L’avion est arrivé samedi 11 avril, à l’aéroport de Pointe-Noire, pour rapatrier des ressortissants français résidant au Congo.
Pointe-Noire, samedi 11 avril, c’est le soir lorsqu’un Airbus 330 d’Air France atterrit sur le tarmac de l’aéroport. Cet appareil reçoit des balles des éléments de la gendarmerie des frontières selon la direction de l’aviation civile et Air France.
Au cours de cette altercation, un agent de la gendarmerie des frontières aurait fait usage de sa kalachnikov et tiré des balles qui ont touché l’aéronef d’Air France en stationnement.
« Une balle a raflé l’appareil et une autre l’a traversé et l’a endommagé », a expliqué Olivier Jallet, directeur général d’Air France pour le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).
Arrivé de Paris juste avec des membres d’équipage, cet avion qui aurait bénéficié d’une autorisation exceptionnelle en cette période où les frontières sont fermées à cause du Covid-19, devait rapatrier ce dimanche 110 ressortissants français et embarquer 110 autres lors d’une escale à Bangui. A cause de l’incident, le voyage a été repoussé à lundi et sera assuré par un autre avion de rechange.
L’ambassadeur de France, François Barateau, s’est entretenu dimanche avec trois membres du gouvernement congolais dont Jean-Claude Gakosso, le chef de la diplomatie, qui, dans une correspondance, a exprimé ses regrets au gouvernement français et annoncé l’ouverture d’une enquête afin de « clairement établir les circonstances et les responsabilités ».
Aucun blessé n’a été enregistré au cours de cet incident. Le Congo a enregistré son premier cas de coronavirus, importé de France, le 14 mars. Le pays en compte aujourd’hui soixante-dix et cinq décès.