Institut national de recherche en sciences de la santé : le budget 2018 s’élève à 350 millions FCFA

Le montant a été dévoilé à l’issue de la session inaugurale du conseil d’établissement tenue le 6 février à Brazzaville, sous la direction du Pr Charles Gombé Mbalawa.

L’Institut national de recherche en sciences de la santé a voté son budget 2018. Il s’élève s’élève à 350 millions FCFA. Le montant a été dévoilé à l’issue de la session inaugurale du conseil d’établissement tenue le 6 février à Brazzaville, sous la direction du Pr Charles Gombé Mbalawa.

Le budget de l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA) du présent exercice est invariable, comparé à celui de l’année dernière, a expliqué le Pr Charles Gombé Mbalawa, directeur de cet établissement. Ce budget, a-t-il ajouté, est partagé en deux parties : le fonds du personnel et le financement de la recherche.

La tenue de la session inaugurale du conseil d’établissement, a dit le Pr Charles Gombé Mbalawa, fait partie du conseil consultatif de l’organigramme de l’institut qui se tient une fois par an. Ce conseil fait suite à l’arrêté portant organisation, composition et fonctionnement de l’institut, signé le 4 décembre par le ministre de tutelle.

Le conseil d’établissement est l’organe de concertation et d’orientation chargé d’appuyer la direction générale dans le suivi et l’évaluation des activités de l’institut, d’émettre des avis et de faire des propositions des sessions du comité de direction.

L’ordre du jour a porté sur le budget 2018, la liste des projets à financer, la procédure de départ pour la formation, la liste des prestations, les implantations des instituts hors de Brazzaville ainsi que les divers.

Après examen et adoption de ces points, les membres du conseil ont été informés de la réhabilitation des édifices des unités de recherche basées à Ouesso, Pointe-Noire, Dolisie. A Oyo, l’édifice octroyé au centre n’a pas été réhabilité.

Le budget exercice 2018 de la CNSS en baisse de 2,59%

Adopté le 24 janvier à Brazzaville, ce budget s’élève à 70 milliards 662 millions 478.000 de FCFA contre 72 milliards 489 millions  117.000 de FCFA en 2017.

Le Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a adopté, le 24 janvier à Brazzaville, le budget exercice 2018, en recettes et dépenses, au montant de 70 milliards 662 millions 478.000 de FCFA contre 72 milliards 489 millions  117.000 de FCFA, soit une baisse de 2,59%.

Le conseil a adopté ce budget contre celui de l’exercice 2017, avec un montant qui s’élevait à 56 millions 083.044 de FCFA, soit 79,37% pour les dépenses principales et prioritaires de l’organisme, à l’issue des travaux de la session ordinaire budgétaire, qui a réuni les administrateurs, le directeur général et les directeurs centraux.

«Au regard de la situation économique et financière du pays, nous avons adopté un budget ambitieux. C’est pourquoi j’invite la direction générale, l’ensemble du personnel de la CNSS à mobiliser toutes les énergies nécessaires pour aller au-delà des efforts fournis en 2017», a exhorté le président du Conseil d’Administration, M. Christian Barros.

A cet effet, il a cité le Président de la République, à l’occasion de son message à la Nation, le 30 décembre 2017, devant le Parlement réuni en congrès, «S’agissant des pensions, j’interpelle surtout certains établissements publics qui prélèvent des pensions sociales, mais ne les reversent pas aux caisses de la sécurité sociale, ceci pour financer leur fonctionnement. Cette attitude ne peut pas permettre aux travailleurs ayant cotisé toute leur vie active, de jouir de leurs pensions à la retraite. Je demande au gouvernement de mettre instamment fin à cette pratique malveillante».

Pour M. Barros, «il s’agit d’un coup de pouce inestimable qui est donné par le premier magistrat de la République dans nos actions de recouvrement à l’encontre des entreprises d’Etat, des établissements publics et à budget de transfert. Plusieurs secteurs  d’activités de l’économie nationale ont connu la fermeture des entreprises et de nombreuses pertes d’emplois, avec pour conséquence une baisse considérable des cotisations sociales, en raison de la récession économique et financière due à la baisse drastique des cours du baril de pétrole.

A l’issue de cette session budgétaire, le Conseil a adopté quelques délibérations, à savoir l’adoption du procès verbal de la session ordinaire budgétaire du 26 janvier 2017, l’acte du rapport d’activités 2017 du directeur général, l’adoption du plan d’actions 2018 de la Caisse et la délibération donnant quitus à la publication des résultats de la commission de recours gracieux.

Félicitant le directeur général et toute son équipe  pour la performance qui a été réalisée, M. Barros a rappelé qu’à «l’orée de cette année 2018, les indicateurs macroéconomiques ne se sont pas améliorés. Du coup,  le Congo continue à subir les effets induits de la récession économique. C’est pourquoi il nous faut redoubler d’efforts et faire preuve d’abnégation afin d’assurer le fonctionnement régulier de notre organisme. Le budget reste l’outil essentiel pour cette réalisation», a-t-il conclu.

Plus de 6 milliards de FCFA de budget pour le PSTAT en 2018

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité.

Le budget 2018 du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a été arrêté, le 19 janvier à Brazzaville, à la somme de 6 milliards 063 millions de FCFA par le comité de pilotage, au cours de la session ordinaire de ce projet.

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité. «Les statistiques étant produites par des personnes, il est impérieux donc de les former pour savoir donner les données de qualité», a-t-il indiqué.

Il a également souligné que ce budget permettra audit projet d’acquérir de nouveaux matériels informatiques, des équipements de bureau et des moyens roulants, de réaliser le recensement général de la population, de l’habitation  et  des entreprises; d’observer permanemment les prix ainsi que de mener l’enquête démographique et de santé.

«La mise en œuvre du plan de travail de l’année dernière était confrontée aux difficultés de décaissement du fonds de contrepartie. Pour la mise en œuvre du projet, le gouvernement devait apporter 3 milliards de FCFA, mais nous n’avons pas pu les obtenir», a notifié le coordonnateur du PSTAT.

Outre l’adoption du budget, le comité a aussi examiné le bilan, l’exécution à mi-parcours du plan d’action 2015-2017 ainsi que le rapport d’exécution du programme de travail.

A cet effet, le coordonnateur du PSTAT a évoqué les difficultés que le projet a rencontrées dans son fonctionnement en 2017. «L’exécution du PSTAT a souffert du non décaissement des fonds de la contrepartie gouvernementale. De surcroît, les effets salvateurs attendus des arrangements institutionnels relatifs respectivement à l’obtention d’un financement additionnel et à l’application de nouveaux taux de contribution au budget du projet (99,6% pour l’IDA et 0,4% pour le gouvernement) ont tardé à se manifester, au point de plonger le PSTAT, dès début septembre 2016, dans une situation de cessation des paiements déplorée jusqu’à la fin du premier trimestre de l’année 2017», a-t-il fait savoir.

Ce projet, cofinancé par la Banque Mondiale et le gouvernement congolais, a été lancé en 2015. Il a pour objectif de produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser. Marlyce Tchibinda Batchi

Congo : le budget 2018 adopté avec un déficit de 779 milliards de FCFA

Le budget 2018 de l’Etat congolais a été adopté jeudi dernier par les parlementaires du pays, avec un déficit de trésorerie de l’ordre de 778,9 milliards Francs CFA à combler. Il s’élève à un peu plus de 1.602,7 milliards de francs CFA avec une légère augmentation par rapport aux prévisions de l’année dernière. Le pays devra certainement s’endetter combler une partie de ce déficit.

Voté ce jeudi 17 janvier 2018 à Brazzaville au siège de l’Assemblée nationale par les parlementaires avec amendements, en première lecture, le budget 2018 du Congo prend en compte le contexte économique et financier particulier et difficile que traverse le pays. Le budget voté affiche un déficit de trésorerie de l’ordre de 778,900 milliards Fcfa à combler avec des financements, soit 219 milliards de francs CFA sur financement intérieur ou apport en excédent budgétaire, et 559 milliards francs CFA en financement extérieur ou apport des bailleurs internationaux.

En revanche, l’exercice budgétaire devrait dégager un excédent prévisionnel de 219 milliards de francs CFA. Selon le ministre congolais des finances, Calixte Ganongo, il s’agit de prévisions faites sur la base d’un cadrage macroéconomique conclu conjointement avec les services du Fonds monétaire international (FMI), en vue de la conclusion d’un programme économique et financier triennal (2018-2020) pour le Congo et qui prend en compte une amélioration de la situation économique du pays.

Notons que le budget 2018 de l’Etat est arrêté par les autorités de Brazzaville, en recettes à la somme de 1.602 milliards 619 millions 295.029 de francs CFA et en dépenses à 1.383 milliards 619 millions 295.029 de francs CFA. Il est en légère augmentation par rapport au budget de 2017 qui s’élevait à un peu plus de 1.500 milliards de francs CFA.

Gestion prudente recommandée

Les autorités congolaises entendent imprimer une prudence à la gestion des dépenses publiques au cours de cette nouvelle année et cela se voit dans le budget de l’Etat 2018. Selon le ministre Calixte Ganongo, cette prudence et la reprise de l’économie devraient se voir au plan budgétaire par une amélioration du solde primaire hors pétrole qui devrait se situer à -6,4% du Produit intérieur brut (PIB) global, contre -23,4% en 2017 et -24% un an auparavant.

« Le solde primaire serait positif après plus de quatre années de déficit et représenterait 7,1% du PIB global», a prévu le responsable gouvernemental. Dans les prévisions, Brazzaville ne cache pas ses objectifs. Ceux de la réduction du déficit primaire hors pétrole, la discipline budgétaire et la rationalisation de la dépense, l’amélioration des performances des régies financières, la maîtrise de la politique d’endettement et de gestion rigoureuse de la dette, et le renforcement du système financier, annonce-on du côté du gouvernement, ceci, conformément aux négociations entamées avec le FMI.

L’Assemblée nationale adopte le budget exercice 2018

Ce budget prévoit plusieurs allocations entre autres celles du chef de file de l’opposition qui s’élève à 150 millions de FCFA.

L’Assemblée Nationale a adopté avec amendement, le 17 janvier à Brazzaville, la loi de finances de l’Etat exercice 2018 arrêté à la somme de 1602 milliards 619 millions 295.029 FCFA, au cours d’une séance plénière de la première session extraordinaire budgétaire.

Ce budget, en dépense à la somme de 1383 milliards 619 millions 295.029 FCFA, dégage un excédent de 219 milliards de FCFA destiné à financer une partie du déficit de trésorerie de 778 milliards 900.000 de FCFA. Le solde du déficit de trésorerie de 559 milliards sera financé par des apports extérieurs.

Ce budget prévoit plusieurs allocations entre autres celles du chef de file de l’opposition qui s’élève à 150 millions de FCFA, un milliard pour la réinsertion des déplacés du Pool, 150 millions de FCFA pour l’appui à l’opération d’immatriculation d’office des propriétés et droits réels immobiliers dans les 5 villes, du projet cadastral national et 100 millions de FCFA pour le fonds d’études des projets d’investissements dont 200 millions de FCFA pour la finalisation des études de construction des ponts sur la Libenga et la Motaba.

Intervenant à cette occasion, le ministre des finances et du budget, M. Calixte Nganongo a souligné la nécessité de retrouver les équilibres financiers avant de penser à l’investissement, car selon lui, le fonds Monétaire Internationale (FMI), recherche les équilibres budgétaires financiers. Ce budget, a-t-il dit qui est un budget de rétablissement de l’équilibre à respecter le cadre macroéconomique.

Au Congo, la récession observée en 2016 (-2,8%), s’est accentué en 2017 avec une croissance négative estimée à (-4,6%), cependant en 2018 l’économie congolaise renouerait avec la croissance 0,7% en raison de l’augmentation de la production du champ pétrolier Moho-Nord. Ce budget 2018 est élaboré dans un contexte où la croissance mondiale devrait se consolider à 3,7% en 2018 contre 3,6% en 2017 selon les estimations du FMI, a conclu M. Nganongo.

Au cours de cette séance plénière, les députés ont recommandé au gouvernement de se conformer à la discipline budgétaire qu’implique la gestion des finances publiques conformément aux dispositifs constitutionnels, législatifs et réglementaires. Ils ont demandé au parlement d’user de toutes ses prérogatives constitutionnelles et législatives en entreprenant toute investigation et enquête relatives à l’exécution de cette loi de finances.

A cet effet, les députés ont souhaité que les recommandations soient respectées en vue de payer les dettes et reconstituer les réserves d’échanges pour la crédibilité du pays dans la sous-région.

Ce budget est assorti de plusieurs mesures d’accompagnements, et l’Assemblée Nationale ayant constaté une indiscipline budgétaire au niveau du gouvernement, s’engage à faire un contrôle permanent afin de ne plus revenir sur la situation antérieure, a fait savoir le président de la commission économie finances et contrôle, M. Maurice Mavoungou.

Congo: 1600 milliards F CFA pour le projet de budget 2018

Il est en baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi, 28 décembre, à Brazzaville, Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement

Le projet de budget 2018 au Congo est estimé à près de 1600 milliards F.CFA, et a subi une baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Par ailleurs souligne Thierry Moungalla ce projet de budget dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 219.000.000.000) de frs CFA, destiné à résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Malgré la conjoncture économique internationale plutôt favorable le porte-parole du gouvernement congolais a déploré que  l’économie congolaise continue de subir « les effets de la récession constatée en 2016 et accentuée en 2017, avec une croissance négative de 4,6%. »

Il relève toutefois que le Congo devrait renouer avec une légère croissance, dont le taux prévisionnel est fixé à +0,7% en 2018, et ce
grâce à un regain d’activités du secteur pétrolier, caractérisé entre autres, par l’entrée en production du nouveau champ MOHO Nord. Un retour timide à la croissance qui devrait permettre une résorption des déséquilibres des finances publiques.

Ce projet de budget sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption dans les prochains jours a conclu, Thierry Lézin Moungalla.

Centre national de la drépanocytose : le budget 2018 estimé à plus d’un milliard FCFA

Réuni récemment à Brazzaville, le comité de direction de l’établissement sanitaire a adopté les documents administratifs avec à la clé une feuille de route pour la prise en charge des malades

Le budget prévisionnel 2018 du Centre national de référence de la drépanocytose de Brazzaville s’élève, en recettes et en dépenses, à la somme totale de 1 225 000 000 FCFA, a-t-on appris. Le comité de direction a également adopté et amendé un document d’orientation devant intégrer le plan d’action 2018 et la grille de tarification des actes techniques administratifs.

L’autre document, approuvé après amendements au cours de cette première réunion, concerne l’état des besoins en ressources humaines et le schéma d’organisation des soins et du secteur de la recherche qui doivent intégrer le projet d’établissement 2018-2022.

« Après réécriture pour une mise en conformité des documents administratifs, la dernière étape va concerner le projet accord d’établissement, le règlement intérieur de l’établissement, la validation par la ministre de la Santé et de la population, les négociations entre les délégués du personnel, la direction générale de l’établissement en présence de la direction du travail, puis les signatures ».

Selon le directeur général du Centre national de référence de la drépanocytose, le Pr Alexis Elira Dokékias, la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue qui retient le plus d’attention. Une feuille de route pour la prise en charge des malades, a-t-il indiqué, est un outil important dans le fonctionnement de cette structure. Evoquant les progrès effectifs réalisés par ce centre, il est conscient des insuffisances et faiblesses que présente son institution. « Le mobile de la tenue de cette session du comité de direction a été celui d’examiner les documents administratifs du centre pour d’éventuels amendements », a précisé Alexis Elira Dokékias.