Congo : les députés accordent un financement additionnel pour Imboulou

Conclu le 19 décembre 2005 entre les deux parties, le projet s’élevait à 551,507 millions de dollars soit environ 321,7 milliards de francs CFA.

Le ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo a indiqué le 5 avril à Brazzaville qu’un accord de prêt entre le Congo et la société China national machinery et équipement import et export corporation (CMEC) avait été signé pour la construction du réseau de transport d’énergie associée à la centrale hydroélectrique d’Imboulou.

Au cours de la séance plénière à l’Assemblée nationale, Calixte Ganongo a notifié que le projet de loi portant approbation de l’avenant n °2 à la convention de financement de construction du réseau de transport d’énergie associé à la centrale d’Imboulou, conclu le 19 décembre 2005 entre les deux parties, s’élevait à 551,507 millions de dollars soit environ 321,7 milliards de francs CFA. Le taux est à hauteur de 0,5 %.

Le ministre des Finances et du budget a ensuite précisé que le 18 janvier 2006, un avenant portant  sur le réaménagement de la durée de remboursement et le différé a été signé entre les deux parties. Ce qui fait que jusqu’en 2015, le service généré par ce prêt a été payé pour un montant de 208 milliards de dollars.

Calixte Ganongo a expliqué que compte tenu des paiements effectués, le montant de la dette restant était à 468,4 millions dollars soit environ 273,2 milliards de francs CFA.

La représentation nationale a donné son approbation sur ce projet de loi, ce après un débat et conformément l’article  217 alinéa 2  de la Constitution  qui stipule que les traités et accords internationaux ne peuvent être ratifiés par le président de la République qu’après autorisation du Parlement, notamment en ce qui concerne les traités qui engagent les finances de l’Etat.

FMI/Brazzaville : vers la signature d’un nouvel accord économique sur de nouvelles bases

Alex Segura, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), l’a déclaré mercredi 07 novembre 2018, aux sorties d’une rencontre avec ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo.

Le Congo et le FMI envisage de signer un nouvel accord financier. C’est du moins une information qui a été donné par le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Alex Segura. Il l’a déclaré à la suite d’une rencontre entre les experts de cette institution et le ministre des finances et du budget, Calixte Ganongo.

Un accord qui va tenir compte de la hausse des prix du baril du pétrole qui devrait augmenter les recettes publiques.

« Aujourd’hui la dette publique du Congo est devenue insoutenable, donc il faut finaliser un accord avec les créanciers en réduisant le poids de cette dette. D’abord en traitant la dette extérieure mais aussi la celle intérieure qui a un poids sur le dynamisme de l’économie », a-t-il expliqué Alex Segura.

Le Congo et le FMI, doivent revoir certains termes de l’accord notamment les contours des politiques économiques et financières qui tardent encore à aboutir sur une signature définitive.

« Le plus important est d’actualiser le cadrage macroéconomique en tenant compte d’une situation qui a changé dans le marché pétrolier, avec une hausse des prix du baril du pétrole. Avec plus de ressources financières, le besoin de financement du Congo pourra être révisé et l’effort qui sera demandé aux créanciers extérieurs dans le cadre de la restructuration de la dette pourra être modifié par rapport à ce nouveau paramètre », poursuit Alex Segura.

« Pendant cette mission, nous souhaiterions voir l’état d’avancement des réformes structurelles actuelles enclenchées par le gouvernement congolais ; ce qui sera un gage pour le Congo à s’inscrire dans une restructuration de ses finances et la garantie d’une transparence de ses recettes. Il sera aussi question d’examiner les assurances de financement », a conclu le chef de mission du FMI.

Pour rappel, le gouvernement congolais et les services du FMI ont conclu un accord sur les contours des politiques économiques et financières soutenus par un arrangement financier, le 18 avril 2018 dernier. Le 31 juillet de la même année, le Premier ministre, Clément Mouamba a signé et transmis à la direction du FMI le mémorandum des politiques économiques et financières du Congo, dans la perspective d’une présentation au conseil d’administration du FMI.

Le Congo veut apurer sa dette (Ministre)

Les deux cabinets d’auditeurs de cette dette, retenus que sont le groupement Ernest&Young/Cacoges auront, entre autres tâches, de recenser les titres de créances par année.

Le gouvernement congolais a retenu d’auditer sa dette intérieure commerciale envers les opérateurs économiques sur la période allant de janvier 2014 au 31 décembre 2016. Ceci dans l’objectif de mettre en œuvre les réformes édictées par le Fonds monétaire International (FMI), a expliqué Calixte Ganongo dans la soirée du mardi 20 mars 2018.

« L’enjeu pour le gouvernement à travers cet audit est de connaitre le stock de la dette intérieure commerciale réel pour amorcer son paiement (…) comme l’exige les procédures administratives, financières et comptables de l’Etat », a expliqué Calixte Ganongo.

Les deux cabinets d’auditeurs de cette dette, retenus que sont le groupement Ernest&Young/Cacoges auront, entre autres tâches, de recenser les titres de créances par année, de déterminer les montants des arriérés au 31 décembre 2016, et de vérifier la certification du service fait et les calculs de liquidation pour proposer les modes d’apurement de la dette.

« Les conclusions de ces audits sont attendues par le gouvernement congolais et les opérateurs économiques. Car elles vont permettre l’amélioration de la performance qui passe par l’apurement de la dette intérieure commerciale des opérateurs économiques qui aura pour conséquence directe la relance de l’économie, la création de l’emploi et l’augmentation des recettes de l’Etat », a indiqué le ministre des Finances.

Il a ajouté:  » Pour les partenaires économiques de l’Etat, ces audits vont améliorer la qualité des dépenses en mettant en œuvre un certain nombre de réformes économiques pour permettre au pays qui est en pleines négociations avec le FMI de parvenir à un accord tel que souhaité par le gouvernement « .