Vers un cessez-le feu entre Kinshasa et Kigali

C’est une annonce de la présidence angolaise mardi 30 juillet, après une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC, à Luanda.

 

Un cessez-le feu est prévu dimanche 04 août prochain entre la RDC et le Rwanda. C’est ce qui ressort de la rencontre mardi 30 juillet à Luanda, entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays respectifs, Thérèse Kayikwamba Wagner de la RDC et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe, sous l’égide du gouvernement angolais. Il s’agissait de la deuxième réunion ministérielle de ce type organisée dans le cadre du processus de Luanda.

Selon un communiqué de la présidence angolaise, le cessez-le-feu entrera en vigueur à minuit le 4 août 2024. Son application sera contrôlée par un mécanisme ad-hoc qui existe déjà, mais qui sera renforcé.

Une annonce qui survient à trois jours de l’expiration de la trêve humanitaire obtenue par les États-Unis. Une trêve d’une durée totale d’un mois qui n’a été que partiellement respectée puisque des combats se sont poursuivis dans les territoires de Masisi et de Rutshuru.

Guerre en Ukraine : Macky Sall demande un cessez-le-feu à Poutine

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est entretenu mercredi 09 mars avec son homologue russe, Vladimir Poutine.

 

« Je me réjouis de mon entretien de ce matin avec le président Poutine en ma qualité de président de l’Union africaine pour solliciter un cessez-le-feu durable en Ukraine », a écrit Macky Sall sur son compte Twitter.

« Je salue son écoute et sa disponibilité à maintenir le dialogue pour une issue négociée du conflit », a-t-il poursuivi.

L’UA avait, dans un communiqué publié le 24 février, appelé la Russie au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine. Elle avait exhorté la Russie et l’Ukraine à un cessez-le-feu immédiat, et à l’ouverture de négociations sous l’égide de l’ONU.

Le 28 février, elle s’est émue dans un autre communiqué des informations selon lesquelles des ressortissants africains fuyant les combats étaient empêchés de franchir la frontière, et a jugé que de tels refus  .

Depuis, le Sénégal, aux relations fortes avec les pays occidentaux, a surpris la communauté internationale, le 2 mars, en s’abstenant lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur d’une résolution qui exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine.

Le texte a été approuvé par 141 pays, cinq s’y opposant et 35 s’abstenant dont la Chine et le Congo, sur les 193 membres que compte l’organisation. Près de la moitié des pays africains s’est abstenue ou n’a pas pris part au vote. L’un d’eux, l’Erythrée, a voté contre.

Tout en exprimant sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine, le Sénégal réaffirme son adhésion aux principes du non-alignement et du règlement pacifique des différends, disait un communiqué du Conseil des ministres publié le même jour.

Dakar a, par ailleurs, signifié jeudi son mécontentement auprès de Kiev, l’invitant à retirer un appel à combattre en Ukraine et à cesser tout recrutement à partir du Sénégal, après l’annonce d’un enrôlement de trente-six personnes pour aider dans la guerre contre les Russes.

Consolidation de de l’accord de cessez-le-feu : le pasteur Ntoumi y contribuera

La nouvelle a été annoncée pendant la cérémonie d’échange de vœux entre le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et les forces vives de la nation, le 08 janvier 2020, au palais du peuple.

Le pasteur Ntoumi quittera son maquis dans le pool pour la capitale congolaise, Brazzaville. Il devra contribuer à la consolidation de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 entre l’ex-chef rebelle et le gouvernement. La nouvelle sera officielle dans les prochains jours.

Frédéric Bitsangou, alias Ntoumi, a été au centre des affrontements entre le gouvernement et les rebelles dans le Pool depuis la fin des années 1990, devrait bientôt quitter son maquis du Pool (sud du Congo)

Notons qu’en août dernier, face à la Commission ad hoc mixte paritaire (CAMP), chargée de mettre en œuvre l’accord de paix de Kinkala, le pasteur Ntoumi a décliné des préoccupations personnelles, notamment le manque de logement. Il avait évoqué le fait que ses domaines et résidences demeurent occupés par des éléments de la Force publique.

Crise du Pool : Prince Nsana satisfait de l’accord de cessez-le-feu

Le président du PDR a également émis le souhait de voir toutes les armes ramassées restituées à l’autorité publique.  

Le président du Parti des démocrates pour le renouveau (PDR) s’est réjoui, le 31 janvier à Brazzaville, de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités ainsi que du projet d’amnistie en cours à l’endroit du pasteur Ntoumi en vue de ramener la paix dans le département du Pool.

« Le PDR salue cet accord puisque nous pensons que c’est déjà un pas vers le dialogue, lequel d’ailleurs a commencé bien avant quand le chef de l’Etat a reçu les sages de ce département et, en tant que parti du centre, nous en sommes satisfaitsNous avons condamné avec force ces hostilités et le centre dont nous faisons partie n’est pas un va-t-en-guerre. Nous sommes là pour jouer à la modération », a laissé entendre Prince Nsana, avant d’espérer que l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion des combattants soit efficace.

Le président du PDR a également émis le souhait de voir toutes les armes ramassées restituées à l’autorité publique.  « La question du Pool ne doit pas être mystifiée. Evitons surtout les amalgames »,a-t-il conclu.

Pasteur Ntumi: vers le recouvrement de tous ses droits et libertés

C’est ce qu’il en ressort de la commission ad hoc dont les membres se sont réunis du 17 au 20 janvier dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Les membres de la Commission ad hoc paritaire de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool, qui se sont réunis du 17 au 20 janvier dans la capitale congolaise, ont décidé que Ntumi recouvre tous ses droits et libertés, alors qu’il est poursuivi par un mandat d’arrêt émis par le procureur général près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, a annoncé, dimanche, la radio publique.

La Commission ad hoc paritaire, en décidant que le Pasteur Ntumi recouvre ses droits et libertés, lui a recommandé de garantir le respect et l’application stricts de l’accord du 23 décembre aussi bien dans ses communications que dans ses actes.

Par ailleurs, en ce qui concerne le ramassage des armes détenues par les Ninjas, il est essentiel de recenser et d’identifier en amont les ex-combattants afin d’éviter toute intrusion. Il a été également retenu que l’implication de Ntumi est essentielle à la réussite de cette action.

Quant à la normalisation de la vie dans le Pool, les membres de la Commission ont reconnu que pour parvenir à la paix souhaitée, il est nécessaire de consolider le cessez-le-feu et d’arrêter les hostilités en vue de rétablir le fonctionnement de l’Etat par la réinstallation des autorités administratives, judiciaires et le redéploiement de la Force publique là où cela est nécessaire.

A ce titre, la Commission a demandé la restauration de la libre circulation des personnes et des biens en procédant à la suppression systématique des barrières informelles sur toutes les voies de communication traversant le Pool ainsi que la sécurisation desdits axes.

Dans cette même logique, les membres de la Commission ont recommandé la réinstallation de la population dans les localités d’origine. Cette opération sera précédée par l’organisation des campagnes de vulgarisation des dispositions de l’accord et du processus de paix.

Au chapitre sur la démobilisation, insertion et réinsertion des ex-combattants, la Commission considère que les actions y relatives devraient se matérialiser par la création des centres locaux de démobilisation où les ex-combattants seraient identifiés et enregistrés.

Pour ce qui est de la garantie de la sérénité, de l’application de l’accord et du parachèvement du processus de paix, les membres de la Commission ont indiqué qu’après avoir pris connaissance de l’enjeu de cette tâche, il est important de retenir que les activités relatives à l’information et à la sensibilisation de la population au bien-fondé de cet accord sont absolument indispensables pour permettre au gouvernement d’exécuter cette tâche. La Commission a noté, par ailleurs, que Ntumi serait l’ambassadeur le plus efficace auprès des ex-combattants.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a dirigé les travaux de cette Commission pendant trois jours, a pris l’engagement, dans son discours de clôture, de porter sur la table du gouvernement les recommandations et la feuille de route adoptées par ladite Commission.

La Commission ad hoc paritaire est composée de trente-quatre membres dont dix-sept du gouvernement et dix-sept de Ntumi, rappelle-t-on.