Congo : le trafic ferroviaire reprend entre Pointe-Noire et Brazzaville

La circulation était suspendue depuis mi-2016 entre ces deux villes en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles Ninjas.

Deux locomotives tractant onze wagons citernes de produits pétroliers, avec des militaires et gendarmes à bord, sont entrés en gare de Brazzaville le jour du 58e anniversaire de la République.

Le trafic voyageur doit lui reprendre début décembre, d’après les autorités, sur cet axe économique vital de 500 kilomètres. Le trafic était suspendu depuis mi-2016 entre Brazzaville et Pointe Noire en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles du pasteur Ntumi.

Un accord de paix a été rendu public le 23 décembre dernier. Le gouvernement a annoncé que les travaux de réhabilitation de trois ponts endommagés par le conflit avaient coûté 1,1 milliard de FCFA (plus de 1,6 million d’euros).

Un espoir pour les cheminots

“Un train de marchandises est arrivé à Brazzaville. C’est le sentiment d’un devoir accompli. Nous avons travaillé et nous avons atteint notre objectif”, a déclaré à la presse Fidèle Dimou, ministre congolais des transports.

“C’est pour nous un grand bonheur. Le chemin de fer est réellement l’épine dorsale de notre économie et pendant deux ans, là où le train passe, les populations laborieuses ont souffert parce qu’elles ne pouvaient plus écouler leur production”, a souligné Dimou.

“Cette reprise du trafic ne peut être qu’un signe de réjouissance pour nous (cheminots) d’autant plus que nous avons passé deux ans de chômage technique”, a dit pour sa part Edwin Missié, conducteur de train.

Les ouvrages du CFCO ont été détruits dans le Pool (sud), région voisine de Brazzaville pendant le conflit qui a déplacé 138.000 personnes selon des sources humanitaires.

En raison de l’arrêt du trafic sur cet axe, Brazzaville connaissait des pénuries récurrentes de carburant.

Le CFCO a été construit entre 1921 et 1934 par les autorités coloniales françaises, à grand renfort d’ouvriers venus de l’ex-Afrique équatoriale française (AEF, Tchad, Gabon…). Des milliers d’entre eux en sont morts.

Brazzaville : les ministres de la Culture de la CEEAC en conclave du 27 au 30 novembre

Objectif, réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour que la culture et ses activités connexes deviennent de véritables leviers pourvoyeurs de devises en Afrique centrale.

Du 27 au 30 novembre, les ministres de la Culture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), seront en conclave à Brazzaville. Il sera question pour eux de réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour que la culture et ses activités connexes deviennent de véritables leviers pourvoyeurs de devises en Afrique centrale.

Le conclave des ministres de la culture de la CEEAC aura pour thème: « Le Rôle de la culture et des industries culturelles et créatives dans le développement des pays de la CEEAC à travers la mise en œuvre de la Stratégie Sous-régionale de Développement et de Promotion de la politique ».

Plusieurs partenaires techniques et financiers sont impliqués à cette initiative. Il s’agit entre autres de : l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Centre international des civilisations bantous (CICIBA), et bien d’autres.

Il faut le noter, la rencontre du 27 au 30 novembre, va se tenir à quelques jours de la remise d’un rapport de deux universitaires français et sénégalais sur les éventuelles restitutions d’œuvres d’art aux pays d’Afrique subsaharienne, au président de la République française, Emmanuel Macron.

Le pont entre Brazzaville et Kinshasa, bientôt une réalité

Jeudi 08 novembre à Johannesburg, la République du Congo et la République démocratique du Congo ont signé un accord pour que le projet soit rendu possible.

L’accord entre les deux pays a était soulevé lors du forum africain sur l’investissement (AIF), qui s’est tenu en Afrique du Sud. Au cours de cet événement qui s’achève ce vendredi 08 novembre2018, Brazzaville et Kinshasa ont signé cet accord qui fera très prochainement de ce projet une réalité.

L’idée de la construction d’un pont entre les deux capitales les plus proches du monde, mais séparés par le fleuve Congo, est né de la volonté de faciliter le transport de marchandises et de personnes. Mais le projet n’avait pas été matérialisé depuis près de trois décennies jusqu’hier à Johannesburg.

Le pont sera long d’environ 4 km, et est estimé entre 40 et 80 millions $. La Route-rail devrait, à terme, permettre à Kinshasa de se connecter au port de Pointe Noire (Congo). Il est tout de même important de noter que la difficulté majeure de la construction de ce pont est le financement. A travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains, le projet prendra forme d’ici peu.

Sur son financement qui est demeuré jusqu’ici le véritable obstacle à la réalisation des travaux, le groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD) s’est vu échoir le projet, à travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains.

Le président du groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD), Akewumi Adesina, a, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Africa Investment Forum (AIT), annoncé qu’un fonds d’une valeur de 44 milliards de dollars est prévu pour le financement de plusieurs infrastructures, dont le pont Kinshasa-Brazzaville.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

Commission mixte entre Dakar et Brazzaville : la 4 ème session se tient ce jeudi

La 4 ème Session de la Commission mixte entre la République du Sénégal et la République du Congo (Brazzaville) se tient ce jeudi 8 novembre 2018 à l’Hôtel King Fahd. L’annonce avait été fait dans un communiqué.

La Cérémonie d’ouverture a été coprésidée par Me Sidiki Kaba, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, et Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’Extérieur, indique la même source.

Le communiqué signale qu’après la cérémonie d’ouverture, les deux délégations examineront un certain nombre de projets d’accords bilatéraux. Il est prévu à 16 heures, une Cérémonie de clôture qui servira de cadre à la signature des accords par les deux ministres.

Pont Brazzaville/Kinshasa : signature d’un accord à Johannesburg

Alain Ebobissé, Directeur général d’Africa 50, la plate-forme panafricaine d’investissements en infrastructures capitalisée par la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé mercredi lors de la cérémonie d’ouverture du Forum africain sur l’investissement (AIF) qu’un accord sera signé ce jeudi à Johannesburg sur l’ambitieux projet de construction d’un pont entre Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus proches du monde.

« Cet accord est l’un des projets concrets qui seront discutés à Johannesburg durant les 3 jours du Forum africain sur l’investissement », a dit le patron d’Africa 50 lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie d’ouverture du forum.

Ebobissé n’a pas dit plus sur cet accord qui sera conclu ce jeudi mais il est connu que le pont Brazzaville–Kinshasa est un projet de construction d’un pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant la République du Congo à la République démocratique du Congo (RDC) au niveau de leurs capitales respectives, Brazzaville et Kinshasa.

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

Le projet d’un tel pont fut conçu en 1991. Des études furent financées mais le projet tombe finalement à l’eau faute de financement et à cause des différents problèmes internes que les deux pays connaissent.

En août 2005, le gouvernement de transition du Congo-Kinshasa est réticent au projet conçu dans le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), au coût évalué à 100 millions de dollars américains, car celui-ci pourrait porter préjudice à l’activité économique des ports de Matadi et de Boma. En effet, le rapport de mars 2010 de la Banque mondiale (Africa Infrastructure Country Diagnostic) estime que ce pont routier et ferroviaire « aiderait à accroître le trafic passant par Pointe-Noire et à améliorer la viabilité globale de cette voie. »

En février 2010, un Comité technique mixte (CTM) et un sous-comité ferroviaire (SCF) sont installés, lors d’un atelier préparatoire combiné à Brazzaville, afin de travailler sur la mise en œuvre du projet du pont route-rail et l’étude d’autres projets comme l’aménagement de la route Ketta–Djoum ou le prolongement du chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo6.

En janvier 2017, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) réactive le projet et estime que les travaux de construction du pont entre Kinshasa et Brazzaville pourraient commencer fin 2017 ou début 2018. En effet, le financement par la Banque Africaine de Développement et les deux Congo se précise.

En mai 2018, le projet a été confié à Africa 50 qui regroupe 23 pays du continent et deux banques centrales.

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumia Adesina a, de son côté, indiqué durant la même conférence de presse mercredi à Johannesburg que la BAD dispose de 61 projets d’une valeur de 44 milliards de dollars. Ceux-ci passeront au conseil d’administration de la BAD en vue de leur financement. Le projet du pont route rail entre les deux Congo figurerait sur la liste des 61 projets étudiés par la BAD.

Délestages : les conséquences se font ressentir

Jusqu’au 05 décembre prochain, les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire vivent au rythme des coupures d’électricité et les conséquences sont déjà visibles.

Les salons de coiffure, maison de couture, pressings, chaudronnerie et autres, fonctionnent avec beaucoup de peine. Le ralentissement de ces activités est la conséquence des délestages intempestives dont font face les populations. Selon Énergie électrique Congo, la période de coupure d’électricité s’étendra pendant 45 jours, et les populations ne sont pas encore au bout de leurs peines.

Selon une source digne de foi, il faudra plus d’un mois avant la fin éventuelle de ce dysfonctionnement énergétique.

La situation embarrasse plus d’un. Les plus nantis utilisent des groupes électrogènes. Mais combien peuvent se permettre ce luxe ? Il est aussi important de soulever que même ceux qui ont des moyens suffisants, sont confronté à la pénurie de carburant.

Brazzaville : le carburant se fait rare

Dans la capitale congolaise, les stations-services d’essence sont à sec et la situation est à l’origine du ralentissement de plusieurs activités.

Après l’annonce des délestages par la Société nationale d’électricité à Brazzaville, la population est affectée par la pénurie de carburant. Une situation qui pénalise plusieurs secteurs d’activité. Les stations essence de la capitale sont à sec et tout tourne au ralenti.

De moins en moins, on assiste plus aux embouteillages. Les automobilistes sont à la merci des pompistes et des vendeurs à la sauvette communément appelés « kadhafis ».

Selon une source à la Société nationale des pétroles du Congo, cette pénurie serait due aux problèmes logistiques de transport des produits pétroliers entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Congo : la gouvernance forestière au cœur d’un forum régional

Un forum a réuni divers acteurs concernés par la gouvernance forestière ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018 à Brazzaville au Congo.

Onzième du genre, mais organisé pour la première fois dans la capitale congolaise, il a été consacré à l’adoption d’une feuille de route commune afin de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier.

Ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018, s’est tenu le onzième forum sur la gouvernance forestière, un premier événement du genre organisé au Congo. Ayant réuni divers acteurs impliqués dont les communautés dépendantes des forêts, les peuples autochtones, les universitaires, le bureau local du Cercle d’appui à la gestion durable des forêts ainsi que les partenaires de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni qui assurent la facilitation, ce rendez-vous a permis d’échanger sur les questions relatives à la foresterie communautaire, à la conservation des forêts, aux marchés domestiques du bois, aux actions du secteur privé, à l’observation indépendante, aux droits des peuples autochtones.

Les organisateurs indiquent que ce forum visait à fournir un espace d’échange libre et ouvert pour le partage d’informations, d’expériences, des idées et des recherches. La rencontre a également permis aux différents intervenants, venus de la RDC, du Gabon, du Cameroun et de la Centrafrique, d’adopter une feuille de route commune. Celle-ci devrait permettre de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier et d’insister surtout sur le processus REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts).

Le Bassin du Congo au centre des discussions

A en croire les organisateurs, ce forum s’est tenu dans le cadre du projet « Voix des citoyens pour le changement et observation forestière dans le Bassin du Congo ». Ainsi, le bassin du Congo a été au centre des échanges entre les participants durant les deux jours. Second versant hydrographique de la planète après l’Amazonie, et regorgeant de milliers d’espèces rares et d’une biodiversité exceptionnelle, cet écosystème « formidable » est menacé par la déforestation, l’exploitation illicite des forêts et le trafic incontrôlé du bois.

A noter qu’au Congo où on est également concerné par ces phénomènes qui affectent le niveau de vie de la population et de l’environnement, pour remédier à cette situation, les autorités du pays ont mis sur pied un vaste programme d’aménagement forestier devant faciliter son développement et la diversification économique. Selon la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, les efforts seront poursuivi jusqu’à toutes les concessions forestières. « Nous allons faire en sorte que de ces forêts ne soit produit que du bois légal et dont la traçabilité est effective », a laissé entendre la responsable.

Brazzaville: la série « Invisibles » en avant-première

Canal plus international a récemment lancé, en avant-première à la préfecture de Brazzaville, la série du film sous le patronage de Benjamin Belle, directeur général de cette chaîne au Congo.

« Invisibles » a été projetée dans la cité capitale Brazzaville, devant un public venu nombreux. La série est un thriller de société où des enfants délinquants s’organisent en bande ultraviolente pour survivre. Elle s’assimile au phénomène communément appelé au Congo « Bébés noirs », qui gagne depuis quelques années les villes africaines sur d’autres concepts.

« Cette première soirée était pour présenter le film Invisible, une création purement africaine que nous avons donc voulu mettre en avant-première. Nous l’avons présenté à nos partenaires et à nos abonnés sélectionnés dans nos boutiques, en avant-première. Parce que la série va commencer le 29 octobre à partir de 20h », a indiqué Léger Ossombi Dira, chargé de la communication et marketing à Canal plus Congo.

Ce film dont la première diffusion est prévue sur les bouquets Canal plus sera ouvert aux téléspectateurs d’autres maisons de cinéma.

«Ils pourront tous suivre le premier épisode. Notre motivation première c’est de faire découvrir les talents africains et évidemment le groupe Canal+», a-t-il expliqué.

Réalisée et créée par Alex Ogou, acteur, scénariste, directeur de production et réalisateur ivoirien, la série « Invisibles » retrace le parcours initiatique de Chaka et de sa grande sœur Hadjara qui, du jour au lendemain, décident de quitter leurs parents endettés.

La jeune fille trouve un travail mais Chaka, trop jeune pour travailler, se laisse initier par son ami Timo à rejoindre une bande où vandalisme et violence sont les maîtres mots de leur quotidien. Alors qu’Hadjara tente de sauver son frère de la délinquance, une lutte impitoyable est lancée contre Chaka et son chef de bande.

Captivante, émouvante et poignante, la série « Invisibles » met en perspective un phénomène social à échelle d’une jeunesse désorientée qui lutte pour une vie meilleure.

En diffusant ce film, les promoteurs de Canal plus Congo passent un message contre le phénomène qui plombe l’avenir des milliers de jeunes et qui prend des proportions inquiétantes dans des villes africaines et d’ailleurs. A travers cette série, il est question pour Canal+ Congo d’amener les parents à voir comment les enfants peuvent sombrer dans la délinquance à cause des difficultés de la vie, et comment peut-on les prévenir.

Co-produite par Canal+ international et produite par TSK Studios, la série est une production de grande envergure, ayant également bénéficié du soutien du Fonds image de la Francophonie et de l’accompagnement de l’Agence française de développement Medias.

Leger Ossombi Dira a saisi cette occasion pour demander aux parents de suivre cette série et de pouvoir se réabonner à Canal + pour bénéficier de tous les épisodes.

Invisibles est ainsi la première série africaine francophone de 52 mn primée hors des frontières du continent. Elle devra permettre d’éduquer non seulement les enfants mais aussi ceux de leur entourage grâce aux conseils qu’ils auront tirés.

Affaire des jeunes morts dans un commissariat : six policiers jugés

La justice congolaise a ouvert le procès de six policiers accusés d' »homicide involontaire » dans l’affaire des treize jeunes décédés fin juillet dans un commissariat de police à Brazzaville.

Ces six prévenus, mis aux arrêts peu après la mort des jeunes, dans la nuit du 22 au 23 juillet dans le commissariat de Chacona au quartier Mpila, sont poursuivis pour « homicide involontaire et non-assistance à personne en danger ».

Comme les proches des victimes, l’État congolais s’est constitué partie civile dans cette affaire. Les avocats des victimes et ceux de la défense ont demandé au tribunal de « reconsidérer » le rôle de l’État.

« L’État n’a pas souffert du préjudice occasionné par les prévenus, les policiers qui sont ses préposés. Il faut plutôt le placer dans le statut de civilement responsable », a déclaré Me Yvon Éric Ibouanga, un des avocats des victimes.

Pour Me Nestor Obambe de la défense, « il y a la théorie du cumul de responsabilité : un préposé ne répond pas des actes qu’il pose quand il est en service. C’est l’État qui est responsable ».

Le tribunal ne s’est pas prononcé sur cette demande. La prochaine audience est prévue pour le 8 novembre.

Après le drame, le gouvernement congolais avait accordé deux millions de francs CFA (3.049 euros) par famille pour l’enterrement des victimes.

Dans un rapport publié en septembre, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) a affirmé que « ces jeunes avaient été torturés et exécutés » au commissariat de police.

« Africa code week » touche près de dix mille jeunes congolais

Initier les jeunes au langage de la programmation informatique constitue l’objectif essentiel de l’initiative mondiale «Africa code week », dont la semaine dédiée au Congo a démarré le 22 octobre, à Brazzaville.

Cette année, « Africa code week » vise à toucher dix mille enfants congolais du primaire, collège et lycée. Comme dans les trente-cinq autres pays où le programme est lancé avec le but d’atteindre six cent mille jeunes grâce aux ateliers gratuits, le Congo saisit l’opportunité du projet pour renforcer son engagement à répandre l’enseignement numérique.

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a officiellement lancé la formation, devant le président de la fondation BantuHub, Vérone Mankou, et les responsables de SAP initiateur du projet, a souligné la nécessité d’inculquer aux jeunes les compétences dont ils ont besoin pour réussir au XXIe siècle.

La transformation numérique induit, en effet, un nouvel univers de formation. Pour les plus jeunes, il est nécessaire de déclencher tôt la sensibilisation aux outils et à la programmation informatique, a souligné Jean Julia, chef de la délégation SAP Africa Code week au Congo.

« Lorsque l’on parle de programmation informatique, on parle souvent de langage informatique. Et tout le monde sait qu’une langue s’apprend d’autant plus facilement et rapidement que l’on commence jeune. Il convient donc de sensibiliser les jeunes africains et congolais à la programmation le plus tôt possible », a-t-il soutenu.

C’est au lycée de la Révolution que les ateliers à l’initiation aux outils de programmation informatique ont démarré. Pendant une semaine, des milliers de jeunes vont bénéficier, de manière ludique, d’une formation à l’outil Scratch, une plate-forme d’apprentissage de codage. Vérone Mankou, dont la fondation pilote le projet au Congo, s’est réjoui du nombre d’apprenants cette année, contrairement à l’année dernière où l’on comptait à peine deux mille enfants.

« Notre intérêt, après l’initiation, est de susciter des évocations. Au XXIe siècle, il est difficile de parler de formation des enfants sans lier l’outil informatique. Je suis certain que de ces enfants qui prendront plaisir à la programmation, sortiront de vrais professionnels demain car c’est une nécessité absolue dans un monde de plus en plus connecté », a précisé Vérone Mankou.

Au cours des trois dernières années, plus d’un million huit cent mille jeunes ont pu faire leurs premiers pas dans le monde de la programmation informatique grâce à un atelier Africa code week, sur trente-cinq pays africains.

Africa code week aujourd’hui, ce sont plus de cent cinquante partenaires, cent ambassadeurs et une vingtaine de gouvernements africains qui utilisent les ressources mises à leur disposition pour faire des compétences numériques le quatrième pilier de l’enseignement fondamental : lire, écrire, compter et programmer.

Lancé en 2015 par SAP dans le cadre de son engagement sociétal pour soutenir la croissance en Afrique, Africa code week a permis d’initier plus de 1.8 million de jeunes au code informatique et aux compétences numériques au cours des trois dernières années.

Volleyball : Brazzaville accueille la compétition des clubs d’Afrique centrale

Les volleyeurs venus du Gabon, du Cameroun et des deux Congo se disputent le trophée sous-régional mis en jeu dans le cadre de la cinquième édition des championnats de la zone 4 des clubs champions.

Des trois clubs congolais engagés dans ces cinquièmes championnats zone 4 de volleyball, seule la DGSP, en seniors dames, a réussi à s’imposer sur ses deux confrontations. Lors du match d’ouverture face à Daring Club Motema Pembe (DCMP) de la République démocratique du Congo (RDC), les volleyeuses de la DGSP l’ont emporté trois sets à un. Menées au premier set (22-25), elles ont pu se ressaisir et remporter le reste des sets de la rencontre. Devant les Kinoises du club La Loi, les Brazzavilloises de la DGSP n’ont pas tremblé en imposant à leurs adversaires un match à sens unique. Score final, tois sets à zéro. Une performance que Kinda Odzoho n’a pas pu réaliser en s’inclinant tour à tour devant Canon de la RDC, zéro set à trois, et Funny du Gabon sur le même score. Dans l’autre match, en seniors dames, Canon (RDC) a battu Funny (Gabon).

En messieurs, Kinda Odzoho a manqué sa première sortie face à Espoir (RDC), zéro set à trois. Inter club s’est, par ailleurs, incliné devant FAP du Cameroun, deux sets à trois, avant de prendre sa revanche sur Inter club de la RDC, trois sets à zéro. Dans d’autres duels kinois Inter s’est incliné devant Espoir, zéro set à trois, DCMP a perdu face à La Loi sur le même score. Les rencontres de la 4e journée à élimination directe débuteront ce 24 octobre, au gymnase Henri-Elendé. Les combinaisons en messieurs sont déjà connues : Espoir (RDC)-Inter club (Congo) et Kinda Odzoho (Congo)-Inter club (RDC).

En rappel, cette compétition sous-régionale de volleyball allonge la liste des échéances sportives que le Congo abrite, soit par sollicitation des confédérations africaines de plusieurs disciplines, soit par acte de candidature du pays souvent accepté sans trop de difficultés. Les infrastructures que le Congo a héritées des Jeux africains explique cette réalité. En 2016, par exemple, le pays a abrité le tournoi de volleyball qualificatif aux Jeux Olympiques 2016, zone Afrique, qui a mis en compétition à Brazzaville près d’une vingtaine de nations. Plusieurs pays du continent choisissent le Congo pour la mise au vert tenant compte de la qualité de ses infrastructures qu’il doit davantage rentabiliser. La compétition prendra fin le 25 octobre.

Brazzaville : ouverture de la Semaine africaine des sciences

Cet évènement vise à mettre en valeur les meilleurs jeunes scientifiques d’Afrique et soutenir un développement axé par la science.

C’est ce lundi 22 octobre 2018, que s’ouvre las travaux de la semaine africaine des sciences. La capitale congolaise Brazzaville qui abrite ce rendez-vous qui a pour objectif jusqu’au 26 octobre prochain, de susciter l’intérêt des praticiens et du grand public pour les sciences et à valoriser les travaux déjà effectués dans divers domaines.

L’initiative est Next Einstein forum (NEF), la semaine africaine permettra de mener la sensibilisation sur le manque de cadre politique panafricain pour des solutions innovantes.

Plusieurs différentes activités seront de mise, à savoir, l’atelier d’initiation et de formation au codage informatique et à impression 3D ; la formation et l’installation des panneaux solaires dans la localité de l’Île Mbamou ; la remise des prix aux lauréats de la compétition inter-lycée dénommée « hands on lab » et la remise du trophée de la 1ère édition du prix du jeune scientifique ».

Le forum Next Einstein est une conférence non gouvernementale.

La chambre de commerce initie une journée porte ouverte

Une journée porte ouverte a été initiée, le 13 octobre à Brazzaville, au cours de laquelle les responsables du centre de perfectionnement, les parents et élèves ont pu échanger sur les filières professionnelles, les moyens d’y participer et les mesures disciplinaires.

Créé au même moment que la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, le centre forme les jeunes étudiants dans des filières de transport et logistique, de réseau et télécommunication, de l’hôtellerie ainsi que dans le droit commun de gestion. L’établissement délivre des diplômes de BTS et de licence reconnus par l’Etat.

La journée d’information a été organisée, selon le responsable du centre, Serge Dominique Ngassaki, afin de sensibiliser le plus grand nombre de jeunes et leurs parents à l’importance de la formation professionnelle et ce, afin d’intéresser un nombre important des jeunes à opter pour les filières professionnelles énumérées.

En plus, cette journée tendait à faire connaître les efforts consentis par la Chambre de commerce consulaire de Brazzaville pour la promotion de la formation professionnelle. Elle offre aux candidats la possibilité d’être compétitifs sur le marché de l’emploi et de valoriser les expériences réussies. « La formation a débuté depuis le 15 octobre. La rentrée de cette année est placée sous l’auspice de la réussite sur tous les plans », a lancé Serge Dominique Ngassaki, insistant sur l’esprit entrepreneurial des jeunes.

Congo: la 9 ème assemblée plénière du CIRGL se tiendra à Brazzaville

L’annonce a été faite, le 15 octobre, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire dite budgétaire.

Du 04 au 06 décembre à Brazzaville, les parlements des douze Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), se réuniront à Brazzaville au Congo.

Isidore Mvouba a, demandé aux parlementaires congolais à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette rencontre de portée historique. « Notre parlement devra briller de mille feux à cette occasion par son savoir-faire et son apport à la consolidation de la paix dans notre sous-région », a-t-il déclaré.

Pour rappel, la capitale congolaise, Brazzaville, avait abrité, en juillet dernier, la dix-huitième session ordinaire du comité exécutif qui a examiné la question sécuritaire et humanitaire dans quelques pays de cet espace communautaire.

 

Congo: menace d’une nouvelle grève au CHU de Brazzaville

La Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre, l’inquiétude se fait ressentir au sein de la population à l’approche de cette date.

L’inquiétude monte au sein de la population de Brazzaville. Au cours de son assemblée générale du 2 octobre dernier, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre. À l’approche de cette date, l’inquiétude monte auprès des Brazzavillois et surtout des malades internés au CHU avec des pathologies lourdes.

Personne n’a jamais dressé le bilan humain de la dernière grève observée au CHU de Brazzaville. Il va s’en dire qu’en l’absence de tout service minimum avec une quasi fermeture de tous les services, ce fut une véritable hécatombe.

La FENASAS assure qu’une fois déclenchée, la grève serait illimitée et sans service minimum, ce jusqu’à la satisfaction de ses revendications qui tiennent entre autres, au départ de tous les directeurs généraux des hôpitaux, ainsi que le payement bloqué de 3 mois d’arriérés de salaires.

Même si les autres syndicats de la santé n’épousent pas l’option d’une « grève sauvage » comme la précédente, il va s’en dire qu’un arrêt de travail en milieu hospitalier, quelles qu’en soient les proportions, désorganise les prestations de soins vis à vis des malades. Et les conséquences s’en ressentent en un bilan macabre.

Alors qu’une grève est déjà observée en sourdine au niveau des établissements de collectes de sang, rendant rare ce produit si précieux, et ayant arrêtée nette une campagne volontaire de don de sang à laquelle souscrivaient pourtant les populations, la grève du CHU de Brazzaville risque de porter l’estocade à une population déjà meurtrie.

C’est désormais aux pouvoirs publics d’arrêter à temps, cette machine infernale de destruction massive qu’est la grève en milieu hospitalier, tel le CHU.

Congo : le gouvernement entend augmenter le budget 2019 de 44%

Cette information a été annoncée le 06 octobre à Brazzaville, lors du conseil des ministres.

Le samedi 06 octobre dernier, les ministres se sont réunis en conseil à Brazzaville. Ces autorités congolaises envisagent une hausse du budget de l’État de 44 % par rapport à l’exercice 2018, qui atteignait 3,5 milliards d’euros. Pour le Premier ministre, Clément Mouamba, l’objectif est de soutenir une « reprise progressive de la croissance ».

Le projet de loi de finance 2019, présenté par le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, prévoit une hausse du budget de l’État 2019 de 44 % par rapport à l’exercice précédent, passant de 1 602,6 milliards de francs CFA (2,4 milliards d’euros) à 2 308,8 milliards de FCFA. Le budget général s’établit à 2 226,2 milliards de FCFA (3,4 milliards d’euros).

Des prévisions basées sur un baril à 70 dollars

Pour le gouvernement congolais, les recettes budgétaires vont progresser de 46 %, à 2 226,2 milliards de FCFA, tirées par la croissance de la catégorie « autres recettes » de 82 %. Comptant pour 60 % des revenus publics en 2019, cette catégorie était constituée à 98 % de ventes de cargaisons pétrolières en 2018.

Les revenus pétroliers sont calculés sur la base d’une production d’environ 360 000 barils par jour. En 2019, « le brut congolais sera vraisemblablement vendu à un prix moyen de 70 dollars », précise le compte-rendu du conseil des ministres.

Les revenus fiscaux, qui représentent 37 % des recettes budgétaires, ne progressent que de 11 %. Le gouvernement congolais évalue le taux de croissance à 3,7 % fin 2019, contre 2 % à la fin 2018. Cette reprise est liée à « un raffermissement du secteur hors pétrole, qui devrait renouer avec la croissance, après une période de récession », a souligné Calixte Nganongo.

Jcertif 2018 : des centaines de jeunes y prennent part

La huitième édition de cette conférence annuelle fondée sur le développement des TIC, rassemble, depuis le 27 septembre à Brazzaville, une communauté de développeurs, concepteurs de logiciels et d’entrepreneurs congolais et étrangers autour de nouvelles possibilités qu’offre le numérique.

Ouverte par le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, JCertif 2018 poursuit sa vocation de promouvoir et de vulgariser l’économie numérique à travers la formation et l’instauration d’un cadre professionnel d’échange. Après Pointe-Noire, l’année dernière, la communauté Jcertif internationale, en collaboration avec Oracle Corporation et Google, s’associe à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) ainsi qu’Airtel Congo pour tenir ce nouveau pari sur le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique ».

Une thématique inspirée par l’entrée, depuis plus de deux ans, de nouvelles technologies comme celles concernant l’intelligence artificielle et la réalité augmentée. Les deux concepts, selon Max Bombhel, président de Jcertif internationale, vont faire l’objet de démonstration et de développement d’application pendant les trois jours de la conférence.

« Nous sommes passés des applications dans le téléphone, à celles dans les nuages. En huit ans, nous avons accompagné des milliers de développeurs et inspiré toute une génération », a-t-il soutenu, lors de l’ouverture de la conférence.

Des centaines de jeunes congolais, entrepreneurs, étudiants et professionnels prennent part aux ateliers thématiques, à travers Jcertif conférence et Jcertif university, sur des thèmes variés comme l’intelligence artificielle, le data marketing automation, la transformation digitale, les interfaces naturelles, la machine Learning et bien d’autres. Des formations qui ont lieu grâce aux experts nationaux et ceux venus du Canada, du Cameroun, des Etats-Unis, de la France et de la Côte-d’ivoire.

Pour le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, Jcertif constitue un cadre idéal pour permettre aux décideurs publics et privés, aux professionnels ainsi qu’au public d’échanger et de partager les expériences dans le domaine du numérique. La conférence, a-t-il souligné, offrira, à n’en point douter, aux entreprises et aux start-up la possibilité de se faire connaître et à assurer leur promotion.

« La promotion et la vulgarisation du numérique ne peuvent en aucun cas être l’apanage du gouvernement. Elles impliquent la participation de tous les acteurs pour accompagner le développement tant souhaité. Cette 8e édition de JCertif vient donc à point nommé », a appuyé le ministre.

Jcertif 2018 se tient grâce à la collaboration de plusieurs acteurs, en l’occurrence la société Airtel Congo. Il y a un an, en effet, cette société signait un partenariat avec l’association Yekolab – qui participe à l’organisation des Jcertif – une formation axée sur le développement des applications mobiles, d’entreprise, du web design et les technologies des objets connectés. En collaboration avec l’Arpce, plus de deux mille jeunes ont été formés et obtenu, l’année dernière, des certifications de participation. C’est dans le cadre de ce partenariat qu’Airtel est sponsor des Jcertif internationales avec l’ambition d’aider la jeunesse à se former dans le domaine des nouvelles technologies.

« Dans le cadre de notre politique de soutien à la formation, à l’intégration professionnelle et la valorisation des métiers dans les domaines porteurs comme les télécoms, notre société entend contribuer au renforcement des capacités des jeunes non qualifiés, à travers ces activités qui encouragent l’entrepreneuriat », a rappelé Benoit Janin, directeur général de la société.

Brazzaville : plusieurs artistes africains sur scène du festival Ony music

La première édition de la manifestation aura lieu le 29 septembre, sur l’esplanade du Palais des congrès.

Samedi 29 septembre, la ville de Brazzaville va abriter le festival Ony music. Un évènement qui connaîtra la participation de plusieurs artistes venus de différents pays d’Afrique.

Il s’agira, entre autres, pour le Cameroun, de Blanche Bailly et Shura ; Shan’L La Tieza, du Gabon ; Iba Montana et Gamezi Palace, du Mali ; Yoro Swag de la République démocratique du Congo (RDC) ; et des artistes locaux, à l’instar de Trésor Mvoula ; Youyou Mobangué ; Marvy M’vila ; David Chakalewa ; DJ Boogie Black ; Biz Ice ; Dj Migo One et Mixton de Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour les jeunes talents de se démarquer, en première partie des prestations.

Pour cette première édition du festival Ony music, l’argent encaissé pendant ce concert servira à l’achat des fournitures scolaires qui seront remises aux orphelins.

« Nous invitons vivement et chaleureusement tous les Congolais à venir massivement partager cette belle fête africaine. Les tickets sont vendus au prix standard de 5 000 FCFA mais pour les VIP, ça donne droit à certaines commodités que nous avons mises en place », a expliqué le chargé de projet chez Ony-production sur le festival Onymusic, Jules Tchimbakala alias Tim’S.

Cet évènement organisé en marge de la rentrée scolaire, après Brazzaville, se déportera à Pointe-Noirele 06 octobre prochain.  Ce sera aussi l’occasion pour ces artistes de communier avec la population de cette partie du Congo.

Jules Tchimbakala a, précisé qu’Ony production, qui vient d’arriver dans le paysage culturel congolais, ambitionne de faire une place dans le milieu culturel congolais.

Pour la réussite de ce festival, Ony music travaille actuellement avec le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture, une organisation non gouvernementale qui oeuvre avec différents organismes qui soutiennent les enfants, les orphelinats et les centres d’accueils des enfants en situation de rupture. Cette ONG s’occupe de mettre Ony music en relation avec toutes ces structures afin de les permettre de couvrir le plus grand nombre d’orphelins, de façon que certains d’entre eux ne puissent pas manquer de fournitures à la veille de la rentrée.

Par ailleurs, pour les fêtes de fin d’année, Ony music compte faire une grosse production avec une star internationale américaine.

Congo : Aerco a formulé la demande de certification des aéroports

C’était au cours d’une réunion entre Aerco et l’Agence nationale de l’aviation civile lundi 24 septembre, à Brazzaville.

Le processus de certification internationale des aéroports du Congo est lancé. Les structures aéroportuaires concernées en premier lieu sont Brazzaville et Pointe-Noire, ouvertes à la circulation aérienne internationale.

Le directeur général d’Aerco, Jean Michel Ratron, a mis à la disposition de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) la demande de certification. Il l’a fait après une réunion entre les deux parties visant notamment à évaluer les contours liés à la procédure, les responsabilités des unes et des autres, le niveau atteint dans cette démarche y compris.

Les éléments constitutifs cette demande formelle déposée par Aerco sont entre autres, le formulaire du certificat d’aérodrome, le manuel d’aérodrome contenant les dix-sept procédures obligatoires, le plan d’urgence, le programme de sûreté de l’aéroport, les fiches d’obstacles.

« Il y a des critères qui sont fixés par l’Organisation internationale de l’aviation civile qui porte à la fois sur les installations, les procédures de la gestion, de la sécurité et de la sûreté de manière à ce que les passagers qui utilisent les plates-formes aéroportuaires puissent voyager sans problème au plan national et international », a indiqué le directeur général d’Aerco.

Jean Michel Ratron a précisé que « Les compagnies aériennes internationales ne viendraient pas à Brazzaville ou à Pointe-Noire si elles n’étaient pas certaines de la sûreté et de la sécurité de ces aéroports. La certification ne vient que pour couronner cette sûreté ou cette sécurité ».

Le directeur général de l’Anac, Serge Florent Dzota, pour sa part, a dit : « Nous allons veiller à la réussite de ce processus de certification. Un grand travail vient d’être fait sur les supports entre les deux parties. Le reste du travail est lié aux inspections, audits, la formation, etc. », a-t-il dit.

Brazzaville : deux chinois tués par des inconnus

L’ambassade de Chine à Brazzaville a déclaré qu’elle travaillait avec le ministère congolais de l’Intérieur et l’Interpol pour mettre en place l’enquête afin de dévoiler les suspects.

Deux chinois ont été tués par balle dans la nuit de vendredi 14 septembre par des inconnus à Brazzaville. L’information a été confirmé par l’ambassade de Chine en République du Congo.

Une enquête a été ouverte par la police congolaise. Les victimes étaient des employés d’un chantier forestier situé dans la partie nord du Congo. Selon la police, les identités et le motif restent à préciser, mais il s’agit probablement d’un pillage.

L’ambassade chinoise a mise en garde contre la situation sécuritaire dans la capitale congolaise où une série d’incidents sécuritaires ont été signalés. Pour rappel, un agent de la société chinoise a fait l’objet d’un braquage à main armé le 15 septembre dernier au centre-ville.

Brazzaville : ouverture d’un camp d’entraînement pour la zone 2

Les athlètes du Congo, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso sont dans la capitale congolaise pour préparer le championnat d’Afrique de la discipline, prévu du 9 au 15 septembre.

« Sur le plan technique, le travail consistera à revoir toutes les chorégraphies pour mieux préparer les compétiteurs de la zone 2 au Championnat d’Afrique », a indiqué Zeroc Khadidja, experte de la Fédération internationale et présidente du bureau technique de l’Union africaine de gymnastique aérobic, qui a la responsabilité d’animer le camp. La zone 2 regroupe plusieurs pays, parmi lesquels le Bénin, le Sénégal, le Burkina Faso, dont les gymnastes sont déjà en terre congolaise pour la mise en jambe avant d’entrer en compétition dans quelques jours.

Pour le président de la zone 2, Léonide Isidore Gbaguidi, les athlètes de cette zone ne doivent pas faire piètre figure en solo, duo ou trio. Selon lui, le Congo, vu ses infrastructures et l’engagement de sa fédération nationale de la discipline, fait partie des pays qui participent activement au développement de cette discipline dans le continent. « Nous devons continuer à travailler la main dans la main pour fabriquer des grands champions au plan continental et mondial », a souhaité Léonide Isidore Gbaguidi. La gymnastique doit donc quitter le 24e rang qu’elle occupe au plan mondial pour tendre vers le sommet.

En rappel, lors de la préparation des Diables rouges, l’entraîneur national de gymnastique aérobic, Armel Koulombo, avait défini l’objectif visé pour ce championnat d’Afrique que ses poulains disputeront à domicile. « Nous visons le podium à toutes les catégories : chez les seniors dans les deux versions ou chez les juniors également dans les deux versions, en solo et en duo », selon lui.

Congo : vers l’actualisation des indicateurs du paludisme

Le 03 septembre à Brazzaville, un atelier sur l’analyse de la « carte score », s’est ouvert. C’est un outil de gestion pour le contrôle et l’élimination de la maladie.

« La mise en œuvre et la pérennisation de la lutte contre le paludisme sont essentielles à la réalisation de nombreux objectifs pour le développement durable pour nos pays », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, s’adressant aux experts de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma), aux partenaires techniques et financiers du Congo qui prennent part à l’atelier.

Il s’agira pour eux, durant les travaux, de passer en revue les progrès réalisés et répondre aux défis rencontrés dans la lutte contre le paludisme, mettre en place un système de surveillance et de recevabilité au moyen de la carte score pour la redevabilité et l’action, suivre les résultats, identifier les goulots d’étranglement pour agir de façon efficiente afin d’assurer une mise en œuvre efficace des programmes nationaux. « Sur le plan économique, le paludisme affecte la croissance annuelle de notre pays du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école et de la baisse de la productivité », a souligné Florent Balandamio.

En rappel, l’Alma, dont les experts sont présents à Brazzaville pour cet atelier, est une coalition de quarante-neuf chefs d’Etat et de gouvernement africains coopérant à travers les frontières pour éliminer le paludisme d’ici à 2030. Cette coalition permet de mettre en commun les connaissances et d’agir pour lutter efficacement contre la maladie.

Brazzaville servira de cadre à la 8ème édition de la conférence JCertif

Du 27 au 29 septembre 2018, le sujet sur les nouvelles possibilités du numérique sera au centre de cette conférence.

La capitale congolaise Brazzaville accueillera du 27 au 29 septembre 2018 la huitième édition de la conférence JCertif, centrée sur les technologies numériques. Cette année, elle se déroulera sous le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique », avec pour objectif d’encourager l’éducation populaire en matière de Technologies de l’information et de la communication.

Comme lors des précédentes éditions, des formations ponctuées d’ateliers d’apprentissages sont prévus, tout comme des cours gratuits de programmation d’applications web et mobiles. Cependant, les participants, composés de start-up, amateurs, passionnés, experts, travailleurs indépendants, entrepreneurs, étudiants, professeurs, auront cette fois la possibilité de nouer des partenariats avec les plus grandes entreprises technologiques au monde, à l’instar d’Oracle Corporation et Google qui seront de la partie.

De manière globale, l’objectif de JCertif est de créer une vaste communauté d’acteurs du secteur des TIC, qui comprendra des développeurs, des concepteurs de logiciels, ou plus globalement des entrepreneurs Tech qui devraient favoriser le transfert de connaissances, susciter des vocations auprès des générations futures et permettre aux participants à la formation de mettre en pratique les connaissances acquises par la création et la participation à des projets de développement Open Source.

La ligue de boxe de Brazzaville fait son bilan

La structure a tenu, le 26 août au siège du Comité national olympique et sportif congolais, son assemblée générale ordinaire au cours de laquelle elle a fait le bilan de la saison écoulée tout en projetant la nouvelle qui pointe à l’horizon.

« La saison écoulée était très satisfaisante parce que nous avons réalisé à 100% toutes nos activités. Nous avons commencé par la tenue du conseil départemental avant d’enchaîner avec les galas de boxe, les séminaires puis le championnat départemental que nous avons organisé au mois de juillet », a expliqué Elias Mfoudi, le président de la ligue de Brazzaville.

Il a souligné que la coupe de la ville, reportée pour les raisons de calendrier, lancera la nouvelle saison en octobre. En dehors des compétitions de routine, la ligue de Brazzaville entend organiser d’autres activités en s’appuyant surtout sur des journées de réflexion, en vue de définir les rapports qui lient la fédération, les ligues et les clubs car ils ne sont pas au beau fixe.

« C’est souvent ce genre de situations qui nous pose problèmes. Car certains dirigeants n’ont pas la maîtrise des relations existantes entre les fédérations, la ligue et les clubs », a-t-il justifié.

Elias Mfoudia n’est pas allé loin pour en trouver une belle illustration.  Le président de la ligue de Brazzaville s’est plaint des absences répétées des membres de la Fédération congolaise de boxe lors des différentes manifestations que la ligue a organisées pendant la saison 2017-2018.

« Nous le constatons encore aujourd’hui. Depuis que la ligue organise ses activités, nous n’avons jamais été assistés par les membres de la fédération alors que nous envoyons régulièrement des correspondances. Et pourtant nous organisons des compétitions pour l’honneur de la fédération », s’est-il plaint.

Concert : Cœur d’adoration offrira un show à Brazzaville

Le groupe livrera un concert live, le 26 août à partir de 15 h, en l’église MEJ située au quartier OCH, pour la promotion de son premier album éponyme résultant de quatre années de travail intense.

Créé en 2014, le groupe religieux « Cœur d’adoration » se fait remarquer avec son premier album. Pour les amoureux de la musique chrétienne, cet opus apporte la joie de l’évangile aux chrétiens. Joint au téléphone, le coordonnateur de ce groupe, Patrick Ababea, a rappelé que ce concert est un moyen pour eux de prouver non seulement de quoi ils sont capables mais également de faire la promotion de leur premier album prévue pour décembre prochain. « Pour l’instant, un titre promotionnel intitulé YHWH Schammah est en train d’être diffusé dans toutes les chaînes de télévision de la place. Avec ce titre, le groupe a montré sa maturité musicale au public», a-t-il dit.

En effet, ce titre promotionnel a profondément ému les mélomanesAvec des musiciens surdoués et dotés de voix exceptionnelles, ce jeune groupe est capable de passer du chant lyrique au répertoire inattendu des chants religieux les plus écoutés. Ces artistes ont quelque chose d’unique dans le paysage des groupes de louange qui se développent en République du Congo. Pendant ce concert, le public sera immédiatement transporté par la formidable énergie déployée par les artistes, suscitant une émotion omniprésente jusqu’à la dernière note. La louange gagnera le cœur de tout le monde.

Jeunes morts dans un commissariat : des ONG demandent un deuil national

Le ministre de l’Intérieur a reçu les familles des victimes vendredi 03 août, leur a promis que le gouvernement prendra en charge les obsèques de leurs enfants.

Une plateforme d’organisations de la société civile congolaise a demandé au gouvernement d’organiser des funérailles nationales et un deuil national en mémoire de treize jeunes garçons retrouvés morts le 23 juillet dernier dans un commissariat de Brazzaville. Les autorités n’ont pas aussitôt répondu aux ONG, mais le ministre de l’Intérieur qui a reçu les familles des victimes vendredi leur a promis que le gouvernement prendra en charge les obsèques de leurs enfants.

Au siège de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC) où elle a regroupé les familles des treize enfants morts dans le commissariat de Chacona dans des circonstances qui restent à élucider, la société civile, par la voix d’Armel Malela, son porte-parole, a demandé que ces victimes soient dignement inhumées.

« La plateforme des organisations de la société civile demande qu’une cérémonie officielle de funérailles soit organisée dignement par le gouvernement, d’observer un deuil national en mémoire de ces jeunes Congolais sacrifiés », indique la déclaration des ONG.

Vendredi 3 août, le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou a reçu les familles éplorées et leur a annoncé que le gouvernement prendra en charge les frais inhérents aux obsèques. Parent d’une victime Alexandre Okemba a participé à la rencontre. « Il (le ministre Mboulou) nous a demandé d’avoir vraiment beaucoup de maîtrise. Qu’on organise nos obsèques, ils (les hauts responsables) vont nous accompagner pour enterrer nos morts », a déclaré M. Okemba.

Le ministre Mboulou a promis que justice sera faite. L’enquête administrative ouverte après la tragédie suit son cours. La société civile tient à être associée à cette enquête dont les résultats sont attendus avec impatience.

Brazzaville et Pointe-Noire accueillent un salon éducatif

L’activité dénommée  » Expo Edu Africa 2018″ sera organisée en début de semaine prochaine dans les deux capitales par l’ONG Fumaf, en partenariat avec une université américaine.

Le salon ‘’Expo Edu Africa’’ vise à promouvoir une éducation de qualité, en octroyant aux étudiants congolais des bourses d’études supérieures dans quelques universités européennes et américaines. Il est prévu dans la ville océane, le 6 août, et dans la ville capitale, le 8 du même mois. Au cours de celui-ci, les animateurs échangeront de manière interactive avec les jeunes. Ils profiteront de l’occasion pour leur présenter les opportunités d’études supérieures qui s’offrent à eux, avec la possibilité d’obtenir des bourses d’études aux frais académiques réduits.

Dans son communiqué de presse du 2 août, Femaf précise que les bourses d’études mises en jeu sont de trois catégories. Le premier type est celui dont l’étudiant ne paie que 50¨% de frais académiques, le reste étant supporté par l’ONG et ses partenaires.

Il est prévu aussi des bourses réduites à 75%, pour lesquelles les étudiants bénéficiaires ne paieront que 25% de la totalité des frais académiques, ainsi que celles dont l’étudiant ne paie rien.

À l’occasion de ce salon, Femaf va organiser un test de compétence en langue anglaise à Pointe-Noire et à Brazzaville. Une partie d’étudiants admis à cette évaluation bénéficiera d’une bourse d’études à l’université américaine Girne, basée en Turquie et dotée de cent cinquante spécialités. Hormis les étudiants, l’ONG Femaf tend aussi la perche aux touristes et hommes d’affaires désireux de visiter ces pays.

Femaf est une organisation non-gouvernementale qui œuvre dans la promotion d’une éducation de qualité, animée par les ressortissants des deux Congo.  En République démocratique du Congo, la même activité a déjà eu lieu dans les villes de Mbuji-Mayi, Lubumbashi, Katanga.

Au Congo Brazzaville, la structure est dirigée par Roch Nganga. Le Salon Expo Edu Africa 2018 devrait aussi se tenir très prochainement à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le salon éducatif vise à promouvoir une éducation de qualité, en octroyant aux étudiants congolais des bourses d’études supérieures dans quelques universités européennes et américaines.

Justice : le verdict du procès de Paulin Makaya renvoyé au 16 septembre

L’opposant congolais en attente de son verdict n’a pas été fixé sur son sort ce jeudi 2 août. Il devra encore patienter jusqu’au 16 septembre prochain. Une déception pour la défense.

Jugé depuis juin dernier « pour complicité d’évasion de prisonniers » à la prison centrale de Brazzaville fin 2016, Paulin Makaya vient de voir son verdict repoussé. L’opposant dont le procureur avait requis un an de prison ferme le 19 juillet dernier ne devra définitivement être fixé sur son sort que le 16 septembre prochain.  La décision a été annoncée ce jeudi 2 août par la justice congolaise qui entre officiellement en vacance ce 6 août.

Une décision que fustige la défense de Paulin Makaya. « C’est une surprise désagréable. Le tribunal a prorogé son délibéré sans motiver ; étant précisé que ce même tribunal avait dit qu’on devait aller vite parce qu’il s’agit des questions de liberté », a dénoncé Me Ibouanga.

Selon lui, son client devrait être avec sa famille plutôt que dans une cellule comme c’est le cas. « Dans tous les cas de figure juridiques, il n’y a plus de circonstances de nature à justifier le maintien en détention de M. Paulin Makaya à la maison d’arrêt » a ajouté Me Yvon Eric Ibouanga.

Pour rappel, Paulin Makaya purge une peine de deux ans d’emprisonnement depuis 2016 dans une affaire de troubles à l’ordre public. Il est en outre poursuivi pour complicité d’évasion de prisonniers à la maison d’arrêt de Brazzaville. Précisons que cette évasion en question avait  coûté la vie à quatre personnes, dont un gendarme.