Congo : le marché postal enregistre une croissance de 49% au deuxième trimestre

C’est ce qui ressort du rapport statistique de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

Les treize opérateurs postaux privés autorisés ont généré un chiffre d’affaires total de 533 387 403 FCFA dans le segment du courrier et colis express. DHL a dominé le marché avec 74,97% de part, tandis que M-A-SERVICE EXPRESS occupe la dernière position avec 0,15% du chiffre d’affaires total.

Pour ce qui est du trafic international, il représentant 81,66% du chiffre d’affaires total avec 435 646 250 FCFA. Alors que le trafic national, bien qu’il soit dominant en volume avec 91% des envois (49 185), ne génère que 18,34% des revenus soit 97 841 153 FCFA.

La croissance du secteur montre des disparités significatives entre les opérateurs. IGS EXPRESS (ARAMEX) se distingue avec une progression de 80%, suivi par DHL INTERNATIONAL (45%) et AFRICA GLOBAL LOGISTICS (35%). En revanche, IBS SERVICES accuse un recul de 12%.

Notons que sur le plan de la qualité de service, les performances varient selon les zones géographiques.

Congo : les sociétés de téléphonie mobile justifient la hausse des tarifs internet

Les érosions qui terrassent les pylônes, le manque d’électricité, la cherté et la rareté du carburant, les inondations sont entre autres les difficultés que rencontre ces opérateurs.

 

Pendant le mois de décembre, les sociétés de téléphonie mobile ont augmenté les tarifs internet. Une hausse qui n’est pas passée inaperçue à cause des plaintes de la population. C’est pour connaitre les raisons de cette augmentation que l’Agence de régulation des postes et des communication électroniques (ARPCE), a organisé une rencontre avec ces opérateurs.

Les échanges entre le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala et les directeurs généraux de Congo télécom, de MTN et d’Airtel se sont tenus jeudi 18 janvier 2024, à Brazzaville.

« Notre entretien a porté sur l’augmentation des tarifs internet que nous avons observée pendant le mois de décembre, qui nous avait permis de rappeler les opérateurs de téléphonie mobile à l’ordre afin qu’ils reviennent aux tarifs précédents que nous avons fixés ensemble pendant la covid-19 », a expliqué Louis-Marc Sakala.

Il est important de relever que depuis la période de la crise sanitaire, les internautes congolais naviguaient à des prix réduits. Ces prix avaient été arrêtés consensuellement par l’ARPCE et les opérateurs de téléphonie mobile.

Pour leur défense, les opérateurs de téléphonie mobile ont justifié la hausse des tarifs internet par la nécessité de gagner du profit au risque de faire faillite à cause des problèmes qu’ils rencontrent ces derniers temps dans le fonctionnement de leurs sociétés. Ils ont évoqué, entre autres, les érosions qui terrassent leurs pylônes, le manque d’électricité, la cherté et la rareté du carburant, les inondations qui détruisent leurs installations techniques ainsi que bien d’autres phénomènes naturels.

Congo : coup d’envoi du début des travaux du nouveau backbone national

Les travaux ont été lancés jeudi 07 septembre à Matombi, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a donné le coup d’envoi des travaux du nouveau réseau national de transport de données backbone2. La nouvelle dorsale à fibre optique va renforcer la résilience de l’internet, en offrant de la redondance au backbone actuel et permettra la transmission de données entre Pointe-Noire et Brazzaville à très haut débit avec une capacité de 10 gigas.Il va aussi s’assurer du transport des données à la fois du câble WACS et du câble 2 Africa de Pointe-Noire vers Brazzaville et l’inverse.

Les travaux de construction et de maintenance du bockbone ont été confiées à une entreprise de droit congolais Congo câbles. Le projet est mis en œuvre grâce à l’implication de l’ARPCE dont le datacenter à Pointe-Noire jouera un rôle majeur dans cet écosystème, et aux financements des opérateurs Telecoms dont Congo câbles, Airtel Congo, Congo Télécom et Silicone Connect.

« Le câble 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Long de 45 000 kilomètres, il s’agit de l’un des plus longs câbles sous-marins, interconnectant 19 pays en Afrique, 9 au Moyen-Orient et 5 en Europe. Il fournira une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s, 10 fois la capacité du Wacs, en améliorant la connectivité pour 3 milliards de personnes soit 36% de la population mondiale », a expliqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Congo : le système de codification en étude au ministère des Postes

Le dossier y relatif a été élaboré par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

L’opérationnalisation des codes postaux facilitera l’acheminement, le tri et la distribution du courrier ; autrement dit, elle va booster le secteur postal qui se veut être un des piliers stratégiques dans le processus de diversification de l’économie nationale. D’après l’ARPCE, la codification postale favorisera également l’éclosion du e-commerce en attirant les sociétés, tant nationales qu’internationales, de logistique et de livraisons dont l’adressage qui est un gage d’accroissement de business.

À travers la réforme, le Congo se propose de relever le défi de rapprocher les peuples selon les standards de l’Union postale universelle, notamment les services postaux et financiers de base à moindre coût. Cette réforme devrait conduire le Congo à rejoindre le réseau de 130 pays déjà utilisateurs des codes postaux et permettre à tous les citoyens en exclusion de redevenir des citoyens visibles aux yeux de l’État et des autres entités privées.

La codification postale intègre, en effet, l’approche de la stratégie de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, principalement le volet transformation numérique. Celle-ci est un découpage visant à simplifier l’identification des destinataires et des destinations. Elle constitue, selon les autorités, une réponse à l’augmentation rapide de la démographie des principales villes où le facteur (le distributeur de colis) n’a plus la possibilité de connaître individuellement chaque destinataire du courrier.

La nécessité de trier rapidement le courrier pour accélérer l’acheminement et la distribution représente donc la priorité de la réforme. Le Congo a retenu le code Alphanumérique composé d’un code Iso, du code du département, du bureau de poste de l’arrondissement, la commune, la localité et du quartier. Des codes spécifiques sont attribués à la présidence, aux Zones économiques spéciales et aux forces de l’ordre.

Congo-Poste : les opérateurs actualisent leurs connaissances sur la gestion comptable

Un atelier de renforcement des capacités des dirigeants des agences postales a été organisé, à Brazzaville le 12 octobre, par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

La crise sanitaire provoquée par le coronavirus a davantage ralenti le fonctionnement de la poste en République du Congo. Dans le but de relancer le secteur, un atelier de renforcement des capacités des dirigeants des agences postales a été organisé, à Brazzaville. Celui-ci s’est tenu le 12 octobre, et initié par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). La rencontre a réuni des responsables de onze opérateurs intervenant dans le secteur national.

L’objectif de cette rencontre est d’accompagner les opérateurs postaux à développer leurs activités, en lien avec la règlementation en vigueur. Et aussi d’aider les jeunes entreprises à pouvoir s’adapter au marché et à se montrer résilientes.

« Nombreux de ces jeunes congolais qui se sont lancés dans le secteur n’ont pas toujours tous les outils nécessaires pour le développement de leurs activités (…) Ce séminaire de renforcement des capacités des dirigeants des entreprises du secteur postal se veut un canevas pour attirer l’attention des opérateurs sur l’importance de tenir une comptabilité et la manière de gérer les activités », a indiqué Armand Dicka, le directeur de la régulation postale

Les échanges ont porté essentiellement, sur la comptabilité générale, la comptabilité analytique ainsi que la bonne gouvernance au sein des sociétés postales privées locales.

 

Arpce : les consommateurs réclament une représentativité

La doléance a été portée devant le ministre des Télécoms le 3 septembre 2020 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD).

En République du Congo, les consommateurs congolais plaident pour un siège au conseil de gestion de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ceux-ci veulent davantage prendre part à la régulation du secteur national des télécommunications comme c’est le cas dans les régulateurs des secteurs de l’eau ou de l’électricité.

Le secrétaire exécutif de l’O2CD), Mermans Babounga Ngondo, aurait porté cette doléance devant Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. C’était lors d’une audience qui lui a été accordée le 3 septembre 2020 à Brazzaville.

« Il est vrai que la loi organique de l’agence ne prévoit pas une représentativité des associations des consommateurs, mais aujourd’hui les bonnes pratiques dans tous les pays même la capitalisation des agences de régulation dans notre pays voudraient que les associations des consommateurs qui sont les principaux acteurs du secteur puissent être représentées au sein de ce comité pour faire part de leur préoccupation », a déclaré Mermans Babounga Ngondo, après la rencontre avec le ministre.

Congo : 259 cartes SIM ont été achetées sans pièces d’identités

C’est le résultat d’une enquête réalisée entre le 26 juin et le 2 juillet au Congo, par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

L’ARPCE donne un mois aux deux principaux opérateurs de téléphonie mobile, pour régler le problème d’identification de leurs abonnés. La mise en demeure a été faite mercredi 17 juillet à Brazzaville, au cours d’une réunion avec les différents opérateurs. Ils ont jusqu’au 16 août pour se conformer à la réglementation en vigueur en matière d’identification des abonnés.

Une sommation qui arrive après une enquête réalisée entre le 26 juin et le 2 juillet sur le territoire national. L’enquête a relevé des délits graves des opérateurs et leurs distributeurs ou revendeurs sur la vente des cartes SIM pré-activées et sans identification préalable des abonnés. Sur un échantillon de 359 SIM achetées lors de l’enquête, dont 346 chez les revendeurs et treize chez les distributeurs, 259 ont été achetées sans pièces d’identité. Seule une centaine a été acquise avec des pièces d’identité, soit un pourcentage de plus de 72% de cartes SIM obtenues hors dispositifs sécuritaires mis en place par le régulateur. Par ailleurs, 215 de ces SIM ont été préactivées et seules 144 ont été activées à l’achat.

Pour Marc Sakala, directeur des Réseaux et Services de communications électroniques à l’ARPCE, la non-identification des abonnés serait à l’origine des arnaques constatées ces derniers jours sur le service de mobile money. L’enquête a aussi montré que 88 activations du service mobile money ont été réalisées, soit 33,98% des 259 cartes SIM acquises sans pièces d’identité et 24,51 des 359 cartes SIM globalement achetées.

Marc Sakala a rappelé que les dispositions de l’article 130 de la loi de 2009 sur la règlementation du secteur des communications électroniques complétées par d’autres textes « interdisent aux exploitants des réseaux des communications électroniques ouverts au public ou à leurs représentants, au moment de la souscription au service de téléphonie, de vendre des cartes SIM pré-activées et sans identification préalable des utilisateurs ».

Evaluation des réseaux de téléphonie : les résultats du 2ème trimestre toujours en attente

La publication des résultats de cette évaluation n’est pas seulement une simple émulation, mais un leitmotiv pour permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d’améliorer leurs prestations.

L’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), chargée entre autres de suivre la bonne exécution des cahiers des charges des opérateurs de téléphonie mobile, a mené pour le compte du second trimestre 2019 une enquête sur la qualité des communications. Depuis cet audit, l’ARPCE ne publie pas les résultats. Pourquoi ?

Il est de coutume qu’à l’issue de chaque enquête trimestrielle, l’ARPCE publie toujours les résultats devant les médias. C’est ainsi que les organes de presse ont, par exemple, suivi en août 2015 la publication des sanctions infligées (des amandes chiffrées) contre les sociétés de téléphonie mobile, notamment MTN et Airtel qui perdaient une année de leurs licences G2 et G3. L’évaluation menée tous les trois mois par l’ARPCE permet à l’agence de suivre l’exécution des normes techniques de télécommunications contenues dans le cahier des charges de ces opérateurs.

Une année auparavant, les deux sociétés avaient écopé d’une sanction pécuniaire, affectant 1% de leurs chiffres d’affaires. Et c’est grâce à la communication de l’ARPCE que les médias avaient été mis au courant.

La publication des résultats de cette évaluation n’est pas seulement une simple émulation, mais un leitmotiv pour permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d’améliorer leurs prestations. Les notes distribuées par le régulateur devraient être vécues par chaque société comme une épée de Damoncles, jusqu’à la prochaine évaluation de la couverture.

Deux versions sont avancées dans les coulisses de l’ARPCE qui a été contactée. D’abord, tout le travail de cette enquête est bouclé, il ne reste plus qu’à convoquer les journalistes pour publier les résultats. Ensuite, une autre version, très contradictoire, l’enquête n’a été que partielle, elle n’a pas tenu compte de la plupart des villes intérieures du pays. Il faut donc compléter les éléments d’enquête avant de faire la publication, argue-t-on. Entre temps, le premier ou une partie de rapport lui a été présenté aux différents responsables des sociétés.

Y a-t-il des raisons pour que le régulateur ne publie pas les résultats du second trimestre ? Selon les sources bien informées et contactées par Vox, le régulateur a bel et bien convoqué une réunion pour notifier aux opérateurs le niveau de la qualité de leurs prestations. Certaines sociétés ont été très mal notées, à cause de leur mauvaise qualité de fourniture de la couverture sur l’ensemble du territoire. Elles ne font même pas mieux sur la simple et basique 2G.

D’après certaines indiscrétions, au deuxième trimestre 2019, les services des réseaux se seraient nettement améliorés du côté de MTN Congo, alors que Airtel et Azur n’ont pas fait mieux, vus les écarts de points notés par le régulateur. Bien que ces informations soient à prendre avec des pincettes, les consommateurs n’arrêtent pas de se plaindre sur la qualité des services fournis par les différents opérateurs. Des services qui coûtent plus cher pour rien, car la dégradation des réseaux devient criard.

On sait aussi que ces enquêtes ne concernent pas l’opérateur public, Congo Télécom qui pourtant à un réseau de téléphonie mobile et fixe. Aucune information ne filtre à ce sujet, alors que beaucoup de consommateurs sont abonnés à ce réseau.

Si la qualité des réseaux comme Airtel et Azur s’est dégringolée lors des deux premiers trimestres 2019, MTN Congo perd par ailleurs le réseau ces dernières semaines. Beaucoup d’incohérences sont enregistrées lors des appels passés avec le réseau jaune.

C’est pourquoi, il est important que le régulateur, qui est un outil du service public, publie les résultats des enquêtes, même si déjà beaucoup de temps s’est passé. Ces résultats aident les consommateurs à savoir à quoi s’en tenir.

En 2017, l’ARPCE avait réussi à mettre sur la table les associations des consommateurs et les opérateurs de téléphonie mobile pour gérer les plaintes des usagers. Cette expérience ne fera long feu que si les informations sont partagées entre les trois parties.

Brazzaville : l’Arpce démantèle un réseau frauduleux

L’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) et les services de la Gendarmerie nationale ont attrapé, des opérateurs frauduleux opérant sous le spectre des appels internationaux entrants.

Le week-end dernier, Deux hommes et deux femmes, tous de nationalité congolaise, ont été attrapé par la gendarmerie de Brazzaville. Ceux-ci ont été pris en flagrant délit sur des opérations de la téléphonie prohibée par l’Arpce. Trois jours ont suffi aux spécialistes de l’autorité de régulation pour localiser le site des fraudeurs, installé à Nkombo, au nord de Brazzaville.

Un Sim box de seize ports, un Modem ZTE et un autre Huawei de Congo Télécom, un stabilisateur, trois téléphones portables et un ordinateur portable, sont, entre autres, les outils saisis par la gendarmerie.

« Grâce à nos appareils, nous faisons une veille minutieuse sur l’ensemble du trafic téléphonique, sur le territoire national. Ces équipements pour lesquels le régulateur investit des moyens colossaux nous permettent de détecter, de manière précise, la localisation d’un réseau frauduleux », a souligné, le 24 octobre, Marc Sakala, directeur des Réseaux et services de communication électroniques par intérim de l’Arpce qui a fait le point sur l’opération.

Ces opérations frauduleuses ont plusieurs conséquences sur l’écosystème du marché de la téléphonie mobile. Si les victimes immédiates sont les opérateurs, ce genre de fraude, a souligné Marc Sakala, impose des manques à gagner qui se chiffrent en millions de francs CFA. D’après ses explications, une minute d’appel international revient à 170 francs alors qu’il arrive que ces fraudeurs totalisent jusqu’à des milliers de minutes d’appels. Un vrai pactole qui plombe le business de la téléphonie mobile classique déjà évincé par les nouveaux systèmes de communications électroniques.

La démarche empruntée par les fraudeurs n’est pas simple. Ingénieur télécom et agent assermenté de l’Arpce, Dorcia Koundoulou a apporté des explications techniques.  « Lorsqu’un appel international tombe sur un réseau local, le carrier (le transporteur d’appel) paye un droit à l’opérateur local, qui termine cet appel. Les fraudeurs, à l’aide d’appareils appropriés, notamment des Sim box, interceptent ces appels et les font suivre via des numéros locaux. L’opérateur auquel est abonné le destinataire dudit appel le traite comme un appel local. Cela fait que le dû à verser à l’opérateur par le transporteur d’appels est capté par les fraudeurs », a-t-elle fait savoir.

Voilà que tout est clair sur le sujet. Cependant, l’Arpce et la gendarmerie poursuivent les investigations afin d’interpeller toutes les personnes impliquées dans cette affaire. « La gendarmerie nous a promis que tout individu impliqué sera mis hors d’état de nuire. Elle s’assurera qu’il soit pénalisé de manière proportionnelle aux préjudices causés au secteur des communications électroniques au Congo », a précisé Jean Célestin Endoké, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’Arpce.

Les opérations de démantèlement rentrent dans le cadre des missions ordinaires du régulateur qui sont, entre autres, de protéger et garantir à la fois les intérêts de l’Etat, des usagers et des opérateurs.  Ce énième démantèlement à Brazzaville intervient juste quelques semaines après celui d’un autre réseau frauduleux à Pointe-Noire, constitué d’étrangers dont un sujet ukrainien.

Pour l’Arpce, la résurgence des réseaux téléphoniques frauduleux relance la nécessité de l’identification au préalable de tout acquéreur de carte SIM par les vendeurs et revendeurs des opérateurs de téléphonie mobile. « Vingt et une cartes SIM de l’opérateur MTN, activées mais non identifiées, ont été trouvées auprès de ces fraudeurs », a affirmé Dorcia Koundoula.

L’Arpce se dote d’une cartographie nationale de fibre optique

Cet outil permettra l’élaboration d’une politique de mutualisation des infrastructures optiques et aussi d’informer en permanence les investisseurs.

L’agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), dresse une cartographie nationale de fibre optique. Cet outil d’information des infrastructures optique est en cours de ploiement sur l’étendue du territoire congolais. Pour l’agence de régulation, la cartographie constitue un outil d’attractivité économique, « d’aide à l’élaboration d’une politique de mutualisation des infrastructures optiques et d’informer en permanence les investisseurs ».

La cartographie dressée par l’Arpce est accessible à l’adresse www.cartographie-fibreoptique.cg. On y retrouve le tracé du réseau de fibre optique des différents opérateurs du Congo et des administrations publiques dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. L’Arpce précise aux utilisateurs qu’ils ont leur disposition des outils de recherche leur permettant de définir le tracé de fibre optique sur une zone en particulier, à partir d’un point A pour un point B.

Les utilisateurs, en plus du réseau de fibre optique, peuvent aussi accéder à une « Couche réseau de transport », qui représente tous les réseaux de transport qui assurent l’interconnexion entre les différentes villes urbaines du Congo et les réseaux qui assurent l’interconnexion du Congo aux pays voisins et à l’international.

Il y a également une « Couche réseaux de desserte », qui est relative aux réseaux de transport et de distribution en fibres optiques déployés dans les différentes villes de Brazzaville, Pointe-noire, Dolisie… Faut pas oublier, qu’il est mis à disposition une « Couche réseaux d’accès », qui représente l’ensemble des réseaux d’accès aux réseaux haut débit et aux services haut débit dans les réseaux urbains à fibres optiques.

L’Arpce au Salon international des technologies de l’information et de l’innovation

La participation de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques était une occasion selon l’équipe dirigeante de cette société de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders de ce secteur.

L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a participé à la deuxième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (OSIANE) qui s’est tenue du 17 au 19 avril dernier au Palais des Congrès à Brazzaville./

La participation de l’ARPCE à ce rendez-vous, organisé à l’initiative de l’Association PRATIC, s’inscrit dans la vision de l’équipe dirigeante de l’autorité de Régulation qui est de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders dans le secteur des Postes et des communications électroniques, a indiqué l’organisme public.

Selon son directeur général, Yves Castanou, même si statutairement l’agence n’est pas obligé d’appuyer de telles initiatives, l’ARPCE y consacre du temps et des ressources « parce qu’elles contribuent à booster le secteur des TICS que nous régulons ».

Placée sous le thème « le développement économique et le défi de l’industrie du futur », la deuxième édition du Salon OSIANE a rassemblé cette année près de 3000 participants. Cette édition a mis en lumière pendant trois jours, l’écosystème numérique local et sous régional à travers plusieurs conférences et ateliers au palais des congrès de Brazzaville, souligne un communiqué de l’agence.

Soulignons qu’au programme de cette édition figurait un atelier sous régional organisé par l’Union international des télécommunications (UIT) et l’ICANN sur le thème « le défi de la gestion des données et des points d’échange en Afrique ».

Présidé par l’Agence, cet atelier a permis la signature d’un mémorandum entre la République du Congo et le Gabon sur l’interconnexion de leur point d’échange visant à favoriser le développement de l’internet en Afrique, explique l’Agence. Il est à souligner que ce salon est organisé avec l’appui de l’ARPCE.

Placée sous la tutelle du ministère en charge des Postes et des Communications électroniques, l’ARPCE est l’Autorité congolaise de contrôle, de suivi et de régulation des secteurs des Postes et des communications électroniques.

MTN sommée de reconnecter les localités coupées

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou a fait cette exigence la semaine dernière, car pour lui, il n’y a pas de raison valable pour léser de la sorte les abonnés MTN.

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou, a ordonné, le 20 février à Brazzaville, à  MTN Congo de rétablir la connexion téléphonique dans une trentaine de localités déconnectée sans tenir compte de la législation nationale.

Après avoir écouté les responsables de la société de téléphonie mobile MTN, Yves Castanou les a sommé d’arrêter la procédure de déconnexion et à réactiver tous les sites éteints et qui ne jouissent plus de leurs avantages. Yves Castanou a déclaré qu’il n’y a pas de raison valable pour léser de la sorte les abonnés MTN.

Selon lui, toutes les agences de téléphonie mobile devraient se compléter de tel sorte que MTN-Congo présent sur un site, Airtel Congo peut l’être ailleurs. Pour ce faire, il revient à l’agence de régulation des postes et communications électroniques d’opérer un travail méticuleux de coordination et de répartition à ce sujet car les sites ont été démontés. Une cartographie est de mise  pour réussir cette opération qu’il a jugée délicate.

La rentabilité à faible pourcentage demeure le mobile clé qui a poussé la société de téléphonie mobile MTN-Congo a procédé à ces déconnexions téléphoniques ou des acteurs sont peu nombreux au profit des zones beaucoup plus denses.

Congo-Téléphonie mobile : l’ARPCE alerte sur une fraude aux appels manqués

Un phénomène prend de l’ampleur au Congo-Brazzaville. Une fraude téléphonique dénommée Wangiri. L’Agence de régulation des communications électroniques et des Postes (Arpce) s’est saisie du problème et alerté les utilisateurs du pays.

Wangiri, un terme japonais qui signifie “sonne et coupe” a déjà pris au piège de nombreux utilisateurs à travers le monde. Dans les faits, il se décline en deux formes.

“Dans certains cas, les victimes reçoivent un appel qui est interrompu après la première sonnerie. L’écran affiche un appel manqué avec un numéro de téléphone inconnu. En rappelant ce numéro, les victimes tombent sur un numéro payant et leur crédit téléphonique est débité”, explique le régulateur congolais.

Dans un autre scénario, “l’escroquerie consiste à envoyer aux victimes un SMS leur demandant d’appeler. Ces derniers en le faisant, tombent sur un numéro surtaxé ou un interlocuteur qui essayera de faire durer l’appel le plus longtemps possible et les coûts peuvent être exorbitants”, poursuit l’ARPCE.

Pour contrer cette fraude, l’ARPCE recommande aux utilisateurs d‘éviter de rappeler les appels en absence un peu trop rapide, mais également les numéros douteux qu’ils ne connaissent pas. “Si un interlocuteur cherche vraiment à vous joindre, il rappellera ou vous fera un message”, conseille l’agence.

L’autre mesure consiste à dénoncer les appels suspects au service clientèle de leurs opérateurs en appelant gratuitement le 121 pour Airtel, le 123 pour MTN, ou encore le Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE au 5050.

Ces appels à la fraude cachent un business plus vaste. Les escrocs qui obtiennent généralement les numéros de téléphone de leurs victimes à partir des “informations que les utilisateurs offrent librement lors de l’inscription à des applications et des concours en ligne”, les revendent à des cybercriminels pour d’autres sortes d’escroquerie.

Le régulateur met en garde contre les fraudes aux appels manqués

En République du Congo, l’Agence de régulation des communications électroniques et des Postes (Arpce) a enregistré une recrudescence des fraudes aux appels manqués dans le pays.

« Depuis quelques mois, une forme de fraude téléphonique sévit au Congo, il s’agit des Wangiri encore appelés fraude avec les appels manqués ou Ping call. Wangiri est un terme japonais qui signifie « sonne et coupe ».

L’arnaque qui fait de nombreuses victimes dans le monde a plusieurs variantes. Dans certains cas, les victimes reçoivent un appel qui est interrompu après la première sonnerie. L’écran affiche un appel manqué avec un numéro de téléphone inconnu. En rappelant ce numéro, les victimes tombent sur un numéro payant et leur crédit téléphonique est débité. Une autre variante de l’escroquerie consiste à envoyer aux victimes un SMS leur demandant d’appeler. Ces derniers en le faisant, tombent sur un numéro surtaxé ou un interlocuteur qui essayera de faire durer l’appel le plus longtemps possible et les coûts peuvent être exorbitants », explique le régulateur congolais, qui ajoute que plusieurs cas sont de plus en plus observés au Congo, et les indicatifs des Seychelles ou de la Lettonie sont le plus souvent utilisés.

Pour s’en prémunir, l’Arpce conseille aux abonnés que s’ils ont reçu un appel en absence tellement rapide qu’ils n’ont pas eu le temps de décrocher et qu’ils ne connaissent pas le numéro qui a tenté de les joindre, ne surtout pas rappeler les appels manqués. « Si un interlocuteur cherche vraiment à vous joindre, il rappellera ou vous fera un message ! ». Dans la foulée, l’Arpce, invite les abonnés à dénoncer les appels qui leurs paraissent bizarres au service clientèle de leur opérateur en appelant gratuitement le 121 pour Airtel Congo Brazzaville et le 123 pour MTN Congo. Ils peuvent également contacter le Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE au 5050 un numéro gratuit pour tous les opérateurs.