Congo : les travaux du Datacenter national exécutés à plus de 60%

C’est ce qu’on retient de la visite du chantier le 20 septembre, du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 13 millions de dollars, l’ouvrage pourrait être livré au gouvernement à la fin du mois de décembre. Le ministre des Postes, Léon Juste Ibombo s’est rendu sur le site vendredi 20 septembre, pour constater l’état d’avancement des travaux.

Le nouveau Datacenter national est construit sur le site de l’UAPT en face du camp la milice dans le deuxième arrondissement Bacongo. C’est un immeuble moderne de trois niveaux avec sous-sol. Il comprendra des salles serveurs, de contrôle, de supervision, de réunion, de conférence ainsi qu’un local technique devant abriter les équipements d’énergie et de climatisation.

Les travaux de construction ont été confié à une entreprise chinoise. L’objectif du projet est de garantir la souveraineté et la sécurité numérique et électronique du Congo et de la sous-région.

Congo : une délégation de la Banque africaine de développement à Brazzaville

Ce séjour de travail de cette délégation s’inscrit dans le cadre des missions de consultations que la BAD organise chaque année.

 

La République du Congo figure parmi les deux pays retenus par la Banque africaine de développement (BAD) en 2022, dans le cadre des missions de consultations qu’elle organise chaque année.

L’objectif des missions de consultations de la BAD est de s’enquérir des préoccupations des pays membres en vue d’apporter du soutien. C’est dans ce cadre que s’inscrit le séjour de travail pour une semaine d’une délégation des administrateurs de cette institution, du 20 au 26 mars à Brazzaville. « Nous sommes ici parce que chaque année, nous organisons les missions de consultation au cours desquelles un certain nombre de pays sont retenus pour faire l’objet des visites par les administrateurs de la Banque. En 2022, deux pays sont retenus à ce titre, il s’agit du Congo et du Nigeria », a indiqué le chef de délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir.

« C’est important que les membres du conseil d’administration qui statuent sur les dossiers des pays s’entretiennent directement avec les autorités gouvernementales pour mieux s’enquérir des préoccupations et bien préparer la prise en charge », a-t-il poursuivi.

Signalons que le Congo abritera, en mai 2026, les réunions annuelles de ladite banque.

Congo-Cemac : la route Brazzaville-Bangui-N’Djamena au centre des échanges de la table-ronde de Paris

Ce corridor de près de 3.300 km constitue non seulement une liaison directe entre Brazzaville-Bangui-N’Djamena, mais surtout permet de relier ces trois capitales.

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a ouvert, lundi 16 novembre à Paris, une table‑ronde. Celle-ci avait pour objectif de lever 3,4 milliards d’euros pour le financement des projets intégrateurs d’infrastructures de transport et d’énergie dans ses six pays membres.

La construction du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena (Congo/ RCA/ Tchad) fait partie des 11 projets intégrateurs qui préoccupent les pays membres de la CEMAC. Le coût total des travaux de ce corridor est estimé à 955.453.183.616 FCFA. Le montant du financement recherché est de 605,37 millions d’euros. Les trois pays se sont partagés les charges : 385.582.564.712 FCFA (Congo), soit 40% environ du coût total ; 486.491.159.137 FCFA (RCA), soit 51% environ du coût total ; et 83.379.459.767 FCFA (Tchad), soit 9% environ du coût total.

Ce corridor de près de 3.300 km constitue non seulement une liaison directe entre Brazzaville-Bangui-N’Djamena, mais encore et surtout il permet de relier trois capitales et de fournir à la RCA et au Tchad un accès à la mer (par Pointe-Noire au Congo ou Matadi en RDC), additionnel à celui de Douala (Cameroun).

La table‑ronde, organisée en format hybride (présentiel et virtuel) jusqu’à ce 17 novembre, vise à lever des fonds auprès de partenaires bilatéraux et multilatéraux, traditionnels et émergents, publics et privés, afin de couvrir le besoin de financement de onze projets intégrateurs à réaliser entre 2021 et 2025 dans la sous-région. Leur coût total s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) sont déjà mobilisés. Le déficit de financement s’élève donc à 3,48 milliards d’euros (85,35%).

Bon à savoir, le schéma retenu consiste à mobiliser, auprès des bailleurs institutionnels, des prêts à taux concessionnels ou des mixages prêts et dons (« blended finance ») et le secteur privé pour la réalisation de projets en PPP (partenariat public-privé). Les organisateurs comptent aussi attirer la finance islamique, par le biais des SUKUK, explique la Banque africaine de développement.

Fashionomics Africa : le 3ème épisode ce vendredi

Le département genre, femmes et société civile du groupe de la Banque africaine de développement (AHGC) lance le troisième épisode de la série de webinaires « Fashionomics Africa » ce vendredi 13 novembre en mode virtuel.

L’initiative est du groupe de la Banque africaine de développement. Celle-ci vise à promouvoir l’industrie de la mode en Afrique en tant que levier de création d’emplois. Fashionomics Africa entend aussi stimuler l’intégration régionale et le commerce intra-africain, développer l’entrepreneuriat et forger des sociétés plus égalitaires.

Placé sous le thème « La technologie au cœur de la mode de demain », l’activité mettra en lumière les progrès technologiques et l’alliance prometteuse entre la mode et la technologie. « Grâce aux avancées technologiques et aux outils de l’économie numérique, le modèle de la mode à forte production et à évolution rapide cède aujourd’hui la place à des chaînes de valeur plus durables et écologiques », indique la note annonçant l’évènement.

Au cœur des échanges, le rôle de la technologie dans le domaine de la mode dans un contexte pré et post-Covid-19. A cet effet, les panélistes discuteront en vue d’identifier les dernières innovations dans le secteur depuis le début de la pandémie. Ils partageront leurs idées sur les alternatives et nouvelles solutions telles que l’intelligence artificielle afin de développer une industrie durable et viable sur le continent.  Le panel sera composé d’entrepreneurs de la mode, de spécialistes de cette filière et d’acteurs du monde des affaires.

La session guidera les participants sur la transformation technologique en cours et les différentes opportunités pour l’industrie de la mode sur le continent.

Congo-Sangha : le Centre de développement social de Sembé attend les apprenants

Les activités de la structure d’apprentissage ont été lancées mercredi 30 septembre 2020, par la ministre des Affaires sociales et de l’Action Humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo.

Le Centre d’apprentissage de Sembé est désormais ouvert aux jeunes. Celui-ci va permettre à la jeunesse congolaise de se former aux différents métiers visant à faciliter l’insertion socio-professionnelle. Le projet a été cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement.

Cette structure de formation est composée de cinq compartiments, construits sur une superficie de 1183 m 2. Le bloc administratif comprend, entre autres, une salle polyvalente avec une capacité d’accueil de deux cents places. Le bâtiment dédié à la formation pratique peut, quant à lui, va recevoir seize apprenants par spécialité.

Dans un premier temps, la formation portera sur deux filières notamment la coiffure et la menuiserie. Ensuite les autres filières seront ouvertes. C’est du moins ce qu’a indiqué le directeur général des Affaires sociales, Christian Mabiala.

Selon lui, les salles qui accueilleront les apprenants pour les séances théoriques et pratiques sont équipées. Il ne manque plus que les apprenants.