Congo-Ecair : deuxième manifestation des agents de la compagnie

Ils se sont présentés devant le siège de la compagne à Brazzaville samedi 7 août 2021 avec plusieurs instruments à la mains.

 

Ils étaient quelques 750 agents de la compagnie aérienne nationale congolaise, Ecair (Equatorial Congo Airlines) à avoir manifesté. C’était devant le siège de la compagne samedi 07 août 2021 avec toutes sortes d’instruments pouvant produire un bruit assourdissant.  Rappelons que c’était la deuxième fois que ces agents réclamaient leur paiement et leurs droits.

« Nous sommes revenus pour revendiquer la même cause, c’est-à-dire nos droits. On est revenus avec des casseroles pour que nous puissions nous faire entendre parce que depuis notre première manifestation, les autorités n’ont pas répondu à nos doléances », a déploré un agent.

Ils sont abandonnés depuis plus de cinq ans suite à la faillite de leur société. Ils condamnent surtout le silence des autorités.

Face aux députés récemment, le Premier ministre a expliqué que la compagnie Ecair a déposé son bilan à cause d’un surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens pour relancer cette entreprise dont l’essentiel de la flotte serait en révision technique.

Il faut rappeler que tous les avions de la compagnie nationale aérienne Ecair, créée en 2011, sont cloués au sol depuis 2016. L’entreprise a fait faillite après cinq années d’existence.

Congo-handball : la 1ère édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou est lancée

Le coup d’envoi de la Coupe de la ligue de Brazzaville et par ailleurs, la première édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou a été donné.

 

Le match qui a opposé le Club athlétique renaissance aiglon (Cara) à la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), dans la catégorie des séniors dames, le 4 août, a donné officiellement le coup d’envoi de la Coupe de la ligue de Brazzaville qui est, par ailleurs, la première édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou.

Très décisif, le match d’ouverture s’est soldé, au terme des soixante minutes de confrontation, en faveur de la DGSP, sur le score de 31-24. Jusqu’au 14 août, quatorze grandes équipes de Brazzaville, en versions masculine et féminine, s’affronteront afin de déterminer celles qui représenteront le département à la prochaine compétition nationale.

Dans ce match qui a officialisé le début de la compétition, en hommage à la première et unique femme ayant dirigé la Fédération congolaise de handball (Fécohand), Emilienne Charlotte Lekoundzou, le public a retrouvé l’ambiance du sport en général, et du handball en particulier. Durant cette confrontation qui s’est déroulée au stade d’Ornano, des gestes techniques, mais aussi le dynamisme des joueuses a suscité, de façon régulière, les applaudissements des supporteurs des deux formations.

A la fin du match, qui a réuni près d’une dizaine de Diables rouges, la DGSP a confirmé son désir de terminer sur le podium. Elle a, en effet, commencé à dominer la rencontre de la seconde minute jusqu’à la fin de la première partie (15-12), grâce aux joueuses comme Belvina Mouyamba, Grace Mavoungou ou Ruth Nkodia. Au retour des vestiaires, Cara a tenté d’imposer son style, en menant au score, mais les efforts de Klein Divoko Divoko et Ngoye Gabriel ont été vite anéantis par l’engagement de la meilleure joueuse du match, Nuptia Mouélé de la DGSP.

Notons que cette rencontre s’est déroulée en présence du président de la Fécohand, Ayessa Ndinga Yengue, et du directeur départemental des sports de Brazzaville, Gabriel Tchicaya. Parmi les équipes retenues pour cette compétition figurent: Caïman ; Avenir du rail ; Petro-sport ; Etoile du Congo ; Diables noirs ; DGSP ; Cara ; Asel ; As Otohô et Inter club.

Congo : renforcement des liens entre Dakar et Brazzaville

C’est ce qui explique l’échange entre le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba et ambassadeur du Sénégal au Congo, Abou Lo.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a échangé le 3 août dans la capitale avec Abou Lo, ambassadeur du Sénégal au Congo. « Le partage d’expériences dans les secteurs de l’assainissement, de l’aménagement du territoire ont été au cœur de notre entrevue », a indiqué le diplomate sénégalais.

Selon lui, la partie sénégalaise va apprendre du Congo un certain nombre de choses, notamment en matière de gestion des inondations du fait qu’il pleut plus en terre congolaise qu’au Sénégal. En retour, la partie congolaise va tirer des leçons de l’expérience du Sénégal en matière d’aménagement du territoire.

En rappel, Dakar et Brazzaville sont liées par des accords de jumelage.

Congo-télécommunication : une formation ouverte aux jeunes sans emploi

Cette formation vise à sortir les jeunes de l’oisiveté et à les inciter à abandonner le vandalisme qui prend de l’ampleur en République du Congo.

 

Regroupés au sein de la structure « Glaymann Immobilier », des jeunes diplômés sans emploi recevront une formation en bureautique et télécommunication. Ladite formation qui a officiellement été lancée lundi 02 août 2021 dans la ville de Brazzaville, est axée sur la connexion des ordinateurs et le câblage informatique

L’objectif de cette formation est d’occuper les jeunes afin qu’ils sortent de l’oisiveté et de les inciter à abandonner les actes de vandalisme. Elle vise également à donner des connaissances en vue d’une qualification professionnelle.

Les apprenants seront formés pendant trois mois pour ceux qui opteront pour la bureautique et pendant six mois pour ceux de la télécommunication. C’est du moins ce qu’a expliqué le manager de la structure, Ulrich Fabrice Malolo.

Il faut noter que l’inscription est gratuite pour toutes formations confondues. Toutefois, les frais mensuels s’élèvent respectivement à 5000 francs CFA pour les apprenants en bureautique et à 10.000 pour ceux en télécommunication.

La formation concerne les étudiants, jeunes désœuvrés et toutes personnes exprimant le désir d’apprendre.

Par ailleurs, Ulrich Fabrice Malolo a annoncé une formation gratuite pour les jeunes ayant le niveau 3e après une enquête de la structure auprès des familles démunies dans les prochains jours.

« La formation sera sanctionnée par un certificat de fin d’apprentissage. L’ouverture des agences des villes de Pointe-Noire, Nkayi, Dolisie et bien d’autres localités permettra de faire le suivi des apprenants qui pourront bénéficier d’un recrutement dans ces agences », a-t-il indiqué.

Le manager de Glaymann Immobilier annonce par la même occasion que sa structure évolue également dans le domaine du tourisme, de l’immobilier et de l’agence de voyages.

Congo-coronavirus : Brazzaville interdit les vols d’Air France avec escale à Kinshasa

Les autorités de la République du Congo ont annoncé la fermeture des frontières avec la République Démocratique du Congo.

 

Dans une correspondance datée du 23 juillet dernier, Jean-Marc Thystère Tchikaya ministre des Transports de l’Aviation civile et de la Marine marchande a annoncé que la République du Congo a fermé ses frontières avec la République Démocratique du Congo. Dans la correspondance signifiait aussi aux responsables d’Air France de ne plus effectuer des vols au départ de Brazzaville faisant escale à Kinshasa.

Il justifie cette décision du fait que la RDC a été classée en zone rouge par la France à cause de la circulation du coronavirus et de ses variants.

« Je vous encourage à effectuer des vols uniquement avec escale à Brazzaville et/ou Pointe-Noire », lit-on.

Cela vise à « ne pas faire courir aux populations un risque de contamination », notamment au variant Delta de Covid-19, a-t-on indiqué.

Notons que la RDC fait face à une troisième vague, le variant Delta. Celui-ci avait été identifié pour la première fois en Inde, vent d’être signalé dans plusieurs pays africains dont la RDC. « Delta représente 84% des variants en circulation » en RDC, pays qui a enregistré 48.503 cas de Covid-19, avec 1.023 décès depuis mars 2020, d’après les autorités sanitaires.

Riapl 2021 : la 15ème édition se tiendra à Dolisie et Brazzaville

Les villes de Dolisie et Brazzaville abriteront le festival international des Rencontres itinérantes des arts de la parole et du langage (Riapl).

 

Placé sous le thème : « Culturel et environnement », la quinzième édition du festival international des (Riapl) se tiendra, le 14 juin, à Dolisie, dans le département du Niari, et du 16 au 17 juin à Brazzaville. Le festival a pour objectif majeur de permettre aux artistes d’être plus proches de la population et réciproquement à la population de se donner rendez- vous avec sa culture et celle des autres.

L’ouverture de l’édition spéciale aura lieu, le 14 juin, à Dolisie, au cours de laquelle, une soirée conte est prévue, c’est une nuit de partage avec les conteurs de Dolisie, de Brazzaville et la conteuse de la Côte d’Ivoire. Outre le conte, il y a aura  une déambulation  de la marionnette géante par le collectif  Balabal’art.                                                                                                                                                                                                                                                                                 A Brazzaville, l’évènement se tiendra pendant deux jours, le 16 et 17 juin à l’Institut français du Congo. Les contes « Ntsièto a de la fièvre » et « La poignée de poussière », respectivement mise en scène par le conteur congolais Julles Ferry Quevin Moussoki Mitchum, directeur artistique dudit festival et par la conteuse ivoirienne Rebecca Kompaore seront joués le 16 juin à 9 heures et à 15heures à l’IFC.

Julles Ferry Quevin Moussoki relatera l’histoire d’un jeune voyageur, Kasimodo, qui souhaite reconquérir le monde, celui que son grand père lui racontait. Partout où il passe le constat est désolant. Il rencontre des arbres qui se plaignent des hommes qui ne cessent de les détruire, les poissons qui lui disent s’étouffer dans les océans par tout ce que les humains y jettent, …

Tandis que Rebecca Kompaore parlera d’un homme vantard et riche qui a jeté l’argent par la fenêtre et qui se met tous les matins devant la porte de sa maison pour admirer tous ceux qui passent, parmi les passants, il y a un pauvre homme à qui il dit de passer chaque matin chez lui pour lui demander de l’argent nécessaire aux dépenses de sa famille…

Le spectacle « Sandra », mis en scène par Abdon Fortuné Koumbha, est une restitution en cours de création dont la moitié sera dévoilée au public,  le 17 juin à 15 heures à l’IFC.  Il s’agit, en effet, de Kameni, un malade mythique qui passe ses journées à écrire dans des cahiers, c’est son seul moyen d’expression. Quand il entend le docteur Denis Mukwenge recevant le Prix Nobel de la paix parler de Sandra, Kameni sort soudain de son silence. Lui qui est enragé reconnait Sandra et commence un dialogue étrange.

Rappelons que les Riapl sont un biennal qui se tient en juin, c’est un rendez-vous d’échanges et de partage.

Congo-Brazzaville : les robinets seraient secs à cause des coupures d’électricité

Depuis quelque temps, les habitants de plusieurs quartiers de la capitale congolaise n’ont pas vu couler de l’eau de leurs robinets.

 

Les populations de Brazzaville sont confrontées à une pénurie d’eau potable. A en croire la direction de La Congolaise des eaux (LCDE), cette situation serait due à la récurrence des coupures d’électricité fournie par la société Energie électrique du Congo (E2C).

« Les perturbations sont observées dans tout le pays. Cette situation a une raison indépendante de notre volonté. Nous sommes dépendants des services de E2C qui nous permettent de produire et de distribuer de l’eau. Malheureusement, ces derniers temps, cette société traverse des moments difficiles », a expliqué le directeur général de LCDE, Parfait Chrisosthome Makita.

« Quand Djiri reste à l’arrêt pendant une seule journée, tout le réseau se vide. Pour que celui-ci se remplisse à nouveau, il faut que le complexe soit en fonctionnement sans arrêt pendant sept jours. Malheureusement, ce n’est pas possible parce qu’il y a toujours des coupures. Le réseau ne peut plus être alimenté de façon continue. Ce qui fait que si on lance la machine la matinée, il faut attendre le soir pour que l’eau arrive chez le consommateur. D’où les pénuries », a-t-il poursuivi.

Parfait Chrisosthome Makita explique que, les techniciens des deux sociétés échangent régulièrement grâce à une commission conjointe mise en place afin de trouver les solutions adéquates.

« Je ne peux pas vous dire quand est-ce que le problème sera réglé. La  société E2C est mieux placée pour apporter les précisions. Les réunions techniques se tiennent à un haut niveau avec la société d’électricité pour trouver les solutions. Les autorités nous rassurent que les solutions sont envisagées », a indiqué le directeur général de LCDE.

Les services de E2C et LCDE s’emploient avec l’appui des experts étrangers à trouver les possibilités d’installer des panneaux solaires sur les principales unités de production et de distribution d’eau. C’est du moins ce qu’a signifié le directeur général de LCDE

La ville de Brazzaville compte deux pôles de production d’eau notamment Djiri qui fournit 80% grâce à deux usines et Djoué qui vient en appoint.

Concernant la desserte des quartiers périphériques, le directeur général de LCDE a fait savoir qu’un projet est en cours d’exécution au profit des habitants de ces zones.

Les services de LCDE travaillent pour étendre le réseau sur 500 voire 600 km pour desservir tous les quartiers périphériques de la capitale. Les nouveaux branchements sont posés dans les zones de Bikaroua dans le 9e arrondissement et de Sadelmi dans le 7e arrondissement.

Le processus va se poursuivre, d’après Parfait Chrisosthome Makita, afin d’atteindre 10.000 branchements cette année. L’objectif est de réaliser 40.000 nouveaux branchements à Brazzaville.

Congo-Osiane 2021 : la 5éme édition met un point d’honneur aux compétences digitales

Le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est ouvert mardi 27 avril à Brazzaville.

 

La capitale congolaise abrite depuis mardi 27 avril, le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation. Cette 5ème édition met à honneur les jeunes startups, les chefs d’entreprises en transformation numérique, les experts et les parties prenantes du développement de l’innovation et du numérique de l’Afrique centrale. Il faut dire cet évènement se tiendra jusqu’au 30 avril en mode hybride (en présentiel et en virtuel), en raison de la crise sanitaire de coronavirus.

Il est question pendant ces quatre jours, de plancher sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération des sociétés basées dans la sous-région dans le processus de transformation numérique, tout en projetant l’avenir du numérique en République du Congo et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Les participants évoqueront aussi les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur notre existence et sur le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux et culturels.

Il faut noter que l’accent est mis, d’un côté, sur la convergence des univers physiques et virtuels, de l’autre côté, les exigences du développement socioéconomique et la valorisation des compétences digitales. Trois espaces sont ouverts pour permettre aux startups africaines de pouvoir s’exprimer. C’est du moins ce qu’a expliqué la coordonnatrice de l’édition, Rose Marie Ovaga Ofa

Notons que,  qu’un forum avec peering meeting et conférence de financement est prévu en marge de ce salon de l’innovation. Il s’agit des échanges entre régulateurs, opérateurs, gestionnaires d’internet et point d’échange, pour orienter les marchés nationaux et internationaux d’internet.

Congo : des élèves condamne le coronavirus à disparaître définitivement de la terre

La maladie a été reconnue coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial dans un procès fictif organisé par les élèves d’un lycée privé.

 

A Brazzaville, le coronavirus a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial. La maladie a été condamnée à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de renaissance. C’était dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale internationale des pandémies ».

Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre le coronavirus.

La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial », a-t-elle déclaré.

Après instruction, les débats ont été houleux. La partie civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de l’humanité : décès en cascade  ou hospitalisation des individus, fermeture des entreprises…

Ces accusations ont été battues en brèche par la défense. Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple, elle a fabriqué la bombe atomique.

Au terme des plaidoiries,  Jordi Odnzongo, le président du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection », a-t-il dit en vidant le délibéré.

Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.

Congo : Brazzaville va accueillir la 5ème édition du salon Osiane

Placé sous le thème « Co-construction de notre futur », l’évènement se tiendra en mode hybride : présentiel et virtuel à cause du coronavirus.

 

La capitale congolaise abritera la 5e édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane). Cet évènement se tiendra du 27 au 30 avril prochain, sous le thème « Co-construction de notre futur », en mode hybride : présentiel et virtuel (visioconférence) à cause de la crise sanitaire de coronavirus.

Le salon Osiane 2021 va réunir dans la capitale congolaise, les acteurs majeurs des secteurs publics et privés de l’écosystème numérique de l’Afrique centrale. Cette rencontre sera organisée sous le patronage du gouvernement congolais qui veut faire de la transformation digitale un véritable enjeu stratégique économique et social.

L’édition va porter un regard lucide sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération et l’implication pour les sociétés africaines de la sous-région tout en projetant sur les meilleures perspectives du dynamisme des écosystèmes numériques.

« L’édition de cette année mettra, en effet, d’une part, l’accent sur la convergence des univers physiques et virtuels, auxquels doivent faire face les entreprises à l’ère de la transformation numérique, d’autre part, des exigences du développement de l’environnement socioéconomique, de la pandémie du coronavirus et de valorisation des compétences digitales », a déclaré Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic qui organise depuis 2017 le salon Osiane.

En sus des aspects technologiques, les participants évoqueront également les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur l’existence et le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux, culturels…

Durant les quatre jours du salon Osiane, au Palais des congrès, il est prévu les ateliers spécifiques, les débats de leaders et personnalités africains, l’exposition des inventions destinées à augmenter la visibilité des entreprises ou de leurs produits, afin de leur permettre d’aller à la conquête de nouveaux marchés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour cela, trois espaces appropriés leur seront réservés : l’espace entreprises avec des stands ouverts au Palais des congrès ; l’espace start-up sur e-Osiane et l’espace médias.

Congo : Brazzaville voudrait abriter les prochaines assemblées annuelles de la BAD

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), évaluent les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures et autres.

 

La capitale congolaise Brazzaville désire accueillir les prochaines assemblées annuelles de la BAD. Des experts de cette institution financière ont commencé, mercredi 14 avril 2021, une mission technique pour évaluer les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures de conférence, d’hébergement, de technologies de communication, de santé, de transports et logistique.

À la tête d’une forte délégation de la mission d’évaluation des facilités infrastructurelles, André Basse, chef du protocole de la BAD, a été reçu le mercredi 14 avril par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba. Les échanges ont, sans surprise, tourné autour de la capacité de la ville capitale d’accueillir les futures assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine.

« Nous avons eu un bon entretien avec le maire ; c’est dans le cadre d’une mission d’évaluation en vue de l’organisation des assemblées annuelles de la BAD pour le cycle 2022- 2026. Comme vous le savez, la République du Congo a manifesté l’intérêt d’accueillir la BAD, pour le cycle qui commence en 2022 et qui va se terminer en 2026 », a laissé entendre le chef du protocole de la BAD, André Basse.

La capitale congolaise est, en effet, habituée à abriter des rencontres panafricaines et internationales. Pour l’instant, la mission se réserve de tout commentaire à ce propos. Elle continue de travailler avec les autorités congolaises, avec des descentes sur le terrain, avant de dévoiler le contenu de son évaluation. « L’enjeu c’est de rendre compte des évaluations sur le terrain, en vue de permettre la prise de décisions par le conseil de gouverneurs de la BAD au mois de juin prochain », a indiqué André Basse.

Il faut rappeler que la BAD fait partie des principaux partenaires au développement de la République du Congo. Son portefeuille d’interventions étant estimé à 263,2 millions de dollars, soit environ cent cinquante-cinq milliards de FCFA. Par exemple, c’est la BAD qui a financé à hauteur de 232,6 milliards FCFA la construction de la route d’intégration Ketta-Djoum, reliant le Congo et le Cameroun, et devrait financer le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles pour un montant de 87 millions d’euros, soit plus de 57 milliards FCFA. Ce projet agricole est destiné à la diversification de l’économique locale.

Lors de la revue du portefeuille de l’institution en faveur du pays, en avril 2019, les deux parties ont noté une contreperformance du décaissement des financements. Elles se sont engagées, depuis cet exercice, à trouver la meilleure formule afin de réduire la lenteur des avis de la banque, la préparation et l’évaluation des documents…

Congo : l’AFD entend aider la mairie de Brazzaville dans la lutte contre les érosions

Le sujet était l’un des points au centre des échanges entre le directeur de l’AFD en République du Congo et le maire de Brazzaville.

 

Mardi 13 avril 2021, Dieudonné Bantsimba a reçu en audience le directeur de l’AFD au Congo, Lionel Cafférini. Les personnalités ont abordé plusieurs sujets au cours de leur rencontre. Entre autres sujets la connexion de plus de trois cent cinquante mille ménages au réseau d’eau potable dans les quartiers situés au nord, au centre et au sud de la capitale, Brazzaville. L’AFD entend aider la mairie de Brazzaville à lutter contre les érosions. Il s’est agi aussi de parler des questions liées à la collecte des ordures ménagères et au drainage des eaux pluviales dans les quartiers de la Tsiémé et de Mpila dans le sixième arrondissement de la capitale.

« Dans les quartiers qui ne sont pas accessibles par la société Averda, la collecte des ordures est importante pour améliorer la qualité de l’hygiène et la qualité de vie des populations. Par contre, il y a des études qui sont en cours pour le drainage des eaux pluviales et du cours d’eau de la Tsiémé », a expliqué le directeur de l’AFD au Congo.

Dieudonné Bantsimba et Lionel Cafférini sont revenus sur les travaux de la corniche dont une partie est financée par l’ADF.

« Nous avons aussi abordé le sujet sur les travaux de la corniche financés en partie par l’AFD et qui ont permis de réhabiliter le canal de Bacongo. Ces travaux nécessitent un entretien régulier des voiries, de l’éclairage public et vont permettre de prévenir d’éventuelles érosions liées à l’activité des maraîchers », a indiqué Lionel Cafférini.

Il faut signaler que l’AFD met en œuvre à Brazzaville plusieurs projets pour un financement d’environ quatre cent quatre-vingts millions d’euros.

Congo-Brazzaville : plus de 350 mille ménages seront connectés au réseau d’eau potable

L’Agence française de développement (AFD) entend connecter plus de 350 milles nouveaux ménages de Brazzaville au réseau d’adduction d’eau potable.

 

Plusieurs familles des quartiers situés au nord, au centre et au sud de Brazzaville auront bientôt de l’eau potable chez eux. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’AFD en République du Congo, Lionel Cafférini, le 13 avril à l’issue d’une audience avec le maire de la capitale congolaise, Dieudonné Bantsimba.

Notons que ce projet concerne les nouveaux ménages des quartiers situés au nord, au centre et au sud de Brazzaville. L’AFD finance au niveau du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville les travaux de rénovation des circuits d’eau potable et usée. Selon Lionel Cafférini, le contrat a été signé et les travaux vont commencer au mois d’août ou septembre.

Signalons que l’AFD met en œuvre à Brazzaville plusieurs projets pour un financement d’environ quatre cent quatre-vingts millions d’euros.

Congo-Kokutan’Art : une dizaine de femmes formée en photographie

Cette formation a été initiée dans le but de permettre à celles-ci d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation de la photographie.

La ville de Brazzaville va abriter la 1ère édition du Kokutan’Art du 20 au 24 avril 2021. En prélude à cet évènement culturel, dix femmes ont reçues une formation en photographie. Celle-ci a débuté lundi 12 avril dernier et était animée par le photographe professionnel congolais, Baudouin Mouanda. Ladite formation avait pour but de permettre à ces prochaines participantes du Kokutan’Art, d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation du métier.

Alegra Nicka, Aude-May, Golden Nungi-Pambu, Elikia Céleste, Jennifer Mann, Lemane Nuptia Mayombo, Marthe Deborah Moungue, Meyrese Boukinda, Vanessa Manta et Pascaline Mallé Téné, sont les dix femmes bénéficiaires de cette formation en photographie.

La 1ère édition du Kokutan’Art est placée sous le thème « L’Afrique en face » avec pour objectif de faire participer uniquement les femmes à ces moments d’échanges et de réflexion. Elle vise particulièrement à les intéresser au métier et les encourager à participer aux rencontres photographiques nationales et internationales. C’est du moins ce qu’a confié Baudouin Mouanda.

« Lors d’un atelier-photo organisé en août, avec l’appui de l’Union européenne et de l’Institut français du Congo, nous étions étonné de constater que parmi les participants il n’y avait que des hommes. Et, lorsque j’ai été sollicité pour animer cette formation dans le cadre du festival Kokutan’Art, j’ai invité son fondateur, Lebon Zed, a lancé un appel à candidatures 100% féminin, afin de promouvoir l’égalité des genres », a raconté Baudouin Mouanda.

Ce photographe professionnel souhaite voir se secteur d’activité se développer grâce aux hommes et femmes qui photographes. Jusqu’au 19 avril, au siège des ateliers Sahm, les apprenantes apprendront l’écriture et la composition d’une photo, la thématique photographique, le décor, le repérage, la distinction d’une bonne image de la mauvaise et autres. Pour ce faire, chaque participante travaillera durant toute la période de la formation sur un thème donné qui débouchera sur la réalisation d’une série de photos.

Congo-Brazzaville : le corps sans vie d’une jeune femme retrouvé dans un hôtel

La dépouille déjà en état de décomposition a été conduite au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation.

 

Une jeune femme, d’une trentaine d’année a été retrouvée morte à l’hôtel Bikoumou situé dans le quartier Poto-Poto, à Brazzaville. C’est une forte odeur nauséabonde provenant de cet hôtel – dans lequel la victime séjournait depuis un certain temps – qui a alerté la population.

D’après le témoignage de ses amies,  la dernière fois qu’elle a été aperçue remonte à plus de trois jours de la découverte de son corps.  La victime qui apparemment était une prostituée, avait l’habitude de déserter sa chambre d’hôtel pendant les jours, pour réapparaître après. C’est la raison pour laquelle ses amies ne se sont pas inquiétées de ne pas la voir.

Son corps déjà en décomposition a été conduit au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation. Une enquête a été ouverte par la police.

Congo-Kokutan’Art : la 1ère édition se tiendra du 20 au 24 avril

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter la 1ére édition les Rencontres internationales de photographie et d’auteur de Brazzaville (Kokutan’Art).

 

Du 20 au 24 avril 2021, dans la ville de Brazzaville, se tiendra la première édition de Kokutan’Art. Organisées autour du thème « L’Afrique en face », les Rencontres internationales de photographie et d’auteur de Brazzaville (Kokutan’Art) a pour objectif la promotion de la création et la production photographique contemporaine du continent.

L’Initié est du collectif Mbongui art photo. Kokutan’Art se veut aussi une plateforme de création et d’expression des photographes d’Afrique et du Congo. Pour Lebon Zed, responsable de ce collectif et promoteur de l’événement, l’Afrique centrale regorge des photographes talentueux qui ne demandent qu’à s’exprimer et elle est avide des rencontres photographiques panafricaines, susceptibles de stimuler son développement et son exportation à l’international. « Kokutan’Art s’inscrit donc dans un élan de promotion. Le rendez-vous permettra aux photographes et partenaires d’échanger leurs expériences et d’émettre des réflexions sur l’avenir de cet art sur le continent », a-t-il fait savoir.

Pour sa première édition, Kokutan’Art réunira plus d’une dizaine de photographes, en provenance de plusieurs pays, à savoir : le Congo, Cameroun, Gabon, Mali, Sénégal, Togo, la République démocratique du Congo et la France. Parmi eux, on compte : Mirna Kintombo, Robert Nzaou, Baudoin Mouanda, Pierre Mans, Armel Mboumba, Bunny Claude Massassa, Nathalie Guironnet, Francis Kodia, Godelive Kasangati, Moussa John Kalapo, Jacques Do Kokou.

Au nombre des activités retenues pour agrémenter cette rencontre figurent des expositions, ateliers, conférences-débats et une projection documentaire. Et en raison de la pandémie de Covid-19 qui restreint de grands rassemblements, les activités se dérouleront en présentiel et en ligne. De ce fait, les participants hors du Congo interviendront uniquement à distance.

L’exposition-photo multi artistes qui lancera l’événement sera l’occasion de découvrir l’étendue du talent artistique de différents photographes africains. Plusieurs thèmes nourrissent la vitrine qui reste à découvrir. Gastronomie, préservation du patrimoine culturel, respect des droits de la femme, éclosion du secteur informel, tradition, identité, passé, dictature…

Les différentes conférences prévues à l’occasion de la 1e édition du Kokutan’Art se dérouleront à l’Institut français du Congo de Brazzaville. Ces moments d’échanges s’articuleront autour de plusieurs thèmes, notamment : la pratique de la photographie à Brazzaville, la photographie et le droit d’auteur, la photographie africaine, photographie et vie des collectifs en Afrique.

En outre, les séances de projection des films documentaires sur la photographie auront lieu aux ateliers Sahm. Le but étant d’initier le grand public au regard et à la pratique de cette discipline.

A deux semaines de la tenue du festival, l’équipe organisatrice travaille pour que cette première édition soit une réussite et elle rassure que tous les préparatifs vont bon train. « Au stade actuel, nous pouvons dire que tout est au point pour que l’événement ait lieu. Aussi, nous sommes ouverts aux structures, mécènes… qui aimeraient bien soutenir dans l’organisation de ce festival photo, premier du genre au Congo », a souhaité Lebon Zed.

Congo : le rappeur Shaga Racky en concert à Brazzaville

Evoluant actuellement aux Etats-Unis, le congolais sera sur scène le 9 avril au Miam’s Resto et le 16 avril au B’art des ateliers Sahm.

Shaga Racky sera en concert en République du Congo au mois d’avril. C’est un évènement organisé par La Maison Makeda Music, est qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de son single « the Real Monster ». Ce single récemment sorti fait déjà le buzz sur les différentes plateformes de téléchargement légal dans le monde.

A travers le concept « The Real Monster », le public va découvrir ou redécouvrir cet artiste musicien pétri de talent qui a pour particularité de marier harmonieusement dans sa musique la rumba des deux Congo et le rap américain.

Une musique qui peint les réalités de la vie africaine et l’univers des musiques urbaines vu du côté du pays de l’Oncle Sam. Ceci, dans flow puissant distillé par des sonorités anglaise et en française.

Shaga Racky est auteur compositeur et producteur du label « Big Gate ». Actuellement managé par le label Makeda Music, le rappeur a su allier les rythmes et tempo inspirés du regretté artiste Papa Wemba et le groove ainsi que l’énergie musicale de la star mondiale Tupac également disparue.

Deux styles, deux genres et deux musiques admirablement agencés qui font la marque de fabrique de Shaga Racky qui, après Brazzaville, va également se produire en showcases à Pointe-Noire, Accra, Lomé, New York.

Signalons que plusieurs artistes animeront en entracte avant les deux concerts : Shaddow Lamenace, X-Ice, Geamer Slex, Spirit-S, Chatelle Love, Kim Lee, Perle J, Mc Loukay…

Les artistes des deux Congo préparent un spectacle à Brazzaville

Les artistes Kratos Mawaza, Gerald Bantsimba et Beat Box de Kinshasa en RDC offriront un concert le 28 janvier 2021 à l’Institut français du Congo, à  Brazzaville

Ce spectacle meublera la 4e édition de la : « Nuit des idées ». Les trois artistes dont deux de République démocratique du Congo monteront ensemble sur la scène. Ce sera un mélange de trompette, de chorégraphie, percussion et conte. C’est une création musicale du groupe Afro Beat box Kongo Jazz. L’évènement est prévu pour une heure de temps. Le beat box dont il est question, est une technique artistique qui permet de produire divers sons par la bouche. L’artiste Héritier Mawaza est l’une des figures qui se bat pour qu’il ne disparaisse pas dans la sphère de la musique urbaine. Il y travaille avec plusieurs artistes.

Chaque artiste démontrera ce qu’il fait le mieux dans le monde musico-artistique artistique.

 

Congo : les coupures d’électricité se multiplient

Depuis quelques jours dans certains quartiers, les populations sont confrontées à des coupures de courant intempestives à cause du mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C).

A Brazzaville le lundi 14 décembre 2020, la fumée a été signalée au poste de Djiri et au niveau du  transformateur de l’Académie Marien-Ngouabi. Le mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C) serait donc à l’origine de la coupure d’électricité constatée ces derniers jours dans certains quartiers de la capitale.

Les populations de plusieurs quartiers de la ville de Brazzaville sont confrontées aux coupures intempestives d’électricité. De même, on note des baisses de tension et des délestages privant ainsi la population d’éclairage. Ces délestages à répétition provoquent le mécontentement de la population. Cette situation entraine des conséquences dans tous les secteurs de la sécurité, la santé, de loisirs ainsi que d’activité génératrice de revenu.

« En attendant le diagnostic des experts d’E2C le pire serait à craindre », a indiqué un technicien en service à Djiri.

L’incendie intervient quelques mois après que la société Energie électrique du Congo (E2C) s’est employée à améliorer le circuit de distribution de l’électricité, à la décongestion des postes surchargés et à l’augmentation de la capacité des transformateurs dans certains quartiers de la ville capitale. Une action qui s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Née des cendres de la Société nationale d’électricité (SNE), la E2C a pour mission d’assurer la planification, le contrôle de l’exploitation et la conservation du patrimoine public de l’électricité.

Congo-Prévention des conflits à Brazzaville : des cadres d’éveil mis en place

Le Conseil consultatif de sages et des notabilités traditionnelles a lancé, le 8 décembre à Brazzaville, le projet d’interconnexion de ses réseaux.

A Brazzaville, un cadre d’éveil pour prévenir les conflits à l’approche des élections a été mis sur pieds dans les quartiers. Une dizaine d’informateurs ont donc été sélectionnés dans tous les quartiers de Brazzaville et de l’Île Mbamou pour animer les comités d’alerte mis en place.

L’objectif visé par l’institution constitutionnelle est d’anticiper les remous sociaux qui peuvent naître au sein de la ville de Brazzaville et dans le district de l’Ile Mbamou, avant, pendant et après l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Dans la faisabilité, en cas de conflits qui pourraient naître dans les quartiers, ces informateurs vont saisir les administrateurs maires qui sont les membres d’honneur de ces comités. Ceux-ci devront, à leur tour, remonter l’information au Conseil consultatif des sages pour qu’il intervienne dans le différend. Pour mener à bien cette mission, ces informateurs ont été dotés des téléphones portables.

« Les personnes qui ont été sélectionnées serviront d’informateurs de paix dans leurs quartiers respectifs. Dès lors qu’il y a une situation pouvant menacer dangereusement la paix, ils doivent remonter au plus vite l’information à ceux qui gèrent les questions de paix afin qu’une solution soit trouvée à l’amiable », a expliqué le préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Iboko Onanga.

Election Lady universities 2020 : la finale se tiendra le 13 décembre

Suite aux castings, formations et répétitions, les huit étudiantes finalistes issues de huit universités de Brazzaville sont désormais prêtes à s’affronter pour le dernier round du concours de leadership féminin.

Après plusieurs imprévus rencontrés à cause de la pandémie de covid-19, la première édition de l’élection « Lady universities » ou « Dame des universités », organisée par l’agence événementielle congolaise « Sweet events », pourra enfin avoir lieu ce week-end. Loin d’être une compétition de beauté, l’événement est plutôt un concours intellectuel inter-universités visant à mettre aux prises des étudiantes de différents établissements d’enseignement supérieur congolais afin de valoriser la qualité des études supérieures au Congo et encourager la jeune fille à se former en vue de servir valablement à sa nation.

Avec son slogan, « Today women, tomorrow leaders » signifiant « Aujourd’hui femmes, demain leaders », le concours veut emmener les participantes à se placer au-dessus des clichés de la société et à être capables d’apporter du changement ainsi que d’influencer positivement leur environnement. Pour les emmener à représenter cette philosophie et à se projeter concrètement, le comité d’organisation de ce concours affiche deux femmes inspirantes au titre de marraine et présidente d’honneur, à savoir Kriss Brochec, consultante, conférencière et entrepreneure investie dans la vie associative et l’aide sociale ainsi que Francine Ntoumi, professeure en biologie moléculaire et présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale en République du Congo.

Durant la phase de préparation, ces étudiantes ont été coachées en leadership, construction et présentation d’un projet entrepreneurial, développement personnel et professionnel. Devant un jury d’enseignants-chercheurs et entrepreneurs nationaux, les huit finalistes exposeront leurs projets autour du thème « Le rôle de la femme dans le développement du Congo », le 12 décembre prochain. Cette demi-finale, sous la forme de soutenances, comptera pour 50% de leur note finale en addition au pourcentage du vote des internautes sur les comptes sociaux du concours et de leur prestation live devant un public restreint le jour-j.

Notons que les huit candidates au titre de « Lady universities » sont : Teressia Elleli, étudiante en 2e année de gestion des organisations à l’Institut supérieur de gestion; Ninelle Ndinga, étudiante en 1ere année d’économie quantitative à la faculté des Sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi ; Mélanie Nguienga, étudiante en 2e année de droit à l’université Henri Lopes ; Merveilles Bokolo, étudiante en 2e année de management d’entreprise à la Haute école Leonard De Vinci ; Germella Samba, étudiante en 2e année de logistique et transport à l’institut supérieur de commerce ; Mondésir Diambwana, étudiante en 3e année de pétrochimie et raffinage à l’Ecole africaine de développement; Sagesse Ngambou, étudiante en 1ere année de logistique et transport à l’Institut supérieur polytechnique-université ; enfin, Ruth Bongomas, étudiante en 3e année d’administration des entreprises à l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises.

 

Congo : les motos-taxis interdits à la circulation à Brazzaville

La police nationale a interdit aux taxis- motos de circuler dans la capitale congolaise, Brazzaville, depuis le 1er décembre 2020.

La direction générale de la police sous l’autorité du colonel Delphin Didas Yobi avait déjà échangé sur ce type de transport avec les syndicats des transporteurs en commun le 24 novembre dernier. Après cet échange, la police a fait un recadrage de la situation en interdisant ce nouveau type de transport dans les grandes villes notamment à Brazzaville jusqu’à ce qu’il soit réglementé.

Brazzaville compte près de 1000 motos-taxis. Ils ont pratiquement envahi ce secteur au point où à Brazzaville ce sont eux que l’on rencontre pratiquement à 60% dans le secteur du transport.

Des centaines de jeunes se sont lancés dans cette activité du secteur informel, sans permis de conduire pour la plus part, ils transportent les populations à longueur de journées sans avoir au préalable reçu des notions élémentaires du code de la route.

Ces motos taxis permettent aussi de pallier les problèmes d’embouteillage car elles peuvent facilement se faufiler entre des voitures ordinaires et les taxis, mais aussi la dégradation avancée des routes dans certains quartiers de Brazzaville. Leur tarif (la course varie ente 500, 1000 voire 1500 francs CFA) et leur rapidité amènent également plusieurs personnes à les emprunter dans une ville où les activités économiques battent intensément leur plein.

Congo : Brazzaville accueille un nouveau centre culturel

Le Centre Zola a été construit pour prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public.

C’est une initiative des femmes et hommes de la culture rassemblée au sein l’association  Leadership pour le Congo. Ce nouveau centre a été créé pour valoriser la culture congolaise et africaine dans toute sa diversité.

Zola en une langue Kongo signifie à la fois « fraternité », « entraide », « assemblée », selon les initiateurs prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public. C’est le Congo et l’Afrique qui vont à la rencontre des cultures du monde.

Notons que c’est le premier centre culturel privé, conçu, réalisé et construit par des congolais pour valoriser le patrimoine culturel de ce pays et ses talents artistiques.

Situé au 68 rue Moundzombo, dans l’arrondissement 4 Moungali, le Centre Culturel Zola a une capacité d’accueil de 300 places pour les spectacles, une salle de conférence, 3 chambres pour les résidences de création et une bibliothèque est en cours d’installation.

Les populations auront d’ici peu un programme de cet espace culturel sur les 6 prochains mois. Mais en attendant, les élèves et étudiants peuvent s’inscrire quotidiennement au centre, des artistes peuvent eux aussi déjà proposent des spectacles. Des ateliers de formation se mettent en place.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : Brazzaville et Kinshasa signe un accord sur la régulation des fréquences

Interférence, réseau de télécommunications qui se perd sont entre autres les problèmes que veulent corriger les deux pays voisins.

Deux capitales les plus proches au monde, séparées juste par le fleuve Congo, Brazzaville et Kinshasa, partagent le même spectre des fréquences de radiodiffusion et de télécommunications. Ce qui donne lieu parfois à des malentendus. Pour une gestion concertée de ces fréquences, les agences de régulation des deux villes viennent de conclure un accord.

Une radio locale qui grésille à cause d’une interférence, un réseau de télécommunications qui se perd au profit d’un autre chaque fois qu’on se rapproche du fleuve Congo : ces phénomènes sont souvent observés à Brazzaville.

C’est pour corriger tous ces problèmes que la capitale congolaise est parvenue avec sa sœur à un accord de coordination et de gestion concertée des fréquences aux frontières. Kinshasa s’est même engagée à restituer toutes les fréquences qu’elle utilisait, mais qui ne lui revenaient pas.

Joseph Yuma Utchedi, directeur des relations internationales à l’Autorité de régulations des postes et télécommunications (ARPT) de Kinshasa, se réjouit de la signature de cet accord.

« C’est quelque chose de très important parce que si les deux pays ne se mettent pas ensemble, ce sont leurs consommateurs qui souffrent toujours des problèmes de « roaming » [itinérance dans les réseaux de téléphonie] qui doivent être résolus par la coordination des fréquences comme nous venons de le faire. Chaque fois, il y aura une amélioration, de part et d’autre, sur les améliorations qui vont être apportées au niveau de l’utilisation de ces fréquences entre les deux pays », a expliqué Yuma Utchedi.

Il a été demandé aux opérateurs des deux capitales de bien paramétrer les équipements utilisés. Une feuille de route des actions à mener en 2021 et 2022 a été définie.

 

Congo : Jean-Yves le Drian attendu à Brazzaville

Le ministre français des Affaire étrangères doit prendre part aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville.

Le ministre français des Affaire étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu à Brazzaville pour participer, les 27 et 28 octobre 2020, aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville comme tête de pont de la résistance contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française devient alors la capitale de la France libre.

Les cérémonies se dérouleront en présence des chefs d’Etat du Congo, du Tchad, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Gabon étant représentés par leur Premier ministre. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) par sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Elle est arrivée à Brazzaville samedi, les autres officiels sont attendus ce lundi 26 octobre 2020.

Le programme des commémorations prévoit l’animation par les experts de débats à la faveur du colloque international qui a pour thème : « De Gaulle et Brazzaville, une histoire partagée entre la France, l’Afrique et le Congo ».

Salon africain des inventions et entreprises innovantes : la 8ème édition ouvre ses portes

L’évènement a pour objectif de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises.

La capitale congolaise, Brazzaville abrite le Salon africain des inventions et entreprises innovantes (SAIIT). Il va s’agir du 15 au 17 octobre 2020, de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises. C’est une initiative de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), en partenariat avec le gouvernement congolais, l’évènement mobilise une vingtaine de pays.

Placé sous le thème : « Propriété intellectuelle, innovation et défis sanitaires », cette 8éme du SAIIT va aussi permettre de promouvoir les projets innovants et de nouveaux produits ou services qu’offrent les entreprises africaines. Ledit rendez-vous parrainé par Gilbert Ondongo, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille public.

Le programme prévoit une exposition des meilleures inventions et innovations et une conférence-débat de haut niveau sur les solutions endogènes aux défis sanitaires sur le continent.

Pour rappel, le SAIIT se tient dans l’une des capitales des dix-sept pays membres de l’OAPI, après chaque deux ans.

Congo : le salon africain de l’invention et de l’innovation technologique se tiendra à Brazzaville

Le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT 2020), se tiendra, du 15 au 17 octobre 2020, au Palais des Congrès de la capitale congolaise, Brazzaville.

La ville de Brazzaville va abriter le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation du 15 au 17 octobre 2020. L’évènement est organisé par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

Le but du SAIIT est de détecter et de faire connaître les meilleurs résultats de recherche. Ainsi que sur le plan d’inventions et innovations technologiques susceptibles d’aboutir à la création d’entreprises en Afrique. C’est du moins ce qu’a précisé l’OAPI.

Cette année, le thème qui a été arrêté est : « Propriété Intellectuelle, Innovation et défis sanitaires ». Pour les organisateurs, c’est une occasion de promouvoir les projets innovants et les nouvelles offres, tout en donnant la priorité aux initiatives dans le domaine de la santé.

Il faut noter que des prix seront octroyés aux meilleurs projets, qui seront sélectionnés par un jury international.

Le SAIIT 2020 sera marqué par la participation des inventeurs et innovateurs de 17 Etats membres de l’OAPI, à savoir le Bénin, la Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine les Comores, le Congo, le Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Congo : Brazzaville accueille le 8e Salon africain des inventions et des entreprises innovantes

En collaboration avec le Gouvernement de la République du Congo, l’OAPI, Organisation africaine de la propriété intellectuelle, organise le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT), les 15, 16 et 17 octobre au Palais de Congrès de Brazzaville.

Un communiqué souligne que « cet événement a pour but de détecter et de faire connaître les meilleurs résultats de recherche -inventions et innovations technologiques susceptibles d’aboutir à la création d’entreprises dans les Etats membres ». Selon l’organisateur du salon, cet évènement permettra également de promouvoir les projets innovants et de nouveaux produits ou services qu’offrent les entreprises.

Cette 8ème édition placée est sous le thème « Propriété Intellectuelle, Innovation et défis sanitaires ». Les inventions et innovations technologiques relevant prioritairement de la santé et des domaines connexes seront évaluées par un jury international afin d’en récompenser les meilleures.

Une vingtaine de pays au rendez-vous

La 8ème édition du SAIIT se déroule autour d’une exposition des meilleures inventions et innovations et d’une conférence-débat de haut niveau sur les solutions endogènes aux défis sanitaires sur le continent, avec la participation d’une vingtaine de pays.

Le SAIIT se tient tous les deux ans, dans l’une des capitales des 17 Etats membres de l’OAPI. L’évènement est placé sous le parrainage du ministre d’État, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo. L’OAPI est l’Office intergouvernemental de 17 Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Chargé de délivrer les titres de propriété industrielle, notamment les brevets d’inventions et les certificats d’enregistrement des marques de produits ou de services, des dessins ou modèle industriels et des obtentions végétales, l’office a aussi vocation à promouvoir l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle à des fins de développement dans les Etats membres.