de discipline budgétaire est organisée par une loi organique dont les textes d’application portant sur la certification et l’évaluation des politiques publiques lui permettent d’accomplir ses missions selon les standards internationaux.

Sa carrière professionnelle le a conduit à exercer plusieurs fonctions, entre autre celles de procureur près le Tribunal de Grande instance de Dolisie où il a fait preuve d’intégrité et de dévouement, de président du Tribunal de Grande instance de Pointe-Noire et de président de la Cour d’appel de cette ville et de Brazzaville. Son engagement pour la justice l’a également amené à présider la Commission électorale nationale indépendante.

Dans l’exercice de sa dernière fonction, l’illustre disparu a travaillé pour le contrôle plus accru des mouvements budgétaires des différentes institutions de l’Etat, à l’instar de l’Assemblée nationale et le Sénat.