Congo-Ecole de peinture de Poto-poto : 70 ans ça se fête

L’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son anniversaire.

 

Projection de films, expositions et ateliers… L’école de peinture de Poto-Poto, la toute première de Brazzaville, fondée en 1951 par le Français Pierre Lods, a bouclé samedi 26 juin une série d’événements marquant son 70e anniversaire. Cet établissement n’a pas été épargné par la pandémie de Covid-19.

Bâtie au pied d’un baobab, l’école de peinture de Poto-Poto est bordée par d’autres arbres qui protègent l’édifice tel un nid d’oiseau. Vue de près comme de loin, elle a la forme d’un obélisque.

« J’avais 20 ans (quand je suis arrivé ici). Les jeunes ne s’intéressaient pas à la peinture. Il y avait moi, Mpà, Ngampio et Dimi », témoigne Cyrille Bokotaka, l’un des anciens de cette école qui y évolue depuis 40 ans.

Plusieurs milliers d’artistes formés

En 70 ans, l’école a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres. L’école compte parmi ses anciens des peintres de réputation internationale comme Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Jacques Zigoma, André M’Bon ou encore Michel Hengo. Certains se sont installés à l’étranger.

« Au début c’était le Mickey, le petit personnage est né ici. Il est présent dans toute la diaspora africaine. On continue de le reproduire de façon moderne maintenant », affirme Jacques Iloki, le vice-président de l’association des artistes.

Galerie virtuelle

La pandémie de Covid-19 n’a pas épargné l’école de peinture de Poto-Poto, fondée en 1951 par Pierre Lods. « Le coronavirus a fini avec nous et aujourd’hui il n’y a pas de recettes. Il n’y a rien », se plaint Maître Adam Opou, désespéré.

Heureusement, Parfait Mbon, le directeur de l’école, commence à recevoir une subvention de 15 000 dollars accordée par l’Unesco. Il doit mettre en place une galerie virtuelle pour permettre aux artistes de vendre leurs œuvres dans le monde entier.

Congo : une exposition pour célébrer le 59e anniversaire de l’indépendance

Le Musée Galerie du Bassin du Congo sert de cadre à l’exposition « Lipanda ». Ceci vient marquer le 59e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

Le Congo célèbre 59 ans de Lipanda (Lingala) ou encore Indépendance (en français), en cette année 2019. Pour l’occasion, une exposition de peinture et de sculpture s’est ouverte au Musée Galerie du Bassin du Congo ce mardi 13 août.

Ce sont des constructions, aires protégées, métiers, tableaux, modes de vie, styles, arts et traditions, faune et flore, riches minières, sculptures, métiers… qui représentent harmonieusement et valorisent l’histoire du Bassin du Congo, avant et après les indépendances.

La République du Congo a eu son indépendance le 15 août 1960, une date plein de souvenirs, une passerelle entre la relation ancienne, marquée par l’hégémonie des uns et la servitude des autres et aussi une nouvelle relation, fondée sur une coopération entre les deux Etats.

L’exposition est ouverte jusqu’au 12 octobre prochain.

Congo : le parc national de Nouabalé-Ndoki a 25 ans

Cet espace est depuis 2014 géré par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage.

Nouabalé-Ndoki, un parc de 4 000 kilomètres carrés, situé à cheval sur les régions de la Sangha et de la Likouala au nord du Congo, a été créé en 1994. Il est géré depuis 2014 par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage et où les autorités envisagent désormais de développer l’écotourisme. Une grande exposition sur les richesses et la biodiversité du parc a marqué son 25e anniversaire.

Dans une salle de quelques mètres carrés sur des affiches géantes en couleur, les visiteurs ont pu voir et apprécier les espèces animales et végétales dont regorge Nouabalé-Ndoki. « Nous avons là-bas des éléphants, des chimpanzés et des gorilles. À travers, le monde il y a des gens qui voient l’éléphant sur des bandes dessinées. Mais, au Congo nous avons la possibilité de voir l’éléphant en face », ont-ils témoigné tour à tour.

Le partenariat entre le Congo et WCS a permis de conserver presque vierges les 4 000 kilomètres carrés de forêts tropicales que couvre le parc, sans oublier les populations de pachydermes. « Avec tous les efforts qu’on a investis dans la protection du parc, on a réussi quand même à faire face au braconnage qui frappe ailleurs dans la sous-région. C’est donc le résultat d’un très bon partenariat », a dit Mark Gately directeur de WCS Congo.

Les 25 premières années du parc étaient axées sur la conservation. Les futurs projets seront orientés vers l’écotourisme. « Maintenant, nous devons aller plus loin avec des revenus qui peuvent rentrer grâce à cette activité », a fait savoir Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière. Le Congo compte officiellement trois grands parcs nationaux.

Les Bantous de la capitale enregistrent leur best of

Constitué de quarante titres, cet orchestre veut faire revivre les meilleurs de ses chansons dans un album.

Ils sont en studio, les bantous de la capitale. Ils enregistrent leur best of à l’occasion des préparatifs des festivités marquant leur 60 ème anniversaire. Crée le 15 août 1959,  les bantous reviennent avec leurs titres qui ont marqué leur carrière.

Pour Simon Mangouani, le chef d’orchestre, le best of des Bantous de la capitale comprendra des titres comme « Masuwa », « Merci maman »,  et bien d’autres. Cet anniversaire est prévu le 15 août prochain et s’annonce riche en couleurs, surtout pleins de surprises.

C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo. L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par le gérant Emile Faignond.

Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composé de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard « Edo » Nganga et Célestin « Célio » Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo « De La Lune » (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)… Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise.

Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Congo : la Présence africaine célèbre son 70e anniversaire

La maison d’édition  créée en 1949, a édité plusieurs ouvres des écrivains congolais.

Présence africaine, créée en 1949, a eu le mérite de faire découvrir les grands écrivains congolais en éditant leurs œuvres. C’est le cas d’Henri Lopes, Jean-Baptiste Tati Loutard ou encore Tchitchel Tchivela. De nombreuses manifestations culturelles ont lieu du 21 au 24 mai à Brazzaville, à l’initiative de l’unique quotidien de la capitale congolaise, pour célébrer les 70 ans de Présence africaine où de nombreux écrivains rêvent encore d’aller éditer leurs romans.

Entre le Congo et Présence africaine, créée par le Sénégalais Alioune Diop c’est une longue histoire d’amour, affirme Romuald Fonkua, rédacteur en chef de la revue Présence africaine. : « Il y a une relation intime entre les deux. Tous les écrivains congolais, à l’instar d’Alain Mabanckou, ont publié à Présence africaine »,

Par le passé, jusqu’à la fin des années 1990 notamment, les œuvres littéraires des Congolais et d’autres auteurs du continent au programme dans les écoles congolaises venaient de cette maison de renom.

« Cette Maison m’a laissé un souvenir du panafricanisme et c’est inoubliable. Le Congo a remporté beaucoup de prix littéraires, et Présence africaine a joué un rôle important », se souvient le muséologue Samuel Kidiba.

Le talentueux écrivain Émile Gankama ambitionne d’aller éditer ses prochaines publications à Présence africaine. « J’aspire un jour de publier à Présence africaine. Je pense que c’est un timbre formidable. J’ai un ouvrage en chantier qui a pour titre : Quoi de neuf ? C’est un livre autobiographique », a dit M. Gankama.

Un fonds documentaire de Présence africaine a été offert à l’ambassade de France mardi par la librairie les Manguiers. Ce fonds est destiné aux Instituts français de Brazzaville et de Kinshasa.

Génocide rwandais (25e anniversaire) : des réfugiés au Congo commémorent l’événement

Les Rwandais vivant à Brazzaville se sont mobilisés, le 6 avril, pour remettre la sombre histoire qui a divisé leur pays entre les mains de Dieu, à  travers  une messe célébrée en la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé.

La messe eucharistique a été officiée par l’abbé Brel Franck Loubayi, vicaire à la paroisse Saint Joseph du quartier Maman Mboualé, à Talangaï.

Dans son homélie, le curé est revenu sur la notion du pardon, une arme puissante qui permet à chacun d’ouvrir son cœur et de mieux vivre en communauté.  Le prêtre a aussi insisté sur l’amour du prochain, disant que malgré les conflits qui les ont opposés, les Rwandais doivent s’aimer les uns les autres, comme des frères et sœurs de sang.

« C’est au nom de l’amour que nous nous sommes réunis ce jour pour implorer la miséricorde de Dieu afin qu’il accorde sa grâce aux victimes du génocide rwandais de 1994. Mais n’oublions pas que la mort est pour nous tous, un passage obligé, une destination finale », a enseigné le curé.

S’exprimant à l’occasion de ce vingt-cinquième anniversaire, quelques réfugiés hutus rwandais ont estimé que la communauté internationale devrait tout faire pour les réunir.

« Quand nous quittions le pays, en 1994, la communauté internationale nous traitait de génocidaires, alors qu’elle-même connaît les causes directes qui ont causé cette guerre fratricide. Au lieu d’attiser le feu, elle devrait plutôt créer les conditions de réconciliation afin de permettre à tous les Rwandais de vivre ensemble », a souligné un réfugié qui a requis l’anonymat.

Soixante ans de carrière des Bantous : le gouvernement entend apporter son soutien au groupe

Le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo a indiqué le 26 mars à Brazzaville que le gouvernement mettra à la disposition de ce groupe les moyens qu’il faut pour célébrer leur 60e anniversaire.

Le gouvernement congolais s’engage à apporter son soutien à l’orchestre Bantous, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du groupe.

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

Les membres des Bantous de la capitale ont remercié le gouvernement à travers leur pore parole, Nganga Edo. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle idéal d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

De son côté, Nganga Edo, le chevalier de l’orchestre s’est dit satisfait de voir la volonté et l’engagement du gouvernement pour la festivité de la fondation du groupe. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié de son côté le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

Crée le 15 août 1959, l’orchestre les Bantous de la capitale continue de jouer un rôle de premier plan dans le paysage musical du Bassin du Congo.

A soixante-six ans, Zao revient avec un nouveau bébé

L’Institut français du Congo servira de cadre à la célébration du 66ème anniversaire de l’artiste-musicien, Zoba Casimir (Zao), le 24 mars 2019.

Cette célébration d’anniversaire sera couplée au lancement du nouvel album intitulé « Liberté ». Le nouvel album de Zao compte quatorze titres.

« Lorsqu’on n’est pas libre dans sa tête, beaucoup de choses peuvent se passer. Parce que la liberté a plusieurs couleurs. Il y a le monde des esclaves qui sont partis de Loango enchaînés jusqu’en Amérique, en passant par l’île de Gorée.  Libérés, ils se sont dit que la liberté c’est quelque chose qu’on adore », a-t-il indiqué.

Selon l’artiste, « Liberté » est un message qui a pour but d’amener chaque être humain à se sentir libre en tout temps et en tout lieu. L’album est produit par un Français et la sortie officielle aura lieu à la FNAC, en France.

Zao a collaboré dans cet album avec Pierre Richet, un Français, au Congo, avec Finka Kevin, Alino Kizaza et bien d’autres artises qui se distinguen par leur voix, pour donner une tout autre coloration à « Liberté ». C’est un ensemble de RNB, afrobeat, bluzz, la musique africaine et mondiale.

« La musique est une science qui évolue. Nous ne voulons pas rester en arrière. Les enfants ont choisi les autres genres de musique. Dans cet album, je suis ouvert », a-t-il expliqué.

L’album « Liberté », en phase de finalisation, va sortir dix ans après le tout dernier, « Aiguille » et sera vendu par des plates-formes. Le 24 mars, des CD seront mis en vente dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo.

Notons que Zoba Casimir Zao était récemment à de Dakar, au Sénégal, où il a pris part à l’inauguration du musée de civilisation noire, et du Rwanda, et au Festival panafricain de danse.

Le 24 mars prochain sera une occasion pour les fans de Zao de réécouter ses chansons qui ont les ont fait  danser. Notamment « Soulard », « Corbillard », « Moustique », « Ancien combattant », et bien d’autres.

L’orchestre Bantous de la capitale fêtera son 60eme anniversaire le 15 août prochain

Le programme prévoit l’arrivée de nombreux invités en provenance de l’extérieur, notamment de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine.

L’orchestre les «Bantous de la Capitale», fondé le 15 août 1959, chez Faignond, à Brazzaville, fêtera son 60èmeanniversaire le 15 août prochain dans la capitale congolaise, une occasion pour prouver aux férus de la rumba congolaise que ce patrimoine national regorge encore plein de talents et résiste toujours à l’épreuve du temps.

Le programme prévoit l’arrivée de nombreux invités en provenance de l’extérieur, notamment de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Après tant d’années passées à égayer le public, les Bantous de la Capitale du Congo n’ont pas rompu malgré les difficultés. Ils répètent chez Macedo, à Bacongo, dans le 2èmearrondissement de Brazzaville.

L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par Emile Faignond. Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composés de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard «Edo» Nganga et Célestin «Célio» Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo «De La Lune» (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)…

Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise. Après maintes séparations et réformations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.