En décidant de la lutte sans merci contre les antivaleurs pour assainir tous les secteurs de la gouvernance nationale, le président Denis Sassou N’Guesso était loin de s’imaginer les entraves à ce processus.
Nos confrères du journal « Le Troubadour » ont relayé les dessous au sein même du bureau politique du Comité central du Parti congolais du Travail. Une attitude qui met à l’index la direction politique de ladite formation politique.
Les congolais ne sont pas dupes et désormais, le peuple sait qui est qui. Qui est avec lui, qui est contre lui.
Alors qu’il aurait pu assurer le service après-vente du dernier discours du chef de l’État et en faire un document-programme dans la lutte contre les antivaleurs, en « donnant le ton, en imprimant le rythme et en marquant la cadence », le PCT ou tout au moins, certains de ses membres dirigeants, semble se détourner des prescrits de Denis Sassou N’Guesso et naviguer à contre-courant.
Les investigations que nous avons menées après les révélations du journal le Troubadour, confirment justement le malaise qui couverait au sein du Parti Congolais du Travail, sur fond de lutte contre les antivaleurs.
Sans doute le PCT qui lui-même peine à trancher sur la question des ‘’cumulards’’, dénoncée par le président, serait pris à défaut pour ‘’deux poids, deux mesures’’, en s’engageant à fond dans ce combat de Denis Sassou N’Guesso, qui risque de revenir au parti tel un boumerang.
« Camarade Pierre Ngolo, prenez garde à ce que le peuple ne vous lapide un jour », tel est la mise en garde qui monte du pays profond, pour ce parti au pouvoir qui semble se détourner de sa mission fondamentale, celle d’accompagner et de soutenir l’action du président.