Amendement de Kigali 2024-2030 : le Congo redéfinit sa stratégie d’application

Un atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre de l’amendement de Kigali 2024-2030, s’est tenu jeudi 7 novembre à Brazzaville.

 

L’atelier organisé pour la période 2024-2030 vise à renforcer les engagements du Congo dans le cadre de cet amendement, en définissant une stratégie nationale de mise en œuvre. Les experts ont mis l’accent sur l’importance de la transition vers des technologies alternatives, moins polluantes et accessibles, ainsi que sur le besoin d’appui technique et financier pour accompagner les industries locales dans cette transition.

La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et favoriser l’adoption de technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur pour garantir un impact positif durable.

L’atelier qui s’est tenu le 7 novembre dans la capitale congolaise a été présidé par La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper.

L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le champ d’application du protocole de Montréal en incluant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre puissants utilisés notamment dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

La République du Congo avait signé la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 15 septembre 1988, et l’a ratifiée le 16 novembre 1994, en même temps que le protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ainsi que les amendements y afférents, à savoir Londres, Copenhague, Montréal, Beijing et tout récemment Kigali.

Congo : la ministre de l’environnement suspend les activités de Metssa

Depuis des années, les habitants de Vindoulou, à Loandjili, se plaignaient des fumées nocives émanant de cette usine de recyclage.

 

La nouvelle est tombée lundi 17 juin dernier. La ministre de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault dans une note a demandé l’arrêt des activités de la société Metssa Congo, situé à Vindoulou dans le 4ème arrondissement de Pointe-Noire.

« Faisant référence au rapport de la visite technique de vos installations classées, et considérant la situation de risque majeur avéré de l’impact de vos activités pour la santé de l’homme et pour l’environnement ainsi que l’urgence des mesures qu’elle impose, j’ai décidé de la mesure de suspension totale de vos activités jusqu’à nouvel ordre, conformément aux textes en vigueur., peut-on lire sur la note officielle de la ministre

Cette décision est une réponse aux plaintes des populations de Vindoulou, à Loandjili des fumées nocives émanant de cette usine, située à seulement 50 mètres d’une école. L’usine produit des barres de plomb destinées à l’exportation.

La décision de la ministre de l’environnement a été bien accueillie par Amnesty International, qui avait publié un rapport le 4 juin dernier détaillant les effets néfastes des activités de Metssa Congo sur l’environnement et la santé des populations locales.

COP 28 : le Congo et l’UE échangent sur leurs priorités

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 7 novembre à Brazzaville, avec le chargé d’affaires par intérim de l’Union européenne (UE), Torben Nilson.

 

Les échanges entre Arlette Soudan-Nonault et Torben Nilson ont porté sur les priorités et les propositions de leurs institutions respectives. La réunion a eu lieu mardi 07 novembre 2023, à Brazzaville, Capitale de la République du Congo, en prélude à la vingt-huitième conférence des parties sur le climat qui se tiendra à Dubaï.

« Nous sommes venus, aujourd’hui, au nom de l’UE pour parler avec la ministre de la 28e COP qui sera centrée sur le climat, l’avancement des accords internationaux liés sur plusieurs aspects : la réduction des émissions du CO2, l’adaptation et les financements pour mener des activités autour de ce sommet », a indiqué Torben Nilson.

« Nous avons pu identifier beaucoup de points communs et priorités communes avant la COP 28. Nous allons travailler ensemble dans un esprit de partenariat pour avancer au niveau global », a ajouté le chargé d’affaires par intérim de l’UE.

Congo-Sommet des trois bassins forestiers : la FAO apporte son expertise à l’organisation

La République du Congo va abriter du 26 at 28 octobre 2023, le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

 

« Nous sommes venus pour annoncer déjà la disposition totale de la FAO pour accompagner l’organisation du sommet des trois bassins, faire part de notre apport sur l’intelligence scientifique et l’expertise technique », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, les 12 et 13 septembre, à Brazzaville avec Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et l’ambassadeur du Congo en Italie, Henri Okemba. Le sujet au centre de l’échange, le prochain sommet des trois grands bassins tropicaux du monde.

A travers le monde, la FAO est l’une des organisations qui a un mandat particulier pour la restauration des paysages forestiers et globalement de l’environnement.

« Dans le cadre des préparatifs du sommet des bassins, nous sommes porteurs d’un certain nombre d’éléments portés par la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondial. Je suis venu avec un courrier du directeur général de la FAO, car ce dernier tient à recevoir personnellement, à New York, la ministre de l’Environnement », a expliqué le diplomate Henri Okemba, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Congo-Sommet des trois bassins : huit ateliers vont meublés l’évènement

Le programme du sommet des trois bassins a été présenté le 1er septembre dernier à Brazzaville par le ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

 

La République du Congo va abriter le Sommet des trois rivières du 26 au 28 octobre 2023, au Centre international de conférence de Kintélé à Brazzaville. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a eu une rencontre avec le corps diplomatique résidant en République au Congo, les partenaires et ONG. Il s’est agi de présenter le plan du sommet des trois bassins forestiers tropicaux et de la biodiversité.

Ces assises se dérouleront autour de huit ateliers, cinq panels ainsi que des pavillons prévus pour les partenaires. Le ministre a dégagé quelques axes prioritaires qui seront mis en place parmi lesquels le programme de travail de financement pour la restauration des écosystèmes, le mécanisme financier et le marché carbone souverain.  Un cadre de travail a été défini, structuré et planifié sur les plans institutionnel, technique, communication, politique, logistique, mobilisation financière, contenu.

Ce sont près de 2000 participants qui sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre, à l’occasion du sommet des trois bassins (l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo).

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Coopération : la Chine et le Congo renforcent leurs liens sur le développement durable

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu mardi l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin.

 

Selon un communiqué publié mercredi 14 juin, par le ministère de l’environnement, la discussion a porté sur l’appui technique et financier de la Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo. Notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du gouvernement congolais dans la protection de l’environnement.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique à la ministre congolaise de matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration.

Congo-Sommet des trois bassins : les partenaires s’accordent

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a eu un échange avec le secrétaire général adjoint de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), Ekkaphab Phanthavong.

 

L’échange du lundi 05 juin 2023, par visio-conférence entre Arlette Soudan-Nonault et Ekkaphab Phanthavong portait sur la participation des pays membres de cette structure au sommet des trois grands bassins forestiers de la planète qui se tiendra à Brazzaville. Il s’est aussi agi parler du rôle important des pays de l’Asean dans la préservation de l’environnement.

Les membres de l’Asean, qui font partie de l’un des plus grands bassins forestiers, celui du Bornéo Mékong, ont confirmé leur engagement à travailler pour la réussite du sommet des trois bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bornéo Mékong.

Ekkaphab Phanthavong a confirmé la participation des pays de l’Asean à ce grand rendez-vous dont la supervision sera assurée par l’Organisation des Nations unies. Il a, en outre, signifié la nécessité de travailler étroitement avec tous les partenaires pour le bien de cette rencontre des acteurs de la lutte contre le changement climatique.

Cet échange fait suite au séjour de la coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine afin de préparer le sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement, prévu à Brazzaville, dans les prochains jours.

Congo : Arlette Soudan-Nonault reçu par Nasser Bourita à Rabat

La ministre congolaise de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo s’est rendue mardi 25 avril 2023, à Rabat.

 

La ministre de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault était porteuse d’un message du président Dinis Sassou N’Guesso destiné au Roi Mohammed VI. La coordinatrice de la Commission Climat du Bassin du Congo a été reçu mardi 25 avril, à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Soudan-Nonault a déclaré à la presse que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre de la préparation du sommet des trois bassins forestiers mondiaux prévu en octobre prochain à Brazzaville.

Le sommet de Brazzaville des trois bassins de biodiversité africaine mondiale va permettre de « nous inscrire dans la dynamique de l’accord de Paris ». Celle-ci portera également sur le bassin d’Amazonie, de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est, qui représentent 80 pc de la biodiversité mondiale. C’est du moins ce qu’a affirmé la ministre congolaise.

Congo : Arlette Soudan-Nonault reçu par François Barateau

La ministre Congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a reçu, le 31 janvier 2023 des mains de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

 

Arlette Soudan-Nonault a pris part au sommet sur la préservation des forêts tropicales, « One forest summit », prévu du 1er au 2 mars 2023 à Libreville, la capitale du Gabon.

S’exprimant sur cette invitation, Francois Barateau a laissé entendre : « je suis venu lui remettre officiellement l’invitation à participer au prochain sommet sur les forêts qui sera organisé à Libreville par la France et le Gabon, un sommet au cours duquel le Congo aura toute sa place et fera entendre sa voix. Ensuite, madame la ministre m’a parlé des différents projets sur l’environnement, notamment le sommet sur les trois plus grands bassins forestiers du monde ».

La ministre de l’Environnement, par ailleurs coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a confirmé sa participation. Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour informer et inviter, à son tour, la France au sommet des trois plus grands bassins mondiaux et à celui sur la décennie mondiale de l’afforestation, prévus en juin 2023 à Brazzaville.

Ces sommets seront notamment l’occasion d’avancer de manière ambitieuse sur la préservation des forêts tropicales, qui sont au cœur des enjeux climat et biodiversité. Il sera question de remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde de ces forêts, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud. Ces rencontres réuniront les chefs d’État et de gouvernement, les scientifiques, les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, les institutions financières et les chefs d’entreprise.

Rappelons que lors de la COP27 en Égypte en novembre 2022, les présidents Emmanuel Macron et Ali Bongo ont annoncé qu’un sommet sur la préservation des forêts tropicales se tiendrait à Libreville, au Gabon.

L’accent doit être mis sur les forêts du Bassin du Congo avec comme ambition d’arriver à de nouveaux engagements et des avancées concrètes pour conjuguer préservation et exploitation des forêts et s’assurer que les bénéfices aillent à la population locale ; améliorer les connaissances et la coopération scientifique et accroître l’accès aux financements internationaux et trouver de nouvelles idées pour financer la préservation des forêts.

Et sur cette question sensible des financements, les pays du Nord, qui sont ceux qui polluent le plus, vont devoir faire preuve de créativité pour regagner la confiance des pays du Sud qui disposent encore de vastes étendues naturelles qui captent de grandes quantités de CO2 atmosphérique.

Congo : la ministre de l’Environnement claque la porte de la COP27

Pour Arlette Soudan-Nonault, les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

 

La ministre congolaise de l’Environnement a annoncé sur son profil Facebook avoir abandonné la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), avant la fin des négociations. Arlette Soudan-Nonault juge que les discours des chefs d’États n’ont mené à rien et que les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

« Pourquoi ce coup de poing un peu sur la table ? Parce que ce n’est pas normal, la spécificité déjà de l’Afrique, qui n’émet que 4% des émissions mondiales, n’a pas été prise en compte. Là, nous venons pour parler d’adaptation, nous venons pour parler d’atténuation, nous sommes de bons élèves de l’atténuation, mais en tant que personnes responsables, il nous faut continuer à concilier atténuation et développement, il nous faut donc aller vers une transition énergétique avec des énergies propres, donc il nous faut des financements. », déclare la ministre Arlette Soudan-Nonault, et de poursuivre en disant qu’il « faut également, dans le cadre de tout ce qui est inondation, érosion, impact du changement climatique sur nos vies, avoir ce qu’on appelle un financement des pertes et dommages, mais là également, c’est un os en plus : on nous donne l’impression d’avoir créé un nouvel instrument, non ! Il faut simplement mettre en place les deux conventions qui existent depuis toujours, mais jamais mises en pratique ».

Le non-respect des promesses de la COP15 de Copenhague en 2009

Pour tenter de résoudre ce problème, les dirigeants mondiaux présents à la COP15 de Copenhague en 2009 s’étaient engagés à mobiliser collectivement 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques. Mais cette promesse n’a jamais été tenue.

Congo : vers un nouveau plan de coopération avec l’Unesco

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et une délégation de l’Unesco.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a échangé avec la délégation de l’Unesco. La séance de travail entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de la visite du conseiller régional, chef secteur des sciences exactes et naturelles du bureau de l’Unesco pour l’Afrique Centrale, Bandiougou Diawara au Congo.

Il s’est agi pour le Congo et l’Unesco Elle d’échanger sur les différents aspects de la coopération entre les deux parties, notamment sur la mise en œuvre du programme de coopération pour la période 2022-2023.

« Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec la ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. La ministre nous a fait des propositions très concrètes et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en phase de la mise en œuvre du programme de l’Unesco sur l’homme et la biosphère », a déclaré Bandiougou Diawara au sortir de la séance de travail.

Le représentant de l’Unesco a précisé que le Congo est l’un des cinq pays de la région Afrique centrale qui dispose de réserve de biosphère, ce qui est assez significatif. Précisons qu’une visite conjointe de terrain à Dimonéka, Odzala et Pointe-Noire est prévue très prochainement.

 

Coopération bilatérale : vers un partenariat vert entre l’UE et le Congo

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité, et à la rencontre Union européenne (UE)-Union africaine (UA), l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo, est allé exprimer auprès de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, la volonté de son institution pour un partenariat vert avec le Congo.

L’ambassadeur de l’UE était accompagné de son homologue de l’Allemagne, Wolfgang Klapper, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur de France, Fabien Marie. L’UE, qui ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre de partenariat vert avec le Congo, se dit prête à l’accompagner dans sa politique de conservation et de préservation de la biodiversité, à la veille de la COP15 qui se tiendra à Kunming, en Chine. Son ambassadeur en République du Congo l’a fait savoir à sa sortie des échanges avec la ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Nous avons saisi la ministre pour un dossier particulièrement important concernant le nouveau cadre pour la biodiversité qui est en train d’être négocié en vue de la prochaine conférence des parties de la biodiversité qui aura lieu au mois d’avril. Nous avons échangé avec la ministre sur les priorités, l’intérêt du Congo pour la mise en place de ce cadre, qui est un cadre d’engagement mutuel. Tout est parti de la COP pour avancer avec des objectifs ambitieux, des résultats chiffrés, dans la protection de la biodiversité mondiale », a déclaré Giacomo Durazzo.

La protection de la biodiversité et le changement climatique vont de paire en paire. Il n’est pas possible d’atteindre les résultats de mitigation de changements climatiques sans la protection de la biodiversité, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont évoqué aussi le prochain sommet de l’UE- UA qui aura lieu en mi-février à Bruxelles (Belgique), au cours duquel les questions de conservation et de protection du changement climatique seront traitées. A propos, le chef de l’État congolais présentera un certain nombre d’idées et de recommandations.

Quant à l’apport de l’UE au Congo en ce qui concerne l’environnement, Giacomo Durazzo a indiqué que son institution et les Etats membres fournissent des appuis substantiels dans ce dossier, en termes de conservation, de protection de l’environnement et aussi de gestion rationnelle des forêts qui constituent un patrimoine important au niveau naturel, mais aussi au niveau économique. « L’UE, à travers un programme important qui s’appelle le Flegt, appuie la bonne gestion des forêts congolaises. Nous avons aussi un financement à travers un programme qui s’appelle Cafi qui est piloté par l’Allemagne sur les gestions forestières. Donc le sujet de la conservation de l’environnement des forêts est  l’une des grandes priorités sinon la plus grande priorité de la coopération de l’UE au Congo », a-t-il fait savoir.

Dans la même optique, l’ambassadeur de l’Allemagne a confirmé la nécessité de son pays d’accompagner le Congo dans sa politique de conservation et de préservation de sa biodiversité.

Congo-COP 13 : Brazzaville abrite la session d’experts

La cérémonie qui s’est ouverte le 13 décembre a été présidée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonaul.

 

La treizième conférence des Parties de la Convention d’Abidjan s’est ouverte, le 13 décembre, par la réunion des experts. C’est la ville de Brazzaville qui a accueilli l’évènement et la cérémonie a été présidée par la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle est la présidente du bureau de la COP13.

Co-organisée par la République du Congo, le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Secrétariat exécutif de la Convention, la conférence se tient par visioconférence sur le thème « Gouvernance des océans : défis et perspectives pour un développement durable de l’Afrique ».

Dans son discours d’ouverture, Arlette Soudan-Nonault a relevé certains problèmes notamment les réserves halieutiques mondiales qui sont surexploitées. Les océans absorbent environ 30% du dioxyde de carbone produit par les humains, mais l’acidification des océans s’est accrue depuis le début de la révolution industrielle. La pollution marine, dont une écrasante majorité provient de sources terrestres, atteint des niveaux inquiétants avec les rejets massifs de déchets plastiques.

Selon elle, si ces problèmes ne sont pas traités en urgence, ils risquent fort de produire un cycle destructif à l’issue duquel l’océan ne pourra plus apporter à l’humanité les nombreux avantages et bénéfices multiples que celle-ci en retire actuellement.

Notons que la cérémonie a été marquée par les déclarations du représentant de l’ONU Environnement ; du représentant du gouvernement de la Côte d’Ivoire (président du bureau de la COP12).

La première journée a été marquée également par la tenue de l’atelier portant sur le thème de la COP 13, notamment « Gouvernance des océans : enjeux et perspectives pour un développement durable de l’Afrique », par Robert Wabunoha, du bureau Afrique de l’ONU Environnement en visioconférence. Ensuite, il y a eu le rapport de la direction exécutive de l’ONU Environnement sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la COP12 par Abou Bamba, secrétaire exécutif de la convention. Puis le rapport de la présidence du comité ad hoc sur la science et la technologie, avant que les parties n’examinent des projets de décisions de la COP13.

La journée du 14 décembre a été consacrée aux discussions et à la finalisation de la déclaration d’Abidjan et l’adoption du rapport et des recommandations émanant du segment des experts. Notons qu’après deux jours des travaux, le segment ministériel a pris le relais ce 15 décembre.

COP26 : le Congo sera le porte-parole de l’Afrique

L’Afrique a désigné son Ambassadeur pour la COP26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 décembre 2021 en Ecosse.

 

La République du Congo sera le porte-parole du continent à ces assises qui se focaliseront sur les questions relatives au développement durable. La ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a fait cette annonce. C’était au cours d’un atelier de restitution d’enquête auprès des populations sur le dérèglement climatique.

La Cop26 se tiendra à Glasgow du 31 octobre au 12 décembre prochain.  A cette occasion la membre du gouvernement a exposé les ambitions du Congo quant à la réduction des émissions de CO2. Elles devront être de de 48% en 2025 et de 54% en 2035, comme annoncé lors de la Cop21 de Paris.

Soudan-Nonault, a indiqué qu’afin de permettre au Congo de renforcer ses actions climatiques pour la mise en œuvre de ses obligations dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat, le soutien de la communauté internationale est plus que jamais nécessaire, car il s’agit en premier lieu de préserver les tourbières de la Cuvette centrale du bassin du Congo. En effet, ces tourbières, mises en évidence par les chercheurs de l’Université de Leeds du Royaume Unis et de l’Université Marien Ngouabi (Umng) du Congo, couvrent une superficie de 145.000 Km2 et séquestrent près de 30 milliards de tonnes de carbone, ce qui représente 3 ans d’émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Un autre sujet que le Congo pourrait porter lors de la Cop 26 à venir, c’est celui du Fonds bleu pour le bassin du Congo, avec pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des États, des contributeurs et des investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue. L’étude de préfiguration du Fonds bleu est arrivée à son terme. Elle comporte un pipeline de plus de 254 projets issus des Cdn des différents Etats, avec un plan d’investissement de près de 8 milliards de dollars, examiné et validé par les ministres de la Commission climat du bassin du Congo.

Le Bassin du Congo est composé de 16 pays, entre autres la République démocratique du Congo (Rdc), le Cameroun, le Gabon, la Zambie, la Guinée équatoriale, le Tchad et le Rwanda.

Congo-Changement climatique : adoption de la contribution déterminée

Après quelques jours d’échanges, les participants à l’atelier national de validation de la CDN révisée de la République du Congo l’ont adoptée.

 

Cinq groupes de travail ont été constitué suivant les thématiques ci-après : groupe 1, Diagnostic de l’existant et méthodologie d’élaboration de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) révisée ; groupe 2 : Adaptation ; groupe 3 : Atténuation ; groupe 4 : Financement ; groupe 5 : Genre et dispositif institutionnel. Les cinq groupes ont produit chacun un rapport détaillé des travaux sur les contributions et les remarques de forme et de fond. Ces cinq rapports ont été adoptés avec amendements par les participants. C’était lors de la cérémonie de clôture présidée par la ministre de l’Environnement, du  Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Les documents validés de sa CDN seront soumises au Conseil des ministres, puis au secrétariat exécutif de la convention cadres des Nations unies sur les changements climatiques, avant la COP 26, prévue en novembre 2021 à Glasgow en Ecosse.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué que le niveau d’ambition de la République du Congo a été rehaussé au double plan qualitatif et quantitatif, notamment par : l’intégration du secteur forêt qui n’était pas comptabilisé dans les émissions et les absorptions de la CDN de 2015 ; la prise en compte de tous les autres secteurs émetteurs de gaz à effet de serre couverts par la Troisième communication nationale ; l’organisation des ateliers départementaux avec l’ensemble des parties prenantes ; la couverture de l’ensemble du pays ; les arrangements institutionnels ; la prise en compte de la dimension genre ; la prise en compte des ODD ; la prise en compte du scénario inconditionnel basé sur les appuis propres au pays.

Par cette validation, les parties prenantes nationales prennent l’engagement de poursuivre la marche dans la promotion du développement durable et la lutte contre les changements climatiques.

Climat : Arlette Soudan-Nonault plaide en faveur du bassin du Congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo a pris une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat organisé par les Etats-Unis.

 

Les États-Unis d’Amérique ont organisé, les 21 et 22 avril, une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat. L’intervention de la représentante de la République du Congo, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la CCBC, au cours de ces assises présidées par le secrétaire d’État américain en charge de l’Environnement, John Kerry, a été essentiellement marquée par une plaidoirie en faveur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Dans son adresse, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué que selon les Nations unies, les pays en développement ne produisent que 1% des gaz à effet de serre mondiaux mais en sont les premières victimes directes. La vie de cent-vingt millions de personnes en situation d’extrême pauvreté est à la merci des calamités climatiques, a-t-elle déploré. Elle a pris le cas de la République du Congo, pour laquelle en 2019, 170 000 personnes ont été frappées par les inondations. Elles ont tout perdu. En 2020 les chiffres ont été encore plus critiques. « Les faits sont durs, les faits sont injustes mais ils incarnent notre réalité », a-t-elle déclaré.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé à John Kerry, qu’en 2016, à Marrakech, il était avec eux lors du sommet des chefs d’État africains, lorsque le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, sur proposition de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc, a relevé le défi du troisième millénaire en portant le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

C’est ainsi que seize chefs d’État, soudés par la volonté de prendre leur destin en main, ont décidé de créer le premier mécanisme de financement africain pour l’Afrique en vue d’assurer la préservation du second poumon écologique durable de l’Afrique centrale. « Pour mémoire, nos tourbières représentent avec 30 milliards de tonnes carbone un puit de carbone équivalent à 15  et à 20 ans des émissions des Etats-Unis et à trois années des émissions totales de la planète, selon le GIEC », a rappelé la coordonnatrice technique de la CCBC,

Un portefeuille d’investissement de dix milliards de dollars pour les dix prochaines années a été élaboré par les meilleurs experts internationaux, en liaison étroite avec les pays du bassin du Congo. « Energie, eaux, assainissement, déchets, transports, ces investissements sont une feuille de route pour la mise en œuvre de nos contributions nationales déterminées et le respect de nos engagements pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris », dit-elle. Une gouvernance a été approuvée à l’unanimité décidant de confier la gestion des fonds à un partenaire de confiance, une banque de développement pour en assurer une gestion conforme aux standards fiduciaires internationaux.

Congo : mise en demeure de la société Congo Dejia Wood industry

La sanction a été prononcée lors de la visite des installations de cette société forestière par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, dans le district de Kellé, département de la Cuvette Ouest, du 7 au 8 juillet.

La notion de la protection de l’environnement a des procédures que toute société doit respecter. Certes, il y a aussi le fait que ces sociétés créent des emplois, payent des taxes au niveau de l’État, mais cela n’empêche pas qu’ils se conforment à la loi, dans le cas d’espèce, aux normes environnementales. C’est dans ce contexte qu’interpellée sur la non-conformité des documents, par la société Congo Dejia Wood Industry, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a effectué une visite de terrain sur le site de cette société.

D’une superficie de 613 hectares, la société d’exploitation forestière Congo Dejia Wood Industry, située à environ 100 km de Kellé, a signé un contrat de partenariat avec l’État congolais en date du 2 août 2007. Paradoxalement, cette unité forestière d’aménagement de Mbomo – Kellé dans la zone 4 Cuvette Ouest, du secteur forestier nord, ne respecte pas les normes environnementales. « …  Je ne peux pas comprendre que nous percevons des taxes alors que la structure n’est pas en conformité avec des textes environnementaux », s’est-elle interrogée.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement est claire là-dessus. Nul n’est censé ignorer la loi dans le pays dans lequel il s’implante, dit-elle. La société Congo Dejia Wood Industry est implantée au Congo en 2007. Depuis lors, elle n’a jamais réalisé un plan d’aménagement, ni réalisé une étude d’impact environnemental et social comme l’exige la loi 003⁄⁄91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement qui stipule à son article 2 : « Tout projet de développement économique en République populaire du Congo doit comporter une étude d’impact sur l’environnement… ».

En cela, cette société ne dispose pas le certificat de conformité environnementale qui est la pièce administrative délivrée par le ministre en charge de l’Environnement après validation du rapport de l’étude d’impact environnemental et social. Au regard de ce qui précède, la ministre a mis en demeure la société Congo Dejia Wood Industry  conformément aux articles 45, 46 et 47.

Avant de regagner Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement a échangé avec les élus locaux présents à Kellé, les représentants des administrations et de la force publique, les chefs de quartier. Elle a profité de l’occasion pour les informer de la levée de la mesure de mise en demeure prononcée à l’endroit de la société AGIL Congo en 2019 et en même temps de la fermeture provisoire de la société Congo Dejia Wood Industry.

Notons qu’après la sanction de Congo Dejia Wood Industry, le préfet du département de la Cuvette Ouest a instruit ses services, séance tenante, de laisser des agents de la force publique sur les lieux. Ensuite, il prendra des dispositions selon la loi pour fermer tous les bureaux ainsi que le portail.

Congo-gestion des forêts : le gouvernement cherche du soutien auprès des investisseurs

Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et  de l’environnement, l’a souligné le 25 juin dernier, lors du 16e conseil d’administration de l’initiative pour la forêt de l’Afrique centrale.

La République du Congo dans sa lutte contre le changement climatique, sollicite des investisseurs pour la gestion de ses forêts.

«  Les ressources financières mobilisées dans le cadre de l’assistance traditionnelle du FEM pour les notifications à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques  restent insuffisantes et ne permettent pas aux experts d’entreprendre des missions de terrain, ni de mener des expérimentations de laboratoire pour passer des informations avec des niveaux de confiance plus fiables », a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault lors de la réunion du 16ème conseil d’administration  du conseil d’administration de l’initiative  pour les forêts d’Afrique centrale  (CAFI)

Arlette Soudan Nonault  a aussi  précisé que des ressources (financière et matérielle) supplémentaires méritaient d’être mobilisées pour accompagner le processus de préparation des inventaires des Gaz à effet de serre.

L’appel de la ministre lors de la tenue de cet évènement a eu un écho favorable auprès des investisseurs, ainsi que du présentant du Programme des Nations unies pour le développement au Congo. Ils ont d’ailleurs manifesté  leur  volonté  d’accompagner le Congo dans ce combat,  afin de lui permettre de remplir pleinement ses engagements.

Cop13-2021 : le Congo candidate pour abriter l’évènement

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré le 23 juin à Brazzaville que le gouvernement confirmait sa volonté  d’organiser la prochaine COP13 de la convention  d’Abidjan, si la situation sanitaire liée à la Covid-19 s’améliorait.

« La République du Congo soutient le choix de la gouvernance des océans comme thème de la COP13, car la gouvernance est le fondement  même de notre  démarche. C’est elle qui détermine le cadre dans lequel nous nous inscrivons pour atteindre les objectifs de gestion », a fait savoir  Arlette Soudan Nonault à l’occasion de la deuxième réunion du bureau de la convention d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, les parties prenantes de la convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a évoqué la problématique des arriérés pour la contribution des conventions. « Le Congo  est bien conscient qu’il ne peut organiser la COP13, Si elle a des arriérés de paiement encore non soldées au compte d’affectation spéciale. Ainsi, nous vous  informons  que des dispositions ont été prises pour que la somme de 105.963,03 dollars soit immédiatement virée sur le compte des Nations unies »,  a-t- elle indiqué.

En marge  de la COP13, qui sera tenue au Congo dans la ville économique en premier trimestre 2021, une réunion interministérielle  est prévue dans les  mois avenir,  afin  de coordonner les pays de la convention d’Abidjan.

Congo : le programme national d’action pour l’environnement actualisé

Cette exigence permettra au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 9 juin à Brazzaville que l’actualisation du Programme national d’action pour l’environnement (PNAE) allait permettre au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels et aux thématiques émergentes sur la gestion environnementale.

«La question environnementale est devenue une variable majeure du développement durable, dont il représente l’un des trois piliers. On ne peut en effet assurer un développement durable sans une gestion écologiquement rationnelle de l’environnement », a expliqué Soudan Nonault, à l’ouverture de l’atelier de validation du Programme national d’action pour l’environnement.

Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, cette exigence reste plus ou moins limitée par le PNAE en vigueur depuis 1996 et qui ne s’adapte plus aux commodités internationales en matière de gestion de l’environnement. « D’où l’urgence de revoir ce plan national en vue de le moderniser et rendre plus efficace les politiques gouvernementales dans le secteur du tourisme et de l’environnement », a-t-elle dit.

« Près de trois décennies après son adoption, il est plus que nécessaire d’actualiser le PNAE en vue de le mettre en cohérence avec les évolutions socioéconomiques du pays et en y intégrant les problématiques environnementales qui ont émergé au cours de ces dernières décennies », a poursuivi Arlette Soudan Nonault.

Le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, a souligné que son organisme continuera à accompagner le Congo dans l’amélioration de sa gestion des écosystèmes, la conservation de la biodiversité et, partant, l’amélioration des conditions de vie des populations.

« L’objectif global de ce travail d’actualisation du PNAE initié par le ministère du Tourisme et de l’environnement consiste à garantir un environnement sain et la mise en œuvre des mécanismes du développement durable par le pays au bénéfice des populations, et cela par la prise en compte de la durabilité environnementale dans les politiques, les stratégies, les plans, les programmes et les projets de développement », a-t-il fait savoir.

Le Congo, qui s’est inscrit dans la promotion de la biodiversité et de la lutte contre les effets de la dégradation de son environnement par le président de la République Dénis Sassou N’Guesso, par ailleurs initiateur du Fonds Bleu pour le bassin du Congo, s’assigne ainsi la mission d’améliorer sa gouvernance environnementale, en partant du cadre légal : le Plan national d’action pour l’environnement, en cours d’actualisation.

Congo : la société Forspak menacée de mise en demeure

C’est une déclaration de la ministre du tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault après sa visite dans les locaux de cette société de cimenterie.

Trois, c’est le nombre de moi donné à la société Forspak, par la ministre du tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault. Cette société de cimenterie située au village Moubeyi dans le département du Niari est accusée de ne pas être conforme aux textes régissant l’environnement du Congo. Forspak a donc trois mois pour se conformer.

 La ministre lors de sa visite qui avait pour objectif de savoir comment est appliqué le plan de gestion environnemental au sein de cette société. Elle a déploré le fait que Forspak n’a aucun responsable chargé des questions environnementales, alors que c’est le domaine le plus sensible. « Je n’ai pas vu celui qui s’occupe de l’environnement. Ce qui justifie ma présence ici, ce sont des questions d’environnement », a-t-elle fait savoir.

En effet, en 2018, Arlette Soudan-Nonault avertissait les responsables de Forspak tout en les interdisant d’arrêter l’utilisation du charbon. Deux ans après, elle revient au galop et constate que les mesures prises en 2018 ne sont pas mises en application. Dès lors, les sanctions devraient tombées.

Il faut rappeler que l’unité de production de cimenterie Forspak, située au village Moubeyi dans la sous-préfecture de Louvakou (département du Niari), a été ouverte en 2013 et emploie deux cent cinquante Congolais. Pendant quarante jours, elle avait interrompu la production à cause du confinement, en vue d’éviter la propagation de la covid-19.

Festim Brazza : Arlette Soudan Nonault reçoit le trophée de gratitude

La ministre du Tourisme et de l’environnement a reçu le trophée de reconnaissance de la 2eme édition du Festival d’images de Brazzaville (Festim Brazza).

Au terme de chaque édition du Festim Brazza, organisée du 1er au 10 août, le comité d’organisation reconnaît et récompense les efforts financiers, matériels et psychologiques consentis par chaque partie prenante pour la réussite de l’événement. Le trophée de gratitude destiné à Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement. Cette récompense lui a donc été donnée pour ses efforts et son soutien en tant que marraine et présidente du comité d’organisation de l’événement.

Arlette Soudan Nonault a reçu son prix, le 30 octobre à Brazzaville par Paul Mouyabi, conseiller au Tourisme. A l’ouverture du festival en août, elle avait indiqué que ce rendez-vous était un véritable moment de brassage interculturel et touristique, de découverte et d’échange. « Ce rendez-vous est une poussée vers l’industrie culturelle, touristique, environnementale, diplomatique qui participe à la diversification de l’économie congolaise et promeut la destination « Green Congo », politique si chère au chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Il est aussi une occasion pour le Congo et d’autres pays de faire valoir leurs visibilités face aux autres cultures », avait-elle également indiqué.

Le Congo, l’Angola, la Côte d’Ivoire, la Chine et le royaume du Maroc ont été bel et bien représentés à travers des stands animés. Le Festim Brazza entend rendre plus dynamique l’économie créative, culturelle, sociale et solidaire au fil de ses éditions.

Diversification de l’économie congolaise : Brazzaville a une nouvelle boulangerie

« Pain de sucre » vient d’ouvrir ses portes et c’est le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault qui a présidé la cérémonie d’inauguration de cet établissement.

Le Congo traverse une crise économique depuis quelque temps. Le gouvernement a opté de diversifier son économie qui pendant longtemps ne reposait que sur le pétrole. A cet effet tous les secteurs se sentent impliqués dans le processus de relèvement de l’économie du pays

Depuis vendredi 03 mai dernier, cette boulangerie est opérationnel et la cérémonie d’ouverture a donné lieu à la dégustation de l’ensemble de produits fabriqués sur place.

« La diversification de l’économie congolaise passe par le tourisme… », a déclaré le ministre du tourisme et environnement, Arlette Soudan Nonault, avant la coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture à Brazzaville.

Arlette soudan Nonault, ce jour, a rendu un hommage au propriétaire de l’établissement, pour cette œuvre économique qui selon elle vient rehausser l’image du Congo en matière de restauration et de création d’emplois.

Anthony Ohemeng-Boamah fait ses adieux au Congo

Arrivé au terme de son mandat, Anthony Ohemeng-Boamah est allé faire le point de la stratégie nationale et du plan directeur de développement durable du tourisme de la République du Congo, le 19 avril à Brazzaville, avec Arlette Soudan-Nonault.

Le représentant résident du Pnud quitte le Congo. « Nous sommes venus parler de deux choses avec ce ministère pour lequel le Pnud, jusqu’en janvier, avait beaucoup de collaboration, dans le domaine de l’environnement et du tourisme. Je suis venu donc remercier la ministre Arlette Soudan-Nonault, pour la bonne collaboration qui, à mon avis, a porté fruit, et puis lui parler de mon départ imminent. J’ai fini mon mandat ici au Congo, je vais partir bientôt. C’était aussi pour l’informer comme il se doit dans la tradition africaine », a déclaré le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à sa sortie d’audience.

Quant aux grandes lignes de travail avec le ministère du Tourisme, Anthony Ohemeng-Boamah a dit que l’entretien avec la ministre a été focalisé essentiellement sur la stratégie de ce secteur qu’il juge structurante. « Si le Congo peut l’amener jusqu’au bout, je crois que c’est une stratégie qui pourrait apporter beaucoup à la diversité de l’économie de ce pays, car qui parle du tourisme, parle des secteurs transversaux. On a échangé sur cette stratégie et son plan directeur, et j’ai beaucoup d’espoir que ce travail abattu va contribuer à la diversification de l’économie congolaise », a-t-il renchéri.

Anthony Ohemeng-Boamah a dit garder de son pays d’accueil de bons souvenirs, assurant qu’il a passé de beaux moments au Congo dans son travail, sa collaboration ayant été franche avec toutes les personnalités qu’il a rencontrées dans l’administration. « Le sentiment que je vais garder avec moi, c’est le sentiment de collaboration réussie avec les cadres et techniciens des départements techniques concernés », a-t-il ajouté.

Bassin du Congo: début de l’étude de préfiguration du Fonds bleu

Le lancement de l’étude a eu lieu du 04 au 05 avril 2019, à Brazzaville, au cours d’une réunion présidée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

La rencontre du 4 au 5 avril avait pour objectifs le lancement de l’étude de préfiguration du Fonds bleu et la validation du calendrier d’exécution de ladite étude. Ces assises s’inscrivaient dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration des chefs d’État de la Commission climat du Bassin du Congo, signée le 29 avril 2018 à Brazzaville.

La rencontre a été présidée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault. Elle a connu la participation de Patrice Lefeu, représentant du cabinet Ernst & Young (EY);  Rajae Chafil, directrice du 4C Maroc; Honoré Tabuna, représentant du secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC); et Martine Therer, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Maroc. Outre le lancement de  l’étude de préfiguration, la réunion de Brazzaville avait également pour objectif de valider le calendrier d’exécution et les résultats attendus de cette étude à réaliser par le cabinet EY.  Il a été clarifié, conformément au Mémorandum d’entente signé entre la CCBC et le 4C Maroc, le rôle de chacune des parties prenantes au cours de la réalisation de l’étude de préfiguration.

A titre de rappel, la CCBC, a été créée en novembre 2016 à Marrakech, au Royaume du Maroc, aux côtés de la Commission climat de la région du Sahel et de la Commission des États insulaires, à l’issue du Sommet de l’Action pour la co-émergence de l’Afrique, organisé en marge de la COP22 à l’initiative de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc. L’objectif de ces commissions, entérinées par la Commission de l’Union africaine) en janvier 2017, vise à concilier le développement économique des États et la lutte contre les changements climatiques pour une co-émergence de l’Afrique. Pour y parvenir, la CCBC va assurer la coordination de toutes les initiatives existantes et en cours concernant, entre autres, la finance climatique représentée par le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, dont la zone géographique recouvre les Etats membres de la CEEAC et ceux de la Communauté de l’Afrique de l’est.

Environnement : le Congo renforce les capacités des points focaux

A travers un atelier qui s’est tenu du 6 au 8 mars avait pour objectif  de renforcer les capacités des points focaux fonds bleu des pays membres de la CCBC.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a souligné le 8 mars à Brazzaville que l’atelier de renforcement des capacités avait permis aux points focaux de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo  de se doter des connaissances nécessaires à la conduite du processus d’opérationnalisation de cette communication.

Au terme des travaux, les participants à l’atelier de formation des points focaux de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ont élaboré une feuille de route et ont recommandé aux points focaux d’assurer le plaidoyer auprès de leurs pays, en vue de la ratification du protocole instituant la Commission climat du Bassin du Congo.

Ils devraient aussi organiser une plate-forme interministérielle du Fonds bleu du bassin du Congo dans leurs pays et sensibiliser les partenaires locaux, notamment les parlementaires, les ministères impliqués, la société civile, les peuples autochtones et le secteur privé sur la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

A la coordination technique, les participants ont demandé d’initier un plaidoyer auprès des autorités des pays membres de la commission climat du bassin du Congo pour prendre les dispositions nécessaires pour ratifier l’accord et mobiliser les financements de l’unité de démarrage.

« Les résultats de l’étude de préfiguration appelleront de votre part des interventions éclairées lors des prochaines étapes du processus d’opérationnalisation du Fonds bleu pour le bassin du Congo, suivant la feuille de route adoptée par les Ministres en avril 2018 », a indiqué Arlette Soudan Nonault à la clôture de l’atelier.

L’atelier qui s’est tenu du 6 au 8 mars avait pour objectif  de renforcer les capacités des points focaux fonds bleu des pays membres de la CCBC visant une appropriation des problématiques et processus portés par ladite Commission et ledit Fonds pour le suivi des activités actuelles et futures, notamment la validation des livrables de l’étude de préfiguration.

Congo : vers la mise en œuvre du visa touriste

La Banque mondiale entend appuyer le gouvernement congolais dans les études de faisabilité du visa touriste.

Plus que six mois, et le Congo appliquera le visa touriste. Communication faite par le ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Nonault Soudan. Des études de faisabilité sont en cours et la Banque mondiale promet d’apporter son soutien pour l’effectivité de cette mesure. La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara l’a d’ailleurs confirmé le 20 février à Brazzaville, au sortir d’une audience avec Arlette Nonault Soudan.

Les discussions entre les deux personnalités ont aussi porté sur les activités prévues dans le cadre de l’appui de la Banque mondiale au ministère sur les aspects touristique et environnementaux.

Pour Korotoumou Ouattara, Le visa touriste contribuera au développement de l’économie durable et à la diversification de l’économie congolaise. C’est ce qui justifie la promesse d’un appui de cet établissement. La Banque mondiale entend aussi apporter son soutien financier et technique au gouvernement congolais dans le projet forêts et développement de l’environnement et celui du développement du secteur privé, de la compétitivité, pour aider les microprojets portés par le secteur privé.

« En terme d’appui financier, au ministère du tourisme et de l’environnement, nous allons nous asseoir avec les équipes pour savoir exactement quelles sont les priorités que le Congo s’est donné à travers ce ministère, pour qu’on puisse les accompagner surtout dans le cadre de l’écotourisme, qui constitue l’une des activités du développement durable », a affirmé le ministre du tourisme.

Autre point évoqué au cours de la rencontre entre Arlette Soudan Nonault et Korotoumou Ouattara, la mise en œuvre du Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC).

A ce sujet, les deux parties sont revenues sur l’impact environnemental de ce projet, et bien sûr tous les micro-projets qui seront financés dans le cadre du PDAC.

Flash: Soudan-Nonault érige les cataractes de Brazzaville en site touristique

Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le pays de Denis Sassou Nguesso veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a annoncé le 27 janvier dernier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Selon la ministre, on y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du Ministère en charge du Tourisme, en juin prochain.

Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au Ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons tout de même que, la  construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’État congolais qui apporte les 30% restants.