Ce sont les habitants des zones situées le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, qui sont victimes d’inondations causées par les fortes pluies.
Plus de 180 000 habitants du centre et du nord-Congo passent leurs fêtes de fin d’année les pieds dans l’eau. Ces habitants, situés le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, sont victimes d’inondations causées par les pluies qui s’abattent sans cesse depuis le mois d’octobre dans le pays. Le gouvernement, qui a décrété l’état d’urgence humanitaire, s’apprête à déployer une assistance et invite les partenaires à le suivre.
De Makotimpko à Liranga, en passant par Mossaka ou Loukoklela, les humanitaires ont pu réaliser la cartographie des zones inondées au Congo-Brazzaville en utilisant souvent l’hélicoptère. Ce sont des zones difficiles d’accès. Les plantations, envahies par les eaux, ont connu une récolte prématurée ou ont été simplement perdues.
C’est en pirogue que de nombreux élèves sont partis de chez eux pour se rendre dans leurs écoles, afin de passer les compositions du premier trimestre. La situation est préoccupante selon Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’action humanitaire.
« À la date d’hier (dimanche 27 décembre), nous étions déjà à 180 000 persones affectées par les inondations. Nous avons déjà dépassé le seuil que nous avions atteint en 2019, quand nous parlions de 170 000 sinistrés », a-t-elle illustré.
Le gouvernement va déployer une assistance humanitaire au courant de la semaine. « Nous devons leur apporter une assistance d’urgence qui est constituée de vivres et non-vivres. Les non-vivres, ce sont en général des médicaments essentiels », a expliqué Mme Dinga Dzondo.
La quantité des produits à apporter aux sinistrés n’a pas été précisée, mais le gouvernement est convaincu qu’elle ne pourra pas couvrir tous les besoins.