Congo-coronavirus : lancement de la campagne de sensibilisation à travers une course

Une cinquantaine des jeunes filles et femmes a participé à la course de lancement de la campagne de sensibilisation à la vaccination contre la covid-19 dans les marchés domaniaux.

 

Une campagne de sensibilisation en faveur de la vaccination contre le coronavirus a été lancée. Celle-ci concerne les femmes, en général, et des vendeuses des marchés domaniaux, en particulier et a débuté le 30 septembre dernier. C’est une initiative de ministère de la Promotion de la femme, en partenariat avec celui de la Santé. Une cinquantaine des jeunes filles et femmes a parcouru six kilomètres ce jour-là.

Le départ a été donné à l’esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat. Parmi les participantes à cette course de six kilomètres, il y avait des athlètes professionnelles et des amateurs de la course à pied. Elles ont, en effet, commencé au boulevard Alfred-Raoul puis prolongé une partie du mur du stade Alphonse-Massamba-Débat avant de prendre l’avenue de la Patte d’Oie en passant par la forêt éponyme, le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso pour terminer la course à l’esplanade du stade.

Ladite course s’est faite en présence d’une dizaine de membres du gouvernement et de plusieurs ambassadeurs.

Congo-coronavirus : encore des réticences à l’égard de la vaccination

Le comité technique national de riposte au coronavirus a mené dans la ville de Pointe-Noire une série de campagne pour sensibiliser à l’importance de la vaccination contre la pandémie.

 

La vaccination est essentielle pour se protéger du coronavirus et permettre à la population de retourner à une vie normale. Malheureusement, il existe encore des signes alarmants de réticence à l’égard de la vaccination. C’est dans ce sens que le comité technique national de riposte à la pandémie a lancé dans la ville océane une série de campagne de sensibilisation à l’importance du vaccin contre la covid-19.

Ce comité s’est entretenu avec  les autorités politico administratives, notamment les maires d’arrondissement, les élus locaux et les acteurs de la société civile, maillon important pour convaincre les sceptiques à se faire vacciner.  Pendant leurs échanges, le Dr Jean Claude Emeka, président de la commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques, a édifié l’assistance sur l’importance du vaccin, seul moyen le plus sûr pour se protéger contre cette maladie.

Ce dernier a rappelé que, depuis le lancement de la campagne de vaccination par le président de la République, le 25 mars dernier, il y a eu un engouement avant de constater un relâchement de la part de la population. « Aujourd’hui, nous sommes à peine à près de 3% de la population vaccinée alors que nous devons atteindre 60% d’équivalent de quatre millions trois cents de Congolais pour atteindre l’immunité  collective, donc les autorités politico-administratives, les leaders des administrations, des confessions religieuses, les chefs de quartiers et autres sont mis à contribution pour que la population soit incitée à la vaccination », a dit le Dr Jean Claude Emeka.

En effet, cette activité avait pour objectif de sensibiliser les couches ciblées sur le bien-fondé de la vaccination contre le coronavirus. Ainsi, afin d’être un tremplin vers une campagne de sensibilisation plus large, ce comité a également échangé avec les leaders des confessions religieuses, une stratégie qui permet de briser la chaîne de la propagation de cette maladie. Notons que cette série d’activité s’est tenue dans la salle de conférence de la maison de la République, en présence du secrétaire général de Pointe-Noire, Jean Claude Etoumbakoundou.

Congo-phénomène de bébés noirs : des élus locaux préparent une sensibilisation

Cette campagne de sensibilisation démarrera le 10 octobre prochain dans l’arrondissement 9 Djiri. Elle abordera d’autres problématiques d’intérêt communautaire.

Marlin Dominique Okemba et Gille Latran Ngabangui, vont organiser une campagne de sensibilisation sur la délinquance juvénile plus précisément sur le phénomène de « Bébé noirs ». Ladite campagne sera lancée le 10 octobre 2020, dans l’arrondissement 9 Djiri. Ces deux conseillers municipaux de Brazzaville l’ont annoncé mercredi 30 septembre.

Il faut dire que d’autres problématiques d’intérêt communautaire en dehors du phénomène des bébés noirs seront abordées au cours de cette campagne.

« Au cours de ces rencontres citoyennes, nous allons sensibiliser et conscientiser les jeunes au phénomène des bébés noirs. Une occasion pour discuter en convivialité afin de trouver des approches de solution à cette situation », a expliqué Gille Latran Ngabangui.

Ce sera aura aussi une occasion pour Marlin Dominique Okemba et Gille Latran Ngabangui, de rendre compte de toutes leurs activités au cours de leur mandat. Notamment les textes adoptés au conseil départemental et municipal. Ils expliqueront le motif des changements intervenus à la tête de la mairie de Brazzaville.

D’autres sujets qui seront évoqués pendant cette campagne, les mesures barrières pour limiter la propagation du coronavirus et les sujets sur les prochaines élections présidentielle 2021 et législatives de 2022.

Congo : les brazzavillois sensibilisés à la prévention du virus Ebola

La campagne de sensibilisation a été officiellement lancée mardi 29 octobre, par le maire du septième arrondissement de Brazzaville, Mfilou, Jean- Marie Ndinga Odemba.

Les brazzavillois sont sensibilisés à la prévention de la maladie à virus Ebola et au paludisme, à la vaccination et la déclaration des naissances à l’état-civil. L’initiative est de l’Association congolaise pour la santé publique et communautaire (ACSPC) que dirige Marianne Bayonne. Ladite campagne vise à  renforcer les capacités de la population à mieux se défendre en cas de la maladie à virus Ebola et du paludisme.

« Agir et agir au-delà de la maladie », c’est sous ce slogan que se tient cette activité. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de l’ACSPC financé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Elle fait suite à la formation des acteurs des relais communautaires et superviseurs sur la fièvre hémorragique à virus Ebola et quelques pratiques familiales en lien avec la survie, l’éducation et la protection de l’enfant.

Comment est-ce que ça se passe ?

Les acteurs de relais feront du porte en porte, passeront dans les établissements scolaires, les églises, les lieux des débits de boissons ainsi que les restaurants pour animer une causerie éducative.

Pendant la cérémonie de lancement de la campagne de la semaine de sensibilisation à la fièvre hémorragique Ebola, une démonstration des six étapes de lavage des mains a été faite : mouiller les mains, savonner, frotter, nettoyer, rincer et sécher les mains.

Notons que l’ACSPC a été créée en mai 1995 à Brazzaville. Elle a pour mission de promouvoir la santé communautaire, contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité de la population, promouvoir l’hygiène, l’environnement et autre.

Congo : le ministère de la santé et l’OMS organisent les journées roses

Le lancement d’une campagne intitulée « Octobre rose », consacrée à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein féminin, s’est déroulé le 9 octobre à Brazzaville.

La campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein a été organisée, pour la première fois, aux Etats-Unis d’Amérique, en 1985. Près de dix ans plus tard, en 1994, la France a emboîté le pas. Progressivement, cette campagne est en train de gagner le monde entier.

Voici donc vingt-cinq ans que chaque année, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein, afin d’attirer une plus grande attention sur cette maladie, de favoriser la prise de conscience et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs.

Dans son discours de circonstance, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné qu’aucune famille ne peut se prétendre d’être épargnée de cette pathologie chronique qui entraîne des dépenses énormes de santé qui conduisent à l’appauvrissement de la société. « Devant ce drame, les professionnels de santé, les ONG et les associations doivent plus que jamais intérioriser la déclaration du président de la République qui, avec ses qualités de visionnaire, situait déjà la santé comme une urgence dans le système de santé résilient que nous souhaitons dans tous les fronts pour une réponse efficace et efficiente contre toutes ces maladies », a-t-elle rappelé.

Intervenant à son tour, le représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, Ray Mankélé, a déclaré : « Il y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein. C’est de loin, le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement. L’incidence du cancer du sein progresse régulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du fait d’une plus longue espérance de vie, de l’augmentation de l’urbanisation et de l’adoption des modes de vie occidentaux ».

Au Congo, rappelons-le, les données du registre du cancer de Brazzaville renseignent que de 2014 à 2015, 1447 Congolais étaient atteint de cette maladie. Ce même registre apprend aussi qu’en 2016, six cent douze cas ont été répertoriés parmi lesquels dix-huit ont été découverts au cours d’un acte d’autopsie, c’est-à-dire trop tard. Parmi tous ces cas, les spécialistes affirment que les femmes présentent des cancers gynécologiques des mamelles, notamment ceux du sein à hauteur de 48%, et du col utérin avec 33%. Si jadis ces cancers ne touchaient que les sujets de plus de 40 ans, aujourd’hui les statistiques indiquent que même les femmes de moins de 30 ans sont concernées par les cancers du sein et du col de l’utérus.

Médias: Bientôt la fin de la diffusion des programmes en analogie au Congo

Une campagne de sensibilisation vient en effet d’être lancé à ce propos, par le président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo.

Le Président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo, a lancé le 16 février à Brazzaville, une campagne de sensibilisation sur la fin de la diffusion des émissions en analogie en République du Congo.

Au cours de cette rencontre, M. Mvouo a échangé avec les différents directeurs de la presse audiovisuelle, tant publique que privée, en indiquant que «la mutation que nous sommes en train de vivre au jour le jour dans notre domaine professionnel, depuis le 17 juin 2015, marquait la fin du système  de  diffusion analogique.  Ce rendez-vous mondial n’a pas permis à tous les Etats, dont le Congo, d’être présents à la ligne d’arrivée».

Les évaluations qui ont été faites au niveau du Réseau Francophone des Régulateurs de Médias (REFRAM), espace soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a montré que le Congo figure parmi les pays du sud du Sahara qui ne donnent véritablement pas de signes de mutation.

Autant le RIAC qui n’unit que des pays Francophones et des pays Anglophones, voire les pays lusophones, là aussi le Congo n’occupe pas une place de choix, a fait savoir le président du CSLC dans sa communication.

Selon le président du Conseil, le Chef de l’Etat dans sa vision avait en 2011 signé un décret qui mettait  en place une grande commission transversale  permettant au pays d’opérer vers la migration numérique. Malheureusement, a-t-il dit, cette commission n’a pas pratiquement pas  fonctionnée. Ce qui a causé un préjudice grave au Congo qui continue à patauger.

La stratégie nationale souhaitée par le Président de la République pour cette commission n’a jamais été élaborée. En effet, le CSLC avait initié un avant-projet de stratégie qui avait été soumis à l’analyse du ministre des Postes et Télécommunications, M. Thierry Moungalla, ancien ministre de l’époque. Avec lui, nous avons adopté en commun une pré-stratégie qui n’avait pas également été appliquée.

Pendant ce temps les pays avance  ce qui est rattrapable pour nous c’est que l’audiovisuel congolais soit au même niveau que les autres médias  audiovisuels. Il faut que le retard perdu soit rattraper car rien n’est perdu. S’il y a certaines étapes que nous avions ratées, nous pouvons quand même aujourd’hui nous mettre au pas.

Le Congo semble évoluer en marge des préoccupations qui concernent tous les domaines de l’audiovisuelle. Aujourd‘hui tous les pays membres du REFRAM doivent travailler pour que les médias publics puissent se métamorphoser, ce qui ferait que la démocratie puisse réellement gagner.

S’agissant de la TNT, le président du CSLC a également souligné des avantages que procure cette télévision numérique terrestre qui donne des sons et des images meilleurs. Elle a la possibilité de diffuser des programmes sur plusieurs fréquences et  de haute définition.

La numérique est la solution idoine aux différents problèmes que CSLC et les Télécommunications sont contraints d’agir en travaillant essentiellement sur les dividendes économiques qui vont générer de l’argent. c’est une façon d’apporter de l’aide aux médias.