Congo : 15 personnes accusées de trafic de passeports

Douze Camerounais et trois Congolais sont impliqués dans une affaire de trafic de faux passeports en République du Congo.

 

Les forces de l’ordre congolaise viennent de démanteler un réseau de trafiquants de faux passeports. Ces 12 camerounais et 03 congolais ont été présentés à la presse mercredi 28 août dernier. Ledit réseau a été découvert à la suite d’une enquête de flagrance à la Centrale de documentation de Brazzaville.

L’enquête a révélé que des personnes usaient des procédés non légaux pour se faire établir des passeports congolais. La poursuite de cette piste a permis d’interpeller 15 individus présumés membre du réseau. Après leur identification, ils ont été placés en garde en vue. Le ministre public entend les poursuivre devant les juridictions en République du Congo. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux passeports.

Ces arrestations entrent en droite ligne avec la détermination du gouvernement congolais de lutter contre le trafic des faux documents et de renforcer la sécurité transfrontalière.

Congo : baisse progressive des tensions à Ouesso

La vie reprend peu à peu son cour normal après une séquence agité après le kidnapping puis l’assassinat par un camerounais d’une jeune maman de 26 ans.

Les ressortissants camerounais de la ville Ouessso et leurs commerces ont été pris pour cible après la mise en cause d’un des leurs. Celui-ci est accusé de séquestration et meurtre d’une jeune congolaise et mère d’un enfant de 2 ans.

Tout a commencé le 12 avril, aux environs de 11 heures. La jeune congolaise de 26 ans a quitté son domicile pour se rendre à un rendez-vous. Mais en fin de journée, vers 19 heures, une de ses amies résidant à Pointe-Noire a téléphoné à sa famille. Un individu l’a contactée via le compte WhatsApp de la jeune femme séquestrée pour demander 500 000 francs CFA à la famille et un million de FCFA au père de l’enfant de la victime. L’information a été donnée par le ministre congolais de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou.

Selon RFI, le 14 avril, la famille a porté plainte. Une enquête a été ouverte et un chauffeur de taxi camerounais a été placé en garde à vue. Le lendemain, en représailles, des habitants s’en sont pris à des commerces tenus par des Camerounais. Certains ont dû se retrancher au consulat du Cameroun de Ouesso.

La même source révèle que quelques jours plus tard, le 18 avril, le corps sans vie de la jeune femme kidnappée a été retrouvée dans la forêt près de Ouesso. Un homme accusé du meurtre a été arrêté au Cameroun voisin par la gendarmerie. Le ministre congolais de l’Intérieur a déclaré « avoir renforcé les services de police et de gendarmerie pour contenir les réactions de la foule et sécuriser les populations étrangères ». Les suites judiciaires de l’affaire seront données, dit-il, « conformément aux accords de coopération liant le Congo et le Cameroun ».

Congo : une femme prise en otage par son compagnon

Le kidnappeur d’origine camerounaise demande une rançon de 500 000 francs CFA.

 

Une congolaise de 27 ans et maman d’une fillette de 2 ans a été prise en otage depuis le 11 avril, par son compagnon dans la ville de Ouesso. Ce dernier d’origine camerounaise exige une rançon de 500 000 FCFA, pour libérer la victime.  L’information a été confirmé par les autorités municipale de la ville.

La vidéo de la demande de rançon qui a fait le tour des réseaux sociaux, a suscité de la colère chez les habitants de Ouesso. Ils se sont exprimés en pillant les commerce de vente d’objets de construction, et un autre d’électroménager du kidnappeur.

Dans d’autres vidéos qui ont circulées sur les réseaux sociaux, l’on voit plusieurs jeunes Ouessois, visiblement en colère piller les boutiques du camerounais. Une situation qui a provoqué des échauffourées qui selon RFI ont duré plusieurs heures dans cette ville frontière avec le Cameroun.

Le bilan fait état d’un homme grièvement blessé qui a fait une hémorragie et a fini par succomber à sa blessure. C’est du moins ce qu’a dit les forces de l’ordre ont tiré des bombes lacrymogènes pour ramener la paix.

La sécurité a été renforcée à Ouesso sur ordre du ministère de l’Intérieur et selon le maire, la ville a retrouvé son calme en fin de journée.