Afrique: le Maroc appelle le continent à miser sur les compétences et le savoir-faire de sa diaspora

Le Maroc veut faire de la diaspora africaine la locomotive du continent. C’est ce qui ressort de l’intervention du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 3ème réunion virtuelle du Haut Comité de l’Agenda de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».« Dans le contexte de la mondialisation et face à l’émergence de nouvelles opportunités qui s’offrent à l’Afrique, la diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour nos économies, sur lesquelles le Continent devrait capitaliser sans plus tarder », a souligné Nasser Bourita.

 Le ministre marocain s’est également sur les transferts de fonds de la diaspora africaine, qui ne cessent d’augmenter, d’année en année, citant des données de la Banque mondiale qui a estimé à 48 milliards de dollars les envois de fonds à destination du Continent africain en 2019, soit 2 milliards de plus qu’en 2018. Toutefois, « ces transferts sont astreints à des taux de transfert exorbitants », a souligné le ministre.

 En effet, les retenues pratiquées par les organismes bancaires peuvent, selon certaines études, atteindre les 15%, représentant 1,6 milliards d’euros de gains annuels pour le Continent africain, comme l’a souligné le ministre.

 Pour pallier ces entraves, « qui vont à l’encontre des Objectifs de Développement Durable », le ministre a fait remarquer que « le Haut Comité pourrait associer certaines start-up de la Fintech africaine, avec pour objectif de diversifier les organismes de transfert de fonds sur le Continent et de permettre une meilleure réallocation de ces fonds à des fins d’investissement directs en Afrique ».

Par ailleurs, le responsable marocain a mis en avant le rôle « pionnier » que pourrait jouer l’Observatoire Africain pour la Migration (OAM) aux côtés du Haut Comité pour l’instauration d’un système de cartographie des compétences, à tous les niveaux, de la diaspora africaine pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre africaine, ainsi que la diffusion de leur savoir-faire.

Il a également  préconisé une plateforme de e-business qui pourrait être créée pour relayer des success stories d’initiatives fructueuses de la diaspora africaine aussi bien à l’étranger que sur le Continent, affirmant, par la même occasion, que le Maroc confirme sa contribution financière annoncée lors de la 2ème réunion du Haut Comité et propose, à l’image de l’initiative du Togo, de mettre à disposition de la Commission deux cadres afin d’accompagner et d’assurer le suivi de ses travaux.

Des vols spéciaux à destination du Maroc à partir du 15 décembre

Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers à destination du royaume à partir des trois pays à savoir le Portugal, la Turquie et les Émirats arabes unis.Selon un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid, cette opération, qui débutera le mercredi 15 décembre, concerne exclusivement les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national. Les frais de voyage seront à la charge des bénéficiaires, précise la même source.

Un protocole sanitaire a été mis en place pour l’accès au territoire national. Ainsi, chaque passager devra présenter, avant l’embarquement, un test PCR de moins de 48 heures, les passagers seront confinés pendant 7 jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués durant la période de confinement, toutes les 48 heures.

Toute personne testée positive à l’aéroport ou à l’hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes, souligne le communiqué.

Des réflexions à Abidjan sur les enjeux du cloud et de l’open innovation

L’édition 2021 de Africa Open Innovation Summit, tenue sur les bords de la lagune Ebrié, à Abidjan, fin novembre, ressort l’opportunité pour les États et les entreprises d’être plus cloud et numériquement ouverts.

Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2021, les acteurs de l’écosystème des TIC, réunis à Abidjan, ont tablé sur la thématique « Cloud et Open source, Opportunités pour la Souveraineté numérique en Afrique », selon le rapport de ces assises consulté, mardi par APA.   

Africa Open Innovation Summit 2021 (AOIS), se veut notamment un évènement professionnel majeur en Afrique, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le Cloud. Et ce, pour une Afrique plus cloud et numériquement ouverte. 

Selon le cabinet Garner inc, avec une croissance estimée à 18%, le marché mondial du cloud au niveau du secteur public représente 227 milliards de dollars en 2019 contre 266 milliards de dollars en 2021. 

Ce rendez-vous vise à donner un coup de fouet à cet écosystème en Afrique et en Côte d’Ivoire, pays hôte de la première édition de l’AOIS – Africa Open Innovation Summit, tenue les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan. 

Pour Christelle Assirou, commissaire générale de l’Africa Open Innovation Summit 2021, ‘’c’est un pas de géant de voir une Afrique technologique, forte, résiliente et pleinement au service de l’humain ».

‘’Africa Open Innovation Summit a pour objectif de présenter de nouvelles alternatives pour la construction de la société de l’information, de promouvoir les innovations technologiques basées sur les systèmes ouverts », a-t-elle souligné. 

Mettre en focus la place de l’Open innovation, la réalité et le dynamisme économique dans le numérique sont des points clés qui ont été débattus deux jours durant autour des plénières et ateliers à l’occasion de ce sommet, un événement leader en Afrique en matière d’innovation technologique basée sur le Cloud et le Numérique ouvert.

Cette première édition a jeté les bases des stratégies de développement de l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts.

Selon M. Mamadou Naon, président du comité scientifique, « les logiciels à code source ouvert correspondent au développement de l’Afrique. Car, ils sont robustes et fiables ». En outre, les solutions open source sont des alternatives crédibles dans le « big data, santé, block Chain ».  

De ce fait, la souveraineté numérique oscille entre conquête et protection des territoires et des espaces, Cloud et sécurité du cyberespace : l’âge d’or de la donnée, enjeu de la réglementation, mise en place d’une infrastructure de Cloud souverain. 

L’on a également l’Open data, les nouveaux noms de domaine générique, la block Chain, le Virtual private cloud, l’innovation et la Fintech. Tant de sujets qui ont été débattus avec des panelistes de haut niveau.

Cette rencontre, première du genre a permis de conclure à la création d’un observatoire sur l’open source, et à la constitution d’une équipe projet pour en faire la promotion. Cette édition a vu la participation de plusieurs experts locaux et internationaux. 

Elle a aussi mis en avant la coopération sud-sud avec comme pays invités le Burkina Faso et la Centrafrique, représentée par Mme Tatiana Yangoupandé, ministre conseiller en charge de la Digitalisation et du développement des programmes. 

Pour Mme Tatiana Yangoupandé, il faut y voir un changement de paradigme en voyant le numérique comme une richesse. C’est la conception originelle du numérique par les Etats qui doit être revue. 

« Il faut changer de paradigme sur le numérique au niveau des Etats. Il faudrait qu’ils puissent le voir comme une richesse à produire pour le développement des populations. Ce qui va valoir leur implication dans la souveraineté numérique », a-t-elle renchéri. 

Franck Soppi, très averti sur ces questions, souligne que « la prise de conscience des individus sur les questions de protection de données, et la régulation des textes sont des aspects à ne pas négliger ». « La ratification de la convention de Malabo par tous les Etats nous donnerait d’avoir un texte digital pour l’Afrique », a-t-il soutenu.  

Le Wanetam a « réhaussé le niveau de la recherche » en Afrique (Pr Mboup)

Après le succès des deux premières phases, le troisième projet du Réseau ouest-africain de lutte contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (Wanetam, acronyme anglais) a été lancé lundi 13 décembre à Dakar.Les experts africains en santé veulent être plus solidaires en matière de recherche dans leur domaine. Réunis dans la capitale sénégalaise depuis ce lundi pour le lancement du Wanetam 3, les membres de ce réseau sous-régional entendent mettre tout en œuvre pour « réussir le pari de la recherche participative » afin d’impacter la recherche dans la sous-région ouest-africaine, au bénéfice des populations.

« Comme on peut le constater, Wanetam est devenu un réseau attractif et nous pouvons nous féliciter d’avoir réussi le pari de, non seulement briser les barrières linguistiques et culturelles pour consolider un réseau incluant des pays anglophones, francophones et lusophones, mais aussi et surtout d’avoir réhaussé le niveau de la recherche dans la sous-région », a déclaré le professeur Souleymane MBOUP, président et fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

Cet éminent professeur de médecine sénégalais, 68 ans, s’est exprimé dans son majestueux centre, situé à Diamniadio, à 30 km de Dakar, devant de nombreux collègues ouest-africains venus faire le bilan des activités du Wanetam et tracer les sillons du programme à venir, dans le cadre d’un conclave qui va se refermer le 15 décembre prochain.

Créé en 2009, ce réseau est composé de trente institutions dont vingt-cinq issues de douze pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Ghana, Nigeria, Mali, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et cinq institutions de quatre pays européens (Allemagne, France, Grande Bretagne et Portugal). Ses activités sont centralisées autour de sept thématiques, à savoir la tuberculose, le paludisme, le VIH/Sida, les maladies tropicales négligées, les maladies émergentes, réémergentes et la Covid-19, les activités transversales et le management de la recherche et le réseautage.

Financement de 3 milliards FCFA 

Wanetam fait ainsi partie d’un pool de quatre réseaux d’excellence créés par l’European & Developing Countries Clinical Trials Partnership (EDCTP) pour promouvoir la collaboration en matière de recherche entre chercheurs de diverses institutions dans les quatre régions d’Afrique subsaharienne.

Selon le professeur Mboup, le réseau a déjà « bénéficié de deux rounds de financement et vient de décrocher un troisième financement de 4,5 millions d’euros », soit près de trois milliards de FCFA, « pour une durée de trois ans ». Cette croissance en nombre de partenaires « est la preuve que le réseau est en train d’atteindre ses objectifs et donc suscite beaucoup d’intérêts », s’est félicité le co-découvreur du VIH-2, pharmacien colonel de l’armée sénégalaise.

Ainsi, a-t-il relevé, la mise en place et le maintien d’un réseau de recherche incluant des partenaires francophones, anglophones et lusophones, la publication d’articles dans des revues scientifiques de grandes renommées, l’octroi de financements à des post-doctorants pour la mise en place et la conduite de micro-projets de recherche font partie des « résultats »obtenus par le Wanetam depuis sa création.

Par ailleurs, le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Cheikhou Sakho, s’est d’abord réjoui du choix porter sur son pays pour la tenue de cette réunion avant de rappeler que le continent africain a été touché « ces dernières années » par beaucoup d’épidémies « qui ont causé beaucoup de morts ».

Face à tous ces fléaux (Ebola, Covid-19…), « il est donc impératif de mener des actions conjuguées entre les gouvernements, les institutions de recherche, les organisations internationales et les grandes fondations pour envisager des actions communes de ripostes », a-t-il préconisé.

Kuyo Téa Narcisse investi à la tête de l’Africa Sports d’Abidjan

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a remis lundi les statuts et règlements intérieurs révisés de l’Africa Sports d’Abidjan à M. Kuyo Téa Narcisse, le nouveau président du club.

Mme Dao Gabala a remis les statuts et les règlements intérieurs révisés à M. Kuyo Téa Narcisse ainsi que le point de gestion des affaires courantes, lors d’une cérémonie faisant office de passation de charges, au siège de la FIF. 

Mis sous tutelle par le Comité de normalisation de la FIF, le 27 avril 2021, l’Africa Sports amorce un nouveau pan de son histoire avec M. Kuyo Téa, un ancien du club, élu à l’issue d’une élection pilotée par le Comité de normalisation de l’Africa Sports, présidé par M. Yves Zogbo Junior.

L’Africa Sports d’Abidjan était dirigée par deux personnalités, MM. Alexis Vagba et Antoine Bahi, à la suite d’un arrangement conduit par l’ancienne équipe de la FIF. Cette situation avait rendu complexe le choix du club d’un candidat à l’élection du président de la FIF. 

Pour mettre fin à ce bicephalisme, le Comité de normalisation de la FIF (CN-FIF) a mis sous tutelle le club de l’Africa Sports d’Abidjan et désigné l’émérite homme de médias Yves Zogbo Junior, pour conduire le Comité de normalisation.  

La prise de fonction de M. Kuyo Tea Narcisse marque la fin du mandat du Comité de normalisation de l’Africa. Le nouveau président de l’Africa Sports a appelé à « l’union sacrée » autour du club, une formation qui compte beaucoup de supporters dans le pays. 

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.

Après 50 ans d’existence, l’OMVS se réinvente

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dans son ambitieux programme de modernisation, va se doter d’un Fonds d’autofinancement, a annoncé, lundi à Dakar, son Haut-commissaire, Hamed Diane Séméga.Après 50 ans d’existence, l’OMVS aspire à l’autonomie financière. Une réforme en profondeur de l’Organisation est en cours. « Une batterie de mesures concrètes et innovantes est sur la table pour améliorer et harmoniser la gouvernance, mais également favoriser un financement durable permettant de réduire le poids des contributions des Etats membres aux budgets de fonctionnement et d’investissement notamment par la mise en place d’un Fonds pour l’autofinancement de l’OMVS », a déclaré M. Séméga.

Il s’exprimait à l’occasion d’un forum d’échanges économiques dont le thème est : « Bassin du Fleuve Sénégal, modèle d’intégration, espace d’opportunités. »

Cette mue institutionnelle dessine les contours d’une nouvelle OMVS, moderne, plus résiliente, dotée d’outils, de structures et de compétences en adéquation avec les nouveaux défis, a indiqué le Haut-commissaire.

Revenant sur les défis auxquels doit faire face l’OMVS, Hamed Diane Séméga a fait savoir que le premier est sans conteste celui de la préservation de la ressource. En effet, a-t-il dit, le fleuve Sénégal est un fleuve sahélien confronté à de fortes variabilités saisonnières. Celles-ci ont une grande incidence sur l’hydraulicité, en raison des effets du changement climatique.

A cela s’ajoute la pollution et l’envasement résultant des activités d’orpaillage et autres pratiques qui altèrent la qualité du milieu. « La situation est critique sur l’affluent Falémé, comme j’ai eu l’occasion de le constater personnellement sur le terrain et de sonner l’alerte », a-t-il soutenu.

L’autre défi à relever, selon M. Séméga, est l’amélioration de la maîtrise du fleuve. Celle-ci passe, d’après lui, par la réalisation des prochains barrages dont celui de Gourbassi. Ce dernier devrait à lui tout seul porter le niveau de régularisation du fleuve de 50% actuellement à 75 %.

Et en fin, l’OMVS devra s’atteler à une gestion proactive s’appuyant sur des outils de planification rigoureux, des instruments de mesure, de suivi et de sauvegarde de la ressource et de l’environnement du bassin, a ajouté l’ancien ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.

Dans ce cadre, l’organisation déroule, avec l’appui de ses partenaires, divers programmes consacrés au suivi de la qualité des eaux grâce à la formation des personnels, la cartographie du bassin et l’acquisition d’équipements adaptés, la mise en place de l’Observatoire du Fouta Djalon et des projets pilotes dédiés à l’amélioration de la résilience climatique.

Hamed Diane Séméga a par ailleurs souligné la nécessité pour l’OMVS de faire connaître le potentiel économique du bassin et les opportunités existantes. Pour cela, a-t-il précisé, il est indispensable de sortir de l’entre-soi, de trouver des solutions hardies pour faire la jonction avec le privé, le monde de l’entreprenariat, afin de mieux faire connaître les opportunités économiques liées à la disponibilité permanente de l’eau et favoriser les investissements.

Dans cette nouvelle perspective, le vice-président du Conseil national du patronat du Sénégal, Antoine Ngom, a plaidé pour une plus grande intégration du secteur privé dans la mise en œuvre des projets de développement du bassin du fleuve Sénégal.

« Les fondamentaux d’une coopération économique avantageuse sont bien là. Le bassin du fleuve Sénégal regorge de potentialités diverses et nombreuses. De nombreuses opportunités de partenariats d’affaires à l’investissement et au commerce existent dans nos pays respectifs. En conséquence, il nous appartient de renforcer les acquis », a affirmé M. Ngom.

Côte d’Ivoire/football: un financement de 4,7 milliards Fcfa alloué pour la CAN 2021

L’Etat ivoirien prévoit un financement de 4,7 milliards de Fcfa pour la participation de la Côte d’Ivoire à la CAN de football 2021, au Cameroun, a annoncé lundi la directrice générale de l’Office national des sports (ONS), Mme Mariame Koné Yoda, lors d’une conférence de presse.

« Le financement global pour la CAN 2021, au Cameroun, s’élève à 4,7 milliards Fcfa », a indiqué Mme Mariame Koné Yoda, précisant que cela comprend « les primes de qualification, les primes de sélection, la préparation et la participation ». 

En outre, le financement prévoit la délégation sportive, une délégation administrative, financière et d’officiels. Il prend aussi en compte la prise en charge d’une délégation de supporters, a fait savoir la directrice générale de l’ONS.  

Elle a assuré que le financement de la CAN 2021, au Cameroun, est « un acquis, car prévu au budget 2022 de l’Office national des sports ». Une communication en Conseil est par ailleurs en cours pour adoption de cette prise en charge. 

Selon le plan de décaissement élaboré par le trésor public, le premier décaissement est prévu pour les phases de poules, le second pour les 8e de final, le troisième pour les quarts de finale et le quatrième pour les demi-finales et la finale. 

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) après celle de 1984. 

Pour le bon déroulement de cette compétition, l’Etat ivoirien s’est engagé à doter les villes hôtes d’infrastructures sportives et d’hébergements, conformément aux exigences de la CAF.  Il s’agit d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro. 

En plus des cinq stades devant accueillir les athlètes, le ministère des Sports et de l’économie sportive, a décidé de mettre aux normes internationales le Stade Olympique Alassane Ouattara, qui devrait accueillir le match d’ouverture de la compétition.

Un stade couvert, de 20.000 places est en construction à Korhogo (nord), où un hôtel 3 étoiles de 50 lits pour les sportifs est en réalisation, a relevé la directrice générale de l’ONS, soulignant que le taux global de réalisation des travaux est estimé à 77,8%.

Le stade de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, lui, passera de 25.000 places à 40.000 places et sera réalisé sur 30 hectares. La ville abritera une cité CAN de 32 villas. Le taux global de l’ensemble des travaux a atteint 81%.

A San-Pedro, la deuxième ville portuaire ivoirienne, un stade de 20.000 places est en construction. Une cité CAN de 32 villas et quatre terrains d’entraînement sont également en réalisation. Le taux d’avancement de tous ces travaux est de 63,1%.

Dans la capitale politique, Yamoussoukro, un stade de 20.000 places est en construction ainsi que quatre terrains d’entraînement, pour un taux d’avancement réel de 95% pour l’ensemble des travaux. 

Le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, connaît une extension et enregistre actuellement un taux d’exécution de 13,5%. Mme Mariame Koné Yoda a fait savoir que la fin des travaux est prévue pour le 31 décembre 2022.

« Nous sommes en train de mettre la pression pour que les délais des travaux soient atteints à juin-juillet 2022 », a-t-elle déclaré, avant de faire observer que le taux d’avancement de tous les travaux engagés est de 70%.

« Laissons Frederik Willem de Klerk reposer en paix » (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la place qu’occupait le défunt président Frederik de Klerk pendant l’apartheid et la colère que cela a suscité ne pouvaient être ignorées dans l’histoire du pays, mais les Sud-Africains doivent « le laisser pour qu’il puisse reposer en paix ».S’exprimant lors du service commémoratif d’État en l’honneur du dernier président de l’ère apartheid au Cap dimanche, Ramaphosa a déclaré que de Klerk était « une personne qui a joué un rôle important dans l’évolution de notre nouvelle démocratie – que cela nous plaise ou non ».

« FW de Klerk est né du sol africain et c’est sur le sol africain qu’il est maintenant revenu. Je voudrais appeler chacun d’entre nous, que nous ayons été d’accord ou non avec lui, à le laisser pour qu’il puisse être en paix », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « nous ne pouvons ni ignorer, ni chercher à écarter la colère, la douleur et la déception de ceux qui se souviennent de la place que FW de Klerk occupait dans la hiérarchie d’un État oppresseur », reconnaissant le rôle de M. de Klerk dans la fin de l’apartheid et l’élaboration de la nouvelle constitution du pays.

M. de Klerk, âgé de 85 ans, est décédé le mois dernier d’un cancer, laissant derrière lui une veuve et deux enfants. Peu de temps après avoir prononcé son éloge funèbre, le président a été testé positif à la Covid-19 et s’est immédiatement isolé pour recevoir un traitement à son domicile du Cap.

Côte d’Ivoire: une plateforme de compendium des compétences au profit des retraités

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité vendredi les retraités à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

M. Adama Kamara s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de décoration de 509 agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dont certains récipiendaires étaient admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

« Je vous exhorte à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle », a lancé M. Adama Kamara, à l’endroit des agents appelés à la retraite.

« En rejoignant cette plateforme, vous serez des modèles, vous continuerez à exister, à enseigner et à former la jeune génération », a ajouté le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, lors de la cérémonie tenue au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.

Sur les 509 récipiendaires, 117 ont décroché la médaille Grand or, 137 travailleurs ont hérité d’une médaille d’or (après 30 ans de service), 89 étaient bénéficiaires d’une médaille vermeille (25 ans de service) et 166 ont arboré la médaille d’argent après 15 ans de vie professionnelle. 

Le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est dit « particulièrement heureux » de participer à la cérémonie de remise de médailles de travail à ses collaborateurs qui ont consacré plusieurs années de leur vie au service de l’entreprise et au bien-être des populations. 

Les médailles ont été remises à des travailleurs ayant une ancienneté allant de 15 à 35 ans de service. « c’est votre engagement, votre courage et votre mérite que la République de Côte d’Ivoire célèbre », a déclaré M. Bakayoko  à l’endroit des récipiendaires.

M. Ahmadou Bakayoko a fait observer que 87 agents parmi ces récipiendaires avaient une ancienneté qui se confond avec l’âge de la CIE. Ces employés sont issus des 10e, 11e et 12e promotion des techniciens supérieurs et de la 2e promotion des techniciens formés au CME.

« Je suis fier de vous, vous avez contribué au succès de l’entreprise », a dit M. Ahmadou Bakayoko à ces récipiendaires éligibles pour l’édition 2021 de la remise de médaille aux travailleurs de la compagnie pour leur contribution au rayonnement du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. 

Présidentielle gambienne : l’opposition saisit la Cour suprême

Le principal parti d’opposition, le Parti démocratique uni (UDP), a déposé lundi un recours à la Cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle du 4 décembre.Le candidat présidentiel de l’UDP, Ousainou Darboe, a affirmé que l’élection a été truquée et s’est engagé à contester les résultats devant la Cour suprême où l’action en justice a été déposée par les avocats du parti.

La constitution gambienne stipule que toute partie lésée par une élection a le droit de saisir les tribunaux dans les dix jours suivant la déclaration des résultats. Selon les observateurs électoraux locaux et internationaux, les élections et leur déroulement ont été libres, équitables et transparents.

Le 5 décembre, le président de la Commission électorale indépendante, Alieu Momar Njie, a déclaré le président sortant, Adama Barrow, du Parti national populaire, réélu pour un second mandat de cinq ans après avoir obtenu 53 % des voix.

Le candidat de l’UDP, Darboe, un ancien allié devenu un ennemi politique du président gambien, a recueilli 27 % des voix et est arrivé en deuxième position lors d’un scrutin présidentiel qui restera dans les mémoires pour son taux de participation élevé (environ 86 %).

Il s’agissait de la première élection après chute de Yahya Jammeh, en 2016, qui avait régné d’une main de fer sur le pays pendant 22 ans.

Rwanda-Ouganda : vers le dégel des relations entre les voisins ?

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a nommé ce week-end un nouvel ambassadeur au Rwanda.Kampala pose un jalon dans la pacification de ses liens avec Kigali. Le Général de division à la retraite, Robert Rusoke, prend fonction comme nouvel ambassadeur de l’Ouganda au Rwanda.

La tension est présente à la frontière des deux pays. En décembre 2018, un rapport d’un Groupe d’experts des Nations Unies a révélé que la branche militaire d’une coalition d’opposants rwandais, appelée la Plateforme Cinq ou P5, bénéficiait notamment du soutien de l’Ouganda pour renverser Paul Kagamé.

Deux mois plus tard, le Rwanda a partiellement fermé sa frontière commune avec l’Ouganda et déconseillé à ses citoyens de se rendre chez le voisin. Plusieurs réunions régionales n’ont pu permettre aux deux parties de dépasser la crise diplomatique.

Avec la nomination d’un nouvel ambassadeur, l’Ouganda veut renouer le contact avec le Rwanda. Le Général Robert Rusoke, ancien chef d’état-major conjoint des Forces de défense populaires de l’Ouganda, a déjà servi dans sa carrière de diplomate au Soudan du Sud.

Sénégal : nouveau record du 100 mètres papillon de natation

Oumy Diop a battu son propre record lors de la 4e journée des Championnats de France Elite Hiver 2021.La reine du 100 mètres papillon au Sénégal, c’est actuellement Oumy Diop. La championne d’Afrique en titre de la distance a réalisé un chrono d’une minute, 2 secondes et 49 tierces dans un bassin de 50 mètres à Montpellier, en France.

Le précédent record du Sénégal, Oumy Diop l’avait établi le 7 novembre dernier dans le cadre du Meeting National Auvergne Rhône Alpes à Saint-Étienne (France). La très jeune nageuse est l’une des valeurs sûres de cette discipline dans son pays.

D’ailleurs, Oumy Diop s’est récemment classée deuxième, derrière  l’équipe nationale de beach soccer, pour le Prix El hadj Amadou Dia Ba décerné par l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS) au meilleur sportif sénégalais de l’année 2021.

Démarrage du dialogue public privé à Bouaké

Le dialogue public privé démarre à Bouaké (Centre) où le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (SE-CCESP) en liaison avec les parties prenantes du dialogue public privé (DPP), lancera les activités de la Plateforme locale.

Selon une note d’information parvenue lundi à APA, le lancement officiel des activités de la Plateforme locale du dialogue public privé (PLDPP) de Bouaké, se fera dans la période du mardi 14 au jeudi 16 décembre 2021, à la préfecture de la ville.

L’objectif est de  promouvoir le dialogue public privé à l’échelle locale, afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique, d’assurer une meilleure structuration du DPP dans les  pôles économiques régionaux, de faciliter l’accès à l’information des acteurs public et privé sur les programmes, stratégie et réformes relatifs au développement du secteur privé.

Le lancement des activités du PLDPP de Bouaké s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de dialogue public privé (SNDPP) validée en février 2017. Cette action vise à répondre au défi de renforcement de l’approche inclusive du dialogue public privé par une prise en compte des spécificités locales et des préoccupations des entreprises situées hors d’Abidjan.

 Elle est en cohérence avec la vision de l’État de bâtir une croissance économique durable et inclusive tirée par différents pôles économiques à l’échelle nationale, conformément aux orientations du Plan national de développement 2016-2020.

Afrique centrale : 99,6 milliards F CFA de la Bdeac pour relier trois pays

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) accompagne le Congo dans la construction d’un linéaire de 1310 kilomètres de route entre Brazzaville, Bangui (Centrafrique) et N’Djamena (Tchad).Un corridor multimodal. C’est le projet financé par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac). Son président Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre congolais des Finances et du Budget, Roger Rigobert Andely, ont signé, le 10 décembre dernier, l’accord de prêt.

Pour la première phase du projet, les travaux porteront sur le bitumage de la section Ouesso-Pokola longue de 50 kilomètres, la construction du pont de la Sangha, la réalisation de l’ensemble des ouvrages de franchissement sur le prolongement de la route entre Pokola et Bétou, le bitumage de la section Gouga-Mbaïki, et le traitement des points critiques de Mbaïki à Bangui.

Selon un communiqué de la Bdeac, reçu lundi à APA, les retombées économiques de ce projet sont considérables : « la réduction des coûts de transport et des délais de trajets induits, le développement des activités commerciales, l’amélioration de ressources financières des communes concernées et du pays en général, la facilité d’accès aux services médicaux, sociaux et administratifs et le développement des échanges commerciaux internationaux ».

En outre, explique l’institution financière, le positionnement stratégique de cet axe offre, au Tchad et à la République centrafricaine, une alternative d’accès à l’océan Atlantique. L’idée de la construction du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-N’Djamena a été retenue lors de la table ronde des bailleurs de fonds organisée à Paris, en France, en novembre 2020.

Ce nouveau financement de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale porte le volume global de ses engagements en faveur du Congo à 398 milliards F CFA.

Santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le mariage des mineurs et le match entre le Maroc et l’Algérie, disputé samedi dans le cadre de la coupe arabe des nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, souligne que cette « embellie » n’est pourtant pas synonyme d’un retour définitif à la vie normale « malgré l’impatience générale et parfois même l’incompréhension dont font preuve certains vis-à-vis du maintien de mesures de précaution ».

Le quotidien estime que la flambée inquiétante que connaissent de nouveau des pays dans le voisinage immédiat laisse entrevoir une nouvelle vague visiblement plus violente.

« Au tout début de la pandémie, en mars 2020, beaucoup n’avaient pas hésité à qualifier de radicales voire disproportionnées les dispositions prises par le Maroc », rappelle-t-il, affirmant que les événements qui ont suivi lui ont donné totalement raison pour une telle démarche.

« Officiellement, le monde est encore à ce jour en état de pandémie, ce qui veut dire que le risque est encore important et réel et au même niveau que le premier jour », prévient la publication.

Abordant le mariage des mineurs, +l’Économiste+ écrit que cette pratique touche dans l’écrasante majorité les filles, dont la plupart sont contraintes d’abandonner l’école, de subir des violences conjugales, d’enfanter à leur âge avec des risques élevés de mortalité et d’être parfois répudiées avec des bébés et sans ressources financières.

« Il n’y a pas si longtemps, cela faisait ‘très chic’ dans certains milieux de déclarer avoir été mariée jeune », constate-t-il, regrettant le fait que cette culture est encore vivante, notamment dans les régions les plus riches et les plus urbanisées qui détiennent le record.

Évoquant les efforts des ONG qui s’activent et luttent contre ces pratiques, il souligne que ces efforts sont insuffisants face notamment à des réalités où des familles voient le mariage de leur fille comme une bulle de sécurité financière.

Le quotidien précise que ce sujet est un véritable projet de société qui se cale parfaitement au grand chantier de la généralisation de la protection sociale. « Un plaidoyer que le pays doit porter à bout de bras pour sauver une enfance sacrifiée », insiste le quotidien.

S’attardant sur le match joué samedi entre le Maroc et l’Algérie pour le compte des quarts de finale de la coupe arabe des nations de football (Qatar-2021), +l’Opinion+ écrit que c’est le fair-play et le football qui ont gagné, précisant que la sportivité des deux équipes était remarquable et l’engagement des joueurs admirable.

Sur la pelouse, l’ambiance est restée tout au long de la rencontre fraternelle et très sportive. En témoignent les nombreuses accolades entre joueurs, les sourires partagés et l’absence totale d’actions inamicales, violentes ou vicieuses, constate le journal.

Au niveau des tribunes, « aucun incident n’a été rapporté », ajoute-t-il, soulignant que la fête footballistique fut belle sous les yeux de Gianni Infantino et de l’ensemble de la planète foot qui a été littéralement émerveillée par l’ambiance enflammée du derby maghrébin.

+Assabah+ revient sur cette défaite qui a «mis à nu» les limites de l’équipe nationale et de ses principaux joueurs. Ni Hafidi, ni El Karti, ni Azaro, ni Bencharcki n’ont su porter le danger devant les cages de Raïss Mboulhi. Les Marocains ont au contraire subi le jeu des Algériens qui constituaient le premier véritable test pour cette équipe depuis le coup d’envoi de la compétition.

Le groupe de Ammouta subit également les effets de l’âge, puisque la majorité des joueurs a dépassé la trentaine. Ce qui n’est pas le cas des Algériens dont une bonne partie des joueurs est née dans les années 2000.

Pour +Al Ahdath Al Maghribia+, si les pronostics de cette rencontre, qui plaçaient le Maroc favori devant l’Algérie, ont été déjoués, c’est à cause de l’état d’esprit des acteurs de ce derby. L’abnégation et la combativité des Algériens a manifestement pris le meilleur sur la volonté et l’expérience de l’équipe marocaine. Le quotidien rappelle également qu’en concédant deux buts lors de cette rencontre, le Maroc a mis fin à une série de trois matchs où ses cages sont restés inviolées.

+Al Massae+ est quant à lui revenu sur les déclarations d’après-match du sélectionneur national. Une sortie médiatique lors de laquelle le coach Houcine Ammouta a admis que son groupe n’a pas été à la hauteur lors du derby.

«Même si nous n’avons pas été au niveau sur les plans technique et tactique, nous avons réussi à revenir au score pour aller jusqu’aux tirs au but», a lâché Ammouta, avant d’ajouter: «Nos joueurs ont perdu des balles simples. Ils n’ont pas respecté les consignes sur le positionnement. Notre équipe n’a même pas été à 50% de ses capacités en comparaison des trois premières rencontres. Il n’y avait pas de concentration sur la rencontre ».

Politique et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des enjeux des prochaines élections et du rebond de l’économie.Sous le titre « Khalifa (Sall), toutes griffes dehors », WalfQuotidien estime que l’ancien maire de Dakar « joue sa survie politique ». À en croire ce journal, l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 découle d’une « stratégie bien structurée » avec notamment « un discours de plus en plus musclé ».

Avant cette échéance, Khalifa Sall, chef de file de Taxawu Sénégal (Au service du Sénégal, en langue wolof), est focus sur les élections locales du 23 janvier prochain. Sa coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) compte bien « sécuriser le vote », rapporte Vox Populi.

Dans les colonnes de ce journal, Déthié Fall, mandataire national de cette entité politique déclare que les tenants du pouvoir « ont mis en place une stratégie de fraude » que doivent contrecarrer les jeunes avec « une surveillance optimale du scrutin ».

Ababacar Fall, le Secrétaire Général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) évalue, dans Sud Quotidien, le processus électoral : « Le dépôt des listes a été caractérisé par de nombreuses difficultés relatives au manque de maîtrise des procédures par certaines coalitions et la rigueur exercée par des autorités administratives ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux ministres qui vont à l’assaut des municipalités. Selon ce quotidien, il faut « gagner ou disparaître ».  Un « pari risqué » donc, conclut ce journal, pour les collaborateurs du président Macky Sall ayant récemment ressuscité le poste de Premier ministre.

D’après des constitutionnalistes, cités par L’Observateur, la nomination d’un Pm après les élections locales peut « porter un coup à l’action » de l’Etat puisque que « le gouvernement sera considéré comme démissionnaire dès la promulgation de la loi, c’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne » pour ces joutes.

En économie, Le Soleil indique que le Fonds Monétaire International (FMI) « salue les résultats conséquents » de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). En visite au Sénégal, Kristalina Georgieva, la Directrice Générale de l’institution de Bretton Woods, a affirmé, dans le quotidien national, que « l’entrepreneuriat et l’innovation sont importants dans un monde en constante et rapide mutation ».

Poursuivant, la Bulgare a plaidé en faveur de la vulgarisation du « modèle sénégalais » partout en Afrique, précise Le Quotidien. Soucieux de maintenir le cap, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a annoncé dans EnQuête « de belles perspectives pour les années à venir ». En effet, a-t-il renchéri dans Libération, le Sénégal est en train de se désendetter dans un contexte où « (ses) politiques ont été redimensionnées et (ses) priorités redéfinies ».

Consensus autour d’un plan de production de tilapia en Côte d’Ivoire

Un plan ambitieux visant à augmenter la production de tilapia pour mieux répondre à la demande intérieure de la Côte d’Ivoire a fait l’objet d’un large consensus à l’issue d’un atelier de deux jours à Abidjan.

 Dans un communiqué transmis, lundi, à APA par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, les experts et les parties prenantes ont convenu que la valorisation du potentiel du secteur du tilapia en Côte d’Ivoire demande d’accroitre la disponibilité et la qualité des aliments et des alevins

Le plan qui a fait un large consensus appelle également à une chaîne de valeur plus solide et durable, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

« Le poisson est la principale source de protéines en Côte d’Ivoire », a déclaré Sidi Tiémoko Touré, Ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques (MIRAH) lors de l’atelier tenu à Abidjan, où des experts et parties prenantes impliqués dans la production de tilapia ont discuté du développement de ce secteur.

 « Notre objectif est d’être plus autonomes pour répondre à la demande de poisson, estimée à 650 000 tonnes par an. Cela exige d’intensifier la production aquacole locale, particulièrement celle du tilapia d’élevage », a-t-il ajouté.

La rencontre a été organisée par FISH4ACP, une initiative mondiale portée par l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et mise en œuvre par la FAO pour accroitre la productivité et la durabilité des chaînes de valeur en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique.

Les travaux de FISH4ACP pour renforcer la production de tilapia en Côte d’Ivoire ont débuté cette année par une analyse de la chaîne de valeur qui a conduit au plan de développement présenté au cours de l’atelier.

Massimo Scalorbi de l’Union Européenne a rappelé l’accent mis par le programme FISH4ACP sur la croissance économique, l’équité sociale et la durabilité environnementale. « Je salue donc les efforts des autorités ivoiriennes pour augmenter la production aquacole locale tout en minimisant les effets négatifs sur l’environnement », a-t-il déclaré.

« Nous soutenons la vision de FISH4ACP pour un secteur du tilapia plus solide et durable », a déclaré de son côté Benjamin Laag du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) qui finance le programme avec l’Union européenne.

« Cela aidera la Côte d’Ivoire à devenir plus autonome, tout en améliorant la sécurité alimentaire et en multipliant les possibilités d’emploi », a-t-il ajouté.

Au cours de la réunion, plus de 60 experts et parties prenantes ont convenu que le manque d’alevins et d’aliments de qualité à un prix abordable sont les principaux obstacles à l’augmentation de la production ivoirienne de tilapia du Nil. Ils ont souligné qu’une augmentation de la production à environ 80 000 tonnes d’ici 2031 comme convenue à l’atelier, doit impérativement s’accompagner d’un renforcement de la structure de la chaîne de valeur et de sa durabilité.

« Le programme de renforcement du tilapia en Côte d’Ivoire est ambitieux », a déclaré Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Néanmoins, étant donné la volonté politique du gouvernement et le fort soutien de nos partenaires, nous pensons pouvoir y parvenir ensemble. » a estimé le haut fonctionnaire onusien. FISH4ACP sera le fer de lance du projet pour les quatre prochaines années, a-t-il expliqué.

 Les efforts pour renforcer la chaîne de valeur seront axés sur le renforcement des capacités des acteurs et des organisations de la ferme au marché. M. Gaiji a ajouté qu’un meilleur accès des éleveurs de tilapia ivoiriens au financement est un facteur clé de réussite. Il a aussi souligné la valeur ajoutée du tilapia produit localement, et a annoncé la création d’un système numérique de suivi et de certification pour accroître la durabilité du secteur.

Côte d’Ivoire: les architectes pour des assises du bâtiment et de la ville durable

L’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire a appelé, samedi, dans une déclaration, à la tenue des assises du bâtiment et de la ville durable, en vue de « dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable ».

« L’Ordre des architectes propose la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas dans cette entreprise », a dit Maryline Morrisson, une jeune architecte,  au nom du Comité scientifique, au terme du salon Archibat 2021.  

Ces assises, ajoutera-t-elle, se voudront collaboratives et connectives avec des formats d’ateliers de co-construction, pour remettre les choses à plat et définir les modes de management d’opération avec l’ensemble de la chaîne de valeur.

Elle regrouperont: instances décisionnaires, autorité des marchés publics, maîtrise d’ouvrages publics et privés, maîtrise d’œuvres, maîtrise d’usage, entreprises et artisans du bâtiment, industriels, notaires avec des objectifs communs majeurs clairement définis.  

Et ce, pour « réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable », a précisé l’architecte Maryline Morrisson. 

L’édition 2021 du salon Archibat, dédié à l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, a eu pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ». 

« Le changement climatique implique une transformation de notre mode de consommation de la ville », a-t-elle lancé, déplorant « le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, non formés ». 

En outre, « le manque de qualité dans nos constructions, constituent des menaces majeures pour le développement durable de nos villes et de notre cadre de vie », a-t-elle fait remarquer, soulignant qu’il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville.

Toute chose qui appelle les acteurs à « réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus » pour trouver les meilleurs synergies et mécanismes pour développer des villes ivoiriennes efficientes avec une obligation de résultats pour rendre nos villes désirables.

« Il est temps d’agir, il est urgent d’agir, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas », a-t-elle déclaré, appelant le ministère de tutelle à accompagner l’Ordre dans l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens. 

M. Diabaté Kaladji, le directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a admis que « bâtir une ville, c’est d’abord et avant tout une affaire des professionnels ».

Il a fait observer qu’il n’y a pas de modèle universel. De ce fait, l’écosystème peut penser à ses propres modèles et dans cet élan, l’Etat est engagé à mener les réflexions afin de définir des approches innovantes qui permettent des cités smarts et adaptées à l’environnement. 

Le pays connaît une forte urbanisation et dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de doter les Districts autonomes et les chefs lieux de département d’un plan d’urbanisme directeur. Par ailleurs, M. Diabaté a soutenu l’organisation des assises de la ville durable. 

Cette session a réuni les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux).

Plusieurs pays ont pris part à ce salon du 8 au 11 décembre 2021 à l’occasion de la 8ème édition du salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2021). Outre la Côte d’Ivoire, l’on notait des participants venus du Niger, du Burkina, de la Tunisie, de la Suisse et de la France qui se sont réunis. 

Cet évènement a pour but de partager les retours d’expérience mutuels et de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles de conduire, par une approche innovante, à relever le défi de la transformation, de la construction et de la gestion de villes résilientes et inclusives.

Pour sa part, M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, s’est félicité de ce que « l’un des mérites de ce salon est d’avoir assurément bouleversé certains préjugés », d’avoir remis en cause, et porté des réflexions et des suggestions pour une nouvelle approche de fabrique de ville vue par les  professionnels.

Il a souligné la nécessité de la participation des professionnels au cœur du nouveau projet urbain, de nouvelles compétences dans le champ de la fabrique de la ville et le développement  du rôle des collectivités.

Le commissaire général de Archibat 2021, Ismael Boga-Nguessan, a souligné que ces quatre jours d’intenses activités ont mobilisé 12 500 visiteurs.

Huawei ICT Competition: 2 Ivoiriens et 1 Béninois retenus pour la finale régionale

Deux étudiants ivoiriens et un étudiant béninois, retenus parmi les lauréats au concours Huawei ICT Competition 2021-2022, participeront à la finale régionale pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces deux étudiants ivoiriens sont issus de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, un établissement de référence. L’étudiant béninois, lui, vient de « UATM (Université africaine de technologie et de management) ».  

Le résultat a été révélé début décembre, à Abidjan, par le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, indiquant que la compétition sous-régionale s’est tenue le 16 novembre 2021 avec les lauréats de la Guinée Conakry, du Burkina Faso et du Bénin. 

C’était à l’occasion de la remise de prix de la finale de la compétition sous-régionale, en présence du ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, parrain de la cérémonie.

Ces trois étudiants lauréats sont retenus pour participer à la compétition régionale Afrique de l’Ouest. Ils devraient, selon le chronogramme, prendre part en février 2022 à la compétition régionale sur le continent.  

A l’issue de la finale pour la Côte d’Ivoire, 10 candidats ont été retenus, en provenance de quatre établissements pour la compétition sous-régionale, parmi lesquels cinq étudiants de l’INPHB, trois étudiants de l’Esatic, un étudiant de IUA et un étudiant de l’UFHB. 

Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton au test régional, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. M. Lionel Liu a toutefois félicité les 10 lauréats pour ce brillant parcours.  

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien, a félicité le groupe chinois pour son engagement continu dans le renforcement des capacités des jeunes dans le domaine des TIC, dans un discours. 

« L’ambition du chef de l’Etat est de placer le numérique au coeur de la transformation structurelle de notre économie à l’horizon 2025 », a fait savoir M. Mebeti Dosso, déclarant que ces jeunes sont les graines de l’avenir de la Côte d’Ivoire, parce qu’ils pourront challenger les défis futurs.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le géant chinois des Télécoms, un acteur majeur du développement des technologies et de l’écosystème des TIC en Côte d’Ivoire, a par ailleurs lancé le Programme Grain de l’avenir 2021, une formation en ligne qui a pour but de permettre aux étudiants de les aiguiller aux TIC. 

Ce programme, selon M. Lionel Liu, est à sa quatrième édition cette année et verra la participation de 30 étudiants venant de plusieurs grandes écoles et universités en Côte d’Ivoire. Des ateliers de formation en ligne se tiennent du 6 au 13 décembre 2021.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé le 2 novembre à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.

Côte d’Ivoire: MTN, 1er réseau téléphonique en matière de fluidité de la communication

La société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire enregistre les meilleurs performances en matière de conformité réglementaire et se hisse comme le premier réseau en matière de fluidité de la communication en 2020, selon un rapport de l’ARTCI, l’organe de régulation.

Dans un rapport sur la qualité des services mené par l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), le régulateur reconnaît la fiabilité du réseau, allant de la qualité des appels à la couverture territoriale, en passant par la qualité du service. 

L’entreprise de téléphonie, leader en matière d’Internet, qui vient de mener un test pilote réussi de la 5G, propose à ses abonnés un réseau voix, Data, SMS très performant d’un point de vue accessibilité, stabilité et qualité vocale.

Dans l’optique d’offrir en continu des services de qualité supérieure à ses clients, la compagnie a lancé les premiers tests de la 5G le 02 décembre 2021, à Abidjan, à l’occasion du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, avec un débit allant jusqu’à 1.7 Gbps. 

Opérateur innovant, la société contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance du pays. Avec ses prouesses technologiques, elle compte optimiser l’expérience digitale des abonnés.  

Depuis 2005, cette société de téléphonie a créé des dizaines de millier d’emplois directs et se positionne comme l’un des plus gros investisseurs privés en Côte d’Ivoire. Le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles via des emplois indirects. 

Les dirigeants se disent inspirés par la « conviction que tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne connectée ». Avec sa stratégie « Ambition 2025 », le groupe veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

District des Montagnes: Albert Flindé reçoit l’onction d’une pléthore d’autorités

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, installé à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, jouit d’un fort soutien du Rhdp, le parti au pouvoir, et d’une pléthore d’autorités administratives et politiques.

L' »Aigle du Tonpki », le surnom de l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, avait à ses côtés, à son investiture, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, représenté par le chef de la diplomatie, Kandia Camara. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, était en outre marraine de la cérémonie. Par ailleurs, M. Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la Défense, était le parrain de l’événement. 

Le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, un « fils » de la Région, assurait la présidence de la cérémonie. A côté de ceux-ci, l’on enregistrait comme « invités spéciaux » M. Adama Bictogo, vice-président de l’Assemblée nationale et cadre du Rhdp.

M. Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances, comptait parmi les invités spéciaux, de même que Pr Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, et  Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre-gouverneure du District des Lacs, et Mme Aimée Zebeyoux, conseillère spéciale du président de la République. 

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a au cours de la cérémonie de prise de fonction, pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

La cérémonie officielle de son installation en qualité de ministre-gouverneur du District autonome des Montagnes, tenue le 04 décembre 2021 au stade Léon Robert de Man, a connu une ferveur populaire, marquée par une forte mobilisation de toutes les couches de la population. 

Du fond du coeur, l’ex-ministre de l’Intégration africaine, a adressé dans un communiqué parvenu, dimanche à APA, ses chaleureux et sincères remerciements aux officiels politiques de la cérémonie qui a également enregistré la présence du représentant de M. Amédé Koffi Kouakou, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier. 

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) présidé par Mme Namizata Sangaré, était également représenté. Des membres du gouvernement, des doyens et hauts cadres originaires du District Autonome des Montagnes, ont aussi assisté à ces instants. 

M. Konaté Sidiki, vice-président de l’Assemblée nationale, a également fait le déplacement à cette investiture aux allures festives, qui a vu la participation de Dr Célestin Serey Doh, secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, président du Comité d’organisation.

Le ministre-gouverneur du District des Montagnes, a assuré œuvrer pour le bonheur de ses parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions qui totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

Le « succès » de cet évènement a été possible grâce à l’élan solidaire de toutes les filles et de tous les fils, les élus, les cadres, les chefs traditionnels, les guides religieux, les entreprenantes femmes et les vaillants jeunes du District autonome des Montagnes, a dit M. Flindé dans ce communiqué. 

Le SOAC obtient son accord de siège en Côte d’Ivoire

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) a obtenu du gouvernement ivoirien son accord de siège en Côte d’Ivoire.

Le directeur général et représentant résident du SOAC, Marcel Gbaguidi a présenté, mercredi, la copie de l’accord de siège du SOAC en Côte d’Ivoire au ministre du Commerce et de l’industrie Souleymane Diarrassouba, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Signé par la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, cet accord, selon le ministre du Commerce et de l’industrie, est la preuve que la Côte d’Ivoire compte respecter sa parole donnée. « Je peux vous assurer que la Côte d’Ivoire remplira tous ses engagements », a-t-il promis.  

Pour lui, «le choix de la Côte d’Ivoire, après appel à candidature, pour abriter le siège de cette structure régionale d’accréditation et de certification démontre la confiance de l’ensemble des pays de la région en son pays ». Il est convaincu que la présence d’un tel organisme dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) constitue une valeur ajoutée de la qualité des produits.

A son tour, Marcel Gbaguidi a salué la série d’actions de l’Etat ivoirien en faveur de son organisme. A savoir l’arrêté autorisant le fonctionnement de la structure, la reconnaissance d’utilité publique et la récente signature de l’accord de siège.

« Cette signature finalise l’installation du SOAC et dans ce cadre, nous tenons à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué en égrenant quelques actions du SOAC à mi-parcours.

 « Nous remercions la Côte d’Ivoire pour ce qui a été fait notamment depuis mars 2018. Nous sommes à trois ans d’exécution avec une trentaine de structures accréditées dont la moitié se trouve dans le pays », a-t-il salué.

Il pense que c’est une facilité supplémentaire que la Côte d’Ivoire apporte par rapport à l’accréditation mais également par rapport à la notoriété internationale du SOAC qui est attendue pour que les attestations puissent accompagner les exportations où il est exigé.

 M. Marcel Gbaguidi a informé son hôte du renouvellement de la subvention attribuée au SOAC par l’UEMOA. « Nous avons rencontré le président de la Commission, il y a deux mois, et il a été très intéressé par les résultats atteints et il s’est engagé à renouveler la subvention au SOAC pour trois ans», a-t-il révélé.  

Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde. 

Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.

L’INS enrôle Bédié et son épouse pour le RGPH 2021

L’Institut national de la statistique (INS) a enrôlé samedi l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Aimé Henri Konan Bédié et son épouse dans le cadre du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021).

Le recensement a eu lieu au domicile de M. Bédié, à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, peu après 17h (GMT, heure locale), en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Mme Kaba Nialé a indiqué que le recensement de M. Bédié, dans cette deuxième phase de ratissage,  montre que « c’est la preuve que ça continue encore, pour que les gens puissent se faire recenser ». 

 « Nous avons fait l’essentiel » à ce stade de l’opération, a-t-elle dit, ajoutant que « c’est une opération purement statistique pour nous permettre de mieux connaître la population et de mieux planifier notre développement ».  

Elle a demandé à la population de « profiter de ces derniers jours », notamment ceux qui ne se sont pas encore fait recenser pour se faire recenser. Ils peuvent contacter l’INS afin que les agents recenseurs viennent les recenser. 

Quelque 25,1 millions d’habitants ont été recensés en Côte d’Ivoire, du 8 novembre au 7 décembre 2021, selon le gouvernement ivoirien, qui indique que 3 millions sont attendus dans une deuxième prorogation de ratissage. 

Ce cinquième Recensement général de la population (RGPH) était prévu pour se réaliser du 8 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Une période de ratissage a été autorisée jusqu’au 7 décembre 2021. 

Graduation à Abidjan de 63 experts en ingénierie du Genre

Soixante-trois (63) experts en ingénierie du Genre, issus de la 4e promotion de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire, ont reçu samedi leur diplôme, lors d’une cérémonie à l’Institut français d’Abidjan.

Cette graduation intervient après neuf mois de formation. Selon Mme Euphrasie Yao, la titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) » Côte d’Ivoire, ces experts sont désormais « capables de planifier et de mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes, inclusives et à fort impact individuel et collectif ». 

« Vous êtes des levains dont la Côte d’Ivoire et le monde ont besoin. C’est pourquoi nous vous envoyons en mission pour porter à tous et toutes la bonne semence que vous avez reçue ici. Laissez briller votre lumière », a-t-elle lancé. 

Mme Euphrasie Yao, conseiller spécial du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en charge du Genre, a annoncé un nouveau diplôme intitulé « Genre, Economie et Gestion durable et l’Eau ». 

« Nous l’avons attendu depuis treize ans et c’est chose faite depuis le 8 décembre 2021 », s’est-elle réjoui. La
CUEFPOD est logée au sein du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) d’Abidjan.

La CUEPOD est une structure de référence internationale en matière de Genre et développement, et qui a pour mission, de contribuer à la création d’un environnement favorable à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes. 

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, parrain de la cérémonie de graduation, a salué cet « outil de développement efficace, inclusif et durable tel que préconisé dans le Plan National de Développement (PND 2016-2020) ».

A ses filleuls, M. Thomas Camara, a déclaré qu’accepter ce parrainage, c’est accepter le mentor de ceux qui ont décidé de mettre l’accent sur le développement. Pour lui, la mutualisation des compétences, des hommes et des femmes, est le gage de tout développement d’une nation.

« Les questions du genre s’imposent à tous et dans toutes les sphères de la société », a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, souhaitant que ses filleuls deviennent des experts et expertes en matière managériale.  

« Nous fêtons aussi le 2e anniversaire du Programme présidentiel Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) initié par M. Alassane Ouattara et piloté par la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », a poursuivi Mme Euphrasie Yao. 

Ce programme a été élu meilleur Programme africain de valorisation des compétences féminines par le PNUD, en 2018, à Addis-Abeba. Ce « succès » appelle à de nouveaux challenges que veut relever la Chaire Unesco sur la période 2021-2022. 

Au cours de l’événement, Mme Euphrasie Yao a annoncé la sortie de son premier livre intitulé « Le Secret d’une aventure. Celle qu’on n’attendait pas au sommet », un livre à la fois de développement personnel et professionnel.

Cet ouvrage retrace son parcours, met en évidence ses 32 ans d’expérience professionnelle, revient sur ses joies, ses tristesses, ses échecs et ses victoires dans son parcours.  

De nombreuses études de par le monde ont montré que les inégalités entre les hommes et les femmes constituent un frein à la croissance économique, aux progrès sociaux, à la réduction de la pauvreté et au développement dans son ensemble. 

Consciente de cette réalité, la communauté internationale a décidé de lutter contre ces inégalités afin de ne laisser personne de côté dans la marche du monde vers son développement durable.

Dans cette dynamique, la Chaire UNESCO “Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions” (CUEFPOD) a développé au cours de l’année académique 2017-2018 un programme de formation qualifiante en Ingénierie du Genre. 

Pratique et innovante, cette formation a pour but de doter la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde d’experts de haut niveau en matière du Genre pour construire, planifier et mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes.

La Formation en Ingénierie du Genre est sanctionnée par un certificat de formation /spécialisation co-signé par la CUEFPOD et le CIRES. Ce programme de formation a connu une innovation avec sa quatrième (4ème) promotion. 

En vue de répondre aux attentes de nombreuses structures et personnes à travers le pays et partout ailleurs dans le monde, ladite formation qui se dispensait en présentiel est désormais essentiellement en ligne.

Décès à Abidjan du journaliste Benson Pierre Acka

Le journaliste ivoirien Pierre Benson Acka est décédé, samedi soir à Abidjan, a appris APA de sources concordantes.

Selon ses proches, «Pierre Benson Acka est décédé brusquement » dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Journaliste sportif émérite, Pierre Benson Acka officiait à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Coupe arabe des nations : L’Algérie se qualifie pour les demi-finales

L’équipe algérienne de football s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe arabe des nations après avoir battu son homologue marocaine, tenante du titre, aux tirs au but (5-3) (2-2 en temps réglementaire et prolongations), samedi à Doha.Devant un public nombreux, les deux équipes n’ont pas présenté un grand jeu durant la première période. Le jeu était plutôt concentré en milieu de terrain avec des occasions timides de part et d’autre.

De retour des vestiaires, l’équipe algérienne s’est montrée très motivée et dynamique en créant une multitude d’occasions de scorer. Suite à une faute du défenseur marocain Mohamed Chibi sur le virevoltant algérien Youssef Blaili, l’arbitre siffle un penalty au profit des Fennecs après avoir consulté la VAR. C’est Yassine Ibrahimi qui s’est chargé avec succès de l’exécuter (62è). Deux minutes plus tard, le défenseur marocain Mohamed Nahiri inscrit le but d’égalisation suite à une reprise de tête d’un coup franc magistralement tiré par Abdelilah Hafidi.

Le temps réglementaire s’achève sur le nul positif (1-1) et les équipes ont dû jouer les prolongations. Même scénario. Youssef Blaili marque un but historique à la 102è minute du jeu sur une frappe surpuissante de plus de 40 mètres qui se loge dans la lucarne, ne laissant absolument aucune chance au gardien marocain Anass Zniti.

Durant la 2ème manche de prolongation, le défenseur marocain égalise le score à la 111ème minute sur un coup de tête splendide. Les deux équipes se sont dirigées vers la séance fatidique des tirs au but qui a tourné en faveur des Algériens sur le score de 5 à 3.

Les Fennecs affronteront en demi-finale le Qatar, pays hôte de cette compétition arabe, alors que l’Egypte croisera le fer contre la Tunisie dans l’autre demi-finale.

Côte d’Ivoire: des poursuites annoncées contre les sociétés de téléphonie

Le député ivoirien, Assalé Tiémoko, a annoncé vendredi à Abidjan des procédures judiciaires contre les sociétés de téléphonie mobile pour « pratiques illégales », en vue d’un remboursement des sommes « soutirées » aux consommateurs.

« Pour mettre fin à ces pratiques, nous avons décidé d’engager une action massive contre l’ensemble des opérateurs mobiles exerçant en Côte d’Ivoire et cela, en application de l’article 176 de l’ordonnance de 2012 », a dit à la presse le député Assalé Tiémoko. 

Selon la réglementation, en cas de différends avec un opérateur  portant sur l’interruption du service, un problème de facturation ou le non-respect des délais de dépannage, l’utilisateur doit d’abord s’adresser au service client de l’opérateur ou du fournisseur de services. 

Il peut se faire conseiller dans ses démarches par une association de consommateur ou par un avocat. En outre l’utilisateur peut s’adresser, par voie de requête, à l’ARTCI (régulateur), en cas de démarches infructueuses.

« Nous mettrons en ligne dans quelques jours, une fiche de renseignement à remplir et nous comptons déposer, à la suite de cela, entre cinq cent et mille requêtes entre les mains des opérateurs », a-t-il indiqué.

Selon le député-maire de Tiassalé, « la preuve a été faite que les sociétés de téléphonie mobile ont soutiré des poches de millions de consommateurs, des centaines de milliards de FCFA, sans le consentement de ces derniers ».  

« Si rien n’est fait pour protéger les Ivoiriens, il n’y a pas de raison que ces pratiques (souscriptions et prélèvements forcés, harcèlement, récupération de données internet achetées, désabonnement impossible, souscription immédiate après un désabonnement réussi), s’arrêtent », a-t-il dit.  

Dans quelques semaines, il compte avec des associations et des avocats, déposer « des requêtes massives en réclamation de remboursement des sommes indument prises dans la poche des consommateurs ».

Cette procédure vise également le « versement de dommages et intérêts à travers une procédure judiciaire, pour les préjudices subis ». Il a admis « que ces sociétés de téléphonie mobile ne rembourseront pas les sommes volées », car elles sont assurées d’une impunité totale et ne craignent rien, ne respectent rien ».   

« J’appelle donc l’ensemble des victimes, au rassemblement pour mener ce combat. Ce combat sera long et difficile mais nous gagnerons à la fin, car le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui qu’on ne mène pas », a-t-il lancé, avant d’ajouter « nous gagnerons avec les avocats parce que les sociétés de téléphonie mobile, sont dans l’illégalité la plus absolue ». 

 Il a par ailleurs appelé « les sociétés de téléphonie mobile à arrêter immédiatement ce pillage et à ne plus soumettre les Ivoiriens et surtout nos populations dans les zones rurales, à des abonnements forcés ». 

« Ces abus ne peuvent plus continuer et nous allons nous battre avec force et détermination pour y mettre fin », a conclu le député-maire de Tiassalé, une localité située dans le Sud de la Côte d’Ivoire. 

Cette action annoncée intervient à la suite d’un rapport de l’ARTCI qui ressort que « les opérateurs ont manqué à certaines des obligations en matière de qualité de service prévues par leurs cahiers de charges ». 

Le retour du Premier ministre, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitement particulièrement de la restauration de ce poste actée par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que « les députés ont examiné et adopté, hier vendredi, en séance plénière, le projet de loi N°38-2021 portant révision de la Constitution » pour le rétablissement du poste de Premier ministre.

À l’hémicycle, rapporte le quotidien national, Me Malick Sall, ministre de la Justice, a déclaré que cette décision était nécessaire « pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur ce point, note L’AS, tous les députés sont « sur la même longueur d’onde ». Toutefois, l’opposition parlementaire assimile, dans ce journal, « ce rétropédalage institutionnel (à) un aveu d’échec » du chef de l’État.

C’est pourquoi, explique Vox Populi, « la Primature (a été) restaurée dans la douleur ». En effet, il y a eu « une farouche et longue bataille d’arguments et de procédures » entre les deux camps.

Dans Les Échos, le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) pointe du doigt « la procédure d’urgence », mais Abdou Mbow de la mouvance présidentielle considère que cette restauration « arrive à son heure ».

Cité par Libération, l’opposant Déthié Fall a rappelé que le président de la République avait invoqué lors de la suppression du poste le fast-track dans l’exécution des programmes, avant d’en tirer la conclusion selon laquelle les résultats attendus n’ont pas été atteints puisque « la pauvreté et le chômage n’ont pas reculé ».

Au terme d’un débat houleux, indique Bés Bi, « le Pm (est) plébiscité » car le projet de loi a été adopté avec 92 votes pour, 2 contre et 8 abstentions. Qui va maintenant occuper le poste ? C’est la question qui taraude les esprits. À en croire ce nouveau quotidien, « son nom (est déjà) dans la tête » de Macky Sall.

Tout compte fait, déduit Le Quotidien, avec le retour du Premier ministre, le gouvernement (re)devient responsable devant le Parlement qui retrouve sa motion de censure. Inversement, renseigne ce journal, le président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale selon les conditions fixées par la loi.

En sports, L’Observateur informe que le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte a pris des sanctions suite aux violences ayant compromis le combat entre Siteu et Papa Sow du 5 décembre dernier.

La Commission règlement et discipline du CNG a notamment suspendu, de toutes activités liées à la lutte, Siteu et son tambour major à « 6 mois avec sursis et 15 ans ferme ».

Justice et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur le rapport de la présidence du ministère public, la réélection du Maroc au Conseil de l’Organisation maritime internationale et le derby Maroc-Algérie aux quarts de finale de la Coupe arabe des nations à Doha.+Al Massae+ rapporte que le rapport de la présidence du ministère public relève que le nombre de condamnés à mort s’élevait à 76 à la fin de l’année 2020, ajoutant que cette sentence a été prononcée contre des accusés qui ont commis des crimes ayant entrainé la mort de 158 personnes parmi lesquelles se trouvent 17 enfants (9 filles et 7 garçons).

Le rapport souligne qu’en 2019 on comptait 72 condamnés qui attendaient dans les couloirs de la mort l’exécution de leur sentence qui n’aura, peut-être, jamais lieu.

Il faut rappeler que la dernière exécution d’un condamné à mort au Maroc remonte à 1993 quand le commissaire Tabet, accusé d’avoir violé et filmé 500 femmes, a été fusillé six mois après le prononcé du jugement. Le ministère public souligne que 57 condamnés à mort ont été jugés pour des crimes de droit commun et que les 19 autres ont été condamnés pour des actes terroristes.

Le rapport précise, poursuit le quotidien, que la justice ne prononce la peine capitale que dans les cas de force majeure, quand le crime a de graves incidences sur la sécurité des personnes, comme le meurtre aggravé par d’autres crimes (vol, viol et atteinte à la pudeur avec violence).

Le quotidien rapporte que la quasi-totalité des condamnés à mort sont des hommes puisqu’on ne compte que deux femmes ainsi que quatre étrangers. Les condamnés à la peine capitale croupissent dans des quartiers spéciaux dans les prisons du royaume où ils passeront toute leur vie s’ils ne bénéficient pas de grâce royale ou de commutation de leur peine.

+L’Opinion+ fait savoir que le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre.

Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

+Al Akhbar+ écrit que quelques heures seulement nous séparent du choc de ce weekend: le derby maghrébin entre le Maroc et l’Algérie lors des quarts de finale de la Coupe arabe FIFA 2021 qui aura lieu samedi à 20h sur la pelouse du stade Al Thamama à Doha.

Le journal s’est attardé sur l’arbitre de la rencontre. La FIFA a en effet choisi un arbitre brésilien pour officier cette rencontre. Il s’agit de Wilton Sampao, qui sera épaulé par des arbitres de touches également brésiliens (Simon Danilo et Perez Bruno). Un Japonais officiera quant à lui en tant que chef de l’arbitrage vidéo.

Selon Al Massae, la sélection marocaine part avec un léger avantage par rapport aux Fennecs puisqu’ils ont pu faire reposer plusieurs joueurs lors de la troisième journée de la phase de groupe, contrairement à l’Algerie de Bouguerra qui a dû batailler jusqu’aux dernières minutes du match face à l’Egypte. C’est donc avec des joueurs relativement frais qu’Ammouta a organisé une séance d’entrainement jeudi consacrée à l’élimination de la fatigue. Une séance qui a vu la présence de tous les joueurs, à l’exception de Ayoub El Amloud qui est toujours indisponible à cause d’une blessure.

Une deuxième séance d’entraînement a eu lieu vendredi, beaucoup plus tactique puisqu’elle intervient vingt-quatre heures avant la rencontre. Les séances de jeudi et vendredi se sont déroulées loin des projecteurs pour préserver la quiétude des éléments de l’équipe nationale A prime.

De son côté, le journal Assabah est revenu sur les déclarations du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ. Ce dernier a rendu visite aux joueurs durant une séance d’entrainement. Le patron de la FRMF a assuré que les joueurs étaient prêts pour la rencontre, après avoir assuré s’être déplacé à Doha spécialement pour encourager l’équipe nationale.