Congo-Russie : vers un nouvel accord entre les universités de Brazzaville et de Moscou

Le sujet a été évoqué le 31 juillet au cours d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Congo, Valery Mikhaylov.

Fin de mission pour Valery Mikhaylov, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Congo. Le diplomate russe est allé faire ses adieux au président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué plusieurs sujets notamment l’accord de coopération entre le Parti congolais du travail et le parti Russie-unie, la récente mission de la délégation congolaise à Moscou conduite par le chef de l’Etat congolais Sassou N’Guesso et aussi d’un possible accord entre l’université russe et l’Université Marien-Ngouabi bassée à Brazzaville.

Pendant l’échange entre Valery Mikhaylov et Isodore Mvouba, l’ambassadeur a exprimé le souhaite de la Russie de voir participer le président Denis Sassou N’Guesso, au sommet Russie-Afrique d’octobre prochain.

« A mon avis, il est nécessaire de procéder à la mise en œuvre de tous les accords que nous avons signés lors de la visite du président de la République à Moscou. Mais nous avons réservé tout cela pour l’avenir. Maintenant, je fais mes adieux à Monsieur le président de l’Assemblée nationale. Le Congo restera dans mon cœur comme un pays ami de la Fédération de Russie avec lequel nous avons de bonnes relations », a-t-il déclaré à la presse.

Congo : adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a indiqué le 18 juillet que l’adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires avec les réfugiés devrait étendre les membres et démontrer l’hospitalité du Congo en faveur des expatriés.

La mise en œuvre de la campagne des villes solidaires ne concerne pas seulement les autorités et l’administration d’une commune, mais également ses acteurs économiques notamment : entreprises, commerces et établissements de restauration ainsi que les associations et les institutions.

En effet, une ville solidaire est celle qui prend en compte tous les domaines de compétences, agit pour renforcer le lien social, réduire les inégalités d’accès au travail, au logement, à la santé, à l’éducation, aux loisirs…

« Je suis venu informer le maire de Brazzaville pour que sa ville ne soit pas en marge de la campagne des villes solidaires avec les réfugiés. Je suis venu rassurer le maire que sa ville sera soutenu pour l’accueil des réfugiés depuis les années 1980 avec les réfugiés angolais, en 1990 avec les réfugiés rwandais, ceux de la République démocratique du Congo et ceux de la République centrafricaine, par la suite. Il y a 61 % de ces réfugiés qui vivent dans les villes. Il était donc de bon aloi que Brazzaville soit soutenu pour cela », a souligné Cyr Modeste Kouamé.

Le représentant du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Congo, satisfait de la réponse du maire de Brazzaville d’adhérer à cette campagne lui a annoncé que ces partenaires financiers et techniques se mobiliseront pour rendre effective l’aide promise.

« A ce jour plus de 70 millions de personnes sont déplacées dans le monde. Les communautés et les villes qui les accueillent méritent plus de reconnaissance. C’est dans cette logique que le HCR cherche à impliquer tout le monde y compris les villes », a poursuivi Cyr Modeste Kouamé.

La campagne des villes solidaires avec les réfugiés a été lancée le 20 juin 2018 par le HCR. Cette initiative souligne le rôle de plus en plus important qu’assument les villes dans l’accueil des réfugiés. Actuellement près de deux cents villes dans le monde ont déjà signé la déclaration pour soutenir les réfugiés.

Tourisme : « Fita » s’installe à Brazzaville

Le Forum international du tourisme africain (Fita) a lancé sa première édition à Brazzaville.

L’évènement va se tenir jusqu’au 27 juillet au Palais des congrès. Encore un peu timide, on peut bien comprendre c’est la première édition du Fita. Le Forum international du tourisme est organisé en partenariat entre la Chambre de commerce, de l’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville.

Pour cette année, le Fita se tient sous le thème « Économies touristiques, potentiel et perspectives ». Selon le président du comité d’organisation Edner Loïc Aleka, l’objectif est de créer une convergence d’acteurs du tourisme afin de mieux promouvoir les destinations, tout en valorisant le patrimoine naturel, touristique, économique et humain du Congo. Pour lui, ce forum doit créer une mixité sociale et mettre en avant un univers intergénérationnel en donnant l’image d’un pays encore plus attractif, dans lequel la jeunesse a sa place.

C’est autour des conférences, rencontres B2B, expositions, ateliers de formation, des tables rondes, excursions touristiques et initiation aux métiers du tourisme que le Fita veut tirer toute sa substance. Pour cette première édition, l’invité d’honneur a été la République de la Namibie, pays représenté lors de l’évènement par son ambassadeur au Congo, général Major Vilio H. Hifindaka. Vidéo à l’appui, il a vendu le charme touristique de son pays qui se positionne comme l’une des meilleures destinations touristiques africaines et mondiales.

Quelques expositions sur le hall principal du Palais ont permis aux visiteurs de passer en revue des offres touristiques et hôtelières, à l’image du stand animé par des touristes de la République démocratique du Congo qui ont fait le déplacement.  Rendez-vous est pris l’année prochaine pour une édition plus dense à laquelle devra s’associer, espèrent les organisateurs, d’importantes institutions acquises à la noble cause de promouvoir le tourisme entendu comme un facteur substantiel de réduction de la pauvreté et de croissance.

Congo : la pénurie de carburant persiste à Brazzaville

Difficile pour les automobilistes de faire le plein de leur moteur à cause de la rareté du carburant.

Depuis le début de ce mois de juillet, la pénurie de carburant va grandissant dans la capitale congolaise. Les stations-service sont de moins en moins visitées parce qu’elles ne répondent plus aux attentes de la clientèle. Mais qu’est ce qui est à l’origine de cette rareté de carburant ? La cause, est la collision des trains marchandises, le 30 juin dernier à Ngondji.

Les automobilistes ne savent pas combien de temps cette situation va durer. Mais ils sont nombreux qui parviennent à se ravitailler chez les revendeurs à la sauvette des produits pétroliers (Kadhafi) qui campent parfois à quelques mètres des stations-service, avec leurs bouteilles et bidons remplis du précieux liquide.

Le seul moyen de remédier à la situation est de dégager le chemin de fer le plus rapidement possible pour relancer le trafic des trains marchandises entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Congo : retour de la pénurie de carburant à Brazzaville

Cette situation est la conséquence de la collision des trans marchandises le 30 juin dernier à Ngondji.

Les effets de la collision des trains marchandises, le 30 juin à Ngondji, localité située à 18km de Pointe-Noire, se font ressentir dans la ville capitale où les stations-services sont de nouveau à sec, avec pour conséquences l’augmentation du prix de la course de taxi, la réapparition des vendeurs à la sauvette des produits pétroliers ( Kadhafi) et des longues files d’attente dans les stations.

Des conducteurs des transports en commun ainsi que ceux des voitures personnelles qui pouvaient, en un temps records, recharger leur réservoir et poursuivre leur chemin sont contraints de faire la queue.

Abordé dans une station-service à Mpila, Alexis, chauffeur de taxi (l’activité constitue sa principale source de revenu) a confié être arrivé depuis les premières heures de la matinée dans l’espoir d’être servi avant midi.

Dans cette même station, Clarius est assis sur sa moto. Il attend depuis des heures. « Moi, je fais taxi-moto. On joue sur le temps. Depuis 6 h jusqu’à maintenant, les pompistes ne se sont pas encore occupés de moi. Je crains de rentrer bredouille », a-t-il dit.

Notons que certains chauffeurs, impatients, vont se ravitailler chez les revendeurs (Kadhafi) qui campent à quelques mètres de la station, avec leurs bouteilles et bidons remplis du précieux liquide.

On espère que les autorités compétentes mettront tout en œuvre, dans les plus bref délais, pour dégager le chemin de fer puis relancer le trafic des trains marchandises.

Brazzaville accueille la deuxième saison de « Capitales africaines »

Après Bamako, Cotonou, Niamey et Yaoundé, le tour est revenu officiellement, le 3 juillet, à Brazzaville d’accueillir l’équipe de production de la collection à succès « Capitales africaines » pour le coup d’envoi de la deuxième saison de cette série panafricaine.

Pour la deuxième saison de « Capitales africaines », quatre nouvelles métropoles africaines sont mises à l’honneur : Brazzaville, Kigali, Dakar et Ouagadougou. Brazzaville, étant le point de départ, abritera le premier tournage de cette collection de série novatrice à partir du 20 juillet. Pour ce faire, un casting avait eu lieu le 1er juillet afin de sélectionner les meilleurs acteurs qui figureront dans « Brazzaville », première co-production congolaise de la chaîne de télévision A+.

« A travers trente épisodes de vingt-six minutes chacun, « Brazzaville »  abordera une guerre entre un père et son fils. Il sera question d’héritage, mode, musique et amour dans cette série. Le tout reste à découvrir », a expliqué Jean-Noël Gbehi Bah, concepteur, producteur et réalisateur de  » Capitales africaines ».

Coproduite par Scénarii et A+, la collection « Capitales africaines »est, en effet, un décryptage de la vie sociale, économique et politique des habitants d’une quinzaine d’agglomérations d’Afrique francophone. Ce recueil de séries vise à plonger le téléspectateur dans la vie quotidienne de la population du continent afin de valoriser la richesse culturelle, les traditions, les passions et espoirs de chaque peuple. Une belle façon de créer des ponts entre les différents pays de ce continent.

Ainsi, « Brazzaville » sera une manière de plus de mettre en avant une capitale qui fait vibrer le monde à travers son art, sa culture et son histoire. « A+ est très honoré d’apporter son expertise et son soutien à cette production audiovisuelle qui fera office d’une carte postale congolaise. Aussi, l’occasion est d’identifier et de valoriser les talents locaux », a déclaré Damiano Malchiodi, directeur général d’A+ et A+ Ivoire.

Après le grand succès de la saison 1 de la collection « Capitales africaines » auprès du public africain, celui-ci est impatient de découvrir la seconde dans un décor complètement différent.

Immerger les Brazzavillois dans la collection « Capitales africaines »

Afin de plonger les Brazzavillois dans la collection de cette série éponyme, trois épisodes de Bamako, extraits de la saison 1 de la collection « Capitales africaines » ont été diffusés à la salle CanalOlympia Poto-Poto. Le but étant de leur faire découvrir cette série et de leur faire jauger le savoir-faire de cette production.

« Je suis friande des séries africaines et j’ai vraiment apprécié la série Bamako qui n’est autre qu’une figure des réalités typiques du Mali avec une dose de leçons significatives à tirer. Et j’espère que le tournage de ‘’Brazzaville’’ reflètera bien ce qu’est notre cher beau pays dans toute sa diversité », a déclaré Gloire.

Les Bantous de la capitale enregistrent leur best of

Constitué de quarante titres, cet orchestre veut faire revivre les meilleurs de ses chansons dans un album.

Ils sont en studio, les bantous de la capitale. Ils enregistrent leur best of à l’occasion des préparatifs des festivités marquant leur 60 ème anniversaire. Crée le 15 août 1959,  les bantous reviennent avec leurs titres qui ont marqué leur carrière.

Pour Simon Mangouani, le chef d’orchestre, le best of des Bantous de la capitale comprendra des titres comme « Masuwa », « Merci maman »,  et bien d’autres. Cet anniversaire est prévu le 15 août prochain et s’annonce riche en couleurs, surtout pleins de surprises.

C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo. L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par le gérant Emile Faignond.

Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composé de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard « Edo » Nganga et Célestin « Célio » Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo « De La Lune » (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)… Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise.

Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Brazzaville : J.M Weston inhumé dans un cercueil en forme de sa chaussure préférée

La famille du jeune sapeur congolais a respecté la volonté du défunt, qui avait souhaité avoir un cercueil en forme de sa chaussure préférée.

On pouvait voir estampillé sur ce cercueil « Dodjo Armani J.M. Weston ». Une grosse chaussure maintenue au-dessus d’un trou par des rondins de bois. Une image, qui fait parler plusieurs personnes.

Les dernières volontés des défunts sont souvent respectées par des familles en fonction des croyances des uns et des autres. Si certains souhaitent être inhumés en toute simplicité, d’autres par contre accordent de l’importance à la manière à laquelle ils quitteront la terre. Ceux-là demandent alors d’être enterré avec bijoux et argent.

Pour les sapeurs il est important de laisser sa trace sur la terre jusqu’à son enterrement. Au Congo, ils sont nombreux qui pensent que la sape est un puissant vecteur d’unité nationale et du vivre ensemble. Un domaine particulier dans lequel les Congolais s’illustrent depuis la nuit des temps.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

Matadi : marche contre le projet de construction du pont Kinshasa-Brazzaville

Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Environ deux mille personnes sont descendues dans la rue ce vendredi 21 juin dans la ville de Matadi (Kongo-Central) pour manifester contre la construction du pont route rail Brazzaville/Kinshasa. Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Le président de l’assemblée provinciale, les membres du bureau de cet organe délibérant ainsi que des députes nationaux et provinciaux notamment ont pris part à cette marche.
Cette marche est partie de trois ronds-points : Belvedere, Kiamvu et Kikanda ; avec comme point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province. Les manifestations ont déposé leur mémorandum au gouverneur intérieur intérimaire, Justin Luamba Makoso.

« On espérait un minimum de trois mille participants. Mais, nous avons remarqué que c’était plus que ça. Donc, c’était une réussite. Et nous envisageons une série d’autres actions à venir », a déclaré le président de la LUCHA/Matadi, Kisinda Mene.

De son côté, le vice-président de l’assemblée provinciale, Edmond Luzolo :
« Le Congo-Brazzaville a son port en eaux profondes, l’Angola a son port en eaux profondes, le Gabon en a. pourquoi ces gens-là ne veulent pas que la RDC également ait son propre port en eaux profondes ? Le président Tshisekedi, c’est notre président. Nous l’aimons tous (…) La population demande, tel qu’il avait retiré sa signature à Genève ».

La semaine du Maroc au Congo s’est ouverte à Brazzaville

L’évènement a été lancé le 18 juin, par la première dame congolaise, Antoinette Sassou N’Guesso, en présence de son Altesse royale, la princesse Lalla Meryem.

C’est parti pour la première édition de la semaine du Maroc au Congo. Pour sa première journée, l’événement a été marqué par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays. Les en ont eu plein la vue ces visiteurs, ils ont découvert la diversité des métiers et produits artisanaux du Congo et du royaume chérifien.

La semaine du Maroc au Congo est une initiative d’Antoinette Sassou N’Guesso. «… Le Maroc nous donne aujourd’hui une opportunité d’intensifier notre coopération à travers le brassage entre les forces vives de nos deux peuples », a déclaré, dans son discours, la première dame du Congo.

Placé sur le thème « Le Maroc, modèle économique en Afrique : pour une économie solidaire et une intégration régionale », l’événement entend renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Congo. Au programme, il y aura des ateliers-conférences sur les grands projets agricoles du royaume chérifien, un marché artisanal ainsi que des soirées musicales et artistiques.

L’expérience du Maroc dans l’économie solidaire et sociale va se décliner pendant quelques jours au Centre international de conférence de Kintélé. Ce sera, a-t-elle assuré, une source d’inspiration « très féconde » pour les artisans, hommes d’affaires et artistes.

« Nous osons croire qu’au sortir de cette semaine, nous aurons beaucoup appris des uns et des autres et que les bonnes pratiques, d’un côté, viendront combler les insuffisances de l’autre. Convaincus que nous continuons le long voyage de solidarité entre nos deux peuples », a conclu Antoinette Sassou N’Guesso.

Canal+ International lance des formations pour des acteurs de l’audiovisuel

Le programme «Canal+ University» a été lancé à Brazzaville et à Libreville pour dispenser des formations professionnelles aux acteurs de l’audiovisuel en Afrique.

Ce programme vise à encourager les transferts de compétences sur le continent africain dans le secteur des médias. Les Journalistes, réalisateurs, monteurs et autres membres des équipes de production de Canal+ International se déplaceront sur le continent africain pour des sessions pratiques.

L’initiative naît du succès rencontré par l’Afrique au Féminin à Abidjan (Côte d’Ivoire), les formations aux métiers du cinéma et de la télévision qui se sont tenues à Bamako (Mali) et Cotonou (Bénin) en début d’année 2019. Canal+ International entend alors aller plus loin et faire de Canal+ University un centre de formation itinérant dans les villes africaines.

Pour lancer Canal+ University, Libreville (Gabon) et Brazzaville (Congo) ont été reçus les premiers ateliers ce mois de juin. Joëlle Edédéghé Ndong et Charles Mbuya, deux des journalistes vedettes de Canal+ en Afrique, les ont animés.

Joëlle Edédéghé Ndong, journaliste-reporter gabonaise présentatrice de l’émission Bonjour Santé, a délivré du 5 au 8 juin, une formation sur les techniques d’écriture et les techniques de présentation à 20 gabonais lors des Sambas Professionnels à Libreville.

Charles Mbuya, journaliste sportif de Canal+, présentateur de Talents d’Afrique, était quant à lui à Brazzaville du 3 au 8 juin pour préparer 15 journalistes du service de la production des programmes sportifs de Télé Congo à commenter un évènement sportif, à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Canal+ University a aussi pour objectif de former des journalistes, producteurs, réalisateurs africains afin qu’ils puissent offrir des programmes, sous différents formats, qui s’exportent hors du continent.

«Nous sommes engagés auprès des acteurs locaux du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique. Canal+ International est un partenaire des talents africains, et nous mettons tout en œuvre pour leur offrir le plus d’opportunités possibles», déclare Grâce Loubassou, Responsable Relations Institutionnelles Afrique de Canal+International, qui pilote le projet.

Ce n’est pas une première pour Canal+ en Afrique, la structure a déjà dispensé plus de 15 000 heures de formation ces deux dernières années sur le continent grâce à des partenariats avec des sociétés de production et des chaînes de télévision nationales.

IFRANE Forum : la première édition itinérante se tiendra à Brazzaville

Le Sommet Africain du Commerce et de l’Investissement, Ifrane Forum, tient sa première édition itinérante les 21 et 22 juin 2019, dans la capitale congolaise.

L’évènement se tiendra sous le thème : « l’Intégration régionale au service d’une Afrique émergente ». Ce sont plus de 200 acteurs politiques et opérateurs économiques dans les secteurs de l’industrie, les infrastructures, la logistique et le tourisme, du continent africain qui sont attendus à ce forum. Il y aura au menu de ces 2 jours des conférences, présentations, rencontres B to B et visites de terrain.

Le choix porté sur la République du Congo pour accueillir cette première édition itinérante, est une réponse à la demande exprimée par la forte délégation de femmes et hommes d’affaires congolais ayant participé à Ifrane Forum 20180. La trentaine d’opérateurs économiques, des secteurs public et privé, ont exprimé leur grand intérêt pour l’économie marocaine et leur volonté de développer la coopération avec des homologues marocains et africains. « De plus, le Congo joue un rôle primordial dans la dynamisation de l’économie de la région centrale de l’Afrique et détient un potentiel à même de contribuer à la réussite de l’intégration économique de cette région. Le Maroc et le Congo sont liés de relations d’amitié et de coopération leur permettant de jouer des rôles pionniers dans la dynamisation de la coopération régionale et continentale » précise IDrissi Janati, Présidente Fondatrice d’Ifrane Forum.

Il faut le souligner, la première édition itinérante d’Ifrane forum à Brazzaville, coïncide avec la tenue de la Semaine du Maroc au Congo. Pour Khadija IDRISSI JANATI, « Elle intervient dans un contexte particulier pour le continent, celui de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. C’est l’occasion de réunir les opérateurs les plus concernés pour écouter leurs points de vue et sortir avec des recommandations concrètes pour opérationnaliser la ZLECAF ».

Commémoration : hommage à Alexandre S. Pouchkine

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

Le spectacle a eu lieu en présence du chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, du consul de l’ambassade de France et de bien d’autres personnalités.

« La Dame de pique » d’Alexandre Pouchkine a été jouée par le Théâtre des arts libres sous la direction de Jean-Marie Samedy Diatsonama, dans une traduction de Prosper Merime. Sa représentation a connu comme acteurs Tomski (le conteur); Jean-Marie Samedy Diatsonama ; Hermann : Boris Florian Mikala II ; la comtesse : Maryse Flore Banouanina ; Naroumof : Patrice Moukanda ; Sourine : Joël Mampouya ; Lisabeta : Raïssa Armelle Nzitoukoulou ; figurant : Fann Mampouya ; Régie son et lumière : Rodrigue Yeboua Yeboue.

De quoi parle-t-on dans  » La Dame de pique

Ce texte ramène au XIXe siècle en Russie, où au cours d’une nuit d’hiver, chez le lieutenant Naroumov, cinq jeunes hommes passent leur temps à jouer aux cartes. Ils en viennent à discuter du mystérieux pouvoir de la comtesse Anna Fedotouna, grand-mère de l’un d’entre eux, Paul Tomski. La vieille dame connaîtrait une combinaison secrète de trois cartes permettant de gagner infailliblement au jeu de pharaon. Mais depuis, la comtesse refuse obstinément de livrer son secret.

A l’issue de cette représentation, Sergey Belyaev, son organisateur, a indiqué ce n’est pas du hasard si la pièce d’Alexandre Pouchkine a été jouée. Félicitant le public d’être venu si nombreux, il a profité de l’occasion pour annoncer la tenue, dans quelques jours, certainement les 14, 15 et 16 juin, du concours de théâtre chrétien.

Qui était Alexandre Pouchkine ?

De nationalité russe, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, poète, dramaturge et romancier, est né à Moscou, le 6 juin 1799, et mort à Saint-Pétersbourg, le 10 février 1837. C’est un férue d’art et de littérature, issu d’une famille de la noblesse russe, relativement aisée, notamment par sa mère Nadiejda Ossipovna Hanibal (1775- 1836) une des beautés de Saint-Pétersbourg, et de son père Serge Lvovitch (1770-1848), major puis conseiller militaire, esprit libre et francophile. Passionné d’histoire et de généalogie, Pouchkine était particulièrement fier de son glorieux et célèbre aïeul, dont il avait hérité certains traits qui le distinguaient fortement de ses concitoyens : teint olivâtre, lèvres épaisses, cheveux crépus, ce qui fut lié à ses origines africaines.

Très populaire en Russie, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est célébré tous les mois de juin et dans d’autres pays du monde où la langue et la littérature russes sont mises en exergue. C’est le cas de la République du Congo, où le CCR organise toujours à Brazzaville une activité pour honorer cet illustre créateur.

Congo : un atelier international sur les phytomédicaments se tient à Brazzaville

Les chercheurs congolais et burkinabè sont en conclave dans la capitale congolaise, du 27 au 29 mai, pour voir comment les médicaments à base de plantes peuvent relever davantage de défis en matière de santé.

« 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés et peu de nouvelles molécules innovantes ciblant les maladies qui affectent les pays tropicaux ont été mises sur le marché », a fait constater le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à l’ouverture de l’atelier international sur les phytomédicaments.

Evoquant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a indiqué que 70 % de la population africaine recourt à la médecine traditionnelle pour ses besoins en soins de santé primaires. Le Congo, selon lui, dispose d’une flore riche et diversifiée estimée à environ plus de six mille espèces médicinales dont à peine 10 à 15 % ont font l’objet d’études pharmacologique, phytochimique et toxicologique pouvant conduire la mise au point des phytomédicaments.

Cet atelier qui réunit les chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la santé du Burkina Faso (IRSS) et ceux l’Institut national de recherche en sciences de la santé du Congo (IRSSA) vise donc, entre autres, à renforcer les capacités des chercheurs en matière de plantes médicinales. Le directeur de l’IRSS, le Dr Sylvain Ouédraogo, a souligné qu’il est question de valoriser et encadrer les médecins traditionnels puisque les médicaments à base de plantes, considérés comme des remèdes valorisables, contribuent au bien-être de la population.

Le représentant de l’OMS au Congo, Lucien Manga, a quant à lui fait part de l’importance des phytomédicaments au moment où cette agence onusienne et plusieurs pays mettent le paquet pour l’atteinte de la couverture santé universelle. Il est donc nécessaire d’identifier et d’exploiter les ressources des forêts et tirer avantage de la pharmacopée. « Tout cela va favoriser la production locale des médicaments et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte où les revenus de la population sont limités », a-t-il indiqué.

Congo : hommage à Samba Kimbata et Bonaventure Mengho

Ces deux professeurs sont honorés depuis mercredi 15 mai, à Brazzaville, au cours du colloque international de géographie.

Brazzaville, la capitale congolaise abrite depuis mercredi 15 mai 2019, un colloque international de géographie, sous le thème : « Dynamiques territoriales, sociales et changement climatique en Afrique ». Ce rendez-vous du donner et du recevoir, est un espace où est rendu un hommage aux professeurs Marie-Joseph Samba Kimbata et Bonaventure Maurice Mengho.

L’initiative est de Yolande Berton Ofoueme, coordonnatrice de la formation doctorale de géographie, et présidente du Comité d’organisation. Jusqu’au 17 mai, un hommage sera rendu à ces deux éminents professeurs qui ont passé successivement 46 et 49 ans de carrière professionnelle.

Ils sont venus du Benin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la RCA et du Congo prendre part à ce colloque. Les participants plancheront sur plusieurs thématiques, notamment l’Agriculture pluviale à Loudima : procédures de détection des périodes probables des semis ; incidences socio-économiques des migrations rurales dans la commune de Tchaourou (Nord Benin) ; le tronçon routier Pointe-Noire-Dolisie : un facteur de dynamisation des activités socio-économiques dans la ville de Dolisie ; Patrimoines touristiques à Boali en Centrafrique et amélioration du niveau de vie de la population et bien d’autres.

Yolande Berton Ofouemé, présidente du Comité d’organisation, dans son allocution, a remercié par vidéo conférence, tous les participants venus des divers pays africains et les membres du comité d’organisation avant de rendre hommage aux deux professeurs émérites, Marie Joseph Samba Kimbata et Bonaventure Maurice Mengho.

« Cette rencontre se tient deux semaines après celle organisée par la formation doctorale de philosophie et deux jours avant celle initiée par le Centre de recherches en linguistique et langue orale, prévue du 17 au 19 mai à Brazzaville. Incontestablement cela est bien le signe de la vitalité scientifique de notre faculté… » a déclaré le doyen de la faculté des Lettres, Arts et des Sciences humaines (FLASH).

Des témoignages ont été portés par cinq personnalités académiques dont deux femmes et trois hommes sur les deux professeurs.

Championnat national d’élite ligue1 : l’enjeu de la vingt-troisième journée

L’actuelle deuxième, Etoile du Congo, sera reçue ce 15 mai à Owando par le leader As Otoho, tandis que le 16, Diables noirs, troisième, fera le  déplacement de Dolisie pour affronter AC Léopards, huitième.

Le duel entre Etoile du Congo et Diables noirs n’est  pas encore prêt à livrer son verdict. Les deux challengers vont entrer dans la vingt-troisième journée avec une pression énorme, puisque le championnat tant vers sa fin et l’écart qui les sépare n’est pas grand, même si les Steliens gardent l’avantage. Aucun faux pas n’est autorisé pour l’Etoile du Congo qui tient à conserver son avantage. La moindre erreur,  en cas de victoire des Diables noirs à Dolisie, réduira l’écart entre les deux formations.  L’étoile du Congo va donc jouer son avenir  africain à Owando. Une victoire lui donnerait un avantage confortable sur sa plus sérieuse rivale qui n’a pas son destin en main, mais qui doit lutter jusqu’au bout.

En cas de victoire de l’Etoile du Congo à Owando et d’une défaite des Diables noirs à Dolisie, les Stelliens devanceront leur concurrent de sept points et les carottes seront alors cuites pour le dernier vainqueur de la Coupe du Congo.

Outre ce combat à distance entre Stelliens et Diablotins, dans le cadre de la même journée, Interclub sera face à Tongo FC, au stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, le 15 mai. Le lendemain, sur les mêmes installations, Patronage recevra Nico-Nicoyé avant la rencontre Cara- V Club mokanda. A Pointe-Noire, La Mancha accordera son hospitalité à FC Kondzo et As Cheminots de la localité sera aux prises à la Jeunesse sportive de  Talangaï (JST).

En attendant, le classement reste inchangé et il se présente comme suit : Otoho (55 pts), Etoile du Congo (45 pts), Diables noirs (41 pts), JST (37 pts), Cara (34 pts), Tongo FC ( 29 pts), V Club Mokanda (30 pts), Ac Léopards (29 pts), As Cheminots (25 pts), Interclub (25 pts), FC  Kondzo (24 pts), Patronage(22ts), Nico-Nicoyé (19 pts) et la Mancha (13 pts).

Festival Tazama : la 5ème édition a démarré à Brazzaville

 Le rendez-vous socio-culturel de rencontres, de discussions, de découvertes et de partages, s’est ouvert le 11 mai à l’Institut français du Congo, par le film « Bienvenue au Gondwana » de Mamane.

Cette année, le festival Tazama  se tient sur le thème « En bien, riez à présent ! ». Il traduit désormais, à travers le temps, la volonté de montrer au monde la richesse et la diversité du cinéma africain, d’associer les talents d’aujourd’hui et de demain pour une communion avec le public. Il a toujours recherché, par sa programmation, à soulever des problématiques de femmes ou des sujets portés par elles. La manifestation attire une fois de plus l’attention sur des parcours, ceux de femmes réalisatrices, actrices, comédiennes, chanteuses, monteuses, régisseuses, décoratrices, maquilleuses, costumières, etc.

Le thème de cette année signifie simplement qu’il est possible de transmettre efficacement des valeurs par le rire. « Ainsi, cette édition de Tazama invite à apprendre, tout en riant avec des femmes extraordinairement drôles et des réalisations qui ont su, avec humour, soulevé les questions sur l’engagement politique, la parité, l’émancipation ou l’adoption », a déclaré en substance Claudia Yoka, directrice du festival Tazama.

Comme figures féminines, la cinquième édition connaît la participation des actrices et comédiennes de renom telles que Prudence Maïdou, Nastou Traoré, Georgette Paré, Aïsha Yamav ainsi que les stars des réseaux sociaux Yvidero, Tata Osca, Ruby et Eunice Zunon.

Marie Philomène Nga est, quant à elle, l’invitée d’honneur de cette rencontre du film des femmes africaines. Ayant joué dans plusieurs films et téléfilms à succès, parmi lesquels « Le crocodile du Botswanga » de Fabrice Eboué, « Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean Baptiste, « La très grande entreprise » de Pierre Jolivet, « Engrenages » ou encore « Merci papa, merci maman », Marie Philomène se dit très reconnaissante de l’honneur et l’hommage que lui rend le festival Tazama. « Le cinéma est l’une des vitrines de la culture. Par sa force, il impacte la société et se positionne comme un art privilégié à travers lequel nous pouvons nous raconter, nous inventer, nous éduquer, nous réinventer en vue d’écrire un nouveau récit de notre propre histoire », a-t-elle déclaré.

Un doux parfum de plaisanteries

Sanzy Viany et quelques membres de la chorale Living water ont ouvert les festivités par trois chants de gospel, puissants et sensationnels.  Le public a également eu l’immense plaisir de rire aux éclats lors de la première soirée grâce à l’humour peu attendu d’Yvidero, une comédienne, blogueuse et chroniqueuse ivoirienne. Avec son franc-parler, son air drôle et sa vivacité d’esprit, elle a soufflé un doux parfum de plaisanteries.

La soirée s’est achevée sur la projection du film « Bienvenue au Gondwana », en présence de son réalisateur, Mamane, et de quelques acteurs du film : Prudence Maïdou, Rasmané Ouédraogo et Nastou Traoré. Dignement salué par le public, « Bienvenue au Gondwana » est une fiction sortie en 2016, qui conte la triste réalité de la démocratie, la transparence électorale, les intérêts des pouvoirs politiques et la rage de la jeune génération face à cette emprise et cet abus du pouvoir dans le continent africain.

Tazama, c’est aussi des hommes d’une extrême bonté qui se joignent à la lutte contre le cancer en Afrique que poursuit le festival. Cette année, on en compte quatre, à savoir Mamane, Rasmané Ouédraogo, Serge Abessolo et Maxwell Cadevall, qui ont effectué le déplacement pour rehausser, de par leur présence et leurs œuvres, la cinquième édition.

Notons que la cérémonie d’ouverture du festival Tazama a été honorée par la présence du ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, de la marraine du festival, Claudia Ikia Sassou N’Guesso ainsi que de plusieurs autres personnalités congolaises et étrangères et des artistes de divers horizons. Les projections de films et séries se poursuivront jusqu’au 18 mai, à l’Institut français du Congo, à partir de 18 h. Celles-ci seront suivies chaque lendemain d’une conférence de presse avec la participation des réalisateurs et acteurs de films projetés la veille.

Pont Brazzaville-Kinshasa : les travaux démarrent en 2020

L’annonce a été faite par le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinumi Adesina, le 12 mai à Oyo.

L’ouvrage coutera 660 millions de dollars américains. Il faut le noter, l’argent viendra de la plateforme d’investissement Africa 60 et de la BAD. Lors de son séjour à Oyo, le président de la BAD, Akinumi Adesina, a annoncé dimanche matin à Oyo-localité située à 400 km au nord de Brazzaville-le démarrage en août 2020 des travaux de construction sur le fleuve Congo du pont route-rail devant relier les capitales Brazzaville et Kinshasa.

« Le projet pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa est un projet important d’intégration, les travaux vont démarrer en août de l’année prochaine, pour un financement de 550 millions de dollars américains dont 210 millions de la BAD », a déclaré Akinumi Adesina, au cours d’une conférence de presse à la fin de son séjour de 24h à Oyo.

Pour rappel, le pont route-rail devant relier Brazzaville et Kinshasa, dont les études de faisabilité sont presque bouclées, est un vieux projet d’intégration de l’Union Africaine (UA), conçu dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

La troupe acrobatique de Nanjing sera sur scène à Brazzaville

Le spectacle que va donner le groupe chinois, ce 10 mai au Palais des congrès, s’inscrit dans le cadre de la célébration des cinquante-cinq ans d’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et la Chine.

Cette année est la première de la mise en œuvre des huit initiatives majeures issues du forum sino-africain de Pékin et également celle du cinquante-cinquième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et la Chine, a indiqué le chef de la délégation, Dominique Wang, directeur général adjoint du bureau municipal de la Culture et du tourisme de Nanjing.

« L’année passée, le président Denis Sassou N’Guesso a effectué une visite officielle en Chine. Pendant son séjour, il a eu un entretien très cordial avec son homologue chinois, le président Xi Jinping. Il a mentionné que le Congo et la Chine sont des amis de tout le temps. On va renforcer la coopération dans tous les domaines y compris les échanges culturels. La coopération et les échanges culturels font partie des huit initiatives majeures lancées par le président Xi Jinping. C’est le but de notre visite ici », a déclaré Dominique Wang.

Quant à la spécificité de cette troupe, elle fait partie de la ville de Beijing placée parmi les meilleurs en ce qui concerne la diversité culturelle. Pour le spectacle prévu ce vendredi, il y aura beaucoup de numéros y compris la magie, la danse, des chants, a annoncé Peng, artiste réalisateur. Avant d’ajouter : « Le spectacle prévu ne manquera pas d’impressionner le peuple congolais. Il sera parmi les meilleurs donnés par la troupe avec autant de vivacité. La troupe chinoise va vous offrir un spectacle très fabuleux avec la nationalité chinoise, avec les arts chinois. »

Notons qu’avant le spectacle, la troupe acrobatique de Nanjing sera reçue par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, puis donnera une conférence de presse sur l’art et la culture chinoise, le samedi matin avant de s’envoler pour Nairobi, au Kenya.

Congo : les auditeurs de justice expriment leur mécontentement

Ils devaient aller en formation à l’étranger depuis 2013, et jusqu’à présent ils n’ont pas voyagé. Ils ont manifesté le 08 mai devant la primature, à Brazzaville.

Mercredi 08 mai à Brazzaville, c’est la matinée, on peut apercevoir un groupe de personnes devant la primature. Ils tiennent une banderole sur laquelle on peut lire « Rétablissez-nous dans nos droits ». Mais qui sont-ils et que se passe-t-il ? Ce sont des auditeurs de justice qui manifestent. Ils demandent que leur situation soit revue.

Selon eux, ils devaient aller en formation dans certains pays d’Afrique (Togo, au Bénin, au Maroc, en Algérie…). Mais ça fait 5 années qu’ils attendent en vain et ils s’inquiètent de leur situation. C’est qui justifiait leur présence devant la primature ce mercredi.

« Nous sommes mécontents de ce qu’il n’y a pas de suite favorable à notre situation jusque-là alors que devant les députés, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait promis un traitement judicieux de notre sort », ont-ils fait savoir.

Il a fallu l’intervention des policiers et gendarmes pour les déplacer de l’entrée de la primature qu’ils avaient prise d’assaut. Heureusement pour eux, leur présence devant le premier ministère n’aura fait effet. Les représentants de ce groupe ont été reçus dans les services de la primature.

« Le comité interministériel, en charge du dossier, ne peut pas être convoqué maintenant. Cela n’est possible que dans la fourchette du 15 au 30 mai 2019 », ont-ils rapporté, dans une attitude apaisée, après échange avec les membres du cabinet du Premier ministre.

Les auditeurs de justice promettent de ne pas baisser les bras jusqu’à obtenir une solution à leur problème.

Congo : 20 élèves des établissements scolaires publics prennent des cours de photographie

Depuis le 06 mai dernier, ces enfants âgés de 12 à 17 ans apprennent les techniques de base de l’art de la photographie. La formation qui a lieu à Brazzaville, s’étendra jusqu’au vendredi 10 mai.

L’initiative est du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef). Cet atelier de formation, s’inscrit dans le cadre du programme d’engagement des jeunes pour la défense des droits des enfants. Même si la formation ne dure que 5 jours, elle permettra tout de même à ces jeunes apprenants d’acquérir des connaissances et des compétences en photographie.

Ces élèves ont été sélectionnés des établissements scolaires publics de Brazzaville et des départements du Pool (Sud), de la Bouenza (Sud), de la Cuvette (Ouest) et de la capitale économique Pointe-Noire (extrême-sud).

Les cours seront constitués d’un module sur l’apprentissage de plusieurs techniques pour réaliser de belles images. Ensuite, ils vont étudier la composition de l’appareil photo et ses multiples fonctions et enfin, ils seront initiés à l’utilisation de la lumière et bien d’autres techniques.

A l’ouverture de cet atelier, la représentante de l’organisme onusien, Micaela Marques de Souza a expliqué que « L’encadrement de ces enfants est assuré par un professionnel, notamment le photographe de l’UNICEF, M. Giacomo Pirozzi, afin de les amener à faire des photographies de qualité. Celles-ci seront utilisées dans les jours à venir dans les calendriers ou d’autres affiches ».

Elle a déclaré ce jour, que les enfants ont besoin d’immortaliser, de partager et de raconter tout ce qu’ils voient au quotidien, d’où la nécessité de mettre à leur disposition des outils leurs permettant de s’exprimer.

La formation se déroulera en deux phases à savoir la phase théorique et la pratique.

Délestage : Brazzaville et Pointe-Noire toujours dans le noir

Les deux principales villes congolaises, connaitront près de 12 jours de rationnement de l’énergie électrique.

Cette nouvelle a été donnée dans un communiqué publié par Énergie Électrique du Congo (E2C). La raison évoquée est, les travaux de maintenance « préventive » à la centrale de Pointe-Noire.

« La société Énergie Électrique du Congo (E2C) informe son aimable clientèle qu’en raison du retrait de l’exploitation d’une des turbines pour les raisons de maintenance préventive à la Centrale électrique du Congo (CEC) du 12 au 23 mai 2019, des perturbations seront observées dans la desserte en énergie électrique à Brazzaville et Pointe-Noire », c’est ce qui est écrit dans le communiqué.

Ces délestages vont intervenir quelque cinq mois après ceux qui ont duré au moins 45 jours à la fin de l’année dernière, entre octobre et décembre. Les autorités avaient également évoqué des « travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire, qui fournit à elle seule 300 MW » de la capacité énergétique du Congo.

Projet pont-route-rail Brazzaville Kinshasa : il faut plus de partenaire pour le financement

Une troisième réunion du comité d’organisation dudit projet s’est ouverte le 6 mai à Brazzaville.

La sous-région Afrique centrale entend mobiliser davantage des partenaires pour le financement du projet intégrateur censé relier les capitales des deux Congo. Une table ronde est prévue en juin prochain, à Brazzaville, celle-ci, devrait aussi s’étendre au projet du bitumage de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena.

A Brazzaville le 06 mai, la troisième réunion du comité d’organisation de la table ronde s’est ouverte, sous la présidence du ministre congolais de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, en présence de ses collègues du gouvernement ainsi que des ministres de l’Equipement des autres pays concernés.

Cette rencontre vise, en effet, à faire le point des préparatifs des assises de Brazzaville, à harmoniser les présentations des différents délégués des États et à soumettre une copie du rapport d’activité au chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, désigné « champion » des initiatives sous-régionales par l’Union africaine.

Le plus célèbre de ces projets intégrateurs est la construction annoncée du pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa, pour un coût estimé à près de deux cent soixante-dix milliards francs CFA. L’enveloppe à mobiliser servira aussi au financement d’un autre chantier relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (République démocratique du Congo), dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017.

Les précédentes rencontres des partenaires ont permis de franchir de nouvelles étapes. « Ces trois réunions nous ont évidemment révélé la nécessité d’apporter des corrections sur les documents à présenter à la table ronde (…) La Banque africaine de développement (BAD)s’est engagée en tant que leader des bailleurs de fonds et a promis de recruter une société spécialisée dans l’événementiel pour l’utilisation des ressources », a souligné le ministre Jean-Jacques Bouya.

Festival Maloba: les portes de la deuxième édition sont ouvertes à Brazzaville

L’événement sera organisé, du 29 avril au 4 mai, au Palais des congrès, par l’association du Festival international de théâtre, de danse et de cirque du Congo (Fithédac).

Artistes nationaux et internationaux présenteront, pendant six jours, leurs spectacles au grand public. Le festival Maloba (les paroles), réinventera un tout nouvel arbre à palabre, sorte de « mbongui » ou rassemblement moderne, où des conteurs venus de divers horizons, munis de leurs mots (le théâtre), de leurs corps (la danse) et de leurs fantaisies (le cirque) conteront le monde actuel.

S’agissant du théâtre, les pièces seront jouées par Jean-Pierre Makosso, la compagnie « Les pétroliers », la compagnie « Issima », le théâtre des arts libres, le théâtre Nat Congo, le Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) de la République du Congo et la compagnie « Ndossi » du Gabon.

Pour la danse, le festival connaîtra la participation de plusieurs groupes du Congo et d’ailleurs, parmi lesquels Musée création, Ballet Louzolo, Compagnie Kiwisana et biens d’autres.

La magie du cirque, quant à elle, se partagera par les Fire girls: Mayola Doless et Mélissa Pembellot, le flair bar tender et jongleur Savy Ombandza, le contorsionniste Arnold Baosso et la compagnie kino-française Accrobantou.

Le festival entrera également dans les écoles grâce à une programmation, jeune public, dédiée aux élèves du primaire, collège et lycée. Et à travers une journée spéciale intitulée « L’art au féminin », cet événement mettra en lumière le travail des artistes femmes.

Festival itinérant, les activités se dérouleront de façon successive ou simultanée dans plusieurs sites retenus, à savoir le Palais des congrès, le cercle culturel Sony-Labou-Tansi, le gymnase de Gampo-Olilou, le gymnase de Makélékélé, l’esplanade de la télévision, à Nkombo, et les salles de quartier à Talangaï et Poto-Poto.

Hormis les spectacles, cette année, ce festival organisera une formation d’ingénieur son et lumière en coopération avec le Cfrad, des rencontres professionnelles sur différentes thématiques, mettant en contact les artistes et producteurs d’événements culturels, les artistes entre eux, et un village-artistique animé tous les soirs par des groupes de musique congolais.

En ces lieux des retrouvailles pour les festivaliers, il sera possible de se restaurer de plats typiques congolais, tout en profitant de moments de distraction et de convivialité. Des produits locaux et artisanaux y seront exposés et mis en vente.

« Par cette rencontre, je nourris l’espérance de voir naître de nouveaux liens, de nouveaux métissages issus des traditions congolaises et d’autres pays dans des structures d’échanges dynamiques où chacun s’enrichira au contact de l’autre », espère Hugues Serge Limbvani, directeur du Fithedac et promoteur du festival Maloba.

Congo : les retraités réclament quinze mois d’arriéré de pension

Ils se sont exprimés lors d’une assemblée générale ordinaire, le 26 avril, à Brazzaville, ces agents de la Fonction publique ayant fait valoir leur droit à la retraite.

Les retraités demande au gouvernement le paiement de la pension des mois de novembre et décembre 2016, pour les uns, et de quinze mois, pour les autres, ainsi que la non prise en compte de ceux qui sont déjà en possession de leurs arrêts de concession de pension signés depuis 2014, par la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

Ils ont aussi déploré le non reversement par le ministère des Finances et du budget du montant total des cotisations des fonctionnaires et assimilés actifs, équivalent au montant total des pensions, dans un compte de dépôt ouvert au nom de la CRF au Trésor; la suppression verbale et brutale de la subvention d’équilibre d’un milliard cinq cent millions francs CFA; le détournement des cotisations sociales des mois de novembre et décembre et bien d’autres, à l’origine du non-paiement de leur pension.

« Devant la gravité de la situation dans laquelle se trouvent plus de trente mille citoyens congolais qui ont pourtant rendu de bons et loyaux services à la nation et le silence des autorités qui ne semblent pas s’intéresser à ce problème, nous recommandons au bureau exécutif national de tout mettre en œuvre pour rencontrer les ministres en charge des Finances et budget, de la Fonction publique ainsi que le Premier ministre afin d’examiner les points inscrits dans le cahier des charges de la coordination », ont-ils dit. A cet effet, les pensionnés ont instruit le bureau exécutif de faire partie de l’organe de suivi chargé d’exécuter les recommandations du forum national sur la retraite, tenu à Brazzaville.

Il faut noter que l’assemblée générale ordinaire de la coordination nationale des associations des fonctionnaires et assimilés retraités affiliées à la CRF, la troisième du genre, a été dirigée par son président, Alphonse Lebvoua, qui a invité les membres à l’unité et à l’engagement afin de trouver des solutions idoines à leur situation.

Le Congo veut diversifier son économie

C’est ce qui explique la tenue à Brazzaville, du forum sur les filières artisanales et du consommer local.

Le Congo a longtemps misé son économie sur le pétrole. En ce moment, le pays traverse une crise dont les conséquences se multiplient chaque jour. Notamment à travers les grèves, les plaintes des agents de certaines sociétés…Le gouvernement a décidé alors d’étendre le secteur, en vue de palier aux différents problèmes sociaux.

Plusieurs initiatives sont prises autant dans le secteur public que privé. À Brazzaville, s’est tenu cette semaine un forum sur les filières artisanales et du consommer local. C’était une initiative de trois organisations spécialisées dans l’animation des activités d’accompagnement à la diversification économique locale. Cela a été soutenu notamment par l’Institut européen de coopération et de développement (IECD). Le Forum / Expo des Filières artisanales et du consommer local a permis de découvrir le potentiel agroalimentaire et forestier du pays.

Giscard Bertrand Pambou est un ingénieur en travaux publics de formation, la quarantaine révolue, il évolue depuis quelques années comme pépiniériste, dans la ville de Madingou au sud du Congo. Il est venu Brazzaville pour prendre part au Forum : « Je suis venu, comme tout le monde qui est venu présenter son produit et se faire connaître. Je suis dans la production et la commercialisation des plantes. Sur mon stand, il ne me reste plus que des avocatiers, des manguiers, acacias et du moringa. Il y en avait d’autres, mais qui ont été achetés ».

Le forum sur les filières artisanales et du consommer local a été un grand moment d’échange et de découverte.

Brazzaville : CanalOlympia ouvre ses portes

Les amoureux de cinéma ont désormais de mardi à dimanche pour vivre les temps forts de la programmation cinématographique.

« Avec ses 300 places, CanalOlympia propose 19 séances hebdomadaires de films, 6 jours sur 7, à 1.500 francs CFA le ticket pour les adultes, 1.000 francs CFA pour les enfants de moins de 12 ans et 5.000 francs CFA pour les avant-premières et autres programmes spéciaux. La salle diffusera tous les types de film du monde entier. Des blockbusters, des films d’actions, des films familiaux, des films d’horreurs, sans oublier des dessins animés », a révélé Christine Pigeyre à l’inauguration de la salle Canal Olympia.

Pour la présidente directrice générale de CanalOlympia, le Congo a désormais une infrastructure de marque mise à la disposition des artistes pour exprimer leurs talents en offrant des spectacles de haute qualité.

Christine Pigeyre a annoncé qu’il sera proposé à la population une  programmation spéciale avec les plus beaux succès de ces derniers mois et des séances à tarif préférentiel.

Dieudonné Mouyongo, le ministre de la culture, a déclaré que CanalOlympia était une industrie culturelle qui représente une source d’expression pour tous les artistes dont la motivation pourra attirer des sponsors.

La salle CanalOlympia qui ouvre ses portes au public ce jeudi 18 avril, a aussi une scène à l’extérieur pour des concerts et autres spectacles.

Brazzaville : environ 73,8% des femmes exercent dans le commerce et l’artisanat

Les données sont contenues dans le rapport élaboré par le Centre national de la statistique et des études économiques en 2015, sur les estimations de la population résidente dans la ville capitale.

Sur les 1 503 803 habitants que compte le département de Brazzaville, 7 58 885 seraient des femmes, soit 50,46% de la population totale. Ces statistiques ont été rendues publiques récemment lors du lancement d’une formation en coupe et couture à Talangaï, par la cheffe de service des programmes à la direction générale de l’Intégration de la femme au développement, Bienvenue Itoba Ikobo.

« Dans le secteur formel, les filles âgées de 15 à 29 ans représentent 71,3% des femmes actives. Dans le secteur informel, 27,7% d’entre elles opèrent dans le secteur industriel ; 73,8% dans le commerce et l’artisanat. 28,7% des filles âgées de 15 à 29 ans sont touchées par le chômage », a rappelé celle qui a représenté la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, lors de cette cérémonie organisée par l’Association des jeunes artisans du Congo.

Brazzaville abritera une conférence internationale sur le VIH/sida

L’annonce a été faite par le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, le 28 mars à Brazzaville.

Du 8 au 9 juillet prochain, Brazzaville, la capitale congolaise abritera une conférence internationale sur le VIH-Sida. Pendant deux jours, les participants réfléchiront sur les nouvelles stratégies à mettre en place et le mode de financement de la santé au sein du continent de manière globale. Il sera aussi question de réfléchir sur la sempiternelle question du VIH/sida, cette pandémie qui continue de tuer des millions d’Africains.

La  conférence réunira les présidents des parlements d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les experts de l’ONU-Sida et bien d’autres partenaires stratégiques impliqués dans le financement de la santé et la lutte contre ladite pandémie.

La venue de Roger Nkodo Dang au Congo, avait pour but de plaider auprès de ses interlocuteurs pour que le parlement congolais intègre la problématique du financement de la santé et du sida dans le vote des budgets. C’est à l’issue de sa séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qu’il a annoncé la tenue prochaine de la conférence internationale sue le VIH-Sida.

« Nous préparons une grande conférence continentale sur le financement de la santé et du VIH/sida, qui se tiendra ici à Brazzaville, du 8 au 9 juillet 2019. Nous sommes venus donc nous entretenir avec les présidents des deux chambres du parlement congolais pour bien préparer ces assises », a souligné Roger Nkodo Dang.

Pour le président du parlement panafricain, la rencontre avec les responsables des deux chambres du parlement, s’inscrit dans le cadre de la mise en application des résolutions prises lors de la rencontre d’Abuja, qui exigent à chaque pays du continent de prévoir un certain pourcentage requis, pour renforcer le financement de la santé.

« L’appui des parlements est très important dans le financement de la santé et du VIH/sida, parce que ce sont ces organes qui votent les budgets. Le protocole d’Abuja exige que les pays consacrent 15% de leur budget au financement de la santé en général et du VIH/sida en particulier. Le Congo a une large avance sur la question parce qu’il consacre aujourd’hui 11% de son budget à la santé », a renchéri le président du parlement panafricain.