Congo : un atelier international sur les phytomédicaments se tient à Brazzaville

Les chercheurs congolais et burkinabè sont en conclave dans la capitale congolaise, du 27 au 29 mai, pour voir comment les médicaments à base de plantes peuvent relever davantage de défis en matière de santé.

« 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés et peu de nouvelles molécules innovantes ciblant les maladies qui affectent les pays tropicaux ont été mises sur le marché », a fait constater le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à l’ouverture de l’atelier international sur les phytomédicaments.

Evoquant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a indiqué que 70 % de la population africaine recourt à la médecine traditionnelle pour ses besoins en soins de santé primaires. Le Congo, selon lui, dispose d’une flore riche et diversifiée estimée à environ plus de six mille espèces médicinales dont à peine 10 à 15 % ont font l’objet d’études pharmacologique, phytochimique et toxicologique pouvant conduire la mise au point des phytomédicaments.

Cet atelier qui réunit les chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la santé du Burkina Faso (IRSS) et ceux l’Institut national de recherche en sciences de la santé du Congo (IRSSA) vise donc, entre autres, à renforcer les capacités des chercheurs en matière de plantes médicinales. Le directeur de l’IRSS, le Dr Sylvain Ouédraogo, a souligné qu’il est question de valoriser et encadrer les médecins traditionnels puisque les médicaments à base de plantes, considérés comme des remèdes valorisables, contribuent au bien-être de la population.

Le représentant de l’OMS au Congo, Lucien Manga, a quant à lui fait part de l’importance des phytomédicaments au moment où cette agence onusienne et plusieurs pays mettent le paquet pour l’atteinte de la couverture santé universelle. Il est donc nécessaire d’identifier et d’exploiter les ressources des forêts et tirer avantage de la pharmacopée. « Tout cela va favoriser la production locale des médicaments et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte où les revenus de la population sont limités », a-t-il indiqué.

Le Congo veut mettre fin au phénomène « Fake news »

Un atelier sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news, se tiendra au mois de juin prochain.

Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi à Brazzaville la tenue d’un atelier. Un rencontre qui portera sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news. Cette mesure a pour objectif de lutter contre la manipulation des informations qui se propagent sur les réseaux sociaux.

C’est une initiative de l’UNESCO en collaboration en collaboration avec le Ministère congolais de la Communication et des Médias. Thierry Moungalla a d’ailleurs eu un entretien avec le représentant de l’UNESCO au Congo et en RDC, Jean-Pierre Ilboudo à Brazzaville, pour parler des modalités d’organisations.

Le phénomène des Fake news va grandissant au Congo, et cet atelier vient donc à point nommé au moment où la désinformation sur les réseaux sociaux devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence.

Football : les dirigeants des ligues départementales veulent redynamiser la discipline

Ces responsables se sont regroupés en atelier pour réfléchir sur les méthodes à employer pour rehausser le football des jeunes.

C’est ce mardi 31 juillet à Brazzaville, que les dirigeants des ligues départementales vont boucler leur atelier. La Fédération congolaise de football (Fécofoot), veut mettre un point d’honneur sur le football des jeunes en élargissant les bases de détection souvent faites dans à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pendant deux jours, la question était au centre de cette rencontre. Les participants ont cherché un remède efficace pour y parvenir. Ce 31 juillet, le directeur technique national va exposer sur la planification sportive au Congo. L’instructeur Mankou fera à son tour une communication sur les méthodologies d’apprentissage au football. Les thèmes détection des jeunes talents (qualités prioritaires), administration sportive et les innovations dans l’arbitrage seront développés respectivement par Daniel Amboulou et l’instructeur Mouzinga avant la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des dirigeants des ligues départementales.

« Cet atelier est organisé pour le renforcement des capacités de nos dirigeants au niveau des départements, surtout pour l’harmonisation des calendriers et pour trouver une solution sur le football des jeunes parce que la CAF et la Fifa, aujourd’hui, veulent mettre un accent particulier sur ce football. Je sais que vous serez assidus pendant ces deux jours avec le concours de la direction technique nationale, surtout vos interventions et le quotidien que vous vivez dans vos ligues feront qu’à la fin, nous trouverons de bonnes resolutions », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, premier vice-président de la Fécofoot chargé de l’organisation des compétitions.

Journée de l’enfant africain : les orphelins de Brazzaville initiés aux métiers d’art

A travers des séances d’apprentissage de la peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion, ces jeunes venus de Nkombo et Yamba ngaï, ont célébré l’évènement, le 16 juin.

A l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, les orphelins de la ville de Brazzaville ont été initié aux métiers de l’art. Ces séances d’apprentissages ont eu lieu le 16 juin dernier au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale congolaise.

La peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion ont constitué les activités qui ont meublé les séances. L’initiative est de l’ONG italienne CPS (Communauté, promotion et développement) en partenariat avec la Casa anonymat, mame di makoua, kizma connection, l’association Amici dei bambini e delle puis l’art kitouari.

« Nous avons voulu mélanger tous ces enfants afin de permettre aux handicapés et aux enfants timides de côtoyer les autres. Les enfants eux-mêmes ont choisi de faire partie de tel ou tel atelier », a signifié Ouieme Sayed, représentante de CPS au Congo.

Pour CPS, l’initiatrice a pour but de réuni plus de quatre-vingts enfants orphelins regroupés en ateliers.

Congo : plus de 27 millions d’euros pour riposter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Le Comité de coordination nationale avec des organisations ont tenu un atelier le 11 mai à Brazzaville, sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre ces trois maladies.

A Brazzaville le vendredi 11 mai, le comité de coordination nationale (CCN) et une dizaine d’organisations ont tenu un l’atelier sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Il s’est agi au cours de l’atelier de redéfinir le rôle des entreprises du secteur privé dans cette lutte et faire un état des lieux de leur engagement. Plus de vingt-sept millions d’euros pour renforcer, de 2018 à 2020, la lutte contre ces trois maladies. C’est le montant mobilisé par le Comité de coordination nationale ( CCN) Congo a auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Benjamin Atipo, le président du CCN-Congo, a déclaré :« La feuille de route s’articule autour de la gouvernance santé, les financements diversifiés et l’accès aux médicaments. Elle met aussi l’accent sur le cadre politique, la supervision, la responsabilité pour les investissements contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une mobilisation des fonds et un décaissement efficace sont indispensables à notre riposte ».

A titre de Rappel, le CCN-Congo est créé par décret n°2003-68 du 30 mai 2003 et réorganisé en 2009 par décret n°2009-191 du 24 juin 2009. Il est l’organe consensuel de coordination des interventions soutenues au Congo par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.