Congo : une formation sur la gestion de la faune ouverte à Brazzaville

Une trentaine d’acteurs fauniques participent à une session de formation qui va durer trois jours dans la capitale politique.

 

Des experts, acteurs fauniques et conservateurs de la biodiversité au Congo ont entamé, le 28 octobre, à Brazzaville une formation de trois jours sur la faune. Organisée dans le cadre du projet CAAPP-Faune, il sera question pour les participants pendant les trois jours de formation de réactualiser leurs connaissances techniques dans la gestion de la faune sauvage et la conservation des écosystèmes forestiers.

Ils bénéficieront également des pratiques plus efficientes et adaptées en matière de conservation de la faune et de la protection des écosystèmes forestiers. Et aussi des méthodes d’inventaires et de suivi de la faune sauvage adaptées au contexte des concessions forestières.

Des thématiques qui seront développées porteront entre autres sur la Technique transect distance sampling ; Technique ARTS ; Technique pièges photographiques ; Technique capteurs acoustiques ; Technique ADN environnement et Outils FauneFac et AurèCam.

Bassin du Congo : la biodiversité menacée

C’est ce qui ressort de la récente enquête sur la biodiversité du Bassin du Congo menée par l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale.

 

L’Observatoire des forêts d’Afrique centrale a rendu public le rapport de sa récente enquête sur la biodiversité du Bassin du Congo. Les enquêteurs se sont préoccupés aux cas des chimpanzés d’Elliot estimés entre 6000 à 9000, des chimpanzés d’Afrique centrale (environ 140000), des chimpanzés de l’est (181000 à 256000), des Bonobo (15000 à 20000) qui sont en danger d’extinction et surtout des gorilles de rivière (250 à 300), des gorilles des plaines occidentales (316000), des gorilles de l’est (3800), des gorilles de montagnes qui se trouvent en danger critique d’extinction.

En dépit des mesures de protection qui sont prises au niveau national et communautaire, ces espèces sont inscrites sur la liste rouge des agences de protection de la nature. Il faut savoir que les aires protégées jouent un rôle important dans la protection de ces grands singes, ainsi que de nombreuses autres espèces. Cette protection est toutefois très variable, selon les espèces ou sous-espèces considérées : par exemple, seulement 15% de l’aire de répartition du chimpanzé d’Afrique centrale ou du gorille des plaines occidentales sont officiellement protégés.

Ces espèces sont encore assez largement répandues, explique le rapport, mais elles subissent de fortes pressions et leur protection doit être améliorée. Or, plus de 98% de l’aire de répartition du gorille de montagne sont protégés. Cette espèce est endémique, répartie sur une zone très limitée, cernée par des terres agricoles et une très forte densité de population humaine.

D’après les experts, si la présence des aires protégées est nécessaire pour affecter officiellement des portions de territoires à la protection de la biodiversité, cela n’est pas toujours suffisant face au grand braconnage à l’arme de guerre…, surtout lorsque la gestion de ces aires protégées ne bénéficie pas des investissements voulus. La disparition des derniers rhinocéros blancs du nord du parc de la Garamba en constitue, ajoutent-ils, un exemple patent et que la mort du dernier individu mâle, en 2018, a annihilé tout espoir de sauver l’espèce.

« Une autre espèce animale d’importance majeure dans la dynamique forestière est l’éléphant de forêts. Des inventaires fauniques réalisés par le Fonds mondial pour la nature (WWF) entre 2008 et 2016 ont révélé une chute de 66% de leurs populations. Leur protection nécessite à la fois une amélioration des réseaux d’aires protégées, l’identification de corridors de migration et l’amélioration de la connectivité forestière entres ces aires protégées », a-t-on appris du même document.

Le rapport intitulé « Dynamique des aires protégées en Afrique centrale : des enjeux écologiques au développement socio-économique », a également salué l’évolution des législations dans les dix pays de la sous-région, la maîtrise des activités de développement au sein des régions et la prise en compte des besoins des populations locale et autochtone.

Congo Terminal s’engage aux côtés de l’ONG Renatura pour la protection de la biodiversité

Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, a organisé le 29 mai 2021 une visite à l’écocentre de l’ONG Renatura, son partenaire depuis 2016, pour sensibiliser les familles de ses employés aux enjeux sur la préservation de l’environnement et la protection de la biodiversité.

Au cours de cette journée de visite, les familles du personnel de Congo Terminal ont été sensibilisées plus particulièrement sur les différentes espèces de tortues marines, les impacts sur l’équilibre de l’écosystème marin ainsi que les dangers du braconnage et la nécessité d’une gestion responsable de l’eau.

Depuis 2016, l’entreprise est en partenariat avec l’ONG Renatura Congo pour la protection des tortues marines, la préservation des écosystèmes et la sensibilisation des enfants aux sujets liés à l’environnement. En près de cinq ans, plus de 150 000 écoliers ont été sensibilisés à Pointe-Noire et dans ses environs.

En complément des actions menées avec l’ONG Renatura, d’autres initiatives ont été menées par Congo Terminal pour contribuer à la préservation de l’environnement. En 2017, l’entreprise a ainsi installé sur son site plusieurs fontaines d’eau réfrigérée pour son personnel, permettant de supprimer l’utilisation de plus de cinq tonnes de plastique.

« La protection de la biodiversité et la sauvegarde de l’environnement sont des préoccupations majeures. Ces deux axes, intégrés dans notre stratégie RSE, mobilise l’entreprise, son personnel et aussi leurs familles autour d’un objectif commun et à travers des actions concrètes pour préserver l’environnement. » a déclaré Laurent PALAYER, Directeur général de Congo Terminal,

RENATURA est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité. Son action s’articule en particulier autour de l’étude et la protection des tortues marines et de leur habitat au CONGO.

 À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses différentes et importantes réductions tarifaires intervenues ces dernières années, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015; ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal déploie des solutions de mobilité respectueuses de l’environnement à travers ses bus électriques destinés au transport du personnel au sein de ses installations. Congo Terminal emploie plus de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’apprentissage.

Congo terminal engagé pour la préservation

Le 06 mars 2021, Congo Terminal, opérateur du terminal à conteneurs du Port de Pointe Noire a relancé une série de journées de sensibilisation des familles à la préservation de la biodiversité mise. Une initiative mise en œuvre depuis 2016.

En partenariat avec l’ONG Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète.

Bolloré Ports, opérateur de concessions portuaires, met en œuvre en effet des programmes de préservation de la biodiversité. Elle mène ainsi des activités destinées à assurer la durabilité des espaces dans lesquels sont implantés ses activités.

 « Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune »a précisé Olivier De Noray, Directeur Général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, Congo Terminal comme l’ensemble des terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

À propos de Bolloré Ports

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. Certifié ISO 9001/2015 est engagé dans un partenariat public privé qui permet à Congo Terminal de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à la réduction tarifaire de 50% de ses tarifs de livraison, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISPS, l’entreprise bénéficie d’une technologie de pointe et de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal déploie des solutions respectueuses de l’environnement à travers des bus électriques pour le transport du personnel et les batteries électriques pour l’alimentation en énergie du terminal.

www.bollore-ports.com

 

La croix verte ouvre ses portes au Congo

La structure destinée à œuvrer dans la protection de la biodiversité vient d’être créée par les associations Institut cerveau vert (ICV-2063) de Brazzaville et le Réseau développement humain durable (RDHD) du Kouilou-Pointe-Noire.

Après plusieurs séances de travail, les membres des deux organisations non gouvernementales se sont accordés pour mettre en place La Croix verte, pour mener des actions de protection et de préservation de l’environnement et de la biodiversité.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire et dans les périphéries,  cette structure assurera la veille environnementale auprès des sociétés multi nationales et de la puissance publique en menant des actions de sensibilisation aux écosystèmes forestiers et côtiers, la pollution des eaux, de l’air, des marchés, etc.

Depuis de longues dates, ICV-2063 et RDHD appellent les partenaires à un regard minutieux en les accompagnants par des gestes de solidarité, avec leur thème « Sauvons notre environnement le plus immédiat, pour enfin sauver la planète terre » qui se dégrade tous les jours à cause des activités humaines. « Si nous ne le faisons pas, si nous ne prenons pas conscience dès aujourd’hui, à quand le faire et quel héritage allons-nous laisser à cette progéniture…? », s’interrogent les deux organisations.

À l’instar de la Croix rouge qui évolue dans l’humanitaire, la Croix verte va œuvrer de manière active dans la protection de l’environnement.