Congo : des morts dans un déraillement du train à Mfilou

L’accident de train s’est produit très tôt le matin en cette journée de mardi 25 janvier 2022 dans le 7ème arrondissement Mfilou à Brazzaville.

 

Des témoignages sur place font état de morts mais jusqu’ici rien n’est encore officiel. Un train marchandise en provenance de Pointe-Noire a déraillé au niveau de Ngamoukassa dans le 7ème arrondissement Mfilou. C’est cet incident qui s’est produit vers 1h du matin qui a réveillé la population de ce côté de la République du Congo.

Plus de détails dans les prochaines heures.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat réunis à Brazzaville

Ils se pencheront sur la situation globale dans la sous-région CEEAC dans le cadre de la 20è session de son organisation. 

 

La capitale congolaise accueille ce mercredi 19 janvier 2022, un sommet sur la paix et la sécurité. Cet évènement va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le programme de cette réunion prévoit les allocutions respectives de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique Centrale ; Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine; Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l’allocution d’ouverture du président sortant Dénis Sassou-N’gusesso.

Ces chefs d’Etat de la CEEAC se pencheront sur la situation globale dans la sous-région dans le cadre de la 20è session de l’organisation.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.

Congo : Brazzaville s’engage à valoriser la rumba

C’est une promesse faite par le maire de la capitale congolaise, Dieudonné Bantsimba lors de sa rencontre avec le comité scientifique de la rumba le 11 janvier 2022.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a reçu le 11 janvier dernier, le comité scientifique de la rumba. Au cours de cette rencontre, le maire de la ville de Brazzaville a traduit la détermination de son entité administrative à promouvoir cette richesse inscrite désormais au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

« L’inscription d’un élément sur la liste représentative de l’Unesco est à la fois un honneur mais aussi et surtout une responsabilité en ce qui concerne la conservation et la valorisation de celui-ci. Pour sa part, la ville de Brazzaville s’engage à jouer pleinement sa partition aux côtés du gouvernement de la République pour la conservation et la valorisation de la rumba congolaise », a déclaré le maire Dieudonné Bantsimba.

Dans le cadre de son engagement au sein du réseau des villes créatives de l’Unesco, la commune de Brazzaville entend ériger des espaces de diffusion de la musique. C’est dans cette optique qu’il sera construit le cercle culturel de Poto-Poto ainsi que les plateformes de diffusion artistique de Mfilou et Talangaï.

Rappelons que c’est le 14 décembre 2021 que l’Unesco a validé l’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. La rumba est promue à la fois par la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

Congo : une femme tue son compagnon

Le drame s’est déroulé jeudi 06 janvier 2022 à Brazzaville, lors d’une altercation entre la dénommée Chantal Ndouali et son compagnon Alexandre Kalounguiniko.

 

Chantal Ndouali est accusée d’avoir tué son concubin à coup de pilon. Le drame s’est produit le 06 janvier lors d’une altercation entre le couple. Alexandre Kalounguiniko âgé de 62 ans, agent de la mairie de Makélékélé, a reçu un coup de pilon dans un moment de colère de Chantal Ndouali, sa concubine.

Conduit à l’hôpital dans un piteux état, les médecins ont découvert qu’il a fait une hémorragie cérébrale sévère et de nombreuses fractures sur la boîte crânienne complètement cabossée. Deux jours après avoir reçu les coups de pilon sur la tête, l’agent de mairie a succombé à ses blessures.

Chantal Ndouali a été interpellée et devrait être poursuivie pour ces faits. Le procureur décidera de la qualification de crime, selon les éléments de l’enquête.

Congo : Averda reprend du service

La société en charge de la gestion des ordures a annoncé avoir mobilisé, le 27 décembre, ses véhicules et agents pour la reprise des activités.

 

Averda entend reprendre du le ramassage des ordures ménagères. La société a mobilisé une vingtaine de véhicules pour faire face à la recrudescence des déchets. C’est du moins ce qu’a expliqué Sirine Chehaidi, la directrice de développement des Affaires.

« Averda ayant alerté les autorités se trouve aujourd’hui devant ce défi qui est hors de son contrôle. Toutefois, les équipes de la société voudront réassurer les Brazzavillois et Ponténégrins que des mesures correctives ont été prises pour rétablir les services dans les plus brefs délais. Elles travaillent en étroite collaboration avec les autorités en charge de ce dossier pour trouver une solution à ce défi et pour éviter que le problème ne se répète », a indiqué Sirine Chehaidi.

Le débordement des poubelles a été observé notamment dans la ville de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les déchets s’accumulent partout et inondent les rues. Une situation incommode qui porte préjudice non seulement à l’image des deux grandes agglomérations du pays mais aussi à l’environnement urbain et à la santé de la population exposée à des odeurs répugnantes.

Dans certaines artères et d’autres places publiques de Brazzaville, notamment sur l’avenue de l’Intendance, l’avenue de la Paix, l’avenue Marien-Ngouabi, l’avenue Trois martyrs, au marché Poto-Poto…, les bacs sont pleins à craquer d’ordures ménagères. Les résidus étalés sur la chaussée occasionnent ainsi un rétrécissement de la voie, ce qui provoque parfois des embouteillages qui mettent à mal la circulation.

En effet, la prolifération de ces tas d’immondices s’entassent sur plusieurs mètres. Du côté de la décharge transitoire de Mpila, située derrière les locaux de la Société des transports publics urbains, le constat est pire avec un débordement et une accumulation des ordures non évacuées vers les décharges de Lifoula.

L’arrêt du travail des 2 200 agents de la société a entraîné, depuis des jours, une accumulation des immondices polluant les artères de Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo : une route relie désormais Yaoundé et Brazzaville

Yaoundé n’est plus qu’à 7 heures de route de la frontière congolaise, alors qu’il fallait parfois 4 jours pour effectuer le même trajet.

 

Les capitales du Cameroun (Yaoundé) et du Congo (Brazzaville) sont désormais reliées par une route. Cette nouvelle route va stimuler les échanges entre les deux pays et permettre aux régions frontalières désenclavées d’écouler leurs productions agricoles.

Depuis le 22 décembre, le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a inauguré les chaînons manquants, côté Cameroun, de la route Sangmelima-Ouesso, ouvrant au Congo.

Les financements ont été mobilisés par divers bailleurs de fonds tels que la Badea, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweïtien et les deux États concernés par le projet.

Congo : Honoré Sayi revient sur les causes de la pénurie d’eau à Brazzaville

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique évoque que les causes endogène et exogènes sont à l’origine du manque d’eau dans la capitale congolaise.

 

Interpellé récemment par les députés au cours de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, sur les difficultés rencontrées actuellement dans la fourniture en eau potable dans la ville capitale, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Honoré Sayi, a évoqué des causes endogènes et exogènes.

Sur le plan interne, le ministre a épinglé le Projet d’extension en zones périphériques et de renforcement du service public d’eau potable à Brazzaville (PEPS) comme étant l’une des causes principales de perturbations de la desserte d’eau dans la ville. Il a aussi évoqué la vétusté du réseau de distribution existant dans les vieux quartiers de la ville datant de 67 ans avec des canalisations en acier galvanisé et en fontes grises, à l’origine de la dégradation de la qualité de l’eau distribuée, bien qu’elle soit sortie potable de l’usine. Les difficultés d’approvisionnement en pièces dans le cadre des équipements de production et de distribution ; la mauvaise situation financière de la société opératrice sont autant des problèmes que rencontre La Congolaise des eaux (LCDE).

« En effet, la structure financière de la LCDE est déficitaire pour faire face aux différentes contraintes d’exploitation.  Cette situation est liée à plusieurs facteurs dont les tarifs et le non-paiement par l’Etat de ses factures », a expliqué Honoré Sayi.

S’agissant des causes exogènes, il a cité une alimentation en électricité très intermittente. « Nous savons tous que pour faire un pompage d’eau, il faut environ 7 h continues de distribution d’électricité sur les usines. Quand il n’y en a pas, en raison de la multitude des ruptures que nous avons constatées, il ne peut y avoir de l’eau », a-t-il répondu.

Les autres causes étant le ravinement érosif dans les quartiers périphériques qui met les canalisations à nu et les expose à des destructions surtout lors des passages des véhicules lourds ou par des actes inciviques de certains citoyens ; le défi majeur environnemental constitué actuellement par l’engorgement des prises d’eau des usines par les dépôts de sable  et autres déchets solides chargés  par les cours d’eau au Djoué et à Djiri. A cela, s’ajoute la forte dégradation de la qualité de l’eau brut suite aux pluies diluviennes occasionnant ainsi des arrêts techniques de production.

Concernant les solutions envisagées, le ministre a annoncé que la ville de Brazzaville bénéficie actuellement, dans le cadre du projet PEPS, de la pose, du renouvellement, de la densification et de l’intensification de plus de 500 km de canalisation dans les quartiers périphériques. Les zones impactées sont Mayanga, Madibou, Mfilou, Sadelmi, Moukondo, Nkombo, Massengo, Académie…Le gouvernement compte aussi sur la réhabilitation en cours de l’ancienne usine de Djoué qui date de 1954.

« Plus de 20 000 nouveaux branchements sont déjà installés chez les usagers dans la ville et la LCDE n’attend plus que le passage des bénéficiaires de ce projet auprès de ses agences pour les souscriptions des abonnements. Par ailleurs, le schéma directeur de l’eau préconise la construction pour le captage d’eau en amont des rivières Djoué et Loua dans la partie sud de Brazzaville », a conclu Honoré Sayi.

Congo-COP 13 : Brazzaville abrite la session d’experts

La cérémonie qui s’est ouverte le 13 décembre a été présidée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonaul.

 

La treizième conférence des Parties de la Convention d’Abidjan s’est ouverte, le 13 décembre, par la réunion des experts. C’est la ville de Brazzaville qui a accueilli l’évènement et la cérémonie a été présidée par la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle est la présidente du bureau de la COP13.

Co-organisée par la République du Congo, le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Secrétariat exécutif de la Convention, la conférence se tient par visioconférence sur le thème « Gouvernance des océans : défis et perspectives pour un développement durable de l’Afrique ».

Dans son discours d’ouverture, Arlette Soudan-Nonault a relevé certains problèmes notamment les réserves halieutiques mondiales qui sont surexploitées. Les océans absorbent environ 30% du dioxyde de carbone produit par les humains, mais l’acidification des océans s’est accrue depuis le début de la révolution industrielle. La pollution marine, dont une écrasante majorité provient de sources terrestres, atteint des niveaux inquiétants avec les rejets massifs de déchets plastiques.

Selon elle, si ces problèmes ne sont pas traités en urgence, ils risquent fort de produire un cycle destructif à l’issue duquel l’océan ne pourra plus apporter à l’humanité les nombreux avantages et bénéfices multiples que celle-ci en retire actuellement.

Notons que la cérémonie a été marquée par les déclarations du représentant de l’ONU Environnement ; du représentant du gouvernement de la Côte d’Ivoire (président du bureau de la COP12).

La première journée a été marquée également par la tenue de l’atelier portant sur le thème de la COP 13, notamment « Gouvernance des océans : enjeux et perspectives pour un développement durable de l’Afrique », par Robert Wabunoha, du bureau Afrique de l’ONU Environnement en visioconférence. Ensuite, il y a eu le rapport de la direction exécutive de l’ONU Environnement sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la COP12 par Abou Bamba, secrétaire exécutif de la convention. Puis le rapport de la présidence du comité ad hoc sur la science et la technologie, avant que les parties n’examinent des projets de décisions de la COP13.

La journée du 14 décembre a été consacrée aux discussions et à la finalisation de la déclaration d’Abidjan et l’adoption du rapport et des recommandations émanant du segment des experts. Notons qu’après deux jours des travaux, le segment ministériel a pris le relais ce 15 décembre.

Congo : un poste de police pour la sécurité des élèves

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.

 

Pour prévenir les violences répétitives au complexe A.A Neto qui abrite deux lycées, un collège et une école primaire, un poste de police y a été érigé. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.

« Ayant pris la mesure des situations d’insécurité qui ont prévalu, les mois passés, au complexe A.A Neto, nous avons décidé de construire ce poste de police pour y améliorer les conditions de sécurité et d’apprentissage », a expliqué le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

A l’école, lieu où l’on construit la conscience humaine, en donnant des compétences aux apprenants, la sécurité et l’ordre doivent régner en tout temps et en toute circonstance, a-t-il renchéri.

A dire vrai, les violences aux lycées A.A Neto avaient pris des proportions inquiétantes ces derniers temps. La coupure du ruban symbolique , a souligné l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Ndéké, dans son mot de circonstance.

Selon lui, l’érection de ce poste de police est un soulagement tant pour les autorités locales, les parents d’élèves, les équipes pédagogiques que pour les élèves eux-mêmes.

Pour le ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, l’installation des postes de police ne concernera pas uniquement le complexe A.A Neto. L’initiative sera élargie à d’autres établissements de sorte que les élèves apprennent dans les meilleures conditions et anticipent les violences en milieu scolaire.

Coopération énergétique : un accord entre Brazzaville et Kinshasa

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

 

Les villes de Brazzaville et de Kinshasa rencontrent de sérieux problèmes d’approvisionnement en électricité. C’est pour tenter d’y remédier que ces deux capitales ont signé lundi 06 décembre 2021, un accord de coopération énergétique.

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

« Une première phase consistera à renforcer les capacités de transport des lignes entre la Centrale électrique du Congo de Pointe-Noire et la Centrale hydroélectrique d’Inga en RDC via Brazzaville », précise l’accord.

Un de ses signataires, Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des hydrocarbures du Congo-Brazzaville, définit son importance : « La boucle de l’amitié énergétique, au cœur d’une nouvelle architecture énergétique intégrée en Afrique centrale, alimentera plusieurs lignes à haute et très haute tension destinées à fournir de l’énergie notamment aux industrie minières en République démocratique du Congo ».

Malgré les investissements et l’augmentation de la puissance installée qui est passée de 89 à plus de 800 mégawatts ces vingt dernières années, les populations de Brazzaville et Pointe-Noire sont victimes de coupures et autres délestages. Même constat en RDC.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et devra faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Mais aucune indication n’a été donnée sur le coût ou le financement du projet.

Dans une déclaration conjointe, les présidents Denis Sassou-Nguesso et Félix Tshisekedi ont invité les autres pays de la sous-région à se joindre à ce « projet intégrateur ».

Congo : coupures intempestives et des délestages à Brazzaville et Pointe-Noire

Les habitants des deux villes principales du Congo, subissent de coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.

 

Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes principales du Congo, subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités. La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.

Près de la place dite « papa Gaz’ », dans le célèbre quartier Batignolles, Grace tient depuis trois ans un salon de coiffure. Cet après-midi, elle dort à même le sol dans son établissement où la chaleur domine. Faute d’électricité son ventilateur et tous les appareils qu’elle utilise sont à l’arrêt.

« On peut passer toute la journée sans courant et c’est le soir qu’il arrive. Sans courant rien ne peut fonctionner. Là même, si une cliente arrive pour se faire tresser ou se faire juste nettoyer sa tête, on ne peut pas la satisfaire. On est pénalisés, parce qu’on n’a pas de courant », se lamente la coiffeuse.

Difficultés pour les commerces

Grace n’a pas les moyens d’avoir un générateur et son commerce tourne à vide. « C’est un manque à gagner parce que nous payons le loyer et même le courant aussi. Souvent on n’a pas assez de recettes. On est obligés de mettre la main encore dans notre propre poche », affirme-t-elle.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire, aucune zone n’est épargnée par les coupures. Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. « Le secteur électrique connaît de sérieux problèmes. Il faudrait des milliards de CFA pour y remédier », indique cette direction. Mais pour l’heure, aucun plan d’investissement n’est posé sur la table.

 

Congo : une conférence sur la transformation industrielle se tient à Brazzaville

Les hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale seront en conclave, du 6 au 10 décembre dans la capitale congolaise.

 

La 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi 06 décembre 2021. L’évènement est organisé par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies. Il va tout d’abord s’agir de passer en revue l’engagement des pays dans la transformation industrielle, d’identifier les lacunes. Il sera aussi question de formuler les recommandations à l’endroit des gouvernements et instances communautaires sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer la diversification des économies dans la sous-région.

Dépendantes des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Toutes les économies de la sous-région battent de l’aile devant la double crise de la baisse des prix du baril du pétrole et de la pandémie de covid-19, en dépit des progrès qu’elles ont enregistrés durant ces dernières années.

Congo : un marché de noël pour booster l’esprit managérial des femmes

La capitale congolaise, Brazzaville abrite depuis jeudi 02 décembre 2021, le premier marché de noël. C’est une cinquantaine d’artisans qui expose.

 

La première édition du marché de Noël s’est ouverte à Brazzaville jeudi 02 décembre 2021. C’est une initiative de l’ambassade des Etats-Unis en République du Congo, en partenariat avec le ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA).

Situé dans le parking de l’ambassade américaine, le marché de Noël est ouvert du 2 au 5 décembre 2021. Cet évènement est une occasion pour cette représentation diplomatique de favoriser l’éclosion de l’artisanat féminin, de soutenir les actions des femmes entrepreneures et de booster leur esprit managérial.

« Ce marché de Noël entre dans le cadre des objectifs de l’ambassade des Etats-Unis de soutenir la diversification de l’économie au Congo. Il a aussi la particularité d’avoir au centre les femmes entrepreneures », a indiqué le chargé d’Affaires à l’ambassade, Daniel Travis. « Ce marché de Noël est une activité supplémentaire sur la longue liste des initiatives qui marquent la bonne santé de la coopération entre le Congo et les Etats-Unis », a-t-il poursuivi.

Les femmes entrepreneures qui prennent part à cet évènement sont venues des deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire. Elles proposent des produits cosmétiques, vestimentaires, agro-alimentaires ainsi que des accessoires (colliers, bracelets, boucles d’oreilles, sacs, sandales…) made in Congo. Abordée, Babingui, responsable Blessing international group, a confié : « Ce marché représente une opportunité pour nous, entrepreneures congolaises, de faire connaître les produits du terroir à l’extérieur. Je propose des huiles essentielles et des infusions produites à base du gingimbre, du moringa, du bulukutu ainsi que du beurre fait à base du cacao de Ouesso. Merci à l’ambassade des Etats-Unis pour l’initiative. »

Mireille, entrepreneure, venue de Pointe-Noire, fabrique quant à elle de la confiture en se servant des fruits saisonniers locaux. Cette dernière a invité les Congolais à consommer les produits locaux avant de solliciter l’appui constant des autorités compétentes en vue de promouvoir l’artisanat dans le pays.

Congo-harcèlement en milieu scolaire : les élèves sensibilisés sur le sujet

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) a organisé un atelier d’écoute pour les collégiennes et lycéennes de Brazzaville.

 

A Brazzaville, les ateliers d’écoute organisés en faveur des collégiennes et lycéennes ont été lancés le 28 novembre 2021. C’est une initiative du secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la femme. Il est question d’entretenir ces jeunes élèves sur le harcèlement en milieu scolaire.

Placée sous le thème « Harcèlement sexuel en milieu scolaire », la série de rencontres qui se poursuivront les 4 et 11 décembre prochains, vise, entre autres, à stopper toutes les violences à l’égard des femmes.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Et aussi des seize jours d’activisme contre les violences liées au genre dont le but est de sensibiliser le public à cette question et de lutter contre ce type de violences.

La première secrétaire du CCF, Coralie Steeven Ikia-Dimi, a exhorté les jeunes filles à ne pas hésiter à relever, si possible, les us et coutumes qui impacteraient négativement la vie des femmes dans le pays.

Selon elle, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également, a poursuivi Coralie Steeven Ikia-Dimi, l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui peuvent l’entourer.

« Cette violence à l’égard des femmes englobe toutes les formes physiques, sexuelles et psychologiques, dirigées contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances », a-t-elle commenté.

Parlant des violences physiques, la première secrétaire du CCF a cité les coups, les mutilations génitales, sévices ou châtiments corporels. Quant aux violences sexuelles, il s’agit du viol, des abus et actes sexuels forcés. Sur la liste des violences morales, on compte le harcèlement moral, le cyber harcèlement (sur les réseaux sociaux notamment), les avances sexuelles non désirées et persistantes, le harcèlement sexuel (avec parfois du chantage, phénomène dit des notes sexuellement transmissibles).

 

Congo : Brazzaville va accueillir le forum sur l’ « Energie et business »

Une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC prendra part à ce forum sur l’Energie et business prévu dans la capitale congolaise.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, va abriter du 29 au 30 novembre prochain, le premier forum sur l’ « Energie et business en zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). L’information a été donnée mercredi 24 novembre 2021 d’une source proche du ministère des Hydrocarbures.

Ce forum sera organisé par le Congo et la Guinée équatoriale. Il connaîtra la participation d’une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC. Le thème de cet évènement porte sur la transition énergétique et la coopération Sud-Sud en Afrique.

« Nous serons plus forts au sein de la CEMAC et nous avons une politique commune », a souligné le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, au cours d’un point de presse.

Congo-Projet Lisungi : 290 millions FCFA distribués à plus de 4000 ménages

Ces familles des agglomérations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont reçu cet argent dans le cadre du projet Lisungi-système.

 

Ce sont 4131 ménages qui ont reçu le paiement des allocations familiales. C’est un financement de l’Agence française de développement (AFD), arrêté à plus de 292 millions de F CFA. C’est dans le cadre du dernier trimestre 2021 du Projet Lisungi-système que ces familles de Brazzaville et Pointe-Noire ont bénéficié de cet argent.

A Brazzaville, trois arrondissements ont été retenus. Il s’agit de: Mfilou avec 1553 ménages pauvres ; Madibou avec 1299 foyers démunis; Djiri qui compte 382 ménages précaires. A Pointe-Noire, par contre, seul Loandjili est concerné avec 897 ménages.

Les paiements se font simultanément dans les agences de la Banque postale du Congo (BPC). Les montants à payer aux ménages vont de 30 000 à plus de 150 000 F CFA, en fonction de leurs tailles.

« Les montants alloués à chaque ménage sont calculés en fonction du nombre d’enfants, disons de la taille du foyer. Le paiement qui s’effectue est de l’AFD. Il devrait se faire en 2020, mais n’a pu l’être à cause de la pandémie à coronavirus », a précisé Paul Nganongo, responsable de la communication au Projet Lisungi.

Congo : Jean-Luc Mouthou lance « Terre d’école »

Le projet vise à associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales.

 

Le ministre de l’Enseignement pré-scolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a lancé mardi à Brazzaville le projet « Terre d’école ». Le projet « Terre d’école » est destiné aux élèves du primaire à la terminale.

Ce programme a pour objectif est d’associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales; avec le sport comme vecteur de cohésion et d’hygiène de vie. Le projet Terre d’école qui lie la théorie et la pratique, est engagé dans la feuille de route de l’Agenda 2030 de l’ONU.

Le premier Campus Terre d’école, a été érigé à Kintélé, la banlieue nord de Brazzaville. La cérémonie de son lancement officiel a eu lieu en présence du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo-coronavirus : les judokas luttent contre la maladie en prenant leur vaccin

Plus d’une cinquantaine des dirigeants des clubs de judo, athlètes et sympathisants de la ville de Brazzaville se sont fait vacciner.

 

Le gouvernement congolais intensifie sa lutte contre le Coronavirus. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». C’est dans cette optique que les judokas de la cité capitale ont décidé de se faire vacciner. Elle se tient en prélude au lancement du tournoi de judo qui aura leu du 11 au 14 novembre, au Complexe sportif de Kintelé.

Conduits par le président de la ligue de judo de Brazzaville, Aya Caloger, les judokas ont massivement adhéré à la campagne de lutte contre la covid-19.

Selon Me Aya Caloger qui était accompagné du président de la Fédération, Me Francis Ata, cette initiative est une réponse aux appels lancés par le gouvernement puis le bureau exécutif fédéral.

« Cette activité répond à l’appel lancé par le gouvernement et la fédération concernant la lutte contre le coronavirus. Nous devrons nous protéger et protéger les autres. Il est aussi important de faire comprendre aux naïfs l’importance de la vaccination contre la covid-19 », a expliqué Me Aya Caloger.

Avant la phase de vaccination, les judokas ont bénéficié d’une séance de sensibilisation et d’explications sur les différents vaccins, leur importance et quelques détails sur ce qu’il faut faire après avoir pris le vaccin.

Il faut notons que cette campagne de vaccination des judokas se déroulera simultanément sur toute l’étendue du territoire national. A Brazzaville, elle a lieu du 19 octobre au 11 novembre, au camp des sapeurs-pompiers.

Congo : Brazzaville abritera la 2eme édition du forum jeunesses, paix et développement

L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse par le coordonnateur national du Regroupement des jeunes élitistes congolais (RJEC), Audin Ndongo.

 

La capitale congolaise va accueillir la deuxième édition du forum jeunesse, paix et développement. L’évènement se tiendra le 16 octobre 2021 au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. L’information a été donnée par le coordonnateur national du RJEC, Audin Ndongo, au cours d’une conférence de presse samedi 18 septembre 2021.

Pour les organisateurs, le forum jeunesse, paix et développement constitue, un incubateur d’idées pour dégager les pistes à suivre dans l’attente des objectifs fixés. Il s’appuiera, en effet, sur trois axes de travail, notamment les principaux freins à l’entrepreneuriat juvénile (formation et financement) ; l’apport de l’Etat en matière de développement entrepreneurial ; les secteurs propices à l’entrepreneuriat juvénile.

« Cette édition aura une portée nationale et internationale avec la participation des jeunes venant de tous les départements du Congo et de la diaspora via visio-conférence. Elle entend mettre les jeunes congolais au cœur des enjeux du développement de notre pays comme dit d’ailleurs le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, qu’il ne peut pas avoir un avenir prospère pour le Congo sans une bonne politique ambitieuse d’encadrement de la jeunesse », a indiqué Audin Ndongo.

Selon lui, face à la crise économique et sanitaire que traverse le Congo, il est plus que nécessaire pour les jeunes, principales victimes, de développer leur résilience et d’accompagner les pouvoirs publics à sortir du marasme économique. Ainsi, plusieurs sous-thèmes seront développés au cours de ces assises par des panelistes issus, entre autres, du monde universitaire, des administrations et du gouvernement. Le but étant de voir les jeunes s’impliquer dans le processus du développement du Congo ; contribuer au changement de leurs mentalités vers la culture entrepreneuriale, renforcer l’unité, le dialogue et le partage entre eux.

Dans le but de susciter la participation de nombreux jeunes à cette deuxième édition, Audin Ndongo a annoncé la descente, dès cette semaine, dans les départements de Pointe-Noire, du Niari et des Plateaux, précisément à Lékana.

Congo : retour du carburant à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis le 10 août 2021, les populations de ces deux grandes métropoles ont souffert d’une pénurie de carburant.

 

Les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire sont soulagées du retour du carburant dans les pompes. Les automobilistes de Brazzaville et Pointe-Noire soufflent depuis le retour du carburant à la pompe. Ils étaient à la diète depuis le 10 août dernier, date à laquelle les premières files d’attente se sont formées devant les stations-service qui du reste étaient transformées en stations de gardiennage pour automobiles.

Plusieurs automobilistes laissaient les véhicules et s’armaient des bidons ou jerricans, pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

« Une crise passagère », selon Maixent Raoul Ominga, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), contraint de présenter ses excuses à ses compatriotes.

Faute de mieux, les Brazzavillois et les ponténégrins ont eu recours aux « kadhafi », ces vendeurs clandestins de carburant qui négociaient le litre de super à plus de 800 F CFA, alors qu’il affiche 595 F CFA à la pompe.

Sur les raisons de cette rareté, les autorités congolaises se montrent peu disertes.

Mais l’incapacité de l’unique raffinerie du pays à satisfaire une demande croissante, ajoutée aux contraintes de la crise sanitaire, rend l’autonomie bien précaire.

Brazzaville ou Pointe-Noire ne passe jamais une année sans connaître de pénurie. Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

La raffinerie nationale ne couvre en réalité que 50% des besoins estimés à 1,2 million de tonnes par an.

Congo-Brazzaville : le maire entend débarrasser la ville des épaves des voitures

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba lance une opération qui consiste à enlever des véhicules abandonnés sur la voie publique.

 

Débarrasser la capitale congolaise des épaves des véhicules abandonnées sur la voie publique. C’est le nouveau et énième challenge que se lance Dieudonné Bantsimba, le maire de cette ville. Le maire l’a annoncé mardi 14 septembre 2021, lors d’un échange avec les responsables des services de police, les administrateurs maires d’arrondissements et les animateurs des services techniques municipaux sur l’occupation illégale du domaine public urbain.

L’opération ne se limitera pas seulement à nettoyer la ville des vieilles voitures abandonnées mais aussi au déguerpissement des marchés anarchiques, l’occupation anarchique du domaine communal et à mettre fin au désordre à Brazzaville. Il veut des rues propres et belles sur l’ensemble des arrondissements de la capitale congolaise.

L’opération de déguerpissement concernera aussi les marchés domaniaux de la ville où les étals sont érigés dans les ruelles obstruant ainsi le passage, les occupants illégaux du cimetière de la Tsiémé à Talangaï.

Congo-coronavirus : vaccination annoncée dans les marchés de Brazzaville

L’annonce a été faite mercredi 15 septembre 2021, par le maire de la capitale congolaise, Deudonné Bantsimba.

 

Une campagne de vaccination contre le coronavirus est programmée dans les prochains jours. Dieudonné Bantsimba, le maire de Brazzaville, l’a annoncé mercredi 15 septembre 2021. Cette campagne de vaccination contre le coronavirus concerne les marchés domaniaux. Une opération qui sera lancée par la mairie de Brazzaville en partenariat avec les ministères en charge de la Santé et de la Femme.

« Nous allons lancer avec les ministères de la Santé et de la Femme, une campagne de sensibilisation et d’adhésion à la vaccination contre la COVID-19 à l’endroit des vendeuses et vendeurs dans les marchés domaniaux de Brazzaville », a-t-il déclaré.

S’exprimant à l’ouverture de la 9e session ordinaire du conseil départemental et municipal de Brazzaville, il a invité « les vendeurs à adhérer massivement à cette campagne et à se faire vacciner afin de se protéger contre la pandémie de COVID-19 ».

Dieudonné Bantsimba Il invite les habitants de Brazzaville à continuer à respecter les gestes barrières et à adhérer à la campagne de vaccination en cours contre la COVID-19 afin de permettre d’atteindre l’immunité collective.

Rappelons qu’à la fin du mois d’août, le Congo a administré un total de 286.959 doses de vaccins, selon le ministère de la Santé. Ces doses sont constituées de 234.130 doses de Sinopharm, 22.379 doses de Spoutnik V, 29.557 doses de Spoutnik Light (dose unique) et 893 doses de Johnson & Johnson.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.

Congo : presque trois semaines de pénurie de carburant à Brazzaville

Les automobilistes font de longues files d’attentes pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise.

 

A Brazzaville, depuis environ trois semaines environ, les automobilistes font la queue pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise. Dans les différentes stations-service de la ville, des voitures sont garées pendant des heures pour certaines et des jours pour d’autres, en attendant que la livraison se fasse. Les autorités n’ont pas encore évoqué les raisons de cette pénurie de carburant, qui perturbe le transport urbain.

Certains propriétaires sont contraints de garer leurs voitures à la maison. D’autres s’approvisionnent auprès des « Kadhafi », vendeurs clandestins de carburant qui proposent le litre d’essence à 800 FCFA contre 595 FCFA, le prix officiel du litre à la pompe.

Aussi, pendant la période de rareté du carburant, les pompistes exigent quelques fois aux automobilistes le paiement d’une somme supplémentaire allant de 1000 à 3000 FCFA en fonction de la quantité demandée, avant de les servir. Les bidons de 25 litres sont remplis moyennant un ajout de 2000 FCFA pendant que les cyclomoteurs désireux de faire le plein de leur réservoir sont contraints d’ajouter 500 FCFA ou plus pour être servis.

Du fait de ces pratiques et de ces pénuries à répétition, les demi-terrains s’accentuent pendant que la course de taxi se négocie autour de 1 500 ou 2 000 FCFA, au lieu de 1 000 F CFA le prix habituel. Une situation qui affecte non seulement des chauffeurs mais également des usagers qui ont du mal à se déplacer.

Congo- Entrepreneuriat : des femmes exposent leur savoir-faire à Brazzaville

Une cinquantaine d’artisanes congolaises prennent part du 30 août au 5 septembre dans la capitale à la deuxième édition de la foire de l’entrepreneuriat féminin.

 

Dans le but de promouvoir et de valoriser les produits artisanaux, une cinquantaine d’artisanes congolaises prennent part du 30 août au 5 septembre dans la capitale à la deuxième édition de la foire de l’entrepreneuriat féminin organisée par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel.

Placé sous le thème : « Femmes artisanes à la conquête du marché », la foire regroupe plusieurs femmes évoluant dans les branches d’activités telles la fabrication des savonnettes surgras ; l’extraction des huiles cosmétiques médicales bio ; la transformation agro-alimentaire, la confection des articles d’habillement.

Selon Prince Bertrand Bahamboula, directeur de cabinet de la ministre des Petites et moyennes entreprises, cette foire permettra de mieux accompagner les femmes et de favoriser leur réseautage. « L’égalité du genre et l’autonomisation des femmes sont indispensables pour un développement humain et harmonieux. Les politiques et programmes centrés sur l’exploitation du potentiel des femmes constituent un facteur social et économique majeur, favorisant un développement plus inclusif en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », a –t-il déclaré.

S’adressant aux artisanes, il a indiqué que « cet évènement est un pas en avant pour votre inclusion et votre participation active dans le processus socio-économique de notre pays ».

Pour Ngoma sophie Bertille, promotrice de ladite foire, cette initiative est une opportunité à saisir pour les femmes congolaises. Le savoir-faire actuel prédispose ces dernières à être compétitives au plan national et à satisfaire le marché interne, a-t-elle estimé avant de déplorer les faibles capacités de production limitant le champ d’action des artisanes et causant ainsi un climat qui freine le développement de l’artisanat congolais.

« Pour une première participation, je suis très satisfaite de l’initiative. J’espère que le public fera le déplacement de la foire pour la découverte et l’achat des produits exposés. Une occasion aussi pour nous de valoriser les produits locaux », s’est réjouie Tsassa Brigitte Sarah, représentante de la société Charme d’Afrique spécialisée dans la transformation des accessoires féminins.

Laiticia faruche Massamba qui représente la société Les infusions BSJ a confié que ce genre d’activité est bénéfique pour les femmes. Sa participation est un moyen de faire connaître leurs produits, a-t-elle dit, poursuivant que cette opportunité est à saisir, les femmes doivent vaincre la peur.

Congo-Buntsiétu : la 1ere édition du forum de l’artisanat s’ouvre à Brazzaville

La cité capitale du Congo va accueillir la première édition du forum de l’artisanat et des métiers de l’art du 20 au 25 septembre 2021.

 

L’évènement a pour thème est « Et si nous construisons ensemble un avenir qui nous ressemble ». L’initiative est groupe HCS que dirige Hazann Mouanga, Buntsiétu et vise à célébrer à la fois l’artisanat et les métiers de l’art.

Tout au long de forum, le thème principal se déclinera en plusieurs sous-thèmes, notamment Réussir au féminin avec l’artisanat ; de l’informel à la création de l’entreprise ; L’artisanat, l’art et l’enfant ; l’artisanat, l’art et l’école ; l’artisanat, l’art et la société ; l’artisanat et l’art, moyen de lutte contre la délinquance juvénile.

« Le forum Buntsiétu se veut un espace de lutte pour la valorisation et la promotion de l’artisanat et des métiers de l’art au Congo, en mettant un accent particulier sur les femmes évoluant dans les domaines qui leur sont inaccessibles jusque-là, aussi en encourageant et en incitant d’autres femmes à s’y intéresser. Il servira également de vitrine de promotion des produits artisanaux et d’art dans toute leur diversité », a souligné Hazann Mouanga, responsable du groupe HCS et promotrice du forum.

Le programme prévoit des expositions-ventes, ateliers créatifs, formations, conférences-débats, etc. Cette première édition rassemblera la population congolaise dans toute sa diversité autour d’un même sujet, l’artisanat et les métiers de l’art. Il s’agira, entre autres, des institutions publiques et privées, artisans, artistes, travailleurs, étudiants, élèves, collectivités, associations, fondations et même des ONG.

En plus de se positionner comme une plateforme d’échanges et de partage d’expériences entre professionnels de l’artisanat et de l’art ainsi que les participants, Buntsiétu souhaite considérablement nourrir des vocations en vue de détecter les talents à la source et accompagner ces derniers à la pratique régulière de l’artisanat et de l’art. A ce propos, une série d’ateliers éphémères sera animée afin de donner l’opportunité à tous ceux et celles qui souhaitent se lancer dans ces secteurs d’activité.

Pour toute participation, les artisans et artistes intéressés peuvent encore joindre le forum à travers les réseaux sociaux. A ce jour, déjà plus de trente entreprises et plus de soixante artisans et artistes modèles de réussite prendront part à l’événement.

Notons que Buntsiétu se tiendra du 20 au 25 septembre, au Palais des congrès, sous le haut patronage de la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo-Championnats nationaux d’escrime : Brazzaville rafle les trophées

Les escrimeurs de la capitale étaient dans tous les tableaux lors des finales des championnats nationaux  qui se sont tenus le 21 août, au gymnase Henri-Elendé.  Ils ont tous été couronnés de succès.

 

La compétition a mis aux prises trente-deux tireurs pour trois départements, notamment six clubs de Brazzaville, quatre de la Bouenza puis un de Pointe-Noire. Dans la finale de l’épée dames, la détermination de  Julia Massouama a fait la différence. Elle a  dominé Norphine Moundiongui (quinze touches à cinq) en finale de l’épée dames, sauvant ainsi sa contre-performance lors des championnats  départementaux.

« La personne qui travaille doit mériter une récompense. J’étais vraiment décidée. Aux championnats départementaux, j’avais échoué mais j’étais motivée à montrer de quoi je suis capable. Je souhaite voir les compétitions se multiplier. Nous voulons sortir et revenir au pays avec des médailles », a commenté la championne du Congo.

Chez les messieurs, les finales de l’épée et du sabre ont été âprement disputées comme en témoignent les résultats finaux.  Bonachi Kounkou a pris le dessus sur Goma Loukoumbo (quinze touches à douze) en finale de l’épée. « C’était difficile. Nous avons fini la saison et nous devons nous concentrer pour la saison prochaine », a déclaré Bonachi Kounkou.

En ce qui concerne le sabre,  Francis Moukengué l’a emporté devant Dieumerci Bikoumou Olassa (quinze touches à treize). La Fédération congolaise d’escrime (Fécoes) a voulu tenter une expérience en organisant la finale par équipe. Un coup d’essai qui s’est révélé un coup de maître puisque les escrimeurs de Brazzaville ont pris le meilleur sur  ceux de Nkayi (quarante-cinq touches à dix-sept).

Alban Kaky, le président de la Fécoes a salué l’esprit de sacrifices des athlètes en cette période liée par la pandémie de covid-19. « Je vous félicite pour tout le travail abattu. C’est une année courte liée à la pandémie de covid-19  mais  grâce à des sacrifices de tous, nous sommes arrivés.  On s’est donné de grands objectifs au début de l’année et aujourd’hui, je suis fier de dire que nous avons ensemble réussi.  Je vous demande de redoubler d’ardeur, beaucoup d’entraînement et beaucoup de volonté,  nous avons été émus de voir les jeunes titiller les adultes », a indiqué Francis Moukengué.

Congo-coronavirus : Air France arrête ses vols entre Kinshasa et Brazzaville

Une décision qui fait suite à la demande de Brazzaville qui craignent un regain de contaminations du coronavirus.

 

La compagnie aérienne Air France a stoppé ses vols entre les capitales des deux Congo. C’est du moins ce qu’a annoncé la compagnie mardi 17 août 2021. Ce n’est pas une surprise. Le 26 juillet dernier, les autorités du Congo-Brazzaville avaient signifié aux responsables d’Air France qu’elles ne souhaitaient plus que les vols de la compagnie au départ et à destination de leur pays fassent escale à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où circule le variant Delta du Covid-19.

Air France a donc « adapté sa desserte de Brazzaville et Kinshasa », a indiqué à Paris un porte-parole de la compagnie.

À partir de mardi, les vols assurant la liaison Paris-Brazzaville-Kinshasa-Paris transportent des clients uniquement entre Paris et Brazzaville, « puis effectuent sans passagers la liaison entre Brazzaville et Kinshasa, où ils embarquent des clients à destination de Paris », a-t-il précisé. Le même dispositif est appliqué sur les vols assurant la boucle dans le sens inverse.

Il faut tout de même préciser que cette mesure est temporaire

« Les passagers concernés sont avisés individuellement et peuvent demander s’ils le souhaitent le report ou l’annulation de leur voyage, dans le cadre des mesures commerciales en vigueur », a encore indiqué le porte-parole.

Certains passagers étaient toutefois passés mardi au travers du système d’information et se sont présentés à l’aéroport de Kinshasa, d’où ils n’ont pas pu embarquer pour Paris sur un vol qui devait initialement faire escale à Brazzaville.

Début juin, les autorités du Congo-Kinshasa avaient déclaré une troisième vague de Covid-19 dans le pays, caractérisée par une augmentation « exponentielle » des cas de contamination aux variants Delta et Beta.

Mais en fin de semaine dernière, constatant une baisse du nombre de malades et de la létalité, le gouvernement a allégé le couvre-feu et autorisé la réouverture des bars, boîtes de nuit et salles des fêtes.

Congo-Riac : les artistes se donnent rendez-vous pour la 9e édition

La capitale congolaise, Brazzaville abritera la 9ème édition  de la Rencontre internationale d’art contemporain (Riac) du 03 au 26 septembre 2021.

 

Photographes, vidéastes, peintres, sculpteurs, critiques d’art, performeurs et danseurs se sont donnent rendez-vous du 3 au 26 septembre 2021. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la 9eme édition de la Riac qui se déroulera à Brazzaville au sein des ateliers Sahm. Cesera des moments d’échanges, de partages et de découvertes entre artistes.

Initiée en 2012 par le centre d’art, les ateliers Sahm, que dirige Bill Kouelany, la Riac a pour objectif de pallier le manque d’événements culturels et d’offrir plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et ainsi promouvoir les différents arts pratiqués au Congo. A chaque édition, la jeunesse est mise en avant en tant que symbole d’avenir et de construction.

La 9eme édition de la Riac se tiendra sous le thème « Habiter la terre », inspiré de l’œuvre Nous habitons la terre de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice et garde des sceaux de l’Etat français. Pour Landry Mbassi, reconduit au poste de commissaire de la Riac, il semble plus logique qu’après avoir scruté divers univers et s’être penché sur la question de la réinvention du monde en putréfaction lors de l’édition précédente, la Riac tente ainsi de prendre le relais dans ce débat universel.

Au programme de cette édition de la Riac, les amoureux de la culture auront droit aux expositions, projections, spectacles, causeries-débats. Par ailleurs, il est prévu quatre ateliers au bénéfice des artistes sélectionnés. L’atelier photo et vidéo sera animé par le Camerounais Yvon Leolein Ngassam. Les masters class en danse buto et performance seront assurées par la Japonaise Maki Watanabe et le Français Michael Allibert. L’Ivoirien Jems Koko Bi sera à la manœuvre de l’atelier peinture et sculpture.

Au nombre des artistes internationaux qui prendront part à l’événement, on compte Gbegno Ayikoue Clément du Togo, Cissé Aïssatou du Sénégal, Konté Alhassane du Mali, Lamri Sadek d’Algérie, Guidimbaye Appolinaire du Tchad, Leuna Njiele Noumbimboo et Junior Boogy du Cameroun, Alice Ogoun du Bénin, Olivia Mary Nantongo d’Ouganda et Franchesca Herpoux de France. Sur le plan national, on comptera, entre autres parmi les participants, la présence d’Obed Nkondi, Sarah Paul Nkoukou, Karel Kouelany, Rose Neves, Razia Lelahel Mahoumi, Aude May, Aly Rafael, Guervie Ngonbouang, Estelle Ayessa, Kinonga Armel, etc.

Notons qu’en raison du contexte sanitaire national encore fragile à cause de la pandémie à coronavirus, la 9e édition de la Riac ne sera pas ouverte au public, sauf pour les vernissages du 8 septembre à l’Institut français du Congo et celui du 24 septembre aux ateliers Sahm.

Congo : le carburant manque à Brazzaville

La capitale de la République du Congo, Brazzaville, connaît une pénurie de carburant depuis le week-end dernier.

 

La ville de Brazzaville connait depuis quelques jours une pénurie de carburant. Aucune explication officielle n’a encore été donnée sur cette pénurie. Toutefois, selon une source proche de la Congolaise de Raffinage (CORAF) à Pointe-Noire, le carburant est toujours disponible dans la capitale économique.

Le carburant produit par la CORAF à Pointe-Noire est acheminé vers Brazzaville par route ou par chemin de fer. Mais les nombreux dysfonctionnements sur le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sont souvent à l’origine des pénuries récurrentes de carburant à Brazzaville.

La CORAF, dotée d’une capacité de traiter un million de tonnes de brut par an, traite pour le moment difficilement plus de 600.000 tonnes par an, ce qui ne lui permet pas de satisfaire la forte demande nationale en produits pétroliers.

Le gouvernement congolais s’est lancé depuis l’année dernière dans la construction d’une seconde raffinerie, qui aura une capacité annuelle de 2,5 millions de tonnes et devrait créer 5.000 emplois, avec les partenaires chinois.