Congo : le Pnud s’implique dans la gestion des risques de catastrophes

Un atelier de validation de la stratégie nationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes a été ouvert à Brazzaville.

 

Le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) entend accompagner la République du Congo, dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes. A cet effet, un atelier de validation de la stratégie nationale s’est ouvert le 10 août à Brazzaville. Ledit atelier s’est tenu du 10 au 12 août à Brazzaville et présidé par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Il s’est agi de faire une revue et d’aligner la stratégie nationale de réduction de risques de catastrophes du Congo au cadre Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action de l’Afrique centrale.

Spécifiquement, il s’agit de développer et aligner la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes du Congo au cadre de Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action Afrique centrale ; développer et rendre opérationnels les politiques, la stratégie et les cadres institutionnels et juridiques de gestion des risques de catastrophes ; créer une synergie multisectorielle impliquant dans une même vision et mission toutes les parties prenantes de la chaîne de gestion des risques de catastrophes ; renforcer les capacités des institutions du Congo dans le domaine de le réduction des risques de catastrophes.

Le document initial faisant foi de stratégie nationale et plan d’action de gestion des risques de catastrophes du Congo n’avait pas pris en compte les sept objectifs clairs et les quatre priorités d’action pour prévenir les nouveaux risques et réduire les risques de catastrophes existants conformément au cadre de Sendai que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a sollicité l’appui du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour accompagner le pays dans ses efforts d’harmonisation de cette stratégie au cadre de Sendai 2015-2030.

Congo : un don de matériel pour la gestion des catastrophes

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a offert du matériel de travail au point focal national.

Du matériel informatique et de communication, c’est ce qui constituait le don que vient de faire la Communauté économique des Etats de l’Afrique au point focal national. La cérémonie de remise du  don a eu lieu, le 13 octobre, à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour la gestion des risques de catastrophes. C’est Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo qui a présidé la remise du don.

Arlette Soudan-Nonault a indiqué que le don témoigne de l’intérêt que cette institution sous régionale accorde à la problématique de la prévention des risques de catastrophes dans cette partie du continent en général et au Congo en particulier.

« Comme vous le savez, l’Afrique centrale est particulièrement vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques et leurs corollaires d’impacts négatifs sur les populations. Cette réalité nous appelle à une prise de conscience collective et à la mise en œuvre d’actions d’envergure si nous voulons créer les conditions de notre adaptation, donc de notre survie. Cette problématique concerne toutes les parties prenantes, à savoir les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé », a déclaré la ministre.

Le don de la CEEAC était composé de quatre ordinateurs portables, deux ordinateurs fixes, une imprimante à trois fonctions et deux modems wifi avec accessoires. Les bénéficiaires de ce don sont notamment le point focal du Réseau des parlementaires pour la résilience aux catastrophes en Afrique centrale, le point focal Genre et le point focal Météorologie, à qui sont destinés trois ordinateurs portables. Le reste du matériel étant dévolu au fonctionnement du point focal national pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes.

Météorologie : Fidèle Dimou promet des mesures pour limiter les catastrophes

En l’occasion de la célébration de la journée mondiale météorologique ce 23 mars, le ministre congolais des transports lance la sonnette d’alarme dans le but de prévenir l’érosion au Congo.

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a délivré un message, le 22 mars à Brazzaville, dans lequel il promet un ensemble de mesures pour réduire les effets dévastateurs des érosions et des coulées de boue dans les cités urbaines.

« La priorité est de réduire les risques de catastrophe par la mise en place d’un ensemble de dispositions propres à prévenir et à diminuer l’explosion aux dangers et la vulnérabilité à l’égard des catastrophes, à intensifier la préparation face aux effets du climat et surtout à renforcer la résilience de la population », a déclaré le ministre Fidèle Dimou.

En effet, la République du Congo, à l’instar des autres pays de la planète, va célébrer, ce 23 mars, la Journée mondiale météorologique . « Temps et climat : prêts, parés !», c’est le thème retenu pour la commémoration de l’évènement cette année. Fidèle Dimou a rappelé, à cet effet, l’impact du temps, du climat et de l’eau sur l’existence de l’Homme et ses activités.

La première étape dans la réduction des risques de catastrophe, d’après le membre du gouvernement, passe par la mise en place d’un système d’alerte précoce. Cette alerte, a-t- il insisté, peut prévenir les pertes en vie et réduire les impacts économiques et matériels des évènements dangereux, y compris les catastrophes.

L’Etat mise surtout sur l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) qui gère et exploite les stations d’observation disséminées à travers le territoire national, jouant le rôle de la station de réception des données satellitaires pour la surveillance des différents éléments du temps et du climat. L’Anac élabore ensuite des bulletins de prévisions météorologiques qui sont diffusés régulièrement à la télévision nationale.

Enfin, au niveau sous-régional et international, des engagements sont pris en vue d’atténuer l’impact du phénomène sur l’environnement et les vies humaines. En illustre la réunion des ministres en charge de la météorologie de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), tenue le 13 octobre 2017, à Brazzaville, autorisant l’ouverture imminente d’un Centre d’applications et de prévision climatologique pour la sous-région.

Le Centre climatologique dont le siège est basé à Douala, au Cameroun, sous la coordination de la CEEAC, va contribuer à la diffusion des prévisions météorologiques plus fiables. Les données fournies par les experts locaux vont servir à l’anticipation des événements catastrophiques, ou encore à planifier certaines activités sectorielles.