Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle », se sont exprimés samedi 07 juillet, lors d’une conférence de presse dans un hôtel de la place.
Des partis de l’opposition congolaise qui ont signé récemment un mémorandum en vue de leur réorganisation, ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.
Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle » était samedi face à la presse dans un hôtel de la place. Parmi eux figurait Paul-Marie Mpouelé qui a relevé que les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement liées notamment à la réduction du train de vie de l’Etat n’ont pas toujours produit des effets escomptés.
Il en est de même de la lutte contre la corruption, selon lui. « Le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir a décrié des voleurs, mais il n’a jamais présenté de voleurs. Nous suggérons une fois de plus au président de la République de demander à son gouvernement, à ceux qu’il connaît et que l’opinion publique a déjà désignés comme voleurs de rapatrier les fonds. Ça nous éviterait de nous engager dans des mesures difficiles avec le Fonds monétaire international (FMI) », a-t-il décrié.
Pour l’opposant Mpouélé, le Congo et le Gabon vivent une situation économique similaire, mais ce dernier pays a fait, selon lui, plus d’efforts pour sortir de l’ornière. « Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas », a-t-il souligné.
Les mesures d’austérité sont à la mode dans la sous-région, mais il n’est pas question de faire du copier-coller, a réagi un officiel.