Cames : un atelier sur l’assurance qualité interne de l’enseignement supérieur

Les universitaires des pays membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) se sont réunis dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

L’atelier réunissant les universitaires du Cames et leurs partenaires qui s’est ouvert lundi 4 novembre à Brazzaville, porte sur l’assurance qualité interne de l’enseignement supérieur. L’objectif de cet atelier est de doter les gestionnaires de qualité des établissements membres de nouvelles connaissances de manière à améliorer de façon continue leur fonctionnement. Il sera aussi question de l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur.

« Cet engagement en faveur de la qualité est crucial pour l’avenir de notre espace académique commun en tant que socle de compétitivité et de reconnaissance internationale de nos systèmes d’enseignement supérieur », a déclaré le directeur des programmes du Cames, le Pr Saturnin Enzonga Yoca.

L’assurance qualité devra permettre d’améliorer les performances de ce secteur en faisant en sorte que les programmes de formation répondent aux besoins de développement humain, social et économique.

L’atelier sera également une occasion de partager l’expérience et un moyen de créer un réseau pour pérenniser les échanges entre les pays membres du Cames et leurs partenaires.

Congo : 500 jeunes obtiennent des attestations d’ouverture d’une entreprise

La Génération auto-entrepreneur (GAE) a lancé lundi 4 novembre, à Brazzaville le processus de formalisation de 500 artisans.

 

Formaliser 500 000 autoentrepreneurs, c’est le défit que se lance la GAE. L’initiative lancé lundi 4 novembre à Brazzaville, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations du Dialogue intergénérationnel décentralisé organisé il y a quelques mois par la dynamique « Pona Ekolo ». C’est du moins ce qu’on fait savoir les initiateurs du projet.

Pendant la cérémonie de lancement 500 jeunes ont reçu des cartes professionnelles et des attestations d’ouverture d’une entreprise. Ces jeunes travaillent tous dans le secteur informel dans les domaines tels que la coiffure, la couture, la boulangerie, la peinture, la maçonnerie et bien d’autres.

Le coordonnateur général de la GAE, Digne Elvis Okombi Tsalissan, a invité les bénéficiaires à faire preuve de l’innovation et de faire de grandes choses. « Vous êtes l’avenir, vous êtes le rêve de tout un pays car, pour certains, vous avez déjà emboîté le pas de l’entrepreneuriat et de la création des richesses. Quoi que l’on dise, le Congo est un pays d’opportunités capables de créer des millionnaires, un pays où avec un talent on peut avoir le monopole d’activités. L’acte de ce matin est pour vous, artisans, le début d’une nouvelle aventure pleine de promesses et de défis qui exigent la rigueur, l’enthousiasme, la volonté et de l’abnégation », a-t-il rappelé.

Lancé à Brazzaville, le projet va se poursuivre à Pointe-Noire puis dans d’autres départements grâce à la collaboration de la GAE et ses partenaires.

Congo : une formation sur la gestion de la faune ouverte à Brazzaville

Une trentaine d’acteurs fauniques participent à une session de formation qui va durer trois jours dans la capitale politique.

 

Des experts, acteurs fauniques et conservateurs de la biodiversité au Congo ont entamé, le 28 octobre, à Brazzaville une formation de trois jours sur la faune. Organisée dans le cadre du projet CAAPP-Faune, il sera question pour les participants pendant les trois jours de formation de réactualiser leurs connaissances techniques dans la gestion de la faune sauvage et la conservation des écosystèmes forestiers.

Ils bénéficieront également des pratiques plus efficientes et adaptées en matière de conservation de la faune et de la protection des écosystèmes forestiers. Et aussi des méthodes d’inventaires et de suivi de la faune sauvage adaptées au contexte des concessions forestières.

Des thématiques qui seront développées porteront entre autres sur la Technique transect distance sampling ; Technique ARTS ; Technique pièges photographiques ; Technique capteurs acoustiques ; Technique ADN environnement et Outils FauneFac et AurèCam.

Congo : vers la fermeture de 28 pharmacies

A Brazzaville et à Pointe-Noire des mesures conservatoires de fermeture seront prisent à l’encontre de vingt-huit officines pharmaceutiques.

 

Vingt-huit pharmacies frappées par des mesures conservatoires de fermeture. Une décision conforme aux mesures prises par le Ministère de la santé et de la population, relatives à l’assainissement du secteur de la pharmacie au Congo. Les praticiens de ces pharmacies ne respectent pas la législation en vigueur, dans la gestion de leurs officines de pharmacie.

Pour l’inspecteur général de la santé, le prof Richard Urbain Bileckot, « c’est inédit » en République du Congo. Il explique que depuis 2018, l’Inspection générale de la santé qui bénéficie de l’appui de l’Ordre national des pharmaciens, mène des contrôles sur le terrain pour vérifier la légalité des officines de pharmacie. Un travail fait conjointement avec l’ordre et le syndicat des pharmaciens.

De cette mission conjointe, il en ressort qu’il y a des officines de pharmacie en désaccord avec la réglementation qui prévoit que « lorsqu’un pharmacien est décédé, il y a une période d’observation qui va de deux à six ans, pour qu’il y ait des ayants-droits pharmaciens ou mineurs en études de pharmacie ».

Par ailleurs, on ne peut être inscrit qu’à un seul ordre. Donc, on ne peut pas avoir une pharmacie à l’étranger et une autre au Congo.

« Ces fermetures font l’objet d’une procédure consensuelle commencée depuis le 30 avril 2024, avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur, notamment l’Ordre national des pharmaciens, le Ministère du commerce, l’Agence congolaise de la création des emplois, le Ministère du travail et de la fonction publique », a-t-il fait savoir. Il a été tout de même décidé une mise en demeure d’au moins trois mois soit accorder à ces pharmacies.

Congo-Foire aux plants : plus de 220 000 plants variés sont exposés

L’évènement vise à la valorisation du patrimoine végétal vivant et de la culture écologique.

 

Ce sont quelque vingt-trois (23) exposants originaires de la capitale congolaise qui prennent part à la 8e Foire aux plants qui s’est ouvert vendredi 11 octobre 2024. Au total, 221 848 plants variés sont exposés, soit 74% de plants fruitiers, 15% d’espèces fruitières, 5% d’ornementaux, 2% de plants médicinaux.

Le thème de cette édition est « Foire aux plants, 8e édition : Verdir toute la nation avec la jeunesse ». L’évènement vise à valoriser le patrimoine végétal vivant et de la culture écologique. Pour cette 8e édition, on a trente-six espèces fruitières ; dix-sept espèces forestières ; dix-sept espèces ornementales ; six espèces aromatiques ; quatre espèces médicinales et trois espèces potagères.

La 8e Foire aux plants est oorganisée par le ministère de l’Économie forestière avec l’appui technique du Programme national d’afforestation et de reboisement (PRoNAR).

Congo : une école de formation de l’intelligence artificielle ouvre ses portes

L’Ecole du numérique et de l’intelligence artificielle (Enia 2.0) a officiellement lancé ses activités le 7 octobre 2024, à Brazzaville.

 

L’Enia 2.0 compte 1500 places et offre la possibilité aux jeunes Congolais d’apprendre et faire carrière dans certains métiers dits de l’avenir. A ce jour, 410 étudiants prennent cours en présentiel et en vidéo conférence dans ce nouvel établissement. Outre les cours, les visites dans les écoles et les autres structures partenaires sont prévues.

Elle est constituée de quatre bâtiments dans lesquels on retrouve des salles de classes, l’infirmerie, le laboratoire, la direction, le réfectoire, la bibliothèque numérique et bien d’autres. L’Enia se trouve dans les locaux de l’Institut des jeunes sourds, et offre une large gamme de formation dirigée, pour l’essentiel, vers l’intelligence artificielle. Il s’agit, entre autres, des licences en technologie et d’un BTS en mécatronique.

Selon le promoteur Chirel Mongo l’objectif est de former des ingénieurs, des chercheurs d’emploi, des créateurs d’emplois dans les domaines de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies. Les responsables de cette école entendent adapter les jeunes Congolais aux mutations des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Congo : le centre de maintenance aéronautique sera opérationnel en 2025

Réalisé par la Chine, la République du Congo entend se doter de son propre atelier de maintenance aéronautique dans la ville de Brazzaville.

 

Le projet aéronautique est érigé sur un terrain de 85, 095 m², dont une superficie de construction de 12, 010 m². Il est construit dans la zone voisine de l’aéroport international Maya-Maya. Réalisé et financé par la Chine, sur une durée de deux ans, l’ouvrage de trois niveaux comprendra aussi bien un centre d’entretien et de maintenance qu’un dépôt de produits dangereux, des locaux de pompe d’incendie, de compresseur d’air, une station de traitement des eaux usées.

Lors de sa visite du chantier le 04 octobre dernier, le ministre d’État chargé des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya a estimé que les travaux avancent normalement. Il était accompagné de sont collègue en charge des transports, Honoré Sayi, et de l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan.

« Nous avons-là une opportunité de faire la révision des aéronefs sur place et recevoir d’autres compagnies de la sous-région. En mettant en place cette plateforme, nous donnons un caractère régional à notre aéroport, c’est-à-dire que ceux qui possèdent des avions peuvent venir chez nous. Les ressources sont disponibles et le chantier progresse. L’ouvrage devrait être réceptionné au plus tard décembre 2025 », a assuré Jean-Jacques Bouya

Le premier centre de maintenance du pays devrait être opérationnel dès décembre 2025.

Congo : suspension temporaire de la grève des travailleurs d’Averda

Le Directeur général de la société Congo Environmental Services (CES), filiale du groupe Averda, Nabih Nassar a expliqué qu’un compromis a été trouvé avec les travailleurs.

 

C’est dans un communiqué de presse que Nabih Nassar a annoncé la suspension momentanée de la grève des travailleurs d’Averda. Une décision qui arrive après selon lui un compromis trouvé entre les deux parties. Les négociations se poursuivent tout de même.

Le document précise que la société CES, n’a jamais soutenu la décision de grève, prise par les représentants des travailleurs, qui a conduit la société dans une situation difficile. La CES continue de s’opposer à toute interruption de service et reste déterminée à maintenir ses prestations sans pénaliser les citoyens.

Congo Environmental Services se dit engagée à résoudre rapidement cette situation afin de régulariser les paiements en attente, et continue d’assurer ses opérations. L’entreprise reconnait qu’elle a des ressources limitées actuellement disponibles, mais s’efforce de maintenir un service minimum. Elle est consciente du désagrément causé par la grève, présente ses excuses les plus sincères à la population.

La société CES rassure les brazzavillois et les ponténégrins, qu’elle continue de collaborer étroitement avec les autorités pour trouver une solution durable et efficace, tout en mettant en garde contre le risque potentiel d’une extension de l’impact la situation financière actuelle à d’autres villes où la CES opère.

Congo : les enjeux et défis de l’éducation non formelle au cent des débats

Les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation se sont ouvert mercredi 18 septembre à Brazzaville.

 

C’est sous le thème « Enjeux et défis de l’éducation non formelle dans le système éducatif congolais », que se sont ouvert les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, mercredi 18 septembre dans la capitale congolaise.

Les acteurs du système éducatif vont plancher sur plusieurs sous-thèmes notamment l’éducation non formelle, un défi majeur dans la réinsertion socioéconomique économique des jeunes ; la prise en main des enfants défavorisés par l’éducation non formelle ; la production des manuels liés à l’éducation non formelle.

Les participants à la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation vont analyser les points forts et faibles du système éducatif afin de corriger ce qui doit l’être. Les travaux prendront fin samedi 21 septembre 2024.

Congo : les agents d’Averda en grève

Les bacs à ordures débordent tout le long des principales artères de la ville de Brazzaville et rétrécissent la chaussée.

 

Depuis cinq jours, les agents de la société Averda ont arrêté le travail. Ils sont en grève. Ces employés de la société chargée de collecter les déchets réclament des salaires impayés de plus de trois mois. La capitale congolaise ploie sous les immondices et des odeurs répugnantes.

Selon RFI, les bacs à ordures débordent aussi le long des principales artères de la ville, qui se rétrécissent par endroits. Les déchets sont brûlés à toute heure du jour ou de la nuit, sans considération pour la sécurité des habitants.

La situation est inacceptable pour la population et la société Averda continue d’attendre les montants qui doivent être alloués par le gouvernement.

Congo : la Russie donne son accord pour construction d’un oléoduc

C’est une annonce faite par le gouvernement russe, dans un décret publié lundi 16 septembre 2024.

 

La Russie a approuvé la construction d’un oléoduc en République du Congo. L’infrastructure devrait relier Pointe-Noire, une ville portuaire et une plateforme de l’industrie pétrolière située dans le sud du pays, à la capitale Brazzaville. C’est du moins ce qu’a précisé le décret gouvernemental publié lundi en fin de journée.

Sa construction impliquera la création d’une joint-venture entre le constructeur russe de pipelines ZNGS Prometey, qui détiendra 90 % de l’entreprise, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Les questions techniques et économiques doivent être définies dans un accord de concession.

La Russie s’est engagée à fournir des fonds, des équipements et du personnel pour la construction de l’oléoduc, ainsi que du carburant pour le remplir en cas de besoin. Le Congo devrait accepter diverses mesures d’allègement fiscal.

Annoncé initialement en 2017, le projet d’oléoduc a été mis en veilleuse pendant plusieurs années, en raison notamment de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine.

Congo : la première édition du « Women économic forum » se tient à Brazzaville

L’objectif de cette rencontre est de dynamiser et de promouvoir l’esprit entrepreneurial des femmes en République du Congo puis à travers l’Afrique.

 

La capitale congolaise abrite depuis lundi la première édition du « Women économic forum ». Avec pour thème « inkluzion. », l’événement réunit des femmes entrepreneures, cheffes d’entreprises et porteuses de projets, ainsi que des professionnelles de divers secteurs venus notamment du Congo, de la RDC et de la France.

L’objectif de ce forum économique des femmes est de dynamiser et de promouvoir l’esprit entrepreneurial des femmes congolaise et d’Afrique. Il vise également à favoriser la mutualisation des projets et l’inclusion de toutes celles et ceux souhaitant accompagner l’entrepreneuriat au Congo. C’est aussi l’occasion de renforcer les liens entre les femmes entrepreneures à l’échelle internationale.

Au programme de ces journées, on note l’entrepreneuriat coopératif, les masters class, les panels sur le thème « Le développement d’une politique régionale dans les PME et les PMI féminines », pertinences et défis de la Zlécaf ». A cela s’ajoutent des thématiques liées à l’accès au financement, les métiers de demain, l’investissement dans l’agroalimentaire et les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)

Autres activités, les ateliers de formation et des partages d’expérience ainsi qu’une exposition-foire pour promouvoir les produits et services. La « Women économic forum » est une initiative de la chambre nationale des femmes cheffes d’entreprises et entrepreneures du Congo ( CNFCEEC). L’évènement s’achève mercredi 18 septembre 2024.

Congo : Li Yan restitue les résultats du forum sur la coopération sino-africaine

L’ambassadeur de Chine au Congo a animé une conférence de presse lundi 16 septembre, à Brazzaville.

 

La conférence de presse animé par Li Yan portait sur la restituer les résultats du forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu récemment à Beijing en Chine. Pour la diplomate, le Forum a obtenu des résultats fructueux dans divers domaines. En outre, depuis la mise en place du Focac, la Chine a injecté une énergie forte à la croissance économique de ses partenaires.

« Sous la direction du Focac, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique et le stock d’investissement de la Chine en Afrique sont multipliés respectivement par 26 et par 100. 77 instituts Confucius et classes Confucius ont été créés en Afrique. La Chine a envoyé des équipes médicales à 48 pays africains et plus de 230 millions d’Africains en ont bénéficié », a déclaré Li Yan

A l’issue de l’entretien avec la presse nationale, l’ambassadeur de Chine a fait un don du matériel de bureau et informatique aux différents médias. Ce matériel était constitué d’ordinateurs, des onduleurs, des imprimantes, des encres, des photocopieurs, etc. Ont bénéficié de ce don, Les Dépêches de Brazzaville, ACI, TV Congo, radio Congo, Nouvelle République, DRTV, Vox TV et le Groupe Congo Média.

Congo : la 74e session du comité de la région africaine de l’OMS s’est ouvert

Ce sont 650 délégués venus de 46 pays, qui sont en conclave dans la ville de Brazzaville, pour une session qui doit durer jusqu’au 30 août 2024.

 

La capitale congolaise abrite la 7’e session du comité de la région africaine de l’organisation mondiale de la santé. Un évènement qui se tient au moment où la propagation de la variole du singe sur le continent préoccupe de plus en plus l’OMS. Le thème de cette édition est « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ».

Le président Denis Sassou N’Guesso qui a ouvert les travaux, a appelé à une vigilance accrue pour une surveillance épidémiologique soutenue et une riposte urgente et efficace, contre le virus de la variole du singe.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a exprimé son inquiétude concernant les derniers variants signalés. « Nous sommes particulièrement préoccupés par l’expansion de cette nouvelle souche du virus appelée Clade 1b, notamment dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Au cours du mois dernier, plus de 220 cas concernés par le clade 1b ont été confirmés dans quatre pays voisins qui n’avaient pas déclaré des cas de mpox auparavant : le Burundi, du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda », a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus.

A ces assises, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a annoncé la hausse financière de la contribution du Congo. « Le Congo, par ma voix, voudrait vous annoncer que sa contribution va augmenter de 50% », a-t-il fait savoir.

La 74ème session du comité va tabler sur l’élection du successeur de l’actuelle directrice régionale de l’OMS-Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, qui après dix ans à la tête de cette institution est arrivée à la fin de son mandat. Quatre candidats sont en lice pour le poste de directeur régional. Il s’agit notamment des docteurs Boureima Hama Sambo du Niger, Richard Mihigo du Rwanda, Ibrahim Socé Fall du Sénégal et du Dr Faustine Engelbert Ndugulile de la Tanzanie.

Congo : ouverture de la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique

Pendant cinq jours, les ministres de la Santé de 47 pays d’Afrique vont examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé des populations africaines.

 

La capitale congolaise abrite depuis ce lundi 26 août, la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique. Il sera question pendant 5 jours d’examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations du Continent africain.

Les thèmes qui seront abordés au cours de cette édition sont entre autres « la transformation en vue de l’obtention de résultats – renforcer les systèmes de santé africains grâce aux réformes de l’OMS », « cycle d’investissement de l’OMS : faire entendre la voix de l’Afrique », « faire face à l’urgence de santé publique que représente la mortalité évitable de l’enfant dans la région africaine de l’OMS » ou encore « accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en Afrique : stratégies et partenariats pour une prévention et des soins intégrés centrés sur la personne ».

Ce sont au total, 500 participants parmi lesquels le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les ministres de la Santé des 47 Etats membres de l’OMS dans la région Afrique, de hauts responsables de ministères de la Santé, des représentants d’institutions du système des Nations Unies, de la société civile, d’organisations bilatérales et multilatérales, ainsi que des partenaires de développement.

Notons que la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique débouchera sur l’élection du nouveau directeur régional en remplacement de Mme Moeti.

Congo : Brazzaville accueille la 11e conférence des ministres du Codepa

Cet évènement qui s’ouvre ce 12 août 2024, dans la capitale congolaise vise à mettre en place des mécanismes pour améliorer le secteur de l’artisanat.

 

« Codepa : quelle approche pour une adhésion des Etats et une mobilisation des ressources pérennes pour l’organisation ? ». C’est le thème de la 11e conférence des ministres chargés de l’Artisanat des pays membres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Codepa). Les ministres en charge de l’Artisanat sont réunis à Brazzaville.

Il est question au cours de ce rendez-vous africain de l’artisanat d’évaluer, entre autres, les politiques de développement et de la promotion du secteur au plan continental. Les difficultés que rencontrent les artisans : manque d’encadrement, d’infrastructures et d’accès aux crédits. Il va également être question de mettre en place du nouveau bureau dudit comité.

La ministre congolaise des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a ouvert les travaux des experts le 9 août. Pour rappel, le Codepa compte à ce jour vingt-huit pays membres répartis en cinq régions d’Afrique.

Congo-Port autonome de Pointe-Noire : vers de nouvelles stratégies de fonctionnement

Le Comité national de facilitation et de simplification du passage portuaire a tenu, le 16 juillet à Brazzaville, son comité de pilotage.

 

Des experts et acteurs publics et privés du Port autonome de Pointe-Noire, de la douane, des transitaires et autres se sont réunis mardi 16 juillet à Brazzaville. L’objectif de ce comité de pilotage était de trouver de nouvelles stratégies visant à améliorer la chaîne de passage portuaire des marchandises au Port autonome de Pointe-Noire, en termes de coûts et de délais des opérations.

Ces experts ont évalué les dysfonctionnements constatés dans le circuit de livraison et de dédouanement des marchandises en vue de proposer une nouvelle approche qui permettrait de fluidifier le processus. Il était aussi question de corriger la léthargie administrative liée aux prix jugés élevés de l’ensemble des taxes, mais aussi à la durée des opérations de contrôle et de livraison des marchandises dans la chaîne de passage portuaire.

Le comité de pilotage a prévu la mise en place d’un plan d’action qui sera transmis au gouvernement. Celui-ci est structuré en neuf points et vise, entre autres, la mise en place d’un cadre règlementaire qui soit stabilisé pour pouvoir maîtriser l’action réglementaire.

Congo : ouverture des audiences de 4 présumés trafiquants d’ivoires d’éléphants

Ils seront jugés les 04 et 05 juillet dans les villes de Brazzaville et Dolisie pour trafic d’espèces protégées.

 

Quatre congolais sont accusés de délinquance faunique. Leurs procès se tiendront les 04 et 05 juillet à Brazzaville et Dolisie. A Brazzaville, l’affaire implique un Congolais pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une pointe d’ivoire sectionnée en six morceaux, représentant un éléphant tué. Ce dernier a été interpellé le 10 octobre à Poto-Poto, troisième arrondissement de Brazzaville. Le présumé trafiquant aurait transporté cette pointe d’ivoire du district de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest, jusqu’à Brazzaville pour la vendre. L’audience portant sur cette affaire est prévue ce 4 juillet, au tribunal de grande instance de Brazzaville.

La seconde audience est prévue au tribunal de grande instance de Dolisie vendredi 5 juillet. Cette affaire implique trois Congolais, interpellés avec deux pointes d’ivoire, le 30 janvier dernier. Ils sont poursuivis pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’un éléphant.

Les interpellations de ces quatre présumés délinquants fauniques avaient été conjointement réalisées par les éléments de la gendarmerie nationale et des eaux et forêts, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.

En République du Congo, les ivoires sont des trophées provenant d’une espèce animale intégralement protégée par la loi 37- 2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Ces prévenus risquent des peines allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement ferme maximum assortis d’une amende dont le plafond est de cinq millions FCFA chacun, suivant la loi.

Congo : la Banque mondiale approuve un prêt de plus de 60 milliards FCFA

Cette somme va servir à la réhabilitation et au renforcement du réseau de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville.

 

61 milliards FCFA, c’est montant approuvé par la Banque mondiale (BM) à la République du Congo. Ce financement est destiné à la réhabilitation et le renforcement du réseau de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville, ainsi que des réseaux de distribution au niveau des deux villes.

Le directeur des opérations de la BM pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Congo, Cheick Fantamady Kanté, est allé mardi 02 juillet, à Brazzaville, donner l’information au ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.

« Avec le ministre et son équipe, nous avons travaillé depuis quelques mois sur la mise en place d’un financement qui permettra au gouvernement d’accélérer le renouvellement de la ligne de transport de Pointe-Noire à Brazzaville. Ce projet qui vient d’être approuvé par notre Conseil d’administration, nous espérons signer l’accord cette semaine. Nous avons discuté sur les modalités d’accélérer son déroulement pour que, à terme très rapidement, la population puisse sentir que le problème de l’électricité est désormais derrière elle », a expliqué Cheick Fantamady Kanté à sa sortie d’audience.

L’énergie est un secteur dans lequel le groupe de la Banque mondiale intervient de façon prioritaire pour appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la fourniture en électricité. C’est du moins ce qu’a précisé Cheick Fantamady Kanté.

Congo : Rosny Kayiba et Sandra Mbuyi en concert à Brazzaville le 19 mai

Les deux chantres du gospel de la RDCongo offrent un spectacle dimanche 19 mai à l’esplanade du Palais des Congrès.

 

Est un concert live que les chantres Rosny Kayiba et Sandra Mbuyi vont offrir à leurs fans de la République du Congo. Les amoureux du gospel devront se rendre dimanche à partir de 15h à l’esplanade du Palais des Congrès dans la capitale congolaise pour communier avec leurs artistes.

Les deux artistes féminines visiteront leurs répertoires et certainement proposeront des nouveautés. Les fans pourront réécouter en live plusieurs morceaux des artistes Rosny Kayiba et Sandra Mbuyi comme “mon meilleur ami”, “Nazobondela yo”, “Mahombi”, “Goodness” et bien d’autres.

Cet évènement sera aussi l’occasion de dévoiler les différents projets du label Maajabu Gospel au Congo-Brazzaville notamment la compétition de chant chrétien “Maajabu panafricain” qui réunira plusieurs pays du continent.

En dehors de Sandra Mbuyi et Rosny Kayiba, d’autres artistes monteront sur scène notamment l’équipe du label Maajabu gospel, le groupe Sion et les 8 gagnants de Maajabu Rafiki.

Pour écrire cette belle histoire dimanche 19 mai à l’esplanade du Palais des Congrès, il faut seulement débourser 3000 FCFA pour obtenir son billet.

Congo-Haute cour de justice : prestation de serment de 36 membres

Nommés par décret présidentiel numéro 2024-187 du 23 avril 2024, c’est devant le devant le parlement réuni en Congrès qu’ils ont prêté serment.

 

La cérémonie de prestation de serment a eu lieu vendredi 03 ami, à Brazzaville. C’est devant le Parlement réuni en Congrès que les 36 membres de la Haute Cour de justice ont prêté serment.

Les nouveaux membres de la Haute Cour de justice jurent et promettent tour à tour de bien remplir leurs fonctions, de garder le secret des délibérations et d’accomplir leurs tâches avec dévouement.

Le président du parlement réuni en congrès, Isidore Mvouba, qui présidait la cérémonie, les a rappelés leur mission. Celle de juger les crimes et délits commis par l’exécutif.

« Nous espérons que vous ferez appliquer la loi dans toute sa rigidité et pourvoir le triptyque rigueur, intégrité et efficacité, pour ne pas roucouler devant les situations graves. Chaque fois que la nation aura besoin de vous, votre sens de devoir et de responsabilité devrait vous accompagner dans l’exercice de votre profession, ainsi vous bénéficierez de la confiance du peuple congolais qui est en quête de justice », a-t-il précisé.

 

Congo : mise en place des procédures de fermetures des pharmacie illégales

C’était en faveur d’un atelier de réflexion organisé mardi 30 avril dans la capitale, Brazzaville.

 

L’atelier de réflexion sur les procédures de fermeture des officines pharmaceutiques illégales a réuni l’Ordre national des pharmaciens du Congo ; l’Inspection de la pharmacie ; l’Inspection générale de la santé ; la Fondation congolaise pour l’accès aux médicaments ; la police administrative ; le ministère chargé du Travail et de la Sécurité sociale ; le ministre chargé du Commerce ; l’Agence congolaise pour la création des entreprises ; l’Association des consommateurs.

De façon unanime, les acteurs de ce secteur ont trouvé un consensus sur la manière de procéder. « Il a été aussi question de proposer un cadre règlementaire pour l’encadrement des différentes formes de fermeture d’une officine de pharmacie », a indiqué le Dr Bertille Akenande, inspectrice divisionnaire de la pharmacie, de la biologie médicale et du médicament.

Une équipe représentant toutes les structures impliquées, est mise en place pour valider le document qui résume le cadre règlementaire des procédures de fermeture des officines pharmaceutiques illégales. Cette règlementation permettra de combler certaines insuffisances en matière de procédure de fermeture des pharmacies.

Congo : Brazzaville dans le noir

Plusieurs quartiers de la capitale congolaise font face depuis plusieurs jours de coupures d’électricité.

 

Il est impossible pour les brazzavillois de regarder la télévision, charger les téléphones ou encore mener les activités liées à l’électricité. Depuis au moins 05 jours il n’y a pas d’électricité dans la cité capitale. Juste après le Centre national de radio et de télévision (CNRTV), tous les quartiers de la capitale du Congo-Brazzaville sont dans le noir.

Face à cette situation, certaines entreprises et commerces utilisent des groupes électrogènes.

Cette coupure d’électricité est selon la société Énergie électrique du Congo causée par la destruction par un incendie d’origine inconnue du poste haute tension qui alimente la zone nord de Brazzaville. À cela s’ajoute le manque d’eau. Celle-ci coule par intermittence en cette période de forte chaleur.

Congo : les retraités de la mairie de Brazzaville réclament des arriérés de pensions

Ils ont manifesté lundi 22 avril, à la place de la gare à Brazzaville pour dénoncer l’insuffisance du soutien de l’Etat à leur cause.

 

Lundi 22 avril 2024, place de la gare à Brazzaville, plusieurs agents municipaux retraités participent à un concert de casseroles. Ils réclament 35 milliards versés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) par le gouvernement pour le retrait des dossiers ». Sur des banderoles qu’ils tiennent, sont inscrit plusieurs messages qui justifient leur manifestation.

« Nous réclamons juste notre pension. Nous avons travaillé, nous avons cotisé. L’Etat doit nous donner ce qui nous revient » a fait savoir Lucien Mfourga, président de l’Union des retraités des municipalités du Congo.

Ces retraités disent avoir écrit à toutes les autorités concernées par ce dossier sans gain de cause. Ils reconnaissent tout de même que l’Etat a déjà versé la plus grande partie de cette dette sociale.

Corsair va ouvrir une ligne Brazzaville-Paris

La compagnie aérienne Corsair, filiale d’Air France, prévoit de desservir le Congo à partir de l’aéroport parisien d’Orly.

 

Bientôt, il faudra débourser à partir de 460 000 FCFA pour des vols directs entre Brazzaville et Paris. La compagnie aérienne Corsair va bientôt ouvrir une ligne en direction des deux villes.

Selon adiac-congo.com, l’ouverture de la nouvelle ligne vers le Congo est perçue comme la contrepartie de la participation à hauteur de 9,8 milliards de F CFA de l’État congolais au capital de Corsair. La contribution à la recapitalisation de la compagnie aérienne a permis, en effet, de la sauver de la faillite. Ce partenariat va donc faciliter le voyage des passagers sur la destination Congo grâce à des offres de billets jugées abordables contre les 850 000 FCFA minimum qu’offre Air France.

En attendant la publication de son programme de vols vers le Congo, Corsair a annoncé de nouvelles lignes vers certaines capitales africaines.

Congo-interdiction de circuler au centre-ville : les taxis motos dénoncent la décision

Dans une déclaration publiée samedi 13 avril dernier, les acteurs de ce secteur d’activité ont dénoncé cette décision du maire de Brazzaville.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba a instruit en milieu de semaine dernière à la police d’arrêter tous les motos-taxis en circulation au centre-ville de la capitale congolaise. La municipalité évoque comme raison les multiples accidents de la circulation qui impliquent ces engins à deux roues. Une consigne que condamnent les acteurs de ce secteur.

Dans une déclaration rendue public samedi 13 avril à Brazzaville, le Collectif des conducteurs des taxis-motos ont dénoncé la note du maire de la ville. Pour ce groupement, Dieudonné Bantsimba devrait demander au gouvernement d’accélérer le processus de réglementation de ce secteur de transport en commun.

« Nous avons été désagréablement surpris de voir un courrier du maire central donnant ordre aux forces de police de nous interdire d’exercer notre activité au centre-ville. Il ordonne une interdiction formelle sans indiquer le périmètre du centre-ville », a indiqué Sadath Ouchak, vice-président du collectif des conducteurs de taxis motos.

Pour le président du collectif des conducteurs des taxis motos, Jules Ondelé, la consigne du maire de la capitale congolaise a été appliquée de façon anarchique par la police. « La police profite de cette instruction pour arrêter les taxis motos à Mikalou, à PK et à Moukondo, comme si ces zones relevaient du centre-ville », a-t-il déploré.

Les conducteurs des taxi-motos attendent que le gouvernement règlemente le secteur de transport en commun.

Congo-salon Osiane : les startupeurs invités à participer à la 8e édition

La 8e édition Osiane se tiendra du 23 au 26 avril à Brazzaville sur le thème « Le numérique accélérateur de performances ». 

 

La capitale congolaise va abriter du 23 au 26 avril prochain, la 8e édition du Salon international de la tech et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane). A plus de deux semaines de cet évènement, le président de l’organisation non gouvernementale Pratic, organisateur de l’Osiane, Luc Missidimbazi, appelle les patrons des start-ups de Pointe-Noire y participer. Il a émis ce vœu vendredi 05 avril à l’occasion d’un Roadshow.

« En plus du prix à gagner qui s’élève à un montant de 10 millions de FCFA suivi de l’accompagnement et de la formation, il y a également des voyages découvertes à travers les écosystèmes plus évolués. Le but pour nous aujourd’hui était d’annoncer l’effectivité de ce challenge, les prix, l’organisation, la structuration, l’accompagnement, le financement et aussi la formation qui sera dispensée », a déclaré Luc Missidimbazi.

La 8e édition Osiane qui se tiendra du 23 au 26 avril à Brazzaville aura pour thème « Le numérique accélérateur de performances ». 

Pour Luc Missidimbazi, la particularité de cette édition se situe au niveau de la dimension investisseur qui rentre en ligne de compte par rapport aux éditions précédentes. Il y a des investisseurs qui viennent accompagner les start-ups à travers des marchés concrets et précis.

Congo : hausse du prix de la bière, le ministre du Commerce met les brasseurs en garde

Le ministre d’État en charge du Commerce, Alphonse Claude N’Silou averti les sociétés brassicoles contre la nouvelle hausse du prix de la bière.

 

A Brazzaville, le prix de la bière locale est passé de 500 à 600 FCFA, dans certains débits de boisson. Une décision que le ministre d’Etat en charge du Commerce qualifie d’augmentation unilatérale décidés par les brasseurs.

Il s’est adressé lundi 04 mars aux dirigeants des brasseries, Brasco et Bralico, via une note. Le ministre Alphonse Claude N’Silou trouve ce comportement contraire à la loi n°6-94 du 1er juin 1994 qui réglemente les prix, les normes commerciales, la constatation et la répression des fraudes commerciales.

« Les prix doivent rester inchangés et demeurer tels que fixés par la dernière homologation. Les contrevenants seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur », a-t-il averti.

On se souvient qu’en juillet 2023, les brasseries avaient essayé d’augmenter les prix de la boisson prétextant la hausse de certaines obligations.

Les Trésors publics de l’Afrique centrale en concertation avec leurs partenaires

Ils se sont réunis mercredi 06 mars dans la capitale congolaise, Brazzaville, pour parler de la chute du taux de souscription aux émissions des Trésors publics de la sous-région.

 

Le taux moyen de souscription aux émissions des Trésors publics de la sous-région a chuté entre juin 2018 et janvier 2024, de 201,08% à 77,49%. On note aussi la participation des valeurs du Trésor (SVT) aux émissions qui passe de à 30,39% en janvier 2024 contre 31,09% en 2020 selon les estimations. Les Trésors publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CPC-TP-Cémac), tiennent leur 9eme session à Brazzaville au Congo.

Placées sous le thème « Techniques d’émissions et amélioration du taux de participation des SVT », les assisses devront permettre de dresser un état des lieux des différentes techniques d’émission de la Cémac et de la participation des investisseurs. Pour cette année 2024, les amortissements en capital et intérêts attendus des Trésors publics devraient atteindre 2514 milliards de FCFA.

Notons que c’est la République du Congo qui assure cette année la présidence tournante du CPC-TP-Cémac, une entité mise en place en 2021 dans le but de permettre aux administrations financières de pouvoir échanger régulièrement. Il s’agit de partager les bonnes pratiques et de renforcer la coordination des interventions des Etats sur le marché, en y incluant les principes de communication avec le marché. C’est du moins ce qu’a expliqué le président de ce cadre de concertation, Gatien Ondaye Obili, le conseiller à la gestion et au suivi de la trésorerie du ministre de l’Economie et des Finances du Congo.

 

Congo : Dieudonné Bantsimba met en garde contre l’évasion des recettes

Il s’est exprimé mardi 27 février, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire budgétaire Conseil départemental et municipal de Brazzaville.

 

Les travaux de la quatrième session ordinaire budgétaire du Conseil départemental et municipal de capitale politique se sont ouverts mardi 27 février 2024. Dans son discours d’ouverture, le président dudit Conseil Dieudonné Bantsimba a mis en garde les agents municipaux qui s’impliqueront dans l’évasion des recettes.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, nous parviendrons à doter notre assemblée locale d’un budget réaliste qui tient compte des ressources mobilisables et des priorités des Brazzavillois. Notre bureau exécutif mettra tous les moyens en jeu pour traquer les agents municipaux qui participent à l’évasion des recettes municipales. Pour relever ce défi, les conseillers municipaux seront mis à contribution », promet Dieudonné Bantsimba.

Neuf affaires seront examinées lors de cette quatrième session ordinaire budgétaire qui va se clôturer le 7 mars. Pendant cette session, le Conseil départemental et municipal va adopter son budget exercice 2024 ainsi que son programme d’investissements. Il examinera également le projet de délibération portant enlèvement des épaves dans le périmètre urbain.