Congo : 105 stands ouverts au Salon des métiers du bois

La troisième édition du Salon des métiers du bois (Sameb) a été lancée, le 16 août, dans la capitale congolaise, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Brazzaville accueille la 3e édition du Sameb. Lancé le 16 août 2023, l’évènement est co-organisé par le ministère des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’Artisanat et celui de l’Économie forestière. Ce sont au total 105 stands qui sont animés par des artisans congolais, béninois, camerounais, congolais de Kinshasa, malgaches et sénégalais…

Pendant deux semaines, ces professionnels vont exposer vont éblouir les visiteurs par leur génie créateur, à travers des expositions et ventes. Plus de dix filières sont présentes à cette édition du Sameb, dont la décoration, la menuiserie, la bijouterie en bois, la vannerie, le garnissage, l’ameublement, les dénutries, la sculpture en bois et l’art floral.

Organisé pour la première fois en 2017, le Sameb vise à valoriser le bois, ses métiers et ses produits ; à revivifier la filière bois en vue de son inscription dans le processus de diversification de l’économie nationale.

Congo-lutte antitabac : les acteurs du secteur en concertation

La rencontre vise à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié.

 

Les acteurs de lutte antitabac se sont réunis mardi 08 août 2023, Brazzaville. La rencontre visait à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié. Il s’est aussi agi de d’identifier les points forts du dispositif législatif ainsi que réglementaire.

La concertation a permis de mettre en place des stratégies afin d’endiguer les contrebandes, la contrefaçon, des pertes fiscales, la fabrication illégale ainsi que la vente du tabac sans paiement des taxes et droits exigés.

Il en ressort de cette concertation que des rencontres bilatérales seront effectuées par les membres de la délégation du protocole d’élimination du commerce illicite des produits du tabac dans les départements ministériels afin de mieux comprendre le contexte national et d’évaluer les besoins du Congo pour mettre en œuvre ce protocole.

Ont pris part à cette rencontre l’Organisation mondiale de la santé, les délégués de l’Etat et ceux des organisations de la société civile œuvrant dans la lutte contre le tabac.

Congo : 130000 personnes vivent avec le VIH

Une enquête comportementale couplée à la sérologique a été lancée vendredi 04 août 2023, dans la ville de Brazzaville.

 

L’objectif est de contribuer à la réduction de nouvelles infections chez les populations les plus exposées au risque d’infection à VIH. L’enquête est réalisée par le Conseil national de lutte contre le sida, les maladies sexuellement transmissibles et les épidémies, avec l’appui technique et financier du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Cette opération concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola. Le choix porté sur ces localités s’explique par le taux élevé des populations clés et les minorités du genre.

Selon les estimations de l’Onusida, 130000 personnes vivent avec le VIH pour un taux de prévalence de 3,8% chez les populations de 15 à 49 ans. Une situation épidémiologique du sida que déplore Henri Germain Monabeka, le directeur général des soins.

Notons que l’étude permettra d’examiner le volet biologique et comportemental du VIH dans ces départements. Elle cible les personnes clés parmi lesquelles les homosexuels, les professionnelles de sexe, les usagers de la drogue injectable et des personnes carcérales. Cette campagne va faire une analyse statistique pour avoir les statistiques sur le VIH, l’hépatite B ou C, la syphilis ainsi que le volet comportemental et qualitatif attrait à l’usage ou non du préservatif.

Congo : les « Soft Power Days » mettent en exergue l’importance du sport

La 3e édition des Soft Power Days se tiendra du 11 au 12 août à Brazzaville sur le thème « Economie et diplomatie du sport ».

 

Brazzaville va abriter la 3e édition des Soft Power Days du 11 au 12 août prochain. Le thème arrêté est « Economie et diplomatie du sport ». Le comité d’organisation souhaite à travers cet évènement rassembler les différents acteurs pour échanger sur les maux qui minent ce secteur qui peut être une vitrine pour le Congo.

« Le sport est une manière d’afficher les talents individuels mais aussi la culture de la réussite ou de l’excellence d’un pays. C’est une arme de Soft power par excellence », a indiqué Marien Fauney Ngombe, président du comité d’organisation.  Et de poursuivre : « Notre cheval de bataille est le rayonnement du Congo, son Soft Power. Nous pouvons constater que notre récit national raconte de belles réussites dans le domaine du sport. Je pense ici à Yaoundé 72 mais aussi plus près de nous dans le temps à des athlètes comme Franck Elemba, lanceur de poids. Un des meilleurs dans sa discipline en Afrique. Pour les plus célèbres, nous pouvons nous targuer d’avoir des noms comme Serge Ibaka dans le basket », extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Il va s’agir au cours des Soft Power Day de mettre en place une stratégie pour faire briller le Congo à l’échelle internationale à travers le sport. Il sera aussi question de présenter les opportunités économiques et entrepreneuriales qu’offre ledit secteur. C’est du moins ce qu’a expliqué le comité d’organisation.

Rappelons que les Soft Power Days sont des échanges au cours d’une conférence mais aussi des kermesses avec la mise en avant des entrepreneurs made in Congo ou encore des concerts d’artistes prometteurs de notre pays. A chaque édition, le but principal des Soft Power Days est de donner la parole aux acteurs de la société civile qui agissent, faire un état des lieux des maux qui minent notre société et enfin des propositions pour y remédier.

Congo : Brazzaville accueille la 12 édition du FIED

Plusieurs dizaines d’animatrices de petites et moyennes entreprises, venues d’une vingtaine de pays du continent, débattent des obstacles de l’émancipation et l’autonomisation des femmes.

 

La 12e édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED) se tient dans la capitale congolaise, Brazzaville. Ce sont plusieurs dizaines d’animatrices des petites et moyennes entreprises venues d’une vingtaine de pays de la l’Afrique, qui se sont réunis. Elles débattent sur les obstacles liés l’émancipation et l’autonomisation de la femme et des voies à suivre pour les lever.

Pauline Effa, coordonnatrice de l’ONG Partenariat France-Afrique pour le co-développement énumère les obstacles qui freinent l’émancipation de la femme entrepreneure africaine.

« Depuis qu’on a commencé les ateliers, il se dit, et c’est une réalité, toutes les barrières auxquelles les femmes sont encore confrontées. Il s’agit de l’accès aux financements, les questions d’organisation et les questions de changement d’échelle de leurs activités. On se rend compte qu’il y a encore beaucoup à faire pour tendre vers leur autonomisation complète », précise-t-elle.

Pour la Sénégalaise Koumba Talla, venue exposer ses vêtements, la recherche des financements est une épreuve compliquée. « Il y a des femmes qui ne savent pas comment chercher, où trouver les financements. C’est ça le problème », dit-elle.

De l’avis de Pauline Effa, il existe bien des pistes pour lever ces obstacles : « Le premier défi c’est l’accompagnement. Il faut accompagner ces femmes. Et, le deuxième défi, c’est de les faire converger vers un travail en réseau », estime-t-elle.

Selon les femmes entrepreneures, ce travail en réseau passe notamment par la création de coopératives afin de favoriser les rencontres et les échanges entre professionnelles.

 

Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Congo : des petits acteurs socio-économiques reçoivent des dons

Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres.

 

Les petits acteurs socio-économiques exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu le 4 juillet, à Brazzaville, un don de matériel professionnel afin de leur permettre de passer de l’informel au formel. Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres. Il fait suite à l’accord signé en avril 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les bénéficiaires ont été notamment les acteurs des départements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Peu avant la remise du matériel, la lettre d’engagement signée entre les deux parties a été présentée. Elle interpelle les acteurs de l’économie informelle à faire bon usage de ce matériel.

« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », ont indiqué les organisateurs.

La cérémonie de la remise du matériel professionnel aux acteurs de l’économie informelle a été marquée, entre autres, par l’allocution prononcée par l’administrateur maire de l’arrondissement 3, Poto-Poto, Jacques Elion.  Il a indiqué que la deuxième édition de remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2021, initié à l’appui du relèvement des acteurs de l’économie informelle. Elle prouve à suffisance la détermination du ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle de faire de ce sous-secteur un pilier indispensable qui contribue à la croissance nationale.

Pour le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. Au Congo, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.

« Le secteur informel joue un rôle important dans l’économie mondiale et dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Son action contribue à deux objectifs de développement durable (ODD) définis dans l’agenda 2030 des Nations unies que sont l’ODD relatif à l’éradication de la pauvreté et l’ODD relatif à la réduction des inégalités », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Ines Bertille Nefer Ingani, a encouragé les femmes à se formaliser ainsi qu’à dénoncer toutes les formes de violences faites à leur égard.

Congo : ouverture du centre d’enrôlement du NIU

Doté d’équipements informatisés, ce nouveau centre dispose d’une capacité d’enrôlement de mille usagers par jour.

 

Le centre d’enrôlement des usagers pour la production du Numéro d’identification unique (NIU), de Brazzaville vient d’ouvrir ses portes. L’ouverture de ce centre en plus des onze autres sites existants, intervient dix jours avant l’entrée en vigueur effective de la réforme, soit le 30 juin prochain. Le NIU constitue, en effet, un référentiel aux systèmes d’identification du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que d’autres administrations comme les Douanes, les Impôts, la Justice pour le casier judiciaire, l’Intérieur pour la carte nationale d’identité.

La carte biométrique permet de disposer d’un fichier « fiable » des acteurs économiques du pays. Cet outil contribuera à améliorer la collecte des recettes de l’État ainsi qu’à sécuriser les ressources publiques, dans un contexte de la rareté des ressources et de l’engagement du gouvernement envers des partenaires au développement. C’est du moins ce qu’a assuré le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye

Le projet de carte NIU a été l’une des priorités du gouvernement depuis son initiative en 2004, puis son lancement en août 2020.  L’obtention du NIU est désormais obligatoire pour tout acteur économique et toute personne physique pour des transactions économiques et administratives. Il est attribué aux nationaux et ressortissants étrangers vivant en République du Congo

Le centre d’enrôlement du numéro d’identification unique a été inauguré mardi 20 juin, par le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye.

Congo : reprise de service de la ligne ferroviaire Brazzaville-Pointe-Noire

Après six années d’interruption, le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) reprend du service.

 

Le trafic sur la ligne ferroviaire reliant Brazzaville à Pointe-Noire reprend après six ans d’interruption. Il avait été interrompu en 2016 à cause du sabotage de ponts et d’autres ouvrages d’art sur cette voie. La région du Pool était la plus toujours à cause des s’affrontaient l’armée congolaise et les ex-combattants ninjas.

Notons que cette ligne du train ne semble pas répondre aux normes mais le gouvernement promet de faire le nécessaire.

Rappelons que le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) est un hhéritage de la colonisation française. Ladite voie ferrée a longtemps été présentée comme l’épine dorsale de l’économie congolaise.

Congo-Sommet des trois bassins : les partenaires s’accordent

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a eu un échange avec le secrétaire général adjoint de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), Ekkaphab Phanthavong.

 

L’échange du lundi 05 juin 2023, par visio-conférence entre Arlette Soudan-Nonault et Ekkaphab Phanthavong portait sur la participation des pays membres de cette structure au sommet des trois grands bassins forestiers de la planète qui se tiendra à Brazzaville. Il s’est aussi agi parler du rôle important des pays de l’Asean dans la préservation de l’environnement.

Les membres de l’Asean, qui font partie de l’un des plus grands bassins forestiers, celui du Bornéo Mékong, ont confirmé leur engagement à travailler pour la réussite du sommet des trois bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bornéo Mékong.

Ekkaphab Phanthavong a confirmé la participation des pays de l’Asean à ce grand rendez-vous dont la supervision sera assurée par l’Organisation des Nations unies. Il a, en outre, signifié la nécessité de travailler étroitement avec tous les partenaires pour le bien de cette rencontre des acteurs de la lutte contre le changement climatique.

Cet échange fait suite au séjour de la coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine afin de préparer le sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement, prévu à Brazzaville, dans les prochains jours.

Congo : vers une stratégie de lutte contre le trafic transfrontalier illicite

Les douaniers africains sont en conclave à Brazzaville où ils doivent définir une stratégie de lutte contre le trafic illicite des produits et armes chimiques.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis mardi 23 mai 2023, la conférence régionale sur le contrôle du commerce des produits chimiques en Afrique. Les travaux ont été lancés par le ministre congolais du Budget, Ludovic Ngatsé. Venus de plusieurs pays africains, les participants veulent définir une stratégie commune de lutte contre le trafic illicite des produits et armes chimiques sur le continent.

La conférence régionale sur le contrôle du commerce des produits chimique est une initiative de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et la direction générale des douanes et des droits indirects, avec le soutien de l’Union européenne et des experts américains. Au cours des travaux, l’accent est mis sur le rôle du cordon douanier en matière de sécurité transfrontalière.

Il est en effet question de mettre fin à la recrudescence des actes de piraterie maritime et l’insécurité transfrontalière grandissante sur le continent, notamment dans le golfe de Guinée. Les travaux prennent fin jeudi 25 mai 2023.

Coopération transfrontalière : le Congo et le Gabon finalise l’accord-cadre

Les experts des deux pays et les représentants des partenaires sont à Brazzaville jusqu’au 19 mai pour finaliser l’accord-cadre de la coopération transfrontalière.

 

Depuis le 15 mai dernier, le Congo et le Gabon ont entamé la finalisation de l’accord-cadre de la coopération frontalière qui les unit. Les représentants des deux pays et leurs partenaires ont jusqu’à vendredi 19 prochain, à Brazzaville, pour que tout soit fin prêt.

Pour le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, les pays africains ont besoin de s’unir pour se développer. D’où la nécessité de transformer les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.

Notons tout de même que les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays de la même région.

Congo : les activités de la Pophac sont suspendues

L’arrêt des activités de la Pophac jusqu’à nouvel ordre a été prononcé à l’issue de la réunion dirigée par le secrétaire exécutif permanent, Jean de Dieu Goma.

 

Le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap a suspendu, le 2 mai, à Brazzaville, la Plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo (Pophac). L’arrêt des activités de la Pophac jusqu’à nouvel ordre a été prononcé à l’issue de la réunion dirigée par le secrétaire exécutif permanent, Jean de Dieu Goma, après plus de trois heures de discussion. La décision fait suite à la diffamation, à la dénonciation calomnieuse, à l’injure et la désinformation au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap.

Le conseil demande au ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local la dissolution pure et simple de la Pophac. Pour lui, cette plateforme a commis une usurpation de fonction. Elle est devenue une association en 2020 et ne renferme nulle part les objectifs qui lui sont reconnus dans son récépissé de déclaration, telle que la gestion des quotas d’intégration à la Fonction publique de cette catégorie de personnes.

Le membre du collège des présidents de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo, Jean Claude Nzaba, s’est dit très touché de la suspension de leur plateforme car un conseil ne peut dissoudre une association.

Congo : l’Ocla sensibilise contre l’apatridie

L’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (Ocla), a lancé, le 26 avril, la deuxième phase de la campagne de sensibilisation à l’enregistrement des naissances.

 

L’Ocla a lancé le 26 avril dernier la deuxième phase de la campagne de sensibilisation des enregistrements des naissances et la prévention de l’apatridie dans le département de Brazzaville.

La campagne s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement de la République du Congo en matière de lutte contre l’apatridie sur l’ensemble de son territoire.

L’initiative de cette organisation vise la prévention de l’apatridie. Cette deuxième phase concerne tous les arrondissements de Brazzaville y compris l’île Mbamou. Ainsi, cette phase qui se déroulera du 25 avril au 31 décembre couvrira environ 100 000 ménages dont les habitants sont de différentes nationalités et sera couplée à l’identification des personnes à risque d’apatridie.

Les volontaires formés par les experts du Haut-Commissariat pour les réfugiés, du ministère de la Justice et ceux du ministère de la Décentralisation en 2022 seront déployés dans les arrondissements de Brazzaville. Les données récoltées à l’issue de cette campagne feront l’objet d’un diagnostic et d’un plaidoyer auprès du gouvernement pour des solutions appropriées.

Rappelons que la première phase pilote, conduite en 2022, s’était limitée à la commune de Kintélé, au Nord-Est de la commune de Brazzaville où 10 000 ménages avaient été sensibilisés à travers les équipes des volontaires communautaires.

Congo : Osiane 2023 ouvre ses portes mardi 15 avril à Brazzaville

La septième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale, (Osiane), s’ouvre le 25 avril, au Palais de congrès, à Brazzaville.

 

Le thème retenu cette année est « Innovons pour progresser ». La 7ème édition de Osiane réunira les agences de développement de l’économie numérique de l’Afrique centrale, les régulateurs de la sous-région, les opérateurs internet et des télécoms, acteurs de la Poste, de l’économie Fintech Bassin du Congo, les décideurs, les startups et porteurs de projets, principaux usagers de la tech et de l’innovation.

Baptisé Kumisa, l’objectif de l’édition de 2023 est de promouvoir toutes les initiatives technologiques. Ce sera une plateforme de rencontres entre les fournisseurs de services et produits numériques et les acteurs économiques de plusieurs domaines.

Du 25 au 29 avril, ce sont 130 exposants représentant plusieurs ministres et dirigeants venus de sept pays du Bassin du Congo, sur des thématiques alliant innovation digitale et progrès. Au Programme des conférences aux ateliers de formation, masters class, tours de table des talks et des challenges récompensant les meilleures innovations du Bassin du Congo. Un ensemble d’activités reparti en cinq villages dont : Village Start-up Osiane (VISO), Village Fintech Osiane (VIFO), Village E-gov Osiane (VIGO), Village Tech Osiane (VITO), Village Industrie Créatives et Culturelles Osiane (VICO).

Osiane est organisé par l’ONG Pratic que dirige Luc Missidimbazi avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce). Les organisateurs entendent recevoir plus de 15000 visiteurs pendant les cinq jours de l’évènement.

Congo : environ 600 retraités réclament une prise en charge

Ces ex-agents de la municipalité de la ville de Brazzaville allés en retraite entre 2015 et 2022, n’ont toujours pas droits à une pension.

 

Au moins 600 ex-agents de la municipalité de Brazzaville qui ont fait valoir leurs droits à la retraite entre 2015 et 2022 ne peuvent toujours pas prétendre à leurs pensions.

La raison évoquée pour justifier cette était des choses est que leurs dossiers n’ont pas encore été pris en charge par la sécurité sociale. Ces ex-agents ont décidé de montrer leur mécontentement en organisant des sit-in hebdomadaires devant le siège de la mairie.

Les 600 retraités ont prévu des sit-in chaque mardi et vendredi jusqu’à ce qu’ils soient entendus.

Congo : Brazzaville accueille un atelier régional sur la santé animal et humaine

Ouvert mardi 11 avril, la rencontre a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires.

 

La capitale congolaise abrite depuis hier mardi 11 avril, un atelier régional sur le système de gestion de la qualité et la cartographie des laboratoires utilisant l’approche « Une seule santé ». Les professionnels de la santé animale et humaine des Etats membres de l’Afrique centrale vont se réunir jusqu’au 14 avril 2023.

Ladite atelier a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires, conformément à l’approche « Une seule santé » pendant la pandémie de la covid-19. Il s’agit de fournir aux laboratoires des Etats membres une approche systématique axée sur les processus pour atteindre les objectifs de qualité, élaborer, mettre en œuvre et maintenir des politiques, des processus et des procédures pertinents pour chaque système de quotas essentiels. Les discussions porteront sur la gestion des processus, l’évaluation externe de la qualité, la gestion et l’événement non conforme ainsi que les travaux de groupe.

Congo : exposition du savoir-faire des artisans du cuir

À la deuxième édition du Marché de l’artisanat que Brazzaville vient d’abriter, les artisans qui façonnent le cuir sont venus exposer leur savoir-faire.

 

Ceux qui utilisent le cuir pour fabriquer des chaussures made in Congo se sont distingués au cours de ce rendez-vous, désormais présenté comme une vitrine pour les artisans qui, eux, appellent les autorités à leur bâtir un marché permanent.

C’est dans un espace exigu en plein centre-ville de la capitale que le Marché de l’artisanat s’est tenu. Il a regroupé une centaine d’artisans venus du Congo, de cinq autres pays du continent et même de l’Inde. Les visiteurs ont notamment découvert Gladis Koumou, un artisan congolais qui arbore souvent des tenues impeccables. Son travail au quotidien : fabriquer des chaussures en cuir.

Où trouve-t-il de la matière première ? Gladis Koumou répond : « C’est un patchwork (un ensemble) de tout : les peaux de bœufs, appelées cuir ordinaire, reviennent d’Italie. Les peaux d’Alligator, nous les achetons en Amérique ; celles de crocodile du Nil, nous les prenons au Vietnam. Les teintures pour faire les couleurs, nous les achetons en France », explique-t-il à RFI.

Des chaussures « made in Congo »

Il nous présente les différentes étapes de fabrication des chaussures en cuir, très prisées par les Congolais. « Les chaussures sont d’abord montées dans un premier temps à Taiwan et en Chine par les artisans qui sont là-bas. Après, ça nous revient ici en mode semi-finie. Et, mes artisans présents ici font de la finition, comme ce que vous êtes en train de voir. Là, on est en train de finir pour enfin livrer à un client », indique l’artisan.

Pour Gladis Koumou, il s’agit bel et bien des marques de chaussures made in Congo. « Parce que c’est dessiner au Congo. Tout est fait selon notre cahier de charges et selon nos normes. Voilà pourquoi je l’appelle la marque African spirit. En plus, ce sont des chaussures faites sur mesure dans un délai de deux semaines, parce que l’Africain n’aime pas attendre », se réjouit-il.

Obtenir l’appui du gouvernement pour mettre en lumière cet artisanat

Désormais, pour mieux exprimer leur talent, exposer et vendre, les artisans congolais demandent au gouvernement de leur construire un marché permanent. Pascaline Makoundo est artiste peintre. « Si on peut créer ce marché, il faudrait penser y installer une galerie pour les peintres, parce que les peintres ne peuvent pas exposer en plein air. Ce n’est pas bon pour eux », indique Madame Makoundo.

Ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo a une réponse aux réclamations des artisans. « On échange souvent avec les artisans. Je ne veux pas faire de scoop. On échange. Les artisans et les artisanes auront un lieu permanent et le Premier ministre se chargera de l’annoncer », assure-t-elle.

L’ambition affichée par les autorités est de faire de l’artisanat un secteur privé dynamique. Il participe déjà à hauteur de 20 % au Produit intérieur brut (PIB).

 

Congo-Tennis : Brazzaville va abriter quatre tournois internationaux

La Fédération congolaise de tennis (Fécoten) a animé, le 25 mars, une conférence de presse au cours de laquelle elle a confirmé l’organisation de ces tournois.

 

La capitale congolaise abritera, du 5 au 17 juin, deux Opens juniors « J30 » qui se disputeront au Pôle de tennis, à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat. Ce sont des tournois individuels qui se dérouleront en simple et en double dans les deux versions qui permettront aux vainqueurs de gagner trente points dans le classement, a expliqué Hugues Henri Ngouélondélé, directeur des compétitions.

La Fécoten a également annoncé la tenue, du 17 au 29 juillet, de deux autres tournois seniors « M25 » qui auront cette fois-ci lieu au complexe sportif la Concorde, à Kintélé. Ces tournois professionnels concernent uniquement les hommes et permettront aux vainqueurs de gagner 25 millions de dollars.  Emmener la compétition au Congo, a précisé l’expert, s’inscrit dans le but de donner la possibilité à plus de Congolais d’y participer à moindre coût. Cela coûte cher, dix personnes dans une compétition internationale.

« Les M25 sont les compétitions professionnelles qui font suite à la participation congolaise à la Coupe Davis. Les mêmes joueurs qui ont représenté le Congo à cette compétition auront la possibilité de jouer les tournois professionnels pour qu’ils aient l’opportunité de gagner des points au classement et de pouvoir être en mesure de mieux se positionner lorsqu’on fait les tirages au sort », a précisé Thierry Ntwali, l’expert de la Fédération internationale de tennis.

Selon lui, cet événement va aider la Fécoten à pouvoir susciter un meilleur engouement en vue d’avoir plus de partenaires pour lui permettre d’obtenir les moyens susceptibles de faire voyager plus de joueurs. « Pour que les joueurs congolais puissent avoir un meilleur classement, ils doivent jouer au moins douze semaines de compétitions par an à l’extérieur du pays. A partir de cette compétition, nous allons lever les fonds pour réinvestir dans le programme de développement qui pourra permettre aux athlètes congolais de voyager plus », a-t-il précisé.

Les compétitions sont aussi une façon de mettre en valeur les infrastructures de qualité dont dispose le Congo. « La Fécoten est l’une des rares fédérations en Afrique qui a des infrastructures. Le pôle tennis a huit courts, il y en a très peu dans la région dont j’ai en charge. Il y a aussi Kintélé… », a reconnu Thierry Ntwali.

Ces compétitions, a précisé le président de la Fécoten, seront organisées grâce à l’appui du ministère des Sports et de plusieurs sponsors qui se sont déjà annoncés. Il a exhorté d’autres à les rejoindre dans ces événements propices au développement de la discipline.

Congo : Landry Mberé prend la tête du basketball à Brazzaville

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville.

 

Le nouveau président du basketball du département de Brazzaville se lance les défis. Notamment promouvoir la pratique du basketball à Brazzaville et offrir aux athlètes une formation digne de ce nom.

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville. Il remplace à ce poste Fabrice Makaya Mateve qui a dirigé la structure pendant quinze ans.

Le  nouveau président s’engage à s’attaquer aux problèmes les plus sensibles comme relancer les compétitions inter-villes entre Kinshasa et Brazzaville une fois par mois pendant les jours de week-ends. Il a fait de la compétition inter-arrondissement l’une de ses priorités en associant les administrations, les mairies, les chefs d’établissement et autres autorités communales. Il a également annoncé la création d’une nouvelle forme de compétition à l’instar de la NBA en y introduisant l’émulation tant matérielle que financière et la mise en place des récompenses pour les récipiendaires.

Landry Claude Bernard Mberé Boya s’est engagé à rechercher les sponsors nationaux et internationaux afin de redonner un nouveau souffle à la ligue. La mise en œuvre du projet avec la ligue provinciale de basketball de Kinshasa est l’un des défis à relever ainsi que la signature d’un protocole d’accord avec la ligue de basketball de France et celle de Pointe-Noire.

Congo : le Fitaas se tiendra à Brazzaville et Pointe-Noire

Le lancement de la 6ème édition du Festival international de théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) est prévu le 27 mars 2023, à Brazzaville.

 

La 6e édition du Fitaas sera lancée, le 27 mars, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi de Brazzaville à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre. Le Fitaas est une initiation du Centre Congo Brazzaville de l’Institut international de théâtre (IIT).

L’ouverture de cet évènement sera meublée par plusieurs activités. Notamment la conférence-débat sur le thème « Panorama du théâtre congolais » animée par Pierre Tsemou, Alphonse Mafoua, Harvey Massamba, Fortuné Bateza sous la modération d’Yvon Wilfrid Lewa-Let Mandah, président national de l’Institut international de théâtre et directeur dudit festival.

Une soirée artistique va clôturer cette première journée avec les prestations scéniques et réprésentations théâtrales de la compagnie Racine d’Afrique, les T.E. théâtre des S/S CBE Makelékelé et Ngamaba. Après Brazzaville, le Fitass va se poursuivre à Pointe-Noire où des activités similaires vont être organisées du 29 mars au 1er avril.

Congo : Brazzaville va accueillir un forum sur le leadership des jeunes africains

Convoqué sur le thème « Relever les défis du développement de l’Afrique », ce forum, rendez-vous se tiendra du 30 au 31 mars 2023.

 

La capitale de la République du Congo, Brazzaville, accueillera du 30 au 31 mars, au Palais des congrès, la première édition de Brazzaville international leadership youth forum (BILYF). L’information a été donnée mardi par ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique.

 

Convoqué sur le thème « Relever les défis du développement de l’Afrique », ce forum, rendez-vous de la jeunesse du continent, se fixe comme objectif de relever les défis de développement socio-économique de l’Afrique et d’encourager l’engagement actif et participatif des jeunes dans la gouvernance, l’entrepreneuriat, le leadership et la prise de décision.

 

Selon le ministère congolais, le BILYF constituera le point de départ d’une dynamique des jeunes du continent ayant décidé de prendre en main leur destin commun et celui de toute l’Afrique.

 

« BILYF, c’est plus qu’un forum, c’est une expérience. Il se veut être innovant et pragmatique, car il ne s’agit plus de faire l’inventaire de ce que l’on devrait faire pour la jeunesse, mais de savoir comment mieux soutenir et financer ses activités », a précisé le ministère dans un communiqué de presse.

JIF 2023 : la Cour constitutionnel préoccupé par les droits des femmes

Les femmes évoluant à la Cour constitutionnelle ont échangé, le 8 mars à Brazzaville, sur les questions relatives aux droits de la femme et son autonomie.

 

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, les dame de la Cour constitutionnelle ont échangé, sur les questions relatives aux droits de la femme et son autonomie. Le thème de cette année est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes ».

Il s’est agi d’obtenir de nouveaux droits, de faire correctement appliquer ceux qui ont été obtenus, de promouvoir le traitement égalitaire entre l’homme et la femme, d’impliquer la femme dans la vie politique et le développement, enfin, de promouvoir la lutte contre les violences faites aux femmes.

L’on retient de cet échange que l’autonomisation des femmes est considérée comme une condition nécessaire à l’intégration de la femme au développement, moyen de renforcement des droits des femmes pour lutter contre les violences basées sur le genre.

Congo : Brazzaville va abriter un forum économique, culturel et touristique

Organisé par l’ambassade de Côte d’Ivoire au Congo, le forum a pour but de faire la promotion économique de ce pays pour créer des opportunités d’affaires.

 

Le forum économique, culturel et touristique se tiendra du 22 au 24 mars au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, en République du Congo. Cet évènement a pour objectif de faire la promotion économique de la Côte d’Ivoire de manière à créer des opportunités d’affaires, des débouchés de partenariat pour les entreprises ivoiriennes au Congo tout en suscitant auprès des opérateurs économiques congolais un intérêt particulier pour des investissements en Côte-d’Ivoire.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo, Touré née Kone Maman, à l’issue d’un échange avec la directrice générale de ce mémorial, Bélinda Ayessa, le 20 février dernier. Ce sont des entrepreneurs, des industriels, des artisans, des commerçants, des porteurs de projet qui sont attendus au forum économique, culturel et touristique de Côte d’Ivoire.

Il va s’agir au cours de ce forum d’informer les milieux d’affaires présents au Congo par une communication d’experts sur les opportunités d’investissements qu’offre la Côte d’Ivoire à travers le Cepici, la CCI-CI, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, le Bureau national d’études techniques et de développement, le Centre national de recherche agronomique, l’Agence nationale d’appui au développement rural, Côte d’Ivoire tourisme et bien d’autres structures du pays ; créer un cadre permettant aux entreprises ivoiriennes de se faire connaître, de faire des prospections, de détecter des marchés et différentes opportunités d’affaires pouvant favoriser le développement de leurs structures ; proposer des offres dans le secteur agro-industriel qui puissent intéresser les Congolais ; présenter les potentialités de la Côte d’Ivoire dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’enseignement supérieur privé, la formation professionnelle et technique, le tourisme ; favoriser des échanges d’expériences et de partenariats entre les entreprises ivoiriennes et congolaises.

Au programme, une conférence institutionnelle avec pour thème « Coopération économique Côte d’Ivoire- Congo : opportunités et perspectives » ; des rencontres B to B pour des opportunités d’affaires et de financement ; des panels et ateliers thématiques animés par des experts de haut niveau venant de Côte-d’Ivoire et du Congo ; une exposition des produits « Made in Côte d’Ivoire » ; le tout sanctionné par un dîner gala (prestation humoristique et artistique).

Congo : Mohamed Bazoum attendu à Brazzaville

Le président de la République du Niger sera dans la capitale congolaise ce mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum, président de la République du Niger sera en visite de travail à Brazzaville ce mardi 21 février 2023. Le programme du chef de l’Etat nigérian prévoit un tête à tête avec son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Outre la coopération bilatérale, les deux présidents vont parler des problèmes de sécurité et de paix en Afrique.

Le président Bazoum regagnera son pays mercredi prochain à 15h (14 h GMT). Ce voyage sera sa deuxième visite en République du Congo après celle effectuée en 2021, à l’occasion de l’investiture du président Sassou Nguesso.

Congo : vers la réhabilitation des voiries urbaines

C’est une décision prise au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu le ,1er février 2023, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Le gouvernement entend engager des travaux de réhabilitation des voiries urbaines et de lutter contre les érosions à Brazzaville et à Pointe-Noire. L’objectif est d’améliorer la circulation urbaine en proie aux érosions et aux nids de poule.

Ladite décision ressort du Conseil des ministres qui s’est tenu le 1er février 2023. D’après le compte rendu dudit conseil, le chef de l’Etat a instruit, au gouvernement de procéder également à l’entretien des pistes agricoles et rurales, voies de communication absolument essentielles à l’intérieur du pays. Pour ce faire, le gouvernement devra étudier les modalités pour abonder le Fonds routier.

Il a aussi été décidé au Conseil des ministres de la réhabilitation, dans les meilleurs délais, de la route Enyellé-Impfondo dans le département de la Likouala.

Congo : Simplice Somi Nzuayaya expose « L’horloge » à Brazzaville

L’artiste peintre Simplice Somi Nzuayaya, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), expose ses œuvres du 2 au 25 février à l’Institut français du Congo (IFC).

 

L’exposition a pour thème « L’horloge » qui est une somme d’images poétiques, avec un lyrisme expressif qui puise sa force dans l’exubérance de la couleur. Elle accueille le public par un tableau où on y voit deux femmes regardant dans la même direction, avec un aspect corporel ressemblant à celui d’un bracelet et cadrant de montre. La palette de couleurs vives sur un fond nuancé sombre teinté de jaune et de blanc qui donnent l’impression d’astres lumineux dans l’univers, sublime le travail de l’auteur. Derrière toute cette originalité et cette créativité, Simplice Somi Nzuayaya souhaite en réalité faire comprendre aux spectateurs que pour aller loin ou pour réussir, il est nécessaire de regarder dans la même direction, tout en tenant compte du temps imparti de la vie de l’Homme sur terre.

Les différents tableaux de l’artiste interrogent non sans humour le lien entre la tradition et la modernité, ainsi que le rapport des individus à la technologie. La notion du temps et de l’espace y est fortement représentée à travers des tableaux comme « Le temps universel », « La pollution », « Je suis belle (conserve la nature) », « Selfie », « Jouissance » ou encore « Pas de temps ». En effet, à travers ces différentes œuvres, le peintre congolais cherche à établir le rapport dans la succession des événements et des phénomènes, les changements, les mouvements et leur représentation dans le temps et l’espace.

En analysant son travail, Blaise Vital Nghon-A-Nghon, animateur culturel et conseiller artistique, estime que « lorsqu’il s’approprie un sujet, il l’exploite jusqu’à l’essence pour en dévoiler toutes les dimensions. Son travail s’inscrit dans la tradition du réalisme congolais et de l’art pictural figuratif en s’attachant aux contraintes classiques telles que la perspective, la lumière et le mouvement ».

Le directeur délégué de l’IFC, Régis Ségala, a également salué le travail de l’artiste qui est, pour lui, un magnifique voyage dans un univers particulier et excentrique.

Attiré d’abord par le dessin, puis séduit par la peinture, Somi Simplice Nzuayaya est passionné de l’art depuis son enfance. C’est ainsi qu’il se décida d’en faire sa carrière et de poursuivre ses études artistiques à l’Institut des beaux-arts de Kinshasa en arts plastiques, option : peinture. Il compte à son actif une production importante d’œuvres d’art et une participation à de nombreuses expositions collectives organisées dans plusieurs pays, dont la RDC son pays, le Brésil, la Belgique, le Canada, la France, le Gabon, le Mali et l’Afrique du Sud.

Congo : près de 30 centres ouverts pour établir les CNI à Brazzaville

C’est une trentaine de centres de délivrance de carte nationale d’identité qui ont été installés dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

La direction de l’identification civile a publié la liste des antennes d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité par arrondissement à Brazzaville. L’information a été donnée dans un communiqué rendu public lundi 16 janvier. Une manière de permettre aux demandeurs d’en obtenir facilement.

« L’obtention de ladite carte demeure gratuite », souligne le document, signé du préfet, directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondele.

Les différents centres

Makélékélé : commissariat central d’Angola libre ; Tribunal coutumier Terrikyo ; PSP Diata. Bacongo : la mairie; PSP Mpissa. Poto-Poto : la mairie ; Commissariat de police près du marché Poto-Poto; PSP Mbochi. Moungali : la mairie ; PSP 10 francs ; PSP Plateaux et la frontière. Ouenzé : commissariat de police de l’arrondissement 5 ; PSP Ouenze Mandzandza et Texaco. Mfilou : la mairie ; siège du comité du quartier Massina, PSP l’ombre; PSP de la Cité de 17. Madibou : la mairie ; PSP Sangolo et Sangamani (17 km). Djiri : la mairie ; PSP Nkombo; Makabandilou, Congo-Chine. Talangaï : la mairie, commissariat central Kibeliba; PSP A.A Neto.

Il convient de rappeler qu’il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, annonçait l’organisation des patrouilles. « Celui qui sort au-delà de 21 heures ou 22 heures doit avoir sa carte nationale d’identité », déclarait-il.

Congo-Venezuela : vers l’organisation  d’un défilé de l’amitié et de la fraternité entre les peuples

Le projet d’une organisation d’un défilé entre les deux peuples a été décidé entre l’ambassadeur du Venezuela en République du Congo, Anibal José Marquez Munoz et  le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba le 27 décembre dernier.

 

En juillet 2023, le Congo et le Venezuela entendent organiser un défilé culturel de l’amitié et de la fraternité entre leurs peuples. En effet, cette activité culturelle aura pour objectif de mettre en  valeur le patrimoine traditionnel.

Cependant, ce défilé sera organisé sur la Corniche de Brazzaville, dans le deuxième arrondissement, Bacongo. Les différentes communautés basées au Congo vont défiler en tenues traditionnelles promouvant ainsi les danses et les traditions ancestrales. « Nous nous sommes mis d’accord de travailler conjointement. Nous nous retrouvons ensemble dans un même endroit à la Corniche où toutes les communautés étrangères vivant à Brazzaville vont défiler. Chacune d’elles en tenues traditionnelles avec les danses représentant sa communauté. Nous le ferons avec l’appui des autorités municipales pour exprimer à la ville de Brazzaville « Merci » pour son hospitalité », a fait savoir le diplomate vénézuélien, Anibal José Marquez Munoz.

A noter que le Congo et le Venezuela partagent d’excellentes relations. Un accord de  jumelage reliant  la ville de Caracas a celle de Brazzaville sera signé. Notamment dans le cadre d’une commission mixte et sous la direction du ministère de la Coopération internationale de la République du Congo. Elle se tiendra à Caracas en présence du maire de Brazzaville qui paraphera le document avec la mairesse de Caracas.

La BEAC prévoit une croissance économique en zone CEMAC

Les nouvelles projections, bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique. 

 

La prévision de croissance économique pour la zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.

Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.

Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.

L’an dernier, la région a enregistré une croissance de 1,7 %. Ces prévisions sont principalement soutenues par « un rebond de la croissance non pétrolière », précise Abbas Mahamat Tolli. Exportateurs d’hydrocarbures (à l’exception de la RCA), les pays de la CEMAC profitent également des prix mondiaux élevés du pétrole brut, à l’exception de la Guinée équatoriale, où un important champ pétrolier (Zafiro) est à l’arrêt depuis septembre suite à un incident.

Selon la BEAC, le pays devrait entrer en récession (-3,5%) dès 2023. Les projections sont plutôt optimistes pour le Congo (4,2%), le Cameroun (4%), le Gabon (3,7%), le Tchad (3,5%) et la RCA (2,4%).

L’inflation dans la région devrait encore accélérer à 5,5% d’ici la fin de l’année avant de baisser légèrement à 4,8% en 2023. Le niveau des prix reste bien au-dessus du seuil de 3% en vigueur dans la région. Cependant, la BEAC, qui anticipe une baisse de cet indicateur en 2023, a décidé de maintenir ses principaux instruments inchangés et promet de rester « vigilante en vue de ses prochaines décisions de politique monétaire ».